CH392326A - Installation de détection thermique - Google Patents

Installation de détection thermique

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CH392326A
CH392326A CH234161A CH234161A CH392326A CH 392326 A CH392326 A CH 392326A CH 234161 A CH234161 A CH 234161A CH 234161 A CH234161 A CH 234161A CH 392326 A CH392326 A CH 392326A
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Emery Jr Lindberg John
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Lindberg John Emery
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Description


      Installation    de détection thermique    Le brevet principal     NI,    371021     concerne    une ins  tallation de détection thermique     caractérisée    en     ce     qu'elle     comprend    un     détecteur        comportant    une en  ceinte de forme générale tubulaire contenant une       substance    capable de libérer ou d'absorber un     gaz     par suite de     changements    de température,     disposée     sensiblement sur toute la longueur de     l'enceinte,

      et  présentant un passage     continu    pour le gaz sur     cette     longueur, ladite substance étant un hydrure métalli  que, un hydrure ou     un        borohydrure    de métal     alcalin     ou     alcalinoterreux,    un oxyde de mercure, d'argent,  de palladium ou     d'alliages    ou d'amalgames de ces  métaux, ou un agent de fusion.  



  La     présente    invention a pour objet une telle  installation     destinée    à réagir à une température cri  tique, qui     peut    être provoquée, par exemple, par  l'éclatement d'un     incendie,    et à     donner    un     avertisse-          ment    quand cette température critique est     atteinte,

       cette     installation    comprenant un     dispositif    scellé de  détection de     température    capable de     produire    un  changement brusque de la pression de gaz dans l'en  ceinte quand cette température critique est atteinte,  et un     interrupteur    sensible à la pression     réagissant    à  ce changement de pression pour fermer un circuit  afin d'exciter un     dispositif        avertisseur,    en donnant  par là même une     indication    de la présence d'un in  cendie, par exemple.  



  Cette installation est caractérisée en ce que ce  circuit est isolé de la masse et en ce que les contacts  de cet interrupteur     sensible    à la pression sont shun  tés (c'est-à-dire sont     placés    en parallèle) par un tra  jet à impédance électrique ou     comportant    entre eux  un gaz     conducteur,    le circuit de     l'interrupteur    com  prenant des organes pour éprouver la     continuité    du  circuit passant par     ce    trajet à impédance ou par le  gaz conducteur dans une position d'ouverture du cir  cuit de l'interrupteur.

      Le     dessin        annexé        représente,    schématique et à  titre d'exemple,     trois    formes d'exécution de l'installa  tion objet de     l'invention    et des     variantes.     



  La     fig.    1 est une vue en perspective d'une partie  d'un avion comprenant la première forme d'exécu  tion.  



  La     fig.    2 est un schéma de la seconde forme  d'exécution.  



  La     fig.    3 est une coupe, à plus grande échelle,  d'éléments représentés à la     fig.    1 ou 2.  



  La     fig.    4 est une     coupe        selon    4-4 de la     fig.    3.  La     fig.    5 est une vue partiellement en coupe, à  plus grande échelle, d'une portion d'un élément re  présenté à la     fig.    1, 2 ou 3.  



  La     fig.    6 est un schéma de la troisième forme  d'exécution.  



  La     fig.    7     est    le schéma d'une     variante    de l'ins  tallation représentée à la     fig.    2 ou 6.  



  La     fig.    8 est le schéma d'une autre variante de       l'installation    représentée à la     fig.    2     ou    6.  



  La     fig.    9 est une     coupe    d'une variante d'élé  ments représentés à la     fig.    1, 2 ou 6.  



  La     fig.    10 est une     coupe    d'une autre variante  d'éléments     représentés    à la     fig.    1, 2, 3 ou 6.  



  La     fig.    11 est un schéma d'une autre variante de  l'installation représentée à la     fig.    2 ou 6.  



  La     fig.    12 est un schéma d'une autre variante  encore de     l'installation    représentée à la     fig.    2 ou 6.       L'installation    représentée à la     fig.    1 comprend  un     dispositif    de détection de     chaleur    A à     fonction-          nement    non     électrique,    -de     préférence        filiforme,    un       interrupteur    B sensible à la     pression    et un circuit  électrique C.

   La fonction du dispositif A est d'ac  tionner     l'interrupteur    B, qui à son tour     actionne    le       circuit        électrique    C.  



  Cette     installation    qui va être     décrite        comporte     de nombreuses particularités qui sont d'une applica-           tion        particulièrement    utile et heureuse à bord d'un  avion. Deux de ces     installations    sont montées dans  un avion 20.  



  II est donc prévu deux dispositifs A, à raison  d'un pour chacun des fuseaux-moteurs 21, 22 de  cet avion 20. Ces dispositifs A sont placés à des  endroits     critiques    dans les fuseaux-moteurs 21, 22,  le plus souvent autour des moteurs, et les interrup  teurs B sont montés sur des cloisons pare-feu 23,  24. Les circuits C comprennent des conducteurs 25,  26 aboutissant à des voyants lumineux 27, 28 mon  tés sur le tableau de bord. Si un incendie se déclare  dans l'un ou l'autre des fuseaux-moteurs 21, 22, il  chauffe le dispositif A qui s'y trouve et fait que  l'interrupteur B, qui lui est associé, ferme son circuit  C, ce qui provoque l'allumage du voyant lumineux  27 ou 28.  



  Le dispositif de détection de chaleur A com  prend des organes qui, quand ils sont chauffés     au-          dessus    d'une température prédéterminée critique,  créent une pression de gaz qui peut être utilisée pour  actionner l'interrupteur B     sensible    à la pression afin  de fermer le circuit. Ce dispositif A de détection de  chaleur peut affecter n'importe laquelle des formes  décrites dans le brevet suisse No 371021. Pour la  commodité du présent exposé, ce     dispositif    peut être  brièvement décrit en se reportant aux     fig.    3 à 5.  Il est constitué par un tube métallique allongé D  bon conducteur de l'électricité enveloppant un or  gane E.

   Cet organe E est constitué par un élément  filiforme 30 qui dégage un gaz quand il est chauffé  au-dessus d'une température critique déterminée et  qui est maintenu espacé de la paroi 32 du tube par  un ruban enroulé 31     constitué    de préférence par du  molybdène     métallique.    L'extrémité inférieure     (fig.    3)  du tube D est     étanchéifiée    par un joint 35. Le fonc  tionnement du dispositif A lorsqu'il est chauffé est  celui qui a été     décrit    dans le brevet antérieur auquel  il a été fait allusion.  



  L'interrupteur B sensible à la pression est repré  senté en     détail    aux     fig.    3 et 4. Cet interrupteur B  forme un dispositif unitaire 40 et     comporte    deux  plaques     circulaires    41 et 42 en métal non poreux,  de préférence en molybdène ou en métal       Kovar       entre lesquelles est fixé (notamment par brasage) un  mince diaphragme flexible métallique 43 (par exem  ple en molybdène ou en       Kovar     ).

   On sait que le  terme       Kovar      est une marque de fabrique dépo  sée dans     certains    pays     pour    un     alliage    formé de       20        %        de        -nickel,        de        17        %        de        cobalt        et        de        0,2        0/0     de manganèse, le reste étant     constitué    par du fer.

    Les plaques 41 et 42 sont     reliées        hermétiquement     l'une à l'autre et se trouvent en contact électrique  sur la totalité de     leur    périphérie. Le centre du dia  phragme 43 présente une dépression 44 qui est libre  de<B>-</B>se mouvoir par     rapport    aux plaques 41 et 42 et  qui constitue la     partie        active,    autrement dit mobile du  diaphragme. L'utilisation d'un diaphragme pourvu  d'une dépression 44 donne la     possibilité    d'employer  une plaque- supérieure 42 munie d'une surface infé-         rieure    plane 45 et donne une réponse plus facile à  prévoir.

   Mais il doit être entendu que d'autres dia  phragmes peuvent également trouver leur place     ici.     La plaque inférieure 41 présente une creusure 46  dans sa face supérieure. Le diaphragme 43 divise  la cavité ménagée entre les plaques en deux cham  bres 47 et 48. La plaque inférieure 41 présente un  alésage 50 dans lequel est fixée hermétiquement l'ex  trémité supérieure du tube en métal D. La     conduc-          tibilité    électrique est maintenue entre ce tube D et la  plaque 41. L'une ou l'autre des plaques 41 et 42  peut être obtenue en réunissant par brasage plu  sieurs plaques minces ayant la configuration désirée.  La creusure 46 peut être constituée par les alésages  alignés d'une pile de rondelles.  



  Un tube 51 en un matériau non poreux et mau  vais conducteur de l'électricité en matière cérami  que, par exemple, traverse un orifice 52 pratiqué  dans la plaque supérieure 42 et est fixé hermétique  ment en place de façon que son extrémité inférieure  53 soit arasée à la hauteur de la face inférieure 45  de la plaque 42. L'orifice 52 et le tube 51 sont, de  préférence, centrés par rapport à la dépression 44.  Une électrode métallique 54 est prévue à l'extrémité  inférieure d'une tige 55 établie de préférence en  molybdène, disposée à l'intérieur du tube 51. Cette  électrode 54 constitue une pièce de contact solidaire  de la tige 55, qui s'étend     au-dessous    de la face infé  rieure 45 de la plaque 42.

   Le degré de saillie de  l'électrode 54 au-dessous de la surface 45 est soi  gneusement contrôlé de façon à être uniforme dans  chaque interrupteur présentant une certaine cons  truction particulière.  



  Si une pression suffisante est appliquée à la  chambre 47, la dépression 44 est infléchie vers le  haut et vient en contact avec l'électrode 54. Si la  force d'infléchissement est supprimée, la force de       rétablissement    de la dépression 44 la ramène à sa  position normale de relaxation et fait cesser le con  tact avec l'électrode 54. La force qui est nécessaire  pour infléchir la dépression 44 peut être choisie  moyennant une construction convenable pour couvrir  une vaste gamme de valeurs différentes.  



  L'extrémité externe de la tige 55 présente un  alésage axial 56 dans lequel s'emboîte l'extrémité  d'un tube capillaire 57 en nickel, fixé à cette tige 55,  notamment par brasage, en un endroit situé un peu  en deçà de l'extrémité inférieure 58 de l'alésage de  la tige. Un trou 59 traverse     radialement    la paroi de  l'alésage 56, entre l'extrémité 58 de ce dernier et  l'extrémité du tube 57. Un chapeau 59a, établi de  préférence en métal       Kovar      ou en molybdène, est       réuni    par brasage au tube céramique 51 ainsi qu'au  tube capillaire 57.

   Les coefficients de dilatation et  les longueurs des organes en métal 55 et 57 sont  soigneusement choisis     pour    correspondre au coeffi  cient de dilatation et à la longueur de l'organe 51  en matière céramique. L'extrémité inférieure formant  l'électrode 54 de la tige de contact 55 peut ne s'éten  dre que sur 0,0125 mm au-dessous de la surface de      la plaque 42. Aussi est-il important que la saillie de  l'électrode 54 soit respectée avec la plus grande pré  cision possible.

   Si les longueurs relatives des parties  en molybdène et en nickel sont choisies de telle sorte  que leur dilatation et leur contraction annulent  exactement celles du tube 51 en matière céramique,  dont le coefficient de dilatation se trouve entre ceux  du nickel et du molybdène, la     distance    en question  peut être aisément maintenue.  



  La tige cylindrique 55, qui est en molybdène,  épouse sensiblement l'alésage du tube 51 en matière  céramique, tout en ménageant un léger espace, suf  fisant pour livrer passage au gaz. Le trou radial 59  permet le passage du gaz à travers le tube     capillaire     57 et vers l'intérieur du tube 51 en matière cérami  que. Il en résulte que le tube en nickel 57 peut être  employé pour introduire le gaz sous pression dans  la chambre 48, afin d'y faire régner n'importe quelle  pression désirée, avec un effet influençant les carac  téristiques de réponse de la dépression 44. Le tube  57 peut ensuite être fermé hermétiquement en insé  rant un fil métallique 59b dans son     extrémité    externe  et en fixant ce fil en place par brasage.

   Le tube 57  peut être relié par brasage à une fiche ou douille  électrique 60. Ainsi, quand la dépression 44 vient en  contact avec l'électrode 54, le courant électrique  peut passer de la dépression 44 à la tige 55, au tube  57 et à la douille 60, à laquelle le circuit électrique  d'avertissement C est connecté.  



  La douille 60 comprend une partie sphérique 61  et une partie 62 formant tige. Autour de cette par  tie 62 se trouve une rondelle 63 en matière cérami  que, qui supporte également une rondelle 64 en    Téflon       (polytétrafluoréthylène).    Autour du tube  51 en matière céramique se trouve un fût de bobine  65 également en   Téflon      .    Une résistance 66, qui  peut être soit un élément     résistant    standard ayant  une valeur d'environ 30 ohms ou, si désiré, un fil de  résistance isolé dans une gaine de   Téflon      ,    est  enroulée autour du fût 65.

   (Dans les diagrammes  qui figurent les circuits, la résistance 66, si elle est  prévue, est représentée schématiquement à l'extérieur  de l'interrupteur B.) Une extrémité de cette résis  tance 66 est reliée à la douille 60 par un fil conduc  teur 67 ; son autre extrémité est reliée soit à la pla  que 41, soit à la plaque 42 par un fil conducteur 68.  Ce dernier est ensuite noyé dans une matière plas  tique 69 telle que le   Téflon      ,    qui peut être soit  versée dans un moule, soit moulée d'autre façon.

    Ainsi, on conçoit que le courant électrique peut pas  ser de la plaque 41 à la douille 60 en empruntant  l'un ou l'autre des deux trajets suivants  1) Si la dépression 44 est en contact avec l'électrode  54, il existe alors un trajet direct à faible résis  tance jusqu'à la douille 60, en passant par la  tige 55 et le tube 57 ;  2) Aux autres moments, quand la dépression 44  ne touche pas l'électrode 54, la     résistance    66  constitue un trajet à résistance relativement éle  vée. Ce trajet à résistance élevée ne présente    aucune corrélation     avec    le fonctionnement du  dispositif, mais il est utilisé     quand    on     procède    à  des essais en vue de vérifier si le fonctionnement  est correct.  



  Un circuit électrique d'avertissement C est repré  senté à la     fig.    2. Un organe de connexion 70 est  engagé dans la douille 60. A partir de cet organe  70 s'étend un conducteur 71 qui dessert deux lampes  72 et 73 ainsi qu'une sonnerie 74, qui sont tous mon  tés en parallèle entre eux et en série avec le conduc  teur 71 et avec un autre conducteur 75 terminé par  un bras d'interrupteur 76 voisin d'un transforma  teur 77. Une     extrémité    de     l'enroulement        secondaire     de ce transformateur est reliée par des conducteurs  78 et 79 à un organe de     connexion    électrique 80  auquel est fixé un fil métallique 36 qui vient du  corps métallique du     dispositif    A.

   L'organe de con  nexion 80 peut être maintenu par la cloison     pare-          feu    23 ou 24 comme peut l'être l'interrupteur B. Le  tube D du dispositif A est bon conducteur de l'élec  tricité, de sorte que même si plusieurs mètres de  tube sont prévus, sa résistance totale est faible et ne  dépasse pas un à dix ohms. C'est     ainsi    qu'un cir  cuit non mis à la masse est ménagé à travers le tube  D jusqu'à la plaque d'interrupteur 41. Toutefois, si  cela est jugé désirable, le conducteur 79 peut être  relié à n'importe quel point le long du tube D, même  à l'extrémité fixée à l'interrupteur B. Les résultats  sont différents mais le système demeure utilisable  dans tous les cas.  



  Quand la dépression 44 n'est pas en contact  avec l'électrode 54, le courant traversant le circuit  passe par la résistance 66 et se trouve par là même  affaibli à un degré tel qu'il est incapable d'allumer  les lampes 72 et 73 ou de faire retentir la sonnerie  74. Chaque fois qu'un incendie éclate ou que la  chaleur environnante augmente à un degré tel qu'elle  provoque le dégagement d'une quantité suffisante de  gaz à l'intérieur du dispositif A, la pression qui règne  dans la chambre 47 augmente et applique la dépres  sion 44 contre l'électrode 54, en shuntant la résis  tance 66 et en allumant les lampes témoins 72 et 73  tout en faisant retentir la sonnerie 74.  



  Bien qu'il convienne de donner la préférence  au circuit à deux lampes et à une seule sonnerie, on  peut ne prévoir qu'une seule lampe. Ce qui importe,  c'est qu'on dispose d'un circuit non mis à la masse  ainsi que d'un dispositif avertisseur monté en série  avec l'interrupteur B et le tube D, c'est-à-dire en fait  d'un circuit avertisseur.

   Deux lampes 72 et 73 de  2,5 volts et une sonnerie 74 également de 2,5 volts  seront adoptées de     préférence    à une seule lampe  pour contribuer à la réalisation d'un circuit     basse-          tension    à haute intensité, qui ne risque     pas    de subir  de pannes en raison précisément des valeurs de la  tension et de l'intensité, et parce que même si une  lampe vient à être grillée, une autre demeure encore  présente pour fournir l'avertissement désiré.  



  La     résistance    66 ne joue aucun rôle dans le cir  cuit de fonctionnement. Mais elle constitue une par-           tie    importante :d'un circuit d'essai qui montre, en  effet, si le circuit     d'avertissement        fonctionne    conve  nablement.

   Une borne     d'essai    82 peut alors être  employée pour     relier    l'interrupteur 76 à une     partie     du secondaire du transformateur 77 se trouvant à  une     tension    plus élevée, au     lieu    de la partie basse  tension     normalement        utilisée,    qui aboutit à une borne  83 et qui se trouve, par exemple, à une tension de  4 volts. La partie haute tension peut     fournir,    par  exemple, 28 volts.

   Pour déterminer si le     circuit    d'aver  tissement fonctionne     convenablement,        il        suffit    de  déplacer     l'interrupteur    76 pour l'amener     contre    la  borne 82.

   Si la tension plus élevée passe à travers  le circuit,     cette    tension plus élevée est     suffisante,     même si elle traverse la     résistance    66 quia une va  leur égale à 30 ohms, pour allumer les lampes 72 et  73 et faire retentir la     sonnerie    74,à     moins,    bien en  tendu, que le circuit ne soit interrompu par accident  en un endroit     quelconque.        L'opérateur    sait donc ins  tantanément si le circuit et le détecteur     d'incendie     sont en état de fonctionnement.

   Il est     inutile,    dans  ces conditions,     d'éprouver    le fonctionnement du dis  positif A ou de l'interrupteur B puisque     ces    deux  éléments ont été essayés à l'usine et ont bien peu de       chances    de se dérégler.  



  En plus des     parties    du circuit     qui    viennent d'être  décrites, il est également prévu un circuit     d'essai    de  masse     destiné    à contrôler si le     dispositif    A ou une  autre     partie        quelconque    du     circuit    est     mis    à la masse.

    En vue de     ce    résultat, un     conducteur    85 est     relié    à  la     jonction    des     conducteurs    78 et 79, et un autre  conducteur 86 est relié au     conducteur    71. Un inter  rupteur 87     comporte    un bras de contact 88, qui peut  être     relié    soit au     conducteur    85, soit au conducteur  86, ou qui peut demeurer ouvert.

   Le bras d'inter  rupteur 88 est mis à la masse à travers une résis  tance 89, qui peut avoir une valeur égale à     un    ohm  (ou     n'importe    quelle autre     résistance    en     fonction    de  celle du     dispositif    A) et dont la puissance     nominale     est égale à 5 watts.  



  Une seule masse dans le     circuit    ne     produira    pas  de faux avertissement, mais il peut y avoir un faux  avertissement si les deux     conducteurs    71 et 79 sont       mis    à la     masse.    En d'autres termes, à la fois le dis  positif A et le côté de     l'interrupteur    B dirigé vers  l'organe de     connexion    70 doivent     dans    ce cas être  mis à la masse.

   Pour contrôler si le côté de l'inter  rupteur B     dirigé    vers l'organe de     connexion    70 est  mis à la masse, on ferme le     bras        d'interrupteur    88  sur le conducteur 85. S'il y a une masse le long du  conducteur 71, le courant venant du transformateur  77 passe alors par les conducteurs 78 et 85, dans le  bras     d'interrupteur    88 et dans la résistance 89, pour       retourner    à la masse, puis il revient au transforma  teur 77 en passant à travers la     partie        mise    à     1a          masse    du conducteur 71.

   Ceci a pour effet d'action  ner les lampes 72 et 73 ainsi que la sonnerie 74,       puisque    la résistance 66 se trouve de ce     fait        court-          circuitée.    S'il n'y a pas de masse sur l'organe de  connexion 70 du côté de l'interrupteur B ou si son    conducteur aboutissant à la jonction du conducteur  71 avec le circuit desservant la     sonnerie    et les lam  pes, ces lampes ne s'allument pas et l'opérateur sait  donc instantanément que cette partie du circuit de  meure isolée de la masse.  



  Pour     vérifier    si le     dispositif    A ou sa ligne de  retour 78-79 est mis à la masse, on déplace le bras  d'interrupteur 88 pour établir le contact avec le con  ducteur 86. S'il y a une mise à la masse, le courant  électrique passe alors du transformateur 77 à la par  tie mise à la masse et de là à travers la résistance  89 mise à la masse, l'interrupteur 87 et le conduc  teur 86, pour revenir au     transformateur    77 en pas  sant par les lampes 72 et 73 et par la sonnerie 74.  Si les     lampes    ne s'allument pas et si la sonnerie ne       retentit    pas, c'est qu'il n'y a pas de masse sur cette  partie du circuit.  



  Il ne se produit pas d'avertissement erroné même  s'il y a une masse dans l'une ou l'autre des     deux     moitiés du circuit, mais il pourrait y avoir risque  d'un     avertissement    erroné si les deux côtés étaient  mis à la masse. L'opérateur peut déterminer aisé  ment si tel est le cas en     vérifiant    le circuit de masse.  En     maintenant    le circuit de façon qu'il ne soit pas  mis à la masse, il n'y a     certainement    aucun risque  qu'un     avertissement    erroné soit     émis.     



  Si le dispositif A est très long (par exemple de  l'ordre de 30 mètres) ou s'il est établi avec un tube  D ayant des     propriétés    de conductibilité électrique  mauvaises,     il    peut être désirable de     relier    la plaque  d'interrupteur 41 au conduit de retour 79 par l'inter  médiaire d'une     bobine    90     (fig.    11) possédant une  faible résistance au     courant    continu et une forte  impédance au courant alternatif (par exemple un  ohm, 20     millihenrys,    si l'on utilise du courant alter  natif à 400     périodes)    la bobine 90 étant montée en  parallèle avec le tube D.

   De plus, un redresseur<B>91</B>  est monté entre l'enroulement     secondaire    du trans  formateur et la borne 83. Pour un fonctionnement  normal, le     courant    continu passe dans ces conditions  à travers la bobine 90,     tandis    que le système peut  être contrôlé avec du courant alternatif par l'inter  médiaire du tube D. Bien entendu, le courant con  tinu peut     toujours    être employé avec le système  que montre la     fig.    2.  



  Une autre     variante    par remplacement de la bo  bine 90 et du redresseur 91 consiste à substituer à  cette bobine un condensateur, afin de procéder aux  essais avec un courant     continu    et au fonctionne  ment normal avec un     courant    alternatif. Une autre  variante     possible        (fig.    12) consiste à remplacer la  bobine 90 par un redresseur 92 ayant le même sens  que le redresseur 91 du transformateur et à prévoir  un redresseur 93 à     polarité    inversée sur le transfor  mateur, pour pouvoir procéder aux     essais.     



  A la     fig.    6 est représentée une installation com  portant plusieurs     interrupteurs    B sensibles à la pres  sion et plusieurs dispositifs A de     détection    de la cha  leur. On emploie ici des interrupteurs 100, 101,  102, 103 et des dispositifs A 104, 105, 106 et 107.      On utilise     également    des     résistances    108, 109, 110  et 111, montées en     parallèle    à raison d'une pour  chaque interrupteur et :dont chacune     correspond    à  la résistance 66. Chaque interrupteur est relié par  un conducteur 112, 113, 114, 115 à deux lampes  116, 117, ou 118, 119, ou 120, 121, ou 122, 123.

    Chaque paire de lampes est reliée par un conducteur  124, 125, 126, 127 à un conducteur commun 128.  En d'autres termes, tous les interrupteurs sont mon  tés en parallèle. De même, une ligne de retour com  mune 130     dessert    tous les dispositifs A. Le conduc  teur 130 est relié au     conducteur    131 qui rejoint un  côté du transformateur 77.  



  Le transformateur 77 est muni d'une borne  basse-tension (4 volts) 132 et d'une     borne    à tension  plus élevée (28 volts) 133. Un     interrupteur    134 des  sert un     relais    135     d'actionnement    de la     sonnerie    et  est relié à     un        conducteur    136, lui-même relié au  conducteur 128. C'est là le .seul cas d'emploi d'un  relais. Ce dernier n'est     d'ailleurs    prévu que pour la  sonnerie et se trouve     complètement    à l'extérieur de  la zone exposée à l'incendie.

   En     fait,    le relais 135  est     inutile    s'il n'y a :pas :de sonnerie     dans    l'installa  tion. Ce relais 135     actionne    un     interrupteur    137     qui     envoie le     courant        électrique    dans une sonnerie 138.

    Il est prévu également un     circuit        d'eissai    mis à la  masse,     comprenant    un     conducteur    140 s e     terminant     par une     borne    141 et un     conducteur    142 qui ,passe  à travers deux lampes 143 et 144 montées en paral  lèle, pour être relié à un autre     conducteur    145  pourvu d'une borne 146. Un     interrupteur    147 d'es  sai de mise à la masse est     relié    à la masse par l'in  termédiaire d'une     résistance    148.  



  Le fonctionnement de     l'installation    de la     fig.    6  est en principe le même que celui de l'installation de  la     fig.    2, sauf que     l':interrupteur        d':e:ssai    134, quand  il est amené sur la     borne    133, contrôle     simultanément     tous les circuits, de sorte que si tous les circuits  sont en bon état, toutes les lampes 116 à 123 s'al  lument. Le fait quelles ne s'allument pas indique  soit que ces lampes sont     grillées,        soit    que le circuit  est interrompu quelque part.  



  L'interrupteur d'essai :de masse 147 fonctionne  en principe de la même manière que l'interrupteur  87 que montre la     fig.    2. En     reliant    l'interrupteur  147 au     contact    141, le courant venant du     transfor-          mateur    peut passer à travers la résistance 148 mise  à la masse, jusqu'à un point de masse s'il en existe  un entre les interrupteurs 100, 101, 102, 103 et  leurs lampes-témoins.

   S'il y a un point mis à la  masse, les     lampes    qui se trouvent dans un circuit de  masse     s'allument.    De même, si l'interrupteur 147 est  relié à la     borne    146, un     point    mis à la masse se trou  vant sur le reste du circuit provoque     l'allumage    des  lampes 143 et 144.  



  Dans la     fig.    7 est représentée une installation  très semblable à celles que montrent les     fig.    2 et 6,  mais     comportant    des redresseurs 150 et 151 au lieu  des résistances 66 ou 108, 109, 110 et 111. Le  redresseur 150 est monté en parallèle avec un inter-    rupteur 152,     tandis    que le redresseur 151 est monté  en parallèle avec un interrupteur 153. Des conduc  teurs 154 et 155 relient     respectivement    les     inter-          rupteurs    152 et 153     et    les redresseurs 150 et 151 à  des lampes montées en parallèle 156 et 157 ou 158  et 159.

   De là, un conducteur 160 traverse le relais  161 de la sonnerie pour aboutir à un conducteur  162, lui-même relié à     l'enroulement        secondaire    163  du transformateur en passant par un redresseur 164.  Le côté opposé de l'enroulement secondaire 163 du  transformateur est relié par des     conducteurs    165 et  166 aux organes -de connexion 80 auxquels sont  reliés les     dispositifs    A.

   Un     interrupteur    d'essai est  prévu simplement en     plaçant    un interrupteur 167 en  parallèle avec le     redesseur    164, ce qui veut     dire    que  quand     l'interrupteur    d'essai est fermé, le redresseur  164 est     court-circuité    et que le courant alternatif  parcourt le circuit dans la direction des redresseurs  150 et 151.

   Autrement, le redresseur 164 ayant une       polarité    opposée à celle des     redresseurs    150 et 151  n'envoie que du     courant        continu    aux     interrupteurs     152 et 153, et aucun courant ne peut     passer    à tra  vers les     redresseurs    150 et 151     puisqu'il        circule    dans  le mauvais sens.

       Comme    précédemment,     l'actionne-          ment    de l'un des     dispositifs    A du fait de l'éclatement  d'un incendie provoque l'allumage des lampes asso  ciées, tandis que le circuit d'essai provoque égale  ment leur allumage, mais l'une ou l'autre de ces con  ditions     actionne    la     sonnerie    168 par     l'intermédiaire     du relais 161.

   Un essai de masse est     rendu    possible  par un     conducteur    170 relié au     conducteur    165 et  par un autre conducteur 171 traversant     des    lampes  172 et 173 montées en     parallèle    et relié à un con  ducteur 174.     L'interrupteur    175 est mis à la masse  par     l'intermédiaire    d'une résistance 176.

   Pour l'essai  de masse, on peut     fermer    tout d'abord l'interrupteur  175 en     l'amenant    contre le     conducteur    170, auquel  cas une masse provoque l'allumage d'une lampe 156,  157, 158 ou 159     suivant    son     .emplacement.    De  même, quand on ferme     l'interrupteur    175 sur le  conducteur 174, ce sont les lampes 172 et 173 qui  s'allument s'il y a une masse.  



  Le dispositif A représenté à la     fig.    7 peut être       modifié    comme représenté à la     fig.    8, et     comprendre     un condensateur 180 à la place de chacun des re  dresseurs 150 et 151.

   Ce     dispositif        fonctionne    exac  tement de la même     manière.    Le     dispositif    à redres  seurs tend à être court-circuité .sous     l'action    de la  chaleur ou     quand    il est     soumis    à une     tension    électri  que trop     forte.    Le     dispositif    à     condensateur    présente  cet     inconvénient    que le     condensateur    doit être de  grande capacité,

   au     moins    égale à 100     microfarads.     Ceci implique     généralement    l'emploi d'un conden  sateur     électrolytique,        ce    qui n'est     pas    en principe  rationnel avec du     courant        alternatif    et     ce    qui tend  par ailleurs à provoquer une explosion si ce con  densateur est chauffé à une température trop élevée.

    Toutefois, il peut être employé .si les conditions       environnantes    sont     convenables.         Dans la     fig.    9 est représentée une construction  modifiée et simplifiée de l'interrupteur. Ici encore,  l'interrupteur B comporte des plaques 201 et 202,  la plaque 202 étant constituée par une matière mau  vaise conductrice de l'électricité. Un diaphragme  203 est placé entre les plaques et la plaque 201 est  munie d'une creusure et le diaphragme d'une dé  pression 204. Une électrode de contact 205 est cons  tituée par une pièce monobloc comprenant la fiche  206. La pression de gaz convenable est établie du  côté gauche     (fig.    9) de la dépression 204 et l'élec  trode 205 est fixée hermétiquement en position.

   Le  tube D peut être un tube en nickel fixé en place  par brasage     comme    précédemment. Un tube 207 en    Téflon > est prévu sur sa surface externe ; il sert  à l'isoler d'une     résistance    208, qui peut ici encore  être constituée par un fil métallique enroulé autour  d'une bobine isolante 209. La résistance 208 est  montée en parallèle avec l'interrupteur B entre le  tube D et la tige 206. Le fonctionnement est en prin  cipe identique à celui de l'interrupteur que montre  la     fig.    3.  



  A la     place    des résistances, des redresseurs ou  des     condensateurs,    on peut prévoir un autre mon  tage en parallèle avec chaque interrupteur B,  comme le montre la     fig.    10.     Dans    cette construction,  la chambre 210 est remplie de néon ou d'un mélange  de néon et d'argon afin d'obtenir une résistance plus  élevée de valeur désirée. Quand on soumet l'inter  rupteur     d'essai    à l'effet d'une tension électrique plus  élevée, les mêmes résultats sont obtenus, c'est-à-dire  que le gaz qui forme l'atmosphère de la chambre  210 conduit par ionisation le     courant    de tension  plus élevée.

   Tout ce qu'il est nécessaire de faire est  donc de régler le transformateur à la valeur conve  nable (par exemple<B>100</B> volts) afin de provoquer le  jaillissement d'un arc. dans la chambre 210. Ainsi,  dans cet exemple, le courant est conduit du tube D à  la plaque 201 et de là à la dépression 204. Il se  produit un arc qui jaillit entre la dépression 204 et  l'électrode de contact 205, qui est ici encore isolée  au moyen d'une plaque 202, à travers l'atmosphère  constituée par du néon. Ceci a bien entendu l'avan  tage de permettre de supprimer la résistance 66 ou  208 de l'interrupteur que montrent les     fig.    2 et 9. Le  néon formant l'atmosphère en question peut se trou  ver à une pression de 2 à 3 mm de mercure.  



  L'installation décrite est capable de réagir à une       flamme    d'une température de 815  C sur une section  de 20 cm d'un dispositif A en 3,6 secondes. Une  flamme ayant une température de 1093 C agissant  sur une section égale également à 20 cm d'un     dispositif     A provoque un     avertissement    en 2,2 secondes ou  moins. Dès que la flamme cesse de brûler, l'avertisse  ment cesse en 3     secondes.    La température de déclen  chement est normalement réglée à l'usine à une valeur  égale à     538o    C et le système réagit si la température  moyenne générale d'un dispositif A ou la     température     locale d'une petite partie quelconque d'un dispositif  A atteint cette valeur.

   Au besoin, dans     certaines    ins-         tallations,    les températures de déclenchement géné  rales et locales peuvent être réglées à d'autres valeurs  indépendantes l'une de l'autre. Ni le temps de réponse,  autrement dit de réaction, ni la température de dé  clenchement n'est affecté par la température ambiante  ou par les variations survenant dans la tension de  ligne. L'installation est d'ailleurs insensible aux vites  ses de variation de la température ; elle ne réagit que  quand la température de déclenchement est atteinte.  



  Les dispositifs A sont très légers. L'installation  n'exige pas d'éléments lourds tels que des amplifica  teurs ou des relais sensibles ; elle n'exige qu'un seul fil  de connexion par zone, plus un fil de retour commun  pour l'ensemble de l'installation, ce qui permet de  réaliser une économie importante de poids. Un dis  positif A ayant 900 cm, avec l'interrupteur B et les  accessoires, ne pèse que 113 g environ, c'est-à-dire  sensiblement moins que n'importe quel autre dispo  sitif connu dans cette technique jusqu'à présent.

   Une  installation typique, quia été prévue sur un avion  américain de type     DC-8,    comprend trois zones sépa  rées par moteur et ne pèse que 8,6 kg environ, y com  pris tous les fils de connexion, les lampes-témoins,  les consoles de support et les autres éléments néces  saires à la bonne marche de l'installation. Or, les ins  tallations connues de détection d'incendie, dont cer  taines ne couvrent qu'une seule zone par moteur, pè  sent au moins 16 kg et peuvent même atteindre plus  de 22 kg. Si ces installations antérieures couvraient  trois zones par moteur de l'avion, leur poids serait  plus que doublé.  



  Le circuit d'essai de masse facilite l'entretien en       indiquant    la zone dans laquelle existe une masse.  L'essai de l'installation révèle instantanément quelles  sont les     parties    qui ne fonctionnent pas convenable  ment. Ainsi, le temps nécessaire pour mener à bien  une vérification périodique de l'installation est consi  dérablement réduit.  



  Dans les installations à plusieurs éléments, un  seul interrupteur d'essai permet de contrôler instan  tanément tous les dispositifs A compris dans l'instal  lation, ce qui révèle immédiatement si l'un ou l'autre  d'entre eux a subi un endommagement. En même  temps, toutes les     parties    du circuit sont essayées, ce  qui constitue un avantage qu'il n'est pas possible  d'obtenir avec les installations connues. Un second  interrupteur d'essai permet de déterminer si une par  tie quelconque de l'installation est mise à la masse.  Bien qu'un circuit mis à la masse puisse ne pas nuire  à l'efficacité de l'installation, il est désirable que cet  état de choses soit mis en évidence, afin que les pré  cautions d'entretien nécessaires puissent être prises  pour conserver les avantages d'une installation non  mise à la masse.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Installation de détection thermique, selon la re vendication I du brevet principal, destinée à réagir à une température critique et à donner un avertisse ment lorsque cette température critique est atteinte, comprenant un dispositif scellé de détection de tem pérature capable de produire un changement brusque de la pression de gaz dans une enceinte quand cette température critique est atteinte, et un interrupteur sensible à la pression réagissant à ce changement de pression pour fermer un circuit afin d'exciter un dis positif avertisseur, caractérisée en ce que ce circuit est isolé de la masse et en ce que les contacts de l'interrupteur sensible à la pression sont shuntés par un trajet à impédance électrique ou comportant entre eux un gaz conducteur,
    le circuit de l'interrupteur comprenant des organes pour éprouver la continuité du circuit passant par ce trajet à impédance ou par le gaz conducteur dans une position d'ouverture du circuit de l'interrupteur. SOUS-REVENDICATIONS 1. Installation suivant la revendication, caracté risée en ce que le trajet à impédance électrique est monté dans une enveloppe renfermant l'interrupteur sensible à la pression. 2. Installation suivant la sous-revendication 1, caractérisée en ce que ce trajet à impédance électri- que comprend une bobine de fil conducteur montée en parallèle avec les contacts de l'interrupteur sensi ble à la pression. 3.
    Installation suivant la revendication, caractéri sée en ce que les contacts de l'interrupteur sensible à la pression forment une chambre étanche au gaz remplie d'un gaz inerte capable de devenir le siège d'un phénomène d'ionisation lors de l'application d'une tension d'essai de continuité. 4.
    Installation suivant la sous-revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que les organes pour éprou ver la continuité du circuit passant par le trajet à impédance électrique ou par le gaz conducteur com prennent une source agencée pour appliquer aux bor nes de ce circuit une tension suffisante pour envoyer à travers le trajet à impédance ou le gaz un courant capable d'exciter le dispositif avertisseur. 5.
    Installation suivant la revendication 4, carac térisée en ce que le circuit de l'interrupteur comprend également un organe permettant d'essayer si le cir cuit est ou non isolé de la masse.
CH234161A 1959-05-25 1961-02-27 Installation de détection thermique CH392326A (fr)

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US815406A US3122728A (en) 1959-05-25 1959-05-25 Heat detection
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