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Compteur de temps La présente invention a pour objet un compteur de temps selon la revendication du brevet principal, c'est-à-dire comprenant au moins une lame bimétal- lique agencée de manière à actionner un frein agissant sur une pièce mobile du compteur, de manière à bloquer ou à libérer le rouage du compteur en fonction de la température,
et un dispositif indicateur permettant de déterminer le laps de temps pendant lequel la température de l'enceinte où est placé le compteur est comprise dans un intervalle prescrit.
Le compteur de temps suivant l'invention est caractérisé en ce que ledit frein est solidaire de la lame bimétallique et présente une partie en forme de couteau destinée à entrer en prise avec une autre partie en forme de couteau que présente une pièce portée par ladite pièce mobile du compteur.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution et une variante du compteur de temps, objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en plan, partiellement en coupe, de cette forme d'exécution, le boitier du compteur étant partiellement enlevé.
La fig. 2 est une vue en élévation, partiellement en coupe, d'un détail.
La fig. 3 est une vue en plan d'une variante. On n'a représenté au dessin que ce qui est néces- saire à la compréhension de l'invention. Pour simplifier, on n'a pas décrit à nouveau ,les pièces déjà décrites dans le brevet principal et l'on a désigné ces pièces par les mêmes signes de référence que dans le brevet principal.
Une lame bimétallique 86, ayant la forme d'un ruban plan à la température ordinaire, est fixée par une de ses extrémités, au moyen de deux vis 87,à une patte 88 relevée de la platine 8. Vers son extrémité libre, la lame bimétallique 86 porte un frein 89 en forme d'équerre dont l'une des ailes, 90, présente la forme d'un couteau. Le frein 89 est rivé à la lame 86, mais il pourrait aussi être fixé d'une autre manière, par exemple par soudage.
Sur le balancier 37, formé par un disque plein, est fixée au moyen de deux vis 91 et 92 une pièce plate 93 de forme allongée. La vis 91 maintient la pièce 93 vers l'une de ses extrémités, tandis que la vis 92 présente une collerette 94 permettant de soulever plus ou moins l'autre extrémité de la pièce 93 en faisant tourner la vis 92. La pièce 93 présente une élasticité propre tendant à appuyer son extrémité libre contre la collerette 94 de la vis 92.
Une lame verticale 95, formée par une partie repliée à angle droit de la pièce 93 ou par une pièce rapportée sur cette dernière, présente une partie en forme de couteau 96, destinée à coopérer avec la partie en forme de couteau 90 décrite plus haut. La partie 96 présente une forme particulière, visible à la fig. 2, com- portant un angle dont le sommet est situé dans le voisinage immédiat de l'arête de l'aile 90.
On voit sans peine qu'en agissant sur la vis 92, on peut faire varier la position de la lame 95 et par suite la distance entre les arêtes des parties 90 et 96.
Le fonctionnement est le suivant Supposons d'abord l'appareil au repos. La lame bimétallique 86 occupe la position montrée à la fig. 1, de sorte que l'aile 90 du frein 89 est appuyée contre la partie en forme de couteau 96 de la lame 95 portée par le balancier 37. Ce dernier est donc empêché d'osciller.
On remonte alors à fond le ressort moteur, comme décrit dans le brevet principal, en faisant tourner l'organe d'actionnement 41 dans le sens anti- horaire de la fig. 1.
Si le compteur est alors placé dans une enceinte dont la température va croissant,
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la lame bimétallique 86 .se déforme au fur et à mesure que la température s'élève, de sorte que le frein 89 se déplace peu à peu vers le bas de la fig. 1. Lorsque la température de l'enceinte atteint une valeur prescrite, l'arête de l'aile 90 quitte la pointe de l'arête du couteau 96 et permet au balancier 37 d'osciller. Sous l'action du ressort moteur du compteur, la roue d'entraînement 15 entraîne le train d'engrenages 28 à 35 et actionne le balancier 37.
Si la température se maintient au-dessus de ladite valeur, le compteur marche sans arrêt pendant la durée pour laquelle il est construit, par exemple 60 minutes. Si, au contraire, la température descend au-dessous de la valeur prescrite, la lame bimétallique 86 se redresse et l'aile 90 vient de nouveau empiéter dans la trajectoire du couteau 96; ce qui bloque le balancier 37. Le dispositif indicateur du compteur, décrit dans le brevet principal, indique à chaque instant le laps de temps pendant lequel la température de l'enceinte où est placé le compteur dépasse une valeur prescrite.
On peut concevoir une disposition inverse, en intervertissant par exemple les métaux de la lame bimétallique 86, de manière que cette lame s'incurve dans l'autre sens lorsque la température augmente. Dans ce cas, le compteur se mettrait à marcher lorsque la température atteindrait une valeur inférieure à une valeur prescrite, ce qui peut rendre service dans certaines applications.
En faisant tourner la vis 92, on peut modifier, comme déjà dit, la distance entre les couteaux 90 et 96 et régler de cette façon la valeur de la température à partir de laquelle le compteur doit se mettre à marcher ou s'arrêter.
Dans la variante représentée à la fig. 3, la dame bimétallique 86 porte un long frein 97 dont l'extrémité libre est pliée à -l'équerre et présente une partie en forme de couteau 98. Le frein 97 est fixé à la lame 86 par un rivet 99 et porte une vis de réglage 100 s'appuyant contre la lame 86. Le balancier 37 porte une plaquette 101, maintenue par une vis 102 et présentant une partie 103 en forme de couteau, repliée à angle droit et destinée à coopérer avec le couteau 98 du frein 97. Pour régler le compteur, il suffit d'agir sur la vis 100 et @de modifier ainsi la distance entre les couteaux 98 et 103.
La présence des parties en forme de couteau 90, 96, respectivement 98, 103, assure un blocage très net du balancier, et par suite un réglage précis de la température à partir de laquelle le compteur se met en marche ou s'arrête.