Appareil d'enregistrement et/ou de reproduction à bande La présente invention a pour objet un appareil d'enregistrement et/ou de reproduction à bande ; cet appareil comprend des moyens pour enregistrer un signal sous forme de traces successives s'étendant transversalement à la bande, des têtes magnétiques destinées à reproduire le signal enregistré, un tambour rotatif portant les têtes magnétiques de manière que ces dernières balayent la bande en suivant des trajets circulaires,
et un dispositif de guidage de la bande en prise avec celle-ci et guidant son déplacement au voi sinage du trajet de balayage circulaire des têtes, de manière que ces dernières balayent successivement la bande dans le sens transversal.
On connaît un appareil utilisant un ensemble de têtes rotatives et permettant d'enregistrer et/ou de reproduire des signaux ayant un spectre de fréquences relativement étendu. L'ensemble des têtes est monté de façon à pouvoir tourner et balayer ou explorer transversalement une bande flexible telle qu'une bande magnétique. Un guide concave sert à maintenir la bande contre les têtes de sorte que ces dernières sont continuellement en contact avec la bande lors qu'elles la balayent transversalement.
On prévoit dans ce genre d'appareil un dispositif particulier pour commander l'ensemble- des têtes et la bande magnéti que de manière à avoir des vitesses relatives correctes entre les têtes et la bande lorsqu'elles sont en mouve ment, et à avoir un alignement correct des têtes avec la partie de piste enregistrée pendant la reproduction.
Dans les systèmes de ce type, les parties de piste enregistrées s'étendent nécessairement en travers de la bande, chaque partie de piste étant formée par une tête. Pendant la reproduction, les variations de cou rant produites dans chaque tête à mesure qu'elle ba laye transversalement les parties de piste, sont combi- nées pour former un signal complexe correspondant au signal initial enregistré.
Une utilisation particulière des systèmes de ce type est l'enregistrement et/ou la reproduction des si gnaux d'un programme de télévision.
La position du guide concave détermine la pres sion des têtes sur la bande lorsqu'elles explorent cette dernière. Une certaine pression entre la bande et les têtes transductrices est nécessaire pour assurer un contact correct de la tête avec la bande. Toutefois; une pression excessive entre les têtes et la bande pro voque une usure inutile -à la fois de la bande et des têtes.
Par suite de la pression exercée entre les têtes et la bande, cette dernière est tendue suivant sa lon gueur à mesure qu'elle est balayée par les têtes. On doit régler la pression appliquée à la bande pendant la reproduction, sinon il se produit des erreurs de décalage. Le degré de pression détermine le temps pendant lequel une tête passe d'un point à un autre sur la bande.
S'il y aune différence entre le temps mis à l'enregistrement pour passer entre ces deux points et le temps correspondant lors de la repro duction, des erreurs de temps sont introduites dans le signal reconstitué. D'autres facteurs pouvant intro duire des erreurs de temps, c'est-à-dire des différen ces entre les durées de balayage à l'enregistrement et à la reproduction, sont l'usure des têtes provoquant un balayage suivant un rayon différent, la contrac tion et la dilatation des diverses pièces en raison de changements de.
la température et l'allongement et le retrait de la bande magnétique en raison de change ments de la température et .de rhumiâité.
La présente invention se propose de fournir un appareil dans lequel la pression exercée entre la bande et les têtes est automatiquement réglée. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'appareil objet de l'inven tion.
La fig. 1-est un schéma simplifié de ladite forme d'exécution.
La fig. 2 en est une vue en plan partielle.
La fig. 3 est le schéma simplifié d'un dispositif de commande de pression que comprend cette forme d'exécution.
La fig. 4 est une vue en plan â plus grande échelle, d'une partie de la fig. 2.
La fig. 5 est une vue latérale correspondant à la fig. 4.
La fig. 6 est une coupe suivant 6-6 de la fig. 5. La fig. 7 est une coupe suivant 7-7 de la fig. 5. La fig. 8 est une coupe suivant 8-8 de la fig. 4. La fig. 9 est une vue en bout correspondant aux fig. 4 et 5.
La fig. 10 est une vue latérale correspondant à la fig. 9.
La fig. 11 est le schéma simplifié d'un commuta teur que comprend cette forme d'exécution.
La fig. 12 est le schéma simplifié d'un autre commutateur que comprend cette forme d'exécution. La fig. 13 représente les formes d'onde en divers points des circuits représentés sur les fig. 14 et 15. La fig. 14 représente le schéma d'un ensemble détecteur que comprend .cette forme d'exécution.
La -fig. 15 est le schéma détaillé de l'ensemble détecteur de la fig. 14.
L'appareil représenté comprend (fig. 1 et 2) une bande magnétique 11 qui est entraînée longitudinale ment ën regard d'un ensemble 12 de têtes magnéti ques 16 par un galet 13 coopérant avec un galet fou 14. Les têtes 16 sont disposées à la périphérie d'un tambour 18 qui est entraîné par un moteur syn chrone 19.
Un guide 21 sert à donner à la bande une forme concave à l'endroit où celle-ci est balayée par les têtes de sorte qu'elle est pressée contre elles. La bande 11 est déroulée à partir d'une bobine débitrice 22 (fig. 2) et est enroulée sur une bobine enrouleuse 23. La bande est amenée vers les têtes par des orga nes de guidage 24 et 26 et par des galets 27 et 28.
Les bobines sont portées par des plateaux rotatifs, suivant la pratique courante. Des moteurs sont alors associés à ces plateaux, de la manière ordinaire.
Pendant le fonctionnement, une tête est toujours en contact avec la bande. Les têtes sont reliées à des éléments électroniques par un organe collecteur 29, représenté schématiquement sur les fig. 1 et 2. Cet organe peut comporter, par exemple, des bagues re liées à chacune des têtes et des balais fixes servant à établir un bon contact avec les bagues correspondan- tes.
-Pendant l'enregistrement de signaux, 'les vitesses de rotation du tambour 18, des têtes et du galet 13 sont maintenues dans un rapport déterminé. Pendant la reproduction, la relation entre les vitesses de rota tion du tambour 18 et du galet 13 est maintenue la même que pendant l'enregistrement, dans d'étroites limites. A cet effet, un signal de commande est enre gistré, pendant l'enregistrement, sur une piste de com- mande qui se trouve le long du bord inférieur de la bande par une tête 31 et, pendant la reproduction, il est reconstitué,
amplifié et utilisé pour régler les vites ses- relatives du tambour et du galet d'entraînement d'une façon que l'on va décrire en détail. Une tête d'enregistrement 32 sert à enregistrer les informations son sur l'autre bord latéral de la bande magnéti que. Des têtes d'effacement 33 et 34 des pistes son et commande précèdent les têtes 31 et 32.
L'ensemble électronique représenté par le schéma simplifié de la fig. 1 comprend un dispositif de com mande de la vitesse et un dispositif électronique pro prement dit. Pour faciliter la compréhension de l'ex posé, on va. décrire les deux dispositifs séparément.
Une source 36 fournit une fréquence de base à l'appareil pendant l'enregistrement et la reproduction. Cette fréquence peut être, par exemple, la fréquence du réseau de 60 cycles/sec. ; en variante elle peut être dérivée d'un oscillateur commandé par quartz. On supposera, ci-après, que la fréquence de la source 36 est une fréquence de 60 cycles/sec. Cette fréquence est appliquée à un multiplicateur 37 qui fournit à l'amplificateur 38 un signal à fréquence supérieure.
Dans la description qui suit, on supposera que le facteur de multiplication est 4 de sorte que la fré quence appliquée à l'amplificateur 38 est de 240 cy- cles/sec. L'amplificateur 38 est un amplificateur de puissance triphasé et il alimente le moteur synchrone triphasé 19. Comme on l'a dit précédemment, le mo teur 19 entraîne le tambour 18 qui porte les têtes 16.
Un disque 39, peint moitié en blanc, moitié en noir, est porté par l'arbre de ce moteur. Les rayons d'une source lumineuse 41 sont concentrés sur ce dis que et la lumière réfléchie est reçue par une cellule photoélectrique 42. La tension de sortie de la cellule photoélectrique 42 est sensiblement une onde carrée ayant une fréquence dépendant de la vitesse de rota tion du moteur 19. Dans l'exemple cité, son signal de sortie a une fréquence de 240 cycles/sec.
La tension de sortie de la cellule photoélectrique 42 passe à travers un conformateur 43 et est appli quée à un diviseur de fréquence 44 qui sert à abaisser la fréquence. Dans cet exemple, le diviseur 44 divise par 4 et fournit au filtre 46 une fréquence de 60 cy- cles/sec. Le filtre 46 est de préférence un filtre passe- bande qui forme un signal de sortie ayant une forme sensiblement sinusoïdale.
Pendant l'enregistrement, la tension de sortie du filtre 46 est appliquée à un am plificateur 47 et le signal amplifié est utilisé pour exciter le moteur 48 de commande du galet 13. Ce moteur tourne ainsi à une vitesse qui est directement liée à la vitesse de rotation du tambour 18. La bande se déplace longitudinalement sur une distance préala blement déterminée pendant chaque tour complet du tambour 18.
La tension de sortie du conformateur 43 est éga lement appliquée par l'intermédiaire d'un filtre 49 à un amplificateur 51 qui alimente la tête d'enregistre ment 31, pendant l'enregistrement.
Pendant la reproduction, le signal de commande issu de la source 36 est de nouveau appliqué au mul tiplicateur 37, amplifié en 38 et envoyé au moteur synchrone 19. Ce moteur entraîne le tambour 18 ap proximativement à la vitesse de rotation correcte correspondant à la vitesse d'enregistrement. La cel lule photoélectrique 42 produit de nouveau un signal qui est conformé en 43 et envoyé à travers le filtre 49. Le signal provenant du filtre 49 est envoyé à un comparateur de phase que comprend un dispositif 52. Un second signal est appliqué au comparateur de phase à partir d'un amplificateur 53 qui reçoit le signal de la piste de commande à partir de la tête 31, pendant la reproduction.
Le comparateur fournit par suite un signal ayant une fréquence qui est fonction de la différence de phase entre les signaux provenant de la piste de commande et de la cellule photoélectri que. Ce signal est appliqué par l'intermédiaire d'un filtre à la grille d'un tube à réactance qui constitue l'un des éléments de détermination de la fréquence d'un oscillateur à pont de Wien classique. L'oscilla teur fonctionne normalement à la fréquence d7enre- gistrement (60 cycles/sec.) mais la fréquence est mo difiée dans l'un ou l'autre sens par le signal prove nant du comparateur de phase.
Le signal de sortie est envoyé à l'amplificateur 47 qui commande le mo teur d'entraînement du galet 13 et règle sa vitesse de rotation. Ainsi le moteur du galet 13 fait avancer la bande sur une distance préalablement déterminée pour chaque tour du tambour de sorte que les têtes 16 sont alignées de façon précise avec les pistes d'en registrement de la bande magnétique enregistrée.
La fonction du dispositif décrit est de faire tour ner le galet 13 relativement au tambour 18 exacte ment de la même façon pendant l'enregistrement et pendant la reproduction. Dès que le tambour est réglé au centre d'une piste, au début d'une reproduction, le dispositif maintient automatiquement constant le rap port entre les vitesses du galet et du tambour et les têtes suivent indéfiniment et de façon précise les pis tes transversales enregistrées.
La partie inférieure de la fig. 1 représente la par tie électronique relative aux signaux vidéo. La seule connexion existant entre ces dispositifs électroniques et ceux décrits ci-dessus est celle allant de la sortie du filtre 49 à un commutateur 61. Le signal prove nant du filtre 49 est utilisé, ainsi qu'on va le décrire, pour commander la commutation d'une tête de repro duction à la suivante, pendant la reproduction, pour former un signal complet correspondant au signal en registré.
L'enregistrément pourrait se faire à modulation d'amplitude. On préfère toutefois un enregistrement à modulation de fréquence. Dans ce cas, le dispositif électronique d'enregistrement comprend un modula teur 62 qui reçoit le signal d'entrée et un amplifica teur d'enregistrement 63 recevant la tension de sortie du modulateur. La tension de sortie de l'amplificateur d'enregistrement 63 est appliquée continuellement à des amplificateurs 66-69-. reliés pendant l'enregistre ment aux têtes 1 à 4 par un commutateur 71.
Pendant la reproduction, le commutateur 71 en voie la tension de sortie des têtes à des amplificateurs correspondants 72 à 75. Ces amplificateurs alimentent le commutateur 61. A partir de ce commutateur, un signal continu est envoyé à un démodulateur 76.
Il est évident que, pendant la reproduction, il est nécessaire d'obtenir le signal de sortie amplifié à par tir d'une tête à la fois, en passant d'un amplifica- teur au suivant à un instant où l'on introduit une per turbation minimum dans le signal reproduit.
Le com mutateur électronique 61 utilisé à cet effet est repré senté schématiquement à la fig. 11 et comprend 4- tu bes à déclenchement périodique 81 à 84 qui agissent comme des commutateurs individuels pour les signaux provenant de chacun des quatre amplificateurs 72 à 75. Des impulsions de déclenchement périodique pour ces tubes sont dérivées de l'onde carrée initiale engen drée par la cellule photoélectrique.
Cette onde, après conformation et filtrage, pénètre dans, le commuta- teur sous la forme d'une onde sinusoïdale de 240 cy- cles/sec. Le rôle du commutateur est d'engendrer à partir du signal de synchronisation initial les impul sions nécessaires pour commuter les tubes 81 à 84 à l'instant correct.
La tension d'entrée de 240. cycles/sec. passe à travers un circuit à déphasage variable 86 et est. am plifiée par un- amplificateur 87. Le circuit 86 peut être un circuit à résistance et capacité dont la résis tance est variable. Ce circuit est utilisé pour comman der l'instant de commutation selon la position angu laire des têtes magnétiques du tambour rotatif. La fréquence est doublée en 88 en appliquant le signal à un redresseur biphasé dont la fréquence de sortie fondamentale est de 480 cycles/sec. Les harmoniques sont éliminés par un filtre passe-bande de façon à fournir un signal de 480 cycles pur à un étage ampli ficateur ,et écrêteur 89.
Le chiffre de référence 88 désigne la combinaison du redresseur biphasé et du filtre. L'étage amplificateur et écrêteur 89 transforme la tension d'entrée en une tension carrée à flancs raides: Cette tension est alors appliquée à un amplifi cateur 91 fournissant deux tensions de sortie qui sont déphasées de 180o. La tension en phase avec l'onde d'entrée est envoyée aux grilles de suppression des tubes 81 et 83 et les composantes déphasées de 1800 sont appliquées aux grilles de suppression des tubes 82 et 84.
Le signal de 240 cycles/sec. provenant de l'am plificateur 87 est également envoyé à deux étages amplificateurs et écrêteurs identiques 93 et 94. Après avoir pénétré dans l'un de ces étages, un des signaux est déphasé de 90o par rapport à l'autre:
La tension de sortie de ces canaux passe par des amplificateurs à sorties symétriques 96 et 97 de sorte qu'il est en gendré ainsi quatre signaux à forme d'onde carrée qui sont en quadrature. Ils sont appliqués aux grilles de commande correspondantes en même temps que les signaux reproduits provenant des têtes correspon dantes.
Comme on peut facilement s'en rendre compte en dessinant ces signaux, ceux-ci produisent la com mutation désirée. Pour restituer des signaux de télé vision corrects, il .est avantageux d'utiliser un com mutateur de suppression du faisceau 61' (fig. 1) con jointement au commutateur décrit, afin de provoquer la commutation pendant les intervalles de suppression du faisceau, intervalles se produisant entre les diver ses lignes.
La fig. 12 représente un schéma simplifié du commutateur de suppression du faisceau 61'. Le si gnal vidéo composite reproduit est envoyé à un am plificateur 101 et à un dispositif 102 séparant les si gnaux de synchronisation et dont la tension de sortie est utilisée pour .bloquer un multivibrateur libre 103 de 15,75 Kc/sec. opérant à la façon d'un oscillateur.
Le flanc arrière de l'impulsion de sortie du multivi- brateur détermine l'instant de commutation. On pré voit un réglage dans le multivibrateur de façon à pou voir régler- la durée de la commutation dans l'inter valle où peut tomber ledit flanc arrière. L'onde carrée de sortie du multivibrateur 103 est différenciée par un différentiateur 104 et écrêtée et amplifiée par un amplificateur 106 pour fournir une impulsion brève correspondant au flanc arrière de l'onde carrée.
Le signal de sortie de 480 cycles/sec. provenant du dou- bleur (88, fig. 11) est écrêté et amplifié par un ampli ficateur 107 et appliqué à un dispositif à seuil 108. La tension de sortie de ce dernier est appliquée à un amplificateur 109 où elle est amplifiée ; elle est en suite appliquée à un dispositif à tensions de sortie symétriques 111. Les impulsions de 15,75 Kc/sec. sont ajoutées à la tension de sortie du dispositif 111 à travers des résistances 112 et 113.
L'onde résultante est alors soumise à des dispositifs à seuil 114 et 116 et appliquée à un multivibrateur 117 dont la tension de sortie est une onde carrée à 480 cycles/sec. Le multivibrateur est agencé de façon que les impulsions provenant du canal supérieur le fassent basculer quand elles présentent une certaine polarité et que les impulsions provenant du canal inférieur le fassent basculer quand elles présentent la polarité opposée. La première impulsion qui apparaît dans chaque groupe provoque le basculement du multivibrateur.
Les deux flancs de l'onde carrée de sortie correspon dent dans le temps à l'intervalle de suppression du faisceau vidéo déterminé par le flanc arrière de l'in- tervalle de suppression vidéo. La tension de sortie du multivibrateur 117 est renvoyée au dispositif 88 pour être appliquée à l'amplificateur écrêteur 89, pour déterminer l'instant de commutation de façon que cette dernière ait lieu pendant le retour du spot horizontal d'un signal vidéo.
Comme on l'a dit précédemment, la tension de sortie du commutateur de la fig. 11 est appliquée au démodulateur 76 (fig. 1) qui sert à former un signal complexe démodulé. Pour reproduire les signaux de télévision, le signal démodulé est appliqué à un am plificateur 77. Cet amplificateur est destiné à fournir un signal reproduit résultant qui est acceptable pour une retransmission. Son but principal est d'éliminer tous les parasites nuisibles provenant des impulsions de suppression du faisceau et de synchronisation et de limiter tout parasite à des niveaux de pointe déter minés pendant l'intervalle d'image.
De plus, cet am- plificateur comprend des moyens pour corriger la linéarité vidéo et permet à la fois une commande locale et à distance du niveau vidéo et du niveau des impulsions de synchronisation.
Comme on l'a dit précédemment, la position du guide concave 21 de la bande détermine la pression exercée entre les têtes et la bande. Il est essentiel que la pression soit réglée pendant la reproduction de façon qu'il ne se produise pas d'erreur de décalage dans le temps dans le signal reproduit. On obtient ce résultat à l'aide d'un système asservi de guidage de la bande. Ce système comprend un détecteur 78 qui fournit un signal d'erreur à un dispositif de commande 79 agencé de manière à permettre la commande ma nuelle ou automatique du guide de bande.
La tension de sortie du dispositif de commande est appliquée à un amplificateur 80 qui excite un organe de com mande 85 du guide de bande. Cet organe commande le guide 21 pour régler la pression exercée entre les têtes et la bande.
Au cours de la reproduction d'un programme de télévision, le détecteur 78 est sensible aux erreurs se produisant lorsque la période comprise entre les flancs avant de deux impulsions prédétermi nées de synchronisation horizontale du signal de sortie du dispositif de la fig. 1 apparaissant la première juste avant et la seconde juste après une commutation d'une tête à la suivante, est différente de la période moyenne normale comprise entre les flancs avant des impulsions de synchronisation horizontale successives pendant la durée d'exploration de la bande par les têtes.
Le détecteur reçoit les impulsions de synchroni sation horizontale à partir de l'amplificateur 77, et il reçoit des impulsions de commande à 480 cycles/sec. du commutateur 61.
L'ensemble des têtes rotatives, le guide, le dispo- sitif de commande de ce dernier et les pièces asso ciées sont représentés en détail sur les fig. 4 à 10. L'ensemble des têtes comme décrit plus haut, com prend (fig. 7, par exemple) une série de têtes magné tiques 16, qui sont disposées sur la périphérie du tambour 18. Le long d'un côté de l'ensemble des têtes se trouve le guide 21 destiné à appliquer la bande contre l'ensemble des têtes. Un socle 130 sert à supporter les pièces de manoeuvre et il est monté sur le panneau supérieur 192 de l'appareil.
Les têtes 16 font saillie à partir du bord du tam bour. Un trou central 132 (fig. 4) formé dans le tam bour 18 sert à recevoir un arbre 133 du moteur 19.
L'ensemble 12 des têtes est associé à l'ensemble non représenté des bagues de l'organe collecteur 29 de sorte que des conducteurs désignés par 1 à 4 (fig. 5) sont reliés à une borne de chacun des enrou lements des têtes magnétiques. Un conducteur 5 et la bague associée constituent une mise à la terre. La partie rotative de cet ensemble de bagues est fixée (fig. 4) à un disque 134 et ce dernier, ainsi que le tambour 18 et une contre-pièce 136 montée sur l'ar bre moteur, sont maintenus assemblés à l'aide de vis 137. Une partie de la périphérie des têtes est entourée par un boîtier 138 qui est porté par le socle 130.
Des pièces adjacentes 139 (fig. 6) du boîtier sup portent et entourent la cellule photoélectrique 42 et la lampe 41 ainsi qu'un dispositif permettant de con centrer la lumière de cette dernière sur la périphérie du disque 39 qui est porté par le moyeu 136. Comme on l'a vu plus haut, une partie de la périphérie du disque 39 est noircie tandis que la partie restante peut réfléchir la lumière de sorte que le montage élec tronique relié au tube photoélectrique engendre des impulsions de forme d'onde carrée en synchronisme avec la rotation des têtes. Ces impulsions sont utilisées pour commander le moteur 48 et pour des opéra tions de synchronisation, comme mentionné plus haut.
Le guide 21 de la bande présente une face interne arquée 144 (fig. 7) qui entoure une partie de la péri phérie de l'ensemble des têtes. Il est fixé à un bras 146 (fig. 4, 6 et 8) monté au-dessus du socle 130 et dont une extrémité est fixée de façon amovible à un axe 147 (fig. 4 et 5). Ce dernier est porté par un palier 148 (fig. 5 et 6) et est fixé de façon amovible au bras par une vis de fixation 149 (fig. 4).
Le guide 21 et le bras 146 sont mobiles entre des positions limites dans l'une desquelles le guide est reculé par rapport à l'ensemble des têtes de sorte que la bande peut se déplacer librement en regard du guide sans venir au contact des têtes magnétiques et, dans l'autre de cel les-ci, le guide est avancé par rapport aux têtes de sorte que la bande est maintenue avec une certaine pression contre les têtes 16 portées par le tambour 18.
On utilise un dispositif sollicitant normalement le guide 21 en direction de l'ensemble des têtes. A cet effet, un levier 151 (fig. 4 et 7) est sollicité à une extrémité par un ressort de compression 152 et est fixé au socle 130 par un goujon 153. Un galet 154 est porté par l'autre extrémité du levier et vient en prise avec une surface inclinée <B>156</B> formée sur un prolongement<B>157</B> du bras 146. En raison de la sur face 156 et du galet 154, le ressort 152 pousse nor malement le bras et le guide en direction des têtes et vers le bas, en direction du socle 130.
Une vis d'arrêt 158 (fig. 4) portée par le prolon gement 157 du bras 146 vient en prise avec un palier 161 porté par un arbre 162. Un bras 163 (fig. 4 et 8) est fixé par une extrémité à l'arbre 162 et, par son autre extrémité, il vient en prise avec une vis d'arrêt réglable 164 qui est portée par un bras de commande 166 (fig. 7) du dispositif de commande du guide de bande, dispositif qu'on décrira plus loin.
Un électro-aimant 167 à armature rotative est monté au-dessous du socle 130 (fig. 7 et 8), sur un arbre accouplé à l'arbre 162 qui tourne dans le socle et se termine par un arbre<B>168</B> excentrique. Lorsque l'électro-aimant 167 est excité, le guide 21 est dans sa position avancée et le bras 163 se trouve contre la vis de butée 164.
Lorsque l'électro-aimant 167 n'est pas excité, par exemple pour les opérations de réenroulement, le bras 163 tourne d'un petit angle, en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre en regardant la fig. 4, et l'excentricité entre les arbres 162 et 168. provoque un déplacement du bras 163, ce qui assure le recul du guide pour laisser la bande se mouvoir librement par rapport à ce der nier.
Lorsqu'il veut enlever le guide 21 et le bras 146, l'opérateur actionne le levier 151 pour comprimer le ressort 152 et écarter le galet 154 de la surface de came 156. Ensuite; il peut enlever le bras 146 et le guide.
Il est souhaitable de stabiliser le bras 146 par un dispositif supplémentaire près de son extrémité libre. Il est également avantageux de prévoir un dispositif pour régler la hauteur verticale du guide de façon à pouvoir régler la hauteur du bras 146. Dans ce but, une barre coulissante 171 (fig. 4, 5 et 8) est ajustée dans une fente formée à cet effet dans le socle 130. Une des extrémités de cette barre est calée sur le socle par un boulon 172.
L'autre extrémité est fixée de façon réglable au socle 130 au moyen d'un bou lon 174 (fig. 4) permettant <B>de</B> régler la hauteur de cette extrémité de la barre. La position en hauteur de la barre coulissante détermine la position en hauteur du bras 146 qui repose sur elle. Des- pièces rappor tées 176 en matière plastique, par exemple en Té flon (marque déposée) (fig. 8) sont fixées à la barre coulissante et constituent des supports à faible frotte ment sur lesquels peut se déplacer le bras.
La surface arquée 144 du guide 21 présente avan tageusement des rainures (fig. 4). Ainsi, une rainure 177 est formée dans un plan correspondant au plan de rotation des têtes 16. Des rainures supplémentaires 178 sont taillées au voisinage des côtés de la rainure 177 et sont destinées à être reliées par un tube souple 179 à une pompe à vide.
Un vide partiel appliqué pendant le fonctionne ment normal, c'est-à-dire pendant l'enregistrement et/ ou la reproduction, sert à maintenir le côté externe de la bande en contact intime avec la surface du guide. Comme représenté sur la fig. 7, une butée 191 disposée à l'extrémité inférieure du guide 21 vient en prise avec un côté de la bande. On suppose dans ce cas que les têtes tournent en sens inverse des ai guilles d'une. montre en regardant dans la fig. 7.
Il est avantageux de prévoir un refroidissement à air pour le moteur 19. Ainsi, une conduite 182 (fig. 4 et 5) est reliée à une extrémité du boîtier 183 du moteur 19 et à une pompe à vide de sorte que de l'air de refroidissement est continuellement aspiré à travers les enroulements du moteur.
Il est également souhaitable de prévoir un dispositif pour évacuer les poussières produites ou apportées par la bande dans des zones proches des têtes rotatives: A cet effet, la partie 138 du boîtier est creuse et son intérieur com munique avec une conduite 184 reliée à une pompe à vide, de sorte que de l'air est continuellement aspiré à partir de la région de contact de la bande et des têtes, en évacuant ainsi les poussières et autres fines particules de cette région.
Le fonctionnement de l'appareil décrit ressortira de ce qui suit. Pendant l'opération normale d'enregis trement et/ou de reproduction, le guide est avancé en direction de la tête, sa position précise étant dé terminée par le dispositif qu'on va décrire maintenant en détail et qui sert à régler automatiquement la posi tion du bras 163. Cette position détermine la pression de contact entre la bande et les têtes, pression néces saire pour compenser les erreurs de phase, comme mentionné plus haut.
Pendant les opérations de trans port ou de réenroulement de la bande, l'électro-ai- mant 167 est désexcité pour reculer le guide, de sorte que la bande peut se mouvoir librement.
Les fig. 5, 7, 9 et 10 représentent le dispositif de mise en position du guide. Ce dispositif est monté sur le panneau 192 au moyen d'une console 194 (fig. 10) fixée au panneau 192 par des vis 193. Un moteur 194 est monté sur l'extrémité inférieure de la console, son .arbre s'étendant vers le haut. Le moteur 194 est du type à courant de Foucault, qui ne fonctionne que lorsque une tension biphasée est appliquée à ses deux enroulements. Une phase étant toujours présente, le fonctionnement du moteur dépend de l'application de l'autre phase , ainsi qu'on va le décrire ci-après.
Le moteur 194 entraîne une roue dentée 196 en prise avec une roue dentée 197 portée par une vis de mise en position 198 vissée dans une console 199. Lorsque la roue 197 tourne; elle déplace un cône 201 vers le haut ou vers le bas suivant le sens de rotation. Le cône 201 vient en prise avec une cheville 202 por tée par le bras de manaeuvre 166. Ce dernier pivote sur un axe 203 et s'étend vers le haut ; son extrémité supérieure 204 se trouve au voisinage du bras 163. L'extrémité supérieure du bras de manoeuvre 166 porte la vis de réglage 164.
Ainsi, le fonctionnement du moteur en marche avant ou en marche arrière, entraîne le soulèvement ou l'abaissement du cône 201, de sorte que le bras 166 pivote pour déplacer le bras 163 vers l'intérieur ou vers l'extérieur afin de régler la pression entre la bande magnétique et les têtes rotatives.
Un potentiomètre 206 est accouplé par son arbre 207 à l'arbre 208 du moteur 194 par un raccord 209. La rotation du moteur entraîne la rotation du curseur du potentiomètre 206 pour modifier ainsi une résis tance, comme décrit ci-après. La console 190 porte également des bornes 210.
On a vu ci-dessus qu'un détecteur fournit un si gnal d'erreur qui est utilisé pour régler la pression exercée entre la bande et la tête. Le signal d'erreur est dérivé du signal reproduit en détectant l'erreur de phase ou de décalage dans le temps provoquée par une position incorrecte du guide de la bande.
Lors de la reproduction, le détecteur est sensible à l'erreur se produisant lorsque la période de temps comprise entre le flanc avant de deux impulsions prédétermi nées assurant la synchronisation horizontale (la pré- détermination se faisant au moyen des impulsions as surant la commutation, comme on le verra plus loin) est différente de la période moyenne comprise entre les flancs avant des impulsions de synchronisation.
Les impulsions de synchronisation provenant de l'amplificateur 77 sont appliquées dans le détecteur 78 à un amplificateur-différentiateur 211 (fig. 14) qui forme des impulsions de déclenchement. Ces impul sions sont appliquées à un multivibrateur monostable 212 qui, en fonctionnement normal, est réglé pour fournir une impulsion d'une durée de 57,5 micro secondes environ.
Vu que les impulsions horizonta les de synchronisation sont espacées de 63,5 micro secondes, il existe un intervalle de 6 microsecondes entre l'instant où le multivibrateur est ramené à son état stable et l'instant où il est de nouveâu déclenché par une impulsion de déclenchement. Les impulsions assurant la synchronisation horizontale sont représen tées à la fig. 13, ligne A tandis que la forme d'onde apparaissant, en présence d'impulsions de commande, à la sortie du multivibrateur est représentée à la fig. 13, ligne B.
L'impulsion 213 est une impulsion de polarité négative ayant une durée de 6 microsecondes.
Les impulsions de sortie du multivibrateur mono- stable sont appliquées à un générateur 214 fournis sant une tension en dents de scie et qui peut être constitué par un tube normalement fortement con ducteur et bloqué par l'impulsion 213 de polarité né gative. Lorsque le tube est bloqué, la tension de pla que augmente rapidement. On choisit les circuits re liés à ce tube de façon qu'un condensateur soit chargé à 1,15 volt environ par microseconde, comme on le décrira plus loin. Ainsi, si la durée de l'impulsion négative 213 varie, le condensateur se charge à une valeur supérieure ou inférieure à la valeur normale qui est atteinte dans (intervalle de 6 microsecondes.
Par exemple, une erreur d'une microseconde dans l'espacement des impulsions de synchronisation qui enclenchent le multivibrateur entraîne la charge du condensateur pendant une période d'une microse conde supérieure ou inférieure à la période normale de 6 microsecondes. Avec la charge indiquée ci-des sus, il s'ensuit une différence dans la tension de pointe du signal de 1,15 volt.
On utilise donc des courants se présentant sous la forme d'impulsions brusques pour charger un cir cuit à résistance et capacité. Ce circuit est encore agencé de manière que sa tension diminue de sept volts environ pendant un intervalle de soixante micro secondes. Ainsi, il se forme une dent de scie ayant une tension de sept volts d'une crête à (autre. Cette impulsion en dents de scie (217) est représentée sur la fig. 13, ligne C ; elle varie autour d'un niveau de référence 216.
Le moment de croisement du niveau de référence 216 et des côtés décroissants de rimpul- sion 217 pour une synchronisation correcte, se pro duit toujours à un instant déterminé à partir de l'ins tant où apparaît la crête de la dent de scie. Ce point se trouve pour la première fois à 80 microse condes environ de l'instant de commutation t1 des têtes (fig. 13). Cet instant est défini par le flanc avant de l'impulsion de commutation d'une fréquence de 480 cycles/sec. représentée à la fig. 13, ligne D.
S'il existe une erreur, l'instant t2 se produit légèrement avant ou après l'instant d'apparition normal, ce qui permet au circuit de se charger à une valeur supé rieure ou inférieure. La tension par rapport au niveau 216 constitue à l'instant t3 une tension d'erreur et ceci seulement lorsque l'instant de déclenchement ne s'est pas présenté au moment correct.
Ainsi par exem ple (voir fig. 13), si l'impulsion horizontale de syn chronisation apparaît en retard par rapport à l'ins tant normal, l'impulsion en dent de scie ne croise pas l'axe à l'instant t3 comme c'est le cas pour la syn chronisation normale. La tension en dents de scie 219 a une tension positive à l'instant t3. Si elle est échantillonnée à cet instant, on obtient une tension de sortie positive.
De façon analogue, si l'impulsion ho rizontale de synchronisation apparaît avant l'instant normal, on obtient une tension de sortie négative, lorsqu'on échantillonne l'impulsion 221.
On peut facilement se rendre compte que le signal d'échantillonnage doit être associé dans le temps au flanc avant de l'impulsion de commutation (fig. 13, ligne D) de 480 cycles/sec. qui détermine l'instant tI. Cette impulsion est appliquée à un amplificateur-dif- férentiateur 222 qui l'amplifie et la différencie pour fournir une série d'impulsions de déclenchement posi tives à un circuit à relaxation 223. Ce dernier fournit une impulsion de sortie 224 dont la largeur est régla ble.
Le flanc arrière de l'impulsion 224 (fig. 14 et 13, ligne E) détermine l'instant t,3.
La tension de sortie du circuit 223 est appliquée à un amplificateur 226 dont la sortie est couplée par une capacité 227 à l'enroulement primaire d'un trans formateur 228. Des courants positifs et négatifs, cons tituant des impulsions brèves, indiqués en 229 sur les fig. 13, ligne F, et 14 apparaissent dans l'enroulement secondaire du transformateur. Le premier courant correspond au flanc avant de l'impulsion du circuit 223 et n'a aucun effet sur un circuit discriminateur 231. Ce dernier comprend quatre diodes montées en pont.
Ce courant étant négatif , aucune des diodes n'est conductrice. Toutefois, pendant que circule le courant positif qui apparaît à la fin de l'impul sion 224, à l'instant t,3, toutes les diodes du circuit 231 sont conductrices ce qui permet à un condensa teur 232 de se charger. La tension aux bornes de ce condensateur augmente jusqu'à la valeur de pointe du courant de charge et fournit une contre-polarisation au pont de diodes pendant la période de temps exempte d'impulsion.
En raison de cette contre-polarisation, la tension du signal apparaissant au sommet du pont 231 (sur le conducteur 233) ne peut pas être transmise à la borne inférieure du pont pendant l'intervalle de temps exempt d'impulsion, pour autant seulement que la tension à cet instant ne dépasse pas la tension de contre polarisation. Pendant que se produisent les courants positifs 229, le circuit en pont agit comme un commutateur fermé et permet la charge d'un con densateur 234 jusqu'à la valeur de la tension de l'onde en dent de scie au moment du déblocage du pont.
La tension apparaissant aux bornes de ce con densateur 234 constitue le signal d'erreur nécessaire pour commander l'amplificateur du guide de bande qu'or: va décrire ci-après. Un potentiomètre 236 per met de régler le niveau du signal d'erreur appliqué audit amplificateur.
Sur le conducteur 233, il peut apparaître des im pulsions parasites susceptibles de provoquer la for mation d'importants courants de charge du condensa teur 234. Si on les laisse subsister, ces courants sur montent la contre polarisation du circuit d'échantillon- nage et causent des fluctuations irrégulières dans le signal d'erreur. Pour empêcher ces fluctuations, on a recours à une diode à cristal 238 pour écrêter la ten sion sur le conducteur 233 à une valeur de dix volts environ, qui est dans les limites de la tension de con- tre-polarisation.
Le signal d'erreur engendré est intégré sur un nombre considérable de cycles et les parasites inter mittents du signal reproduit n'ont aucun effet sur lui. Toutefois, si les images sont fortement altérées, par exemple en raison d'une perte du signal provenant d'une des têtes de reproduction, ou si le signal vidéo cesse, on utilise un dispositif pour commuter la com mande du guide de bande depuis le fonctionnement automatique à un fonctionnement manuel.
A cet effet, on utilise un relais protecteur dont les éléments sont visibles en 247, 248 et 241 et ceci con jointement .à une triode 242. Lorsqu'un signal normal apparaît sur le conducteur 233, une polarisation néga tive est engendrée à la grille de la triode 242 sous l'action combinée d'une diode 243 et d'un circuit comprenant une résistance 244 et un condensateur 246. Un faible courant peut circuler à travers une bobine 247 du relais protecteur qui comprend égale ment une bobine 248. En réglant le courant passant par la bobine 248 à l'aide d'un potentiomètre 249, on peut régler le relais pour qu'il reste ouvert,: ce qui permet un fonctionnement automatique du système de guidage de la bande.
Si le signal vidéo fait complète ment défaut, aucun signal n'apparaît sur le conduc teur 233 et la polarisation de la triode devient nulle, ce qui permet à un plus grand courant de circuler dans le relais. Le relais 241 est fermé dans un sens et amène le système au fonctionnement -manuel ainsi qu'on l'expliquera ci-après. Si, d'autre part, le signal est trop perturbé et que des crêtes négatives excessi ves apparaissent sur le conducteur 233, ceci provoque l'augmentation de la polarisation de la triode 242,- en diminuant ainsi le courant passant par la bobine 247 et en provoquant la fermeture du relais dans le sens opposé, amenant de nouveau l'appareil au fonction nement manuel.
Le signal d'erreur qui apparaît sur le curseur du potentiomètre 236 est appliqué à un conducteur 251 et à des contacts 252 et 253 d'un relais. Ce relais est représenté dans la position de fonctionnement ma- nuel. Lorsque les contacts mobiles 254 et 256 du relais sont déplacés dans leur position supérieure, un amplificateur 257 est alors connecté de manière à recevoir ce signal d'erreur.
L'amplificateur 257 est un amplificateur capable d'engendrer un- signal destiné à faire tourner le mo teur 194 dans un sens ou dans l'autre. Lorsque la tension du conducteur 251 présente une certaine pola rité, l'amplificateur engendre un signal de sortie qui est en phase avec le signal appliqué à l'autre enroule ment du moteur pour faire en sorte que ce dernier tourne dans un sens.
Lorsque la polarité du signal d'erreur est inversée, l'amplificateur 257 engendre un signal de phase opposée qui fait tourner le moteur 194 dans le sens opposé. A l'équilibre, c'est-à-dire lorsque aucun signal d'entrée n'est appliqué au con ducteur 251, la tension de sortie de l'amplificateur est telle que le moteur<B>194</B> reste immobile. Comme précédemment décrit, la rotation du mo teur 194 sert à mettre en position le guide 21 de façon à corriger les erreurs de synchronisation.
Pen dant le fonctionnement manuel, c'est-à-dire dans les positions des divers relais indiquées sur le dessin, un signal d'entrée pour l'amplificateur est pris aux bor nes d'un diviseur de tension comprenant des résistan ces 262, 263 et 264. La résistance 263 constitue un potentiomètre de sorte qu'on peut faire varier la tension apparaissant sur un conducteur 266.
Une tension positive est appliquée à l'extrémité supérieure des résistances et une tension négative à l'extrémité inférieure, de sorte que la tension de sortie sur le conducteur 266 peut être réglée à une valeur nulle, positive ou négative. La tension du conducteur 266 est appliquée à une borne 267 de relais. La tension apparaissant sur un conducteur 268 est appliquée à une borne 269 de relais. La tension du conducteur 268 est la tension apparaissant sur le curseur 271 d'un potentiomètre 272 qui est relié- à la même source de tension.
Le curseur 271 est commandé par le mo teur 194. Ainsi, dans la position de réglage manuel, le curseur 273 du potentiomètre 263 est réglé manuel lement et le moteur sert à déplacer automatiquement le curseur 271 pour obtenir un équilibre. Lorsque le moteur tourne, il met le guide 21 à la position désirée. Le fonctionnement peut être expliqué plus claire- ment en regard du schéma simplifié de la fig. 3,
schéma qui est unifilaire depuis la sortie du pont dont il va être question maintenant. Les potentiomètres 263 et 272 y sont représentés schématiquement comme étant montés dans un circuit en pont, des ten sions positive et négative étant appliquées aux bornes supérieure et inférieure de ce dernier. Le curseur 273 est associé au potentiomètre 263 et le curseur 271 est associé à celui 272.
Ainsi, en réglant manuellement le curseur 273, le pont est déséquilibré et est amené en équilibre par la commande du guide de bande au moyen du moteur 194 qui commande aussi le curseur du potentiomètre 272. Comme, dans ce cas, un con- tact 274 se trouve dans sa position inférieure, le signal de sortie du pont est appliqué à l'amplificateur 257 comme décrit plus haut.
Lorsque le contact 274 est dans la position supérieure, il est relié au détecteur qui engendre le signal d'erreur pour déplacer automa tiquement le guide de la bande comme précédemment décrit.
En se référant à la fig. 14, on voit qu'on peut mettre l'appareil dans la position de commande ma nuelle en poussant un contact 278 vers un conducteur 279. Lorsque le circuit de ce conducteur est ouvert l'appareil est sur fonctionnement automatique et une lampe 281 indique qu'il est en cette position. On remarquera que le fonctionnement automati que n'est utilisé que pendant la reproduction. En ré sumé, en fonctionnement manuel, la position du guide de la bande est réglée en faisant varier le curseur 273 du potentiomètre. Ce dernier constitue - une branche d'un circuit à équilibrage automatique dont l'autre branche constitue le potentiomètre commandé par le moteur 194.
Un changement de la position du curseur de commande crée un déséquilibre du pont et le mo teur agit pour rééquilibrer le pont, ce qui détermine une nouvelle position du guide de la bande. En fonc tionnement automatique, la position du guide de la bande est commandée par la tension de sortie du dé tecteur. Ce dernier détecte les erreurs de décalage dans le temps du signal reproduit provoquées par une posi tion incorrecte du guide de la bande. La tension d'er reur est continue et son amplitude et sa polarité sont des fonctions directes de la grandeur et du sens de l'er reur de décalage dans le temps du signal.
Lorsqu'il est appliqué à l'amplificateur du guide de bande, ce signal d'erreur provoque la rotation du moteur de façon à corriger la position du guide de bande. La fig. 15 représente le schéma complet du dis positif électronique de la fig. 14. Les impulsions de synchronisation sont appliquées à la grille d'un tube 280 qui fonctionne en tant qu'amplificateur. Les im pulsions amplifiées sont différenciées par un conden sateur 282 et une résistance 329 pour fournir des impulsions de déclenchement à un multivibrateur mo- nostable qui comporte un tube 284.
Une diode 286 sert à éliminer les parties de polarité négative de l'onde différenciée. Les impulsions de déclenchement appliquées à la grille de la triode 287 du multivibra- teur monostable sont des impulsions positives brèves correspondant au flanc avant des impulsions de syn chronisation horizontale.
En fonctionnement normal, le multivibrateur est réglé pour fournir des impulsions d'une durée de 57,5 microsecondes, comme susmentionné. Attendu que les impulsions de synchronisation horizontale sont espacées de 63,5 microsecondes, il s'écoule 6 micro secondes entre l'instant où le multivibrateur est in versé et l'instant où il est de nouveau déclenché. Par suite, une impulsion de la forme représentée sur la fig. 13B apparaît sur la plaque du tube 288.
Cette impulsion est appliquée à la grille d'un tube 289 qui est polarisé, en sa présence, de façon à être rendu fortement conducteur, sa tension de plaque étant alors maintenue à 50 volts environ. Pendant l'inter valle de 6 microsecondes, entre les impulsions, le tube est bloqué, ce qui permet à un condensateur 291 de se charger par l'intermédiaire d'une résistance 292.
La constante de temps du condensateur 291 et de la résistance 292 est choisie de façon qu'à la fin de l'impulsion de 6 microsecondes elle présente la pente la plus raide possible, la charge étant de 1,15 volt environ par microseconde. A la fin de l'impulsion de 6 microsecondes, le tube devient de nouveau conduc teur et décharge rapidement le condensateur. Il en résulte une série d'impulsions apparaissant à la vi tesse des lignes, dont l'amplitude d'une crête à l'autre est constante pour autant que la période de temps comprise entre les flancs avant des impulsions de synchronisation horizontale reste constante.
Si le guide de la bande est déréglé de façon qu'il se produise une erreur dans le temps de 0,1 micro seconde lorsque les têtes sont commutées, ceci pro voque un changement de 0,1 microseconde du temps de charge du condensateur 291. Etant donné que la tension résultant de cette charge présente une pente de 1,15 volt par microseconde, il se produit une variation d'amplitude de l'ordre de 0,1 volt à la crête chaque fois qu'une tête est commutée.
Les impulsions ainsi produites sont appliquées à un condensateur 297 par l'intermédiaire d'une diode 296. Ce condensateur est chargé à la valeur de pointe de chaque impulsion 294. Une résistance 298 permet à la charge de diminuer de 7 volts pendant la durée d'une ligne. De cette façon, les variations de la ten sion de crête sont conservées et peuvent s'accumuler. La résistance du circuit de cathode du tube 296 doit être très grande ; c'est pour cette raison qu'on a re cours à une cathodyne 299 pour isoler ce circuit de cathode du circuit suivant et pour fournir une tension de sortie sur une faible impédance; cette tension est indiquée en 301.
Un condensateur 302 constitue avec une inductance 303 un filtre passe-haut pour éliminer le souffle à basse fréquence introduit par le montage précédent.
Comme décrit plus haut, on échantillonne la ten sion ainsi obtenue qui apparaît sur le conducteur 304 et ceci à un instant particulier après le début d'une impulsion horizontale de synchronisation pour obtenir un signal d'erreur ayant une polarité correcte. A cet effet, le signal de commutation de 480 cycles/sec. est appliqué à la grille d'un tube amplificateur 311.
Le signal amplifié est différencié par la combinaison d'un condensateur 312 et d'une résistance 313. Une: diode 314 sert à éliminer les impulsions négatives de sorte que seules les impulsions de déclenchement positives sont appliquées au circuit à relaxation comprenant un tube 316. La sortie de ce. circuit fournit des impul- sions positives de 75 volts environ dont la largeur est réglée au moyen d'un potentiomètre 317.
Les -flancs arrière de ces impulsions déterminent l'instant d'échantillonnage t3, comme on l'a vu précédemment.
La tension de sortie du circuit à relaxation est appliquée à un amplificateur constitué par un tube 318 qui sert à l'isoler du circuit discriminateur 231. Le transformateur 228 isole de la terre ce discrimina- teur et différencie la tension d'éntrée qui est de forme carrée. Le fonctionnement du circuit 231 en commu tateur, en réponse aux impulsions qui lui sont appli quées à partir du circuit à relaxation, a été précé demment décrit.
Le circuit 231 alimente le condensa teur 234 qui doit être chargé par le signal d'erreur apparaissant sur le conducteur 304, comme précé demment décrit. Le circuit agit de façon à échantil lonner la tension en dents de scie dérivée des impul sions de synchronisation et ceci à un instant particu lier pour engendrer un signal d'erreur, lorsque des erreurs de décalage dans le -temps se produisent.
Dans une réalisation pratique des circuits décrits les divers éléments avaient les valeurs suivantes Tension -I- V = -I- 250 volts
EMI0009.0056
<I>Tubes</I>
<tb> 281 <SEP> -une <SEP> moitié <SEP> d'une <SEP> 299 <SEP> - <SEP> une <SEP> moitié <SEP> d'une
<tb> 12AT7 <SEP> 5687
<tb> 286 <SEP> -une <SEP> moitié <SEP> d'une <SEP> 311- <SEP> une <SEP> moitié <SEP> d'une
<tb> 6AL5 <SEP> 12AU7
<tb> 288 <SEP> - <SEP> 12AU7 <SEP> 316 <SEP> - <SEP> 6AS6
<tb> 289 <SEP> - <SEP> une <SEP> moitié <SEP> d'une <SEP> 318 <SEP> - <SEP> une <SEP> moitié <SEP> .d'une
<tb> 5687 <SEP> 12AU7
<tb> 296 <SEP> -une <SEP> moitié <SEP> d'une
<tb> 6AL5
<tb> <I>Résistances</I>
<tb> <B>236-50</B> <SEP> - <SEP> k <SEP> ohms <SEP> 339 <SEP> - <SEP> 27 <SEP> k <SEP> ohms
<tb> 244-330 <SEP> k <SEP> ohms <SEP>
<B>341-68</B> <SEP>
<tb> 249-147 <SEP> <SEP> 342 <SEP> - <SEP> 1800 <SEP> ohms
<tb> <B>283-10</B> <SEP> <SEP> 343 <SEP> - <SEP> 270 <SEP> k <SEP> ohms
<tb> <B>292-5</B> <SEP> <SEP> 344-10 <SEP>
<tb> <B>298-22</B> <SEP> mégohms <SEP> 346-1 <SEP> <SEP> <B>313-47</B> <SEP> k <SEP> ohms <SEP> 347-470 <SEP>
<tb> <B>317-25</B> <SEP> <SEP> 348-1 <SEP> mégohm
<tb> <B>322-100</B> <SEP> <SEP> 349-39 <SEP> k <SEP> ohms
<tb> <B>323-150</B> <SEP> <SEP> <B>351-880</B> <SEP> ohms
<tb> 324-10 <SEP> <SEP> 352 <SEP> - <SEP> 8200 <SEP> ohms
<tb> <B>326-100</B> <SEP> <SEP> 353 <SEP> - <SEP> 6,8 <SEP> k <SEP> ohms
<tb> 327-5 <SEP> <SEP> 354-33 <SEP>
<tb> 328 <SEP> - <SEP> 8200 <SEP> ohms <SEP> <B>356-4,
7</B> <SEP> 329 <SEP> -100 <SEP> k <SEP> ohms <SEP> 357 <SEP> - <SEP> 6800 <SEP> ohms
<tb> 331-10 <SEP> <SEP> - <SEP> <B>358-470</B> <SEP> k <SEP> ohms
<tb> 332-10 <SEP> <SEP> 359 <SEP> -1200 <SEP> ohms
<tb> 333 <SEP> - <SEP> 3300 <SEP> ohms <SEP> 361- <SEP> 4,7 <SEP> mégohms
<tb> 334 <SEP> - <SEP> 10 <SEP> mégohms <SEP> 362 <SEP> - <SEP> 2700 <SEP> ohms
<tb> 336 <SEP> - <SEP> 470 <SEP> k <SEP> ohms <SEP> 363 <SEP> - <SEP> 330 <SEP> ohms
<tb> <B>337-470</B> <SEP> <SEP> 364 <SEP> <B>-</B> <SEP> 22 <SEP> k <SEP> ohms
<tb> <B>338-1</B> <SEP> mégohm Condensateurs <B>227-800</B> -[,pF <B>368-40</B> #t#tF <B>232-0,01</B> p;
F <B>369-500</B> WF 234-0,47 - IiF 371-10 #LF 246-8 e 373-1,0 EtF <B>282-27</B> l;
RF 374 - 0,00<B>1</B> [,F <B>291-0,02</B> I,F <B>376-10</B> 9 <B>297-100</B> gl,F 377 - 0,001 NF <B>302-0,22</B> [,F 378 - 0,01 NF <B>312-27</B> l,pF 379 - 0,01 p.F <B>366-10</B> N.F 381- 0,002 EtF <B>367-47</B> g,
F <I>Diodes à cristal</I> 243 -1 N 279 386 -1 N 432 314-1N279 387-1N432 382-1N432 388-1N432 383-1N68A 389-1N432 384 -1N68A <I>Inductance</I> 391-100 millihenrys Un détecteur construit suivant ce qui précède est capable de détecter des erreurs de décalage dans le temps de 0;05 microseconde déjà et de fournir des tensions continues de sortie ayant une amplitude de 0,25 volt.
Un appareil d'enregistrement et de repro duction complet a été construit suivant ce qui précède et utilisé pour enregistrer un programme de télévision monochromatique. L'effet des erreurs de synchroni sation est négligeable dans le signal restitué.
Le système de commande du guide de bande peut être utilisé lorsqu'on reproduit des signaux autres que des signaux de télévision, par exemple des signaux d'information. Le signal enregistré, qui doit compren dre des signaux susceptibles d'avoir des erreurs de temps, est alors appliqué au détecteur de la fig. 3. Le détecteur sert à produire un signal d'erreur qui dé pend de l'erreur dans le temps du signal reproduit. Ces signaux peuvent être superposés au signal d'in formation et enregistrés avec lui.
Lors de la restitu tion, le générateur qui les a produits fournit la fré quence de référence; de la même façon que les impul sions de commutation agissent en tant que fréquence de référence dans l'appareil décrit. Le fonctionnement du système de compensation automatique, sous les autres rapports, est analogue à celui décrit.
Notons qu'un signal de commande pourrait être enregistré sur des portions de piste transversales et utilisé au cours de la reproduction pour produire un signal d'erreur, contrairement à ce qui se produit dans l'appareil décrit qui sert à la reproduction d'un signal vidéo de télévision.