Ruban pour fier des paquets et procédé de fabrication de ce ruban La présente invention se rapporte à un ruban pour lier des paquets et à un procédé de fabrication de ce ruban.
Le ruban que comprend l'invention est caracté risé en ce qu'il est formé de longues fibres disposées en couches liées entre elles par une résine de façon à former une surface lisse capable de recevoir une impression.
Le procédé de fabrication de ce ruban est carac- térisé en ce qu'on étire une bande de fibres à deux stades différents et sous différentes tensions, en ce qu'on plonge celle-ci dans un bain d'apprêt, en ce qu'on sèche et polymérise l'apprêt, en ce qu'on calan dre cette bande sous pression, en ce qu'on l'imprime et y applique un adhésif,
et en ce qu'on la divise pour obtenir le ruban qu'on enroule finalement sur des bobines.
Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, deux formes d'exécution du ruban, ainsi qu'une mise en #uvre du procédé que comprend l'invention.
La fig. 1 illustre un morceau de ruban sans impression, fortement agrandi.
La fig. 2 est une vue analogue à la fig. 1, illus- trant un morceau de ruban sur lequel on a imprimé des fleurs.
Les fig. 3-3a sont des vues latérales schématiques d'un groupe de machines utilisé pour ladite mise en #uvre du procédé.
Les fig. 4-4a sont des vues en plan du groupe de machines de la fig. 3.
Le ruban 1 représenté à la fig. 1 se compose de longues fibres 2 ayant des fibrilles transversales, ces nombreuses fibres étant fiées par collage comme décrit ci-après. L'une des particularités essentielles de ce collage est d'unir fermement les fibres entre elles afin de constituer des surfaces très lisses sur le ruban.
La fig. 2 montre la possibilité, vu l'uniformité des faces du ruban, d'apposer sur l'une et/ou l'autre face de ce ruban une impression monochrome ou polychrome (dessin, texte, etc.) désignée par 3 sur la fig. 2.
Une mise en #uvre du procédé que comprend l'invention est décrite ci-après plus en détail, mise en #uvre pour l'obtention d'une forme d'exécution préférée du ruban au moyen de ramie.
Dans une autre forme d'exécution, le ruban se compose de 75 % de fibres de ramie et de 25 % de fibres de rayonne. Ci-après, tous les chiffres entre parenthèses se rapportent à cette seconde forme d'exécution du ruban.
L'apprêt ou colle pour lier les fibres, à base de résine de polyvinyle et d'urée a, de préférence, la composition suivante
EMI0001.0093
<SEP> Raurit <SEP> <SEP> (résine <SEP> condensée <SEP> et <SEP> modifiée <SEP> de
<tb> formaldéhyde <SEP> et <SEP> d'urée) <SEP> <B>------- <SEP> -------</B> <SEP> ...<B>-----</B> <SEP> ..... <SEP> . <SEP> 500 <SEP> g
<tb> Eau <SEP> chaude <SEP> à <SEP> 80o <SEP> C <SEP> ...._................._........__-<B>----------</B> <SEP> 600 <SEP> g
<tb> Eau <SEP> froide <SEP> à <SEP> 15-16 <SEP> C <SEP> <B>..........................</B> <SEP> .<B>....</B> <SEP> .
<SEP> <B>--------</B> <SEP> 2000 <SEP> g
<tb> <SEP> Butoxil <SEP> <SEP> (méthoxybutyl <SEP> acétate) <SEP> ........<B>.........</B> <SEP> 60 <SEP> g
<tb> Ethylène <SEP> glycol <SEP> .................. <SEP> <B>......</B> <SEP> .<B>.......</B> <SEP> .<B>.........</B> <SEP> -<B>............</B> <SEP> 100 <SEP> g
<tb> <SEP> Vinavil <SEP> M <SEP> V <SEP> 50 <SEP> <SEP> (émulsion <SEP> d'acétate <SEP> de
<tb> polyvinyle <SEP> plastifié) <SEP> <B>.......................</B> <SEP> .......<B>......</B> <SEP> _... <SEP> 2400 <SEP> g
<tb> <SEP> Vinavil <SEP> N <SEP> <SEP> (émulsion <SEP> d'acétate <SEP> de <SEP> poly vinyle <SEP> non <SEP> plastifié) <SEP> <B>....................</B> <SEP> ... <SEP> ...............
<SEP> 2800 <SEP> g
<tb> Eau <SEP> à <SEP> 15-16o <SEP> C <SEP> ....<B>............................</B> <SEP> .<B>.................</B> <SEP> .<B>......</B> <SEP> 500 <SEP> g
<tb> <B><I>50g</I></B>
<tb> Chlorure <SEP> de <SEP> magnésium <SEP> cristallisé <SEP> <B>-------- <SEP> <I>50g</I></B> Les 500 g d'eau à 15-160 C servent à dissoudre les 50 g de chlorure de magnésium cristallisé ; la solution ainsi obtenue est mélangée à la composition déjà préparée.
Pour la mise en #uvre du procédé, on utilise une série de machines connues, telles que celles repré sentées en fig. 3 et 4. On charge un mélangeur à quatre têtes 4 avec 32 mèches de ramie pesant chacune 25 grammes par mètre et, par un étirage au sextuple, on obtient une bande d'environ 18 cm de large que l'on recueille dans une<I>cuve 5.</I>
Pour obtenir la seconde forme d'exécution de ruban, on charge le mélangeur 4 de 24 mèches de ramie pesant 25 g/m et de 8 mèches de rayonne brillante (25 g par mètre).
On transporte ensuite la cuve à la position 5', d'où l'on fait passer la bande dans un banc d'étirage 6 où les fibres sont à nouveau rendues parallèles pendant que la bande est soumise à un tirage s'éle vant à 11,5 (7,5) pour former une bande N.
A cause de l'action de cet étirage, la bande pèse 11,6 g par mètre (17,6) ; peu après sa sortie du banc d'étirage, la bande entre dans un bain d'apprêt ou collage 7, qui contient de la colle dont la formule préférée a été indiquée plus haut, à titre d'exemple. A sa sortie du bain, la bande N entre dans un sécheur 8, où elle est séchée et où la polymérisation se pro duit, une température d'environ 150o C étant main tenue dans le sécheur.
A sa sortie du sécheur, la bande est enroulée sur une bobine 9 qui est ensuite transportée (posi tion 9') à une calandre 10 où elle est obligée de passer entre deux cylindres 10' et 10" du type des cylindres de machines à papier, et autour d'un cylin- dre métallique chauffé 11, ces trois cylindres étant pressés l'un contre l'autre par des moyens connus non représentés, sous une pression d'environ 3 tonnes.
Ainsi la surface de la bande N devient lisse au point de pouvoir recevoir une impression. La bande N est ensuite enroulée sur une bobine 12 qui est alors transportée à la position 12' afin de faire passer la bande N dans une presse d'imprimerie où elle est dotée d'une impression comprenant jusqu'à trois cou leurs, le cas échéant des deux côtés, avant d'être divisée en 14 de façon à former le ruban final désiré.
C'est ainsi, par exemple, que la bande pourrait être divisée en lanières de 5 mm de largeur et rebo- binée sur 32 bobines contenant chacune 250 (200) mètres de ruban, par une machine à bobiner 15 de type connu, ou bien le ruban pourrait être bobiné en 32 bobines contenant chacune 1000 mètres par une machine à bobiner à une seule broche, non repré sentée sur la figure.
Il est à remarquer que, comme il a été mentionné plus haut, les diverses machines énumérées ci-dessus sont toutes connues et c'ëst pour cette raison qu'on a estimé superflu de les décrire chacune en détail.
C'est ainsi, par exemple, qu'on peut mentionner qu'un ruban de 5 mm de largeur pèse 0,4 g (0,55 g) par mètre, poids qui comprend 11 % d'apprêt ou colle.
Il est évident que la presse 13 pourrait imprimer sur les deux faces du ruban ;toutefois, elle pourrait n'imprimer que sur une seule face du ruban, ou même être complètement supprimée, sans nuire à la qualité du ruban obtenu. A titre d'exemple, on peut indiquer que le banc d'étirage utilisé peut être du type gill-box .
Ladite bande offre de plus la possibilité d'être utilisée comme ruban adhésif à simple ou à double face. Dans ce cas, on sèche et on calandre la bande comme décrit, et on la fait passer dans une machine qui, dans le cas d'un ruban adhésif à une seule face applique sur l'une des faces de la bande un adhésif connu et, sur l'autre, une pellicule répulsive à l'adhé sif connue aussi.
Dans le cas d'un ruban adhésif double-face, la composition adhésive est appliquée sur les deux faces de la bande ; dans les deux cas, après l'application de l'adhésif, on divise la bande et on l'embobine comme il a été décrit plus haut. Dans le second cas, une feuille répulsive sépare les deux surfaces adhésives.