Machine-outil à commande automatique par programme enregistré La présente invention a pour objet une machine outil à commande automatique par programme enre gistré.
On connaît déjà des dispositifs de commande automatique de machines-outils, permettant d'assu rer l'exécution d'un cycle de travail préétabli, con formément à un programme enregistré sur une bande perforée, une bande magnétique, ou autre moyen équivalent. Plus particulièrement, il est connu d'utili ser à cet effet une commande du type numérique (appelé encore arithmétique, ou digital).
Dans ce genre de procédés, les, informations enregistrées sur la bande donnent naissance, par lecture au moyen d'un lecteur approprié, à un train d'impulsions élec triques à signification numérique, qui agissent, par exemple, sur le moteur d'un chariot de translation du porte-outil, de manière à imprimer à celui-ci une tra jectoire déterminée par rapport à l'ébauche, cette trajectoire étant définie par les coordonnées de points représentatifs choisis le long du profil à découper.
De préférence, ce moteur est commandé par une chaîne à asservissement, c'est-à-dire en fonction de l'écart instantané existant entre les positions actuelle et commandée du chariot. A cet effet, le chariot, en se déplaçant, émet lui-même un train d'impulsions de réaction, et le moteur est commandé en fonction de la différence (l'erreur) existant à tout moment entre le nombre d'impulsions de commande et le nombre d'impulsions de réaction.
Bien entendu, le déplacement commandé ainsi par le programme (par exemple la translation du porte- outil) est nécessairement accompagné d'au moins un autre déplacement relatif entre l'ébauche et l'outil suivant une autre direction, et la trajectoire de coupe résulte de la combinaison cinématique de ces deux déplacements (ou davantage).
C'est ainsi, pour fixer les idées, que, dans 1e cas de la coupe du profil d'une came à deux dimensions, le déplacement commandé peut être la translation radiale du porte-outil par rap- port à l'ébauche, qui tourne autour de son axe, cette rotation constituant alors le second déplacement rela tif dont il vient d'être parlé.
On a constaté que, pour que la trajectoire de l'outil soit décrite avec toute l'exactitude désirable, il convient d'établir une liaison ou un asservissement entre les impulsions de com mande appliquées à l'organe commandé (tel que le chariot porte-outil), et ce second. déplacement (tel que la rotation de l'ébauche).
Ce résultat est obtenu en engendrant un train d'impulsions en nombre pro portionnel à ce second déplacement (rotation de l'ébauche), et en établissant un synchronisme entre les deux trains. d'impulsions, par des moyens qui ,seront précisés.
Le synchronisme ainsi établi entre les deux trains d'impulsions n'est pas fixe, mais peut varier au cours du cycle de travail sous la commande de l'enregistrement lui-même, conférant ainsi une grande souplesse à la machine.
L'une des applications des plus intéressantes de celle-ci est la coupe des cames à trois dimensions, à profil parfois très complexe, telles qu'on. les utilise dans l'alimentation des turboréacteurs d'avion.
Une came de ce genre, en raison de la complexité de -son profil et de la haute précision requise, exige à l'heure actuelle plusieurs semaines (jusqu'à quatre mois) de travail par un ouvrier spécialisé, pour l'exécution d'une seule came. Les rebuts sont nombreux.
La machine objet de l'invention a été conçue en premier lieu pour permettre l'exécution automatique d'une telle came, en l'espace de quatre heures. ou moins, sous la conduite d'un ouvrier non spécialisé.
La coupe d'une came à trois dimensions com porte, outre le déplacement commandé de transla- tion radiale de l'outil, outre le déplacement complé mentaire de rotation de l'ébauche, encore un troi sième déplacement relatif, qui est une translation axiale entre l'ébauche et l'outil, et qui peut être obtenu à partir de la rotation de l'ébauche par une simple transmission à engrenage.
Bien entendu, les divers déplacements relatifs entre l'ébauche et l'outil qui se composent pour for mer la trajectoire de coupe, pourront, dans d'autres applications, différer de ceux que l'on vient de défi nir, leur nature étant limitée seulement par les lois de la cinématique et les besoins de la technique.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 montre en élévation simplifiée une machine à fraiser les cames et montre également l'organigramme simplifié du dispositif de commande automatique ; la fig. 2 montre un schéma plus détaillé de trois des blocs de l'organigramme de la fig. 1 ; la fig. 3 est un diagramme illustrant le mode de fonctionnement de l'interpolateur ; la fig. 4 est un diagramme illustrant la trajectoire de l'outil par rapport à l'ébauche, en projection sur un plan perpendiculaire à l'axe de celle-ci;
la fig. 5 montre à plus grande échelle la partie de cette projection de trajectoire correspondant à une période angulaire de commande ; la fig. 6 est un diagramme semblable à la fig. 4, mais montrant la projection de la trajectoire sur un plan axial de l'ébauche ; la fig. 7 montre l'organigramme détaillé du dispo sitif de commande;
la fig. 8 est une vue de face du dispositif de sup port et d'entraînement de la bande perforée suivant cette réalisation ; la fig. 9 montre plusieurs fragments de la bande perforée, et définit les diverses informations qu'elle porte; les fi-. 10 à 17 sont les schémas détaillés des principaux organes représentés sous forme de blocs sur la fig. 7, et montrent la fig. 10, le registre d'attente ; la fig. 11, le registre actif ; la fig. 12, l'interpolateur ;
la fig. 13, le synchroniseur des impulsions de broche; la fig. 14, le compteur-tampon; la fig. 15, le synchroniseur des impulsions de translation radiale ; la fig. 16, le compteur d'erreur ; la fig. 17, le sélecteur du nombre de passes, le compteur de passes et les moyens de commande de ce dernier ;
la fig. 18 montre le schéma détaillé d'un bascu- leur à deux entrées<B>;</B> la fig. 19 montre un diagramme des tensions en divers points du montage de la fig. 18 ; la fig. 20 montre de même le schéma d'un bas culeur à une entrée ; la fig. 21 est le diagramme des tensions en divers points du montage de la fig. 20;
les fig. 22 et 23 montrent le diagramme des ten sions en divers points du schéma du synchroniseur de signaux de broche de la fig. 13, respectivement dans le cas d'une rotation positive et dans celui d'une rotation négative de la broche ; la fig. 24, enfin, est un diagramme figurant la projection de la trajectoire de l'outil par rapport à l'ébauche sur un plan axial de celle-ci au cours de quatre passes successives de l'outil.
<I>Description simplifiée</I> On va d'abord, en référence aux fig. 1 à 6, don ner une description de principe de la commande de machine-outil. Sur la fig. 1, cette machine est figurée en vue simplifiée: on y voit un bâti 120 dans lequel tourillonne une broche horizontale 130 portant l'ébauche 132 de la came à tailler, serrée contre une poupée 134. Grâce à un engrenage 128-122, la bro che 130 est entraînée par un arbre vertical 118 qu'en traîne le moteur de broche 116.
Un chariot 140 de translation axiale coulisse horizontalement sur le bâti 120 parallèlement à l'axe de la broche 130, sous l'effet d'une vis-mère 138 entraînée par l'engrenage 136-124 à partir de l'arbre 118 qui entraîne la broche.
Sur le chariot axial 140 coulisse verticalement un chariot 154 de translation radiale, sous l'action d'une vis-mère 152 qu'entraîne un moteur de cha riot 150. Le chariot transversal 154 porte le porte- outil 158 sur lequel est fixé l'outil 160, tel qu'une fraise entraînée en rotation rapide (par exemple 60 tours seconde) par un moteur 162.
On voit donc que la rotation du moteur de bro che 116 provoque une rotation de la broche 130 et de l'ébauche 132, et provoque en même temps une translation axiale corrélative du porte-outil 158 sui vant les flèches 142 ; la rotation du moteur de cha riot transversal 150 provoque de son côté une trans lation verticale du porte-outil suivant les flèches 156.
A titre d'exemple, et pour fixer les idées, on peut supposer que le chariot axial 140 -se déplace de 0,125 mm pour chaque tour de la broche 130, ce déplacement se faisant vers la droite quand la bro che tourne dans le sens des aiguilles d'une montre en regardant depuis la droite de la fig. 1 (c'est-à-dire quand l'arbre 118 tourne dans le sens de la flèche) ; de même, le chariot transversal 154 se déplace de 0,5 mm par tour de la vis 152, ce déplacement étant descendant (vers l'ébauche) quand la vis 152 tourne dans le sens de la flèche correspondante.
Liée en rotation au moteur de broche 116, grâce à un engrenage 126-144, une tête génératrice 148 est montée sur un arbre 146 tourillonnant dans le bâti ; de même, une tête génératrice 172 montée sur un arbre 168 tourillonnant dans un palier 170 du cha riot transversal 140 est liée en rotation au moteur de chariot grâce à l'engrenage 164-166. Chacune de ces têtes 148 et 172 engendre une série d'impulsions électriques régulièrement espacées, en nombre cons tant par tour.
Les dispositifs de ce genre, à fonction nement généralement magnétique, sont bien connus dans la technique et l'on peut citer, à titre d'exem ple, la tête magnétique modèle 15A construite par la. Telecomputing Company of California.
Pour fixer les idées, la tête génératrice 148 des signaux de broche peut émettre 576 impulsions à chaque .tour de broche.
Les moteurs 116 et 150 peuvent être des moteurs électriques hydrauliques, ou pneumatiques à com mande continue et réversible par des moyens électri ques appropriés.
Le moteur de broche 116 est commandé, par l'intermédiaire d'un servo-amplificateur 112, par le dispositif de commande de broche 106 ; pour les besoins de la description sommaire actuelle, on peut admettre que ce dispositif 106 assure une rotation de la broche à vitesse constante et dans le sens approprié.
Le moteur 150 du chariot radial est commandé par l'intermédiaire d'un servo-amplificateur 114, au moyen d'un dispositif 110 appelé compteur d'erreur. Celui-ci reçoit, d'une part, les impulsions électriques de commande émanant du dispositif 108 dit inter- polateur, étudié plus loin, en fonction des informa tions lues sur la bande perforée par le lecteur 100 et, d'autre part,
les impulsions. de réaction émises par la tête génératrice 172 et dont le nombre cumulé à tout instant est proportionnel à la distance trans versale parcourue par ce chariot et par suite par le porte-outil. Le compteur d'erreur 110 émet vers l'amplificateur un nombre d'impulsions correspondant à la différence entre le nombre d'impulsions de com mande reçues de l'interpolateur 108 et le nombre d'impulsions de réaction reçues de la tête génératrice 172.
Le servo-amplificateur 114 émet à son tour une tension (continue ou alternative) correspondant en grandeur et signe à la valeur de cette différence ;
cette tension agit, par exemple, par l'intermédiaire de moyens électromagnétiques, sur un relais hydraulique ou autre tel qu'un distributeur de fluide sous pres sion au moteur 150 supposé hydraulique, de manière à mouvoir celui-ci dans le sens, et à une vitesse, cor respondant au signe et à la grandeur de la tension émise par l'amplificateur 114, c'est-à-dire au signe et à la grandeur de la différence entre les deux trains d'impulsions reçues par le compteur 110, soit en définitive de l'écart entre les positions commandée et actuelle de l'outil par rapport à l'ébauche.
On va maintenant étudier le mode de production des signaux de commande par l'interpolateur 108.
Celui-ci est alimenté en informations provenant du lecteur de bande 100 par l'intermédiaire de deux registres successifs 102 et 104, le premier, dit regis tre d'attente, et le second registre actif. Ces deux registres, ainsi que l'interpolateur sont figurés en schéma détaillé sur la fig. 2.
Sur cette figure, on a représenté à côté du lec teur de bande 100 un fragment de bande perforée 264 percée de rangées transversales de perforations 266, 268, 270, ......, chaque rangée pouvant compor ter de 0 à 4 perforations dans les quatre positions <I>a, b, c et d.</I> Chaque rangée de perforations constitue un groupe d'informations qui exprime en numération binaire un certain nombre (de 0 à 15)
définissant le nombre d'impulsions de commande qui doivent être introduites par l'interpolateur 108 dans le compteur d'erreur 110 pour un certain angle fixe de rotation de la broche, appelé la période angulaire de com mande, angle déterminé par le nombre d'impulsions de broche introduites par la tête génératrice 148 dans l'interpolateur<B>108.</B> Cette période angulaire est sup posée ici égale à 10o, de sorte que la tête 148 émet ici 576 X 10o/3600 =16 impulsions de broche par période angulaire.
Ainsi qu'on le verra, chacun des groupes successifs de 16 impulsions émis par la tête 148, chaque fois que la broche a accompli 10o autour de son axe, assure l'introduction dans le compteur d'erreur 110 d'un nouveau groupe d'impulsions cor respondant en nombre binaire inscrit dans une nou velle rangée de la bande perforée.
Ces nombres binaires sont, pour les huit rangées de perforations figurées sur la bande 264 de la fig. 2, respectivement de 13, 11, 7, 11, 13, 11, 15 et 11 (exprimés. en numération décimale) : on remarquera que la présence d'une perforation en position cz exprime 23, en position b 22, en position c 21, et en position d 20. Bien entendu, ce n'est que pour la sim plicité de cet exposé qu'on a supposé le nombre de perforations par rangée limité à quatre.
Le lecteur de bande 100 peut prendre diverses formes bien connues ; à titre d'exemple, on peut uti liser l'appareil vendu sous l'appellation Flexowriter Modèle FL par la Société dite Commercial Con- trols Corporation. Son fonctionnement général con siste à émettre une impulsion de tension par l'une de ses sorties.
(chaque sortie correspond à l'une des positions d'information telles que<I>a, b,</I> c et d), lors qu'une perforation existe dans la position correspon dante de, la rangée en cours de lecture. C'est en rai son de la lenteur relative de ce fonctionnement que l'on prévoit les deux registres intermédiaires 102 et 104, dont on va maintenant expliquer le principe de fonctionnement.
Chacun de ces registres comprend quatre bas- culeurs : 202, 204, 206, 208 pour le registre d'attente 102, et 218, 220, 222, 224 pour le registre d'action 104. Ces basculeurs sont du type bien connu à deux entrées et (en principe) à deux sorties.
On convient d'appeler état d'affirmation l'état d'un basculeur pour lequel la sortie gauche est sous tension (cette tension étant, par exemple, de + 15 volts), et état de négation celui pour lequel la sortie gauche du basculeur est sous tension nulle, et pour lequel c'est la sortie de droite du basculeur, si elle existe, qui est sous tension.
On fait passer le basculeur de son état de négation à son état d'affirmation en appliquant un signal de tension à son entrée gauche, qui est son entrée affirmatrice ; et on le fait passer de son état d'affirmation à son état de négation en appli- quant un signal ou une impulsion de tension à son entrée droite, négatrice .
La machine utilise également des basculeurs à une seule entrée, tels les basculeurs 234, 238, 242, 246 de l'interpolateur 108 (fig. 2) étudié un peu plus loin; dans ce cas, l'application de signaux de tension successifs à l'entrée unique du basculeur le fait bas culer alternativement de son état de négation à son état d'affirmation, et inversement.
La machine utilise également, de la manière bien connue, les réseaux logiques, qui sont de deux types fondamentaux: (1) les réseaux d' intersection , (ou encore de multiplication logique), symbolisés par un cercle ou autre figure pourvue d'un point central (voir, par exemple, en 210 sur la fig. 2) ;
ceux-ci sont agencés de telle sorte qu'ils émettent une ten sion sur leur sortie unique chaque fois que toutes leurs entrées sont placées sous tension, et dans ce cas seulement<B>;</B> (B) les réseaux d' union (ou d'ad dition logique), symbolisés par un cercle ou autre figure contenant le signe + (voir, par exemple, en 250 ou en 252 sur la fig. 2), dont l'action est d7émet- tre une tension par leur sortie unique chaque fois que l'une au moins de leurs entrées est placée sous ten sion.
L'agencement et l'utilisation de ces réseaux, qui peuvent notamment comprendre des diodes au germanium reliées à des sources de potentiel par l'intermédiaire de résistances, sont bien connus.
Pour l'explication du fonctionnement des bas- culeurs et organes constitués par ceux-ci, on utilisera l'algèbre booléenne. Chaque événement dans le fonc tionnement de la machine, événement que traduit la présence d'une tension déterminée (ici + 15 volts) sur un certain conducteur, sera désigné par un cer tain symbole.
C'est ainsi que l'événement constitué par l'émission d'un signal sur l'une des quatre sorties du lecteur 100, traduisant la lecture d'une perfora- tion en position<I>a, b, c ou d</I> respectivement du groupe d'informations en cours de lecture, sera sym bolisé par la lettre<I>a, b, c ou d ;</I>l'événement consti tué par l'émission d'une impulsion de broche par la tête génératrice 148 sera symbolisé par S. L'absence de l'événement envisagé est symbolisé par le même symbole accentué.
Grâce aux réseaux, ces événements sont combi nés en propositions logiques ou événements plus complexes ; plusieurs événements élémentaires (A, B, C ......) peuvent être associés de deux manières dif férentes : soit par intersection (ou encore pro duit logique ), traduisant la présence simultanée de ces événements, ce qui s'écrit: A.B.C ...... ; soit par union (ou encore somme logique ) traduisant la présence d'un seul au moins de ces événements, ce qui s'écri :
A+B+C _._ .... Les réseaux logiques, constitués par plusieurs réseaux d'union et d'inter section convenablement connectés, permettent de former des propositions logiques. Dès lors, une < équation logique telle que la suivante X=A-B+C(D+E) a pour signification: l'événement (ou la proposition) X est vérifié quand les deux événements A et B sont tous deux vérifiés simultanément, ou encore quand l'événement C est vérifié en même temps que l'un au moins des, deux événements D et E.
A tout basculeur on peut ainsi associer un sys tème de deux équations, ses équations de change ment d'état, exprimant les conditions qui doivent être remplies pour que ce basculeur passe de son état de négation à son état d'affirmation, et vice versa, res pectivement. La notation utilisée est la suivante soit un basculeur appelé X. Le symbole X désigne aussi l'événement constitué par l'état d'affirmation de ce basculeur (l'événement constitué par son état de négation étant donc X') ; l'équation affirmatrice de ce basculeur sera désignée par x, son équation négatrice par ox.
Le maniement de cette symbolique (d'ailleurs bien connue) sera vite compris par les quelques appli cations qui en seront faites. Soit d'abord, sur la fig. 2, les notations suivantes n, <I>b, c, d</I> désignent respectivement la présence d'une perforation dans la position correspondante de la bande, dans la rangée en cours de lecture; Tl, T., , T3, Tl chacun des quatre basculeurs 202, 204, 206, 208 du registre d'attente ; Tr un basculeur 262 dit de transfert.
On voit aussitôt que les équations de changement d'état des quatre basculeurs du registre d'attente sont
EMI0004.0070
<I>( <SEP> tl=a</I>
<tb> Tl
<tb> <I>("tl=Tr</I>
<tb> <I>( <SEP> tu=b</I>
<tb> T.,
<tb> (<I>)</I>t<I>#,</I> <SEP> =Tr
<tb> <I>( <SEP> t3=c</I>
<tb> T3
<tb> ( <SEP> ut3 <SEP> = <SEP> Tr
<tb> <I>( <SEP> t4 <SEP> = <SEP> d</I>
<tb> T4
<tb> ( <SEP> ot-l <SEP> = <SEP> Tr En effet, pour le basculeur 202 (Tl), par exem ple, on voit que son entrée affirmatrice (gauche) est mise sous tension chaque fois qu'une perforation est présentée en position a de la bande, et que son entrée négatrice (droite) est sous tension chaque fois que le basculeur 262 (tr)
a été placé dans son état affirma tif. Ainsi, les équations précédentes montrent que chacun des basculeurs du registre d'attente est amené à son état de négation ou nié quand le bas- culeur 262 de transfert a été amené à son état d'af firmation ou affirmé, et qu'il est affirmé quand une perforation est perçue dans la position qui lui cor respond par le lecteur de bande.
Définissons maintenant le reste des symboles rela tifs à la fig. 2 Soient Al, A, A3, A4 respectivement les qua tre basculeurs 2.18, 220, 222, 224 du registre actif ; h,<B><U>1,</U> 13,</B> 14 les quatre basculeurs 234, 238, 242, <I>246</I> de l'interpolateur ; Mal la présence d'une tension sur le conducteur 258, supposée obtenue par la fermeture d'un premier interrupteur manuel ; Ma.,la présence d'une tension sur le conducteur 260, obtenue par fermeture d'un second interrupteur manuel ;
S la présence d'une impulsion de broche émise par la tête 148 et appliquée par le conducteur repré senté en haut et à droite de l'interpolateur 108.
Les équations de changement d'état pour le pre mier 218 des quatre basculeurs du registre actif sont ( al = Tl . Tr Al( (oal=Mal+S.h-L-I3-I4. Les équations des trois autres basculeurs se déduisent de cellesrci en remplaçant simplement dans l'équation affirmatrice al le facteur Tl par le facteur T2, T3 ou T4 respectivement, et sans modifier l'équa tion négatrice.
Pour établir l'équation al, il suffit de remarquer que l'entrée affirmatrice (gauche) de<B>218</B> est mise sous tension, grâce au réseau d'intersection 210, chaque fois que le basculeur 202 est dans l'état d'affirmation ou affirmatif (symbole Tl) et que le basculeur 262 est affirmatif en même temps (sym bole Tr). Quant à l'équation Dal, on voit que l'entrée négatrice de 218 est mise sous tension grâce au réseau d'union 252 soit quand la borne 258 est sous tension (symbole Mal),
soit quand la sortie du réseau d'intersection 248 est sous tension. Or, l'une des deux entrées de ce réseau est la sortie affirmative du basculeur 246 (14) et elle introduit donc le facteur I_l; l'autre entrée est la sortie du réseau d'intersection 244, dont une entrée est 13, et dont l'autre entrée est la sortie du réseau 240 ; celui-ci à son tour a pour l'une de ses entrées le facteur I2 et pour autre entrée la sortie du réseau 236, dont l'une des entrées est Il et l'autre le facteur S (signal de broche).
En définitive, la sortie du réseau 246 est donc l'inter section ou le produit logique 14 -<B>13</B> - 12 - Il - S. Cette proposition est ajoutée logiquement à la proposi tion Mal au moyen du réseau d'union 252 pour for mer le second membre de l'équation Dal décrite plus haut.
Les équations telles que (Al) expriment que cha cun des basculeurs du registre actif est nié soit par actionnement de l'interrupteur manuel 258 (Mal), soit par l'apparition d'un signal de broche S à un moment où les quatre basculeurs de l'interpolateur 108 sont simultanément affirmatifs ; et qu'il est affirmé lorsque le basculeur qui lui correspond dans le registre d'attente est affirmatif, si le basculeur 262 est lui aussi affirmatif à ce moment (Tr).
Les équations des quatre basculeurs de l'inter- polateur sont: ( il=S.Ll Ii ( (oil=S'Il ( i2 = S . Il . I'2 12( (ot2-S-Il'12 ( z3=S'11'12'1,3 13( (oi3=SIWIW13 ( 14=S <B>'Il</B> '4<B>'13</B> '1% 14( (oi4=S'Il'12'13'14 Pour l'établissement de la première paire de ces équations,
il suffit de remarquer que le basculeur 234, étant à une seule entrée, est affirmé si cette entrée unique reçoit le signal de broche S à un moment où ce basculeur est à l'état de négation. (symbole Il'), et qu'il est nié si l'entrée reçoit le signal S pendant que le basculeur est affirmatif (symbole h).
De même pour le basculeur 238, il est affirmé si son entrée unique reçoit un signal de sortie du réseau 236 (signal dont la formule est Il - S) pendant que le basculeur 238 lui-même est à l'état de néga tion (12% et qu'il est nié si son entrée reçoit le signal Il - S du réseau 236 pendant que le basculeur 238 est à l'état d'affirmation (I2) ; il en est de même pour les autres basculeurs.
Un ensemble de basculeurs obéissant aux systè mes d'équations de la forme ci-dessus constitue un compteur binaire (ici à quatre étages). Il est facile de le vérifier en écrivant le tableau dies états successifs pris par les quatre basculeurs de l'interpolateur lors des impulsions de broche successives. Ces impulsions ont la forme représentée en A sur la fig. 3 ;
aussi, dans le tableau suivant, désigne-t-on dans la colonne S la partie basse de l'onde de broche par 0 (absence du signal de broche, ou événement S') et sa partie haute par 1 (présence du signal de broche ou événe ment S) ; dans les autres colonnes, 0 désigne l'état de négation du basculeur considéré, 1 son. état d'af firmation.
EMI0005.0079
<U>S <SEP> Il <SEP> 4 <SEP> 4 <SEP> 14</U>
<tb> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
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EMI0006.0001
<U>S <SEP> Ii <SEP> L <SEP>
<B>12</B> <SEP> Ll</U>
<tb> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
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<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1
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<tb> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 Ce tableau s'écrit très simplement de la façon suivante : pour le basculeur Il, on remarque, d'après il, que ce basculeur passe de l'état 0 à l'état 1 après l'époque où l'état 0 de Il a coïncidé avec l'état 1 de S ;
et, d'après oil, on voit que ce basculeur passe de l'état 1 à l'état 0 après l'époque où l'état I de Il a coïncidé avec l'état 1 de S. ; on obtient ainsi pour h la suite des états<B>00110011</B> ... ... De même pour I.., i, montre que ce basculeur passe de 0 à 1 après que son état 0 a coïncidé avec l'état 1 de h et l'état 1 de S, et oi, montre qu'il passe de 1 à 0 après que son état 1 a coïncidé avec l'état 1 de Il et l'état 1 de S, et ainsi pour les deux autres basculeurs de l'inter- polateur.
On a vu que l'équation négatrice de chacun des basculeurs du registre actif était la même, à savoir Mal + SI,I,I31,,. Or, le tableau précédent montre que le second terme de cette expression (terme exprimant la présence simultanée du signal de broche S et de l'état d'affirmation des quatre basculeurs de l'inter- polateur) n'est vérifié qu'à la dernière ligne de ce tableau, c'est-à-dire à l'émission de chaque seizième signal de broche S.
On voit donc que, en marche automatique, c'est-à-dire en l'absence de toute action sur l'interrupteur manuel Mal, les quatre basculeurs du registre actif 104 sont remis à leur état de néga tion chaque fois que la tête de broche a émis 16 impulsions., c'est-à-dire que la broche a tourné de 10 . Le signal S - Il - I, -<B>13</B> - 14 sera appelé signal de fin de groupe et désigné pour abréger par le symbole Po.
Ainsi que le montre la fig. 2, un signal se trouve appliqué au lecteur de bande 100 par le réseau d'union 256, chaque fois qu'est vérifiée la proposi tion Av = M% + SIl1.jQI@ =Mat; +P0. Av désigne le signal d'avance de bande:
il provoque, au moyen d'un relais approprié incorporé dans le lecteur 100, l'avance de la bande 264 de la quantité voulue pour placer une nouvelle rangée de perforations en posi tion de lecture, et l'adoption par les quatre bascu- leurs du registre d'attente 102 des états correspon dant respectivement aux informations lues dans cette nouvelle rangée.
L'équation qu'on vient d'écrire mon tre que, en marche automatique (en l'absence de l'actionnement de la touche Maz), le signal Po émis par le réseau 248 chaque fois que la tête 148 a émis 16 impulsions et que la broche a donc tourné de 10 , provoque le transfert du contenu d'un nouveau groupe d'informations, du lecteur dans le registre d'attente.
Grâce au réseau d'union 254, le signal de fin de groupe Po a également pour effet d'affirmer le bas- culeur 262 de transfert ; dès que celui-ci est affirmé, il nie les quatre basculeurs du registre d'attente 102, conformément aux quatre équations oil, oi,, oi3, oi4. Après le changement d'état de tout basculeur, la remise à zéro des basculeurs du registre d'attente,
ainsi que le transfert du contenu de celui-ci dans le registre actif, sont (grâce au basculeur 262) retardés d'une brève période de temps déterminée, par rap port à la remise à zéro du registre actif ; la nécessité de cette précaution est évidente. En même temps, grâce aux réseaux 210, 212, 214 et 216, et comme le montrent les équations al,<I>a,,</I> a3, <I>al</I> l'affirmation du basculeur Tr (262) affirme ceux des basculeurs du registre actif pour lesquels les basculeurs corres pondants du registre d'attente étaient précédemment affirmatifs, autrement dit il transfère le contenu du registre d'attente dans le registre actif.
Ainsi, en définitive, le signal de fin de groupe émis à chaque 16e signal de broche a les effets sui vants : dans un premier temps, il vide le registre actif et transfère le contenu d'un nouveau groupe d'infor mations dans le registre d'attente ; dans un second temps, il assure par l'intermédiaire du basculeur 262 le transfert dans le registre actif de l'ancien groupe d'informations contenu dans le registre d'attente, et vide en même temps le registre d'attente de son ancien contenu.
En marche manuelle, ou encore au début de la marche automatique, alors que la broche ne tourne pas encore, ces mêmes résultats sont obtenus par actionnement des interrupteurs manuels 258 (Mal) et 260 (Ma.). En effet, en appuyant sur la touche Mal, on nie tous les basculeurs du registre actif (puisqu'on vérifie ainsi le premier terme de chacune des équations oal, osa, oa3, oaa). En appuyant ensuite sur la touche 260 (Maz),
on introduit le contenu du groupe suivant d'informations dans le registre d7at- tente (puisqu'on vérifie le premier terme de l'équa tion Av), et l'on affirme le basculeur 262 (puisqu'on vérifie le premier terme de l'équation tr), ce qui va provoquer un instant plus tard le transfert du con tenu du registre d'attente dans le registre actif.
Ainsi, au début d'une opération, en agissant successivement sur l'interrupteur 258 et sur l'interrupteur 260, et cela par deux fois, on introduit les deux premiers groupes d'information de la bande, tels que 266 et 268, le premier dans le registre actif 104, le second dans le registre d'attente 102.
Il ressort de ce qui a été dit plus haut que le rôle de l'interpolateur est de transmettre au comp teur d'erreur 110a lors de chaque rotation de 10o de la broche, un nombre d'impulsions de commande égal au nombre contenu dans le registre actif 104.
Mais, ainsi qu'il ressortira plus clairement de la suite de l'exposé, il importe pour la bonne marche de l'opération de coupe, que ces impulsions de com mande ne soient pas toutes transmises consécutive ment: en effet, au cas où le nombre d'impulsions de commande spécifié par un groupe d'informations déterminé est notablement inférieur au maximum possible de 16, (s'il est égal à cinq, par exemple), il serait évidemment très peu satisfaisant que ces quel ques impulsions soient toutes, transmises groupées au début de la période que dure la rotation angulaire de 10 de la broche et qui correspond aux 16 impul sions de broche émises :
la trajectoire de l'outil serait alors irrégulière, ainsi qu'on le montrera plus clai rement un peu plus loin.
Le rôle de l'interpolateur est précisément d'assu rer une répartition aussi régulière que possible des impulsions de commande sur toute la durée de cha que période angulaire.
Ainsi que le montre la fig. 2, la sortie négative (droite) de chacun des quatre basculeurs de l'inter- polateur 108 forme l'une des entrées d'un réseau d'intersection 226, 228, 230, 232, dont les deux autres entrées sont telles que le signal de sortie de chacun de ces réseaux ait pour équation, respective ment Réseau 226: SalIi Réseau 228:<I>Sa</I> 11'L' Réseau 230: SÂ3h1.'13 Réseau 232:
SAII1 I2' 1314P Ces quatre sorties forment les entrées d'un réseau d'union 250 dont le signal de sortie, qui constitue le train d'impulsions de commande, a donc pour équa tion Co = S (AlIl'+Ash'I3 +AI1 I#,I3 +A4I,' I3 I4 ) Or, si l'on fait d'abord abstraction des facteurs en A, autrement dit si l'on suppose que les quatre bas- culeurs du registre actif sont affirmatifs,
on voit en se reportant au tableau des équations de l'interpola- teur, donné plus haut, que le premier terme<B>SI,'</B> de l'équation ci-dessus (dans laquelle les A ont été sup primés), est vérifié aux 2e, 6e, 10e, 14e, 18e, 228, 26e, 30e lignes du tableau, c'est-à-dire pour chaque impul sion S = 1 d'ordre impair, donc 8 fois dans l'inter valle angulaire de 108 ; que, de même, le second terme SIi h est vérifié aux 2e, 10e, 18e et 26e lignes du tableau, c'est-à-dire quatre fois au cours de la période angulaire ; que le troisième terme S,1',2"3' est vérifié aux 2e, 18e lignes du tableau, soit deux fois pour la période angulaire ;
et, enfin, que le qua trième terme SI1 I#)'I3I4 est vérifié seulement à la 2e ligne du tableau, soit une seule fois dans la période angulaire. Ce résultat est illustré par la fig. 3, où la première ligne (A) figure comme on l'a dit les 16 signaux de broche S émis pendant la période angu laire de 10 ; les lignes (B), (C), (D) et (E) figurent en traits pleins les impulsions, au nombre de 8, 4, 2 et 1 respectivement, émises au cours de cet intervalle par les réseaux 226, 228, 230, 232, au cas où les entrées Al, A2, A3 et A4 provenant des basculeurs de registre actif sont supposées sous tension.
Si, maintenant, on fait intervenir les signaux en A, on voit aussitôt que le nombre des signaux Co émis à la sortie du réseau 250, au cours de la période angulaire, est égal à la somme des nombres d'impul sions correspondant à celui ou ceux-là seuls des qua tre termes de l'équation Co pour lequel ou pour les quels le facteur correspondant en A est vérifié. C'est ainsi que la ligne (F) de la fig. 3 représente le train d'impulsions Co obtenu à la sortie du réseau 250, dans le cas où ce train comprend la somme des impulsions sur les lignes (B), (C) et (E) - à l'exclu sion de la ligne (D)
- c'est-à-dire où le groupe d'in formations contenu dans le registre actif représente le nombre 13. On voit que ce train contient bien 13 impulsions sur la durée de la période angulaire de 108, et que ces 13 impulsions sont réparties sur cet intervalle d'une manière aussi régulière que pos sible.
On voit que l'interpolateur est un compteur binaire dont les étages successifs émettent des trains d'impulsions à des fréquences successivement divi sées par deux, et que le réseau de sortie 250 reconsti tue à partir de ces trains d'impulsions un nouveau train dont le contenu total est commandé par le nombre contenu dans le registre actif. Ce mode d'action peut être appelé effet de crible .
Le train d'impulsions de commande 60 est intro duit dans l'une des deux entrées du compteur d'er reur 110 dont l'autre entrée reçoit simultanément les impulsions d'asservissement engendrées par la tête 172. Le dispositif 110 est, en principe, un compteur binaire du type réversible dont le contenu s'accroît d'une unité pour chaque impulsion de commande reçue par sa première entrée, et décroît d'une unité pour chaque impulsion d'asservissement reçue sur sa seconde entrée ;
son contenu instantané représente donc à tout moment, en signe et en nombre, l'écart entre les positions commandée et actuelle du chariot 154. Ce contenu - défini par l'état combinatoire des basculeurs du compteur 110 - est converti en une tension électrique continue ou alternative dont la polarité (ou l'état de phase) et l'amplitude corres pondent au signe et à la valeur de ce contenu.
Cette tension agit, par l'intermédiaire du servo-amplifica- teur 114, sur le moteur de chariot 150 pour tendre continuellement à placer celui-ci dans la position pour laquelle le contenu du compteur d'erreur 110 est nul, c'est-à-dire dans la position commandée par le groupe d'informations en position active. Un mode de réalisation du compteur d'erreur 110 sera indiqué en détail par la suite.
A titre d'exemple, chaque impulsion de com mande appliquée par l'interpolateur 108 au comp teur 110 peut provoquer un déplacement radial du chariot 154, et donc de l'outil, égal à 5 microns.
Sur la fig. 4, on voit l'ébauche 132 qui tourne dans le sens de la flèche par rapport à l'outil 160. Au cours de la première période angulaire de l08, du point initial 400 au point 402, l'outil parcourt, sous l'effet des impulsions de commande spécifiées par le premier groupe d'informations 266 (fig. 2) une trajectoire dont l'allure générale (en projection sur le plan normal de l'axe) est 404. La structure fine de cette trajectoire est représentée fig. 5.
On voit que le nombre spécifié par le groupe 266 étant 13, il y a dans ce premier intervalle 13 impulsions de com mande réparties comme sur la ligne (F) de la fig. 3, pour chacune desquelles l'outil se déplace radiale- ment de 5 microns. La translation radiale totale de l'outil dans la première période angulaire est donc de 0,065 mm.
Dans la période angulaire suivante, la bande perforée (groupe 268, fig. 2) spécifie 11 impul sions, et l'outil s'enfonce donc de 0,055 mm; de même, dans la troisième période angulaire, il y a 7 impulsions de commande spécifiées (groupe 270, fig. 2) et l'outil se rapproche encore de 0,035 mm de l'axe de l'ébauche.
La fig. 5 montre bien que, grâce à la répartition assurée par l'interpolateur, comme on l'a expliqué, la trajectoire de l'outil se rapproche sensiblement de celle de la droite 404, d'autant plus que, dans la pratique, les gradins de la trajectoire sont notablement arrondis. Grâce à l'ac tion de l'interpolateur, on évite que la trajectoire de l'outil ne puisse prendre une allure telle que 406 (fig. 4), comme ce serait le cas si toutes les impul sions de commande étaient groupées au début de l'intervalle angulaire.
La fig. 6 montre la translation axiale de l'outil dans le même temps, translation assurée par la vis- mère 138 et l'engrenage 124-136. Cette translation est de 3,5 microns pour chaque période angulaire dans l'exemple considéré.
Ainsi, au bout d'un nombre suffisant de tours de broche, l'outil 160 aura parcouru la surface de l'ébauche 132, en taillant celle-ci conformément aux indications enregistrées sur la bande perforée; on peut obtenir ainsi une came tridimensionnelle ayant tout contour désiré.
<I>Description détaillée du mode préféré</I> Le mode de réalisation pratique du dispositif de commande objet de l'invention, que l'on va mainte nant décrire, est essentiellement identique quant à son principe de fonctionnement au dispositif simpli fié décrit jusqu'à présent; il comprend cependant diverses particularités non mentionnées jusqu'ici.
<I>Généralités</I> En se reportant à la fig. 7, on retrouve en 500 le lecteur de bande, en 502 le registre d'attente, en 507 le registre actif, en 521 l'interpolateur et en 52.8 le compteur d'erreur. Dans ce mode de réalisation, chaque groupe d'informations perforé sur la bande spécifie ainsi qu'on le verra le sens et la vitesse de rotation de la broche.
C'est pourquoi l'on voit sur la fig. 7 le registre actif 507 agir sur un dispositif 520 de commande du sens de rotation de la broche ainsi que sur un dispositif 523 de commande de vitesse de la broche, ces deux dispositifs agissant tous deux par l'intermédiaire de l'amplificateur 524, sur le moteur de broche 525. Celui-ci entraîne la tête génératrice 526.
Le compteur d'erreur 528 agit par l'intermé diaire de l'amplificateur 536 sur le moteur de cha riot radial 537 qui entraîne la tête génératrice 538, tout comme dans la machine simplifiée.
Des moyens seront décrits permettant d'obtenir à partir des têtes génératrices 526 et 538 deux trains d'ondes (signaux de broche et signaux de chariot ou d'asservissement), strictement synchronisés à la fré quence voulue : ce résultat est atteint grâce aux deux dispositifs synchroniseurs 522 et 539, reliés aux têtes correspondantes 526 et 538 par l'intermédiaire d'un dispositif 534 appelé démodulateur.
De plus, le train de signaux de broche sortant du synchroniseur 539 n'est pas utilisé tel quel, mais passe par un dispositif 519 dit compteur-tampon, destiné à rendre le nombre d'impulsions de broche strictement proportionnel à l'angle utile dont la bro che a tourné dans le sens commandé ; il peut arriver en effet que la broche tourne parfois d'un petit angle dans le sens rétrograde, comme lorsque l'outil atta que un point dur de l'ébauche ; le compteur tampon 539 supprime l'erreur sur le nombre de signaux de broche qui résulterait autrement d'une telle rotation rétrograde.
On remarque sur la fig. 7 que, contrairement au schéma simplifié de la fig. 1, la sortie de l'interpola- teur 521 est reliée non au compteur d'erreur 528, mais au synchroniseur 522 des impulsions de cha riot, alors que le compteur d'erreur possède, outre sa sortie reliée à l'amplificateur 536, une autre sortie reliée à l'interpolateur et une autre sortie encore reliée au synchroniseur 522.
Ces différences ne sont qu'apparentes et sont dues au fait suivant : pour des raisons de commodité, on a inclus dans le synchro niseur 522 un circuit auxiliaire ou intermédiaire qui, en droit, peut être considéré comme faisant partie de l'interpolateur ; on peut dire en conséquence que c'est par l'intermédiaire de ce circuit auxiliaire que la sortie de l'interpolateur alimente le compteur d'er reur 528 : le parallélisme avec le schéma de la fig. 1 est alors rétabli.
La machine que l'on va décrire comprend en outre des moyens permettant de choisir à l'avance le nombre de passes que doit comporter un travail de coupe donné, ainsi que la profondeur de chaque passe. On voit à cet effet en 548 un sélecteur du nombre de passes (qui est un commutateur manuel actionné préalablement à la marche automatique) et qui agit sur un compte-passes 548 ; le fonctionne ment de celui-ci est, d'autre part, régi, en marche automatique, par un dispositif 552 de commande du compte-passes.
Enfin, le schéma de la fig. 7 montre cinq bascu- leurs 501, 508, 514, 553 et 562 ainsi que divers réseaux d'intersection et d'union, formant le réseau logique de commande centrale du dispositif. <I>La bande perforée</I> (fig. 9) Les perforations sont disposées par rangées trans versales dont chacune comporte huit perforations au maximum; les rangées sont lues par groupe de deux (tels que 650, ...... 660, 662, ...... 670, 672, 111), chaque groupe constituant ainsi un ensemble unitaire d'informations.
Si l'on considère, par exemple, la bande avançant dans le sens de la flèche, la première rangée est celle de droite, la seconde la rangée de gauche ; les huit positions dans chaque rangée sont numérotées de haut en bas. Les informations binaires spécifiées par la présence ou l'absence d'un trou dans les diverses positions de chaque rangée sont les sui vantes : dans la première rangée, la première position est toujours imperforée ; la seconde position indique le sens de la translation axiale du chariot :
la pré sence d'un trou en cette position signifie que cette translation doit être centripète (vers l'axe de la bro che) ; les -six positions de 3 à 8 inclus correspondent, respectivement, aux unités successives de 2s à 23, du nombre binaire spécifiant le nombre d'impulsions de commande.
Dans la seconde rangée, la première position est toujours perforée pour caractériser cette rangée ; les positions 2 à 4 désignent les unités de 22 à 20 respectivement complétant le nombre d'im pulsions de commande ; les deux positions 5 et 6 prises ensemble spécifient la période angulaire, c'est- à-dire l'angle de rotation de la broche auquel doit s'appliquer le nombre d'impulsions de commande ; ainsi qu'on le verra, la période angulaire ainsi spéci fiée peut être de 50, 10 , 200 ou 800.
La septième position représente le sens de la rotation de la bro che ; la huitième position enfin caractérise, par la présence d'une perforation, le premier groupe d'in formations de la bande ; c'est l'information début de passe .
Il est à noter que, dans l'exemple choisi, la bande perforée forme une boucle fermée sur elle-même. Les groupes d'informations qu'elle contient suffisent à assurer la commande automatique pour une passe entière de l'outil. A la fin de la passe, la bande se retrouve à sa position de départ pour l'accomplisse ment éventuel d'une nouvelle passe. Ainsi qu'on le verra, la profondeur de chaque passe peut être choi sie préalablement.
<I>Dispositif de support et d'avance de la bande</I> (fig. 8) Avant de passer à l'étude détaillée des divers organes de la fig. 7, on va, à titre indicatif, décrire en regard de la fig. 8 un exemple de réalisation du dispositif mécanique de support et d'avance de la bande perforée. La bande 600 forme, comme on vient de le dire, une boucle fermée dont les extrémi tés se rejoignent en 606. Elle forme dans sa plus grande partie un rouleau annulaire qui est supporté par une rangée circulaire de galets 602 tourillonnant sur un panneau 604.
L'extrémité interne du rouleau passe entre les surfaces caoutchoutées de deux galets d'entraînement 608, 610 mus par un moteur non représenté, fixé de l'autre côté du panneau. La bande passe ensuite autour d'un galet de guidage mobile 614 qui coulisse dans une boutonnière 618 ; le galet 614 est solidaire de l'autre côté du panneau d'un bras non représenté qui actionne un contact com mandant l'alimentation du moteur d'entraînement précité : ce contact se ferme pour mettre en route le moteur quand la poulie 614 a monté dans sa bouton nière au-delà d'une certaine position déterminée.
Après la poulie 614, la bande pénètre dans le lecteur 500, fixé sur le panneau à l'intérieur du rou leau ; au cours de son passage dans le lecteur, la ran gée 622 (fig. 9) des perforations d'entraînement de la bande est engagée par la denture d'une roue à rochet 620. Cette roue, ainsi qu'on le verra, est entraînée par intermittence (lors de l'affirmation du basculeur 501, étudié plus loin) et fait alors avancer la bande à travers le lecteur de la quantité voulue pour ame ner un nouveau groupe d'informations en position de lecture (soit de la valeur de deux espaces entre perforations 622 suivant la fig. 9).
A la sortie du lecteur, la bande passe autour d'une poulie guide 624 pour revenir à l'extérieur du rouleau.
Chaque fois que tourne le rochet 620,, seule la partie libre de la bande comprise entre le galet d'en traînement 608 et l'extérieur du rouleau subit un déplacement, alors que l'ensemble du rouleau reste immobile ; ce déplacement fait monter d'une cer taine distance la poulie 614 dans sa coulisse, et au bout d'un nombre déterminé de ces déplacements la poulie atteint la position pour laquelle le moteur d'en traînement se met en route.
A ce moment, la rota tion des galets 608, 610 entraîne l'ensemble du rou leau autour de ses galets de support, ce qui permet à la poulie 614 de s'abaisser jusqu'à ce que le moteur s'arrête à nouveau.
<I>Le lecteur de bande 500</I> Celui-ci n'est pas représenté en détail et peut être du même type que celui indiqué pour les cas de la machine simplifiée. On va ici préciser son mode de commande.
Celle-ci est régie par le basculeur 501 (fig. 7), dit basculeur d'avance (Av). Chaque fois que ce basculeur est affirmé, le rochet 620, (fig. 8) est actionné par l'intermédiaire d'un relais approprié, non figuré, pour faire passer le groupe d'informations suivant de la bande perforée en position de lecture. Dès que le rochet a tourné de la quantité voulue, il actionne un contact (non représenté) qui replace le basculeur 501 à son état de négation.
L'équation affirmatrice du basculeur d'avance 501 est <I>av = Mat</I> -I- <I>Au</I> - Rg'. Po Le terme Mat désigne l'actionnement d'un inter rupteur de commande de marche manuelle ayant pour effet de mettre sous tension le conducteur 568 (fig. 7) formant l'une des entrées du réseau d'union 576. Le facteur Au désigne la fermeture d'un inter rupteur de commande de marche automatique, qui met sous tension le conducteur 544 formant l'une des entrées du réseau d'intersection 531.
Le facteur Rg' désigne l'état de négation du basculeur de retour général 508 ; le facteur Po désigne l'émission du signal de fin de groupe par l'interpolateur 521, qui a lieu ainsi qu'on le précisera à la fin de l'utilisation de chaque groupe d'informations. On voit donc que le basculeur d'avance est affirmé soit lorsqu'on actionne l'interrupteur de marche manuelle 568, soit en marche automatique, lors de chaque signal de fin de groupe Po, à condition que le basculeur de retour 508 soit alors à l'état de négation, ce quia lieu pen dant toute la phase active d'une passe ainsi qu'on le verra.
Ainsi, à la fin de l'utilisation de chaque groupe d'informations, le basculeur d'avance 501 provoque l'avance de la bande pour placer un nouveau groupe d'informations en position de lecture, et le contenu de ce groupe est alors aussitôt transféré dans le registre d'attente 502 qu'on va maintenant étudier.
<I>Le registre d'attente 502</I> (fig. 10) Celui-ci se compose de deux séries de sept bascu- leurs; la rangée de gauche (basculeurs 700-724) est destinée à recevoir les informations contenues dans les positions de 2 à 8 incluse de la première rangée du groupe d'informations, à savoir, respectivement le sens de translation radiale (basculeur 700), et les indications numériques de 2$ à 23 incluse (basculeurs 704 à 724) ;
la rangée de droite (basculeurs 702 726) est destinée à recevoir les informations conte nues dans les mêmes positions de la seconde rangée du groupe, à savoir respectivement: les indications numériques de 22 à 20 incluse, (basculeurs 702 à 710) ; puis les deux informations spécifiant la période ou l'intervalle angulaire (basculeur 714 et 718), le sens de rotation de la broche (basculeur 722), enfin l'information de début de passe (basculeur 726).
Chaque basculeur est affirmé par la présence d'une perforation dans la position correspondante du groupe de lecture, ainsi que l'indique la liaison de l'entrée gauche de chaque basculeur avec le bloc lecteur 500.
Tous les quatorze basculeurs sont niés simulta nément par l'application, à leur entrée négatrice, d'un signal Tr provenant du réseau 503 (fig. 7) et dont l'équation, aisément établie d'après les indica tions des fig. 7 et 10, est Tr = Gr(Rg' + Tl4) Dans cette équation, Gr désigne l'état d'affirmation du basculeur 562 dit basculeur de groupe ;
Ri dési gne l'état de négation du basculeur 508 dit de retour général, et T1,4 désigne l'état d'affirmation du dernier basculeur 726 du registre d'attente lui-même.
Ainsi qu'on le verra, le basculeur de groupe 562 est affirmé, en marche automatique, par un signal Po dit de fin de groupe, émis à la fin de l'utilisation de chaque groupe d'informations successif. Le bas- culeur de retour général Rg est nié jusqu'à la fin de la dernière passe, ainsi qu'on le précisera. Dans ces conditions, l'impulsion Tr agit, après l'utilisation de chaque groupe d'informations, pour remettre à zéro les basculeurs du registre d'attente.
Le symbole Tl,q est vérifié quand le groupe d'informations enregistré dans le registre d'attente 502 est le premier de la passe, c'est-à-dire quand le groupe enregistré dans le registre actif 507, qui est le groupe en cours d'uti lisation, est le dernier précédant une nouvelle passe. Dans ces conditions, le signal Tr est émis et remet à zéro les basculeurs du registre d'attente, malgré l'état affirmatif éventuel du basculeur de retour général à ce moment-là.
La sortie gauche de chacun des quatorze bascu- leurs du registre d'attente forme l'entrée d'un réseau d'intersection tel que 728, etc., dont l'autre entrée reçoit le signal Tr. La sortie de chacun de ces réseaux alimente, ainsi qu'on le verra, l'entrée affir- matrice du basculeur correspondant du registre actif 507.
On voit donc que le signal Tr, chaque fois qu'il est émis, assure, en même temps que la remise à zéro du registre d'attente, le transfert en bloc du groupe d'informations enregistrées dans celui-ci, vers le registre actif 507.
<I>Le registre actif 507</I> (fig. 11) Celui-ci se compose essentiellement, comme le registre d'attente, d'une double série de basculeurs destinés à contenir respectivement les mêmes élé ments d'information que les basculeurs du registre d'attente figurés dans les positions homologues.
Le réseau logique que l'on voit sur la fig. 11 à gauche de la première rangée des basculeurs est le dispositif sélecteur des profondeurs de passe et sera traité séparément.
Chaque basculeur tel que 820 est affirmé par l'application du signal de transfert Tr défini ci- dessus si le basculeur correspondant du registre d'at tente était affirmatif, ainsi que le montre la liaison de l'entrée affirmatrice (gauche) de chacun des bascu- leurs du registre, avec la sortie du réseau 728, etc., correspondant, de la fig. 10, ainsi qu'on l'a vu dans la section précédente.
La négation de tous les basculeurs de la pre mière rangée (rangée de gauche), ainsi que celle des trois basculeurs 830, 832 et 834 de la seconde, est assurée par un signal émanant du réseau 509 (fig. 7). Ce signal que l'on peut désigner par oalo a pour équation<B>:</B> Dal, = Po + Mal<I>+ Ma,</I><B>.</B> Les deux der niers termes sont relatifs à la commande manuelle Mal désigne un interrupteur dont la fermeture met sous tension la borne 547, et<I>Mat</I> un interrupteur (de translation manuelle du chariot) dont la ferme ture met sous tension la borne 580.
Ces deux cas banals mis à part, on voit que les' dix basculeurs du registre actif considérés ci-dessus sont tous niés simultanément (en marche automatique) par l'impul sion de fin de groupe Po.
Les deux basculeurs 809 et 811 spécifiant l'in tervalle angulaire et la vitesse de broche sont niés par l'application. du signal de sortie d'un réseau 513. Ce signal que l'on peut désigner par "a12 a pour équation: @ah = Mal + Au - Cs'. Po .
Le premier terme est encore relatif à la commande manuelle, comme on le sait. Dans le second terme, le facteur Au désigne, comme on l'a vu, la fermeture de l'in terrupteur de marche automatique ; le second terme Cs' désigne l'état de négation du basculeur 572 (Cs) de commande spéciale de l'interrupteur: ainsi qu'on le verra, ce basculeur est nié en dehors de la phase de retour général, n'étant affirmé qu'après l'affirma tion du basculeur de retour général ; le dernier fac teur enfin représente<B>le</B> signal de fin de groupe Po.
Ainsi, en marche automatique, les deux basculeurs déterminant l'intervalle angulaire sont normalement remis à l'état de négation par chaque signal de fin de groupe Po tout comme l'étaient les basculeurs précédents.
La négation du basculeur suivant 814 du registre actif, qui spécifie le sens de rotation de la broche, est provoquée non pas par le signal de fin de groupe, mais par un signal a13 = Tr - Tl3 <B>+</B> Mal ainsi que le montre la connexion de l'entrée négatrice de 814 avec le réseau d'union 815 alimenté, d'une part, par le signal Mal (conducteur 547), d'autre part par le réseau d'intersection 756 de la fig. 10.
Il s'ensuit que, laissant de côté le cas de la commande ma nuelle, ce basculeur de sens de rotation de la bro che est affirmé ou nié directement par le signal de transfert Tr suivant l'état du basculeur 722 corres pondant du registre d'attente ; cette disposition spé ciale est rendue nécessaire par l'inversion automati que du sens de rotation de la broche dans la phase de retour en fin de passe, ainsi qu'il ressortira de l'étude d'ensemble du fonctionnement.
Enfin, la négation du dernier basculeur 818, dont l'état affirmatif caractérise le premier groupe d'in formations de chaque passe, est provoquée par le signal de sortie d'un réseau 512 (fig. 7), le signal d'équation oal.l =Mal + Au - M - Ci .
En laissant de côté le premier terme relatif à la commande manuelle, le premier facteur du second terme est le signal Au de marche automatique déjà mentionné ; le second facteur M exprime la mise sous tension de la borne 546 (fig. 7), provoquée par la fermeture d'un contact dit repère ou marqueur qui se ferme automatiquement vers le début de cha que passe, sous la commande de la rotation de la broche elle-même (ou de la translation axiale de l'outil), et dont la fermeture a pour principale fonc tion de permettre (par l'intermédiaire du basculeur 514)
le passage des impulsions de broche vers l'inter- polateur, et par suite d'amorcer la translation radiale de l'outil, c'est-à-dire la phase active de la passe. Enfin, le facteur Ci désigne l'état d'affirmation du basculeur de commande d'interpolateur 514. Ainsi qu'on le verra, en effet, il convient que l'information du début de passe, constituée par l'état affirmatif du basculeur 818, soit supprimée dès que commence la phase active de la passe.
Après avoir exposé les conditions de négation et d'affirmation des basculeurs du registre actif, on va étudier les principales actions exercées par eux. Tout d'abord, en ce qui concerne les neuf basculeurs nu mériques.
83<B>1</B>, 833, 835, 837, 839, 841, 830, 832 et 834, on sait déjà, d'après la description du dispo sitif simplifié, que leur rôle sera d'agir sur l'inter polateur afin de provoquer dans, celui-ci l'effet de criblage destiné à reconstituer à la sortie de l'in terpolateur un train d'impulsions, à peu près régu lièrement réparties en nombre correspondant à celui exprimé par l'état desdits basculeurs numériques.
Aussi, la sortie gauche de chacun de ces basculeurs est-elle reliée à un réseau d'intersection correspon dant (919, 925 ...... 954) de l'interpolateur, étudié plus loin.
En ce qui concerne le basculeur 820 du sens de translation radiale, qui est à l'état de négation si le groupe d'ïnformations enregistré dans le registre actif spécifie une translation positive ou centripète (absence de tr ou dans la position correspondante du groupe), et affirmatif pour une translation négative ou centrifuge, son rôle est de.déterminer si les impul sions d'asservissement transmises. de la tête généra trice 538 liée au chariot, vers le compteur d'erreur,
seront comptées. positivement pour une translation positive ou une translation négative du chariot. Ainsi qu'on le verra, cette détermination est assurée grâce à un circuit intermédiaire - déjà mentionné plus haut - incorporé au synchroniseur 522 des signaux de translation radiale ; ce circuit est figuré en haut de la fig. 15.
Les deux sorties du basculeur 820 sont introduites dans ce circuit intermédiaire par les deux réseaux 821, 822 (fig. 11) pour la sortie gauche, 825 et 826 pour la sortie droite. Les réseaux 821, 825 effectuent l'intersection des signaux de sortie<B>AI,</B> Al' du basculeur par le signal Au de marche automati que, les réseaux 822; 826 effectuent l'union du signal résultant avec un signal de commande manuel que l'on fait apparaître sur la borne 823 ou 827<B>-</B>pour une translation manuelle négative ou positive du chariot, respectivement.
Les deux signaux obtenus à la sortie des réseaux 822 et 826 seront symbolisés, pour plus de commodité, par Cf (translation centri fuge du chariot) et Cp (translation centripète).
L'état des deux basculeurs 809, 811 (symbolisés A11, Alz) spécifie, on le sait, l'intervalle (ou période) angulaire de rotation de la broche sur lequel le groupe d'informations, considéré doit être exploité. Le tableau de correspondance est le suivant, 0 et 1 dési gnant comme toujours les états de négation et d'affir mation des basculeurs
EMI0011.0091
Période
<tb> <U>All <SEP> Ale <SEP> angulaire</U>
<tb> 0 <SEP> 0 <SEP> 50
<tb> 0 <SEP> 1 <SEP> 100
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 20o
<tb> 1 <SEP> 1 <SEP> 80 Le choix de la période angulaire a une double réper cussion sur le fonctionnement de la machine.
En premier lieu, il détermine le nombre d'impulsions de broche que doit décompter l'interpolateur avant d'émettre le signal de fin de groupe Po pour avancer le groupe suivant dans le lecteur 500: ce nombre est de 2<B>8</B> = 256, 29 = 512, 219 = 1024 ou 212 = 4096 selon que la période choisie est de 5, 10, 20 ou 80o ;
on verra plus loin comment ce résultat est obtenu dans l'interpolateur. D'autre part, le choix de la période entraîne le choix d'une vitesse de broche bien déterminée, en principe proportionnelle à cet intervalle.
Les deux sorties des deux basculeurs 809 et 811 sont à cet effet connectées aux quatre conduc- teurs d'entrée (horizontaux sur la fig. 11) d'un réseau décodeur 836 du type appelé parfois matri ciel, dont les. quatre conducteurs de sortie (verti caux) sont connectés en parallèle à une source de potentiel.
Chaque conducteur d'entrée est relié, par deux redresseurs, à deux conducteurs de sortie dis tincts, la disposition étant telle que, pour chacun des quatre états. combinatoires possibles des deux bascu- leurs 809 et 811, un conducteur de sortie et un seul du décodeur 836 se trouve sous tension.
Dès lors, pour déterminer la vitesse de broche, chaque conducteur de sortie du décodeur est relié à l'entrée correspondante du dispositif t523 (fig. 7) de commande de la vitesse de broche, non figuré en détail.
Ce dispositif peut comprendre, par exemple, quatre triodes dont les grilles sont reliées aux sorties du décodeur 836 ; la triode dont la grille est ainsi mise en tension par le décodeur peut actionner un relais contacteur qui assure l'alimentation de l'ampli ficateur 523 sous une tension déterminée, provo quant la rotation du moteur de broche 525 à une vitesse correspondante (le sens de cette rotation sera déterminé par l'état du basculeur 814 du registre actif ainsi qu'on le verra un peu plus loin).
Pour déterminer, d'autre part, le nombre d'im pulsions de broche émises. avant le signal de fin de groupe Po, chaque sortie du décodeur 836 est aussi reliée à l'un des. réseaux d'intersection 972, 970, 968 ou 966 de l'interpolateur (fig. 12), réseaux dont le mode d'action sera étudié plus loin.
Le basculeur 814 (symbole A13) a pour fonction de déterminer le sens de rotation de la broche, sens positif pour l'état de négation du basculeur (absence de perforation en cette position). A cet effet, la sortie négative de 814 est appliquée au dispositif 520 de commande du sens de la broche, non figuré en détail, et qui peut comprendre un relais inverseur ayant pour effet d'inverser la polarité ou l'état de phase des tensions appliquées par l'amplificateur 524 au moteur de broche 525 lorsque ce relais est mis sous tension.
D'autre part, selon le sens dans, lequel la broche doit tourner, il ressort de ce qui a été dit du rôle du compteur tampon 519 (et ce point sera précisé plus loin) que le fonctionnement de celui-ci doit s'inverser selon que le sens normal spécifié pour la rotation de la broche est l'un ou l'autre. Les signaux des deux sorties de 814 sont donc conduits vers le compteur tampon 519, où leur action sera étudiée plus loin.
Enfin, on tire des deux sorties du basculeur 814, au moyen des réseaux 850, 853 et 852, un signal destiné à la négation du basculeur 514<I>(Ci)</I> de com mande d'interpolateur. Ce basculeur doit être nié par le signal de transfert Tr si le sens de rotation de la broche va s'inverser au groupe d'informations sui vant, ainsi qu'on le verra.
En conséquence, les trois réseaux que l'on vient de nommer forment, pour application au basculeur 514, le signal <I>,ci</I> = Tr(A13Tls + A1371,3) dont le facteur entre parenthèses exprime que l'état du basculeur de sens de broche du registre actif et l'état du basculeur correspondant du registre d'at tente sont inverses l'un de l'autre.
Le dernier basculeur 818 (symbole Al,) est af firmé quand le groupe en position active est le pre mier de la passe. Ses actions étudiées chacune plus loin sont les suivantes: 1) par le réseau 515, provoquer la sélection de la profondeur de passe de dégrossissage s'il s'agit d'une passe autre que la dernière ; 2) par le réseau 518, provoquer la sélection de la profondeur de passe de finition -s'il s'agit de la dernière passe ; 3) provoquer l'avance (au moyen du réseau 516), au début de chaque passe, du bras du commu tateur compte-passes 552 sur son plot suivant ;
4) provoquer (au moyen du réseau 517) la négation du basculeur d'arrêt 553 en dehors de la ferme ture du contact de marche automatique Au, quand la borne 554 est sous tension ; 5) assurer (au moyen du réseau 558, fig. 7) l'arrêt de la broche quand le basculeur d'arrêt 553 est affirmé.
On va maintenant étudier, en regard du côté gauche de la fig. 11, le fonctionnement de cette sélection des profondeurs de passe (ou de coupe).
<I>Sélection des profondeurs de passe</I> (fig. 11) Le principe de fonctionnement est le suivant grâce à un réglage manuel préalable de deux com mutateurs sélecteurs. de profondeur de passe, le pre mier de dégrossissage et le second de finition, les basculeurs numériques.
du registre actif se trouvent placés, au début de la phase active de chaque passe, dans un état combinatoire correspondant au nombre d'impulsions de commande requis pour provoquer une translation radiale du chariot égale à la profon deur de coupe choisie par le premier commutateur s'il s'agit d'une passe autre que la dernière (dégros.- sissage), par le second commutateur s'il s'agit de la dernière passe (finition)
. Ensuite, lors du retour général en fin de dernière passe, quand la transla tion du chariot est centrifuge, les basculeurs se trou vent de nouveau placés, successivement, dans l'état correspondant d'abord à la profondeur de finition puis à celle de dégrossissage jusqu'à ce que l'outil ait été ramené à sa position de départ. Le commutateur sélecteur de profondeur de dégrossissage est figuré uniquement par huit plots ou bornes 865,
correspondant respectivement aux huit basculeurs numériques d'ordre<B>28</B> à 21 du regis tre actif. En manoeuvrant ce sélecteur de manière à mettre sous tension certaines de ces bornes, on peut ainsi choisir une profondeur de dégrossissage com prise entre 0 et 512 impulsions de commande, par accroissement de 2 impulsions, soit une profondeur comprise entre 0 et 2,56 mm par accroissements de 10 et 10 microns (puisque chaque impulsion' de commande correspond à une translation de 5 mi crons).
Si l'on considère, par exemple, la deuxième des bornes 865 à partir du haut, on voit qu'elle est reliée par l'intermédiaire des réseaux 868 et 802 à l'entrée affirmatrice du basculeur 831 correspondant à 2s impulsions de commande. En conséquence, si cette borne a été mise sous tension par la manoeuvre du sélecteur de dégrossissage, le basculeur 831 est affirmé au moment ou l'autre entrée du réseau 868 reçoit un signal de tension. Il en est de même pour chacune des autres bornes 865 et des autres bascu- leurs numériques correspondants du registre actif.
Or, l'autre entrée de chaque réseau d'intersection tel que 868 reçoit, grâce aux réseaux 510, 515 et 549 (fig. 7), lesignal suivant Cp.2(Au-M-A14+Rg-Gr-Cp3) Dans cette formule, le facteur Cp. désigne un signal émis par le compteur de passes 552 tant que la passe en cours n'est pas la dernière ou que le compteur de passes a quitté la position correspon dant à celle-ci ; Cp3 un signal émis par le compteur de passes quand celui-ci a quitté sa position de départ, ou n'y a pas encore été ramené. Les autres symboles ont déjà été définis.
Le premier terme de la parenthèse est donc vérifié en marche automati que (Au) lors du premier groupe de toute passe (A1,1) autre que la dernière (Cpz), à la fermeture du contact-repère (M). Dans ces conditions, les bascu- leurs numériques du registre actif prennent l'état combinatoire qui avait été préalablement choisi pour la profondeur de chaque passe de dégrossissage, et l'interpolateur commande, ainsi qu'on le verra, une translation centripète du chariot sur une distance correspondante.
Le second terme de la parenthèse est vérifié par l'affirmation du basculeur de groupe (Gr) pendant la période d'affirmation du basculeur de retour général (Rg), quand le commutateur comp teur de passes a quitté la position correspondant à la dernière passe (Cp2) et tant que le compteur de passes n'a pas été ramené à sa position de départ (CI <B>)3).</B> Quand cette dernière série de conditions est remplie, les basculeurs numériques sont à nouveau placés dans l'état exprimant la profondeur de passe de dégrossissage choisie.
Mais, comme on va le mon trer dans un instant, le chariot est à ce moment animé d'une translation centrifuge, de sorte que l'action précédente a maintenant pour effet d'éloi gner le chariot de la broche d'une distance égale à celle dont il s'en était rapproché au début de chaque passe de dégrossissage ; cette translation de retour a d'ailleurs lieu autant de fois qu'il le faut pour rame ner le compteur de passes à sa position initiale, c'est- à-dire autant de fois qu'il y avait eu précédemment de passes de dégrossissage.
On vient de voir que le sens de la translation radiale était automatiquement inversé pour le retour général: ceci est assuré grâce aux réseaux 860 et 800 ; en effet, ces réseaux appliquent à l'entrée affir- matrice du basculeur 820 un signal de tension lors que le basculeur 508 (basculeur de retour général Rg) est affirmé, et que le signal de sélection de pro fondeur émis par le réseau 510 est également pré sent:
comme ces deux conditions ne sont simulta nément vérifiées que pour le second terme du signal de sélection de profondeur, on voit que ce terme a seul pour effet d'affirmer le basculeur 820 et d'assu rer ainsi la translation du chariot dans le sens cen trifuge.
En ce qui concerne le sélecteur de la profondeur de finition, celui-ci est figuré par ses six bornes ou plots 866, correspondant respectivement aux six basculeurs numériques, 25 à 20.
En manoeuvrant ce sélecteur de manière à mettre sous tension certaines de ces bornes, on peut ainsi choisir une profondeur de finition comprise entre 0 et 64 impulsions de commande, par accroissements d'une impulsion, soit une profondeur comprise entre 0 et 0,32 mm, par accroissements, de 5 microns à la fois.
Si l'on consi dère, par exemple, la borne 866 correspondant au basculeur 837 (25), elle est reliée à l'entrée affirma- trice de celui-ci par le réseau 882 et le réseau 810.
L'autre entrée du réseau 882 reçoit un signal formé par le réseau 511 (fig. 7), comme du reste tous les réseaux analogues à 882 correspondant aux autres bornes 866. Le réseau 511 forme, par l'intermédiaire des réseaux 50,6 et 518 (fig. 7), le signal Cpl - Au(M # A14 -I- Gr # T14)
Le symbole Cpl désigne un signal émis par le comp teur de passes 552 quand la passe en cours est la dernière (la passe de finition). On voit que le pre mier terme de la parenthèse est vérifié en marche automatique (Au) lors du premier groupe (A14) de la passe de finition (Cpl), à la fermeture du contact repère.
Le second terme est vérifié en marche auto matique par affirmation du basculeur de groupe (Gr) de la passe de finition (Cpl), si le groupe sui vant est premier de la passe (T14). Ainsi, grâce au premier terme, le chariot subit automatiquement, au début de la dernière passe, une translation centripète correspondant à la profondeur de finition qui avait été choisie.
Grâce au second terme, le chariot, lors du dernier groupe d'informations de la dernière passe, subit une translation centrifuge de longueur égale.
Là encore, l'inversion du sens de translation est commandée lors de la translation de retour, grâce au réseau 861 relié (par l'intermédiaire du réseau d'union 800) à l'entrée affirmatrice du basculeur 820. <I>L'interpolateur</I> (521 - fig. 12) Celui-ci est un compteur binaire qui se compose de quatorze basculeurs à une seule entrée, montés en cascade.
On peut les diviser en deux groupes : les cinq premiers (901, 904, 908,<B>911,</B> 915) symboles Il à I,;) et les neuf derniers 920, 926, 931, 935, 939, 943, 947, 951 et 955 (symboles : Jl à J3). Seuls les basculeurs de ce second groupe doivent être com parés aux basculeurs de l'interpolateur simplifié étu dié en regard de la fig. 2 ;
on voit en effet que la sortie droite de chacun d'entre eux forme l'une des entrées d'un réseau d'intersection associé tel que 919, réseaux qui jouent un rôle exactement simi laire à celui des réseaux tels que 226 de la fig. 2 ; ainsi, chacun des réseaux tels que 919 reçoit par l'une de ses entrées le signal de tension émis par l'affirmation de l'un, qui lui correspond, des bascu- leurs numériques, tels que<B>831</B> du registre actif.
Etant donné le choix dont on dispose entre qua tre périodes angulaires et quatre vitesses de broche, les signaux de broche émanant du compteur tampon 519 (signaux effectifs désignés Se pour les distinguer des signaux de broche bruts existant en amont du tampon), peuvent être appliqués à l'entrée soit du basculeur 926, soit du basculeur 920, soit de 915, soit de 908.
C'est ainsi que, dans le cas où la période angulaire spécifiée dans le registre actif est de 5,1, les impulsions de broche Se ne peuvent pénétrer, grâce au réseau 972 relié à la sortie du décodeur 836 correspondant à cet intervalle, que dans l'entrée du basculeur 926.
Seuls les huit derniers basculeurs de l'interpolateur sont alors agissants et ils décomptent alors 2$ = 256 signaux de broche entra deux émis sions successives du signal Po de fin de groupe, signal obtenu comme on le verra un peu plus loin à la sortie d'un réseau 956 associé au dernier bascu- leur 955, et signal qui, on l'a vu,
provoque l'arrivée d'un nouveau groupe d'informations. En même temps, grâce aux réseaux 925, 930, etc., reliés à la sortie droite des basculeurs ainsi rendus actifs,
l'in- terpolateur exerce son action de criblage déjà étu diée pour ne laisser passer vers le réseau d'union 922 que les seuls trains d'impulsions (de fréquences inversement proportionnelles aux puissances succes- sives de 2. entre 27 et 20), qui correspondent aux bas- culeurs numériques du registre actif qui sont affir més.
A la sortie du réseau d'union 922 et du réseau 962 qui lui fait suite, on obtient donc dans chaque période angulaire, un train de signaux de commande dont le nombre correspond à celui qui a été spécifié sur la bande, ainsi qu'on l'a expliqué, et à peu près régulièrement répartis sur cet intervalle.
On remar quera que le nombre maximum d'impulsions de com- mande que peut spécifier un groupe d'informations lorsque l'intervalle choisi est de 5,1, est deux fois moindre que dans le cas des autres intervalles.
Si la sortie du décodeur 836 qui est sous tension est celle qui correspond à l'intervalle de 10,1, les impulsions de broche Se sont introduites (par le réseau 970) dans le basculeur 920 et non plus dans le basculeur 926 ; le compteur est ainsi doté d'un étage de plus: l'impulsion de fin de groupe Po ne survient plus que toutes les Z1=512 signaux de broche.
L'effet de criblage est exercé par les neuf basculeurs numériques du registre actif agissant par la totalité des réseaux tels que 919, 925, 930, etc. A la sortie de l'interpolateur, on obtient au cours de chaque intervalle de 10,, un train d'impulsions de commande à peu près régulièrement réparties; en nombre égal à celui spécifié.
Si la période spécifiée est de 20o, les impulsions de broche sont introduites (par le réseau 968) dans le basculeur 915 ; le compteur a maintenant 10 éta ges ; l'impulsion Po apparaît tous les 2111 = 1024 si gnaux de broche. Le fonctionnement est encore essentiellement le même, mais on peut remarquer qu'une impulsion de commande se présente au maxi mum pour deux impulsions de broche.
Enfin, quand l'intervalle spécifié est de 80o, ce qui, comme on le verra, peut avoir lieu notamment pendant la course de retour de l'outil à la fin de cha que passe, les impulsions de broche sont introduites (par le réseau 966) dans le basculeur 908 ; le comp teur a 12 étages ; l'impulsion Po apparaît tous les 212 = 4096 impulsions de broche. L'effet de criblage est toujours obtenu, mais il y a alors au plus une impulsion de commande pour huit impulsions de broche.
Dans le fonctionnement normal de l'interpola- teur décrit ci-dessus, les basculeurs en amont de celui qui recevait les signaux de broche (selon l'intervalle choisi), et notamment les basculeurs 901, 904 (quel que soit cet intervalle) restaient inactifs. Ces bascu- leurs entrent en action lors du fonctionnement spé cial de l'interpolateur qui a lieu pendant la période de retour général, après la dernière passe.
En effet, l'entrée du premier basculeur <B>901</B> de la série reçoit le signal émanant d'un réseau d'union 527. En met tant de côté le cas où ce signal est provoqué par l'application d'une tension à la borne 580, ce qui a lieu par fermeture d'un interrupteur de commande de translation radiale à main, il est normalement provoqué par l'affirmation du basculeur 572 de com mande spéciale.
Or, ce basculeur est affirmé grâce au réseau 550 lors de l'affirmation du basculeur de retour général 508, en présence du signal Cp3 éma nant du compteur de passes tant que celui-ci n'est pas revenu à sa position de repos. Ainsi, quand le basculeur de retour général a été affirmé, l'affirma tion immédiatement consécutive du basculeur de commande spéciale 572 provoque l'activation du premier basculeur 901 de l'interpolateur.
Ce dernier forme dès lors un compteur binaire à quatorze éta ges, qui se met aussitôt à compter, non des impul sions de broche absentes à ce moment, mais bien des impulsions de synchronisation ou d'horloge qui sont, bien entendu, appliquées à tous les basculeurs sans que ce fait ait été figuré sur le dessin. 214 impulsions d'horloge sont ainsi décomptées jusqu'à l'émission du signal Po par le réseau 956 ;
ce signal, comme on le verra, provoque la négation du basculeur de com mande spéciale 572 et le fonctionnement de Finter- polateur est suspendu. Le fonctionnement spécial de l'interpolateur que l'on vient de décrire permet notamment l'action du sélecteur de profondeur de passe, décrit au chapitre précédent, en vue de la translation radiale centrifuge du chariot, lors du retour général.
En effet, pendant le décompte des 214 =16 384 périodes d'horloge, l'interpolateur exerce son effet de criblage, conformément à l'état des basculeurs numériques du registre actif déterminé par le sélecteur de profondeur, et assure ainsi l'émis sion d'impulsions de commande en nombre requis pour le retour général du chariot.
On a vu que l'impulsion Po de fin de groupe est émise par le réseau 956. Cette impulsion a les effets suivants 1) par le réseau 509, elle nie le basculeur du sens de translation et les basculeurs numériques du registre actif (action déjà étudiée) ; 2) par le réseau 530 suivi du réseau 513, elle nie de même les basculeurs d'intervalle angulaire du registre actif (dans les conditions déjà étudiées) ; 3) par le réseau 529, elle provoque l'affirmation du basculeur de groupe 56.2 ;
4) par le réseau 505, elle provoque l'affirmation du basculeur de retour général 508 en fin de der nière passe (dans les conditions précisées plus loin) ; 5) par le réseau 531 suivi de 576, elle affirme le basculeur 501 d'avance de la bande, sauf un retour général, comme on l'a déjà étudié ; enfin 6) par le réseau 532, elle provoque la négation du basculeur de commande d'interpolateur, comme on l'a vu un peu plus haut.
Le réseau d'union 962 qui suit le réseau de sor tie principal 922 de (interpolateur permet, grâce au réseau 958, d'engendrer en dehors de la marche automatique des impulsions de commande simulant celles que (interpolateur fournit en marche automa tique.
En effet, le réseau 958 ferme l'intersection du signal de fin de groupe Po avec le signal émis lors de la mise sous tension de la borne 580 au moyen de l'interrupteur manuel de translation radiale, et avec le signal émis, comme on le verra plus loin, lors du fonctionnement du compteur d'erreur 5-28 par le bas- culeur <B>1389</B> de celui-ci.
Enfin, la sortie droite négative du dernier bas- culeur 955 de (interpolateur sert à la production d'un signal J3 qui, ainsi qu'on le verra, est utilisé pour provoquer pendant le retour général (par Fin- termédiaire du réseau 533), le retour du compteur de passes vers sa position initiale.
<I>Le synchroniseur des signaux de broche</I> (539 - fig. 13) La tête génératrice 526 des signaux de broche, pour permettre de distinguer entre les deux sens de rotation possibles, émet par deux sorties différentes deux trains d'ondes respectifs, tels que le sens de leur déphasage relatif dépende dudit sens de rota tion.
Ainsi, la fig. 22 montre en (R) et (S) les deux trains d'ondes obtenus pour le sens positif de rota tion de la broche, et la fig. 23 montre en regard les deux trains d'ondes obtenus quand la broche tourne dans le sens négatif. Ces ondes sont obtenues par démodulation, au moyen. du dispositif 534, des modulations imprimées, par la tête 526, sur une onde porteuse qui lui est appliquée par un oscillateur qui peut être incorporé au dispositif 534.
L'action du synchroniseur 539 est la suivante à partir de ces, deux trains d'ondes qui lui sont appli qués, il émet sur l'une de ces deux sorties (les sor ties gauches des deux basculeurs 1020 et 1028) un train, d'impulsions crénelées de la fréquence requise, et conserve sur son autre sortie une tension constam ment nulle,
la sortie qui émet le train. d'impulsions étant l'une ou étant l'autre selon le sens du dépha sage entre les deux trains d'onde appliquée, c'est- à-dire selon le sens de rotation de la broche.
Autre ment dit, quand la broche tourne dans le sens posi tif, les tensions des deux sorties du synchroniseur sont représentées par les deux courbes (W) et (X) respectivement de la fig. 22, tandis. que si la broche tourne dans le sens négatif, les tensions de ces deux mêmes sorties sont représentées par les courbes (W) et (X) de la fig. 23.
Sur la fig. 13, les deux blocs 1000 et 1016 sym bolisent des basculeurs spéciaux constitués par des montages connus parfois sous le nom de déclen cheurs de Schmitt . L'action d'un tel montage est la suivante: l'une de ces deux entrées recevant une tension de polarisation constante, il bascule entre ses deux états possibles selon que la tension appliquée à son autre entrée dépasse ou non un certain niveau fixe.
Ainsi, on applique, par exemple à l'entrée droite de chacun des deux montages 1000 et 1016 une ten sion de polarisation émanant du bloc 534 ; si, dès lors, on applique à l'entrée gauche du montage 1000 l'onde (R) et à l'entrée gauche du montage 1016 l'onde (S), on voit aisément que la sortie gauche de 1000 va émettre l'onde crénelée (T) et la sortie gau che de 1016 l'onde crénelée (U) ; on voit aussi que la périodicité de ces ondes crénelées ainsi que le sens de déphasage entre elles sont les mêmes que pour les ondes (R) et (S) d'entrée.
En d'autres termes, la sor tie gauche de 1000 émet le train d'impulsions (T) et la sortie gauche de 1016 émet le train d'impul sions (U), ces deux trains présentant entre eux le déphasage représenté sur la fig. 22 quand la broche tourne dans le sens positif, et celui représenté sur la fig. 23 quand elle tourne dans le sens négatif.
Les sorties du montage 1000 sont reliées aux entrées res- pectives d'un basculeur 1004 par l'intermédiaire de réseaux d'intersection 1002 et 1006 qui reçoivent, d'autre part (bien qu'on ne l'ait pas figuré), un train d'impulsions isochrones constituant les signaux de -synchronisation ou d'horloge dont il a déjà été ques tion.
Le basculeur 1004 livre donc sur sa sortie gau- che une onde crénelée très voisine de celle figurée en (T) sur la fig. 22 ou 23,à cette différence près qu'elle est strictement synchronisée par rapport à l'onde d'horloge, qu'on a représentée en (V) sur les fig. 22 et 23.
Le fonctionnement est aisé à compren dre par analyse booléenne du circuit Soit T, le basculeur 1004 ; U le signal de ten sion présent sur la sortie gauche du basculeur de Schmitt 1016 ; W le basculeur de sortie 1020 ; X le basculeur de sortie 1028 ;
Y le basculeur représenté en 1032 ; enfin. V le signal d'horloge.<B>Il</B> faut remar quer que les impulsions d'horloge sont appliquées, non seulement aux réseaux 1002 et 1006 comme déjà dit, mais encore aux réseaux 1024 et 1030, ainsi qu'au basculeur à entrée unique 1032, pour en syn chroniser les changements d'état.
Cela posé, écrivons les équations de changement d'état pour les trois bas- culeurs 1020 (W), 1028 (X) et 1032 (Y) (W = VW'X'(TJUY' + Tl'U'Y) (W) ( (oW = VW ( X = V W'X'(T1U'Y + Tl'UY') (X) ( (oX=VX ( Y=VU'(W+X) (Y) ( (0Y = VU(W + X)
L'exactitude de ces équations pouvant se vérifier aisément d'après les interconnexions entre les divers basculeurs et réseaux indiqués sur la fig. 13 et à la lumière des explications données précédemment, le détail sur la façon d'établir ces équations ne sera pas indiqué.
A l'aide des. équations précédentes, on va cons truire un tableau des changements d'état des quatre basculeurs Tl, W, X et Y et de l'onde U, en fonc tion du signal d'horloge V. En se plaçant dans le cas de la rotation positive de la broche, l'onde U retarde par rapport à ronde T (fig. 22), et par suite aussi par rapport à l'état affirmatif du basculeur Tl.
Comme de plus le choix des états initiaux est arbi traire, ce tableau peut s'écrire comme suit
EMI0016.0048
<U>V <SEP> Tl <SEP> U <SEP> Y <SEP> W <SEP> X</U>
<tb> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0
Pour dresser ce tableau, il a suffi d'écrire d'abord les états successifs de V, de Tl et de U, qui sont connus d'après les données de la fig. 22. Puis, après avoir écrit l'état initial 0 pour chacun des trois fac teurs. Y, W et X, on a écrit leurs états successifs eu égard à l'état antérieur de tous les facteurs, confor mément aux équations de changement d'état de (W), (X) et (Y) respectivemenut, données ci-dessus.
On constate immédiatement que l'on obtient bien, dans la colonne W de ce tableau, une série de changements d'état correspondant au diagramme (W) de la fig. 22, et dans la colonne X, l'état nul persis tant correspondant au diagramme (X) de la fig. 22.
Si maintenant, dans le tableau ci-dessus, on choi sit pour le sens du décalage mutuel entre les états des facteurs Tl et U celui qui résulte de la fig. 23 et non plus de la fig. 22, on vérifie que l'on obtient les résultats inverses, à savoir le facteur W reste constamment nul, tandis que le facteur X présente les variations 00110011 ...... qui étaient celles du facteur W dans le tableau ci-dessus. On a donc bien pour le synchroniseur des signaux de broche le fonc tionnement annoncé.
Les explications qui précèdent, basées en partie sur les données graphiques des fig. 22 et 23, supposent une relation déterminée entre la fréquence des ondes de broche (R) et (S), d'une part, celle du train de signaux d'horloge (V), d'autre part<B>:</B> autrement dit elles supposent une vitesse bien déter minée de rotation de la broche. On peut supposer notamment que cette vitesse est celle qui correspond à la période angulaire de 10o. Le caractère général de l'exposé n'en est pas, bien entendu, affecté.
Les ondes W et X obtenues à la sortie affirma tive des deux basculeurs 1020 et 1028 sont intro duites dans le compteur tampon 519 dont on va maintenant étudier le fonctionnement.
<I>Le compteur tampon</I> (519 - fig. 14) Le rôle de celui-ci est d'assurer la transmission vers l'interpolateur d'un nombre d'impulsions de bro che (obtenues à la sortie du synchroniseur 539 que l'on vient d'étudier) qui soit proportionnel à la rota tion nette de la broche dans le sens choisi. Ainsi qu'on l'a signalé, en effet, il peut se faire en cours du travail de la machine que l'outil, en rencontrant, par exemple, un point dur de l'ébauche, fasse rétro grader la broche d'un certain angle.
I1 faut alors empêcher le passage vers l'interpolateur non seule ment des impulsions de broche émises lors de cette rotation rétrograde, mais encore d'un nombre égal d'impulsions de broche émises après que la broche a repris sa rotation normale, afin que le nombre d'im pulsions reçues par l'interpolateur exprime bien l'angle de rotation utile de la broche. On va voir comment le dispositif de la fig. 14 assure ce résultat.
Soit B1, B2, B3 les trois basculeurs 1134, 1140, 1142 de cette figure ; Se le signal émis par le réseau 1118 constituant la sortie du circuit tampon et représentant un signal de broche utile ou effectif. Soit encore W et X les, signaux de sortie du syn chroniseur 539, déjà désignés par ces symboles, et qui sont ici appliqués, respectivement, aux réseaux d'entrée 1100 et 1110 en bas à gauche de la fig. 14.
Parmi les trois autres des cinq entrées du compteur tampon figurées en bas et à gauche du schéma, les deux supérieures proviennent des sorties négative et affirmative, respectivement, du basculeur 814 du registre actif ; elles s'introduisent dans les signaux symbolisés par A13 et A13 respectivement, dont la présence indique que le sens. de rotation commandé pour la broche est le sens positif ou négatif, respec tivement. Enfin, la dernière entrée, provenant du réseau 542, introduit le signal<I>Au - Ci - M</I> que l'on désignera plus brièvement par N.
En marche auto matique (Au), ce signal N est présent aussi long temps que le basculeur 514 de commande d'inter- polateur est affirmatif (Ci) et que le signal repère est présent (M), c'est-à-dire pendant la phase active du cycle de fonctionnement. Pour faciliter l'analyse booléenne du circuit, on va poser un certain nombre de symboles abrégés.
On pose d'abord A13 ' W + A13 - X = (d). Cette proposition signifie : ou bien le sens dé rotation commandé est le sens positif (basculeur A13 nié) et le signal émis par le synchroniseur de broche est celui qui correspond à la rotation positive. de la broche (signal W), ou bien le sens commandé est le négatif (signal A13) et le signal émis par le synchroni seur correspond à la rotation négative. Autrement dit, le signal (d) est présent lorsque la broche tourne bien dans le sens qui lui a été commandé (rotation directe), que ce sens soit positif ou négatif.
On re marquera sur la fig. 14 que le réseau d'union 1106 forme à sa sortie le signal N - (d).
*On pose ensuite A13 - W + A13 - X = (r). Par un raisonnement analogue au précédent, on se rend compte que la présence du signal (r) traduit le fait que la broche tourne dans le sens inverse de celui qui lui a été commandé, autrement dit dans le sens rétrograde. A la sortie du réseau d'union 1108 est émis le signal N - (r).
On peut dès lors écrire les équations de change ment d'état des trois basculeurs 1134, 1140 et 1142 telles qu'elles résultent de l'ensemble du réseau logi que alimentant l'entrée de chacun d'eux et du fait que chacun de ces basculeurs étant à entrée unique, doit nécessairement, pour pouvoir être affirmé, se trouver à l'état négatif, et vice versa <I>(</I> b1 <I>=</I> N[(u)(Bl + B2 + B3) + (r)]Bl' (B1)
# (Obl - N[(u)(Bl + B2 + B3) + (r)]Bl <I>( b2</I> - N[(wl(Bi + B2 + B3)Bl + (r)Bl ]B2 (B2) # (<B>0b2</B> - N[(u)(Bl <B>+ B2 +</B> B3)Bl <B>+</B> (r)B1 <B>]B2</B> ( bs - N[(d)(Bl+B2+B3)Bl'B2'+(r)Bl$2]B3' (B:
i) ( 0b3 - NL(d)(B1+B2+B3)B1'B2'+(r)B,B2]B3 Ces équations peuvent se simplifier en appliquant les règles du calcul booléen, notamment Bl - B,'=- 0 (proposition contradictoire), Bl - Bl - B,. On remar- quera encore que (d) + (r) = 1 puisque l'une de ces deux propositions est nécessairement réalisée dans les circonstances envisagées.
Enfin, le facteur N, par tout présent, peut être sous-entendu sans affecter les conclusions relatives au fonctionnement des trois basculeurs. Toutes réductions faites, il vient ( b1 = f(d)(B2 + B3) + (r)]Bl (B1) ( obl = Bl <I>(<B>b2</B> -</I> [(a#Bl <B>B3 +</B> (r)Bl]B2 (B2) ( ( 0b2 _ - [(d)Bl + (r)Bi]B2 ( b3 = (r)BIB2B3 <B>(B3)
</B> # (<B>0b3</B> - [(u)B,' <B>B2 +</B> (r)BlB2]B3 On va écrire enfin l'équation du signal de sortie Se formé par le réseau 1118.
<I>(Se) Se -</I> (d)BI' <B>B2 B3</B> qui exprime qu'un signal de broche effectif est émis lorsque la broche tourne dans le sens direct et que les trois basculeurs sont à l'état de négation.
Or, les équations de changement d'état ci-dessus sont (ainsi qu'on le vérifiera un peu plus loin) celles d'un compteur réversible à trois étages. Pour chaque impulsion rétrograde, son contenu augmente d'une unité. Pour chaque impulsion directe, ce contenu s'il est différent de zéro - diminue d'une unité.
Ce n'est donc qu'après un nombre d'impulsions double de celui des impulsions rétrogrades qui ont pu avoir lieu, que les trois basculeurs reprennent leur état de zéro pour permettre de nouveau l'émission d'impul sions Se vers l'interpolateur.
Que l'on suppose en effet, par exemple, que dans une phase donnée du travail de coupe, le mouvement de la broche soit tel qu'elle émet deux impulsions directes, suivies d'une rétrograde, suivie de nouveau d'impulsions directes. Le tableau des changements d'état des trois basculeurs en fonction de ces don nées sera le suivant
EMI0017.0115
<I><U>(d) <SEP> (r)</U></I><U> <SEP> B,
<SEP> B2 <SEP> B3 <SEP> Se</U>
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb> 0 <SEP> 1 <SEP> - <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 La dernière colonne du tableau est celle de la pré- sence du signal Se :
on sait, d'après l'équation (Se) donnée plus haut que ce signal n'apparait que lors que les trois basculeurs Bl, B2, B3 sont simultané- ment négatifs en même temps que le signal (d) est présent. Ces conditions ne sont vérifiées qu'aux pre mière, seconde et cinquième lignes du tableau, où l'on a en conséquence inscrit un 1 dans la colonne Se.
Or, on voit que pour une impulsion. rétrogradée (r) apparue, deux impulsions de sortie Se ont été supprimées, ce qui est bien le résultat cherché. Au cas où le nombre d'impulsions rétrogrades consécutives atteint sept, les trois basculeurs pren nent simultanément leur état d'affirmation. Un réseau 1138 émet alors une impulsion qui affirme un basculeur auxiliaire 1144.
Le signal émis par celui-ci actionne, par l'intermédiaire d'un réseau d'union 535 (fig. 7), un relais d'arrêt de sécurité branché en 541, qui occupe l'alimentation des moteurs de broche et arrête ainsi la machine pour permettre de rechercher la cause du mauvais fonc tionnement prolongé.
Les impulsions Se sont appliquées aux réseaux 966, 968, 970 et 972 de l'interpolateur conformé ment à ce qui a été déjà expliqué, afin d'y jouer le rôle de signaux de broche.
On a déjà signalé que dans le mode de réalisa tion de la fig. 7, les signaux de commande issus de l'interpolateur, au lieu d'être appliqués directement au compteur d'erreur destiné à en retrancher les impulsions d'asservissement ou signaux de chariot sont introduits dans un circuit intermédiaire inclus dans le synchroniseur des signaux de chariot. C'est ce synchroniseur, avec son circuit intermédiaire, que l'on va maintenant étudier.
<I>Le synchroniseur des signaux de chariot</I> (522, fig. 15) Le synchroniseur des signaux de chariot a en premier lieu un rôle analogue à celui du synchroni seur des signaux de broche; à savoir:
il tire, de deux trains d'ondes périodiques émis par la tête géné ratrice 538 avec l'aide du bloc oscillateur-démodula- teur 534, un train d'impulsions crénelées rigoureuse ment synchronisées, qui apparaissent sur une pre mière ou sur une seconde sortie selon le sens de rota tion de ladite tête, c'est-à-dire ici selon que la trans lation radiale du chariot est centripète ou centri fuge.
Ainsi, le synchroniseur 522 comprend une partie principale identique au synchroniseur 539 étudié en regard de la fig. 13, et comprend notamment deux montages de Schmitt 1200 et 1216 à l'entrée gauche desquels on applique les ondes engendrées par la rotation de la tête 538 après démodulation de ces ondes, ainsi que deux basculeurs de sortie 1220 et 1234 ;
on va supposer que pour une translation néga tive (centrifuge) du chariot, c'est la sortie affirmative du basculeur 1220 qui émet une onde crénelée ana logue à l'onde (W) de la fig. 22, tandis que la sortie gauche du basculeur 1234 reste sous tension nulle, et que pour une translation centripète ou positive du chariot la sortie affirmative de 1234 émet l'onde crénelée (telle que X, fig. 23) et celle de 1220 reste dépourvue de tension.
A la différence du synchroni seur des signaux de broche, on utilise ici également la sortie négative des deux basculeurs de sortie bien entendu, cette sortie négative émet dans cha que cas un train de signaux analogue à celui émis par la sortie affirmative au même moment, mais inversé.
La constitution et le fonctionnement de cette partie du circuit étant identiques à ceux du circuit 539 de la fig. 13, il est superflu d'en refaire l'analyse et l'on passe à l'analyse du circuit intermédiaire déjà mentionné, et figuré à la partie supérieure de la fig. 15.
Ce circuit reçoit, d'une part, en provenance du réseau de sortie 962 de l'interpolateur, les signaux de commande Co élaborés par celui-ci. Il reçoit, d'autre part, en provenance respectivement des réseaux 826 et 822 reliés à la sortie du basculeur 820 du registre actif 507, un signal de tension indi quant le sens de translation radiale qui a été com mandé.
On sait que lorsque le sens commandé est positif ou centripète, le basculeur 820 est en état de négation, et qu'il est en état d'affirmation quand le sens commandé est le sens négatif ou centrifuge. Ainsi, le symbole du basculeur 820 étant<B>A,,</B> le signal introduit par la première entrée en haut à gauche de la fig. 15 est Al', le signal introduit par la seconde entrée est Al.
Pour l'analyse du circuit, on va désigner par Wl le basculeur 1220, par Xl le basculeur 1234, par Re un basculeur 1248 que l'on peut appeler basculeur de report ou de retard et dont le rôle apparaîtra plus loin ; par Ep le signal de sortie émis par le réseau de sortie 1224 de la fig. 15, et par E,t le signal de sortie émis par le réseau de sortie 1240.
La figure permet d'écrire immédiate ment les équations suivantes pour ces deux signaux de sortie EP = Al'(Co - Xi + Re) + W, E,z = Al(Co - Wi + Re) + Xl ainsi que les équations de changement d'état du bas- culeur 1248 ( re = Co(Wi + Xi) (Re)
(ore=Re-V On rappelle que V est le signal de synchronisation, appliqué au réseau 1254 alimentant l'entrée néga trice du basculeur 1248 en même temps que le signal Re provenant de la sortie affirmative de ce basculeur lui-même.
Pour interpréter ces équations, on remarque tout d'abord que ce que l'on cherche, c'est obtenir sur les deux sorties du circuit, deux trains de signaux Ep et E" respectivement, qui soient tels que, lorsque le sens de translation commandé est le sens centri pète ou positif, la première sortie émette un signal E,, pour chaque impulsion de commande Co éma nant de l'interpolateur,
et la seconde sortie émette un signal En pour chaque signal de chariot X' cor respondant à un déplacement réel du chariot dans le sens positif ;
au contraire, lorsque le sens commandé est le sens centrifuge ou négatif, un signal En doit être émis pour chaque impulsion Co et un signal Ep pour chaque signal Wl exprimant un déplacement réel du chariot dans le sens négatif. Ce résultat étant supposé atteint, on introduira les deux signaux Ep et En dans les deux entrées (positive et négative) du compteur d'erreur étudié plus loin,
pour que le con tenu de celui-ci exprime à tout moment en signe et en grandeur la différence entre les nombres de signaux reçus par les deux entrées.
A première vue, les conditions que l'on vient d'énoncer pour la production des signaux Ep et En paraissent se traduire par les équations suivantes, plus simples que celles écrites ci-dessus E,=Al'-Co+WI En=AI-Co+XI Toutefois, des signaux émis conformément à ces équations donneraient lieu à un fonctionnement in correct.
En effet, le bon fonctionnement du comp- teur d'erreur exige que les signaux appliqués sur ses deux entrées n'apparaissent jamais en coïncidence. Or, il peut très bien se faire au cours du fonctionne ment de la machine que, le sens commandé étant, par exemple le positif<B>(A,'),</B> une impulsion de commande Co coïncide avec une impulsion d'asservissement Xl engendrée par une translation positive du chariot ;
on évite ceci grâce au basculeur Re (l248) : dans le cas d'une coïncidence telle qu'on vient de la définir, l'émission du signal En est tout d'abord empêchée en raison de la présence du facteur Xi dans, le premier terme de la formule<I>de</I> ce signal;
mais en même temps le basculeur 1248 est affirmé par le terme Co - X1 de son équation affirmatrice. A la période d'horloge suivante, ce basculeur est nié de nouveau, mais son état affirmatif provoque alors, grâce au terme Ai - Re de l'équation Et, l'émission d'un signal Ep, qui ainsi n'aura pas été perdu, mais sim plement reporté à une période ultérieure.
En résumé, en cas de translation commandée positive, le train, Ep des signaux de sortie émis par le réseau 1224 représente les signaux de commande, et le train En des signaux de sortie émis par le réseau 1240 représente le train des signaux (Tasser- vissement ;
le contraire est vrai si la translation com mandée est négative ou centripète. Ces deux trains de signaux sont introduits dans les deux entrées res pectives du compteur d'erreur que l'on va maintenant étudier.
<I>Le compteur d'erreur</I> (528 - fig. 16) Celui-ci est essentiellement un compteur binaire réversible à huit étages formés par les basculeurs 1309, 1316, 132.6, 1337, 1350, 1362, 1372, 1382, et susceptible donc de compter les unités, à partir de zéro, dans, le sens positif ou dans le sens négatif entre deux limites ;
chaque impulsion Ep qu'il reçoit par son entrée positive en provenance du réseau 1224 accroît son contenu algébrique d'une unité, chaque impulsion En qu'il reçoit par son entrés négative (en provenance du réseau 1240) diminue d'une unité la valeur algébrique du contenu. Le nombre algébrique représenté par l'état du comp teur représente donc à tout moment la différence entre les nombres des signaux Ep et En et représente donc, en grandeur et signe, l'écart ou l'erreur entre les positions.
réelle et commandée du chariot. Démontrons par analyse booléenne du circuit 528 que les résultats, annoncés sont bien atteints.
Soit El, E2, ...... Es les huit basculeurs du compteur, 1309, 1316, ...... 1382 respectivement. Les équations de changement d'état, aisément obtenues, s'écrivant <I>( el =</I> (Ep + En)Ei (El) ( (,e1 - (E,, + E,,)El ( e2 = (EIEp + El' En)
E2' ( oe2 = (ElEn + El En)E2 ( es = (EzE@En + E2'E,' En)E3 (E3) ( oe3 <I>=</I> (E2E@En + E2'EI@En)E3 ( es = (E7EGE5E4E3E2E@F-p + E7 E6' E5 E4 E3 E2'E,' En)Es (Es)
( oes = (F 7E6E5E4E3E2E,Ep + E7' EG' E5 E4 E3 E2'EI' En)Es Pour expliquer le principe de fonctionnement de ce compteur, on va d'abord le supposer<I>limité</I> à trois étages au lieu de huit.
Les deux tableaux établis ci- après à l'aide des équations (El), (E2) et (E3) mon trent les états pris successivement par les trois étages d'un tel compteur, respectivement pour le cas où il reçoit continuellement et exclusivement des impul sions Ep (tableau de gauche), et des impulsions E,z (tableau de droite).
EMI0019.0128
<I><U>E, <SEP> <B>En</B></U></I><U> <SEP> El <SEP> E2 <SEP> Es <SEP> <I>E, <SEP> En</I> <SEP> El <SEP> E2</U> <SEP> \
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0. <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 On voit que l'on peut faire correspondre à cha que état
combinatoire du compteur un entier positif, négatif ou nul, compris entre +3 et - 4 inclus, selon le cade suivant (qui n'est autre qu'un code de numé ration binaire particulier)
EMI0020.0008
<U>Nombre <SEP> décimal <SEP> Nombre <SEP> binaire</U>
<tb> +3 <SEP> 110
<tb> + <SEP> 2 <SEP> 010
<tb> + <SEP> 1 <SEP> 100
<tb> 0 <SEP> 000
<tb> -1 <SEP> 1l1
<tb> -2 <SEP> 011
<tb> -3 <SEP> 101
<tb> -4 <SEP> 001 Dès lors, si les impulsions d'entrée EP <I>et</I> En se succèdent les unes aux autres suivant une série quel conque,
le compteur va fonctionner de manière que son contenu indique à tout moment un nombre égal à la différence entre les nombres d'impulsions positi ves et négatives qui lui sont parvenues depuis qu'il était à l'état zéro. Pour que le fonctionnement reste correct cependant, il faut que cette différence reste toujours comprise entre + 3 et -4.
Ce mode de fonctionnement se vérifie aisément sur l'exemple suivant où l'on a supposé l'arrivée de deux impul- sions positives suivies de quatre négatives, suivies d'une positive
EMI0020.0022
<I><U>E <SEP> p <SEP> En</U></I><U> <SEP> El <SEP> E2 <SEP> Es <SEP> Nombre</U>
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> +1
<tb> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> +2
<tb> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> +1
<tb> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> -1
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> -2 Ces conclusions s'étendent immédiatement au compteur à huit étages constituant le <RTI
ID="0020.0024"> compteur d'er reur 528. Au moyen d'un code binaire analogue à celui indiqué dans le tableau donné plus haut pour les nombres compris entre + 3 et -4, mais étendu dans les deux -sens, de manière à représenter les nombres compris entre + 127 et -128, le compteur à huit étages indique à tout moment, par l'état com binatoire de ses étages, la différence entre les nom bres d'impulsions. E, et d'impulsions E,t qui lui ont été appliquées depuis son état zéro.
On indique dans le tableau ci-après, fragmentairement, le code binaire utilisé par le compteur à huit étages, pour décomp ter, d'une part, les nombres positifs, d'autre part les négatifs
EMI0020.0033
Nombres <SEP> Nombres
<tb> positifs <SEP> El <SEP> E2 <SEP> E3 <SEP> E4 <SEP> E5 <SEP> E<B>G</B> <SEP> E7 <SEP> E$ <SEP> négatifs <SEP> El <SEP> E2,
<SEP> Es <SEP> E4 <SEP> E5 <SEP> E6 <SEP> E7 <SEP> E8
<tb> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> + <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb> + <SEP> 2 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 2 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb> + <SEP> 3 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 3 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb> + <SEP> 64 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 64 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb> + <SEP> 65 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 65 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb> + <SEP> 66 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 66 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb> +l11 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> -11<B>1</B> <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb> +112 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> -112 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb> +113 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> -113 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb> +126 <SEP> O <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> -126 <SEP> O <SEP> 1 <SEP> 000001
<tb> +127 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> -127 <SEP> 1 <SEP> 0000001
<tb> +<B>1</B>28 <SEP> 00000000 <SEP> -128 <SEP> 0000000l Cependant, pour des raisons. de commodité, le fonctionnement du compteur est limité à la marge comprise entre + 112 et -113.A cet effet, le réseau d'intersection 1353 forme le signal E5E6E,E$ qui se vérifie dès que le contenu du compteur atteint, dans le sens croissant,
le nombre + 112 (voir ta bleau) ; de même, le réseau 1354 forme le signal E,' Es E7'E8 qui se vérifie dès que le contenu atteint, dans le sens décroissant, le nombre -113. Dès que l'un ou l'autre de ces deux signaux apparait, le réseau d'union 1388 émet un signal vers l'entrée .affirma- trice d'un basculeur 1389.
Ce basculeur est norma lement à l'état de négation, et émet alors un signal de tension vers le réseau 958 de l'interpolateur ser vant, comme on l'a vu, à permettre la commande manuelle de translation; mais il actionne dès qu'il est affirmé, l'interrupteur de sécurité branché en 541, pour arrêter la machine. En effet, si l'erreur sur la position du chariot dépasse une certaine valeur, ici correspondant à + 112 ou à -113 impulsions, c'est là l'indication d'un fonctionnement défectueux de la machine.
Tant que le contenu numérique du compteur d'erreur ne dépasse pas les limites prescrites, il agit pour appliquer à l'entrée de l'amplificateur 536 une excitation dont la polarité correspond au signe de ce contenu, et qui s'annule en même temps.
que celui- ci. Bien qu'il soit possible d'utiliser à cet effet un fonctionnement par tout ou rien tel que l'excitation en 536 soit fixe en valeur absolue et ne dépende qu'en polarité du signe du contenu du compteur, on préfère faire en sorte que l'excitation de l'amplifica- teur puisse prendre des valeurs différentes, tant posi tives que négatives, suivant le nombre contenu dans le compteur,
de manière à commander la vitesse du moteur 537 de translation du chariot en conséquence. On a représenté à la partie supérieure de la fig. 16 un exemple de circuit réalisant cette condition.
A cet effet, les signaux d'affirmation des trois premiers étages 1309 (El), 1316 (E2) et 1326 (E3) du compteur, ainsi que le signal de négation du der nier étage 1382 (Es), :signal caractérisant les con tenus positifs du compteur, sont appliqués en paral lèle, par l'intermédiaire des résistances 1311, 1318, 1330, 1384, à l'entrée de l'amplificateur 536, reliée à la masse par une résistance 1396.
L'entrée de<B>536</B> est reliée, en outre, par l'intermédiaire de diodes 1394 et 1392 montées en sens inverse, aux sorties respectives de deux réseaux : le réseau d'union 1375 qui forme à l'aide du réseau d'intersection 1338 le signal EE5E6E7 7 -f- <B>Es',</B> vérifié pour tous les contenus du compteur compris entre - 8 et le maximum posi tif, et le réseau d'intersection 1387 qui, avec l'aide des réseaux d'union 1375 et 1341,
forme le signal (E4 -f- E5 -f- Es -I- E7)E8, vérifié pour les contenus positifs compris entre -I- 8 et le maximum.
L'étude de ce circuit montre que, pour un choix approprié des résistances et avec les potentiels bran chés comme indiqué sur la fig. 16, l'excitation appli quée en 536 est nulle.lorsque le contenu du comp teur est nul, et que cette excitation varie par paliers de manière à rester approximativement proportion nelle à ce contenu, quand celui-ci s'écarte de zéro positivement ou négativement, entre les limites indi quées plus haut.
<I>Les moyens de sélection et de comptage</I> <I>du nombre de passes</I> (548, 552, 585 - fig. 17) Le sélecteur 585 du nombre de passes se com pose d'un double commutateur 1436-1438 dont les bras 1440 et 1442, solidarisés mécaniquement en rotation, se déplacent -sur deux séries de plots numé rotés ici de 0 à 9, le nombre maximum de passes possibles étant, dans l'exemple pris, égal à neuf. Les bras 1440 et 1442 sont destinés à être actionnés à la main au début d'une opération en vue de choisir le nombre de passes désiré.
De son côté, le compteur de passes comprend quatre commutateurs 142:6, 1424, 1422 et 1420 dont les bras 1430, 1429, 1428 et 1427 sont solidaires en rotation sur deux séries de plots numérotés d'une manière analogue de 0 à 9. Les quatre bras solidai res du compteur de passes 548 sont destinés à être déplacés automatiquement sur leurs plots an cours du fonctionnement de la machine, dans les condi tions et par les moyens étudiés plus, loin.
Dans les deux commutateurs 1426 et 1436, d'une part, dans les deux commutateurs 1424 et 1438, de l'autre, les plots de même numéro sont reliés électri quement entre eux.
Dans le sélecteur du nombre de passes, le bras 1440 est relié à une polarité positive (-I- 15 volts), et le bras 1442 est relié à la masse.
Dans, le compteur de passes, le plot 0 du com mutateur 1422 est relié à la masse alors que tous les autres plots sont reliés (par des conducteurs non représentés) au potentiel de -I- 15 volts ; le plot 0 du commutateur 1420 est relié à la polarité positive.
Ainsi qu'on le verra dans un instant, au cours du fonctionnement automatique de 1a machine, les qua tre bras solidaires du compteur de passes sont auto matiquement déplacés du plot 0 au plot 1 dès le début de la première passe ; du plot 1 au plot 2 dès le début de la seconde passe, et ainsi de suite.
Le bras 1430, qui est relié à la masse par une résistance, reste sous potentiel nul tant qu'il n'a pas été placé sur le plot dont le numéro correspond à celui du plot sur lequel le bras 1440 du sélecteur avait été placé manuellement au préalable, c'est-à-dire jus qu'au début de la dernière passe du travail com mandé, moment auquel il -se trouve placé sous le potentiel positif (15 v) parce qu'il se trouve alors relié au bras 1440 du sélecteur.
Le signal de tension émis par le bras 1430, dési gné par Cpl, indique par sa présence que la machine vient de commencer sa dernière passe.
On voit, d'une manière tout à fait analogue, que le signal de tension émis par le bras 1429 du comp teur de passes, signal désigné Cp2, indique par sa présence que la passe en cours n'est pas la dernière (Cp2 est en fait la négation de Cpl et pourrait donc s'écrire Cpi ).
Le bras 1428 émet de même un signal de ten sion Cp3, dont la présence traduit le fait que la machine a commencé ses passes de coupe (ou encore que le compteur de passes n'est pas encore revenu à sa position de départ sur le plot 0 au cours du retour général). Le bras 1427 enfin émet un signal de tension Cp4 qui est la négation de Cp3 et dont la présence indique que le compteur de passes se trouve sur son plot 0 de départ.
Les quatre bras du compteur de passes sont ac tionnés à l'aide d'un mécanisme schématisé en 1418, par exemple un dispositif à rochet, sous la com mande de deux solénoïdes 1414 et 1432.
Chaque excitation du solénoïde 1414 provoque le déplace ment des quatre bras du compteur d'un plot au sui vant dans le sens des numéros croissants, tandis que chaque excitation du solénoïde 1432 en provoque de même le déplacement d'un plot au suivant dans le sens des numéros décroissants. Les deux solénoïdes 1414 et 1432 sont reliés d'une part en commun à la borne positive d'une source' de tension continue 1412, d'autre part, par l'entremise d'un contact 1404 et 1410 respective ment, à la borne négative de la source.
Les contacts 1404 et 1410 sont commandés par des relais 1402 et 1408 respectifs, insérés dans le circuit plaque d'une triode 1400 ou 1406, dont la grille (normalement polarisée à coupure) peut recevoir un signal de ten sion émanant du réseau 516 ou du réseau 533 (fig. 7).
L'agencement est tel que, selon que c'est le réseau 516 ou le réseau 533 qui émet un signal de tension vers la triode correspondante, celle-ci devient conductrice, le contact 1404 ou 1410 se ferme sous l'effet du courant plaque qui circule dans le relais 1402 ou 1408 correspondant, le solénoïde 1414 ou le solénoïde 1432 est excité, et les quatre bras du compte-passes passent tous ensemble de leur plot actuel au plot de numéro. immédiatement supérieur ou immédiatement inférieur.
Ainsi qu'on le voit aisément sur la fig. 7, le signal de tension émis par le réseau<B>516</B> pour com mander un pas d'avance positive du compteur de passes a pour expression Rg' -<B>Ai'</B> - CP2 - Au - Al,l Ce signal est émis en marche automatique (Au), à condition que l'on ne soit pas en période de retour général (Rg') et que le basculeur d'arrêt ne soit pas affirmé (Ar'),
chaque fois que l'affirmation du der nier basculeur du registre actif (Al,) indique que le groupe d'information qui vient d'être admis en posi tion active est le premier groupe de la passe, et à condition en outre que le compteur de passes n'ait pas encore atteint sa position commandée (Cp2).
De même, la fig. 7 montre que le signal de ten sion émis par le réseau 533 pour commander un pas d'avance négative du compteur de passes a pour formule Rg - Cp3Jq' Ce signal est émis en période de retour général (Rg), pendant la période de négation du dernier bas- culeur 955 de l'interpolateur (J3 ), à condition que le bras 1428 du compteur de passes ne soit pas encore revenu sur son plot zéro (Cp3)
. Il ressort du fonctionnement déjà étudié de l'interpolateur que, pendant le retour général, son compteur à quatorze étages décompte les signaux d'horloge par séries de 214=16.384, et que pendant la moitié de chaque période correspondante, son dernier basculeur est négatif, assurant la présence du signal J9 .
On voit donc que, pendant le retour général qui suit chaque passe, le fonctionnement dit spécial de l'interpola- teur, défini plus haut, permet par application succes sive d'un nombre approprié d'impulsions (qui ici sera au maximum de neuf) à la grille de la triode 1406 et au relais 1432, d'assurer le retour des bras du compteur de passes sur leur plot zéro.
Avant de décrire le fonctionnement d'ensemble du dispositif, on va décrire dans la section suivante un exemple de réalisation d'un basculeur à double entrée et d'un basculeur à simple entrée. La lecture de la section qui suit n'est pas indispensable à la compréhension générale du fonctionnement du dis positif objet de l'invention.
<I>Description des</I> basculeurs (fig. l8-21) La fig. 18 représente un basculeur à double entrée ; les deux entrées, dont l'une ou l'autre est destinée à recevoir un signal de tension, sont 1526 et 1538. Le basculeur comprend deux triodes 1502 et 1504, dont la grille est reliée, par une résistance 1528 ou 1540, suivie d'un condensateur 1529 ou 1541 et d'une résistance 1530 ou 1542, à l'entrée 1526 ou 1538 correspondante. La résistance 1528 ou 1540 de chaque grille est, d'autre part, connec tée, par un réseau à résistance 1536 ou 1544 et à capacité<B>1537</B> ou 1545, à la plaque de l'autre tube.
La résistance de grille 1528 ou 1540, à la plaque de l'autre tube. La résistance de grille 1528 ou 1540 est en outre reliée à une tension de polarisation néga tive (-155 v) par une résistance 1531-l532 ou 1543 respectivement.
Pour le tube de gauche, la partie 1532 de la résistance de polarisation de grille est normalement court-circuitée par fermeture d'un interrupteur 1534.
Les deux cathodes sont reliées ensemble, par un réseau commun à résistance 1548 et capacité 1552, à la tension négative.
L'anode de chaque tube est connectée à la source de tension plaque (+40v) par une série de deux résistances 1508-1514 ou 1512-1516.
Les deux sorties gauche 1506 et droite<B>1510</B> du basculeur sont prises entre les deux résistances de plaque correspondantes. Le potentiel de chaque sor tie est limité entre deux valeurs, soit 0 et + 15 volts, à l'aide d'une paire de redresseurs 1518 et 1520 ou 1522 et 1524.
Un tube au néon 1558 ou 1556, destiné à s'al lumer lorsque la sortie gauche ou droite est sous ten sion, est branché entre la plaque du tube relié à la sortie opposée, et un point de potentiel négatif pré levé à la jonction de deux résistances 1549 et 1550, ou 1553 et 1554, branchée l'une à la masse et l'autre au potentiel négatif de polarisation.
Un train d'impulsions isochrones, dits signaux d'horloge ou de synchronisation, est appliqué à une entrée 1562 reliée, par deux redresseurs 1560 et 1561 montés en opposition, à un point de chaque conducteur d'entrée principal pris au-delà de la résis tance 1530 ou 1542.
Préalablement à l'application des potentiels d'ali mentation, on. ouvre l'interrupteur 1534 pour mettre en circuit la résistance 1532. Les tensions d'alimen tation étant alors branchées, les valeurs des diverses résistances sont telles que la grille du tube de droite 1504 seule est polarisée au-delà du recul ; le tube 1540, 1504 est donc non conducteur, et le tube 1502 conducteur. Le basculeur constitue alors un multi- vibrateur à un seul état d'équilibre stable, celui pré cisément où le tube 1502 conduit.
On ferme alors l'interrupteur 1534, ce qui a pour effet d'équilibrer les circuits des deux tubes et de convertir le dispo sitif en multivibrateur à deux états d'équilibre sta ble, c'est-à-dire en un basculeur proprement dit.
Celui-ci conserve, après fermeture de l'interrup teur, l'état d'équilibre qui était le sien auparavant, c'est-à-dire celui pour lequel le tube gauche est con ducteur, et la sortie 1510 est donc sous tension ; le tube à néon gauche 1558 est allumé. Sur la fig. 19, l'état<B>de</B> tension des sorties 1506 et 1510 est indiqué. en (I) et en (K) respectivement.
Si l'on applique à l'entrée droite 1538 un signal de tension comme en 1566 sur le diagramme (H), le basculeur conserve encore son état d'équilibre jusqu'à la fin de l'impul sion d'horloge 1565 en cours. Mais, dès la fin de cette impulsion, l'état du basculeur s'inverse: le tube gauche devient non conducteur et le tube droit con ducteur; la sortie 1506 monte en tension comme en 1564 (I), et la sortie 1510 voit sa tension tomber comme en 1567 (K).
En même temps, le tube au néon 1558 s'éteint et le tube<B>1556</B> s'allume. Cet état persiste même après la suppression du signal appli qué à 1526, comme en 1570.
Mais si l'on applique un signal de tension à l'en trée 1538, comme en 1572 (J), le basculeur change d'état à nouveau dès la fin de la période d'horloge en cours, comme indiqué en 1575 et 1576, et le nou vel état persiste de même, après suppression en<B>1578</B> du signal appliqué en 1538.
La fig. 20 illustre un basculeur à entrée unique. L'ensemble du circuit est semblable au précédent, et les éléments correspondants ont été désignés par les mêmes nombres de référence augmentés de 100. Les résistances 1530 et 1542 de la fig. 18, reliés aux deux entrées 1526 et 1538, sont cependant ici sup primées et remplacées par deux diodes 1630 et 1642, reliées à l'entrée unique 1626.
De plus, deux diodes 1668 et 1664, reliées, d'une part, aux diodes 1630 et 1642 respectivement, sont reliées, d'autre part, à la sortie 1610 ou 1606 respectivement. Les trois diodes 1660,<B>1630</B> et 1668, d'une part, les trois diodes 1661, 1642 et 1664, d'autre part, ont leur extrémité commune reliée à la source de tension pla que (+ 40 v) par des résistances 1665 et 1666 res pectivement.
La mise en service se fait comme dans le cas précédent par ouverture préalable de l'interrupteur 1634, pour que l'état initial du basculeur soit celui pour lequel le tube 1602 soit seul conducteur; la sortie 1606 est sous basse tension (diagramme N), la sortie 1610 sous tension (diagramme O). On sup pose que l'on applique à l'entrée unique 1626 un train d'impulsions (M), par exemple les impulsions de broche Se émanant du synchroniseur 539.
Après application de la première impulsion 1670, l'état du basculeur s'inverse dès la fin de l'impulsion d'hor loge (L) en cours, comme on le voit en 1672 et 1673. Ce nouvel état persiste jusqu'à la fin 1676 de l'impulsion d'horloge qui suit l'application de l'im pulsion de broche suivante 1675, moment auquel l'état s'inverse à nouveau comme on le voit, en 1677 et 1678. On remarquera que, dans l'exemple con sidéré, les signaux de broche étant synchronisés avec les impulsions d'horloge, la fin 1674 de chaque signal de broche coïncide avec la fin 1671 d'une impulsion d'horloge.
En supposant que le basculeur à entrée unique considéré est le basculeur 234 de l'interpolateur de la fig. 2, on a représenté en (P) et (Q) les signaux émis par les réseaux 226 et 236 de cette figure. On voit que ces, deux réseaux émettent des trains d7im- pulsions 1680 et 1682 qui coïncident avec les signaux de broche alternés.
Afin d'éclaircir et de coordonner les explications données précédemment sur le fonctionnement des divers organes du dispositif de commande de la fig. 7, on va maintenant en décrire le fonctionne ment d'ensemble au cours d'un cycle complet de travail automatique, comprenant un certain nombre de passes choisi à l'avance.
<I>Fonctionnement</I> d'ensemble (fig. 24) On suppose que l'an désire effectuer le travail de coupe requis en trois passes de dégrossissage d'une profondeur de 1,5 mm chacune suivies d'une passe de finition d'une profondeur de 0,25 mm.
Après avoir effectué les opérations préliminaires consistant. à disposer l'ébauche 132 sur la broche 130,à placer l'outil 160 en un point initial appro prié tel que 1800 (fig. 24),à mettre en place le rou leau perforé 600 sur son support, l'opérateur place les deux bras du sélecteur du nombre de passes 585 sur le plot 4 (puisque tel est le nombre total des passes à effectuer).
Il agit ensuite sur les touches du commutateur 865 (fig. 11) de façon à mettre sous tension l'entrée des réseaux 868, 878, 880, 863 ce qui correspond à l'introduction automatique, au moment voulu, d'un nombre d'impulsions de com mande égal à<B>28</B> + 25 + 23 + 22 = 300, ce qui repré sente bien la profondeur de 0,005 X 300 =1,5 mm désirée pour chaque passe de dégrossissage.
De même, il agit sur les touches de commutateur 866 pour mettre sous tension les entrées des réseaux 882, 883, 871 pour l'introduction de 25+24+21 =50 impulsions destinées à assurer la profondeur de 0,25 mm en passe de finition.
11 ferme alors, par deux fois, les interrupteurs d'avance manuelle branchés en 547 et 568 ; la fer meture momentanée du premier émet le signal Mal, qui, grâce aux réseaux 509,<B>513,</B> 815 et 812, nie tous les bascilleurs du registre actif 507 ; celle du second affirme le basculeur d'avance de bande 501 par le réseau d'union 576, et affirme le basculeur de groupe 562 par le réseau d'union 566.
Le signal d'affirmation du basculeur 562 agissant par l'inter médiaire du réseau 503, dont l'autre entrée est éga lement sous tension car elle est reliée à la sortie négative du basculeur de retour général 508, nié à ce moment, nie tous les basculeurs du registre d'at tente 502. En même temps, ce signal assure, grâce aux réseaux tels que 728, 730, 732, etc., le transfert des états respectifs des basculeurs du registre d'at tente vers les basculeurs correspondants du registre actif.
De son côté, l'affirmation du basculeur d'avance 501 fait avancer la bande pour amener le premier groupe d'informations (soit 660, fi-.<B>9)</B> en position de lecture, et fait prendre aux basculeurs du registre d'attente les états correspondant respective ment aux informations de ce groupe. Aussitôt après l'avance, le basculeur 501 est nié par un signal émis par le lecteur 500.
Ainsi, après deux fermetures successives, des interrupteurs manuels. 547 et 568, les informations du premier groupe 660 -se trouvent enregistrées dans le registre actif 507, et celles du second groupe 662 dans le registre d'attente 502.
L'opérateur agit alors sur le bouton de départ automatique branché en 544 pour émettre le signal que l'on a désigné par Au, éventuellement après avoir agi sur les. commandes voulues (telles que des vannes) pour assurer l'arrivée d'énergie hydraulique ou autre aux moteurs de broche 525 et de chariot radial 537.
L'absence d'un trou en position 5 et la présence d'un trou en position 6 du second rang du groupe 660 en position active spécifiant une période angulaire de 100 et une certaine vitesse de broche correspondante. Les basculeurs 809 et 811 étant res pectivement niés et affirmés, la sortie du décodeur 836, qui correspond à la période de 10e, est mise sous tension ; cette tension est appliquée à la com mande 523 de vitesse de broche pour y agir sur le relais correspondant.
D'autre part, l'absence de trou en 7e position du groupe 660 spécifie une rotation positive de la broche ; l'état affirmatif du basculeur 814 correspondant à cette information est appliqué à la commande de sens de rotation de broche 520, se met à tourner et entraîne la broche 130 dans le sens positif et à la vitesse fixe correspondant à la périodicité angulaire de 10 .
On remarquera que le moteur de chariot radial 537 ne tourne pas encore, en l'absence d'un signal à la sortie du compteur d'erreur 528.
La tête génératrice 526, entraînée par le moteur de broche, émet, avec l'aide du bloc oscillateur- démodulateur 534 et du synchroniseur 539, un train de signaux de broche sur la sortie affirmative du basculeur de sortie gauche 1020 du synchroniseur (fig. 15), signaux que l'on a appelés W (puisque la broche tourne dans le sens positif) ; la sortie affir mative du basculeur de sortie 1028 (X) reste sans tension. Chaque tour de broche engendre 18.432 si gnaux de broche W, soit 512 = 29 par période angu laire de 10e.
Ces signaux de broche bruts sont introduits dans le réseau 1100 du compteur tampon 519 (fig. 14). Cependant, l'autre entrée de ce réseau n'est pas ali menté puisqu'elle est reliée à la sortie du réseau 542 dont l'excitation exige la fermeture préalable du contact repère branché .en 546 (signal M), contact ouvert au départ. En conséquence, les signaux de broche bruts émanant du synchroniseur ne sont pas transmis par le compteur tampon vers l'interpola- teur.
En se reportant à la fig. 24, l'outil, qui se trou vait au point 1800 à l'instant où la broche s'est mise à tourner, s'est en même temps mis à progresser axialement en raison de la transmission existant entre le moteur de broche 525 et la vis-mère 138. Puisque les signaux de broche ne sont pas encore transmis par le tampon vers l'interpolateur, comme on vient de le voir, la translation de l'outil est purement axiale, selon le segment 1810.
A un moment donné, quand la position axiale de l'outil est en 1812, moment pouvant être déterminé par le mouvement de la broche ou de l'outil, le contact repère branché en 546 (fig. 7) se ferme, émettant le signal appelé M. Ce signal agissant par le réseau 545 dont l'autre entrée est aussi sous tension (signal Au), affirme le basculeur 514 de commande d'interpolateur (Ci). Dès ce moment, le réseau 542 émet un signal <I>Au - Ci</I> qui vient mettre sous tension la seconde entrée du réseau 1100 du tampon 519 (fig. 14).
Le compteur tampon fonctionne de la manière déjà décrite pour émettre à la sortie du réseau 1118 un train de signaux Se correspondant à la rotation effec tive de la broche dans le sens commandé, ici positif.
Ces signaux Se, appliqués aux quatre réseaux 966, 968, 970 et 972 de l'interpolateur 521 (fig. 12) ne peuvent franchir que le seul réseau 970, puisque c'est le seul dont la seconde entrée ait été mise sous tension par le décodeur 836.
Ainsi, chaque fois que la broche a tourné d'un angle effectif de 10 dans le sens positif, le réseau 970 émet un train de 512 signaux de broche. Le compteur formé par les bas- culeurs 920, 926, 931, 935,<B>------</B> 955 de l'interpo- lateur, par l'effet de criblage déjà décrit, donne lieu à la sortie du réseau 922 suivi du réseau 962, à un train d'impulsions de commande Co dont le nombre, pour chaque période angulaire de 10 , va égaler le nombre inscrit sous forme binaire dans le groupe d'informations enregistré en position active.
On remarque que le premier groupe 660 (fig. 9) n'est pas perforé dans les positions destinées à spé cifier le nombre d'impulsions de commande. Mais, d'autre part, ce premier groupe porte, en dernière position de deuxième rangée, une perforation spéci fiant début de passe .
La présence de cette perfo ration affirme le basculeur correspondant 818 du registre actif, et le signal ainsi émis (que l'on a appelé Al,) est appliqué au réseau 516, dont les autres entrées sont sous tension : l'une grâce au signal de marche automatique Au, une autre grâce au signal Cp2 du compteur de passes, indiquant que les bras de celui-ci ne se trouvent pas sur les plots No 4 ; une troisième par le signal Rg' de négation du basculeur de retour général 508 ; et la dernière enfin grâce au signal Ar' de négation du basculeur 553 d'arrêt de broche.
Le signal de tension émis par le réseau 516, appliqué à la grille de la triode 1400 (fig. 16), pro voque l'excitation du relais positif 1414 et fait avan- cer les bras solidaires du compteur de passes 548 du plot 0 sur le plot 1.
Le signal du début de passe Al4 est également appliqué au réseau 515 (fig. 7) ; les autres entrées de ce réseau sont également sous tension à ce mo ment, l'une en raison du signal Au - M appliqué par le réseau 545, l'autre du signal Cp2 appliqué par le bras 1429 du compteur de passes (fig. 17).
Dès que l'outil franchit la position 1812, le signal Au - M - Cp2 - Al4 émis par le réseau 515 traverse le réseau d'union 510 pour être appliqué à tous les réseaux tels que 863, 870, etc., du sélecteur de pro fondeur de passe du registre actif 507 (fig. 11). De ces réseaux, ceux-là seuls émettent un signal dont l'autre entrée avait été préalablement excitée à l'aide du commutateur 865, à savoir les réseaux 868, 878, 880 et 863.
Ainsi, dès que l'outil franchit la position repère 1812, les basculeurs numériques du registre actif sont placés dans l'état spécifiant 300 impul sions de commande.
Le signal provenant du réseau 510 ne peut fran chir le réseau 860 auquel il est également appliqué car l'autre entrée de ce réseau est reliée à la sortie affirmative Rg du basculeur 508 de retour général, basculeur actuellement nié. En conséquence, le bas- culeur 820 conserve l'état de négation qui est le sien en raison de l'absence de perforation en première position de première rangée du groupe d'informa tions.
Le signal de tension émis par sa sortie néga tive, appelé Al', est transmis par le réseau 825 dont l'autre entrée est sous tension grâce au signal Au, puis par le réseau d'union 826, vers le réseau 1236 du circuit intermédiaire du synchroniseur de chariot 522 (fig. 15).
Une autre entrée de ce réseau est pla cée sous tension à chaque impulsion de commande provenant du réseau de sortie 962 de l'interpolateur ; la troisième entrée du réseau 1236 est aussi sous tension, car elle est reliée à la sortie négative du basculeur 1234, basculeur nié dans l'état initial. Le réseau 1224 de sortie de commande centripète de ce circuit transmet donc vers le compteur d'erreur 528 les impulsions de commande provenant de l'inter- polateur. Elles sont, dans le compteur d'erreur (fig. 16),
appliquées à l'entrée positive (supérieure) de celui-ci.
Le compteur d'erreur se met à compter dans le sens positif, et applique dès lors une excitation posi tive à l'amplificateur 536. Le moteur de chariot 537 se met en mouvement et provoque une translation du chariot radial 154 dans le sens positif ou centri pète, rapprochant l'outil de l'ébauche. Ce mouve ment centripète de l'outil commence au point 1814 (fig. 24), et se compose avec la translation axiale qui se poursuit toujours en raison de la rotation de la broche.
En même temps, le moteur de chariot 537 met en rotation la tête génératrice 538. Celle-ci, à l'aide de l'oscillateur-démodulateur 534 et du synchroni seur 522, donne naissance à un train de signaux synchronisés, apparaissant sur la sortie affirmative du basculeur 1234 (fig. 15), alors que les sorties de l'autre basculeur 1220 restent sans tension, puisqu'il s'agit d'une translation positive du chariot.
Les signaux de chariot ainsi produits, qui constituent les signaux d'asservissement, sont transmis par le réseau 1240 vers l'entrée négative (inférieure) du compteur d'erreur 528 (fig. 16), et réduisent d'autant le con tenu numérique de celui-ci. Quand ce contenu a été ramené à zéro, l'excitation de l'amplificateur 536 s'annule et le moteur de chariot s'immobilise.
On a vu que, au cours de la première période angulaire de 100 qui suit le franchissement de la position 1812 du contact repère, les basculeurs numériques. du registre actif ont assumé, sous l'effet du sélecteur de profondeur de passe, l'état spécifiant 300 impulsions de commande. Le contenu du comp teur d'erreur 528 ne peut donc s'annuler sous l'ac tion antagoniste des impulsions de commande et des impulsions d'asservissement qu'il reçoit, que lorsque le nombre d'impulsions d'asservissement,
qui a été émis, égale le nombre d'impulsions de commande, soit 300, et, par suite, lorsque le chariot a effectué une translation radiale centripète égale à 300 X 0,005 = 1,5 mm, profondeur de passe commandée. Cette translation est représentée par le segment allant du point 1814 au point 1816 sur la fig. 24, effectué pendant que la broche a tourné de 100 à partir de la position repère.
On rappelle que, pendant cette période angulaire de 100, l'interpolateur a décompté 512 signaux de broche<B>;</B> au dernier de ceux-ci, le réseau 956 de l'interpolateur (fig. 12) émet le signal de fin de groupe appelé Po. Ce signal, par le réseau d'union 509, nie les basculeurs du registre actif autres que les quatre derniers.
En outre, ce signal. est appliqué au réseau 530 dont les autres entrées sont sous ten sion, l'une grâce au signal Au, l'autre grâce à l'état de négation du basculeur 572 (de commande spé ciale), basculeur qui n'est affirmé qu'à la suite du basculeur 508 de retour général. En conséquence, le réseau 530 émet un signal qui, retransmis par le réseau d'union 513, nie les deux basculeurs 809 et 811 du registre actif spécifiant la période angulaire.
Ce même signal Po, par le réseau 529 dont l'au tre entrée est sous tension grâce au signal Au, puis par le réseau d'union 566, affirme le basculeur de groupe 562. Ce basculeur ne reste affirmé que pen dant une seule période d'horloge, puisque son entrée négatrice reçoit, par le réseau 564, le signal d'affir mation A2 du basculeur 562 lui-même ;
mais le signal A2 émis par sa sortie affirmative excite le réseau 503 dont l'autre entrée est sous tension grâce au signal Rg' qu'il reçoit par le réseau d'union 504 de la sortie négative du basculeur de retour général 508 négatif en ce moment; le réseau 503 émet donc le signal de transfert Tr, dont l'action est de faire passer les informations enregistrées dans le registre d'attente 502, vers le registre actif 507, et de vider le registre d'attente. Enfin, le signal de fin de groupe Po agit pour faire avancer le groupe d'informations suivant.
En effet, par le réseau 531 dont l'autre entrée est sous tension grâce au signal Au, puis par le réseau d'union 576, il affirme le basculeur <B>501</B> d'avance, qui agit à son tour sur le lecteur 500, ainsi qu'on l'a vu. A ce moment, en conséquence, le second groupe d'in formations 662 se trouve enregistré dans le registre actif 507, et le troisième groupe 664 dans le registre d'attente 502.
On remarque (fig. 9) que le groupe 662 présente des trous dans toutes ses positions numériques, spé cifiant ainsi 512 impulsions de commande à émet tre au cours de cette seconde période angulaire de 100 ; le fonctionnement est le même que pour le premier groupe, mais le chariot avance dans le sens centripète d'une distance plus grande, et l'outil décrit le segment de trajectoire de 1816 à 1818 (fig. 24).
La nouvelle impulsion de fin de groupe Po émise à la fin, de la seconde période angulaire provoque de même l'avance du groupe d'information suivant, 664, en position active. Comme le montre la fig. 9, ce groupe ne spécifie que 5 impulsions de commande pour la troisième période angulaire de 100 ; l'outil repart ainsi du point 1818 suivant une trajectoire qui, au départ, est quasi horizontale dans l'exemple considéré.
D'une manière analogue, les groupes d'informa tion successifs commandant la trajectoire de l'outil au cours des intervalles successifs de 100 dont tourne la broche, et l'outil parcourt ainsi la courbe 1802 pour effectuer la première passe de coupe, à la pro fondeur commandée.
Lorsque l'outil est parvenu à une certaine posi tion finale 1824 située axialement au-delà du plan terminal de l'ébauche 132, le contact repère s'ouvre, mettant fin au signal MCe qui n'a pas d'effet immé diat.
Le ou les groupes. d'information suivants com mandent à l'outil d'exécuter une translation centri- fuge de longueur équivalente à la somme des trans- lations centripètes qu'il avait exécutées auparavant (non compris celle qu'il avait exécutée sous la com mande du sélecteur de profondeur), de sorte que l'outil revient, sous la commande de la bande, du point 1820 à un point 1822 situé, radialement, à la même distance de l'axe que le point 1816.
On peut supposer que, à ce moment, le groupe d'informations qui vient d'être enregistré dans le registre d'attente est le groupe 670 (fig. 9).
On remarque que ce groupe spécifie, par le trou présent en 7e position de 2e rangée, une inversion du sens de rotation de la broche ; par les deux trous en 5e et 6e positions de la 2e rangée, il spécifie une période angulaire de<B>800</B> ; enfin, l'absence de trous dans les positions numériques spécifient une trans lation radiale nulle.
La perforation d'inversion de broche affirme le basculeur 722 du registre d'attente. Le signal de transfert suivant émis par le réseau 503 applique simultanément un signal de tension à l'entrée affir- matrice du basculeur 814 du registre actif, et au réseau 853, dont l'autre entrée est reliée à la sortie négative de 814.
Ainsi, immédiatement avant que ce dernier basculeur ne passe à l'état d'affirmation, sa sortie négative, encore sous tension, permet au réseau 853 d'émettre vers le réseau 852 un signal Tr - T13 - A13 qui indique que le sens de rotation de la broche va s'inverser. Ce signal nie le basculeur 514 de commande d'interpolateur, qui ne transmet dès lors plus, par le réseau 542, de signal vers le réseau 1100 du registre tampon 519 (fig. 14).
L'en voi de signaux de broche Se du tampon vers l'inter- polateur est aussitôt suspendu. Comme, d'autre part, le basculeur 572 de commande spéciale de l'inter- polateur n'a pas encore été affirmé, toute émission de signaux par l'interpolateur est interrompue. Notamment, l'absence d'impulsions de fin de groupe Po suspend l'avance intermittente de la bande dans le lecteur 500.
L'affirmation du basculeur 814 a, d'autre part, supprimé le signal de tension que sa sortie négative appliquait jusque-là à la commande 520 du sens de rotation de la broche, dont le sens s'inverse en con- séquence. Sa vitesse de rotation, d'autre part, prend la valeur élevée qui correspond à la périodicité de 80 , puisque les basculeurs 809 et 811, affirmés tous deux par le signal de transfert à la suite des bascu- leurs correspondants du registre d'attente,
eux-mêmes affirmés par la lecture des perforations en positions 4 et 5, 2e rangée, du groupe 670, ont mis sous ten sion la sortie du décodeur 836 correspondant à 80 , et que cette tension a été appliquée à la commande 523 de vitesse de broche.
La broche tourne donc dans le sens négatif, pro voguant un recul axial du chariot 140 et de l'outil, qui amorce sa trajectoire rectiligne horizontale vers la gauche à partir du point 1822. Dès que l'outil a franchi la position 1824, le contact repère se ferme de nouveau et émet le signal M qui, par le réseau 545 dont l'autre entrée est restée toujours alimentée par le signal Au, réaffirme le basculeur 514 de com mande d'interpolateur.
Le réseau 542 émet dès lors un signal qui est appliqué aux réseaux 1100 et 1110 du compteur tampon 519 (fig. 14). Puisque la bro che tourne dans le sens négatif, les signaux de bro che qu'émet le synchronisateur sont les signaux X émis par le basculeur 1028 (fig. 13) et c'est le réseau 1110 du tampon (et non plus 1100) qui voit ses deux entrées placées sous tension.
Le tampon émet de nouveau par son réseau 1118 des signaux Se, qui sont appliqués à l'interpolateur 521 (fig. 12), cette fois au moyen du réseau 966 qui est seul à recevoir une tension du décodeur 836 (périodicité de 800). L'interpolateur se met à décompter les signaux de broche ; à chaque 4096e signal, il émet un signal de fin de groupe Po qui provoque de nouveau l'avance intermittente de la bande dans le lecteur.
Puisque les groupes d'information en action en ce moment, tels que 670, 672, n'ont pas de perforations dans les positions numériques, l'interpolateur n'émet pas de signaux de commande et la trajectoire de l'outil reste purement axiale. Ainsi, sous l'effet de groupes suc cessifs tous identiques au groupe 670 quant à leur composition, l'outil poursuit sa trajectoire de recul 1828 à vitesse accélérée, jusqu'à un point 1830 situé au-delà de la position repère initiale 1812.
A ce moment, tous les groupes d'information de la bande perforée ont été utilisés et la bande 600 se retrouve à sa position initiale, le groupe 660 se trou vant dans le registre actif 507 et le groupe 662. dans le registre d'attente 502.
Puisque le premier groupe 660 commande une rotation positive de la broche, le basculeur 814 du registre actif est de nouveau mis dans son état de négation, lors du signal de transfert, grâce aux réseaux 756 et 815. On se trouve de nouveau dans un cas d'inversion du sens de la broche, bien que cette fois l'inversion se fasse du sens négatif vers le sens positif ;
le signal émis par le réseau 756 est appliqué au réseau 850 qui, juste avant que le bas- culeur 814 ne soit nié, émet par le réseau 852 le signal d'inversion de broche, qui cette fois a la forme Tr - T13 - A13 car c'est le registre actif quia eu son basculeur affirmé et le registre d'attente son bascu- leur nié.
L'effet de ce signal, cependant, est encore une fois de nier le basculeur 514 de commande d'in- terpolateur, de sorte que le compteur tampon 519 ne transmet pas de signaux de broche Se vers l'interpo lateur, qui est inopérant. En même temps, le sens de rotation de la broche s'est inversé, et l'outil décrit le segment de<B>,</B> trajectoire purement axial vers la droite à partir du point 1830.
Dès que l'outil franchit la position repère initiale 1812, le signal M agit par le basculeur 514 et le réseau 542 pour permettre à nouveau le passage des signaux de broche Se et le fonctionnement normal de l'interpolateur. La deuxième passe de dégrossis sage se poursuit dans des conditions identiques à celles de la première, suivant la trajectoire 1804, qui est également décalée par rapport à la trajectoire <B>1802,</B> de la valeur de la profondeur de la première passe, vers l'axe de la broche. Après la fin de cette deuxième passe, l'outil se trouve ramené au point 1842.
Dans ces conditions identiques, il exécute ensuite la troisième passe de dégrossissage 1806 pour se retrouver en 1832.
Aussitôt que commence la quatrième et dernière passe, qui sera celle de finition, les bras commu- tateurs du compteur de passes se déplacent du plot 3 au plot 4 ; le bras 1429 qui, jusque-là, émettait le signal de tension Cp2, n'émet plus ce signal, tandis que le bras 1430, qui était auparavant relié à la masse, émet maintenant le signal Çpl. La suppres sion du signal Cpz rend inactifs les réseaux 515, 516 et la présence du signal Cpl rend actifs les réseaux 506, 518.
Il s'ensuit que, après franchissement de la position repère 1812, le signal M n'a plus pour effet, par les réseaux 515 et 510, de mettre en action les réseaux du sélecteur de profondeur (fig. 11) relatif à la passe de dégrossissage ; au contraire, c'est cette fois le réseau 518 qui, dès fermeture du contact repère, émet un signal de tension qui, par le réseau 511, rend actifs, les réseaux 861, 864, 882 et 871 du sélecteur de profondeur de finition qui avaient été choisis par la manoeuvre préalable du commutateur 866.
Les basculeurs 837, 839 et 832 du registre actif sont affirmés, donnant lieu à la production 25 -f- 24 -I- 21= 50 impulsions de commande à la sortie de l'interpolateur, de sorte que l'outil exécute du point 1834 au point 1836 après avoir franchi la position repère une translation centripète de 0,25 mm, cor respondant à la profondeur de finition qui avait été choisie.
Par ailleurs, la suppression du signal Cp2 rend inactif le réseau 516, de sorte qu'aucune tension positive ne parvient plus à la grille du tube 1400 de la commande du compteur de passes 552 (fig. 17) et les bras de ce compteur demeurent sur le plot 4.
Sous ces réserves, la quatrième passe est exécu tée dans les mêmes conditions que les trois premiè res, et l'outil, après avoir décrit la trajectoire active 1808 et la trajectoire de retour horizontale, se retrouve au point 1840. La phase de retour général va commencer.
Il importe de se rappeler que, à la dernière période angulaire de 80o de rotation de broche, qui a amené l'outil au point 1840, le groupe initial 660 se retrouve dans le registre d'attente 502. Ce groupe comportant la perforation en dernière position signi fiant début de passe , le basculeur 726 est affirmé, émettant le signal T14 dont le rôle apparaîtra un peu plus loin.
Le signal de fin de groupe Po émis à la fin de ce dernier intervalle angulaire de 80,1 supprime les informations enregistrées dans le registre actif 507 et, par le réseau 529, affirme le basculeur de groupe 562 comme il le fait toujours.
Ce signal Po est en outre appliqué au réseau 505, dont les autres entrées sont à ce moment sous tension, l'une grâce au signal T14 et l'autre grâce au signal Cpl émis par le comp teur de passes ; on remarquera que c'est la première fois dans le cycle que ces. trois conditions se trou vent réunies. Le signal émis par le réseau 505 af firme le basculeur de retour général 508.
Dès l'affirmation du basculeur de groupe 562, le réseau 506 voit toutes ses entrées mises sous ten sion, l'une par le signal T14, l'autre par le signal Cpl, la troisième par le signal Gr émis au moment de l'affirmation du basculeur de groupe 562, la der nière enfin par le signal Au.
Le signal émis par le réseau 506, transmis par le réseau 511, est appliqué aux divers réseaux d'entrée du sélecteur de profon deur de finition (fig. 11) ; parmi ces réseaux, les réseaux 882, 883 et 871, pour lesquels le commu tateur de sélection de profondeur de finition 866 avait été manoeuvré, agissent de nouveau pour affir mer les basculeurs numériques correspondants 837, 839 et 832 du registre actif, afin de spécifier 50 impulsions de commande. Mais, en outre, l'entrée du réseau 861, dont l'autre entrée reçoit le signal Rg du basculeur 508 est maintenant elle aussi,
et pour la première fois, sous tension, en sorte que (par le réseau d'union 800), le basculeur 820 est affirmé, ce qui, on le sait, spécifie une translation radiale centrifuge.
Le signal de retour général Rg émis lors de l'af firmation du basculeur 508 affirme, par le réseau d'union 555, le basculeur d'arrêt de broche 553. Le signal Ar émis par la sortie affirmative de celui-ci met sous tension l'une des entrées du réseau 558, dont l'autre entrée est déjà sous tension grâce au signal A14. Le signal émis par le réseau 558 actionne un relais branché en 560 pour couper l'énergie au moteur de broche 116, qui s'arrête de tourner. La translation axiale du chariot et de l'outil est de ce fait également suspendue.
L'arrêt du moteur de bro che a pour effet de suspendre le signal Au de mar che automatique et d'affirmer corrélativement un signal Au' qui fait apparaître une tension sur la borne 554 (fig. 7). Ce signal, par le réseau 517 dont l'autre entrée est sous tension grâce au signal A14 nie de nouveau le basculeur d'arrêt 553. Cependant, le moteur de broche n'est pas pour cela remis en route.
Le signal de retour général Rg a également pour effet de mettre sous tension l'une des deux entrées. du réseau 550 dont l'autre entrée est déjà sous ten sion grâce au signal Cp3 du compteur de passes. Le réseau 550 affirme à son tour le basculeur 572 de commande spéciale.
L'application du signal Cs d'af firmation du basculeur 527, au basculeur initial de l'interpolateur (fi-. 12), ainsi qu'au réseau 902, déclenche le fonctionnement déjà décrit, selon lequel l'interpolateur décompte les signaux d'horloge par séries de 214= 16.384, avec émission du signal de fin de groupe Po à la fin de la série.
Puisque, à ce moment, les basculeurs numéri ques du registre actif ont été placés, par le jeu auto matique du sélecteur de profondeur de finition, dans les états spécifiant 50 impulsions de commande, l'in- terpolateur émet, par son réseau de sortie 962, 50 impulsions de commande à peu près régulière- ment réparties dans la première série de 16.384 im pulsions d'horloge.
Ces impulsions de commande provoquent une translation radiale du chariot et de l'outil dans le sens centrifuge, en raison de l'inver sion d'état du basculeur 820, signalée un peu plus haut. L'outil est ainsi ramené du point 1840 au point 1832, c'est-à-dire d'une distance égale à la profon deur de finition. Ce déplacement de l'outil est d'ail leurs purement radial puisque le moteur de broche est arrêté.
Le signal de retour général Rg est également appliqué au réseau 533, dont une autre entrée est sous tension en raison du signal Çp3 indiquant que les bras du compteur de passes ne se trouvent pas sur leur plot de départ 0 ; la troisième entrée de ce réseau reçoit le signal J9 émis par l'interpolateur pendant chaque période de négation de son dernier basculeur 955, c'est-à-dire pendant la moitié de chaque série de 214 signaux d'horloge comptée.
Pen dant la première série, le signal émis par le réseau 533 agit, par le tube 1406 et le solénoïde 1432, pour déplacer les quatre bras du compteur de passes de leur plot 4 à leur plot 3 ; ce déplacement a pour effet de supprimer le signal Cpl et d'émettre le signal Cp2.
Le signal de fin de groupe Po émis par l'inter- polateur à la fin de la première série de signaux d'horloge comptés par lui, au cours de laquelle l'outil est passé de 1840 à 1842,a pour effet de nier, par le réseau 509, tous les basculeurs numéri ques du registre actif 507. Le basculeur 818 spéci fiant le signal début de passe reste cependant affirmé. Le signal Po affirme en outre le basculeur de groupe 562 par le réseau 529, dont l'autre entrée est sous tension non plus sous l'effet du signal Au (suspendu), mais sous l'effet du signal Cs du bascu- leur de commande spéciale, appliqué par le réseau d'union 570.
Le basculeur de groupe 562 ainsi affirmé émet donc, comme en marche normale, le signal de groupe Gr. Celui-ci est appliqué au réseau 549 dont les autres entrées sont sous tension en rai son, l'une du signal Rg, une autre du signal Cp3 et la dernière du signal Cp2 dont on vient de voir l'ap parition.
Le réseau 549, par le réseau d'union 510, agit sur le sélecteur de profondeur de dégrossissage (fig. 11) et plus spécialement sur les réseaux de celui- ci qui avaient été choisis par la manoeuvre préalable du commutateur 865, de manière à affirmer les bas- culeurs numériques 831, 837, 841 et 830 spécifiant 300 impulsions die commande. En même temps, le réseau 860 voit ses deux entrées sous tension, ce qui affirme le basculeur 820 pour commander de nou veau une translation centrifuge du chariot.
Pendant la deuxième série de 214 signaux d'hor loge comptés par l'interpolateur, celui-ci va donc émettre 300 impulsions de commande à peu près régulièrement répartis sur l'ensemble de ces signaux d'horloge, et provoquer une translation centrifuge du chariot de valeur égale à celle de la profondeur de coupe pendant chacune des passes de dégrossis sage antérieures. L'outil passe ainsi du point 1832 au point 1842. Pendant ce temps également, le réseau 533 transmet une excitation au solénoïde négatif, pour déplacer les bras du compteur de passes du plot 3 sur le plot 2.
De même, au cours de la troisième série de 214 signaux d'horloge comptés par l'interpolateur, l'outil recule de la même distance, de 1842 en 1830, et pendant la quatrième série de signaux l'outil recule de 1830 à 1800.
Les bras du compteur de passes sont alors ramenés sur leurs plots de départ ceci supprime notamment le signal Cp. et fait appa raître sa négation, le signal Cp4. Ainsi le basculeur de commande spéciale 572, nié par le signal Po qui clôt la quatrième série d'impulsions d'horloge, ne peut plus être ensuite affirmé pour une nouvelle série, mais reste à l'état de négation.
Le basculeur de retour général 508 est nié à son tour après la dernière affirmation du basculeur de groupe 562 par le dernier signal Po, grâce au réseau 551 qui reçoit, d'autre part, le signal Cp4 du comp teur de passes.
Us conditions de départ ont ainsi été rétablies, et la machine est prête, après mise en place d'une nouvelle ébauche, soit à accomplir un nouveau cycle de coupe à l'aide de la même bande perforée 600, soit à recevoir un nouveau rouleau perforé de com mande en vue d'exécuter un autre travail.
On pourra, bien entendu, apporter de nombreu ses modifications aux détails de réalisation décrits. A la place d'une bande perforée, on pourrait utiliser un enregistrement magnétique, ce qui entraînerait simplement une modification du lecteur. Des cartes perforées pourraient également être utilisées. Le code utilisé pourrait, d'autre part, s'écarter, bien entendu, de celui qui a été décrit et représenté.
On pourrait même, si on le désire, prévoir sur l'enregistrement de commande les informations donnant le nombre d'im pulsions de commande à émettre pour chaque période angulaire, non pas sous la forme d'un nombre exprimé en code (binaire, décimal ou autre), mais directement sous la forme d'un train de signaux égaux en nombre aux impulsions de commande désirée.