CH356184A - Machine-outil à commande automatique par programme enregistré - Google Patents

Machine-outil à commande automatique par programme enregistré

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CH356184A
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Johnson E Calvin
Mason Avrel
A Piper Charles
Bor Sung Chien
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Bendix Corp
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Description


      Machine-outil    à commande automatique par     programme    enregistré    La présente invention a pour objet une machine  outil à commande automatique par     programme    enre  gistré.  



  On connaît déjà des dispositifs de commande  automatique de machines-outils, permettant d'assu  rer     l'exécution    d'un cycle de     travail        préétabli,    con  formément à un programme     enregistré    sur une bande  perforée, une bande magnétique, ou autre moyen  équivalent. Plus     particulièrement,    il est connu d'utili  ser à cet effet une     commande    du type numérique  (appelé     encore    arithmétique, ou digital).

   Dans ce  genre de     procédés,    les,     informations    enregistrées sur  la bande donnent naissance, par lecture au moyen  d'un lecteur approprié, à un train     d'impulsions    élec  triques à signification numérique, qui agissent, par  exemple, sur le moteur d'un chariot de translation du  porte-outil, de     manière    à imprimer à celui-ci une tra  jectoire déterminée par rapport à l'ébauche,     cette     trajectoire étant définie par les coordonnées de     points     représentatifs choisis le long du profil à découper.  



  De     préférence,    ce moteur est commandé par une  chaîne à     asservissement,        c'est-à-dire    en fonction de  l'écart instantané     existant    entre les positions     actuelle     et commandée du     chariot.    A cet effet, le chariot, en  se déplaçant, émet lui-même un     train    d'impulsions  de réaction, et le moteur est commandé en fonction  de la     différence    (l'erreur) existant à tout moment  entre le nombre     d'impulsions    de commande et le  nombre d'impulsions de     réaction.     



  Bien entendu, le déplacement commandé ainsi par  le programme (par exemple la translation du     porte-          outil)    est     nécessairement        accompagné    d'au moins un  autre     déplacement        relatif    entre l'ébauche et l'outil  suivant une autre direction, et la trajectoire de coupe  résulte de la     combinaison        cinématique    de ces deux       déplacements    (ou davantage).

   C'est     ainsi,    pour fixer    les idées, que, dans     1e    cas de la coupe du profil d'une  came à deux dimensions, le     déplacement        commandé     peut être la translation radiale du     porte-outil    par     rap-          port    à l'ébauche, qui tourne autour de     son    axe,     cette     rotation     constituant    alors le second     déplacement    rela  tif dont il     vient    d'être parlé.

   On a constaté que, pour  que la     trajectoire    de l'outil soit     décrite    avec toute  l'exactitude     désirable,    il     convient        d'établir    une liaison  ou un     asservissement    entre les impulsions de com  mande     appliquées    à l'organe commandé (tel que le  chariot porte-outil), et     ce    second. déplacement (tel  que la rotation de l'ébauche).

   Ce résultat est obtenu  en engendrant un train     d'impulsions    en nombre pro  portionnel à     ce        second    déplacement (rotation de  l'ébauche), et en     établissant    un synchronisme entre  les deux     trains.        d'impulsions,    par des moyens qui  ,seront précisés.

   Le synchronisme ainsi     établi    entre  les deux     trains        d'impulsions    n'est pas fixe, mais peut  varier au cours du cycle de     travail    sous la     commande     de     l'enregistrement    lui-même, conférant     ainsi    une  grande     souplesse    à la machine.  



  L'une des     applications    des plus     intéressantes    de  celle-ci     est    la     coupe    des cames à trois dimensions, à  profil     parfois    très     complexe,    telles     qu'on.    les     utilise     dans     l'alimentation    des turboréacteurs d'avion.

   Une  came de ce genre, en     raison    de la     complexité    de -son       profil    et de la haute     précision        requise,    exige à l'heure       actuelle        plusieurs        semaines    (jusqu'à quatre mois) de  travail     par    un ouvrier     spécialisé,    pour     l'exécution     d'une seule came. Les     rebuts    sont nombreux.

   La  machine objet de     l'invention    a été conçue en     premier     lieu pour     permettre    l'exécution automatique     d'une     telle came, en l'espace de     quatre        heures.    ou moins,  sous la conduite d'un ouvrier non     spécialisé.     



  La coupe d'une came à trois     dimensions    com  porte, outre le     déplacement    commandé de transla-           tion    radiale de l'outil,     outre    le déplacement complé  mentaire de rotation de l'ébauche, encore un troi  sième déplacement relatif, qui est une     translation     axiale entre l'ébauche et     l'outil,    et qui peut être  obtenu à partir de la rotation de l'ébauche par une  simple transmission à     engrenage.     



  Bien entendu, les divers     déplacements    relatifs  entre l'ébauche et     l'outil    qui se composent pour for  mer la trajectoire de coupe, pourront, dans d'autres       applications,        différer    de ceux que l'on vient de défi  nir, leur nature étant     limitée    seulement par les lois  de la     cinématique    et les besoins de la     technique.     



  Le dessin     annexé    représente, à titre d'exemple,  une forme d'exécution de l'objet de l'invention.  



  La     fig.    1 montre en élévation simplifiée une  machine à fraiser les cames et montre également  l'organigramme     simplifié    du dispositif de commande  automatique ;  la     fig.    2 montre un schéma plus détaillé de trois  des     blocs    de l'organigramme de la     fig.    1 ;  la     fig.    3 est un diagramme illustrant le mode de  fonctionnement de     l'interpolateur    ;  la     fig.    4 est un diagramme illustrant la trajectoire  de l'outil par rapport à l'ébauche, en     projection    sur  un plan perpendiculaire à l'axe de celle-ci;

    la     fig.    5 montre à plus grande     échelle    la partie de  cette projection de trajectoire correspondant à une  période     angulaire    de commande ;  la     fig.    6 est un diagramme semblable à la     fig.    4,       mais    montrant la projection de la     trajectoire    sur un  plan axial de l'ébauche ;  la     fig.    7 montre l'organigramme détaillé du dispo  sitif de commande;

    la     fig.    8 est une vue de     face    du dispositif de sup  port et d'entraînement de la bande     perforée    suivant       cette    réalisation ;  la     fig.    9 montre plusieurs fragments de la bande  perforée, et définit les diverses informations qu'elle       porte;     les fi-. 10 à 17 sont les schémas détaillés des       principaux    organes représentés sous forme de blocs  sur la     fig.    7, et montrent  la     fig.    10, le registre d'attente ;  la     fig.    11, le registre actif ;  la     fig.    12, l'interpolateur ;

    la     fig.    13, le synchroniseur des impulsions de  broche;  la     fig.    14, le compteur-tampon;  la     fig.    15, le     synchroniseur    des impulsions de  translation radiale ;  la     fig.    16, le     compteur    d'erreur ;  la     fig.    17, le     sélecteur    du nombre de passes, le       compteur    de     passes    et les moyens de commande de  ce dernier ;

    la     fig.    18 montre le schéma     détaillé    d'un     bascu-          leur    à deux entrées<B>;</B>  la     fig.    19 montre un diagramme des tensions en  divers     points    du montage de la     fig.    18 ;  la     fig.    20 montre de même le schéma d'un bas  culeur à une entrée ;    la     fig.    21 est le diagramme des tensions en divers  points du montage de la     fig.    20;

    les     fig.    22 et 23 montrent le diagramme des ten  sions en divers points du schéma du synchroniseur  de signaux de broche de la     fig.    13,     respectivement     dans le cas d'une rotation positive et dans celui d'une  rotation négative de la broche ;  la     fig.    24, enfin, est un diagramme figurant la  projection de la trajectoire de     l'outil    par rapport à  l'ébauche sur un plan axial de     celle-ci    au     cours    de  quatre passes     successives    de l'outil.  



  <I>Description simplifiée</I>  On va d'abord, en     référence    aux     fig.    1 à 6, don  ner une description de principe de la commande de       machine-outil.    Sur la     fig.    1, cette machine est figurée  en vue simplifiée: on y voit un bâti 120     dans    lequel  tourillonne une     broche    horizontale 130 portant  l'ébauche 132 de la came à tailler, serrée     contre    une  poupée 134.     Grâce    à un engrenage 128-122, la bro  che 130 est entraînée par un arbre vertical 118 qu'en  traîne le moteur de broche 116.  



  Un chariot 140 de translation axiale coulisse  horizontalement sur le bâti 120 parallèlement à l'axe  de la broche 130, sous l'effet d'une vis-mère 138  entraînée par l'engrenage 136-124 à partir de l'arbre  118 qui entraîne la broche.  



  Sur le chariot axial 140     coulisse    verticalement  un chariot 154 de translation radiale, sous l'action  d'une     vis-mère    152 qu'entraîne un moteur de cha  riot 150. Le chariot transversal 154 porte le     porte-          outil    158 sur lequel est     fixé    l'outil 160, tel qu'une       fraise    entraînée en rotation rapide (par exemple  60 tours     seconde)    par un moteur 162.  



  On voit donc que la rotation du moteur de bro  che 116 provoque une     rotation    de la broche 130 et  de l'ébauche 132, et provoque en même temps une  translation axiale corrélative du     porte-outil    158 sui  vant les     flèches    142 ; la rotation du moteur de cha  riot transversal 150 provoque de son côté une trans  lation verticale du     porte-outil    suivant les     flèches    156.  



  A titre d'exemple, et pour fixer les idées, on peut       supposer    que le chariot axial 140 -se déplace de  0,125 mm pour chaque tour de la broche 130, ce  déplacement se faisant vers la droite quand la bro  che tourne dans le sens des     aiguilles    d'une montre  en regardant depuis la droite de la     fig.    1 (c'est-à-dire  quand l'arbre 118     tourne    dans le sens de la     flèche)    ;  de même, le chariot transversal 154 se déplace de  0,5 mm par tour de la vis 152,     ce    déplacement étant  descendant (vers l'ébauche) quand la vis 152 tourne  dans le sens de la     flèche    correspondante.  



  Liée en rotation au moteur de broche 116,     grâce     à un engrenage 126-144, une tête     génératrice    148 est  montée sur un arbre 146 tourillonnant dans le bâti ;  de même, une tête génératrice 172 montée sur un  arbre 168     tourillonnant    dans un palier 170 du cha  riot transversal 140 est liée en rotation au moteur  de chariot     grâce    à l'engrenage 164-166. Chacune de       ces    têtes 148 et 172 engendre une série     d'impulsions         électriques     régulièrement        espacées,    en nombre cons  tant     par    tour.

   Les     dispositifs    de     ce    genre, à fonction  nement généralement magnétique, sont bien connus  dans la technique et l'on peut citer, à     titre    d'exem  ple, la tête magnétique modèle 15A construite par la.       Telecomputing    Company of     California.     



  Pour fixer les idées, la     tête        génératrice    148 des  signaux de broche peut émettre 576 impulsions à  chaque .tour de broche.  



  Les     moteurs    116 et 150 peuvent être des moteurs  électriques hydrauliques, ou pneumatiques à com  mande continue et réversible par des moyens électri  ques appropriés.  



  Le moteur de     broche    116 est commandé, par  l'intermédiaire d'un     servo-amplificateur    112, par le  dispositif de commande de broche 106 ; pour les  besoins de la description sommaire actuelle, on peut  admettre que ce dispositif 106 assure une rotation  de la broche à vitesse constante et dans le sens  approprié.  



  Le moteur 150 du chariot radial est commandé  par     l'intermédiaire    d'un     servo-amplificateur    114, au  moyen d'un dispositif 110 appelé compteur d'erreur.  Celui-ci reçoit, d'une part, les impulsions électriques  de     commande    émanant du     dispositif    108 dit     inter-          polateur,    étudié plus loin, en fonction des informa  tions lues sur la bande     perforée    par le lecteur 100  et, d'autre part,

   les     impulsions.    de réaction     émises     par la tête génératrice 172 et dont le nombre     cumulé     à tout instant est proportionnel à la     distance    trans  versale parcourue par     ce    chariot et par suite par le       porte-outil.    Le compteur d'erreur 110 émet vers  l'amplificateur un nombre d'impulsions correspondant  à la     différence    entre le nombre d'impulsions de com  mande reçues de     l'interpolateur    108 et le nombre  d'impulsions de réaction reçues de la tête     génératrice     172.

   Le     servo-amplificateur    114 émet à son tour une  tension     (continue    ou     alternative)        correspondant    en  grandeur et signe à     la    valeur de cette différence ;

    cette tension agit, par exemple, par l'intermédiaire de  moyens électromagnétiques, sur un relais hydraulique  ou autre tel qu'un     distributeur    de     fluide    sous pres  sion au moteur 150 supposé hydraulique, de manière  à mouvoir celui-ci dans le     sens,    et à une vitesse, cor  respondant au signe et à la grandeur de la tension  émise par     l'amplificateur    114, c'est-à-dire au signe  et à la grandeur de la différence entre les deux     trains     d'impulsions reçues par le     compteur    110, soit en  définitive de l'écart entre les positions commandée  et actuelle de l'outil par rapport à l'ébauche.

   On va  maintenant étudier le mode de production des  signaux de     commande    par     l'interpolateur    108.  



  Celui-ci est alimenté en informations provenant  du lecteur de bande 100 par l'intermédiaire de deux  registres     successifs    102 et 104, le premier, dit regis  tre d'attente, et le second registre     actif.    Ces deux  registres, ainsi que l'interpolateur sont figurés en  schéma détaillé sur la     fig.    2.  



  Sur cette figure, on a représenté à côté du lec  teur de bande 100 un fragment de bande perforée    264     percée    de rangées     transversales    de perforations  266, 268, 270,     ......,    chaque rangée pouvant compor  ter de 0 à 4     perforations    dans     les    quatre positions  <I>a, b, c et d.</I> Chaque rangée de     perforations    constitue  un groupe     d'informations    qui exprime en numération  binaire un     certain    nombre (de 0 à 15)

       définissant    le  nombre d'impulsions de commande qui doivent être  introduites par     l'interpolateur    108 dans le compteur  d'erreur 110 pour un certain angle fixe de rotation  de la broche, appelé la période angulaire de com  mande, angle déterminé par le nombre d'impulsions  de broche introduites par la tête génératrice 148 dans  l'interpolateur<B>108.</B> Cette période angulaire est sup  posée ici égale à     10o,    de sorte     que    la tête 148 émet  ici 576 X     10o/3600    =16 impulsions de broche par  période angulaire.

   Ainsi qu'on le verra, chacun des       groupes        successifs    de 16 impulsions émis par la tête  148, chaque fois que la broche a     accompli        10o    autour  de son axe, assure l'introduction dans le compteur  d'erreur 110 d'un nouveau groupe d'impulsions cor  respondant en nombre binaire inscrit dans une nou  velle rangée de la bande perforée.  



  Ces nombres binaires sont, pour les huit rangées  de     perforations    figurées sur la bande 264 de la     fig.    2,  respectivement de 13, 11, 7, 11, 13, 11, 15 et 11  (exprimés. en numération     décimale)    : on remarquera  que la     présence    d'une perforation en position     cz     exprime 23, en position b 22, en position c 21, et en  position d 20. Bien     entendu,        ce    n'est que pour la sim  plicité de cet     exposé    qu'on a supposé le nombre de       perforations    par rangée     limité    à quatre.  



  Le lecteur de bande 100 peut prendre diverses  formes bien connues ; à titre d'exemple, on peut uti  liser l'appareil vendu sous l'appellation       Flexowriter     Modèle FL   par     la    Société dite Commercial     Con-          trols    Corporation. Son fonctionnement général con  siste à émettre une     impulsion    de tension par l'une  de ses sorties.

   (chaque     sortie    correspond à l'une des  positions d'information telles que<I>a, b,</I> c et d), lors  qu'une perforation existe dans la position correspon  dante     de,    la rangée en     cours    de     lecture.    C'est en rai  son de la lenteur relative de     ce    fonctionnement que  l'on prévoit les deux registres intermédiaires 102 et  104, dont on va     maintenant    expliquer le     principe    de       fonctionnement.     



  Chacun de ces     registres    comprend quatre     bas-          culeurs    : 202, 204, 206, 208 pour le registre d'attente  102, et 218, 220, 222, 224 pour le registre d'action  104. Ces basculeurs sont du type bien connu à deux  entrées et (en principe) à deux sorties.

   On convient  d'appeler   état     d'affirmation      l'état d'un basculeur  pour lequel la sortie gauche est sous tension (cette  tension étant, par exemple, de + 15 volts), et état  de   négation       celui    pour lequel la sortie gauche du  basculeur est sous tension     nulle,    et pour lequel c'est  la sortie de     droite    du     basculeur,    si     elle    existe, qui est  sous tension.

   On     fait    passer le basculeur de son état  de négation à son état d'affirmation en     appliquant    un  signal de tension à son entrée gauche, qui est son  entrée       affirmatrice      ; et on le fait passer de son      état d'affirmation à son état de négation en     appli-          quant    un     signal    ou une impulsion de tension à son       entrée    droite,       négatrice     .  



  La machine utilise également des basculeurs à  une seule entrée, tels les     basculeurs    234, 238, 242,  246 de l'interpolateur 108     (fig.    2) étudié un peu plus  loin;     dans    ce cas, l'application de signaux de tension       successifs    à l'entrée unique du basculeur le     fait    bas  culer alternativement de son état de négation à son  état     d'affirmation,    et inversement.  



  La machine utilise également, de la manière bien       connue,    les réseaux logiques, qui sont de deux types  fondamentaux: (1) les réseaux d'   intersection  ,  (ou encore de     multiplication    logique), symbolisés par  un cercle ou autre figure pourvue d'un point central  (voir, par exemple, en 210 sur la     fig.    2) ;

   ceux-ci  sont     agencés    de telle sorte qu'ils émettent une ten  sion sur leur     sortie    unique chaque fois que toutes  leurs entrées sont     placées    sous tension, et dans ce  cas seulement<B>;</B> (B) les réseaux d'   union   (ou d'ad  dition logique), symbolisés par un cercle ou autre  figure contenant le signe + (voir, par exemple, en  250 ou en 252 sur la     fig.    2), dont l'action est     d7émet-          tre    une tension par leur sortie     unique    chaque fois que  l'une au moins de leurs entrées est placée sous ten  sion.

   L'agencement et l'utilisation de     ces    réseaux,  qui peuvent notamment comprendre des diodes au  germanium reliées à des sources de potentiel par  l'intermédiaire de résistances, sont bien connus.  



  Pour l'explication du fonctionnement des     bas-          culeurs    et organes constitués     par    ceux-ci, on utilisera  l'algèbre booléenne. Chaque événement     dans    le fonc  tionnement de la machine, événement que traduit la  présence d'une tension déterminée (ici + 15 volts)  sur un certain     conducteur,    sera désigné par un cer  tain symbole.

   C'est     ainsi    que l'événement constitué  par l'émission d'un signal sur l'une des quatre sorties  du lecteur 100, traduisant la lecture d'une     perfora-          tion    en position<I>a, b, c ou d</I>     respectivement    du  groupe d'informations en cours de lecture, sera sym  bolisé par la lettre<I>a, b, c ou d ;</I>l'événement consti  tué par l'émission d'une     impulsion    de broche par la  tête     génératrice    148 sera symbolisé par S.     L'absence     de l'événement envisagé est symbolisé par le même  symbole     accentué.     



       Grâce    aux réseaux,     ces    événements sont combi  nés en   propositions logiques   ou événements plus  complexes ; plusieurs événements élémentaires (A,  B, C ......) peuvent être associés de deux     manières    dif  férentes : soit par       intersection      (ou     encore      pro  duit logique  ), traduisant la présence simultanée de  ces événements, ce qui s'écrit:     A.B.C    ...... ; soit par        union      (ou encore   somme logique      )    traduisant  la     présence    d'un seul au moins de ces événements,  ce qui     s'écri    :

       A+B+C        _._        ....    Les     réseaux    logiques,       constitués    par plusieurs réseaux d'union et d'inter  section convenablement     connectés,    permettent de  former des propositions logiques. Dès lors, une        <      équation logique   telle que la suivante       X=A-B+C(D+E)       a pour signification: l'événement (ou la proposition)  X est vérifié quand les deux événements A et B sont  tous deux vérifiés simultanément, ou encore quand  l'événement C est vérifié en même     temps    que l'un  au moins des, deux événements D et E.  



  A tout basculeur on peut ainsi associer un sys  tème de deux équations, ses équations de change  ment d'état, exprimant les conditions qui doivent être  remplies pour que     ce        basculeur    passe de son état de  négation à son état d'affirmation, et     vice    versa, res  pectivement. La notation utilisée est la suivante  soit un basculeur appelé X. Le symbole X désigne  aussi l'événement constitué par l'état     d'affirmation     de ce basculeur (l'événement constitué par son état  de négation étant donc X') ; l'équation     affirmatrice     de ce basculeur sera     désignée    par x, son équation  négatrice par     ox.     



  Le maniement de     cette    symbolique (d'ailleurs  bien connue) sera vite compris par les quelques appli  cations qui en seront faites. Soit d'abord, sur la       fig.    2, les notations suivantes       n,   <I>b, c, d</I>     désignent    respectivement la présence  d'une perforation dans la position correspondante de  la bande, dans la rangée en cours de lecture;       Tl,    T., ,     T3,    Tl chacun des quatre basculeurs 202,  204, 206, 208 du registre d'attente ;       Tr    un basculeur 262 dit de transfert.  



  On voit aussitôt que les équations de changement  d'état des quatre     basculeurs    du registre d'attente    sont  
EMI0004.0070     
  
    <I>( <SEP> tl=a</I>
<tb>  Tl
<tb>  <I>("tl=Tr</I>
<tb>  <I>( <SEP> tu=b</I>
<tb>  T.,
<tb>  (<I>)</I>t<I>#,</I> <SEP> =Tr
<tb>  <I>( <SEP> t3=c</I>
<tb>  T3
<tb>  ( <SEP> ut3 <SEP> = <SEP> Tr
<tb>  <I>( <SEP> t4 <SEP> = <SEP> d</I>
<tb>  T4
<tb>  ( <SEP> ot-l <SEP> = <SEP> Tr       En effet, pour le basculeur 202 (Tl), par exem  ple, on voit que son entrée     affirmatrice    (gauche) est  mise sous tension chaque fois qu'une perforation est  présentée en position a de la bande, et que son entrée       négatrice    (droite) est sous tension chaque fois que le       basculeur    262     (tr)

      a été placé dans son état affirma  tif. Ainsi, les     équations    précédentes montrent que  chacun des basculeurs du registre d'attente est  amené à son état de négation ou nié quand le     bas-          culeur    262 de     transfert    a été amené à son état d'af  firmation ou affirmé, et qu'il est affirmé quand une       perforation    est perçue dans la position qui lui cor  respond par le lecteur de bande.  



  Définissons maintenant le reste des symboles rela  tifs à la     fig.    2  Soient Al, A,     A3,        A4        respectivement    les qua  tre basculeurs 2.18, 220, 222, 224 du registre     actif    ;      h,<B><U>1,</U> 13,</B> 14 les quatre basculeurs 234, 238, 242,  <I>246</I>     de        l'interpolateur    ;  Mal la     présence    d'une tension sur le conducteur  258, supposée obtenue par la fermeture d'un premier  interrupteur manuel ;       Ma.,la    présence d'une tension sur le conducteur  260, obtenue par fermeture d'un second interrupteur  manuel ;

    S la présence d'une impulsion de broche émise  par la tête 148 et appliquée par le conducteur repré  senté en haut et à     droite    de     l'interpolateur    108.  



  Les équations de     changement    d'état pour le pre  mier 218 des quatre basculeurs du registre actif  sont  ( al =     Tl    .     Tr     Al(       (oal=Mal+S.h-L-I3-I4.     Les équations des trois autres basculeurs se  déduisent de     cellesrci    en remplaçant simplement dans  l'équation     affirmatrice    al le facteur Tl par le facteur  T2,     T3    ou     T4        respectivement,    et sans modifier l'équa  tion négatrice.

   Pour     établir    l'équation al, il suffit de  remarquer que l'entrée     affirmatrice    (gauche) de<B>218</B>  est     mise    sous tension, grâce au réseau d'intersection  210, chaque fois que le basculeur 202 est dans l'état  d'affirmation ou affirmatif (symbole Tl) et que le       basculeur    262 est affirmatif en même temps (sym  bole     Tr).    Quant à l'équation     Dal,    on voit que l'entrée       négatrice    de 218 est     mise    sous tension     grâce    au  réseau d'union 252 soit quand la borne 258 est sous  tension     (symbole    Mal),

   soit quand la sortie du réseau  d'intersection 248 est     sous    tension. Or, l'une des  deux entrées de ce réseau est la sortie affirmative du  basculeur 246 (14) et elle introduit donc le facteur       I_l;    l'autre entrée est la sortie du réseau d'intersection  244, dont une entrée est 13, et dont l'autre entrée  est la sortie du réseau 240 ; celui-ci à son tour a  pour l'une de ses entrées le facteur I2 et pour autre  entrée la sortie du réseau 236, dont l'une des entrées  est Il et l'autre le facteur S (signal de broche).

   En  définitive, la sortie du réseau 246 est donc l'inter  section ou le produit     logique    14 -<B>13</B> - 12 - Il - S.     Cette     proposition est   ajoutée logiquement   à la proposi  tion Mal au moyen du réseau d'union 252 pour for  mer le     second    membre de l'équation     Dal        décrite    plus  haut.  



  Les équations telles que (Al) expriment que cha  cun des basculeurs du registre actif est nié soit par       actionnement    de l'interrupteur manuel 258 (Mal),  soit par l'apparition d'un signal de broche S à un  moment où les quatre basculeurs de l'interpolateur  108 sont simultanément affirmatifs ; et qu'il est  affirmé lorsque le basculeur qui lui     correspond        dans     le registre d'attente est affirmatif, si le basculeur 262  est lui aussi affirmatif à     ce    moment     (Tr).     



  Les équations des quatre basculeurs de     l'inter-          polateur    sont:  (     il=S.Ll          Ii    (       (oil=S'Il       ( i2 = S . Il .     I'2     12(       (ot2-S-Il'12          (        z3=S'11'12'1,3          13(          (oi3=SIWIW13     (     14=S   <B>'Il</B> '4<B>'13</B>     '1%     14(       (oi4=S'Il'12'13'14     Pour l'établissement de la première paire de     ces     équations,

   il suffit de remarquer que le     basculeur     234, étant à une seule entrée, est     affirmé    si cette  entrée unique reçoit le     signal    de broche S à un  moment où     ce        basculeur    est à l'état de     négation.     (symbole Il'), et qu'il est nié si l'entrée reçoit le signal  S pendant que le basculeur est     affirmatif    (symbole  h).

   De même pour le basculeur 238, il est affirmé  si son entrée     unique    reçoit un signal de     sortie    du  réseau 236 (signal dont la formule est Il - S) pendant  que le basculeur 238 lui-même est à l'état de néga  tion (12% et qu'il est nié si son entrée reçoit le signal  Il - S du réseau 236 pendant que le     basculeur    238  est à l'état     d'affirmation    (I2) ; il en est     de    même pour  les autres basculeurs.  



  Un ensemble de     basculeurs    obéissant aux systè  mes d'équations de la forme ci-dessus constitue un  compteur binaire (ici à quatre étages). Il est facile de  le vérifier en écrivant le tableau     dies    états successifs  pris par les quatre     basculeurs    de l'interpolateur lors       des    impulsions de broche     successives.        Ces    impulsions  ont la forme représentée en A sur la     fig.    3 ;

   aussi,       dans    le tableau suivant, désigne-t-on dans la colonne  S la partie basse     de    l'onde de broche par 0     (absence     du signal de broche, ou événement S') et sa partie  haute par 1     (présence    du signal de broche ou événe  ment S) ; dans les autres colonnes, 0 désigne l'état  de négation du     basculeur        considéré,    1     son.    état d'af  firmation.

    
EMI0005.0079     
  
    <U>S <SEP> Il <SEP> 4 <SEP> 4 <SEP> 14</U>
<tb>  0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb>  0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb>  0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1       
EMI0006.0001     
  
    <U>S <SEP> Ii <SEP> L <SEP> 

  <B>12</B> <SEP> Ll</U>
<tb>  1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb>  1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb>  0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb>  1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1       Ce tableau s'écrit très simplement de la façon  suivante : pour le     basculeur    Il, on remarque, d'après  il, que ce     basculeur    passe de l'état 0 à l'état 1 après  l'époque où l'état 0 de Il a coïncidé avec l'état 1 de  S ;

   et, d'après     oil,    on voit que ce basculeur passe de  l'état 1 à l'état 0 après l'époque où l'état I de Il a  coïncidé     avec    l'état 1 de S. ; on obtient ainsi pour h  la suite des états<B>00110011</B>     ...    ... De même pour     I..,        i,     montre que ce basculeur passe de 0 à 1 après que  son état 0 a coïncidé avec l'état 1 de h et l'état 1 de  S, et     oi,    montre qu'il passe de 1 à 0 après que son  état 1 a coïncidé avec l'état 1 de Il et l'état 1 de S,  et ainsi pour     les    deux autres     basculeurs    de     l'inter-          polateur.     



  On a vu que l'équation     négatrice    de chacun des  basculeurs du registre actif était la même, à savoir  Mal +     SI,I,I31,,.    Or, le tableau précédent montre que  le second terme de     cette    expression     (terme    exprimant  la présence simultanée du signal de broche S et de  l'état     d'affirmation    des quatre basculeurs de     l'inter-          polateur)    n'est vérifié qu'à la dernière ligne de     ce     tableau,     c'est-à-dire    à l'émission de chaque seizième  signal de broche S.

   On voit donc que, en marche  automatique, c'est-à-dire en l'absence de toute action  sur l'interrupteur manuel Mal, les quatre basculeurs  du registre     actif    104 sont remis à leur état de néga  tion chaque fois que la tête     de    broche a émis 16       impulsions.,    c'est-à-dire que la broche a tourné de       10 .        Le        signal    S - Il -     I,    -<B>13</B> - 14 sera appelé   signal  de fin de groupe   et désigné pour abréger par le  symbole Po.  



       Ainsi    que le montre la     fig.    2, un signal se trouve       appliqué    au lecteur de bande     100    par le réseau  d'union 256, chaque fois qu'est vérifiée la proposi  tion     Av    =     M%    +     SIl1.jQI@        =Mat;        +P0.    Av désigne  le signal d'avance de bande:

   il provoque, au moyen  d'un relais approprié     incorporé    dans le     lecteur    100,       l'avance    de la bande 264 de la quantité voulue pour  placer une nouvelle rangée de     perforations    en posi  tion de lecture, et l'adoption par les quatre     bascu-          leurs    du registre d'attente 102 des états correspon  dant respectivement aux informations lues dans     cette     nouvelle rangée.

   L'équation qu'on vient d'écrire mon  tre que, en marche automatique (en l'absence de       l'actionnement    de la touche     Maz),    le signal Po émis    par le réseau 248 chaque fois que la tête 148 a émis  16 impulsions et que la broche a donc tourné de       10 ,    provoque le transfert du contenu d'un nouveau  groupe d'informations, du lecteur dans le registre  d'attente.  



       Grâce    au réseau d'union 254, le signal de fin de  groupe Po a également pour effet d'affirmer le     bas-          culeur    262 de     transfert    ; dès que     celui-ci    est affirmé,  il nie les quatre basculeurs du registre d'attente 102,       conformément    aux quatre     équations        oil,        oi,,        oi3,        oi4.     Après le changement d'état de tout     basculeur,    la  remise à zéro des     basculeurs    du registre d'attente,

    ainsi que le transfert du contenu de     celui-ci    dans le  registre actif, sont     (grâce    au basculeur 262) retardés  d'une brève période de temps déterminée, par rap  port à la remise à zéro du registre actif ; la nécessité  de cette précaution est évidente. En même temps,  grâce aux réseaux 210, 212, 214 et 216, et comme  le montrent les équations al,<I>a,,</I>     a3,   <I>al</I> l'affirmation  du basculeur     Tr    (262) affirme     ceux    des basculeurs  du registre actif pour lesquels les     basculeurs    corres  pondants du registre d'attente étaient précédemment  affirmatifs, autrement dit il transfère le contenu du  registre d'attente dans le registre actif.  



  Ainsi, en définitive, le signal de fin de groupe       émis    à chaque 16e signal de broche a les effets sui  vants : dans un premier temps, il vide le registre actif  et transfère le contenu d'un nouveau groupe d'infor  mations dans le registre d'attente ; dans un second  temps, il assure par l'intermédiaire du basculeur 262  le transfert dans le registre actif de l'ancien groupe  d'informations     contenu    dans le registre d'attente, et  vide en même temps le registre d'attente de son  ancien contenu.  



  En marche manuelle, ou encore au début de la  marche automatique, alors que la broche ne tourne  pas encore, ces mêmes résultats sont obtenus par       actionnement    des interrupteurs manuels 258 (Mal)  et 260 (Ma.). En effet, en appuyant sur la touche  Mal, on nie tous les basculeurs du registre actif  (puisqu'on vérifie ainsi le premier terme de chacune  des équations     oal,        osa,        oa3,        oaa).    En appuyant ensuite  sur la touche 260     (Maz),

      on introduit le contenu du  groupe suivant d'informations dans le registre     d7at-          tente    (puisqu'on     vérifie    le premier     terme    de l'équa  tion Av), et l'on affirme le     basculeur    262 (puisqu'on  vérifie le premier terme de l'équation     tr),        ce    qui va  provoquer un     instant    plus tard le transfert du con  tenu du registre d'attente dans le registre actif.

   Ainsi,  au début d'une opération, en agissant     successivement     sur l'interrupteur 258 et sur l'interrupteur 260, et  cela par deux fois, on introduit les deux premiers  groupes d'information de la bande, tels que 266 et  268, le premier dans le registre     actif    104, le     second     dans le     registre    d'attente 102.  



  Il ressort de     ce    qui a été dit plus haut que le  rôle de l'interpolateur est de transmettre au comp  teur d'erreur     110a    lors de chaque rotation de     10o    de  la broche, un nombre d'impulsions de commande  égal au nombre contenu dans le registre actif 104.

        Mais, ainsi qu'il     ressortira    plus clairement de la suite  de l'exposé, il     importe    pour la bonne marche de  l'opération de     coupe,    que ces impulsions de com  mande ne soient pas toutes transmises consécutive  ment: en effet, au cas où le nombre d'impulsions de  commande     spécifié    par un groupe d'informations  déterminé est notablement inférieur au maximum  possible de 16, (s'il est égal à cinq, par exemple), il  serait évidemment très peu satisfaisant que     ces    quel  ques impulsions soient toutes, transmises groupées au  début de la période que dure la rotation     angulaire     de 10  de la broche et qui correspond aux 16 impul  sions de broche émises :

   la trajectoire de l'outil serait  alors irrégulière, ainsi qu'on le montrera plus clai  rement un peu plus loin.  



  Le rôle de l'interpolateur est précisément d'assu  rer une     répartition    aussi régulière que possible des  impulsions de commande sur toute la durée de cha  que période angulaire.  



  Ainsi que le montre la     fig.    2, la     sortie    négative  (droite) de chacun des quatre basculeurs de     l'inter-          polateur    108 forme l'une des entrées d'un réseau       d'intersection    226, 228, 230, 232, dont les deux  autres entrées sont telles que le signal de sortie de  chacun de ces réseaux ait pour équation, respective  ment  Réseau 226:     SalIi     Réseau 228:<I>Sa</I>     11'L'     Réseau 230:     SÂ3h1.'13     Réseau 232:

       SAII1        I2'        1314P     Ces quatre sorties forment les entrées d'un réseau  d'union 250 dont le     signal    de     sortie,    qui constitue le  train d'impulsions de     commande,    a donc pour équa  tion  Co = S     (AlIl'+Ash'I3        +AI1        I#,I3        +A4I,'        I3    I4 )  Or, si l'on fait d'abord abstraction des     facteurs    en  A, autrement dit si l'on suppose que les quatre     bas-          culeurs    du registre actif sont affirmatifs,

   on voit en  se     reportant    au tableau des équations de     l'interpola-          teur,    donné plus haut, que le premier terme<B>SI,'</B> de  l'équation ci-dessus (dans laquelle les A ont été sup  primés), est vérifié aux 2e, 6e, 10e, 14e, 18e, 228, 26e,  30e lignes du tableau, c'est-à-dire pour chaque impul  sion S = 1 d'ordre impair, donc 8 fois dans l'inter  valle angulaire de 108 ; que, de même, le second  terme     SIi    h est vérifié aux 2e, 10e, 18e et 26e lignes  du tableau, c'est-à-dire quatre fois au cours de la  période angulaire ; que le troisième terme     S,1',2"3'     est vérifié aux 2e, 18e lignes du tableau, soit deux  fois pour la période angulaire ;

   et,     enfin,    que le qua  trième terme     SI1        I#)'I3I4    est vérifié seulement à la  2e ligne du tableau, soit une seule fois dans la période  angulaire. Ce résultat est illustré par la     fig.    3, où la  première ligne (A) figure comme on l'a dit les 16  signaux de broche S émis pendant la période angu  laire de     10     ; les lignes (B), (C), (D) et (E) figurent  en traits pleins les impulsions, au nombre de 8, 4, 2  et 1 respectivement, émises au cours de cet intervalle  par les réseaux 226, 228, 230, 232, au cas où les    entrées Al, A2, A3 et A4 provenant des basculeurs  de registre actif sont supposées sous tension.  



  Si,     maintenant,    on fait intervenir les signaux en  A, on voit aussitôt que le nombre des signaux Co  émis à la sortie du réseau 250, au cours de la période  angulaire, est égal à la somme des nombres d'impul  sions correspondant à celui ou ceux-là seuls des qua  tre termes de l'équation Co pour lequel ou pour les  quels le facteur correspondant en A est     vérifié.    C'est  ainsi que la     ligne    (F) de la     fig.    3 représente le train  d'impulsions Co obtenu à la sortie du réseau 250,  dans le cas où     ce    train comprend la somme des  impulsions sur les lignes (B), (C) et (E) - à l'exclu  sion de la ligne (D)

   - c'est-à-dire où le groupe d'in  formations contenu dans le registre actif représente  le nombre 13. On voit que ce train contient bien  13 impulsions sur la durée de la période     angulaire     de 108, et que ces 13     impulsions    sont réparties sur  cet intervalle d'une manière aussi     régulière    que pos  sible.  



  On voit que     l'interpolateur    est un compteur  binaire dont les étages successifs émettent des trains  d'impulsions à des fréquences successivement divi  sées par deux, et que le réseau de sortie 250 reconsti  tue à partir de     ces    trains d'impulsions un nouveau  train dont le contenu total est commandé par le  nombre contenu dans le registre     actif.    Ce mode       d'action    peut être appelé       effet    de crible  .  



  Le train d'impulsions de     commande    60 est intro  duit dans l'une des deux entrées du compteur d'er  reur 110 dont l'autre entrée reçoit simultanément les       impulsions    d'asservissement engendrées par la     tête     172.     Le    dispositif 110 est, en     principe,    un compteur  binaire du type réversible dont le contenu s'accroît  d'une unité pour chaque impulsion de commande  reçue par sa première entrée, et décroît d'une unité  pour chaque impulsion d'asservissement reçue sur  sa seconde entrée ;

   son     contenu    instantané représente  donc à tout moment, en signe et en nombre, l'écart  entre les positions     commandée    et actuelle du chariot  154. Ce     contenu    - défini par l'état     combinatoire    des  basculeurs du     compteur    110 - est     converti    en une  tension électrique continue ou alternative dont la  polarité (ou l'état de phase) et l'amplitude corres  pondent au signe et à la valeur de ce contenu.

   Cette  tension agit, par     l'intermédiaire    du     servo-amplifica-          teur    114, sur le moteur de chariot 150 pour tendre  continuellement à placer     celui-ci    dans la position  pour laquelle le     contenu    du compteur d'erreur 110  est nul, c'est-à-dire     dans    la position commandée par  le groupe     d'informations    en     position    active. Un mode  de réalisation du compteur d'erreur 110 sera indiqué  en détail par la     suite.     



  A titre d'exemple, chaque impulsion de com  mande appliquée par l'interpolateur 108 au comp  teur 110 peut provoquer un déplacement radial du  chariot 154, et donc de l'outil, égal à 5 microns.  



  Sur la     fig.    4, on voit l'ébauche 132 qui tourne  dans le sens de la     flèche    par rapport à     l'outil    160.  Au cours de la première période     angulaire    de     l08,         du point initial 400 au point 402,     l'outil    parcourt,  sous l'effet des impulsions de commande spécifiées  par le premier groupe     d'informations    266     (fig.    2) une  trajectoire dont l'allure générale (en projection sur  le plan normal de l'axe) est 404. La     structure    fine de       cette    trajectoire est représentée     fig.    5.

   On voit que  le nombre spécifié par le     groupe    266 étant 13, il y a  dans ce     premier    intervalle 13 impulsions de com  mande     réparties    comme sur la ligne (F) de la     fig.    3,  pour chacune desquelles l'outil se déplace     radiale-          ment    de 5     microns.    La translation radiale totale de  l'outil dans la première période angulaire est donc  de 0,065 mm.

   Dans la période angulaire suivante, la  bande perforée (groupe 268,     fig.    2) spécifie 11 impul  sions, et l'outil     s'enfonce    donc de 0,055 mm; de  même, dans la troisième période     angulaire,    il y a  7     impulsions    de     commande    spécifiées (groupe 270,       fig.    2) et l'outil se rapproche encore de 0,035 mm  de l'axe de l'ébauche.

   La     fig.    5 montre bien que,       grâce    à la répartition assurée par l'interpolateur,  comme on l'a expliqué, la trajectoire de l'outil se  rapproche sensiblement de     celle    de la droite 404,  d'autant plus que, dans la pratique, les gradins de la  trajectoire sont notablement arrondis.     Grâce    à l'ac  tion de l'interpolateur, on évite que la trajectoire de  l'outil ne puisse prendre une allure telle que 406       (fig.    4), comme ce serait le cas si toutes les impul  sions de     commande    étaient groupées au début de  l'intervalle angulaire.  



  La     fig.    6 montre la translation axiale de l'outil  dans le même temps, translation assurée par la     vis-          mère    138 et l'engrenage     124-136.    Cette translation  est de 3,5     microns    pour chaque période angulaire  dans l'exemple considéré.  



  Ainsi, au bout d'un nombre suffisant de tours de  broche, l'outil 160 aura     parcouru    la     surface    de  l'ébauche 132, en taillant celle-ci     conformément    aux       indications        enregistrées    sur la bande perforée; on  peut obtenir ainsi une came tridimensionnelle ayant  tout contour désiré.  



  <I>Description détaillée du mode préféré</I>  Le mode de     réalisation    pratique du dispositif de  commande objet de l'invention, que l'on va mainte  nant décrire, est     essentiellement    identique quant à  son principe de fonctionnement au     dispositif    simpli  fié     décrit    jusqu'à présent; il comprend cependant  diverses particularités non mentionnées jusqu'ici.  



  <I>Généralités</I>  En se     reportant    à la     fig.    7, on retrouve en 500  le lecteur de bande, en 502 le registre d'attente, en  507 le     registre    actif, en 521 l'interpolateur et en 52.8  le     compteur    d'erreur. Dans     ce    mode de réalisation,  chaque groupe     d'informations    perforé sur la bande       spécifie    ainsi qu'on le verra le sens et la vitesse de  rotation de la broche.

   C'est pourquoi l'on voit sur  la     fig.    7 le     registre        actif    507 agir sur un     dispositif     520 de     commande    du     sens    de rotation de la broche  ainsi que sur un     dispositif    523 de commande de    vitesse de la broche, ces deux     dispositifs    agissant  tous deux par l'intermédiaire de     l'amplificateur    524,  sur le moteur de broche 525. Celui-ci entraîne la  tête génératrice 526.  



  Le compteur d'erreur 528 agit par l'intermé  diaire de l'amplificateur 536 sur le moteur de cha  riot radial 537 qui entraîne la tête     génératrice    538,  tout comme dans la machine     simplifiée.     



  Des moyens seront décrits permettant d'obtenir  à partir des têtes     génératrices    526 et 538 deux trains  d'ondes (signaux de broche et signaux de chariot ou  d'asservissement), strictement synchronisés à la fré  quence voulue :     ce    résultat est atteint grâce aux deux  dispositifs synchroniseurs 522 et 539, reliés aux têtes  correspondantes 526 et 538 par l'intermédiaire d'un  dispositif 534 appelé démodulateur.  



  De plus, le train de signaux de broche     sortant    du  synchroniseur 539 n'est pas utilisé tel quel, mais       passe    par un dispositif 519 dit compteur-tampon,  destiné à rendre le nombre d'impulsions de     broche     strictement     proportionnel    à     l'angle    utile dont la bro  che a tourné dans le sens commandé ; il     peut    arriver  en effet que la broche tourne parfois d'un petit     angle     dans le sens rétrograde, comme lorsque l'outil atta  que un point dur de l'ébauche ; le compteur tampon  539 supprime l'erreur sur le nombre de     signaux    de  broche qui résulterait autrement d'une telle rotation  rétrograde.  



  On remarque sur la     fig.    7 que, contrairement au  schéma     simplifié    de la     fig.    1, la     sortie    de     l'interpola-          teur    521 est reliée non au compteur d'erreur 528,  mais au synchroniseur 522 des impulsions de cha  riot, alors que le compteur d'erreur possède, outre  sa sortie reliée à     l'amplificateur    536, une autre     sortie          reliée    à     l'interpolateur    et une autre     sortie        encore     reliée au synchroniseur 522.

   Ces     différences    ne sont  qu'apparentes et sont dues au fait suivant : pour des  raisons de     commodité,    on a inclus dans le synchro  niseur 522 un circuit auxiliaire ou intermédiaire qui,  en droit, peut être considéré comme faisant partie de       l'interpolateur    ; on peut dire en     conséquence    que  c'est par l'intermédiaire de ce circuit     auxiliaire    que  la sortie de     l'interpolateur    alimente le compteur d'er  reur 528 : le parallélisme avec le     schéma    de la     fig.    1  est alors rétabli.  



  La machine que l'on va décrire comprend en  outre des moyens permettant de choisir à     l'avance    le  nombre de passes que doit     comporter    un travail de  coupe donné, ainsi que la profondeur de chaque  passe. On voit à     cet    effet en 548 un sélecteur du  nombre de passes (qui est un commutateur manuel  actionné préalablement à la marche automatique) et  qui agit sur un compte-passes 548 ; le fonctionne  ment de celui-ci est, d'autre     part,    régi, en marche  automatique, par un dispositif 552 de commande du  compte-passes.  



  Enfin, le schéma de la     fig.    7 montre cinq     bascu-          leurs    501, 508, 514, 553 et 562 ainsi que divers  réseaux d'intersection et d'union, formant le réseau  logique de commande centrale du dispositif.      <I>La bande perforée</I>     (fig.    9)  Les perforations sont disposées par rangées trans  versales dont chacune     comporte    huit     perforations    au  maximum; les rangées sont lues par groupe de deux  (tels que 650,     ......    660, 662,     ......    670, 672, 111),  chaque groupe constituant ainsi un ensemble unitaire  d'informations.

   Si l'on considère, par exemple, la  bande avançant dans le sens de la flèche, la première  rangée est     celle    de droite, la seconde la rangée de  gauche ; les huit positions dans chaque rangée sont  numérotées de haut en bas. Les informations binaires  spécifiées par la     présence    ou     l'absence    d'un trou dans  les diverses positions de chaque rangée sont les sui  vantes : dans la première rangée, la première position  est toujours     imperforée    ; la seconde position indique  le sens de la translation axiale du chariot :

   la pré  sence d'un trou en     cette    position     signifie    que cette  translation doit être     centripète    (vers l'axe de la bro  che) ; les     -six    positions de 3 à 8 inclus correspondent,  respectivement, aux unités successives de 2s à 23, du  nombre binaire spécifiant le nombre d'impulsions de  commande.

   Dans la seconde rangée, la première  position est toujours perforée pour caractériser cette  rangée ; les positions 2 à 4 désignent les unités de  22 à 20 respectivement complétant le nombre d'im  pulsions de commande ; les deux positions 5 et 6  prises ensemble     spécifient    la période angulaire,     c'est-          à-dire    l'angle de rotation de la broche auquel doit  s'appliquer le nombre d'impulsions de     commande    ;  ainsi qu'on le verra, la période angulaire ainsi spéci  fiée peut être de 50,     10 ,    200 ou 800.

   La septième  position représente le sens de la rotation de la bro  che ; la huitième position enfin caractérise, par la  présence d'une perforation, le premier groupe d'in  formations de la bande ; c'est     l'information      début  de passe  .  



  Il est à noter que, dans l'exemple choisi, la bande  perforée forme une boucle fermée sur elle-même.  Les groupes d'informations qu'elle contient suffisent  à assurer la commande automatique pour une passe  entière de l'outil. A la fin de la passe, la bande se  retrouve à sa position de départ pour l'accomplisse  ment éventuel d'une nouvelle passe. Ainsi qu'on le  verra, la profondeur de chaque passe peut     être    choi  sie     préalablement.     



  <I>Dispositif de support et d'avance de la bande</I>       (fig.    8)  Avant de passer à l'étude détaillée des divers  organes de la     fig.    7, on va, à titre     indicatif,    décrire  en regard de la     fig.    8 un exemple de réalisation du  dispositif mécanique de     support    et d'avance de la  bande perforée. La bande 600 forme, comme on  vient de le dire, une boucle fermée dont les extrémi  tés se rejoignent en 606. Elle forme     dans    sa plus  grande partie un rouleau annulaire qui est     supporté     par une rangée circulaire de galets 602     tourillonnant     sur un panneau 604.

   L'extrémité interne du rouleau  passe entre les surfaces caoutchoutées de deux galets  d'entraînement 608, 610 mus par un moteur non    représenté, fixé de l'autre côté du panneau. La bande  passe ensuite autour d'un galet de guidage mobile  614 qui coulisse dans une boutonnière 618 ; le galet  614 est solidaire de l'autre côté du panneau d'un  bras non représenté qui     actionne    un contact com  mandant     l'alimentation    du moteur d'entraînement  précité : ce contact se     ferme    pour mettre en route le  moteur quand la     poulie    614 a monté     dans    sa bouton  nière au-delà d'une     certaine    position déterminée.  



  Après la     poulie    614, la bande pénètre dans le  lecteur 500,     fixé    sur le panneau à l'intérieur du rou  leau ; au cours de son passage dans le lecteur, la ran  gée 622     (fig.    9) des perforations     d'entraînement    de la  bande est engagée par la denture d'une roue à rochet  620. Cette roue, ainsi qu'on le verra, est entraînée  par     intermittence    (lors de l'affirmation du basculeur  501, étudié plus loin) et fait alors avancer la bande  à travers le lecteur de la quantité voulue pour ame  ner un nouveau groupe d'informations en     position     de lecture (soit de la valeur de deux espaces entre  perforations 622 suivant la     fig.    9).

   A la sortie du  lecteur, la bande passe autour d'une poulie guide 624  pour revenir à l'extérieur du rouleau.  



  Chaque fois que     tourne    le rochet     620,,    seule la       partie    libre de la     bande        comprise    entre le galet d'en  traînement 608 et l'extérieur du rouleau subit un  déplacement, alors que l'ensemble du rouleau reste  immobile ;     ce    déplacement fait     monter    d'une cer  taine distance la poulie 614 dans sa coulisse, et au  bout d'un nombre     déterminé    de     ces        déplacements    la  poulie atteint la position pour laquelle le moteur d'en  traînement se met en route.

   A     ce    moment, la rota  tion des galets 608, 610 entraîne l'ensemble du rou  leau autour de ses galets de support, ce qui permet  à la poulie 614 de s'abaisser jusqu'à     ce    que le moteur  s'arrête à nouveau.  



  <I>Le lecteur de bande 500</I>  Celui-ci n'est pas représenté en détail et     peut     être du même type que celui indiqué pour les cas de  la machine     simplifiée.    On va ici     préciser    son mode  de commande.

   Celle-ci est régie par le basculeur 501       (fig.    7), dit basculeur d'avance (Av).     Chaque    fois  que ce     basculeur    est     affirmé,    le rochet 620,     (fig.    8)  est actionné par     l'intermédiaire    d'un relais approprié,  non figuré, pour     faire    passer le groupe     d'informations     suivant de la     bande    perforée en position de     lecture.     Dès que le rochet a tourné de la quantité voulue, il  actionne un contact (non représenté) qui     replace    le  basculeur 501 à son état de négation.  



  L'équation     affirmatrice    du basculeur d'avance  501 est  <I>av = Mat</I>     -I-   <I>Au</I> -     Rg'.    Po  Le terme Mat désigne     l'actionnement    d'un inter  rupteur de commande de marche     manuelle    ayant  pour effet de mettre sous tension le conducteur 568       (fig.    7) formant l'une des entrées du réseau     d'union     576. Le facteur Au désigne la fermeture d'un inter  rupteur de     commande    de marche automatique, qui  met sous tension le     conducteur    544 formant l'une des      entrées du réseau d'intersection 531.

   Le facteur     Rg'     désigne l'état de négation du basculeur de retour  général 508 ; le facteur Po désigne l'émission du  signal de fin de groupe par l'interpolateur 521, qui  a lieu     ainsi    qu'on le précisera à la fin de l'utilisation  de chaque groupe d'informations. On voit donc que  le basculeur d'avance est affirmé soit lorsqu'on  actionne l'interrupteur     de    marche manuelle 568, soit  en marche automatique, lors de chaque signal de fin  de groupe Po, à condition que le basculeur de retour  508 soit alors à l'état de négation, ce quia lieu pen  dant toute la phase active d'une passe ainsi qu'on le  verra.  



       Ainsi,    à la fin de l'utilisation de chaque groupe  d'informations, le basculeur     d'avance    501 provoque       l'avance    de la bande pour placer un nouveau groupe  d'informations en position de lecture, et le contenu  de ce groupe est alors aussitôt transféré dans le  registre d'attente 502 qu'on va maintenant étudier.

    <I>Le registre d'attente 502</I>     (fig.    10)  Celui-ci se     compose    de deux séries de sept     bascu-          leurs;    la rangée de gauche     (basculeurs    700-724) est  destinée à     recevoir    les     informations        contenues        dans     les positions de 2 à 8 incluse de la première rangée  du groupe     d'informations,    à savoir,     respectivement     le sens de translation radiale (basculeur 700), et les  indications numériques de     2$    à 23 incluse (basculeurs  704 à 724) ;

   la rangée de droite (basculeurs 702  726) est destinée à recevoir les informations conte  nues dans les mêmes positions de la seconde rangée  du groupe, à savoir respectivement: les     indications     numériques de 22 à 20 incluse,     (basculeurs    702 à  710) ; puis les deux informations spécifiant la période  ou     l'intervalle    angulaire     (basculeur    714 et 718), le  sens de rotation de la broche     (basculeur    722),     enfin     l'information de début de passe (basculeur 726).  



       Chaque        basculeur    est affirmé par la présence  d'une perforation dans la position correspondante du  groupe de lecture, ainsi que l'indique la liaison de  l'entrée gauche de chaque basculeur avec le bloc  lecteur 500.  



  Tous les quatorze basculeurs sont niés simulta  nément par l'application, à leur entrée     négatrice,     d'un signal     Tr    provenant du réseau 503     (fig.    7) et  dont l'équation, aisément établie d'après les indica  tions des     fig.    7 et 10, est       Tr    =     Gr(Rg'    +     Tl4)     Dans     cette    équation, Gr désigne l'état d'affirmation  du basculeur 562 dit basculeur de groupe ;

   Ri dési  gne l'état de négation du basculeur 508     dit    de retour  général, et     T1,4    désigne l'état d'affirmation du dernier  basculeur 726 du     registre    d'attente lui-même.  



  Ainsi qu'on le verra, le basculeur de groupe 562  est affirmé, en marche automatique, par un signal  Po dit de fin de groupe, émis à la fin de     l'utilisation     de chaque groupe d'informations     successif.    Le     bas-          culeur    de retour général     Rg    est nié jusqu'à la fin de  la     dernière    passe, ainsi qu'on le précisera. Dans     ces     conditions, l'impulsion     Tr    agit, après l'utilisation de    chaque groupe d'informations, pour remettre à zéro  les basculeurs du registre d'attente.

   Le symbole     Tl,q     est vérifié quand le groupe d'informations enregistré  dans le registre d'attente 502 est le premier de la  passe, c'est-à-dire quand le groupe enregistré dans  le registre actif 507, qui est le groupe en cours d'uti  lisation, est le dernier précédant une nouvelle passe.  Dans     ces    conditions, le signal     Tr    est émis et remet à  zéro les basculeurs du registre d'attente, malgré l'état  affirmatif éventuel du basculeur de retour général à  ce moment-là.  



  La sortie gauche de chacun des     quatorze        bascu-          leurs    du registre d'attente forme l'entrée d'un réseau  d'intersection tel que 728, etc., dont l'autre entrée  reçoit le signal     Tr.    La     sortie        de    chacun de     ces     réseaux alimente, ainsi qu'on le verra,     l'entrée        affir-          matrice    du     basculeur    correspondant du registre actif  507.

   On voit donc que le signal     Tr,    chaque fois  qu'il est émis, assure, en même temps que la remise  à zéro du registre d'attente, le transfert en bloc du  groupe d'informations enregistrées dans     celui-ci,    vers  le registre     actif    507.  



  <I>Le registre actif 507</I>     (fig.    11)  Celui-ci se compose essentiellement, comme le  registre d'attente, d'une double série     de    basculeurs  destinés à contenir respectivement les mêmes élé  ments d'information que les     basculeurs    du registre  d'attente figurés dans les     positions        homologues.     



  Le réseau logique que l'on voit sur la     fig.    11 à  gauche de la     première    rangée des     basculeurs    est le  dispositif sélecteur des profondeurs de passe et sera  traité séparément.  



  Chaque basculeur tel que 820 est affirmé par  l'application du signal de transfert     Tr    défini     ci-          dessus    si le basculeur correspondant du registre d'at  tente était     affirmatif,    ainsi que le montre la liaison de  l'entrée     affirmatrice    (gauche) de     chacun    des     bascu-          leurs    du registre, avec la     sortie    du réseau 728, etc.,  correspondant, de la     fig.    10, ainsi qu'on l'a vu dans  la section     précédente.     



  La négation     de    tous les basculeurs de la pre  mière rangée (rangée de gauche), ainsi que celle des  trois basculeurs 830, 832 et 834 de la seconde, est  assurée par un signal émanant du réseau 509     (fig.    7).  Ce signal que l'on peut désigner par     oalo    a pour  équation<B>:</B>     Dal,    = Po + Mal<I>+ Ma,</I><B>.</B> Les deux der  niers termes sont relatifs à la     commande    manuelle  Mal désigne un interrupteur dont la fermeture met  sous tension la borne 547, et<I>Mat</I> un interrupteur  (de translation manuelle du chariot) dont la ferme  ture met sous tension la     borne    580.

   Ces deux cas  banals mis à     part,    on voit que les'     dix    basculeurs du  registre actif considérés ci-dessus sont tous     niés     simultanément (en marche automatique) par l'impul  sion de fin de groupe Po.  



       Les    deux     basculeurs    809 et 811     spécifiant    l'in  tervalle     angulaire    et la vitesse de broche sont niés  par l'application. du signal de     sortie    d'un réseau 513.  Ce signal que l'on peut désigner par     "a12    a pour      équation:     @ah    = Mal + Au -     Cs'.    Po .

   Le premier  terme est encore relatif à la     commande    manuelle,  comme on le sait.     Dans    le second terme, le facteur  Au désigne,     comme    on l'a vu, la fermeture de l'in  terrupteur de marche automatique ; le second     terme     Cs' désigne l'état de négation du     basculeur    572 (Cs)  de commande spéciale de l'interrupteur: ainsi qu'on  le verra, ce basculeur est nié en dehors de la phase  de retour général, n'étant affirmé qu'après l'affirma  tion du     basculeur    de retour général ; le dernier fac  teur enfin représente<B>le</B> signal     de    fin de groupe Po.

    Ainsi, en marche     automatique,    les deux     basculeurs     déterminant l'intervalle angulaire sont normalement  remis à l'état de négation par chaque signal de fin  de groupe Po tout comme l'étaient les     basculeurs     précédents.  



  La négation du     basculeur    suivant 814 du registre  actif, qui spécifie le sens de rotation de la broche,  est provoquée non pas par le signal de fin de groupe,  mais par un signal     a13    =     Tr    -     Tl3   <B>+</B> Mal     ainsi    que  le montre la connexion de l'entrée négatrice de 814  avec le réseau d'union 815 alimenté, d'une part, par  le signal Mal     (conducteur    547), d'autre part par le  réseau d'intersection 756 de la     fig.    10.

   Il s'ensuit       que,    laissant de côté le cas de la commande ma  nuelle,     ce        basculeur    de sens de rotation de la bro  che est affirmé ou nié directement par le     signal    de  transfert     Tr    suivant l'état du basculeur 722 corres  pondant du registre d'attente ; cette disposition spé  ciale est rendue     nécessaire    par l'inversion automati  que du sens de rotation de la broche dans la phase  de retour en fin de passe, ainsi qu'il ressortira de  l'étude d'ensemble du     fonctionnement.     



  Enfin, la négation du dernier basculeur 818, dont  l'état affirmatif caractérise le premier groupe d'in  formations de chaque passe, est provoquée par le  signal de sortie d'un réseau 512     (fig.    7), le signal  d'équation     oal.l    =Mal + Au - M - Ci .  



  En     laissant    de côté le premier terme relatif à la  commande manuelle, le premier facteur du second  terme est le signal Au de marche automatique déjà  mentionné ; le     second    facteur M exprime la mise  sous tension de la borne 546     (fig.    7), provoquée par  la fermeture d'un     contact    dit repère ou marqueur  qui se ferme automatiquement vers le début de cha  que passe, sous la commande de la rotation de la       broche    elle-même (ou de la translation axiale de  l'outil), et dont la fermeture a     pour    principale fonc  tion de permettre (par l'intermédiaire du basculeur  514)

   le passage des impulsions de broche vers     l'inter-          polateur,    et par suite d'amorcer la translation     radiale     de l'outil, c'est-à-dire la phase active de la passe.  Enfin, le facteur Ci désigne l'état     d'affirmation    du  basculeur de commande     d'interpolateur    514. Ainsi  qu'on le verra, en effet, il convient que l'information  du début de passe, constituée par l'état affirmatif du  basculeur 818, soit supprimée dès que commence la  phase active de la passe.  



  Après avoir exposé les conditions de négation et  d'affirmation des basculeurs du registre actif, on va    étudier les principales actions     exercées        par        eux.    Tout  d'abord, en ce qui concerne les neuf     basculeurs    nu  mériques.

   83<B>1</B>, 833, 835, 837, 839, 841, 830, 832  et 834, on sait déjà, d'après la     description    du dispo  sitif simplifié, que leur rôle sera d'agir sur l'inter  polateur     afin    de provoquer dans, celui-ci l'effet de    criblage   destiné à reconstituer à la sortie de l'in  terpolateur un train d'impulsions, à peu près régu  lièrement     réparties    en nombre correspondant à     celui          exprimé    par l'état     desdits        basculeurs    numériques.

    Aussi, la     sortie    gauche de chacun de ces basculeurs  est-elle reliée à un réseau     d'intersection    correspon  dant (919, 925 ...... 954) de     l'interpolateur,        étudié     plus     loin.     



  En ce qui     concerne    le basculeur 820 du sens de  translation radiale, qui est à l'état de négation si le  groupe     d'ïnformations    enregistré dans le     registre     actif spécifie une translation positive ou     centripète          (absence    de     tr    ou dans la position correspondante du  groupe), et affirmatif     pour    une translation négative  ou     centrifuge,    son rôle est     de.déterminer    si les impul  sions d'asservissement     transmises.    de la tête généra  trice 538 liée au chariot, vers le compteur d'erreur,

    seront     comptées.    positivement pour une translation  positive ou une translation négative du chariot. Ainsi  qu'on le verra,     cette    détermination est assurée grâce  à un circuit     intermédiaire    - déjà     mentionné    plus  haut -     incorporé    au synchroniseur 522     des    signaux  de translation radiale ; ce     circuit    est figuré en haut  de la     fig.    15.

   Les deux sorties du     basculeur    820 sont  introduites     dans        ce    circuit intermédiaire par les deux  réseaux 821, 822     (fig.    11) pour la sortie gauche, 825  et 826 pour la sortie droite. Les réseaux 821, 825  effectuent     l'intersection    des     signaux    de sortie<B>AI,</B> Al'  du     basculeur    par le signal Au de marche automati  que, les réseaux 822; 826 effectuent l'union du signal  résultant avec un signal de     commande    manuel que  l'on fait apparaître sur la borne 823 ou 827<B>-</B>pour  une translation manuelle négative ou positive du  chariot, respectivement.

   Les deux signaux obtenus à  la sortie des réseaux 822 et 826 seront symbolisés,  pour plus de commodité, par Cf (translation centri  fuge du chariot) et     Cp        (translation    centripète).  



  L'état des deux     basculeurs    809, 811     (symbolisés          A11,        Alz)        spécifie,    on le sait,     l'intervalle    (ou période)  angulaire de rotation de la broche sur lequel le  groupe     d'informations,    considéré doit être exploité. Le  tableau de correspondance est le suivant, 0 et 1 dési  gnant comme toujours les états de négation et d'affir  mation des basculeurs  
EMI0011.0091     
  
    Période
<tb>  <U>All <SEP> Ale <SEP> angulaire</U>
<tb>  0 <SEP> 0 <SEP> 50
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> 100
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 20o
<tb>  1 <SEP> 1 <SEP> 80        Le choix de la période angulaire a une double réper  cussion sur le fonctionnement de la machine.

   En      premier lieu, il     détermine    le nombre d'impulsions de  broche que doit décompter l'interpolateur avant  d'émettre le signal de fin de groupe Po pour avancer  le groupe suivant dans le lecteur 500: ce nombre  est de 2<B>8</B> = 256, 29 = 512,     219    = 1024 ou     212    = 4096  selon que la période choisie est de 5, 10, 20 ou     80o    ;

    on verra plus     loin        comment        ce    résultat est obtenu       dans        l'interpolateur.    D'autre part, le choix de la  période     entraîne    le choix d'une vitesse de broche  bien     déterminée,    en principe proportionnelle à cet       intervalle.     



       Les    deux sorties des deux basculeurs 809 et  811 sont à     cet    effet     connectées    aux quatre     conduc-          teurs    d'entrée (horizontaux sur la     fig.    11) d'un  réseau décodeur 836 du type appelé parfois matri  ciel, dont les. quatre     conducteurs        de    sortie (verti  caux) sont     connectés    en parallèle à une source de  potentiel.

   Chaque conducteur d'entrée est relié, par  deux redresseurs, à deux conducteurs de     sortie    dis  tincts, la disposition étant telle que, pour chacun des  quatre états.     combinatoires    possibles des deux     bascu-          leurs    809 et 811, un     conducteur    de sortie et un seul  du décodeur 836 se trouve sous tension.  



  Dès lors, pour     déterminer    la vitesse de broche,  chaque     conducteur    de     sortie    du décodeur est relié à  l'entrée correspondante du     dispositif    t523     (fig.    7)  de commande de la vitesse de broche, non figuré en  détail.

   Ce     dispositif    peut     comprendre,    par exemple,  quatre triodes dont les grilles sont     reliées    aux     sorties     du décodeur 836 ; la triode dont la grille est ainsi       mise    en tension par le     décodeur    peut actionner un       relais        contacteur    qui assure l'alimentation de l'ampli  ficateur 523 sous une tension déterminée, provo  quant la rotation du moteur de broche 525 à une  vitesse correspondante (le     sens    de cette rotation sera       déterminé    par l'état du basculeur 814 du registre  actif ainsi qu'on le verra un peu plus loin).  



  Pour déterminer, d'autre     part,    le nombre d'im  pulsions de broche     émises.    avant le signal de fin de  groupe Po, chaque sortie du     décodeur    836 est aussi  reliée à l'un des. réseaux     d'intersection    972, 970, 968  ou 966 de l'interpolateur     (fig.    12), réseaux dont le  mode d'action sera étudié plus loin.  



  Le basculeur 814 (symbole     A13)    a pour fonction  de     déterminer    le sens de rotation de la broche, sens  positif pour l'état de négation du     basculeur        (absence     de perforation en cette position). A cet effet, la sortie  négative de 814 est appliquée au dispositif 520 de  commande du sens de la broche, non figuré en détail,  et qui peut comprendre un relais inverseur ayant  pour effet     d'inverser    la polarité ou l'état de phase  des tensions appliquées par l'amplificateur 524 au  moteur de broche 525 lorsque ce relais est     mis    sous  tension.  



  D'autre     part,    selon le     sens    dans, lequel la broche  doit tourner, il     ressort    de     ce    qui a été dit du rôle du  compteur tampon 519 (et     ce    point sera précisé plus  loin) que le fonctionnement de celui-ci doit s'inverser  selon que le     sens    normal     spécifié    pour la rotation de  la broche est l'un ou l'autre. Les signaux des deux    sorties de 814 sont donc conduits vers le compteur  tampon 519, où leur action sera étudiée plus loin.  



  Enfin, on tire des deux     sorties    du basculeur 814,  au moyen des réseaux 850, 853 et 852, un     signal     destiné à la négation du basculeur 514<I>(Ci)</I> de com  mande d'interpolateur. Ce basculeur doit être nié  par le signal de     transfert        Tr    si le sens de rotation de  la broche va s'inverser au groupe     d'informations    sui  vant, ainsi qu'on le verra.

   En     conséquence,    les trois  réseaux que l'on vient de nommer forment, pour  application au basculeur 514, le signal  <I>,ci</I> =     Tr(A13Tls    +     A1371,3)     dont le facteur entre parenthèses exprime que l'état  du basculeur de sens de broche du registre     actif    et  l'état du     basculeur        correspondant    du registre d'at  tente sont inverses l'un de l'autre.  



  Le dernier basculeur 818 (symbole     Al,)    est af  firmé quand le groupe en position active est le pre  mier de la passe. Ses actions étudiées chacune plus  loin sont les suivantes:  1) par le réseau 515, provoquer la sélection de la  profondeur de passe de     dégrossissage        s'il    s'agit  d'une passe autre que la dernière ;  2) par le réseau 518, provoquer la sélection de la  profondeur de passe de finition -s'il s'agit de la  dernière passe ;  3) provoquer     l'avance    (au moyen du     réseau    516),  au début de chaque     passe,    du bras du commu  tateur compte-passes 552 sur son plot suivant ;

    4) provoquer (au moyen du réseau 517) la négation  du     basculeur    d'arrêt 553 en dehors de la ferme  ture du     contact    de     marche    automatique Au,  quand la     borne    554 est sous tension ;  5) assurer (au moyen du réseau 558,     fig.    7) l'arrêt  de la broche quand le basculeur d'arrêt 553 est  affirmé.  



  On va maintenant étudier, en regard du côté  gauche de la     fig.    11, le fonctionnement de cette  sélection des profondeurs de passe (ou de coupe).  



  <I>Sélection des profondeurs de passe</I>     (fig.    11)  Le principe de     fonctionnement    est le suivant       grâce    à un réglage manuel préalable de deux com  mutateurs sélecteurs. de profondeur de     passe,    le pre  mier de dégrossissage et le second de finition, les  basculeurs numériques.

   du registre actif se trouvent       placés,    au début de la phase     active    de chaque passe,       dans    un état combinatoire     correspondant    au nombre       d'impulsions    de     commande    requis     pour    provoquer  une translation radiale du chariot égale à la profon  deur de coupe choisie par le premier commutateur  s'il s'agit d'une passe autre que la     dernière        (dégros.-          sissage),    par le second     commutateur        s'il    s'agit de la  dernière passe     (finition)

  .    Ensuite, lors du retour  général en fin de dernière passe, quand la transla  tion du     chariot    est     centrifuge,    les basculeurs se trou  vent de nouveau placés,     successivement,    dans l'état       correspondant    d'abord à la profondeur de finition  puis à     celle    de dégrossissage jusqu'à     ce    que l'outil ait  été     ramené    à sa position de     départ.         Le commutateur     sélecteur    de profondeur de  dégrossissage est     figuré    uniquement par huit plots  ou bornes 865,

   correspondant respectivement aux  huit basculeurs numériques d'ordre<B>28</B> à 21 du regis  tre actif. En     manoeuvrant    ce sélecteur de manière à  mettre sous tension certaines de ces bornes, on peut  ainsi choisir une profondeur de dégrossissage com  prise entre 0 et 512 impulsions de     commande,    par  accroissement de 2 impulsions, soit une profondeur  comprise entre 0 et 2,56 mm par accroissements de  10 et 10 microns (puisque chaque     impulsion'    de  commande correspond à une translation de 5 mi  crons).

   Si l'on considère, par exemple, la deuxième  des     bornes    865 à partir du haut, on voit qu'elle est  reliée par l'intermédiaire des réseaux 868 et 802 à  l'entrée     affirmatrice    du     basculeur    831 correspondant  à 2s impulsions de commande. En conséquence, si  cette     borne    a été mise sous tension par la     manoeuvre     du sélecteur de dégrossissage, le basculeur 831 est  affirmé au moment ou l'autre entrée du réseau 868  reçoit un signal de tension. Il en est de même pour  chacune des autres bornes 865 et des autres     bascu-          leurs    numériques correspondants du registre actif.

    Or, l'autre entrée de chaque réseau d'intersection tel  que 868 reçoit,     grâce    aux réseaux 510, 515 et 549       (fig.    7),     lesignal    suivant       Cp.2(Au-M-A14+Rg-Gr-Cp3)     Dans cette formule, le facteur     Cp.    désigne un  signal émis par le compteur de passes 552 tant que  la passe en cours n'est pas la dernière ou que le  compteur de passes a quitté la position correspon  dant à     celle-ci    ;     Cp3    un signal émis par le compteur  de passes quand     celui-ci    a quitté sa     position    de  départ, ou n'y a pas encore été ramené. Les autres  symboles ont déjà été définis.

   Le premier terme de  la parenthèse est donc vérifié en marche automati  que (Au) lors du premier groupe de toute passe  (A1,1) autre que la dernière     (Cpz),    à la fermeture du  contact-repère (M).     Dans        ces        conditions,    les     bascu-          leurs    numériques du registre actif prennent l'état  combinatoire qui avait été préalablement choisi pour  la profondeur de chaque passe de dégrossissage, et  l'interpolateur     commande,    ainsi qu'on le verra, une  translation centripète du chariot sur une     distance     correspondante.

   Le     second    terme de la parenthèse  est vérifié par l'affirmation du basculeur de groupe  (Gr) pendant la période d'affirmation du basculeur  de retour général     (Rg),    quand le commutateur comp  teur de passes a quitté la position correspondant à  la dernière passe     (Cp2)    et tant que le compteur de  passes n'a pas été     ramené    à sa position de départ       (CI   <B>)3).</B> Quand     cette    dernière série de conditions est  remplie, les basculeurs numériques sont à nouveau  placés dans l'état exprimant la profondeur de     passe     de     dégrossissage    choisie.

   Mais, comme on va le mon  trer dans un instant, le chariot est à     ce    moment  animé d'une translation centrifuge, de sorte que  l'action précédente a maintenant pour effet d'éloi  gner le chariot de la broche d'une distance égale à  celle dont il s'en était rapproché au début de chaque    passe de dégrossissage ;     cette    translation de retour a  d'ailleurs lieu autant de fois qu'il le faut pour rame  ner le compteur de passes à sa position initiale,     c'est-          à-dire    autant de fois qu'il y avait eu précédemment  de passes de dégrossissage.  



  On vient de voir que le sens de la translation  radiale était automatiquement inversé pour le retour  général: ceci est assuré     grâce    aux réseaux 860 et  800 ; en effet,     ces    réseaux appliquent à l'entrée     affir-          matrice    du     basculeur    820 un signal de tension lors  que le     basculeur    508 (basculeur de retour général       Rg)    est affirmé, et que le     signal    de sélection de pro  fondeur     émis    par le réseau 510 est     également    pré  sent:

   comme ces deux conditions ne sont simulta  nément vérifiées que pour le second     terme    du signal  de sélection de profondeur, on voit que     ce    terme a  seul pour     effet    d'affirmer le basculeur 820 et d'assu  rer ainsi la translation du chariot dans le sens cen  trifuge.  



  En     ce    qui     concerne    le sélecteur de la profondeur  de     finition,        celui-ci    est figuré par ses six bornes ou  plots 866,     correspondant    respectivement aux six       basculeurs        numériques,    25 à 20.

   En     manoeuvrant        ce     sélecteur de manière à     mettre    sous tension     certaines     de ces bornes, on peut     ainsi    choisir une profondeur  de finition comprise entre 0 et 64 impulsions de  commande, par     accroissements    d'une     impulsion,    soit  une profondeur     comprise    entre 0 et 0,32     mm,    par       accroissements,    de 5 microns à la fois.

   Si l'on consi  dère, par exemple, la borne 866     correspondant    au  basculeur 837 (25), elle est reliée à l'entrée     affirma-          trice    de     celui-ci    par le réseau 882 et le réseau 810.

    L'autre entrée du réseau 882 reçoit un     signal    formé  par le réseau 511     (fig.    7), comme du reste tous les  réseaux analogues à 882 correspondant aux autres       bornes    866.     Le    réseau 511 forme, par     l'intermédiaire     des réseaux 50,6 et 518     (fig.    7), le signal       Cpl    -     Au(M        #        A14        -I-    Gr     #        T14)

       Le symbole     Cpl    désigne un signal émis par le comp  teur de passes 552     quand    la passe en     cours    est la  dernière (la passe de     finition).    On voit que le pre  mier terme de la parenthèse est vérifié en marche  automatique (Au) lors du premier groupe     (A14)    de  la passe de finition     (Cpl),    à la fermeture du contact  repère.

   Le second     terme    est vérifié en marche auto  matique par affirmation du basculeur de groupe  (Gr) de la passe de     finition        (Cpl),    si le groupe sui  vant     est    premier de la passe     (T14).    Ainsi,     grâce    au       premier        terme,    le chariot subit automatiquement, au  début de la dernière passe, une translation centripète       correspondant    à la profondeur de finition qui avait  été choisie.

       Grâce    au     second    terme, le chariot, lors  du     dernier    groupe     d'informations    de la dernière  passe, subit une     translation        centrifuge    de longueur       égale.     



  Là encore,     l'inversion    du sens de translation est       commandée    lors de la translation de retour, grâce  au réseau 861 relié (par l'intermédiaire du réseau  d'union 800) à l'entrée     affirmatrice    du basculeur  820.      <I>L'interpolateur</I> (521 -     fig.    12)  Celui-ci est un     compteur    binaire qui se compose  de quatorze basculeurs à une seule entrée, montés en  cascade.

   On peut les diviser en deux groupes : les       cinq        premiers    (901, 904, 908,<B>911,</B> 915) symboles  Il à     I,;)    et les neuf derniers 920, 926, 931, 935, 939,  943, 947, 951 et 955 (symboles :     Jl    à     J3).    Seuls les  basculeurs de     ce        second    groupe doivent être com  parés aux     basculeurs    de l'interpolateur simplifié étu  dié en regard de la     fig.    2 ;

   on voit en effet que la  sortie droite de chacun d'entre eux forme l'une des  entrées d'un réseau d'intersection associé tel que  919, réseaux qui jouent un rôle exactement simi  laire à     celui    des réseaux tels que 226 de la     fig.    2 ;  ainsi, chacun des réseaux tels que 919 reçoit par  l'une de ses entrées le signal de tension émis par  l'affirmation de l'un, qui lui correspond, des     bascu-          leurs        numériques,    tels que<B>831</B> du registre actif.  



       Etant    donné le choix dont on dispose entre qua  tre     périodes        angulaires    et quatre vitesses de broche,  les signaux de broche émanant du compteur tampon  519 (signaux effectifs désignés Se pour les distinguer  des signaux de broche bruts existant en amont du  tampon), peuvent être     appliqués    à l'entrée soit du  basculeur 926, soit du     basculeur    920, soit de 915,  soit de 908.

   C'est     ainsi    que, dans le cas où la période  angulaire     spécifiée    dans le registre actif est de     5,1,     les impulsions de broche Se ne peuvent pénétrer,       grâce    au réseau 972     relié    à la sortie du décodeur 836  correspondant à     cet        intervalle,    que dans l'entrée du  basculeur 926.

       Seuls    les huit derniers basculeurs de       l'interpolateur    sont alors agissants et ils     décomptent     alors     2$    = 256 signaux de broche entra     deux    émis  sions     successives    du signal Po de     fin    de groupe,  signal obtenu     comme    on le verra un     peu    plus loin à  la     sortie    d'un réseau 956     associé    au     dernier        bascu-          leur    955, et signal qui, on l'a vu,

   provoque l'arrivée  d'un nouveau     groupe        d'informations.    En même  temps,     grâce    aux réseaux 925, 930, etc., reliés à la  sortie droite des     basculeurs    ainsi rendus     actifs,

          l'in-          terpolateur        exerce    son action de criblage déjà étu  diée pour ne laisser passer vers le réseau d'union  922 que les     seuls    trains d'impulsions (de     fréquences          inversement        proportionnelles    aux     puissances        succes-          sives    de 2. entre 27 et 20), qui     correspondent    aux     bas-          culeurs    numériques du registre actif qui sont affir  més.

   A la sortie du réseau d'union 922 et du réseau  962 qui lui fait suite, on obtient donc dans chaque  période     angulaire,    un     train    de signaux de     commande     dont le nombre     correspond    à celui     qui    a été spécifié  sur la bande, ainsi qu'on l'a expliqué, et à peu près       régulièrement    répartis sur cet intervalle.

   On remar  quera que le nombre     maximum    d'impulsions de     com-          mande    que peut spécifier un groupe     d'informations     lorsque     l'intervalle    choisi est de     5,1,    est deux fois       moindre    que dans le cas des autres intervalles.  



  Si la     sortie    du     décodeur    836 qui est sous tension  est celle qui     correspond    à l'intervalle de     10,1,    les       impulsions    de     broche    Se sont     introduites    (par le    réseau 970)     dans    le     basculeur    920 et non plus dans  le     basculeur    926 ; le compteur est ainsi doté d'un  étage de plus: l'impulsion de     fin    de groupe Po ne       survient    plus que toutes les     Z1=512    signaux de  broche.

   L'effet de criblage est     exercé    par les neuf  basculeurs numériques du registre     actif    agissant par  la     totalité    des réseaux tels que 919, 925, 930, etc.  A la sortie de l'interpolateur, on obtient au     cours    de  chaque     intervalle    de     10,,    un train     d'impulsions    de  commande à     peu    près régulièrement réparties; en  nombre     égal    à     celui    spécifié.  



  Si la période spécifiée est de     20o,    les impulsions  de broche sont     introduites    (par le réseau 968)     dans     le     basculeur    915 ; le     compteur    a maintenant 10 éta  ges ; l'impulsion Po apparaît tous les     2111    = 1024 si  gnaux de broche. Le     fonctionnement    est     encore     essentiellement le même, mais on peut remarquer  qu'une impulsion de     commande    se présente au maxi  mum pour deux impulsions de broche.  



  Enfin, quand l'intervalle     spécifié        est    de     80o,        ce          qui,    comme on le verra, peut avoir     lieu    notamment  pendant la course de retour de l'outil à la fin de cha  que     passe,    les     impulsions    de broche sont introduites  (par le réseau 966) dans le     basculeur    908 ; le comp  teur a 12 étages ; l'impulsion Po apparaît tous les       212    = 4096 impulsions de broche. L'effet de criblage  est toujours obtenu, mais il y a alors au plus une  impulsion de     commande    pour huit impulsions de  broche.  



  Dans le fonctionnement normal de     l'interpola-          teur    décrit ci-dessus, les basculeurs en     amont    de     celui     qui     recevait    les signaux de broche (selon     l'intervalle     choisi), et notamment les basculeurs 901, 904 (quel  que soit cet     intervalle)        restaient        inactifs.    Ces     bascu-          leurs    entrent en action lors du     fonctionnement    spé  cial de l'interpolateur qui a lieu pendant la période  de retour général, après la dernière passe.

   En effet,  l'entrée du premier     basculeur   <B>901</B> de la série reçoit  le signal émanant d'un réseau d'union 527. En met  tant de côté le     cas    où     ce    signal est provoqué par  l'application d'une     tension    à la borne 580, ce qui a  lieu par fermeture d'un interrupteur de     commande     de translation radiale à     main,    il est normalement  provoqué par l'affirmation du basculeur 572 de com  mande spéciale.

   Or, ce     basculeur        est        affirmé    grâce  au réseau 550 lors de     l'affirmation    du basculeur de  retour général 508, en     présence    du signal     Cp3    éma  nant du compteur     de    passes tant que     celui-ci    n'est  pas revenu à sa position de repos.     Ainsi,    quand le  basculeur de retour général a été affirmé, l'affirma  tion immédiatement     consécutive    du basculeur     de          commande    spéciale 572 provoque l'activation du  premier basculeur 901 de l'interpolateur.

   Ce     dernier     forme dès lors un     compteur    binaire à quatorze éta  ges, qui se met aussitôt à compter, non des impul  sions de broche absentes à     ce    moment, mais bien des       impulsions    de synchronisation ou d'horloge qui     sont,     bien entendu,     appliquées    à tous les basculeurs sans  que     ce    fait ait été figuré sur le dessin. 214 impulsions  d'horloge sont     ainsi        décomptées    jusqu'à     l'émission    du      signal Po par le réseau 956 ;

   ce signal, comme on le  verra, provoque la négation du basculeur de com  mande     spéciale    572 et le     fonctionnement    de     Finter-          polateur    est suspendu. Le fonctionnement spécial de  l'interpolateur que l'on vient de décrire permet  notamment l'action du sélecteur de profondeur de  passe, décrit au chapitre précédent, en vue de la  translation radiale     centrifuge    du chariot, lors du  retour général.

   En effet,     pendant    le décompte des  214 =16 384 périodes d'horloge,     l'interpolateur          exerce    son effet de     criblage,    conformément à l'état  des     basculeurs    numériques du     registre        actif        déterminé     par le sélecteur de profondeur, et assure ainsi l'émis  sion d'impulsions de     commande    en nombre requis  pour le retour général du chariot.  



  On a vu que l'impulsion Po de fin de groupe est  émise par le réseau 956.     Cette    impulsion a les effets  suivants  1) par le réseau 509, elle nie le basculeur du sens  de     translation    et les basculeurs numériques du  registre     actif    (action déjà étudiée) ;  2) par le réseau 530 suivi du réseau 513, elle nie  de même les basculeurs     d'intervalle    angulaire du  registre actif (dans les     conditions    déjà     étudiées)    ;  3) par le réseau 529, elle provoque l'affirmation du       basculeur        de    groupe 56.2 ;

    4) par le réseau 505, elle provoque l'affirmation du  basculeur de retour général 508 en fin de der  nière passe (dans les     conditions    précisées plus  loin) ;  5) par le réseau 531 suivi de 576, elle     affirme    le  basculeur 501 d'avance de la     bande,    sauf un  retour général,     comme    on l'a déjà étudié ;     enfin     6) par le réseau 532, elle provoque la négation du  basculeur de commande     d'interpolateur,    comme  on l'a vu un peu plus haut.  



       Le    réseau     d'union    962 qui suit le réseau de sor  tie principal 922 de     (interpolateur    permet, grâce au  réseau 958, d'engendrer en dehors de la marche  automatique des impulsions de commande simulant       celles    que     (interpolateur    fournit en marche automa  tique.

   En effet, le réseau 958 ferme l'intersection du       signal    de fin de groupe Po avec le signal émis lors de  la mise sous tension de la borne 580 au moyen de  l'interrupteur manuel de     translation    radiale, et avec  le signal émis, comme on le verra plus loin, lors du       fonctionnement    du     compteur    d'erreur 5-28 par le     bas-          culeur   <B>1389</B> de celui-ci.  



       Enfin,    la sortie droite négative du dernier     bas-          culeur    955 de     (interpolateur        sert    à la production  d'un signal     J3    qui, ainsi qu'on le verra, est     utilisé     pour provoquer     pendant    le retour général (par     Fin-          termédiaire    du réseau 533), le retour du compteur  de passes vers sa     position    initiale.  



  <I>Le synchroniseur des signaux de broche</I>  (539 -     fig.    13)  La tête     génératrice    526 des signaux de broche,  pour permettre de     distinguer    entre les deux sens de  rotation possibles, émet par deux     sorties        différentes       deux     trains        d'ondes    respectifs, tels que le sens de  leur déphasage relatif dépende     dudit        sens    de rota  tion.

   Ainsi, la     fig.    22 montre en (R) et (S) les deux       trains    d'ondes obtenus pour le sens positif de rota  tion de la broche, et la     fig.    23 montre en regard les  deux trains d'ondes obtenus     quand    la broche tourne  dans le sens     négatif.    Ces ondes sont obtenues par       démodulation,    au     moyen.    du dispositif 534, des  modulations imprimées, par la tête 526, sur une  onde porteuse qui lui est appliquée par un     oscillateur     qui peut     être    incorporé au dispositif 534.  



  L'action du synchroniseur 539 est la suivante  à partir de     ces,    deux trains     d'ondes    qui lui sont appli  qués, il émet sur l'une de     ces    deux sorties (les sor  ties gauches     des    deux basculeurs 1020 et 1028) un       train,        d'impulsions    crénelées de la fréquence requise,  et conserve sur son     autre        sortie    une tension constam  ment     nulle,

      la sortie qui émet le     train.    d'impulsions  étant l'une ou étant l'autre selon le sens du dépha  sage entre les deux     trains        d'onde        appliquée,        c'est-          à-dire    selon le sens de rotation de la broche.

   Autre  ment dit,     quand    la broche     tourne    dans le sens posi  tif, les     tensions    des deux sorties du     synchroniseur     sont représentées par les     deux    courbes (W) et (X)  respectivement de la     fig.    22, tandis. que si la broche  tourne dans le sens     négatif,    les tensions de ces deux  mêmes sorties sont représentées par     les    courbes     (W)     et (X) de la     fig.    23.  



  Sur la     fig.    13, les deux     blocs    1000 et 1016 sym  bolisent des     basculeurs        spéciaux    constitués par des  montages     connus        parfois    sous le     nom    de   déclen  cheurs de Schmitt  . L'action d'un tel montage est  la suivante: l'une de     ces    deux entrées recevant une       tension    de     polarisation        constante,    il     bascule    entre ses  deux états possibles selon que la tension appliquée  à son autre entrée dépasse ou non un certain niveau  fixe.

   Ainsi, on applique,     par    exemple à l'entrée droite  de     chacun    des deux montages 1000 et 1016 une ten  sion de polarisation émanant du bloc 534 ; si, dès  lors, on     applique    à l'entrée gauche du montage 1000  l'onde     (R)    et à l'entrée gauche du montage 1016  l'onde (S), on voit     aisément    que la sortie gauche de  1000 va émettre l'onde crénelée (T) et la sortie gau  che de 1016 l'onde crénelée (U) ; on voit aussi que  la périodicité de     ces    ondes     crénelées    ainsi que le sens  de déphasage entre elles sont les mêmes que pour les  ondes (R) et (S) d'entrée.

   En d'autres termes, la sor  tie gauche de 1000 émet le train d'impulsions (T)  et la sortie gauche de 1016 émet le     train    d'impul  sions (U), ces deux trains présentant entre eux le  déphasage     représenté    sur la     fig.    22 quand la broche  tourne     dans    le sens     positif,    et celui représenté sur la       fig.    23 quand elle tourne dans le sens négatif.

   Les  sorties du montage 1000 sont     reliées    aux entrées     res-          pectives    d'un     basculeur    1004 par     l'intermédiaire    de  réseaux d'intersection 1002 et 1006 qui reçoivent,  d'autre     part    (bien qu'on ne l'ait pas figuré), un     train     d'impulsions     isochrones        constituant    les signaux de  -synchronisation ou d'horloge dont il a déjà été ques  tion.

   Le     basculeur    1004 livre donc sur sa sortie gau-           che    une onde crénelée très     voisine    de celle figurée  en (T) sur la     fig.    22 ou 23,à     cette        différence    près       qu'elle    est strictement synchronisée par rapport à       l'onde    d'horloge, qu'on a représentée en (V) sur les       fig.    22 et 23.

   Le     fonctionnement    est aisé à compren  dre par analyse     booléenne    du circuit  Soit T, le basculeur 1004 ; U le signal de ten  sion présent sur la sortie gauche du basculeur de       Schmitt    1016 ; W le     basculeur    de sortie 1020 ; X le  basculeur de     sortie    1028 ;

   Y le basculeur représenté  en 1032 ;     enfin.    V le signal d'horloge.<B>Il</B> faut remar  quer que les     impulsions    d'horloge sont appliquées,  non seulement     aux    réseaux 1002 et 1006     comme     déjà dit, mais encore aux réseaux 1024 et 1030,     ainsi     qu'au basculeur à entrée     unique    1032, pour en syn  chroniser les changements d'état.

   Cela posé, écrivons  les équations de changement d'état pour les trois     bas-          culeurs    1020 (W), 1028 (X) et 1032 (Y)  (W =     VW'X'(TJUY'    +     Tl'U'Y)     (W) (       (oW    =     VW     ( X = V     W'X'(T1U'Y    +     Tl'UY')     (X) (       (oX=VX     (     Y=VU'(W+X)     (Y) (       (0Y    =     VU(W    + X)

    L'exactitude de ces     équations    pouvant se     vérifier     aisément d'après les     interconnexions    entre les divers  basculeurs et réseaux indiqués sur la     fig.    13 et à la  lumière des explications données précédemment, le  détail sur la façon d'établir     ces    équations ne sera pas  indiqué.  



  A l'aide des.     équations        précédentes,    on va cons  truire un tableau des     changements    d'état des quatre  basculeurs     Tl,    W, X et Y et de l'onde U, en fonc  tion du signal d'horloge V. En se plaçant dans le  cas de la rotation positive de la broche, l'onde U  retarde par rapport à ronde T     (fig.    22), et par suite  aussi par rapport à l'état     affirmatif    du     basculeur    Tl.

         Comme    de plus le choix des états     initiaux    est arbi  traire,     ce    tableau peut s'écrire     comme    suit  
EMI0016.0048     
  
    <U>V <SEP> Tl <SEP> U <SEP> Y <SEP> W <SEP> X</U>
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb>  0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0
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<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0  

       Pour dresser     ce    tableau, il a suffi d'écrire d'abord  les états     successifs    de V, de Tl et de U, qui sont         connus    d'après les données de la     fig.    22. Puis, après       avoir    écrit l'état initial 0     pour    chacun des trois fac  teurs. Y, W et X, on a écrit leurs états     successifs    eu  égard à l'état antérieur de tous les facteurs, confor  mément aux équations de changement d'état de (W),  (X) et (Y)     respectivemenut,    données ci-dessus.  



  On constate immédiatement que l'on obtient  bien, dans la     colonne    W de     ce    tableau, une série de  changements d'état     correspondant    au diagramme (W)  de la     fig.    22, et dans la colonne X, l'état nul persis  tant correspondant au diagramme (X) de la     fig.    22.  



  Si maintenant, dans le tableau ci-dessus, on choi  sit pour le sens du décalage mutuel entre les états  des facteurs Tl et U celui qui résulte de la     fig.    23  et non plus     de    la     fig.    22, on vérifie que l'on obtient  les résultats inverses, à savoir le facteur W reste  constamment nul, tandis que le facteur X présente  les variations 00110011     ......    qui étaient celles du  facteur W     dans    le tableau ci-dessus. On a donc bien  pour le synchroniseur des signaux de broche le fonc  tionnement annoncé.

   Les explications qui précèdent,  basées en     partie    sur les données graphiques des     fig.     22 et 23, supposent une relation     déterminée    entre la       fréquence    des ondes de broche (R) et (S), d'une     part,     celle du train de signaux d'horloge (V), d'autre part<B>:</B>  autrement dit elles supposent une vitesse bien déter  minée de rotation de la broche. On peut supposer       notamment    que cette vitesse est celle qui correspond  à la période angulaire     de        10o.    Le caractère général  de l'exposé n'en est pas, bien entendu, affecté.  



  Les ondes W et X obtenues à la sortie affirma  tive des deux basculeurs 1020 et 1028 sont intro  duites     dans    le compteur tampon 519 dont on va  maintenant étudier le fonctionnement.  



  <I>Le compteur tampon</I> (519 -     fig.    14)  Le rôle de celui-ci est d'assurer la transmission  vers l'interpolateur d'un nombre d'impulsions de bro  che (obtenues à la     sortie    du synchroniseur 539 que  l'on vient d'étudier) qui soit proportionnel à la rota  tion nette de la     broche        dans    le sens choisi.     Ainsi     qu'on l'a signalé, en effet,     il    peut se faire en cours  du     travail    de la machine que l'outil, en rencontrant,  par exemple, un point dur de l'ébauche, fasse rétro  grader la broche d'un     certain    angle.

   I1 faut     alors     empêcher le passage vers     l'interpolateur    non seule  ment des impulsions de broche émises lors de     cette     rotation rétrograde, mais encore d'un nombre égal  d'impulsions de broche émises après que la broche a  repris sa rotation normale, afin que le nombre d'im  pulsions reçues par     l'interpolateur    exprime bien  l'angle de rotation     utile    de la broche. On va voir  comment le dispositif de la     fig.    14 assure     ce     résultat.  



  Soit B1, B2, B3 les trois basculeurs 1134,  1140, 1142 de     cette    figure ; Se le signal émis par le  réseau 1118 constituant la sortie du circuit tampon  et représentant un signal de broche utile ou     effectif.     Soit     encore    W et X les, signaux de     sortie    du syn  chroniseur 539, déjà désignés par     ces    symboles, et      qui sont ici     appliqués,    respectivement, aux réseaux  d'entrée 1100 et 1110 en bas à gauche de la     fig.    14.

    Parmi les trois autres des cinq entrées du     compteur     tampon figurées en bas et à gauche du schéma, les  deux supérieures     proviennent    des sorties négative et  affirmative, respectivement, du basculeur 814 du  registre actif ; elles     s'introduisent    dans les signaux  symbolisés par     A13    et A13 respectivement, dont la  présence indique que le sens. de rotation     commandé     pour la broche est le sens positif ou négatif, respec  tivement. Enfin, la dernière entrée, provenant du  réseau 542, introduit le signal<I>Au - Ci - M</I> que l'on  désignera plus     brièvement    par N.

   En marche auto  matique (Au),     ce    signal N est présent aussi long  temps que le basculeur 514 de commande     d'inter-          polateur    est     affirmatif    (Ci) et que le signal repère est  présent (M), c'est-à-dire     pendant    la phase     active    du  cycle de     fonctionnement.    Pour faciliter     l'analyse     booléenne du circuit, on va poser un     certain    nombre  de symboles abrégés.  



  On pose d'abord     A13    ' W + A13 - X = (d). Cette  proposition signifie : ou bien le sens dé rotation  commandé est le sens positif (basculeur A13 nié) et  le signal émis par le synchroniseur de broche est  celui qui     correspond    à la rotation positive. de la  broche (signal W), ou bien le sens     commandé    est le  négatif (signal A13) et le signal     émis    par le synchroni  seur correspond à la rotation négative. Autrement  dit, le signal     (d)    est présent     lorsque    la broche tourne  bien dans le sens qui lui a été commandé (rotation  directe), que     ce    sens soit positif ou négatif.

   On re  marquera sur la     fig.    14 que le réseau d'union 1106       forme    à sa sortie le signal N -     (d).     



  *On     pose        ensuite        A13    - W +     A13    - X = (r). Par  un raisonnement     analogue    au     précédent,    on se rend  compte que la présence du signal (r) traduit le fait  que la broche     tourne    dans le sens inverse de celui  qui lui a été     commandé,        autrement    dit dans le sens  rétrograde. A la sortie du réseau d'union 1108 est  émis le signal N - (r).  



  On peut dès lors écrire les équations de change  ment d'état des     trois        basculeurs    1134, 1140 et 1142  telles     qu'elles    résultent de l'ensemble du réseau logi  que alimentant l'entrée de     chacun    d'eux et du fait  que chacun de ces     basculeurs    étant à entrée unique,  doit     nécessairement,    pour pouvoir être     affirmé,    se  trouver à l'état négatif, et vice versa  <I>(</I>     b1   <I>=</I>     N[(u)(Bl    + B2 + B3) +     (r)]Bl'          (B1)

          #          (Obl    -     N[(u)(Bl    + B2 + B3) +     (r)]Bl     <I>( b2</I> -     N[(wl(Bi    + B2 +     B3)Bl    +     (r)Bl    ]B2  (B2)     #     (<B>0b2</B> -     N[(u)(Bl   <B>+ B2 +</B>     B3)Bl   <B>+</B>     (r)B1   <B>]B2</B>  (     bs    -     N[(d)(Bl+B2+B3)Bl'B2'+(r)Bl$2]B3'          (B:

            i)        (        0b3    -     NL(d)(B1+B2+B3)B1'B2'+(r)B,B2]B3     Ces équations peuvent se simplifier en appliquant  les règles du calcul booléen,     notamment        Bl    - B,'=- 0  (proposition     contradictoire),        Bl    -     Bl    - B,. On remar-         quera    encore que     (d)    + (r) = 1 puisque l'une de ces  deux propositions est     nécessairement        réalisée    dans  les     circonstances    envisagées.

   Enfin, le facteur N, par  tout présent, peut être     sous-entendu    sans     affecter    les  conclusions relatives au     fonctionnement    des trois  basculeurs. Toutes réductions faites, il vient  (     b1    =     f(d)(B2    + B3) +     (r)]Bl          (B1)     (     obl    =     Bl     <I>(<B>b2</B> -</I>     [(a#Bl   <B>B3 +</B>     (r)Bl]B2     (B2) (  ( 0b2 _  -     [(d)Bl    +     (r)Bi]B2     ( b3 =     (r)BIB2B3     <B>(B3)

  </B>     #     (<B>0b3</B> -     [(u)B,'   <B>B2 +</B>     (r)BlB2]B3     On va écrire     enfin    l'équation du signal de sortie  Se formé par le réseau 1118.  



  <I>(Se) Se -</I>     (d)BI'   <B>B2 B3</B>  qui exprime qu'un     signal    de broche effectif est     émis     lorsque la broche     tourne    dans le sens direct et que  les trois basculeurs sont à l'état de négation.  



  Or, les équations de changement d'état ci-dessus  sont (ainsi qu'on le vérifiera un peu plus     loin)    celles  d'un     compteur    réversible à trois     étages.    Pour chaque  impulsion rétrograde, son contenu augmente d'une  unité. Pour chaque impulsion     directe,    ce contenu   s'il est     différent    de zéro -     diminue        d'une    unité.

   Ce  n'est donc qu'après un nombre d'impulsions double  de     celui    des     impulsions    rétrogrades qui ont pu     avoir     lieu, que les trois basculeurs     reprennent        leur    état de  zéro pour permettre de nouveau l'émission d'impul  sions Se vers     l'interpolateur.     



  Que l'on suppose en effet, par exemple, que dans  une phase     donnée    du travail de coupe, le mouvement  de la broche soit tel qu'elle émet deux impulsions  directes, suivies d'une rétrograde, suivie de nouveau  d'impulsions directes.     Le    tableau des     changements     d'état des trois basculeurs en fonction de     ces    don  nées sera le suivant  
EMI0017.0115     
  
    <I><U>(d) <SEP> (r)</U></I><U> <SEP> B,

   <SEP> B2 <SEP> B3 <SEP> Se</U>
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> - <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1       La dernière     colonne    du tableau est celle de la     pré-          sence    du signal Se :

   on sait, d'après l'équation (Se)       donnée    plus haut que     ce    signal     n'apparait    que lors  que les trois     basculeurs        Bl,    B2, B3 sont     simultané-          ment    négatifs en même temps que le signal     (d)    est  présent. Ces     conditions    ne sont vérifiées qu'aux pre  mière, seconde et     cinquième        lignes    du tableau, où  l'on a en     conséquence        inscrit        un    1     dans    la colonne  Se.

   Or, on voit que pour une     impulsion.    rétrogradée  (r)     apparue,    deux     impulsions    de     sortie    Se ont été  supprimées, ce qui est bien le résultat cherché.      Au cas où le nombre d'impulsions rétrogrades       consécutives    atteint sept, les trois basculeurs pren  nent simultanément leur état     d'affirmation.    Un  réseau 1138 émet     alors    une impulsion qui     affirme     un basculeur     auxiliaire    1144.

   Le signal émis par       celui-ci    actionne, par l'intermédiaire d'un réseau  d'union 535     (fig.    7), un relais d'arrêt de sécurité       branché    en 541, qui     occupe    l'alimentation des  moteurs de broche et arrête ainsi la machine pour  permettre de rechercher la cause du mauvais fonc  tionnement prolongé.  



  Les impulsions Se sont     appliquées    aux réseaux  966, 968, 970 et 972 de l'interpolateur conformé  ment à ce qui a été déjà     expliqué,    afin d'y jouer le  rôle de     signaux    de     broche.     



  On a déjà signalé que dans le mode de réalisa  tion de la     fig.    7, les signaux de     commande    issus de  l'interpolateur, au lieu d'être appliqués directement  au compteur d'erreur destiné à en retrancher les  impulsions d'asservissement ou signaux de chariot  sont introduits     dans    un circuit     intermédiaire    inclus  dans le     synchroniseur    des signaux de chariot. C'est       ce    synchroniseur, avec son circuit intermédiaire, que  l'on va     maintenant    étudier.  



  <I>Le synchroniseur des signaux de chariot</I>  (522,     fig.    15)  Le synchroniseur des signaux de chariot a en       premier    lieu un rôle analogue à     celui    du synchroni  seur des signaux de broche; à savoir:

   il tire, de  deux     trains    d'ondes périodiques     émis    par la tête géné  ratrice 538 avec     l'aide    du bloc     oscillateur-démodula-          teur    534, un train d'impulsions crénelées rigoureuse  ment synchronisées,     qui    apparaissent sur une pre  mière ou sur une     seconde    sortie selon le sens de rota  tion de ladite tête, c'est-à-dire ici     selon    que la trans  lation radiale du chariot est     centripète    ou centri  fuge.  



  Ainsi, le     synchroniseur    522     comprend    une partie  principale     identique    au synchroniseur 539 étudié en  regard de la     fig.    13, et     comprend    notamment deux  montages de     Schmitt    1200 et 1216 à l'entrée gauche  desquels on applique les ondes engendrées par la  rotation de la tête 538 après démodulation de ces  ondes, ainsi que deux basculeurs de sortie 1220 et  1234 ;

   on va supposer que pour une translation néga  tive     (centrifuge)    du chariot, c'est la     sortie        affirmative     du basculeur 1220 qui émet une onde crénelée ana  logue à l'onde (W) de la     fig.    22, tandis que la     sortie     gauche du     basculeur    1234 reste sous tension nulle,  et que pour une     translation    centripète ou positive du  chariot la sortie     affirmative    de 1234 émet l'onde  crénelée (telle que X,     fig.    23) et celle de 1220 reste  dépourvue de tension.

   A la     différence    du synchroni  seur des signaux de broche, on     utilise    ici également  la     sortie    négative des deux basculeurs de     sortie     bien     entendu,    cette sortie négative émet dans cha  que     cas    un train de signaux analogue à celui émis  par la     sortie        affirmative    au même moment, mais  inversé.

      La     constitution    et le     fonctionnement    de cette  partie du circuit étant identiques à     ceux    du circuit  539 de la     fig.    13, il est     superflu    d'en refaire l'analyse  et l'on passe à l'analyse du circuit     intermédiaire    déjà  mentionné, et figuré à la partie supérieure de la       fig.    15.  



  Ce circuit reçoit, d'une part, en     provenance    du  réseau de sortie 962 de     l'interpolateur,    les signaux  de     commande    Co élaborés par     celui-ci.        Il    reçoit,  d'autre part, en     provenance    respectivement des  réseaux 826 et 822 reliés à la sortie du     basculeur     820 du     registre        actif    507, un signal     de        tension    indi  quant le sens de translation radiale qui a été com  mandé.

   On sait que lorsque le sens commandé est  positif ou centripète, le basculeur 820 est en     état    de  négation, et qu'il est en état d'affirmation quand le  sens commandé est le sens négatif ou centrifuge.  Ainsi, le symbole du     basculeur    820 étant<B>A,,</B> le  signal introduit par la première     entrée    en haut à  gauche de la     fig.    15 est Al', le signal introduit par  la seconde entrée est Al.

   Pour l'analyse du circuit,  on va désigner par     Wl    le basculeur 1220, par     Xl    le  basculeur 1234, par Re un basculeur 1248 que l'on  peut appeler     basculeur    de report ou de retard et dont  le rôle apparaîtra plus loin ; par     Ep    le signal de  sortie émis par le réseau de sortie 1224 de la     fig.    15,  et par     E,t    le signal de     sortie    émis par le     réseau    de  sortie 1240.

   La     figure        permet    d'écrire immédiate  ment les équations suivantes pour     ces    deux signaux  de     sortie          EP    =     Al'(Co    -     Xi    + Re) +     W,          E,z    =     Al(Co    -     Wi    + Re) +     Xl     ainsi que les équations de changement d'état du     bas-          culeur    1248  (     re    =     Co(Wi    +     Xi)     (Re)

         (ore=Re-V     On rappelle que V est le     signal    de synchronisation,  appliqué au réseau 1254 alimentant l'entrée néga  trice du basculeur 1248 en même temps que le  signal Re provenant de la     sortie        affirmative    de ce       basculeur    lui-même.  



  Pour     interpréter        ces    équations, on remarque tout  d'abord que     ce    que l'on cherche, c'est obtenir sur  les deux sorties du circuit, deux trains de signaux       Ep    et     E"    respectivement, qui soient tels que, lorsque  le sens de translation commandé est le sens centri  pète ou     positif,    la première     sortie    émette un signal       E,,    pour chaque impulsion de commande Co éma  nant de     l'interpolateur,

      et la seconde     sortie    émette  un signal En pour chaque signal     de    chariot X' cor  respondant à un     déplacement    réel du chariot dans le  sens     positif    ;

   au     contraire,    lorsque le sens commandé  est le sens     centrifuge    ou négatif, un signal En doit  être     émis    pour chaque impulsion Co et un signal     Ep     pour chaque signal     Wl    exprimant un déplacement  réel du chariot dans le sens     négatif.        Ce    résultat étant  supposé atteint, on     introduira    les deux signaux     Ep         et En dans les deux entrées     (positive    et négative) du  compteur d'erreur étudié plus loin,

   pour que le con  tenu de     celui-ci    exprime à tout moment en signe et  en grandeur la     différence    entre les nombres de  signaux reçus par les deux entrées.  



  A     première    vue, les     conditions    que l'on vient       d'énoncer        pour    la production des signaux     Ep    et En  paraissent se traduire par les équations suivantes,  plus simples que celles écrites ci-dessus       E,=Al'-Co+WI          En=AI-Co+XI     Toutefois, des signaux     émis    conformément à     ces     équations donneraient lieu à un fonctionnement in  correct.

   En effet, le bon     fonctionnement    du     comp-          teur    d'erreur exige que les signaux appliqués sur ses  deux entrées n'apparaissent jamais en     coïncidence.     Or, il peut très bien se faire au cours du fonctionne  ment     de    la machine que, le sens     commandé    étant, par  exemple le positif<B>(A,'),</B> une impulsion de commande  Co     coïncide    avec une impulsion d'asservissement     Xl     engendrée par une     translation    positive du chariot ;

    on évite ceci grâce au basculeur Re (l248) : dans le  cas d'une     coïncidence    telle qu'on vient de la     définir,     l'émission du signal En est tout d'abord empêchée en       raison    de la     présence    du facteur     Xi    dans, le     premier     terme de la formule<I>de</I>     ce    signal;

   mais en même  temps le basculeur 1248 est affirmé par le terme  Co -     X1    de son équation     affirmatrice.    A la période  d'horloge suivante, ce     basculeur    est nié de nouveau,  mais     son    état affirmatif provoque alors, grâce au  terme Ai - Re de     l'équation        Et,    l'émission d'un  signal     Ep,    qui ainsi n'aura pas     été    perdu, mais sim  plement reporté à une période ultérieure.

      En résumé, en cas de translation     commandée     positive, le     train,        Ep    des signaux de     sortie    émis par  le réseau 1224 représente les signaux de commande,  et le train En des signaux de sortie     émis    par le  réseau 1240 représente le train des signaux     (Tasser-          vissement    ;

   le     contraire        est    vrai si la     translation    com  mandée est     négative    ou     centripète.    Ces deux trains  de signaux sont     introduits    dans les deux entrées res  pectives du compteur d'erreur que     l'on    va maintenant  étudier.  



  <I>Le compteur d'erreur</I> (528 -     fig.    16)  Celui-ci est essentiellement un compteur binaire  réversible à huit étages formés par les     basculeurs     1309, 1316, 132.6, 1337, 1350, 1362, 1372, 1382,  et     susceptible    donc de     compter    les unités, à partir  de zéro, dans, le sens positif ou dans le sens négatif  entre deux limites ;

   chaque impulsion     Ep    qu'il reçoit  par son entrée positive en provenance du réseau  1224     accroît    son contenu algébrique d'une unité,  chaque impulsion En qu'il reçoit par son entrés  négative (en provenance du réseau 1240) diminue  d'une unité la valeur algébrique du     contenu.    Le  nombre algébrique représenté par l'état du comp  teur représente donc à tout moment     la        différence     entre les     nombres    des signaux     Ep    et En et     représente     donc, en grandeur et signe, l'écart ou l'erreur entre  les positions.

       réelle    et     commandée    du chariot.  Démontrons par analyse     booléenne    du     circuit    528  que les résultats, annoncés sont bien atteints.  



  Soit El,     E2,    ...... Es     les        huit        basculeurs    du  compteur, 1309, 1316, ...... 1382     respectivement.    Les  équations de changement d'état,     aisément        obtenues,     s'écrivant    <I>( el =</I>     (Ep    +     En)Ei     (El) (       (,e1    -     (E,,    +     E,,)El     (     e2    =     (EIEp    +     El'        En)

  E2'     (     oe2    =     (ElEn    + El     En)E2     ( es =     (EzE@En    +     E2'E,'        En)E3          (E3)          (        oe3   <I>=</I>     (E2E@En    +     E2'EI@En)E3          (    es =     (E7EGE5E4E3E2E@F-p        +    E7     E6'        E5        E4    E3     E2'E,'        En)Es     (Es)

    (     oes    =     (F        7E6E5E4E3E2E,Ep        +        E7'        EG'        E5        E4        E3        E2'EI'        En)Es       Pour expliquer le principe de     fonctionnement    de       ce    compteur, on va     d'abord    le supposer<I>limité</I> à trois  étages au lieu de huit.

   Les deux tableaux     établis        ci-          après    à l'aide des équations (El), (E2) et (E3) mon  trent les états pris     successivement    par les trois étages  d'un tel     compteur,        respectivement    pour le     cas    où     il     reçoit     continuellement    et exclusivement des impul  sions     Ep    (tableau de gauche), et des impulsions     E,z     (tableau     de    droite).

    
EMI0019.0128     
  
    <I><U>E, <SEP> <B>En</B></U></I><U> <SEP> El <SEP> E2 <SEP> Es <SEP> <I>E, <SEP> En</I> <SEP> El <SEP> E2</U> <SEP> \
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0. <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0         On voit que l'on peut faire correspondre à cha  que état     

  combinatoire    du     compteur    un entier positif,  négatif ou     nul,    compris entre +3 et - 4 inclus, selon  le     cade    suivant (qui n'est     autre    qu'un code de numé  ration     binaire        particulier)     
EMI0020.0008     
  
    <U>Nombre <SEP> décimal <SEP> Nombre <SEP> binaire</U>
<tb>  +3 <SEP> 110
<tb>  + <SEP> 2 <SEP> 010
<tb>  + <SEP> 1 <SEP> 100
<tb>  0 <SEP> 000
<tb>  -1 <SEP> 1l1
<tb>  -2 <SEP> 011
<tb>  -3 <SEP> 101
<tb>  -4 <SEP> 001       Dès lors, si les impulsions d'entrée     EP   <I>et</I> En se  succèdent les unes aux autres suivant une série quel  conque,

   le compteur va fonctionner de manière que  son     contenu        indique    à tout moment un nombre égal  à la     différence    entre les nombres d'impulsions positi  ves et négatives qui lui sont     parvenues    depuis qu'il  était à l'état zéro.     Pour    que le fonctionnement reste       correct        cependant,        il    faut que     cette    différence reste  toujours comprise entre + 3 et -4.

   Ce mode de       fonctionnement    se vérifie aisément sur l'exemple  suivant où l'on a supposé     l'arrivée    de deux impul-         sions    positives suivies de quatre négatives, suivies  d'une positive  
EMI0020.0022     
  
    <I><U>E <SEP> p <SEP> En</U></I><U> <SEP> El <SEP> E2 <SEP> Es <SEP> Nombre</U>
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> +1
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> +2
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> +1
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> -1
<tb>  1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> -2       Ces conclusions s'étendent immédiatement au  compteur à huit étages     constituant    le  <RTI  

   ID="0020.0024">   compteur    d'er  reur 528. Au moyen d'un code binaire     analogue    à       celui    indiqué dans le tableau donné plus haut pour  les nombres compris entre + 3 et -4, mais étendu  dans les deux -sens, de manière à représenter les  nombres compris entre + 127 et -128, le compteur  à huit étages indique à tout moment, par l'état com  binatoire de ses étages, la     différence    entre les nom  bres d'impulsions.     E,    et d'impulsions     E,t    qui lui ont  été appliquées depuis son état zéro.

   On indique dans  le tableau ci-après, fragmentairement, le     code    binaire  utilisé par le compteur à huit étages, pour décomp  ter, d'une part, les nombres positifs, d'autre     part    les       négatifs     
EMI0020.0033     
  
    Nombres <SEP> Nombres
<tb>  positifs <SEP> El <SEP> E2 <SEP> E3 <SEP> E4 <SEP> E5 <SEP> E<B>G</B> <SEP> E7 <SEP> E$ <SEP> négatifs <SEP> El <SEP> E2,

   <SEP> Es <SEP> E4 <SEP> E5 <SEP> E6 <SEP> E7 <SEP> E8
<tb>  0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  + <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb>  + <SEP> 2 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 2 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb>  + <SEP> 3 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 3 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb>  + <SEP> 64 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 64 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb>  + <SEP> 65 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 

  <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 65 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  + <SEP> 66 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 66 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  +l11 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> -11<B>1</B> <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  +112 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> -112 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  +113 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> -113 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1
<tb>  +126 <SEP> O <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> -126 <SEP> O <SEP> 1 <SEP> 000001
<tb>  +127 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 

  <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> -127 <SEP> 1 <SEP> 0000001
<tb>  +<B>1</B>28 <SEP> 00000000 <SEP> -128 <SEP> 0000000l       Cependant, pour des raisons. de commodité, le       fonctionnement    du     compteur    est     limité    à la marge       comprise    entre + 112 et -113.A     cet    effet, le réseau       d'intersection    1353     forme    le     signal        E5E6E,E$    qui  se vérifie dès que le     contenu    du     compteur    atteint,  dans le     sens        croissant,

      le nombre + 112 (voir ta  bleau) ; de même, le réseau 1354 forme le     signal          E,'    Es     E7'E8    qui se vérifie dès que le     contenu        atteint,          dans    le sens     décroissant,    le nombre -113. Dès que  l'un ou l'autre de     ces    deux signaux     apparait,    le réseau  d'union 1388 émet un     signal    vers l'entrée .affirma-         trice    d'un basculeur 1389.

   Ce basculeur est norma  lement à l'état de négation, et émet     alors    un signal  de tension vers le     réseau    958 de     l'interpolateur    ser  vant,     comme    on l'a vu, à permettre la commande  manuelle de translation; mais il actionne dès qu'il est  affirmé,     l'interrupteur    de sécurité branché en 541,  pour arrêter la     machine.    En effet, si l'erreur sur la  position du chariot dépasse une     certaine    valeur, ici  correspondant à + 112 ou à -113 impulsions, c'est  là     l'indication    d'un fonctionnement défectueux de la  machine.

        Tant que le contenu numérique du compteur  d'erreur ne dépasse pas     les    limites prescrites,     il    agit  pour appliquer à l'entrée de     l'amplificateur    536 une  excitation dont la polarité     correspond    au signe de  ce contenu, et qui s'annule en même temps.

   que     celui-          ci.    Bien qu'il soit possible d'utiliser à cet     effet    un  fonctionnement par tout ou rien tel que l'excitation  en 536 soit fixe en valeur absolue et ne dépende  qu'en polarité du signe du contenu du compteur, on  préfère faire en sorte que l'excitation de     l'amplifica-          teur    puisse prendre des valeurs différentes, tant posi  tives que négatives, suivant le nombre contenu dans  le compteur,

   de manière à     commander    la vitesse du  moteur 537 de translation du chariot en     conséquence.     On a représenté à la partie supérieure de la     fig.    16  un exemple de circuit réalisant     cette    condition.  



  A     cet    effet, les signaux d'affirmation des trois  premiers étages 1309 (El), 1316     (E2)    et 1326     (E3)     du compteur, ainsi que le     signal    de négation     du    der  nier étage 1382 (Es),     :signal    caractérisant les con  tenus positifs du compteur, sont appliqués en paral  lèle, par     l'intermédiaire    des     résistances    1311, 1318,  1330, 1384, à l'entrée de     l'amplificateur    536, reliée  à la masse par une résistance 1396.

   L'entrée de<B>536</B>  est reliée, en outre, par     l'intermédiaire    de diodes  1394 et 1392 montées en sens inverse, aux sorties  respectives de deux réseaux : le réseau d'union 1375  qui forme à l'aide du réseau     d'intersection    1338 le  signal     EE5E6E7    7     -f-   <B>Es',</B> vérifié pour tous les     contenus     du     compteur    compris entre - 8 et le maximum posi  tif, et le réseau d'intersection 1387 qui, avec l'aide  des réseaux d'union 1375 et 1341,

   forme le signal       (E4        -f-        E5        -f-    Es     -I-        E7)E8,    vérifié pour les     contenus          positifs    compris entre     -I-    8 et le maximum.  



  L'étude de     ce    circuit montre que, pour un choix  approprié des résistances et avec les potentiels bran  chés comme indiqué sur la     fig.    16, l'excitation appli  quée en 536 est     nulle.lorsque    le contenu du comp  teur est nul, et que cette excitation varie par paliers  de manière à rester approximativement proportion  nelle à ce contenu, quand     celui-ci    s'écarte de zéro  positivement ou négativement, entre les limites indi  quées plus haut.  



  <I>Les moyens de sélection et de comptage</I>  <I>du nombre de passes</I>  (548, 552, 585 -     fig.    17)  Le sélecteur 585 du nombre de passes se com  pose     d'un    double commutateur 1436-1438 dont les  bras 1440 et 1442, solidarisés mécaniquement en  rotation, se     déplacent    -sur deux séries de plots numé  rotés ici de 0 à 9, le nombre     maximum    de passes  possibles étant, dans l'exemple pris, égal à neuf. Les  bras 1440 et 1442 sont destinés à     être    actionnés à  la main au début d'une     opération    en vue de choisir  le nombre de passes désiré.  



  De son côté, le compteur de     passes    comprend  quatre commutateurs 142:6, 1424, 1422 et 1420 dont  les bras 1430, 1429, 1428 et 1427 sont solidaires en  rotation sur deux séries de plots numérotés d'une         manière        analogue    de 0 à 9. Les quatre bras solidai  res du     compteur    de passes 548 sont     destinés    à être  déplacés automatiquement sur     leurs        plots    an cours  du     fonctionnement    de la     machine,    dans les condi  tions et par les moyens     étudiés    plus,     loin.     



  Dans les     deux    commutateurs 1426 et 1436, d'une  part, dans les deux     commutateurs    1424 et 1438, de  l'autre, les plots de même numéro sont reliés électri  quement entre eux.  



       Dans    le sélecteur du nombre de passes, le bras  1440 est relié à une     polarité        positive        (-I-    15 volts), et  le bras 1442 est     relié    à la masse.  



       Dans,    le     compteur    de passes, le plot 0 du com  mutateur 1422 est relié à la masse alors que tous  les autres plots sont reliés (par des     conducteurs    non  représentés) au potentiel de     -I-    15 volts ; le plot 0 du  commutateur 1420 est relié à la polarité positive.  



  Ainsi qu'on le verra dans un instant, au cours du  fonctionnement automatique de 1a     machine,    les qua  tre bras solidaires du     compteur    de passes sont auto  matiquement     déplacés    du plot 0 au plot 1 dès le  début de la première passe ; du plot 1 au plot 2 dès  le début de la     seconde    passe, et     ainsi    de suite.

   Le  bras 1430, qui est relié à la masse par une     résistance,     reste sous potentiel nul tant     qu'il    n'a pas été placé  sur le plot     dont    le numéro correspond à celui du  plot sur lequel le bras 1440 du sélecteur avait été  placé manuellement au préalable, c'est-à-dire jus  qu'au début de la dernière passe du travail com  mandé, moment auquel     il    -se trouve placé sous le  potentiel positif (15 v) parce qu'il se trouve     alors     relié au     bras    1440 du sélecteur.  



  Le signal de tension     émis    par le bras 1430, dési  gné par     Cpl,    indique par sa présence que la     machine     vient de commencer sa dernière passe.  



  On voit, d'une     manière    tout à fait analogue, que  le signal de tension émis par le bras 1429 du comp  teur de passes, signal désigné     Cp2,    indique par sa  présence que la passe en     cours    n'est pas la dernière       (Cp2    est en fait la     négation    de     Cpl    et pourrait donc  s'écrire     Cpi    ).  



  Le bras 1428 émet de même un signal de ten  sion     Cp3,    dont la     présence    traduit le fait que la  machine a     commencé    ses passes de coupe (ou encore  que le     compteur    de passes n'est pas encore revenu  à sa position de départ sur le plot 0 au cours du  retour général). Le bras 1427     enfin    émet un signal  de tension     Cp4    qui est la négation de     Cp3    et dont la       présence    indique que le compteur de passes se trouve  sur son plot 0 de     départ.     



       Les    quatre bras du compteur de passes sont ac  tionnés à l'aide d'un     mécanisme    schématisé en 1418,  par exemple un dispositif à rochet, sous la com  mande de deux     solénoïdes    1414 et 1432.

   Chaque  excitation du     solénoïde    1414 provoque le déplace  ment des quatre bras du     compteur    d'un plot au sui  vant dans le sens des numéros     croissants,        tandis    que  chaque excitation du solénoïde 1432 en provoque  de même le déplacement d'un plot au suivant dans  le sens des numéros     décroissants.              Les    deux solénoïdes 1414 et 1432 sont reliés  d'une part en commun à la borne positive d'une       source'    de tension continue 1412, d'autre part, par  l'entremise d'un     contact    1404 et 1410 respective  ment, à la borne négative de la source.

   Les contacts  1404 et 1410 sont commandés par des relais 1402  et 1408     respectifs,    insérés dans le circuit plaque d'une  triode 1400 ou 1406, dont la grille (normalement  polarisée à     coupure)    peut recevoir un signal de ten  sion émanant du réseau 516 ou du réseau 533       (fig.    7).

   L'agencement est tel que, selon que c'est le  réseau 516 ou le réseau 533 qui émet un signal de  tension vers la     triode    correspondante,     celle-ci     devient     conductrice,    le contact 1404 ou 1410 se  ferme sous l'effet du courant plaque qui circule dans  le relais 1402 ou 1408     correspondant,    le solénoïde  1414 ou le solénoïde 1432 est excité, et les quatre  bras du     compte-passes    passent tous ensemble de  leur plot actuel au plot de     numéro.    immédiatement  supérieur ou     immédiatement    inférieur.  



       Ainsi    qu'on le voit aisément sur la     fig.    7, le  signal de tension émis par     le    réseau<B>516</B> pour com  mander un pas d'avance positive du compteur de  passes a pour expression       Rg'    -<B>Ai'</B> -     CP2    - Au -     Al,l     Ce     signal    est     émis    en     marche    automatique (Au), à  condition que l'on ne soit pas en période de retour       général        (Rg')    et que le     basculeur    d'arrêt ne soit pas  affirmé     (Ar'),

      chaque fois que l'affirmation du der  nier     basculeur    du registre     actif        (Al,)        indique    que le  groupe     d'information    qui vient d'être admis en posi  tion active est le premier groupe de la passe, et à       condition    en outre que le     compteur    de passes n'ait  pas     encore        atteint    sa position commandée     (Cp2).     



  De même, la     fig.    7 montre que le signal de ten  sion     émis    par le réseau 533 pour commander un pas       d'avance    négative du     compteur    de passes a pour  formule     Rg    -     Cp3Jq'     Ce signal est émis en période de retour général       (Rg),    pendant la période de négation du dernier     bas-          culeur    955 de l'interpolateur     (J3    ), à condition que  le bras 1428 du compteur de passes ne soit pas       encore    revenu sur son plot zéro     (Cp3)

  .        Il        ressort    du       fonctionnement    déjà     étudié    de     l'interpolateur    que,  pendant le retour général, son     compteur    à quatorze  étages     décompte    les signaux d'horloge par séries de       214=16.384,    et que pendant la moitié de chaque  période correspondante, son dernier basculeur est  négatif, assurant la     présence    du signal     J9    .

   On voit  donc que, pendant le retour général qui suit chaque  passe, le     fonctionnement    dit spécial de     l'interpola-          teur,    défini plus haut, permet par application succes  sive d'un nombre approprié d'impulsions (qui ici  sera au maximum de neuf) à la grille de la triode  1406 et au relais 1432, d'assurer le retour des bras  du     compteur    de passes sur leur plot zéro.  



  Avant de décrire le fonctionnement d'ensemble  du     dispositif,    on va décrire dans la section suivante  un exemple de réalisation d'un     basculeur    à double  entrée et d'un basculeur à simple entrée. La lecture    de la section qui suit n'est pas indispensable à la  compréhension générale du fonctionnement du dis  positif objet de l'invention.  



  <I>Description des</I>     basculeurs        (fig.    l8-21)  La     fig.    18 représente un     basculeur    à double  entrée ; les deux entrées, dont l'une ou l'autre est  destinée à recevoir un signal de tension, sont 1526  et 1538. Le     basculeur    comprend deux triodes 1502  et 1504, dont la grille est reliée, par une résistance  1528 ou 1540, suivie d'un condensateur 1529 ou  1541 et d'une     résistance    1530 ou 1542, à l'entrée  1526 ou 1538 correspondante. La résistance 1528  ou 1540 de chaque grille est, d'autre     part,    connec  tée, par un réseau à résistance 1536 ou 1544 et à  capacité<B>1537</B> ou 1545, à la plaque de l'autre tube.

    La résistance de grille 1528 ou 1540, à la plaque  de l'autre tube. La résistance de grille 1528 ou 1540  est en outre reliée à une tension de polarisation néga  tive (-155 v) par     une        résistance    1531-l532 ou 1543  respectivement.  



  Pour le tube de gauche, la     partie    1532 de la  résistance de polarisation de grille est normalement       court-circuitée    par fermeture d'un interrupteur 1534.  



  Les deux cathodes sont reliées ensemble, par un  réseau commun à     résistance    1548 et capacité 1552,  à la tension négative.  



  L'anode de chaque tube est     connectée    à la  source de tension plaque (+40v) par une série de  deux résistances 1508-1514 ou 1512-1516.  



  Les deux sorties gauche 1506 et droite<B>1510</B> du  basculeur sont prises entre les deux     résistances    de  plaque correspondantes. Le potentiel de chaque sor  tie est limité entre deux valeurs, soit 0 et + 15 volts,  à l'aide d'une paire de     redresseurs    1518 et 1520 ou  1522 et 1524.  



  Un tube au néon 1558 ou 1556, destiné à s'al  lumer lorsque la     sortie    gauche ou droite est sous ten  sion, est branché entre la plaque du tube relié à la  sortie     opposée,    et un point de potentiel négatif pré  levé à la jonction de deux     résistances    1549 et 1550,  ou 1553 et 1554, branchée l'une à la masse et l'autre  au potentiel négatif de polarisation.  



  Un train     d'impulsions    isochrones, dits signaux  d'horloge ou de synchronisation, est appliqué à une  entrée 1562 reliée, par deux redresseurs 1560 et  1561 montés en opposition, à un     point    de chaque  conducteur d'entrée principal pris au-delà de la résis  tance 1530 ou 1542.  



  Préalablement à l'application des potentiels d'ali  mentation, on. ouvre l'interrupteur 1534 pour mettre  en circuit la     résistance    1532. Les tensions d'alimen  tation étant alors branchées, les     valeurs    des diverses       résistances    sont telles que la grille du tube de droite  1504 seule est     polarisée    au-delà du recul ; le tube  1540, 1504 est donc non     conducteur,    et le tube 1502  conducteur. Le basculeur constitue alors un     multi-          vibrateur    à un seul état     d'équilibre    stable,     celui    pré  cisément où le     tube    1502 conduit.

   On ferme alors  l'interrupteur 1534, ce qui a     pour    effet d'équilibrer      les circuits des deux tubes et de convertir le dispo  sitif en     multivibrateur    à deux états d'équilibre sta  ble, c'est-à-dire en un basculeur proprement dit.  



  Celui-ci conserve, après fermeture de l'interrup  teur, l'état d'équilibre qui était le sien auparavant,  c'est-à-dire     celui        pour    lequel le tube gauche est con  ducteur, et la sortie 1510 est donc sous tension ; le  tube à néon gauche 1558 est allumé. Sur la     fig.    19,  l'état<B>de</B> tension des sorties 1506 et 1510 est     indiqué.     en (I) et en (K) respectivement.

   Si l'on applique à  l'entrée droite 1538 un signal de tension comme en  1566 sur le     diagramme    (H), le     basculeur    conserve  encore son état d'équilibre jusqu'à la fin de l'impul  sion d'horloge 1565 en     cours.    Mais, dès la fin de  cette impulsion, l'état du     basculeur    s'inverse: le tube  gauche devient non     conducteur    et le tube droit con  ducteur; la sortie 1506 monte en tension comme en  1564 (I), et la sortie 1510 voit sa tension tomber  comme en 1567 (K).

   En même temps, le tube au  néon 1558 s'éteint et     le    tube<B>1556</B> s'allume.     Cet    état  persiste même après la suppression du signal appli  qué à 1526,     comme    en 1570.  



  Mais si l'on applique un signal de tension à l'en  trée 1538,     comme    en 1572 (J), le basculeur     change     d'état à nouveau dès la fin de la période d'horloge  en     cours,        comme    indiqué en 1575 et 1576, et le nou  vel état persiste de même, après suppression en<B>1578</B>  du signal appliqué en 1538.  



  La     fig.    20 illustre un basculeur à     entrée    unique.  L'ensemble du circuit est semblable au précédent, et  les éléments correspondants ont été désignés par les  mêmes nombres de     référence    augmentés de 100. Les       résistances    1530 et 1542 de la     fig.    18,     reliés    aux  deux entrées 1526 et 1538, sont     cependant    ici sup  primées et remplacées par deux diodes 1630 et 1642,  reliées à     l'entrée    unique 1626.

   De plus, deux diodes  1668 et 1664, reliées, d'une part, aux diodes 1630  et 1642 respectivement, sont reliées, d'autre part, à  la     sortie    1610 ou 1606 respectivement. Les     trois     diodes 1660,<B>1630</B> et 1668, d'une part, les trois  diodes 1661, 1642 et 1664, d'autre     part,    ont leur  extrémité commune reliée à la     source    de tension pla  que (+ 40 v) par des     résistances    1665 et 1666 res  pectivement.  



  La mise en service se fait comme dans le cas       précédent    par ouverture préalable de     l'interrupteur     1634, pour que l'état initial du basculeur soit celui  pour lequel le tube 1602 soit seul conducteur; la       sortie    1606     est    sous basse tension     (diagramme    N),  la     sortie    1610 sous tension (diagramme O). On sup  pose que l'on applique à     l'entrée    unique 1626 un  train d'impulsions (M), par exemple les     impulsions     de broche Se émanant du synchroniseur 539.

   Après  application de la première impulsion 1670, l'état du       basculeur    s'inverse dès la fin de l'impulsion d'hor  loge (L) en cours,     comme    on le voit en 1672 et  1673. Ce nouvel état     persiste    jusqu'à la     fin    1676 de  l'impulsion d'horloge qui suit l'application de l'im  pulsion de broche suivante 1675, moment auquel  l'état s'inverse à nouveau comme on le voit, en 1677    et 1678. On     remarquera    que, dans l'exemple con  sidéré, les signaux de broche étant     synchronisés    avec  les     impulsions    d'horloge, la fin 1674 de chaque  signal de broche     coïncide    avec la fin 1671 d'une  impulsion d'horloge.

    



  En supposant que le     basculeur    à entrée unique  considéré est le basculeur 234 de l'interpolateur de  la     fig.    2, on a     représenté    en (P) et (Q) les signaux  émis par les réseaux 226 et 236 de     cette        figure.    On  voit que     ces,        deux    réseaux émettent des trains     d7im-          pulsions    1680 et 1682 qui     coïncident    avec les  signaux de broche alternés.  



  Afin     d'éclaircir    et de     coordonner    les     explications     données précédemment sur le fonctionnement des  divers organes du dispositif     de        commande    de la       fig.    7, on va maintenant en décrire le fonctionne  ment d'ensemble au cours d'un cycle complet de  travail automatique, comprenant un certain nombre  de passes choisi à l'avance.  



  <I>Fonctionnement</I>     d'ensemble        (fig.    24)  On suppose que l'an désire     effectuer    le travail  de coupe     requis    en trois passes de dégrossissage  d'une profondeur de 1,5 mm     chacune    suivies d'une  passe de finition d'une     profondeur    de 0,25     mm.     



  Après avoir     effectué    les opérations     préliminaires     consistant. à disposer l'ébauche 132 sur la broche  130,à     placer        l'outil    160 en un point initial appro  prié tel que 1800     (fig.    24),à mettre en place le rou  leau perforé 600 sur son support, l'opérateur place  les deux bras du sélecteur du nombre de passes 585  sur le plot 4 (puisque tel est le nombre total des  passes à effectuer).

   Il agit ensuite sur les touches du       commutateur    865     (fig.    11) de façon à mettre sous  tension l'entrée des réseaux 868, 878, 880, 863 ce  qui     correspond    à l'introduction automatique, au  moment voulu, d'un nombre d'impulsions de com  mande égal à<B>28</B> + 25 + 23 + 22 = 300, ce qui repré  sente bien la profondeur de 0,005 X 300 =1,5 mm  désirée pour chaque passe de dégrossissage.

   De  même, il agit sur les touches de     commutateur    866  pour mettre sous tension les entrées des réseaux  882, 883, 871 pour     l'introduction    de     25+24+21          =50    impulsions     destinées    à assurer la profondeur  de 0,25 mm en passe de     finition.     



       11    ferme alors, par deux fois, les interrupteurs  d'avance manuelle branchés en 547 et 568 ; la fer  meture momentanée du premier émet le signal Mal,  qui, grâce aux     réseaux    509,<B>513,</B> 815 et 812, nie  tous les     bascilleurs    du registre actif 507 ; celle du       second    affirme le basculeur     d'avance    de bande 501  par le réseau d'union 576, et affirme le basculeur de  groupe 562 par le réseau d'union 566.

   Le signal  d'affirmation du     basculeur    562 agissant par l'inter  médiaire du réseau 503, dont l'autre entrée est éga  lement sous tension car elle est reliée à la     sortie     négative du basculeur de retour général 508, nié à       ce        moment,    nie tous les basculeurs du registre d'at  tente 502. En même temps,     ce    signal assure,     grâce     aux réseaux tels que 728, 730, 732, etc., le     transfert         des états     respectifs    des basculeurs du registre d'at  tente vers les     basculeurs        correspondants    du registre  actif.

   De son côté,     l'affirmation    du basculeur       d'avance    501 fait avancer la     bande    pour amener le  premier groupe     d'informations    (soit 660, fi-.<B>9)</B> en  position de lecture, et fait prendre aux basculeurs du  registre d'attente les états     correspondant    respective  ment aux     informations    de ce groupe. Aussitôt après       l'avance,    le basculeur 501 est nié par un signal émis  par le lecteur 500.  



       Ainsi,    après deux fermetures successives, des  interrupteurs manuels. 547 et 568, les informations  du premier groupe 660 -se trouvent enregistrées dans  le registre     actif    507, et celles du     second    groupe 662  dans le registre d'attente 502.  



  L'opérateur agit alors sur le bouton de départ  automatique branché en 544 pour émettre le signal  que l'on a désigné par Au, éventuellement après  avoir agi sur les.     commandes    voulues (telles que des  vannes) pour assurer l'arrivée d'énergie hydraulique  ou autre aux moteurs de broche 525 et de chariot       radial    537.

       L'absence    d'un trou en position 5 et la       présence    d'un trou en position 6 du second rang du  groupe 660 en position active     spécifiant    une période  angulaire de 100 et une certaine vitesse de broche       correspondante.    Les basculeurs 809 et 811 étant res  pectivement niés et affirmés, la sortie du décodeur  836, qui correspond à la période de 10e, est mise  sous tension ; cette tension est     appliquée    à la com  mande 523 de vitesse de broche pour y agir sur le  relais correspondant.

   D'autre part, l'absence de trou  en 7e position du groupe 660 spécifie une rotation  positive de la broche ; l'état     affirmatif    du     basculeur     814 correspondant à cette information est appliqué  à la commande de     sens    de rotation de broche 520,  se met à tourner et entraîne la broche 130 dans le  sens positif et à la vitesse fixe correspondant à la  périodicité angulaire de 10 .  



  On remarquera que le moteur de chariot radial  537 ne tourne pas encore, en l'absence d'un signal  à la     sortie    du compteur d'erreur 528.  



  La tête     génératrice    526, entraînée par le moteur  de broche, émet, avec l'aide du bloc     oscillateur-          démodulateur    534 et du synchroniseur 539, un train  de signaux de broche sur la     sortie    affirmative du       basculeur    de     sortie    gauche 1020 du synchroniseur       (fig.    15), signaux que l'on a appelés W (puisque la  broche tourne dans le sens positif) ; la     sortie    affir  mative du basculeur de sortie 1028 (X) reste sans  tension. Chaque tour de broche engendre 18.432 si  gnaux de broche W, soit 512 = 29 par période angu  laire de 10e.  



  Ces signaux de broche bruts sont introduits dans  le réseau 1100 du     compteur    tampon 519     (fig.    14).  Cependant, l'autre entrée de ce réseau n'est pas ali  menté puisqu'elle est reliée à la sortie du réseau 542  dont l'excitation exige la fermeture préalable du  contact repère branché .en 546 (signal M), contact  ouvert au     départ.    En     conséquence,    les signaux de  broche bruts émanant du synchroniseur ne sont pas    transmis par le compteur tampon vers     l'interpola-          teur.     



  En se reportant à la     fig.    24, l'outil, qui se trou  vait au point 1800 à l'instant où la broche s'est mise  à tourner, s'est en même temps mis à progresser       axialement    en raison de la transmission     existant    entre  le moteur de broche 525 et la vis-mère 138. Puisque  les signaux de broche ne sont pas encore transmis  par le tampon vers     l'interpolateur,        comme    on vient  de le voir, la translation de l'outil est purement  axiale, selon le segment 1810.

   A un moment donné,  quand la position     axiale    de l'outil est en 1812,  moment     pouvant    être déterminé par le mouvement  de la broche ou de l'outil, le contact repère branché  en 546     (fig.    7) se ferme, émettant le signal appelé  M. Ce signal     agissant    par le réseau 545 dont l'autre  entrée est aussi sous tension (signal Au), affirme le  basculeur 514 de     commande        d'interpolateur    (Ci).  Dès ce moment, le réseau 542 émet un signal  <I>Au - Ci</I> qui vient mettre sous tension la seconde  entrée du réseau 1100 du     tampon    519     (fig.    14).

   Le  compteur     tampon    fonctionne de la manière déjà  décrite pour émettre à la sortie du réseau 1118 un  train de signaux Se correspondant à la rotation effec  tive de la broche dans le sens     commandé,    ici positif.  



  Ces signaux Se, appliqués aux quatre réseaux  966, 968, 970 et 972 de     l'interpolateur    521     (fig.    12)  ne peuvent franchir que le seul réseau 970, puisque  c'est le seul dont la seconde entrée ait été mise sous  tension par le décodeur 836.

   Ainsi, chaque fois que  la broche a tourné d'un angle effectif de 10  dans  le sens positif, le réseau 970 émet un train de 512  signaux de     broche.    Le     compteur    formé par les     bas-          culeurs    920, 926, 931, 935,<B>------</B> 955 de     l'interpo-          lateur,    par l'effet de criblage déjà décrit, donne lieu  à la sortie du réseau 922 suivi du réseau 962, à un  train d'impulsions de commande Co dont le nombre,  pour chaque période angulaire de     10 ,    va égaler le  nombre inscrit sous forme binaire dans le groupe  d'informations enregistré en position active.  



  On remarque que le premier groupe 660     (fig.    9)  n'est pas perforé dans les     positions    destinées à spé  cifier le nombre d'impulsions de     commande.    Mais,  d'autre part,     ce        premier    groupe     porte,    en dernière  position de deuxième rangée, une perforation spéci  fiant   début de passe  .

   La présence de cette perfo  ration affirme le basculeur     correspondant    818 du       registre    actif, et le signal ainsi émis (que l'on a  appelé     Al,)    est appliqué au réseau 516, dont les  autres entrées sont sous tension : l'une grâce au     signal     de marche automatique Au, une autre grâce au signal       Cp2    du compteur de passes, indiquant que les bras  de celui-ci ne se trouvent pas sur les plots No 4 ; une  troisième par le     signal        Rg'    de négation du basculeur  de retour général 508 ; et la dernière enfin grâce au  signal Ar' de négation du     basculeur    553 d'arrêt de  broche.

   Le     signal    de tension émis par le réseau 516,  appliqué à la     grille    de la triode 1400     (fig.    16), pro  voque l'excitation du relais positif 1414 et fait avan-           cer    les bras     solidaires    du compteur de passes 548 du  plot 0 sur le plot 1.  



  Le signal du début de passe     Al4    est     également     appliqué au réseau 515     (fig.    7) ; les autres entrées  de ce réseau sont également sous tension à ce mo  ment, l'une en raison du signal Au - M appliqué par  le réseau 545, l'autre du signal     Cp2    appliqué par le  bras 1429 du     compteur    de passes     (fig.    17).

   Dès  que l'outil franchit la position 1812, le signal  Au - M -     Cp2    -     Al4        émis    par le réseau 515 traverse  le réseau d'union 510 pour être appliqué à tous les  réseaux     tels    que 863, 870, etc., du sélecteur de pro  fondeur de passe du registre actif 507     (fig.    11). De  ces réseaux, ceux-là seuls émettent un signal dont  l'autre entrée avait été préalablement     excitée    à l'aide  du     commutateur    865, à savoir les réseaux 868, 878,  880 et 863.

   Ainsi, dès que l'outil franchit la position  repère 1812, les     basculeurs    numériques du registre  actif sont     placés        dans    l'état spécifiant 300 impul  sions de     commande.     



  Le signal provenant du réseau 510 ne peut fran  chir le réseau 860 auquel il est également appliqué  car l'autre entrée de     ce    réseau est reliée à la sortie  affirmative     Rg    du     basculeur    508 de retour général,  basculeur     actuellement    nié. En     conséquence,    le     bas-          culeur    820 conserve l'état de négation qui est le sien  en raison de     l'absence    de perforation en     première     position de     première    rangée du groupe d'informa  tions.

   Le signal de tension émis par sa sortie néga  tive, appelé Al', est     transmis    par le réseau 825 dont  l'autre entrée est sous tension     grâce    au signal Au,  puis par le réseau d'union 826, vers le réseau 1236  du circuit intermédiaire du synchroniseur de chariot  522     (fig.    15).

   Une autre entrée de ce réseau est pla  cée sous tension à chaque impulsion de     commande     provenant du réseau de sortie 962 de     l'interpolateur    ;  la troisième entrée du réseau 1236 est aussi sous       tension,    car elle est reliée à la sortie négative du  basculeur 1234,     basculeur    nié dans l'état     initial.    Le  réseau 1224 de sortie de commande centripète de ce  circuit transmet donc vers le compteur d'erreur 528  les     impulsions    de commande provenant de     l'inter-          polateur.    Elles sont, dans le compteur d'erreur     (fig.     16),

   appliquées à l'entrée positive (supérieure) de  celui-ci.  



  Le compteur d'erreur se met à compter     dans    le  sens positif, et applique dès lors une excitation posi  tive à l'amplificateur 536. Le moteur de chariot 537  se met en mouvement et provoque une translation  du chariot radial 154 dans le sens     positif    ou centri  pète, rapprochant l'outil de l'ébauche. Ce mouve  ment     centripète    de     l'outil        commence    au point 1814       (fig.    24), et se     compose    avec la translation axiale qui  se poursuit toujours en raison de la rotation de la  broche.  



  En même temps, le moteur de chariot 537 met  en rotation la tête génératrice 538. Celle-ci, à l'aide  de     l'oscillateur-démodulateur    534 et du synchroni  seur 522, donne     naissance    à un train de signaux       synchronisés,    apparaissant sur la sortie affirmative    du basculeur 1234     (fig.    15), alors que les sorties de  l'autre     basculeur    1220 restent sans tension, puisqu'il  s'agit d'une translation positive du chariot.

   Les  signaux de chariot ainsi produits, qui     constituent    les  signaux d'asservissement, sont transmis     par    le réseau  1240 vers l'entrée négative (inférieure) du     compteur     d'erreur 528     (fig.    16), et réduisent d'autant le con  tenu numérique de     celui-ci.    Quand ce contenu a été  ramené à zéro, l'excitation de     l'amplificateur    536       s'annule    et le moteur de chariot     s'immobilise.     



  On a vu que, au cours de la     première    période  angulaire de 100 qui suit le franchissement de la  position 1812 du     contact    repère, les basculeurs  numériques. du registre actif ont assumé, sous l'effet  du     sélecteur    de profondeur de     passe,    l'état     spécifiant     300 impulsions de     commande.        Le    contenu du comp  teur d'erreur 528 ne peut donc     s'annuler    sous l'ac  tion antagoniste des impulsions de     commande    et des  impulsions d'asservissement qu'il reçoit, que lorsque  le nombre     d'impulsions        d'asservissement,

      qui a été  émis, égale le nombre     d'impulsions    de     commande,     soit 300, et, par suite, lorsque le chariot a effectué  une translation radiale centripète égale à 300 X 0,005  = 1,5 mm,     profondeur    de passe commandée. Cette  translation est représentée par le segment     allant    du  point 1814 au point 1816 sur la     fig.    24, effectué  pendant que la broche a tourné de 100 à partir de  la position repère.  



  On rappelle que,     pendant    cette période angulaire  de 100, l'interpolateur a     décompté    512 signaux de  broche<B>;</B> au     dernier    de     ceux-ci,    le réseau 956 de  l'interpolateur     (fig.    12) émet le signal de fin de  groupe appelé Po. Ce signal, par le réseau d'union  509,     nie    les     basculeurs    du registre actif autres que  les quatre derniers.

   En outre, ce     signal.    est appliqué  au réseau 530 dont les autres entrées sont sous ten  sion, l'une     grâce    au signal Au, l'autre grâce à l'état  de négation du     basculeur    572 (de     commande    spé  ciale), basculeur qui n'est affirmé qu'à la     suite    du  basculeur 508 de     retour    général. En conséquence, le  réseau 530 émet un     signal    qui,     retransmis    par le  réseau d'union 513, nie les deux basculeurs 809 et  811 du registre actif spécifiant la période     angulaire.     



  Ce même signal Po,     par    le réseau 529 dont l'au  tre entrée est sous tension     grâce    au signal Au, puis  par le réseau d'union 566, affirme le     basculeur    de  groupe 562. Ce     basculeur    ne reste     affirmé    que pen  dant une seule période d'horloge, puisque son entrée  négatrice reçoit, par le réseau 564, le signal d'affir  mation A2 du basculeur 562 lui-même ;

   mais le  signal     A2    émis par sa sortie affirmative excite le  réseau 503 dont l'autre entrée est sous tension grâce  au signal     Rg'    qu'il reçoit par le réseau d'union 504  de la sortie négative du     basculeur    de retour général  508 négatif en     ce    moment; le réseau 503 émet donc  le signal de transfert     Tr,    dont l'action est de faire  passer les informations enregistrées dans le registre  d'attente 502, vers le registre actif 507, et de vider  le registre d'attente.           Enfin,    le signal de fin de groupe Po agit pour  faire avancer le groupe d'informations suivant.

   En  effet, par le réseau 531 dont l'autre entrée est sous  tension     grâce    au signal Au, puis par le réseau d'union  576, il affirme le     basculeur   <B>501</B> d'avance, qui agit  à son tour sur le lecteur 500, ainsi qu'on l'a vu. A  ce moment, en     conséquence,    le second     groupe    d'in  formations 662 se trouve     enregistré    dans le registre       actif    507, et le troisième groupe 664 dans le registre  d'attente 502.  



  On remarque     (fig.    9) que le groupe 662 présente  des trous     dans    toutes ses positions numériques, spé  cifiant     ainsi    512 impulsions de     commande    à émet  tre au     cours    de cette     seconde    période     angulaire    de  100 ; le fonctionnement est le même que pour le  premier groupe, mais le chariot     avance    dans le sens       centripète    d'une     distance    plus grande, et l'outil décrit  le segment de trajectoire de 1816 à 1818     (fig.    24).

    La nouvelle impulsion de fin de groupe Po émise à  la     fin,    de la     seconde    période     angulaire    provoque de  même l'avance du groupe     d'information    suivant, 664,  en position active. Comme le montre la     fig.    9, ce  groupe ne     spécifie    que 5 impulsions de commande  pour la troisième     période    angulaire de 100 ; l'outil       repart    ainsi du     point    1818 suivant une trajectoire  qui, au     départ,    est quasi horizontale dans l'exemple       considéré.     



  D'une manière analogue, les groupes d'informa  tion     successifs        commandant    la     trajectoire    de l'outil  au cours des     intervalles        successifs    de 100 dont tourne  la broche, et l'outil     parcourt        ainsi    la courbe 1802  pour effectuer la première passe de coupe, à la pro  fondeur     commandée.     



  Lorsque l'outil est parvenu à une     certaine    posi  tion finale 1824 située     axialement    au-delà du plan       terminal    de l'ébauche 132, le contact repère s'ouvre,  mettant fin au signal     MCe    qui n'a pas d'effet immé  diat.

   Le ou les groupes. d'information suivants com  mandent à l'outil d'exécuter une translation     centri-          fuge    de longueur équivalente à la     somme    des     trans-          lations        centripètes    qu'il avait exécutées auparavant  (non compris     celle    qu'il avait exécutée sous la com  mande du sélecteur de profondeur), de sorte que  l'outil revient, sous la     commande    de la bande, du  point 1820 à un point 1822 situé,     radialement,    à la  même     distance    de l'axe que le point 1816.

   On peut  supposer que, à ce moment, le groupe     d'informations     qui vient d'être     enregistré    dans le registre d'attente  est le groupe 670     (fig.    9).  



  On     remarque    que     ce    groupe     spécifie,    par le trou  présent en 7e     position    de 2e rangée, une inversion  du sens de rotation de la broche ; par les deux trous  en 5e et 6e     positions    de la 2e rangée, il spécifie une  période angulaire de<B>800</B> ; enfin, l'absence de trous  dans les     positions    numériques spécifient une trans  lation radiale nulle.  



  La     perforation    d'inversion de broche affirme le       basculeur    722 du registre d'attente. Le signal de  transfert suivant     émis    par le réseau 503 applique  simultanément un signal de tension à l'entrée affir-    matrice du     basculeur    814 du registre actif, et au  réseau 853, dont l'autre entrée est reliée à la sortie  négative de 814.

   Ainsi, immédiatement avant que       ce    dernier basculeur ne passe à l'état d'affirmation,  sa sortie négative,     encore    sous tension, permet au  réseau 853 d'émettre vers le réseau 852 un signal       Tr    - T13 -     A13    qui indique que le sens de rotation de  la broche va     s'inverser.    Ce signal nie le     basculeur     514 de commande d'interpolateur, qui ne transmet  dès lors plus, par le réseau 542, de signal vers le  réseau 1100 du registre tampon 519     (fig.    14).

   L'en  voi de signaux de broche Se du     tampon    vers     l'inter-          polateur    est aussitôt     suspendu.    Comme, d'autre part,  le basculeur 572 de     commande        spéciale    de     l'inter-          polateur    n'a pas encore été     affirmé,    toute émission  de signaux par l'interpolateur est interrompue.  Notamment,     l'absence    d'impulsions de fin de groupe  Po suspend     l'avance    intermittente de la bande dans  le lecteur 500.  



  L'affirmation du basculeur 814 a, d'autre part,       supprimé    le signal de tension que sa sortie négative  appliquait jusque-là à la commande 520 du sens de  rotation de la broche, dont le sens s'inverse en     con-          séquence.    Sa vitesse de rotation, d'autre     part,    prend  la valeur élevée qui correspond à la     périodicité    de  80 , puisque les     basculeurs    809 et 811, affirmés tous  deux par le signal de     transfert    à la suite des     bascu-          leurs    correspondants du registre d'attente,

   eux-mêmes       affirmés    par la lecture des perforations en positions  4 et 5, 2e rangée, du     groupe    670, ont mis sous ten  sion la     sortie    du     décodeur    836     correspondant    à 80 ,  et que cette     tension    a été appliquée à la commande  523 de vitesse de broche.  



  La broche tourne     donc    dans le sens négatif, pro  voguant un recul     axial    du chariot 140 et de l'outil,  qui amorce sa trajectoire     rectiligne    horizontale vers  la gauche à     partir    du point 1822. Dès que     l'outil    a  franchi la position 1824, le     contact    repère se ferme  de nouveau et émet le signal M qui, par le réseau  545 dont l'autre entrée est     restée    toujours     alimentée     par le signal Au, réaffirme le basculeur 514 de com  mande d'interpolateur.

   Le réseau 542     émet    dès lors  un signal qui est appliqué aux réseaux 1100 et 1110  du compteur     tampon    519     (fig.    14). Puisque la bro  che tourne dans le sens     négatif,    les signaux de bro  che qu'émet le     synchronisateur    sont les signaux X  émis par le basculeur 1028     (fig.    13) et c'est le réseau  1110 du tampon (et non plus 1100) qui voit ses  deux entrées     placées    sous tension.

   Le tampon émet  de nouveau par son réseau 1118 des signaux Se, qui  sont appliqués à l'interpolateur 521     (fig.    12),     cette     fois au moyen du     réseau    966 qui est seul à recevoir  une tension du décodeur 836 (périodicité de 800).  L'interpolateur se met à décompter les signaux de  broche ; à chaque     4096e    signal, il émet un signal de  fin de groupe Po qui provoque de nouveau l'avance       intermittente    de la bande dans le lecteur.

   Puisque les  groupes d'information en action en ce moment, tels  que 670, 672, n'ont pas de     perforations        dans    les       positions    numériques, l'interpolateur n'émet pas de      signaux de commande et la trajectoire de     l'outil    reste  purement axiale. Ainsi, sous l'effet de groupes suc  cessifs tous identiques au groupe 670 quant à leur  composition, l'outil poursuit sa trajectoire de recul  1828 à vitesse     accélérée,    jusqu'à un point 1830 situé  au-delà de la position repère initiale 1812.  



  A     ce    moment, tous les groupes d'information de  la bande perforée ont été utilisés et la bande 600 se  retrouve à sa position initiale, le groupe 660 se trou  vant dans le registre actif 507 et le groupe 662. dans  le registre d'attente 502.  



  Puisque le premier groupe 660 commande une  rotation positive de la broche, le     basculeur    814 du  registre actif est de nouveau mis dans son état de  négation, lors du signal de transfert, grâce aux  réseaux 756 et 815. On se trouve de nouveau dans  un cas d'inversion du sens de la broche, bien que  cette fois l'inversion se fasse du sens négatif vers le  sens positif ;

   le signal     émis    par le réseau 756 est  appliqué au réseau 850 qui, juste avant que le     bas-          culeur    814 ne soit nié, émet par le réseau 852 le  signal     d'inversion    de broche, qui     cette    fois a la forme       Tr    -     T13    -     A13    car c'est le registre actif quia eu son  basculeur affirmé et le registre d'attente son     bascu-          leur    nié.

   L'effet de ce signal, cependant, est encore  une fois de nier le basculeur 514 de commande     d'in-          terpolateur,    de sorte que le compteur tampon 519 ne  transmet pas de signaux de broche Se vers l'interpo  lateur, qui est inopérant. En même temps, le sens  de rotation de la broche s'est inversé, et l'outil décrit  le segment de<B>,</B> trajectoire purement axial vers la  droite à partir du point 1830.  



  Dès que l'outil franchit la position repère initiale  1812, le signal M agit par le basculeur 514 et le  réseau 542 pour permettre à nouveau le passage des  signaux de broche Se et le     fonctionnement    normal  de     l'interpolateur.    La deuxième passe de dégrossis  sage se poursuit dans des conditions identiques à  celles de la première, suivant la     trajectoire    1804, qui  est également décalée par     rapport    à la trajectoire  <B>1802,</B> de la valeur de la     profondeur    de la première  passe, vers l'axe de la broche. Après la fin de cette  deuxième passe, l'outil se trouve ramené au point  1842.  



  Dans     ces    conditions identiques, il exécute ensuite  la troisième passe de dégrossissage 1806 pour se  retrouver en 1832.  



  Aussitôt que commence la quatrième et dernière  passe, qui sera celle de finition, les bras     commu-          tateurs    du     compteur    de passes se déplacent du plot 3  au plot 4 ; le bras 1429 qui, jusque-là, émettait le  signal de tension     Cp2,    n'émet plus     ce        signal,        tandis     que le bras 1430, qui était auparavant relié à la  masse, émet maintenant le signal     Çpl.    La suppres  sion du signal     Cpz    rend inactifs les réseaux 515, 516  et la     présence    du signal     Cpl    rend actifs les réseaux  506, 518.

   Il s'ensuit que, après franchissement de  la position repère 1812, le signal M n'a plus pour  effet, par les réseaux 515 et 510, de mettre en action  les réseaux du sélecteur de profondeur     (fig.    11) relatif    à la passe de dégrossissage ; au     contraire,    c'est     cette     fois le réseau 518 qui, dès fermeture du contact  repère, émet un signal de tension qui, par le réseau  511, rend actifs, les réseaux 861, 864, 882 et 871 du  sélecteur de profondeur de finition qui avaient été  choisis par la     manoeuvre    préalable du commutateur  866.

   Les basculeurs 837, 839 et 832 du registre actif  sont     affirmés,    donnant lieu à la production 25     -f-    24       -I-        21=    50     impulsions    de     commande    à la sortie de       l'interpolateur,    de     sorte    que l'outil exécute du point  1834 au point 1836 après avoir franchi la position  repère une translation centripète de 0,25 mm, cor  respondant à la     profondeur    de finition qui avait été  choisie.  



  Par ailleurs, la suppression du signal     Cp2    rend  inactif le réseau 516, de sorte qu'aucune tension  positive ne parvient plus à la grille du tube 1400 de  la commande du compteur de passes 552     (fig.    17)  et les bras de ce compteur demeurent sur le plot 4.  



  Sous ces réserves, la quatrième passe est exécu  tée dans les mêmes     conditions    que les trois premiè  res, et l'outil, après avoir décrit la trajectoire active  1808 et la trajectoire de retour horizontale, se  retrouve au point 1840. La phase de retour général  va     commencer.     



  Il importe de se rappeler que, à la dernière  période angulaire de     80o    de rotation de broche, qui  a amené l'outil au point 1840, le groupe     initial    660  se retrouve dans le registre d'attente 502. Ce groupe       comportant    la perforation en dernière position signi  fiant   début de passe  , le     basculeur    726 est affirmé,  émettant le signal     T14    dont le rôle apparaîtra un peu  plus loin.  



  Le signal de fin de groupe Po émis à la fin de       ce    dernier     intervalle    angulaire de     80,1        supprime    les  informations enregistrées dans le registre     actif    507  et, par le réseau 529, affirme le basculeur de groupe  562 comme il le     fait    toujours.

   Ce signal Po est en  outre appliqué au réseau 505, dont les autres entrées  sont à ce moment sous tension, l'une grâce au signal       T14    et l'autre     grâce    au signal     Cpl    émis par le comp  teur de     passes    ; on remarquera que c'est la première  fois     dans    le cycle que ces. trois conditions se trou  vent réunies. Le signal     émis    par le réseau 505 af  firme le     basculeur    de retour général 508.  



  Dès     l'affirmation    du basculeur de groupe 562,  le réseau 506 voit toutes ses entrées     mises    sous ten  sion, l'une par le signal     T14,    l'autre par le signal       Cpl,    la troisième par le signal Gr     émis    au moment  de l'affirmation du basculeur de groupe 562, la der  nière enfin par le signal Au.

   Le signal émis par le  réseau 506,     transmis    par le réseau 511, est appliqué  aux divers réseaux d'entrée du sélecteur de profon  deur de finition     (fig.    11) ; parmi ces réseaux, les  réseaux 882, 883 et 871, pour lesquels le commu  tateur de sélection de profondeur de     finition    866  avait été     manoeuvré,    agissent de nouveau pour affir  mer les basculeurs numériques correspondants 837,  839 et 832 du registre actif, afin de spécifier  50     impulsions    de     commande.    Mais, en outre, l'entrée      du réseau 861, dont l'autre entrée reçoit le     signal          Rg    du basculeur 508 est maintenant elle aussi,

   et  pour la première fois,     sous    tension, en sorte que (par  le réseau d'union 800), le basculeur 820 est affirmé,       ce    qui, on le sait,     spécifie    une translation radiale  centrifuge.  



  Le signal de retour général     Rg    émis lors de l'af  firmation du     basculeur    508 affirme, par le réseau  d'union 555, le basculeur d'arrêt de broche 553. Le  signal Ar émis par la     sortie    affirmative de     celui-ci     met sous     tension    l'une des entrées du réseau 558,  dont l'autre entrée est déjà sous     tension    grâce au  signal     A14.    Le signal émis par le réseau 558 actionne  un relais branché en 560 pour     couper    l'énergie au  moteur de broche 116, qui s'arrête de tourner. La  translation axiale du chariot et de l'outil est de ce  fait également suspendue.

   L'arrêt du moteur de bro  che a pour effet de suspendre le signal Au de mar  che automatique et     d'affirmer    corrélativement un  signal Au' qui fait apparaître une tension sur la  borne 554     (fig.    7). Ce signal, par le réseau 517 dont  l'autre entrée est sous tension     grâce    au signal     A14     nie de nouveau le basculeur d'arrêt 553. Cependant,  le moteur de broche n'est pas pour cela remis en  route.  



  Le signal de retour général     Rg    a également pour       effet    de mettre sous tension l'une des deux entrées.  du réseau 550 dont l'autre     entrée    est déjà sous ten  sion     grâce    au signal     Cp3    du compteur de passes. Le  réseau 550     affirme    à son tour le basculeur 572 de  commande spéciale.

   L'application du signal Cs d'af  firmation du basculeur 527, au basculeur initial de  l'interpolateur (fi-. 12),     ainsi    qu'au réseau 902,  déclenche le fonctionnement déjà décrit, selon lequel  l'interpolateur décompte les signaux d'horloge par  séries de     214=    16.384,     avec    émission du signal de  fin de groupe Po à la fin de la série.  



  Puisque, à     ce    moment, les     basculeurs    numéri  ques du registre actif ont été placés, par le jeu auto  matique du sélecteur de profondeur de finition, dans  les états     spécifiant    50 impulsions de     commande,        l'in-          terpolateur    émet, par son réseau de     sortie    962,  50 impulsions de     commande    à peu près     régulière-          ment    réparties dans la première série de 16.384 im  pulsions d'horloge.

   Ces impulsions de commande  provoquent une translation     radiale    du chariot et de  l'outil dans le sens centrifuge, en raison de l'inver  sion d'état du     basculeur    820,     signalée    un peu plus  haut. L'outil est     ainsi    ramené du point 1840 au point  1832, c'est-à-dire d'une     distance    égale à la profon  deur de finition. Ce déplacement de l'outil est d'ail  leurs purement radial puisque le moteur de broche  est arrêté.  



  Le signal de retour général     Rg    est également  appliqué au réseau 533, dont une autre entrée est  sous tension en raison du signal     Çp3    indiquant que  les bras du compteur de passes ne se trouvent pas  sur leur plot de     départ    0 ; la troisième entrée de ce  réseau reçoit le signal     J9    émis par l'interpolateur  pendant chaque période de négation de son dernier    basculeur 955, c'est-à-dire     pendant    la moitié de  chaque série de     214    signaux d'horloge comptée.

   Pen  dant la première série, le signal émis par le réseau  533 agit, par le tube 1406 et le solénoïde 1432, pour  déplacer les quatre bras du compteur de passes de  leur plot 4 à leur plot 3 ;     ce    déplacement a pour effet  de supprimer le signal     Cpl    et d'émettre le signal       Cp2.     



  Le signal de fin de groupe Po émis par     l'inter-          polateur    à la fin de la première série de signaux  d'horloge comptés par lui, au cours de laquelle  l'outil est passé de 1840 à 1842,a pour effet de  nier, par le réseau 509, tous les basculeurs numéri  ques du registre actif 507. Le basculeur 818 spéci  fiant le signal   début de passe   reste cependant  affirmé. Le signal Po affirme en outre le basculeur  de groupe 562 par le réseau 529, dont l'autre entrée  est sous tension non plus sous l'effet du signal Au  (suspendu), mais sous l'effet du     signal    Cs du     bascu-          leur    de commande spéciale, appliqué par le réseau  d'union 570.

   Le basculeur de groupe 562 ainsi  affirmé émet donc,     comme    en marche normale, le  signal de groupe Gr. Celui-ci est appliqué au réseau  549 dont les autres entrées sont sous tension en rai  son, l'une du signal     Rg,    une autre du signal     Cp3    et  la     dernière    du signal     Cp2    dont on vient de voir l'ap  parition.

   Le réseau 549, par le réseau d'union 510,  agit sur le sélecteur de profondeur de dégrossissage       (fig.    11) et plus spécialement sur les réseaux de     celui-          ci    qui avaient été choisis par la     manoeuvre    préalable  du     commutateur    865, de manière à     affirmer    les     bas-          culeurs    numériques 831, 837, 841 et 830 spécifiant  300     impulsions    die commande. En même temps, le  réseau 860 voit ses deux entrées sous tension, ce qui  affirme le basculeur 820 pour commander de nou  veau une translation centrifuge du chariot.  



  Pendant la deuxième série de     214    signaux d'hor  loge     comptés    par l'interpolateur, celui-ci va donc  émettre 300 impulsions de commande à peu près       régulièrement    répartis sur l'ensemble de     ces    signaux  d'horloge, et provoquer une translation centrifuge  du chariot de valeur égale à celle de la profondeur  de coupe pendant chacune des passes de dégrossis  sage antérieures. L'outil passe ainsi du point 1832  au point 1842. Pendant ce temps également, le réseau  533 transmet une excitation au solénoïde négatif,  pour déplacer les bras du     compteur    de passes du  plot 3 sur le plot 2.  



  De même, au cours de la troisième série de       214    signaux d'horloge     comptés    par l'interpolateur,  l'outil     recule    de la même     distance,    de 1842 en 1830,  et pendant la quatrième série de signaux l'outil  recule de 1830 à 1800.

   Les bras du compteur de  passes sont alors ramenés sur leurs plots de départ       ceci    supprime notamment le signal     Cp.    et fait appa  raître sa négation, le signal     Cp4.    Ainsi le     basculeur     de commande spéciale 572, nié par le signal Po qui  clôt la quatrième série d'impulsions d'horloge, ne  peut plus être ensuite affirmé pour une nouvelle  série, mais reste à l'état de négation.

             Le    basculeur de retour général 508 est nié à son  tour après la dernière     affirmation    du     basculeur    de       groupe    562 par le dernier     signal    Po,     grâce    au réseau  551 qui reçoit, d'autre part, le signal     Cp4    du comp  teur de passes.  



  Us conditions de départ ont ainsi été     rétablies,     et la machine est prête, après mise en place d'une  nouvelle ébauche, soit à     accomplir    un nouveau cycle  de coupe à l'aide de la même bande perforée 600,  soit à     recevoir    un nouveau rouleau perforé de com  mande en vue d'exécuter un autre travail.  



  On pourra, bien entendu, apporter de nombreu  ses modifications aux     détails    de     réalisation    décrits.  A la place d'une bande perforée, on pourrait utiliser  un enregistrement magnétique, ce qui entraînerait  simplement une modification du lecteur. Des cartes  perforées pourraient     également    être utilisées. Le code  utilisé pourrait, d'autre part, s'écarter, bien entendu,  de celui qui a été décrit et représenté.

   On pourrait  même, si on le désire, prévoir sur l'enregistrement de  commande les     informations    donnant le nombre d'im  pulsions de commande à émettre pour chaque période  angulaire, non pas sous la forme d'un nombre  exprimé en code (binaire, décimal ou autre), mais  directement sous la forme d'un train de signaux  égaux en nombre aux impulsions de commande  désirée.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Machine-outil à commande automatique par programme enregistré, comprenant un porte-ébauche et un porte-outil, mobiles l'un par rapport à l'autre, ainsi qu'un dispositif de commande dans lequel les impulsions électriques de commande sont appliquées, conformément à un programme enregistré, à un moteur qui provoque un déplacement relatif de ces deux éléments dans une première direction par quan tités successives spécifiées par ledit programme, caractérisée par des moyens (148, 526)
    pour pro duire des impulsions correspondant à des déplace- ments relatifs élémentaires des deux éléments (154, 130) dans une deuxième direction, et par un inter- polateur (108) commandé conjointement par le pro gramme enregistré et par les impulsions électriques de déplacement pour transmettre et appliquer audit moteur (150, 537) un nombre défini d'impulsions de commande, spécifié au programme,
    pour chaque nombre défini d'impulsions de mesure correspondant à un intervalle déterminé de déplacement dans la deuxième direction. SOUS-REVENDICATIONS 1. Machine-outil suivant la revendication, dans laquelle l'élément porte-ébauche tourne autour d'un axe, tandis que l'élément porte-outil est déplacé radialement par rapport à cet axe pour l'approcher et l'éloigner de ce porte-ébauche, caractérisée en ce que le déplacement radial de l'élément porte-outil (154)
    est celui qui a lieu dans ladite prendère direc- tion, tandis que le déplacement rotatif de l'ébauche est celui qui a lieu dans le deuxième sens. 2. Machine-outil suivant la revendication et la sous-revendication 1, dans laquelle les deux élé- ments-porteurs sont en outre déplaçables dans une troisième direction, caractérisée en ce que le dépla cement est dans un rapport fixe avec le déplacement dans. le deuxième sens.
    3. Machine-outil suivant la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisée en ce que le déplacement dans la troisième direction est le déplacement de l'élément porte-outil par rapport à l'élément porte-ébauche, de façon à permettre le taillage d'ébauches à trois dimensions. 4.
    Machine-outil suivant la revendication, carac térisée en ce que la valeur de l'intervalle ou de la période de déplacement suivant la deuxième direction peut varier pendant le cycle de travail sous la com mande d'informations enregistrées dans le pro gramme. 5. Machine-outil suivant la revendication et la sous-revendication 4, caractérisée en ce que la vitesse du déplacement selon la deuxième direction peut être modifiée par le programme enregistré pour rester proportionnelle à la période variable.
    6. Machine-outil suivant la revendication, carac térisée en ce que le programme enregistré se compose de groupes d'informations lus successivement, cha que groupe comprenant des informations numériques spécifiant le nombre d'impulsions de commande.
    7. Machine-outil suivant la revendication et la sous-revendication 6, caractérisée en ce que chaque groupe comprend des informations spécifiant la période de déplacement au cours de laquelle le nom bre d'impulsions de commande spécifié dans ce groupe doit être appliqué au moteur.
    8. Machine-outil suivant la revendication, carac térisée en ce que l'interpolateur a pour action de répartir le nombre d'impulsions de commande sp6ci- fié au programme, avec une régularité optimum sur toute l'étendue de la période correspondante. 9.
    Machine-outil suivant la revendication et la sous-revendication 8, caractérisée en ce que l'inter- polateur forme à partir des impulsions de mesure plusieurs trains d'impulsions dont les fréquences de répétition sont les termes d'une progression géo métrique, et ne laisse passer que certains de ces trains conformément aux informations numériques spécifiées par le groupe d'information en activité au moment considéré,
    de manière à émettre un train résultant d'impulsions de commande dont le nombre corresponde à ces informations numériques et qui soient réparties aussi régulièrement que possible sur la période en cours. 10. Machine-outil suivant la revendication- et les sous-revendications 8 et 9, caractérisée en ce que les informations sont inscrites sous forme codée en numération binaire, et les fréquences de répétition des trains d'impulsions formés par l'interpolateur sont les termes d'une série géométrique de raison 2. 11.
    Machine-outil suivant la revendication, caractérisée en ce qu'un compteur tampon limite le nombre d'impulsions de mesure émises à celui qui correspond à un déplacement dans le sens com mandé, afin de supprimer l'effet de déplacements rétrogrades parasites. 12. Machine-outil selon la revendication, carac térisée en ce que le moteur est commandé en fonc tion de la différence instantanée entre le nombre d'impulsions d'asservissement qui sont engendrées proportionnellement à la valeur instantanée du dépla cement dans la première direction. 13.
    Machine-outil suivant la revendication et la sous-revendication 12, caractérisée en ce qu'un compteur d'erreur reçoit à la fois les impulsions de commande de l'interpolateur et les impulsions d7as- servissement engendrées par des moyens entraînés par le moteur, et produit à sa sortie une tension dont la polarité correspond au signe de la différence entre les nombres de ces deux genres d'impulsion, cette tension assurant la rotation du moteur dans le sens voulu.
    14. Machine-outil suivant la revendication, carac térisée en ce qu'un sélecteur de la profondeur de coupe, réglable préalablement, agit en faisant émet tre par l'interpolateur, au début d'une passe de tra vail, un nombre d'impulsions de commande supplé mentaires conformément à son réglage et indépen damment du programme enregistré, ces impulsions supplémentaires provoquant un déplacement initial selon le premier mode, de valeur correspondant à la profondeur de coupe choisie.
    15. Machine-outil suivant la revendication, carac térisée en ce que le programme enregistré est entiè rement exploité au bout d'une passe de travail unique à la fin de laquelle les informations enregistrées se retrouvent à leur position initiale, et en ce qu'un sélecteur du nombre de passes permet le choix pré alable du nombre de passes désiré, ce réglage assu rant le passage répété du programme enregistré le nombre de fois. choisi, puis le retour général du porte outil et du porte-ébauche à leurs positions relatives de départ, ainsi que le retour général des organes de commande à leur état initial. 16.
    Machine-outil suivant la revendication et la sous-revendication 15, caractérisée en ce que le sélec teur de profondeur de coupe agit d'abord, au début de chaque passe, pour faire émettre par l'interpola- teur le nombre choisi d'impulsions de commande pour provoquer un déplacement initial dans le sens qui rapproche l'outil de l'ébauche,
    et agit à nouveau après accomplissement de toutes les passes pour don ner naissance au même nombre d'impulsions de com mande après inversion automatique du sens de dépla cement du premier mode, de façon à provoquer un déplacement de retour dans le sens qui éloigne l'outil de l'ébauche, cette seconde action du sélecteur étant répétée autant de fois qu'il y a eu de passes, en sorte que l'outil se trouve ramené à sa position initiale par rapport à l'ébauche. 17.
    Machine-outil suivant la revendication et les sous-revendications 15 et 16, caractérisée par deux sélecteurs de profondeur de coupe à réglage indé pendant, dont le premier, constitué par un sélecteur de profondeur de dégrossissage, agit pour donner naissance à un nombre choisi d'impulsions de com mande au début de chaque passe autre que la der nière et dont l'autre, constitué par un sélecteur de profondeur de finition, donne naissance à un nom bre choisi d'impulsions de commande au début de la dernière passe. 18.
    Machine-outil suivant la revendication et les sous-revendications 15, 16 et 17, caractérisée en ce que, après la dernière passe, la seconde action du sélecteur de profondeur de finition survient d'abord, puis intervient la seconde action du sélecteur de pro fondeur de dégrossissage autant de fois qu'il y a eu de passes moins une. 19.
    Machine-outil suivant la revendication, carac térisée en ce que le dispositif de commande utilise des circuits électroniques à deux états d'équilibre sta ble, dont les changements d'état sont commandés par l'application de signaux de tension qui apparaissent à des époques déterminées de ce cycle de travail et pendant des périodes déterminées de ce cycle, grâce à des réseaux logiques, de façon à assurer le dérou lement automatique des phases de fonctionnement du cycle. 20.
    Machine-outil suivant la revendication et la sous-revendication 19, caractérisée en ce que chaque groupe d'informations du programme est, à la lec ture, enregistré dans un registre composé de bascu- leurs dont chacun est placé dans l'un ou l'autre de ses états selon la nature de l'information correspon dante du groupe qui a été lu. 21.
    Machine-outil suivant la revendication et les sous-revendications 19 et 20, caractérisée en ce que le dispositif comprend deux registres : un registre actif et un registre d'attente dans lesquels se trouvent simultanément enregistrés deux groupes successifs du programme.
    22. Machine-outil suivant la revendication et les sous-revendications 19, 20 et 21, caractérisée en ce que l'interpolateur est un compteur binaire à plu sieurs étages qui reçoit les impulsions de mesure et les décompte par séries dont le contenu correspond à la valeur de la période de déplacement spécifiée,
    et en ce que les étages successifs de ce compteur émettent des trains d'impulsions à des fréquences de répétition égales à celle des impulsions de mesure divisée par les puissances successives de 2,
    tandis que des réseaux d'intersection associés à ces étages trans- mettent à la sortie de l'interpolateur seuls les trains d'impulsions dont les fréquences correspondent aux puissances de 2 spécifiées par les informations numériques du groupe en position active. 23.
    Machine-outil suivant la revendication et les sous-revendications 19 à 22, caractérisée en ce que le nombre effectif des étages du compteur (108, 521) est variable, étant déterminé par l'étage initial auquel sont appliquées les impulsions de mesure, le choix de cet étage initial étant lui-même déterminé par la valeur spécifiée pour la période de déplacement par le groupe en activité, de manière à modifier le nom bre d'impulsions de mesure décomptées dans chaque série. 24.
    Machine-outil suivant la revendication et les sous-revendications 19 à 23, caractérisée en ce que les informations du groupe en activité spécifiant la période de déplacement, agissent simultanément sur un dispositif de réglage de la vitesse de déplacement selon la deuxième direction, à une valeur propor tionnelle à cette période. 25.
    Machine-outil suivant la revendication et les sous-revendications 19 à 24, caractérisée en ce que les impulsions de mesure sont de deux types distincts selon la deuxième direction de déplacement, et en ce que le compteur tampon (519) se compose d'un compteur réversible qui permet la transmission de toutes les impulsions de mesure consécutives vers l'interpolateur tant que ce compteur conserve son état initial, chaque impulsion du type ne correspon dant pas à la direction désirée écartant le compteur d'une unité de cet état initial, tandis que chaque impulsion du type correspondant à la direction spé cifiée rapproche d'une unité le compteur de son état initial,
    de sorte que celui-ci est ramené à son état initial pour permettre la reprise de l'émission des impulsions de mesure, après omission de toutes les impulsions rétrogrades qui ont lieu ainsi que d'un nombre' égal d'impulsions directes. 26. Machine-outil suivant la revendication et les sous-revendications 19 à 25, caractérisée en ce que chaque fois que le compteur (519) a compté un nombre d'impulsions rétrogrades correspondant à sa capacité, il actionne un relais- de sécurité qui suspend le fonctionnement de la machine.
    27. Machine-outil suivant la revendication et les sous-revendications 19 à 26, caractérisée en ce que le compteur d'erreur se compose d'un compteur réversible qui compte dans un sens chaque impulsion de commande reçue et en sens contraire chaque impulsion d'asservissement reçue, la tension appli quée au moteur correspondant au contenu numérique de ce compteur.
    28. Machine-outil suivant la revendication et les sous-revendications 19 et 27, caractérisée en ce que chaque fois que le contenu du compteur dépasse la capacité de celui-ci, il actionne un relais de sécurité qui suspend le fonctionnement de la machine. 29. Machine-outil suivant la revendication, carac térisée en ce que le programme est enregistré sous forme de bande formant une boucle fermée.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE2936251A1 (de) * 1978-10-04 1980-04-10 Gfm Fertigungstechnik Steuereinrichtung fuer eine maschine zum fraesen oder schleifen von kurbelwellen

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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