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Valve de remplissage pour briquet à gaz liquéfié Le brevet principal a pour objet une valve de remplissage pour briquet à gaz liquéfié, munie d'une aiguille creuse permettant de raccorder le réservoir du briquet à un réservoir de remplissage contenant du gaz liquéfié sous pression, caractérisée en ce qu'elle présente deux pièces mobiles l'une par rap- port à l'autre, l'une étant fixe et solidaire du corps du briquet, ces deux pièces étant disposées, de manière à pouvoir occuper deux positions relatives, l'une de remplissage,
dans laquelle le réservoir du briquet est relié d'une part au réservoir de remplis- sage par un canal communiquant avec l'aiguille creuse et d'autre part à l'air extérieur à travers un autre canal, de petite section, lesdits canaux étant obturés dans l'autre position de fermeture.
Le présent brevet additionnel se rapporte à un développement de cette valve, qui permet de renoncer à l'emploi d'une aiguille creuse pour raccorder le réservoir du briquet au réservoir de remplissage.
Le présent brevet additionnel concerne une valve de remplissage pour briquet à gaz liquéfié, comprenant deux pièces mobiles l'une par rapport à l'autre, l'une étant fixe et solidaire du corps du briquet, ces deux pièces étant disposées de manière à pouvoir occuper deux positions relatives, l'une de remplissage dans laquelle le réservoir du briquet est relié, d'une part, à un réservoir de remplissage contenant du gaz liquéfié sous pression par un premier canal et, d'autre part, à l'air extérieur à travers un autre canal de petite section, lesdits canaux étant obturés dans l'autre position de fermeture,
caractérisée en ce qu'une desdites pièces présente une partie destinée à venir prendre appui contre l'extrémité d'une conduite que présente le réservoir de remplissage de manière que cette conduite soit alors reliée au canal de remplissage du réservoir du briquet. Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de la valve faisant l'objet du présent brevet.
Les fig. 1 et 2 représentent en coupe la première forme d'exécution, respectivement en position de fermeture et d'ouverture.
Les fig. 3, 4 et 5 sont des coupes des autres formes d'exécution, en position de fermeture.
La valve représentée aux fig. 1 et 2 comprend deux pièces 2 et 3 mobiles l'une par rapport à l'autre, dont la première 2 est fixée à demeure sur la paroi 1 du corps du briquet et présente un évidement central à parois cylindriques taraudé en 4 sur une partie de sa longueur. La pièce 3 mobile est consti- tuée par un corps à parois cylindriques présentant sur sa partie 5 un filetage qui vient en prise avec le taraudage 4. Une rainure 21 est fraisée dans cette partie filetée 5.
La pièce 3 présente un perçage axial 6 qui constitue une partie d'un canal de remplissage. La partie inférieure 7 de la pièce 3 est de plus petit diamètre, de façon à former un épaulement 8. La partie 3a de la pièce 3 présente une surface à six pans dans laquelle pénètre, lors du remplissage, une partie correspondante d'un raccord 40 que présente un réservoir de remplissage non représenté. De cette manière, le raccord 40 du réservoir de remplissage sert en même temps de clé pour manoeuvrer la valve.
Entre l'épaulement 8 de la pièce 3 et le fond 9 de l'évidement de la pièce 2 sont disposés une rondelle métallique 10, un anneau de caoutchouc 11, un anneau métallique 12 et une rondelle de caoutchouc 13.
Comme représenté au dessin, Panneau 11 est de diamètre légèrement inférieur à celui de l'évidement de la pièce 2 dans laquelle il est logé. Il en est de même pour l'an eau métalique 12. Par contre, ces
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deux pièces sont ajustées sur la partie 7 de la pièce 3. L'anneau 12 présente une rainure périphérique 14, en regard de laquelle débouche un conduit calibré 15 de petite section, traversant la paroi de la pièce 2.
Dans le fond 9 de la pièce 2 est creusée une cuvette 16 dans laquelle débouche un conduit 17 traversant la paroi de cette pièce 2 et débouchant dans le réservoir du briquet. Au centre du fond 9 se trouve un perçage 18 dans lequel est logée l'extrémité arrière de la pièce 3, qui est de forme tubulaire.
Un anneau 19, chassé à force dans l'ouverture de la pièce 2, empêche la pièce 3 de sortir complètement lorsqu'on la dévisse pour amener les parties de la valve dans -la position représentée à la fig. 2. Entre l'anneau 19 et l'extrémité supérieure du corps 3 subsiste un jeu laissant une ouverture circulaire libre.
La pièce 3 présente, à proximité du fond de son évidement, un joint 45 en forme de bagne, dont la périphérie prend appui dans une rainure annulaire 46 de la pièce 3. Ce joint est destiné à assurer l'étanchéité entre le perçage -6 de la pièce 3 et une conduite 47 prévue dans le raccord 40 du réservoir de remplissage en prise avec la valve. Une partie 42 de ce raccord présente un profil à six pans engagé dans celui de la partie 3a (fig. 2) de la pièce mobile 3.
Pour effectuer le remplissage du briquet, on introduit le raccord 40 du réservoir de remplissage dans la pièce 3, comme cela est représenté à la fig. 1. En principe, le réservoir de remplissage, ou son raccord, est muni d'une soupape ou d'un robinet de fermeture qui n'est pas représenté au dessin. On dévisse ensuite la pièce mobile 3 en faisant tourner le raccord du réservoir de remplissage qui est utilisé comme clé, grâce à sa partie 42 engagée dans le profil correspondant à six pans de la partie 3a.
La valve prend donc la position représentée à la fig. 2 et, lorsque la soupape non représentée du réservoir de remplissage est ouverte, le gaz liquide peut pénétrer dans le réservoir du briquet, en passant par les perçages 6 et 18, la cuvette 16 et le conduit 17.
L'air et une partie du gaz détendu contenus dans le réservoir du briquet s'échappent par le conduit calibré 15, l'espace 20 entre l'anneau 11 et la paroi de la pièce 2, la rainure 21 et l'espace circulaire libre entre l'anneau 19 et la pièce 3. Le conduit calibré 15 est dimensionné de telle manière que la pression à l'intérieur du réservoir soit légèrement inférieure à la tension de vapeur du gaz liquéfié.
On peut ainsi remplir complètement le réservoir du briquet et l'usager contrôle facilement si le remplissage est réalisé, puisqu'au moment où le niveau du gaz liquide atteint le conduit 15, le gaz liquide commence à sortir par le joint entre l'anneau 19 et la pièce 3.
Il suffit alors de visser la pièce 3 dans la pièce 2 au moyen du raccord du réservoir de remplissge en prise avec la partie 3a.
On provoque alors la compression de l'anneau 11 et de la rondelle 13. Le premier s'applique con- tre la paroi de la pièce 2 et supprime l'espace libre 20 alors que la seconde remplit la cuvette 16 et ferme le canal 17.
Ainsi toute communication du réservoir du briquet avec l'extérieur par ses canaux 15 et 17 est fermée.
La fig. 3 représente une seconde forme d'exécution, dans laquelle la pièce fixe 2 est vissée dans la paroi 1 du réservoir du briquet, avec interposition d'un joint d'étanchéité 50. La pièce mobile est constituée en deux parties 51 et 52 et est soumise à l'action d'un ressort 53 prenant appui d'une part contre une collerette de la partie 51 et d'autre part contre une nervure annulaire 61 de la pièce fixe 2. Cette dernière porte à sa partie inférieure un joint annulaire d'étanchéité 54, contre lequel vient prendre appui la partie inférieure de plus grand diamètre de la partie 52.
Cette dernière présente un perçage axial 6 pour l'admission du gaz liquide, ce perçage communiquant avec un trou radial 55. Ce dernier est obturé, dans la position de fermeture représentée à la fig. 3, par la paroi interne du joint 54. La partie 52 présente encore un perçage de petite section 56 débouchant dans l'évidement intérieur de la pièce mobile 2 d'une part et communiquant d'autre part avec une rainure annulaire 57 qui est en contact avec la face inférieure du joint 54.
La partie 51 de la pièce mobile présente un alésage de plus grand diamètre que le perçage 6 et dans lequel est logé un joint annulaire 58 destiné à assurer l'étanchéité entre le canal d'admission de la valve et la conduite 59 du réservoir de remplissage, grâce à une nervure circulaire 60 que présente l'extrémité du raccord 40 du réservoir de remplissage, nervure qui est destinée à prendre appui contre le joint 58.
L'ouverture de cette valve est produite grâce à la pression exercée sur la pièce mobile par l'extrémité du raccord 40 et qui provoque le déplacement de la pièce mobile contre l'action du ressort 53. Le per- çage 55 et la rainure 57 de la partie 52 sont alors éloignés du joint 54, ce qui provoque l'ouverture des passages d'admission et d'échappement. On remarque que lors de ce mouvement de la pièce mobile, le canal d'échappement s'ouvre avant le canal d'admission et se ferme réciproquement après ce dernier. Cette mesure, qui fait l'objet du brevet suisse No 320464, permet d'éviter tout sur-remplissage du réservoir du briquet.
Dans cette dernière forme d'exécution, le réservoir de remplissage pourrait être muni d'une soupape dont l'ouverture pourrait être commandée par un déplacement relatif du raccord 40 par rapport au réservoir de remplissage. De cette façon, l'ouverture de la soupape du réservoir de remplissage et de celle du réservoir du briquet pourrait être obtenue grâce à la force que l'usager exerce pour appliquer le réservoir de remplissage contre la soupape du briquet. Les ressorts de rappel de ces deux soupapes pourraient avantageusement être tarés de façon que la soupape
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du réservoir de remplissage s'ouvre après et se ferme avant celle du briquet.
La fig. 4 représente une autre forme d'exécution dans laquelle la partie inférieure de la pièce fixe 2 de la soupape est fermée par un bouchon 62 retenant un ressort 63 destiné à appliquer un clapet 64 présentant une garniture d'étanchéité contre une nervure annulaire 65 pour fermer le réservoir du briquet. Une pièce mobile 66 est disposée dans un orifice 67 prévu dans une paroi transversale 68 de la pièce 2, cette pièce 66 présentant une collerette 69 destinée à prendre appui contre le bord de l'orifice 67 pour empêcher la pièce 66 de s'échapper vers l'extérieur du briquet.
Cette pièce 66 présente une arête supérieure circulaire 70 destinée à prendre appui contre la face d'extrémité du raccord 40 du réservoir de remplissage (ce raccord n'est pas représenté à la fig. 4, mais il pourrait être semblable à celui représenté à la fig. 1). Un perçage axial 71 est destiné à conduire le gaz liquéfié à l'intérieur du briquet et communique avec une échancrure radiale 72 ménagée à la partie inférieure de la pièce 66. La paroi cylindrique de la pièce 2 présente encore deux trous 73 et 74.
Pour remplir le briquet avec du gaz liquéfié sous pression, l'extrémité du raccord du réservoir de recharge est appliquée contre l'arête circulaire 70 de la pièce 66 pour déplacer cette dernière axialement et provoquer l'ouverture de la soupape en déplaçant le clapet 64 contre l'action de son ressort 63.
Lorsque la soupape ou le robinet du réservoir de remplissage est ouvert, le gaz liquéfié peut pénétrer dans le briquet en passant par le perçage 71, l'échancrure 72 et par les trous 73 et 74, le clapet 64 étant évidemment écarté de la nervure circulaire 65. Une partie du gaz contenu dans le réservoir du briquet peut s'échapper, en phase gazeuse, par un canal de petite section constitué par le- jeu compris entre l'orifice 67 et la pièce 66.
On peut avantageusement donner une section non circulaire au pourtour extérieur de la pièce 66 et à l'orifice 67 pour empêcher un déplacement angulaire entre ces deux parties, pour obtenir que l'échancrure 72 soit toujours placée en regard du trou 73. Cependant cette dernière condition n'est pas absolument indispensable.
La fig. 5 représente une forme d'exécution dont la construction se rapproche beaucoup de celle représentée à la fig. 4. En effet, elle ne diffère de cette dernière que par le fait que la pièce mobile 66 forme une seule partie avec le clapet 64, ce dernier étant pourvu d'une garniture d'étanchéité annulaire 75. En outre, la pièce 66 coulisse pratiquement sans jeu dans l'orifice 67 de la paroi transversale 68 et cette dernière présente un perçage 76 permettant l'échappement du gaz en phase gazeuse.
Par le choix du diamètre du perçage 76, on peut obtenir la valeur voulue pour le débit du gaz pouvant s'échapper au cours du remplissage du briquet.
On peut naturellement prévoir d'autres formes d'exécution, et en particulier des variantes, dans lesquelles l'extrémité du raccord du réservoir de remplissage serait raccordée à la pièce fixe de la valve.
Il est bien entendu que le raccord 40 au lieu d'être monté directement sur le réservoir de remplissage, pourrait être relié. à celui-ci par une conduite souple. Ce raccord pourrait aussi porter les moyens de fermeture du réservoir de remplissage.