CH347854A - Procédé d'assemblage d'éléments d'une voie de chemin de fer et voie obtenue par ce procédé - Google Patents

Procédé d'assemblage d'éléments d'une voie de chemin de fer et voie obtenue par ce procédé

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CH347854A
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rail
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A Fiechter Rene
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Brev Ind S A
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Description


  Procédé d'assemblage d'éléments d'une voie de chemin de fer  et voie obtenue par ce procédé    Le présent brevet concerne un     procédé    d'assem  blage d'éléments, d'une voie de chemin de fer. Il vise  également une voie de chemin de fer obtenue sui  vant     ce    procédé.  



  Une voie de chemin de, fer classique est formée  par assemblage de divers éléments, principalement       les    rails, leurs éléments de     raccordement    tels que  les éclisses, leurs éléments de fixation tels. que les  selles d'appui, les coussinets, les     anticheminants,    les  crapauds d'ancrage, etc., et leurs     traverses,    au moyen  de boulons, de tire-fond, de     crampons    d'attache, etc.  l'ensemble, qui constitue la voie de chemin de fer  reposant sur le ballast.  



  En dehors de l'usure normale due à la pression  et au frottements des roues, ainsi qu'aux     contraintes     mécaniques qui se développent lors du passage des  trains, les rails subissent une usure supplémentaire  indésirable     importante    du fait des déplacements re  latifs de ces divers éléments les uns par rapport aux  autres points d'assemblage. Le procédé classique  d'assemblage par éclisses, boulons, tire-fond, etc., ne  peut en effet assurer des liaisons, mécaniques immua  bles sous les efforts que celles-ci sont appelées, à su  bir, malgré des     vérifications    fréquentes et indispen  sables.

   Le joint à éclisse constitue plus particuliè  rement un point faible, le     martèlement    des roues  provoquant l'affaissement du rail aval et la disloca  tion de l'assemblage, avec usure du bord des extré  mités des tronçons de rail.  



  On a déjà essayé de remédier à ces inconvénients  de diverses façons, par exemple en provoquant le  grippage des assemblages, au moyen de     grains     d'abrasifs insérés entre les pièces     métalliques    assem  blées, ou par une action     chimique.    Ces procédés de    grippage se sont avérés peu pratiques. et présentent  en outre le risque de diminuer la résistance des piè  ces     assemblées,    par rayure ou attaque chimique.

   Le  meilleur résultat a été obtenu jusqu'ici     par    soudure  des rails, le rail continu ainsi obtenu évitant l'usure  des extrémités des tronçons de rails à l'endroit des       raccordements.        Cependant,    le rail continu présente  d'autres inconvénients<B>:</B> il est plus cher, délicat à réa  liser et à mettre en     place,    enfin le     remplacement     d'une partie plus usée que les autres -     ce    qui est  plus particulièrement fréquent dans les. courbes   est une opération longue,     délicate    et onéreuse qui  impose le tronçonnage sur place de la     partie    de rail  à enlever.

   Par ailleurs,     certains    métaux ne se prê  tent pas ou mal à la soudure et il n'est pas pos  sible de réaliser pratiquement un rail continu lors  qu'on     utilise    par exemple, des rails bimétalliques,  tels que     ceux    qui sont revêtus d'une     couche    d'acier  au vanadium. De plus, il n'est pas possible, par les  moyens jusqu'ici connus, d'isoler électriquement un  tronçon d'un rail continu, ce qui est     indispensable     pour les circuits de signalisation et de     sécurité,    par  exemple.  



  On a également proposé     d'insérer    une     feuille    en  matériau relativement malléable, par exemple en fer  doux, entre les     parties        assemblées,    et     d'exercer    une  pression sur l'assemblage suffisante pour que le ma  tériau malléable prenne l'empreinte des     infractuosités     des pièces assemblées et améliore la liaison.

   Mais, si  le matériau de liaison a une     résistance    mécanique       suffisante    pour supporter les     efforts    développés par  le trafic, il faut exercer une pression considérable  pour assurer un assemblage convenable, ce qui né  cessite l'emploi de moyens mécaniques importants et      délicats, sans parler des risques de rupture des or  ganes d'assemblage tels que les boulons qui sont  alors soumis à des efforts inhabituels.

   Par contre, si  le matériau de     liaison    est relativement malléable, sa  résistance mécanique est     insuffisante        pour        supporter     le trafic et il faut procéder à des révisions et des       remplacements    fréquents.  



       Par        ailleurs,    l'usure des traverses est augmentée  du fait que des particules de ballast, voire même de  simples poussières     s'insèrent    entre la semelle du rail,  les bielles d'appui ou d'autres éléments de     fixation     du     rail,    et la traverse.

   Les     déplacements        relatifs    entre  les éléments métalliques et le matériau, généralement  plus tendre, bois, béton armé, par exemple, qui     cons-          titue    la traverse, créent un effet d'abrasion qui aug  mente encore le jeu de l'assemblage et l'usure de la  voie.     On    a essayé de limiter     cette    cause de détério  ration par un planage     précis    des.

   traverses aux points  d'appui des rails et un     vissage    mécanique puissant  des tire-fond, mais ce procédé est relativement oné  reux puisqu'il fait appel à un     usinage        difficilement          réalisable    ailleurs qu'en atelier et il ne donne, par  ailleurs, qu'un résultat imparfait. Finalement, le pas  sage des roues d'un train engendre des vibrations so  nores et ultrasonores qui se transmettent le long  du rail où elles créent des usures ondulatoires et des  fissures à     l'emplacement    des joints, ce qui     contribue     à élever le   niveau de     bruit      de la voie, autrement  dit sa sonorité.  



  Le procédé faisant l'objet du brevet a pour but  de permettre de pallier les inconvénients. précités et  de     réalisér    une voie de chemin de fer sans solution  de     continuité,    de qualité analogue à celle     de    la voie  à rail     continu,    mais de remplacement facile par élé  ments, à la façon de la voie classique, mais plus     si-          lencieuse    que celle-ci.  



  Il est caractérisé en ce qu'on     interpose    au moins  entre les surfaces en     contact    des, éléments de l'as  semblage, un matériau d'une     fluidité    telle qu'il     rem-          plisse    au moins les     interstices    entre lesdites     surfaces     et apte à acquérir, par la suite, des propriétés mé  caniques de l'ordre de     celles    d'au moins un des.

   élé  ments assemblés, et en ce qu'on fait     acquérir    audit  matériau la résistance     désirable        sans    laisser aux élé  ments de l'assemblage la     possibilité    de se     déplacer.     Le matériau ainsi     durci    pourra avoir une bonne     ré-          sistance    au     cisaillement    et à la compression, et une       résistance    relativement faible à la     traction    qui pourra       permettre    de séparer relativement     facilement    par  pelage les éléments assemblés.

    



       Le    brevet a également pour objet une voie de       chemin.    de fer,     réalisée    suivant le     procédé    ci-dessus.  Les éléments ainsi assemblés peuvent se     comporter     comme une seule pièce, qui peut cependant présenter  éventuellement une certaine     élasticité.    La transmis  sion des vibrations peut être     fortement    amortie sans       réflexion,    ce     qui    réduit les.

   possibilités     d'établissement     d'ondes     stationnaires    susceptibles de créer des     fissu-          res    dans le rail, et empêche les semelles de vibrer sur  les traverses. L'absence de solution de     continuité       mécanique dans les liaisons renforce     celles-ci,    elle  évite également les chocs et les,     frottements    qui sont  considérés comme les principaux responsables de  l'usure, ainsi que l'introduction éventuelle de     corps     étrangers indésirables entre les, éléments assemblés.  



  On peut renforcer encore une liaison en   bour  rant   avec le matériau de remplissage, les interval  les séparant deux pièces, assemblées, par exemple  l'intervalle prévu pour la     dilatation    entre deux ex  trémités de rails, sur les anciennes voies de chemin  de far et qui ne s'est pas avéré être indispensable.  



       Lorsque    le matériau de remplissage présente, en  outre, des qualités d'adhérence suffisantes, il est  même possible, en certains cas, de supprimer les or  ganes d'assemblage classiques tels que les boulons,  une fois que l'assemblage a été     réalisé    et que le  matériau de liaison a acquis la     résistance    désirable.  



  Pour l'assemblage des éclisses avec les     rails,    on  peut     réaliser    une sorte de frettage à chaud du     rail     sur l'éclisse afin d'augmenter les forces de liaison de  l'assemblage.  



  Le     procédé,    objet de l'invention, peut     permettre     également     d'obtenir    des liaisons     électriques    inaltéra  bles par des agents extérieurs dans les conditions       normales    d'utilisation, grâce à l'enrobement des  points de contact par le matériau de remplissage.  Lorsque le matériau de remplissage est isolant, il est  préférable, que l'une au moins des surfaces d'assem  blage soit sensiblement     rugueuse    afin que les aspé  rités assurent une multitude de contacts, électriques  entre les deux éléments conducteurs assemblés.

   L'as       semblage    doit être effectué dans.     ce    cas, avec un  serrage suffisant pour chasser toute     trace    de matériau  de remplissage isolant entre les aspérités. et les sur  faces conductrices, tout en laissant les interstices  entre les aspérités     remplis,    de matériau de remplis  sage. De cette façon, les     contacts    électriques, réa  lisés par assemblage de deux éléments     conducteurs,     sont protégés contre une altération éventuelle ulté  rieure sous l'effet d'agents extérieurs, tels que les in  tempéries.  



  Le matériau de remplissage doit présenter, de  préférence, un certain ensemble de     qualités.        définies     pour que le procédé, objet de l'invention, donne de  bons résultats. Tout d'abord, il ne doit évidemment  pas être susceptible d'avoir une     réaction        indésirable     avec les matériaux constituant les éléments assem  blés. Il doit résister convenablement aux agents ex  térieurs.. Il doit présenter de bonnes propriétés d'éta  lement, de mouillage, sinon d'affinité moléculaire,  vis-à-vis de ces, matériaux, afin de pouvoir     remplir     les interstices. les plus faibles sans qu'il soit néces  saire d'exercer des efforts de compression exagérés  pour y parvenir.  



  La transformation ou   durcissement   du maté  riau de remplissage doit s'effectuer sans. contraction  ni retrait, afin que les     interstices        restent    toujours bien       remplis    dans l'assemblage final, par contre, on peut  utiliser sans     inconvénient    des matériaux se dilatant  lors du   durcissement      ,        comme    c'est le cas pour           certains    alliages ou ciments classiques, la     dilatation          contribue    alors au serrage de l'assemblage final.

   On  peut     utiliser    n'importe quel matériau, présentant les  propriétés précitées, par exemple des mélanges mi  néraux tels que les ciments magnésiens, ceux à base       d'oxysulfochlorures    complexes de thorium, etc., ou       encore    des matières organiques telles que     certaines     matières plastiques, ou des adhésifs.  



  Les conditions de durcissement du matériau de  remplissage sont évidemment particulières à chaque  matériau. Il est préférable, en pratique, que ce dur  cissement puisse s'effectuer assez rapidement, afin de  ne pas gêner le trafic sur la voie de     chemin    de fer.  



  Bien entendu,     il    est préférable que les surfaces  à assembler soient nettoyées avant assemblage,     afin     d'éviter l'insertion de corps étrangers     indésirables     dans la     liaison,    par exemple des     battitures    de lami  nage ou une couche d'oxyde. Ce nettoyage peut être  réalisé efficacement, par exemple par sablage, grat  tage ou par nettoyage ultrasonique.  



  Certaines résines     éthoxylines,    peuvent rassembler  les diverses qualités requises et convenir particuliè  rement bien comme matériau de remplissage du  fait de leur     inaltérabilité,    de leur résistance mécani  que élevée, de leur facilité d'application, de leur  rapidité de durcissement. De plus, il se trouve que  certaines de ces     résines    possèdent des. propriétés  d'adhérence remarquables sur le fer et autres maté  riaux et une résistance     diélectrique    très élevée. On  peut obtenir, notamment, de     bons    résultats avec les  résines     éthoxylines    vendues par la Société dite       Ciba     S. A.

     sous la     dénomination    commerciale d'   Aral  dite 1   et   Araldite 123B  , cette dernière étant  utilisée en mélange avec un       durcisseur      convena  ble tel le   durcisseur 953 B     CIBA     . Ces résines       éthoxylines    possèdent également     d'excellentes    pro  priétés d'adhérence sur le bois, le verre, et d'autres  matériaux. Elles peuvent permettre d'assurer, après  durcissement et à elles seules, une liaison convena  ble entre les     parties    assemblées, aussi bien métal sur  métal, que métal sur bois.

   La     résistance    au     cisaille-          ment    des liaisons réalisées avec ces résines, peut être  suffisante pour permettre d'enlever, si on le désire et  après durcissement de la résine, les organes     d7assem-          blage    tels que les boulons des     éclisses,    lorsque l'as  semblage travaille seulement au     cisaillement.     



  La résistance à la traction des résines     éthOxy-          lines    est, en effet, notablement plus faible que leur  résistance au cisaillement, par     rapport    aux résistan  ces respectives du métal. On peut ainsi démonter les  assemblages relativement facilement par       pelage.       par exemple en insérant     simplement    à force un     coin          métallique    entre les parties assemblées, ou uni levier.  



  Grâce à la résistance diélectrique et aux proprié  tés d'adhérence des résines     éthoxylines,    on peut réali  ser sans difficulté avec celles-ci des assemblages dans  lesquels les éléments assemblés sont électriquement  isolés l'un de l'autre, par exemple par simple inter  position entre ceux-ci d'un matériau isolant tel que  de la fibre de verre ou d'un autre matériau     pour    le-    quel les résines     éthoxylines    ont sensiblement la même       affinité    que pour les métaux ferreux.

   Ainsi, on peut  obtenir une     liaison    parfaitement isolée     électrique-          ment,    d'une     continuité    mécanique analogue à celle  d'un rail soudé et démontable sans     difficulté.     



  On peut supprimer les solutions de     continuité    en  tre les     extrémités    des tronçons de rail avec le ma  tériau de     remplissage,    afin de réaliser     une        surface     de roulement     continu.    On peut également dans ce cas       recouvrir    la zone de jonction avec une bande de  roulement métallique, fixée sur la     partie    supérieure  du rail au moyen     d'un    matériau de     liaison    convena  ble, par exemple une résine     éthoxyline,        afin,

      d'évi  ter le contact et le     frottement        directs    des roues sur  le matériau de     liaison.    Cette technique de   chemi  sage   de la     surface    de roulement du rail peut évi  demment être appliquée, si on le     désire,    aux par  ties du rail où l'usure est la plus importante, voire  même sur toute la longueur du rail, afin de réaliser  une couche superficielle de roulement en matériau  plus     résistânt    et plus onéreux que la masse du rail.  



  Un avantage     particulier    de ce procédé réside dans  le fait qu'il peut permettre de     réaliser    à volonté des  assemblages sans     contrainte        résiduelle,    et sans tou  cher à     l'intégrité    du rail.

   Cette caractéristique     pré,     sente un intérêt     particulier    du point de vue de la     sé-          curité    car on sait que les     ruptures    de rails en     cours     de trafic sont généralement dues à des entailles sou  vent peu profondes dans la semelle du rail, surve  nues le plus souvent lors de la mise en     place    et de  la fixation des éléments.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple,  quelques formes d'exécution d'assemblages pour l'ob  tention de la voie faisant l'objet du brevet.  



  Sur     ce    dessin  La     fig.    1 est une vue en     perspective,    d'un rac  cordement de deux tronçons de rails dans lequel sont  assemblés divers éléments.  



  La     fig.    2 est une vue schématique, en coupe,  d'un assemblage assurant une liaison électrique entre  deux éléments     conducteurs.     



  La     fig.    3 est une     vue    partielle, en coupe et à  grande échelle, de la zone de     jonction    entre les deux  éléments de la     fig.    2, montrant     l'enrobement    des  points de contact électrique par le matériau de rem  plissage.  



  La     fig.    4 est une vue schématique, en coupe  d'un assemblage assurant l'isolement électrique et la       continuité        mécanique    entre deux éléments conduc  teurs.  



  La     fig.    5 est une vue en coupe montrant la mise  en place d'un       anticheminant      sur un rail.  



  La     fig.    5a est une vue en     coupe,        correspondant     à     celle    de la     fig.    5, montrant la position de l'       anti-          cheminant      sur le rail une fois la     mise    en place     ef-          fectuée.         La     fig.    5b est une vue en coupe transversale de       l'anticheminant    suivant la ligne     B-B-    de la     fig.    5.  



  La     fig.    6 est une vue en     perspective    d'un autre  mode de raccordement de deux tronçons de rails as  semblés par un manchon     d'accouplement.     



  La     fig.    7 est     une    vue en coupe transversale de  l'assemblage de la     fig.    6.  



  Les     fig.    8 et 9 sont deux vues en coupes, analo  gues à celle de la     fig.    7, montrant     deux    autres for  mes de manchons     d'accouplement.     



  La     fig.    10 est une vue en élévation d'un autre       raccordement    à éclisses     renforcé.     



  La     fig.    11 est une vue en     coupe    suivant la ligne  XI-XI     de    la     fig.    10, et  la     fig.    12 est une vue en     coupe    de l'assemblage  d'un     rail    et     d'éclisses    classiques, de la façon repré  sentée sur une     partie    de la     fig.    1.  



  Le     raccordement    de deux tronçons de     rails    repré  senté sur la     fig.    1 rassemble plusieurs modes d'as  semblage. Dans     certains    cas, le     procédé        décrit        ci-          après        sert    à     améliorer    les modes d'assemblage clas  sique.;

   c'est le cas des éléments     fixés    sur le tronçon  de rail 1 situé à gauche sur la     fig.    1.     Dans        d'autres     cas, le     procédé        décrit        permet    de réaliser des modes       d'assemblage    inédits ; c'est plus particulièrement le  cas des éléments     fixés    sur le tronçon de rail 2 situé à  droite sur la     fig.    1.  



  Tous les interstices entre les     surfaces    respective  ment en contact de ces divers éléments, y     compris    les  traverses, sont remplis lors de l'assemblage, avec un  matériau de     remplissage,    par exemple de     1'     Aral  dite  , amené par la suite à un degré de dureté com  parable au métal, avant que le     raccordement    soit li  vré au     trafic.     



  Le     raccordement    représenté sur la     fig.    1 com  prend deux tronçons de rails 1 et 2,     réunis    par une       éclisse    3,     classique.    La     jonction    des deux rails est       recouverte    par un     couvre-joint    4 formé par une  bande     métallique,    encastrée dans la     partie    supérieure  de chaque rail et     fixée    sur     ceux-ci,    au moyen d'une  résine     éthoxyline,

      par exemple     celle    vendue par la  Société     dite          CIBA    S. A.   sous la     dénomination     commerciale d'   Araldite I  .     L'intervalle    5 entre les  extrémités-des deux     rails    placés bout à bout est aussi  réduit que possible et     rempli    d'   Araldite  .

   Le rail  1 repose librement sur la selle 8, les épaulements 27  l'empêchent de se déplacer suivant l'axe de traverse,  mais il est libre de se soulever légèrement,     par    exem  ple de 10 mm environ, dans le sens vertical car les  têtes des     crampons    7 sont à une     certaine        distance     de la semelle du rail.

   Cette     disposition    est analogue  à celle de     la.        fig.    11 où on voit plus clairement les       positions    relatives de la semelle du rail, des cram  pons 103 et 107 et des, épaulements 114 et 115 de  la selle<B>108.</B> De     part    et d'autre de la     selle    d'appui 8,  des     anticheminants    10 et 11 empêchent le déplace-    ment longitudinal de la voie. L'éclisse 3 est fixée sur  le rail 1 par trois boulons classiques 12.  



  Sur le tronçon de rail 2 sont fixés des éléments  analogues mais les qualités     d'adhérence        de        1'     Aral  dite   sont telles que l'on peut retirer les boulons  d'assemblage de     l'éclisse    et les tire-fond une fois que  l'   Araldite   est durcie. De même, les     antichemi-          nants    13 et 14 sont simplement fixés par     adhérence     sur la semelle du rail 2 et non pas coincés, à force  autour de la semelle     comme    les     anticheminants,     classiques.

   En fait les     anticheminants    13 et 14 peu  vent être de simples doigts posés au bord de la  selle 15, comme     l'anticheminant    14, ou engagés dans  une ouverture de la selle 15, comme     l'anticheminant     13.

   Il est même possible, en certains cas, de fixer  simplement par adhérence la semelle du rail sur les  selles d'appui également     fixées    par     adhérence    sur les  traverses, sans crampon, ni tire-fond,     ni        antichemi-          nant,    voire même de fixer     directement    le rail sur une  traverse métallique par adhérence, par exemple dans  le cas des voies de chemins de fer pour wagonnets du  type   Decauville   utilisées principalement pour les  travaux publics.  



  Pour obtenir une jonction ayant le maximum de  rigidité et de résistance il est préférable de     coincer     l'éclisse contre le rail avec le maximum de force pos  sible. L'   Araldite   se prête particulièrement bien  à un tel mode d'assemblage qui permet     d'effectuer     une sorte de   frettage   du rail sur l'éclisse qui ren  force avantageusement l'assemblage. On peut     procé-          der    comme suit pour     combiner        cet        effet    de       fret-          tage      avec de bonnes conditions d'application de  l'   Araldite  .  



  On     commence    par sabler les parties des     rails    et  des     éclisses    appelées à venir en contact, puis on met  les     rails    en place bout à bout et on     chauffe    séparé  ment d'une part les rails et d'autre part les éclisses  qui ont été ainsi décapées convenablement. On  porte les rails à 600 C environ et les éclisses à 40o C  environ seulement.

   On étend, sur les parties des  éclisses qui viendront porter sur les rails, un mastic       adhésif    formé par un mélange pâteux, à     parties    éga  les de   Durcisseur 953B   et d'   Araldite 123B  ,  deux produits vendus sous ces dénominations com  merciales par la société dite       CIBA    S.

   A.      .        Ce    mé  lange ne coule ni à la température ambiante, ni à  chaud, ce qui permet d'éviter un     coffrage    des joints  remplis de matériau de liaison, pendant le durcisse  ment de celui-ci.     L'application    de ce     matériau    adhé  sif peut être     effectuée    à la spatule, au pinceau,     avec     un dispositif distributeur approprié, ou simplement  à la main, avec un, gant de caoutchouc. On met en  suite les éclisses en place, à cheval sur les deux rails  et on serre les boulons autant que possible.

   La     diffé-          rence    de température de l'ordre de 200 entre les  rails et les     éclisses    crée une dilatation plus impor  tante du rail et permet d'encastrer plus avant les       éclisses    entre la semelle et le champignon du rail. On       chauffe    alors l'ensemble du joint, éclisses et extré  mités de rails, jusqu'à 180o C environ pour durcir le      mastic.

   A     cette    température, le durcissement     conve-          nable    est atteint en 3 à 5 minutes, alors     qu'il    faut 5  à 10 minutes pour obtenir le même résultat à     1501,    C  environ, et 36 à 48 heures à 20-25 C environ. Lors  du     chauffage    et de l'égalisation des températures, les  éclisses se dilatent plus que les rails,     ce    qui réalise le    frettage   désiré. Le mélange   Araldite   -   Dur  cisseur   doit être réalisé avec soin ; une fois pré  paré, sa durée d'emploi à 200 C environ est d'une  heure et demie à deux heures.

   Le chauffage peut  être réalisé par n'importe quel moyen     convenable,          électrique,    infrarouge ou à flamme directe, par exem  ple une simple lampe à souder.  



  L'assemblage   fretté   ci-dessus     convient    parti  culièrement bien     pour    réaliser des liaisons électri  ques inaltérables par les     intempéries,    ou autres agents  extérieurs. L'   Araldite   est, en effet, un excellent  isolant,     cependant    dans un assemblage réalisé de la       manière    décrite ci-dessus la     conductibilité    électri  que est     excellente.    Comme on peut le voir     sur    les       fig.    2 et 3,

       ceci    est dû au fait que les aspérités 16  formées et     décapées    par sablage des surfaces de  chaque élément assemblé viennent     porter    directe  ment contre la surface de l'élément opposé, les for  ces de     compression    exercées dans l'assemblage ayant       chassé    toute trace du matériau de liaison isolant  (l'       Araldite     ) entre les deux surfaces en contact.  Par contre le matériau de remplissage 17 enrobe  étroitement chaque point de contact et l'isole de  l'atmosphère, tout en assurant la continuité mécani  que du joint.

   La     conductibilité    électrique ainsi réa  lisée est suffisante pour permettre de supprimer les       raccordements        électriques    par câbles classiques aux  jonctions de rail.  



  Lorsqu'on désire obtenir au contraire une liaison  électriquement isolée entre deux éléments conduc  teurs assemblés, on peut procéder de diverses façons.  Classiquement, on interpose entre les pièces et entre  elles et leurs organes de liaison, des boulons généra  lement, une garniture isolante en fibre végétale, en  caoutchouc ou autres matériaux isolants pas trop  fragiles afin de pouvoir serrer suffisamment les bou  lons     pour    assurer la rigidité voulue à l'assemblage.

    Cependant, la différence de résistance     mécanique    en  tre la garniture et les éléments provoque la destruc  tion rapide de la garniture par usure et oblige à des       contrôles    et des remplacements     fréquents.    Le     pro-          cédé    décrit permet de réaliser, au     contraire,    une liai  son électriquement isolée mais de     continuité    méca  nique sensiblement identique à celle du rail, ce qui  rend inutiles les contrôles, et dont la     solidité    et la  durée sont les mêmes que celles du reste de la voie.  



  La     fig.    4 représente un exemple d'une telle liai  son. Le rail 1 et l'éclisse 3 sont réunis par un boulon  12 modérément serré. Le rail 1 est isolé de l'éclisse  3 et du boulon 12 par une     garniture    18 en fibre vé  gétale ou autre, en matériau non conducteur, noyée       dans    le     matériau    de remplissage 17 constitué par de  la résine   Araldite 123B   mélangée, à parties éga  les, de   Durcisseur 953B   et durcie par chauffage,    de la même façon que décrit ci-dessus. L'assemblage  se     comporte    mécaniquement comme une seule pièce.

    On peut, si on le désire, retirer le boulon une fois  l'assemblage     réalisé,    la résistance de l'assemblage  n'est pas sensiblement diminuée de ce fait.  



  Pour que l'on puisse retirer     sans        difficulté    des  organes d'assemblage, tels que les boulons, une fois  le matériau de     remplissage    durci,     il    ne faut     6videm-          ment    pas que ce dernier adhère sur ces organes. On  empêche     l'adhérence    en traitant les parties     désirées     avec un agent de démoulage convenable, par exem  ple en trempant les boulons dans un bain     siliconé.     



  Les     fig.   <I>5, 5a</I> et 5b montrent la mise en     place     d'un     anticheminant    10 sur un rail 1 suivant un pro  cédé simplifié, qui permet de supprimer le     décapâge     préalable du rail 1.

   Ce décapage est     réalisé    par ra  clage de la semelle 20 du rail par le bord     tranchant     19 de     l'anticheminant    10 lors, de     l'introduction    à       force    de ce dernier     sur    le rail sous l'effet d'un     effort     dirigé dans le sens de la flèche 21.     L'anticheminant     10 a une forme générale en U et s'ouvre     élastiqu & -          ment    pour venir     s'emboiter    sur la semelle. De préfé  rence,     il    est renforcé par deux     nervures    verticales 22  et 23.

   Pour la mise en place, on enduit de     matériau     de     remplissage    17 l'intérieur de     l'anticheminant    préa  lablement chauffé à     60o    C environ, et on     enfonce     celui-ci à coups de     marteau    sur la     semelle    du rail  chauffé préalablement à     40 < 1    C environ seulement,  pour     faciliter    la mise en place et le serrage par la  suite, de la même façon que dans l'exemple précé  dent d'assemblage de l'éclisse.

   On durcit ensuite  l'   Araldite   par chauffage de l'ensemble rail -     anti-          cheminant    par exemple à     180o    C, pendant une di  zaine de minutes, et on laisse refroidir. On peut éga  lement effectuer la mise en place à température am  biante et laisser durcir à température relativement  basse pendant un plus long temps, comme précédem  ment indiqué.  



  Pour enlever un     anticheminant    ainsi     fixé,    il suf  fit d'en écarter les deux branches. La résistance mé  canique de l'assemblage à l'       Araldite      étant moins  grande à la traction qu'au cisaillement, le glissement  de     l'anticheminant    sur la semelle du rail est prati  quement impossible, alors que son décollement 'ne  présente pas de difficulté majeure et peut être réali  sé     facilement    par pelage après     introduction    d'un  coin ou d'un levier     métallique    entre     l'anticheminant     et le rail.

   A cette fin,     l'anticheminant    10     comporte     deux paires de rainures latérales 24, 24' et 25, 25'  destinées à faciliter l'introduction d'un coin pour le  démontage.  



  Comme     anticheminant,    on peut aussi bien uti  liser un simple fer en U non élastique,     comme    repré  senté en 11 sur la     fig.    1, ou les simples doigts 13 et  14 collés sur la semelle avec le même mélange  d'   Araldite 123B   et de   Durcisseur 953B   que  précédemment.  



  Lorsqu'on     utilise    un matériau de liaison plus       fluide    qui risque de couler au cours de l'assemblage,  tel que la résine     éthoxyline    vendue par la     Société    dite            CIBA    S. A.   sous la dénomination commerciale  d'   Araldite I      ,    ou     encore    un     alliage        fusible    ou un  ciment, il est préférable de     réaliser    un     coffrage    de  l'assemblage pour éviter des lacunes dans l'assem  blage.

   Un tel     coffrage    peut être     réalisé    en matériau  léger et malléable, apte à     s'appliquer        facilement    sur  les     parties    à envelopper, par exemple une tôle     d'alu-          minium    ou de fer doux     comme    représenté en 26 sur  les     fig.    6 et 7. On peut utiliser aussi un     coffrage     formé d'éléments préfabriqués assemblés comme re  présenté sur les     fig.    8 et 9.

   Dans     ces    cas, la     résistance     de     la,        liaison    obtenue dépend uniquement, en prati  que, des     qualités    mécaniques et d'adhérence du ma  tériau de     remplissage.    Le coffrage peut d'ailleurs être  retiré par la suite si on le désire et si on l'a traité  au préalable de manière à lui     éviter    d'adhérer au ma  tériau de     remplissage.     



  Si on     désire    renforcer au maximum un assem  blage, il est évidemment préférable que les éléments  assemblés s'emboîtent les uns dans les autres sur  la plus grande surface possible.     Ainsi,    on pourra réa  liser un raccordement de plus grande     rigidité    et de  plus grande résistance si on     utilise,        comme    repré  senté sur les     fig.    10 et 11, des     éclisses    103 et 104,  de formes adaptées au     contour    extérieur des rails  101 et 102.

       L'intervalle    112 entre les     extrémités    des  rails<B>101</B> et 102 est     réduit    au     minimum    et l'assem  blage est maintenu, à demeure, par des boulons 105.  Tous les éléments d'un tel assemblage sont réunis     par     un matériau de     remplissage    adhérent qui remplit  tous les     interstices    comme indiqué en 109, 110, 111  et 112.

   Un tel     raccordement    se comporte exacte  ment     comme    un rail unique ou un rail soudé simple  plement posé sur des selles d'appui 108 et maintenu  en     place    par des     crampons    ou   épingles   classi  ques 107.  



  La selle d'appui 108 est     fixée    sur la traverse 106  par adhérence, au moyen d'une couche de matériau  de     remplissage    113 adhérant à la fois au bois de la  traverse 106 et au métal de la selle 108. Dans ce  mode     d'application,    le matériau de remplissage peut  avoir avantageusement des.

       qualités        mécaniques    in  termédiaires entre celles de la traverse et     celles    de  la selle afin de créer une     liaison        entre        celles-ci    et  éviter un changement brusque de propriétés mécani  ques entre deux     surfaces    accolées, ce qui     constitue     un     point    faible dans     un    assemblage.

   L'élasticité rela  tive du matériau de remplissage forme une sorte de  coussin absorbant le bruit et les     vibrations,    sa     fluidité     lui permet de pénétrer dans les trous tels que ceux  laissés par     d'anciens    crampons et d'y empêcher la  détérioration de la traverse.

   Les qualités adhésives  du matériau de remplissage permettent de     maintenir     en     place    les crampons par adhérence, ce qui les em  pêche de sortir sous l'effet des vibrations, et des       déplacements        verticaux    du     rail.    En outre comme  indiqué plus haut, le matériau de     remplissage    empê  che tout effet destructif par abrasion ou compres  sion     localisée    dû à l'insertion de particules dures,  telles que des débris de ballast entre les, matériaux    diversement résistants constituant les éléments as  semblés.  



  Bien entendu, dans le cas de traverses en bois,  par exemple, il n'est pas question de chauffer     celles-          ci    à la manière des éléments en métal. On pourra  cependant chauffer modérément la selle seule pour       activer,    le cas échéant, le durcissement du matériau  de liaison, mais il est préférable d'éviter la création  de contrainte dans la     liaison    par suite du retrait du  métal lors du refroidissement, alors que le matériau  de     remplissage    est durci.

   A cette     fin    on peut, soit       fixer    les selles sur les traverses à l'avance et à tem  pérature sensiblement ambiante, soit poser et laisser  en     place    des tire-fond classiques pendant le temps       nécessaire    au durcissement à température sensible  ment ambiante.  



  On peut ainsi réaliser, par assemblage d'éléments  séparés, une voie de     chemin    de fer qui a les qua  lités mécaniques. d'une voie à rail continu, même à  l'emplacement des coupures électriques, ce qui n'est  pas le cas des rails. soudés, mais qui est démontable  sans     difficulté.    On peut, en outre, assurer des liai  sons électriques inaltérables aux agents extérieurs,  sans câbles électriques de raccordement, et suppri  mer ou simplifier, éventuellement, les organes d'as  semblage de la voie.

   La     surveillance    et l'entretien  d'une voie de chemin de fer     ainsi    réalisée sont con  sidérablement réduits,     ce    qui fait qu'une telle voie est  d'un prix de revient nettement inférieur aux voies       connues    jusqu'à présent, aussi bien en ce qui con  cerne les éléments qui la     constituent,    que la pose et  l'entretien.  



  On peut     incorporer    n'importe quelle charge con  venable dans le matériau de liaison, par exemple de  la sciure, du liège, des poudres minérales, des parti  cules métalliques., de la fibre végétale, minérale, mé  tallique, etc., voire même des pièces intercalaires plus  ou moins adaptées pour combler     certains    intervalles  relativement importants entre deux éléments assem  blés.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS 1. Procédé d'assemblage d'éléments d'une voie de chemin de fer, caractérisé en ce qu'on interpose au moins entre les surfaces en contact des éléments de l'assemblage, un matériau d'une fluidité telle qu'il remplisse au moins les interstices entre lesdites sur faces et apte à acquérir, par la suite, des propriétés mécaniques de l'ordre de celles d'au moins un des éléments assemblés,
    en ce qu'on fait acquérir audit matériau la résistance désirable sans laisser aux élé ments de l'assemblage la possibilité de se déplacer. II. Voie de chemin de fer obtenue par le procédé selon la revendication I. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'on applique ledit matériau de remplissage au moins sur les surfaces de contact de l'un des élé ments,
    avant l'assemblage de ceux-ci et en ce qu'on fait précéder ladite application d'une préparation desdites surfaces destinée à faciliter ladite applica tion. 2. Procédé suivant la revendication I et la sous revendication 1, caractérisé en ce que la préparation desdites surfaces à assembler comprend une opéra tion de sablage. 3.
    Procédé suivant la revendication I et la sous revendication 1, caractérisé en ce que ladite prépa ration comprend le raclage de l'une desdites surfaces par un bord vif de l'autre surface. 4. Procédé suivant la revendication I et la sous revendication 1, caractérisé en ce que ladite prépa ration comprend le chauffage de l'un au moins de deux éléments appelés à être assemblés,
    de sorte que lesdits deux éléments soient à des températures différentes lors de l'assemblage et que l'égalisation des températures par la suite provoque le serrage de l'assemblage sous l'effet des forces de contraction. 5. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que ledit matériau de remplissage est un com- posé organique renfermant des groupements époxy. 6.
    Procédé suivant la revendication I et les sous- revendications 4 et 5, caractérisé en ce qu'on porte lesdits éléments, après assemblage, à une même tem pérature, propre à provoquer le durcissement rapide dudit matériau de remplissage.
    7. Procédé suivant la revendication I et la sous- revendication 6, caractérisé en ce qu'on porte avant assemblage un premier élément de l'assemblage, en veloppant au moins partiellement un deuxième élé ment, à environ 600 C et ledit deuxième élément à environ 40,),C, puis on enduit ledit deuxième élément de résine éthoxyline additionnée d'un durcisseur, sur les surfaces appelées à venir en contact avec ledit premier élément,
    puis on applique et maintient en place ledit deuxième élément sur ledit premier élé ment, lesdits premier et deuxième éléments de l'as semblage et on porte ensemble lesdits premier et deuxième éléments à 1801, C environ, et on les main tient à cette température pendant une dizaine de minutes environ, avant de les refroidir à la tempé rature ambiante. 8.
    Procédé suivant la,revendication I et la sous- revendication 7 pour l'assemblage d'éléments de voie de chemin de fer électriquement conducteurs, carac- térisé en ce qu'on rend rugueuses les surfaces en con tact des éléments assemblés, afin que les aspérités de l'une desdites surfaces assurent une liaison électrique par contact avec l'autre surface et réciproquement, puis on applique l'une sur l'autre lesdites surfaces pendant la réalisation de l'assemblage,
    avec une force suffisante pour chasser toute trace de matériau de remplissage entre les aspérités et les surfaces con ductrices établissant la liaison électrique, de façon à assurer des liaisons électriques inaltérables, aux agents extérieurs dans les conditions normales d'utilisa- tion grâce à l'enrobage des points de contact élec trique entre les éléments assemblés. 9.
    Procédé suivant la revendication I et la sous revendication 7 pour l'assemblage d'éléments électri quement conducteurs de voie de chemin de fer, ca ractérisé en ce qu'on interpose une nappe de maté riau isolant solide entre lesdits éléments assemblés et on la noie dans ledit matériau de remplissage, de façon que lesdits éléments assemblés soient isolés électriquement mais ne présentent pas de solution de continuité mécanique. 10. Procédé suivant la revendication I et la sous- revendication 9, caractérisé en ce que ledit matériau isolant solide est de contexture fibreuse. 11.
    Voie de chemin de fer suivant la revendi cation II, caractérisée en ce que les rails sont libres de se déplacer seulement dans le sens vertical selon l'amplitude de leur déformation au passage des roues. 12. Voie de chemin de fer suivant la revendica tion II, caractérisée en ce qu'elle comprend des anti- cheminants fixés par adhérence à la semelle des rails. 13. Voie de chemin de fer suivant la revendica tion II, caractérisée en ce qu'elle comprend des cram pons maintenus par adhérence dans les traverses. 14.
    Voie de chemin de fer suivant la revendica tion II, caractérisée en ce que les fissures, et autres cavités se trouvant entre la selle et la traverse sont comblées par ledit matériau de remplissage. 15. Voie de chemin de fer suivant la revendica tion II, caractérisée en ce que les selles. d'appui du rail sont fixées par adhérence sur les traverses.
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