Métier à filer La présente invention concerne un métier à filer. Ce métier est caractérisé en ce qu'il comprend des rouleaux antérieurs comprenant un rouleau supérieur et un rouleau inférieur, des paires de rouleaux posté rieurs, comprenant chacune un rouleau supérieur et un rouleau inférieur, des guides des extrémités des rouleaux supérieurs postérieurs de façon à maintenir positivement leur centrage, le rouleau supérieur an térieur comportant un axe et deux cylindres espacés sur cet axe, un dispositif de retenue de l'axe du rou leau supérieur antérieur venant en contact avec lui seulement dans l'espace ménagé entre lesdits cylin dres,
et un dispositif déterminant la position du dis positif de retenue par rapport au rouleau supérieur situé directement en arrière du rouleau antérieur su périeur.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution du métier selon l'invention. La fig. 1 est une coupe verticale partielle passant entre les montants des rouleaux d'une première forme d'exécution du métier.
La fig. 2 est une vue en plan de l'ensemble des rouleaux supérieurs du métier de la fig. 1.
La fig. 3 est une coupe longitudinale passant par la portion antérieure d'une sellette du métier.
La fig. 4 est une coupe longitudinale passant par la portion postérieure de cette sellette.
La fig. 5 est une élévation de face d'une chape du métier de la fig. 1.
La fig. 6 est une coupe à peu près suivant la ligne 6-6 de la fig. 4. La fig. 7 est une élévation, avec coupe partielle, d'un rouleau supérieur postérieur du métier.
La fig. 8 est une coupe longitudinale passant par l'axe d'une variante de rouleau supérieur postérieur. La fig. 9 est une coupe à plus grande échelle d'une portion de bout du rouleau de la fig. 8.
Les fig. 10 à 12 sont des élévations, avec coupe partielle, indiquant de quelle manière s'assemble la chape de la fig. 5 sur la portion de la sellette de -la fig. 3.
La fig. 13 est une coupe verticale partielle, sem blable à la fig. 1 d'une seconde forme d'exécution du métier.
La fig. 14 représente une portion de la fig. 13 à plus grande échelle, sur laquelle la sellette est repré sentée en coupe, et la fig. 15 est une vue en bout d'une variante du tourillon de la fig. 7.
Le métier à filer 10 représenté en fig. 1 comprend un dispositif à long étirage, par exemple du type Ca sablanca, comportant trois paires de rouleaux étireurs disposés de façon à agir successivement sur un ou plusieurs assemblages de filaments d'une mèche. Ces rouleaux sont respectivement les rouleaux antérieurs supérieur et inférieur 11 et 12, les rouleaux intermé- diaires 13 et 14 et les rouleaux postérieurs 15 et 16.
Un ensemble Casablanca de forme courante, désigné d'une -manière générale par 17, est monté et supporté sur les rouleaux intermédiaires 13 et 14 et comporte un berceau supporté par les rouleaux intermédiaires et portant des barres supérieure et inférieure 18 et 19. Un tablier 20 passe sur le rouleau 13 et sur la barre 18 et un tablier semblable 21 passe sur le rou leau 14 et sur la barre 19. Les rouleaux 12, 14 et 16 se prolongent sur toute la longueur du métier et sont supportés par des montants 22 d'une forme courante et montés sur le banc 23 des rouleaux.
Les rouleaux inférieurs sont actionnés par une transmission (non représentée), et les rouleaux supérieurs 11, 13 et 15 reposent simplement sur les rouleaux inférieurs cor respondants. Les rouleaux supérieurs, à l'exception du rouleau 11, sont maintenus en position de fonc tionnement par des barres de support 24, montées sur un axe fixe 25 et oscillant en se rapprochant et en s'éloignant des rouleaux inférieurs, les rouleaux supérieurs comportant des tourillons montés à rota tion dans ces barres.
Le métier présente un mécanisme de charge com portant une sellette 26 qui vient en contact avec les rouleaux supérieurs et sur laquelle est suspendue une chape 27. Le banc 23 des rouleaux supporte un piton réglable 28 sur lequel s'articule un levier à con trepoids 29. Le levier 29 passe à travers et en con tact avec la chape 27 et est chargé par un contrepoids (non représenté) qui est suspendu à un crochet 30 a # l'extrémité libre du levier 29.
Le rouleau supérieur antérieur 11 (fig. 2) com- porte un axe 31 sur lequel sont montés deux cylin dres espacés 32. Ces cylindres sont comme d'habi tude en une matière autre qu'un métal et sont montés à la presse ou fixés de toute autre manière sur l'axe 31 de façon à tourner avec lui. Les cylindres se pro longent à peu près jusqu'aux extrémités de l'axe, ces extrémités présentant des trous axiaux de pointeau 33 qui servent à centrer le rouleau sur une machine à polir ordinaire.
Un roulement à billes 34 (fig. 1, 2 et 3) est monté sur l'axe 31 dans l'intervalle délimité entre les extrémités intérieures des cylindres 32 et comporte une bague intérieure 35 fixée sur l'axe de façon à tourner avec lui et une bague extérieure 36. Le rouleau 11 est fixé sur la sellette par l'intermé- diaire de ce roulement à billes 34 de la manière dé- crite plus loin.
La sellette 26 est en deux pièces, une portion antérieure 37 et une portion postérieure 38, dites ci- après sellette antérieure et sellette postérieure. La sellette antérieure 37 comporte une portion en saillie vers le haut 39 partant de sa face supérieure et per cée d'un trou fileté 40 dans lequel se visse une tais de réglage 41 de la position de la chape, comportant une tête fendue 42 et une portion de col 43. La sellette comporte à son extrémité antérieure une portion 44 de plus grande section dans laquelle est formé un évi dement 45 à parois latérales 46.
Le roulement 34 se loge dans cet évidement 45 et une lame de ressort 47 fixée en position par une vis 48 vient en contact avec la bague extérieure 36 du roulement de façon à la maintenir en contact de friction avec les parois latérales de l'évidement pour empêcher cette bague de tourner. L'axe 31 et la bague intérieure 35 tour nent donc par rapport à la bague extérieure en di- minuant ainsi notablement le frottement, du fait que le trajet périphérique de la bague intérieure est beau coup plus court que si le rouleau tournait avec la bague extérieure 36,
comme dans les dispositifs an térieurs courants. L'autre bout de la sellette anté rieure 37 comporte une fente longitudinale 49 à pa rois en biseau 50.
La sellette postérieure 38 (fig. 4), de préférence en métal estampé, a une forme en U en coupe trans versale, formant une paroi supérieure 51 qui com porte une fente longitudinale 52. Les bords des pa rois latérales 53 (fig. 6) sont rabattus en dedans en formant des rebords 54 qui viennent en contact de friction avec des rainures correspondantes d'un bloc de portée 55 retenu par friction entre les parois 53 d'une extrémité de la sellette postérieure. Un bloc de portée 56 est fixé de la même manière à l'autre extré mité de la sellette et a la forme d'un crochet 57 à surface de portée en arc de cercle 58.
Un élément d'oscillation 59, qui comporte un évidement en arc de cercle ou crapaudine 60, est fixé dans une posi tion réglable sur la paroi 51 par une vis 61 qui passe dans la fente 52 et se visse dans l'élément 59. L'intervalle entre la crapaudine 59 et les blocs de portée 55 et 56 peut donc être réglé. Les blocs de portée peuvent être en toute matière antifriction ap propriée.
La sellette postérieure 38 occupe une position dans laquelle la portée 58 est en contact avec la por tion de col 62 du rouleau supérieur 15 et la portée 55 est en contact avec la portion de col 63 du rou leau supérieur 13. La sellette antérieure 37 comporte une portion de portée hémisphérique ou rotule 64 dont la position peut être réglée sur la sellette par une vis 65 qui passe dans la fente 49 et se visse dans la rotule 64 en la serrant dans sa position. La rotule de portée 64 pénètre dans l'évidement 60 et supporte la sellette 37 à oscillation de façon à retenir le rou leau 11 en position de fonctionnement sur le rou leau 12.
Le rouleau 11 se centre donc automatique ment et la position de la crapaudine de la sellette peut être réglée dans le sens longitudinal de façon à correspondre à l'intervalle réglable entre les rouleaux.
La chape 27 (fig. 5) est en tôle métallique es tampée et comporte à son extrémité inférieure une fenêtre 66 dans laquelle passe le levier de charge 29. La portion de l'extrémité supérieure est percée d'une ouverture sensiblement circulaire 67, dans la portion de paroi supérieure de laquelle est formé un évide ment en arc de cercle 68 dans lequel passe la portion de col 43 de la vis de réglage 41 de la chape. Un second évidement en arc de cercle de plus grand dia mètre 69 est forme dans la paroi inférieure de l'ou verture 67 en face de l'évidement 68 et remplit la fonction décrite plus loin.
Pour fixer la chape sur la sellette 37 (fig. 10, 11 et 12) on fait passer l'ouver ture 67 sur la portion postérieure de la sellette 37, dont la section transversale est un peu plus petite que celle de l'ouverture 67. On fait avancer la chape sur la sellette jusqu'au voisinage de la saillie 39 qui empêche de la faire avancer davantage (fig. 10). On fait alors tourner la chape de 180o de façon à ame ner l'évidement 69 en face de la saillie (fig. 11).
La section de l'évidement 69 est un peu plus grande que celle de la saillie, de sorte qu'on peut faire passer la chape sur la saillie, puis la faire tourner de 180,) de façon à amener l'évidement 68 en contact avec le col 43 (fig. 12) et y suspendre la chape.
II ressort de la description qui précède que la sellette postérieure 38 est accrochée sur la portion de col du rouleau supérieur postérieur 15 et est ainsi maintenue en position de fonctionnement sans pouvoir avancer. On voit aussi que la sellette anté rieure 37 est accouplée à la sellette postérieure 38 par un joint à rotule qui empêche le mouvement en avant du rouleau antérieur et forme un joint univer sel de centrage du rouleau 11 qui est porté par la sellette antérieure. Les portées des barres de sup port antérieures ordinaires, qui doivent être souvent remplacées à cause de leur usure, sont ainsi complè tement supprimées dans la forme d'exécution décrite ci-dessus.
Les fig. 13 et 14 représentent une forme d'exé cution à long étirage. Un tablier inférieur 70 (fig. 13) passe sur le rouleau inférieur 14 et autour d'une barre 71 et est tendu par un rouleau 72 maintenu cri position de fonctionnement par une console en tôle métallique 73 montée à rotation sur un axe 74. La barre 71 se prolonge sur toute la longueur du métier et reste immobile. Un tablier supérieur 75 passe sur le rouleau supérieur 13 et autour d'une barre 76.
Chaque groupe de filage comporte une barre 76 portée par une console à parois latérales 77 (fig. 14) dont un évidement en arc de cercle 78 vient en contact avec l'axe du rouleau supérieur 13. La distance entre la barre 76 et l'évidement 78 est choi sie de façon à tendre, le tablier 75, en maintenant ainsi les parois latérales 77 en contact avec l'axe du rouleau supérieur 13, tout en leur permettant d'oscil ler autour de l'axe de ce rouleau en se rapprochant et s'éloignant de la barre 71. Un élément 79 de forme générale en S est monté sur la barre 76 et se dirige vers le haut dans l'intervalle ménagé entre les cylindres du rouleau 13.
Le bloc de portée 55 de la sellette est supprimé sur la sellette 38' qui se prolonge de façon à venir en contact avec l'élément 79 auquel est transmise la charge appliquée sur la sellette 38'.
La sellette postérieure 38' comporte un alvéole 80 en arc de cercle, coupé par une fente longitudi nale 81. La sellette antérieure 37' comporte une cra paudine 82 de forme hémisphérique, dont la position peut être réglée par exemple au moyen d'une vis 83. L'élément 82 est aussi coupé par une fente 84, est reçu dans l'alvéole 80 et forme un joint à rotule en tre les sellettes. La sellette antérieure comporte une fenêtre 85 dans le prolongement des fentes 81 et 84. La chape 86 de cette forme d'exécution passe dans ces fentes et est suspendue à oscillation sur un axe 87 de la sellette antérieure 37' d'où elle pend entre les paires de rouleaux intermédiaires et postérieurs.
L'extrémité inférieure de la chape 86 comporte un crochet réglable 88 dans lequel passe le levier à contrepoids 29. Les autres éléments de cette forme d'exécution sont à peu près semblables à ceux qui ont été décrits ci-dessus.
Les formes d'exécution décrites comportent en core des tourillons antifriction pour les rouleaux su périeurs 13 et 15. Ces tourillons 90 sont en forme de cuvette en matière antifriction. Les tourillons 90 (fig. 7) sont reçus par les tourillons proprement dits 91 du rouleau de façon à tourner sur eux et com portent un rebord intérieur 92 qui pénètre dans un évidement 93 de l'extrémité du rouleau à ouverture de section réduite. Les tourillons 90 comportent un rebord intermédiaire 94 à rainure 95 dans laquelle pénètrent les parois latérales de l'élément 17.
Dans une variante les rouleaux 13 et 15 peuvent comporter un axe en acier 96 (fig. 8 et 9) sur lequel des cylindres 97 en liège ou autre matière appropriée sont montés de la manière habituelle. Les extrémités de l'axe 96 sont de section réduite et comportent une nervure annulaire 96'. Un tourillon 98 en forme de cuvette, aussi en matière antifriction, comporte une rainure annulaire intérieure 99 et est reçu à rotation sur les extrémités de section réduite de l'axe, dont la nervure 96' pénètre dans la rainure annulaire 99 en maintenant le tourillon à rotation dans sa position.
Les tourillons restent immobiles dans les barres de support et l'axe du rouleau tourne dans les tou rillons. La surface extérieure des tourillons peut être cylindrique et, en raison de son frottement plus fort dans les barres de support, les tourillons restent im mobiles par rapport aux barres tandis que l'axe de plus petit diamètre et dont par suite le frottement est moindre, tourne dans les tourillons. Toutefois, dans certains cas la surface extérieure des tourillons peut ne pas être circulaire, par exemple de forme hexagonale 100 (fig. 15), de façon à amener leurs faces planes en contact avec les barres de support et à empêcher positivement les tourillons de tourner par rapport aux barres de support.
Le fait que les tourillons ne tournent pas a l'avantage de les em pêcher de retenir facilement les déchets de coton, ainsi qu'il arrive lorsqu'ils tournent et que les dé chets peuvent s'enrouler sur eux.
The present invention relates to a spinning machine. This loom is characterized in that it comprises front rollers comprising an upper roller and a lower roller, pairs of rear rollers, each comprising an upper roller and a lower roller, guides for the ends of the upper rear rollers so as to positively maintain their centering, the upper anterior roller comprising an axis and two cylinders spaced apart on this axis, a device for retaining the axis of the front upper roller coming into contact with it only in the space formed between said cylinders,
and a device determining the position of the retaining device relative to the upper roller located directly behind the upper front roller.
The appended drawing represents, by way of example, two embodiments of the loom according to the invention. Fig. 1 is a partial vertical section passing between the amounts of the rollers of a first embodiment of the loom.
Fig. 2 is a plan view of the assembly of the upper rollers of the loom of FIG. 1.
Fig. 3 is a longitudinal section passing through the front portion of a saddle of the loom.
Fig. 4 is a longitudinal section passing through the rear portion of this harness.
Fig. 5 is a front elevation of a yoke of the trade of FIG. 1.
Fig. 6 is a section approximately on line 6-6 of FIG. 4. FIG. 7 is an elevation, in partial section, of a posterior upper roller of the loom.
Fig. 8 is a longitudinal section passing through the axis of a variant of a posterior upper roller. Fig. 9 is a section on an enlarged scale of an end portion of the roller of FIG. 8.
Figs. 10 to 12 are elevations, with partial section, showing how the yoke of fig. 5 on the portion of the harness of -the fig. 3.
Fig. 13 is a partial vertical section, similar to FIG. 1 of a second embodiment of the trade.
Fig. 14 shows a portion of FIG. 13 on a larger scale, on which the harness is shown in section, and FIG. 15 is an end view of a variant of the journal of FIG. 7.
The spinning machine 10 shown in FIG. 1 comprises a long drawing device, for example of the Ca sablanca type, comprising three pairs of stretching rollers arranged so as to act successively on one or more assemblies of filaments of a wick. These rollers are the upper and lower front rollers 11 and 12, the intermediate rollers 13 and 14 and the rear rollers 15 and 16, respectively.
A Casablanca assembly of current form, generally designated by 17, is mounted and supported on the intermediate rollers 13 and 14 and comprises a cradle supported by the intermediate rollers and carrying upper and lower bars 18 and 19. An apron 20 passes over roller 13 and bar 18 and a similar apron 21 passes over roller 14 and bar 19. Rollers 12, 14 and 16 run the full length of the loom and are supported by uprights 22 of a standard form and mounted on the bank 23 of the rollers.
The lower rollers are operated by a transmission (not shown), and the upper rollers 11, 13 and 15 simply rest on the corresponding lower rollers. The upper rollers, with the exception of the roller 11, are held in the operating position by support bars 24, mounted on a fixed axis 25 and oscillating moving towards and away from the lower rollers, the upper rollers comprising journals rotatably mounted in these bars.
The loom has a load mechanism comprising a fifth wheel 26 which comes into contact with the upper rollers and on which is suspended a yoke 27. The roller bed 23 supports an adjustable eyebolt 28 on which a counterweight lever 29 is articulated. The lever 29 passes through and in contact with the yoke 27 and is loaded by a counterweight (not shown) which is suspended from a hook 30 at the free end of the lever 29.
The front upper roller 11 (fig. 2) has a shaft 31 on which are mounted two spaced cylinders 32. These cylinders are as usual made of a material other than metal and are press-mounted or fixed. in any other way on the axis 31 so as to rotate with it. The rolls extend to approximately the ends of the shaft, these ends having axial needle holes 33 which serve to center the roll on an ordinary polishing machine.
A ball bearing 34 (fig. 1, 2 and 3) is mounted on the axis 31 in the interval defined between the inner ends of the cylinders 32 and has an inner ring 35 fixed on the axis so as to rotate with it. and an outer ring 36. The roller 11 is fixed to the fifth wheel via this ball bearing 34 in the manner described later.
The harness 26 is in two parts, an anterior portion 37 and a posterior portion 38, hereinafter referred to as anterior and posterior harness. The anterior saddle 37 comprises a portion projecting upwardly 39 starting from its upper face and pierced with a threaded hole 40 into which is screwed a tais 41 for adjusting the position of the yoke, comprising a split head 42 and a neck portion 43. The harness has at its front end a portion 44 of larger section in which a recess 45 with side walls 46 is formed.
The bearing 34 is housed in this recess 45 and a leaf spring 47 fixed in position by a screw 48 comes into contact with the outer ring 36 of the bearing so as to maintain it in friction contact with the side walls of the recess to prevent this ring from turning. The axis 31 and the inner ring 35 therefore rotate relative to the outer ring, thus considerably reducing the friction, because the peripheral path of the inner ring is much shorter than if the roller rotated with the ring. outdoor 36,
as in common earlier devices. The other end of the anterior harness 37 has a longitudinal slot 49 with bevelled walls 50.
The rear saddle 38 (fig. 4), preferably of stamped metal, has a U-shape in cross section, forming an upper wall 51 which comprises a longitudinal slot 52. The edges of the side walls 53 (fig. 6 ) are folded in by forming flanges 54 which come into friction contact with corresponding grooves of a bearing block 55 held by friction between the walls 53 of one end of the rear saddle. A bearing block 56 is fixed in the same way to the other end of the harness and has the shape of a hook 57 with a circular arc bearing surface 58.
An oscillation element 59, which has an arcuate or crapaudine recess 60, is fixed in an adjustable position on the wall 51 by a screw 61 which passes through the slot 52 and screws into the element 59. L The interval between the slider 59 and the span blocks 55 and 56 can therefore be adjusted. The bearing blocks can be of any suitable anti-friction material.
The rear saddle 38 occupies a position in which the bearing 58 is in contact with the neck portion 62 of the upper roller 15 and the bearing 55 is in contact with the neck portion 63 of the upper roll 13. The anterior saddle 37 comprises a hemispherical bearing portion or ball joint 64, the position of which can be adjusted on the saddle by a screw 65 which passes through the slot 49 and screws into the ball joint 64 by tightening it in its position. The bearing ball 64 enters the recess 60 and supports the fifth wheel 37 to oscillate so as to retain the roller 11 in the operating position on the roller 12.
The roller 11 is therefore automatically centered and the position of the cradle of the fifth wheel can be adjusted in the longitudinal direction so as to correspond to the adjustable gap between the rollers.
The yoke 27 (fig. 5) is made of stamped sheet metal and comprises at its lower end a window 66 in which the load lever 29 passes. The portion of the upper end is pierced with a substantially circular opening 67, in the upper wall portion of which is formed an arcuate recess 68 in which passes the neck portion 43 of the adjusting screw 41 of the yoke. A second circular arc recess of greater diameter 69 is formed in the lower wall of the opening 67 opposite the recess 68 and fulfills the function described below.
To fix the yoke on the saddle 37 (fig. 10, 11 and 12), pass the opening 67 over the rear portion of the saddle 37, the cross section of which is a little smaller than that of the opening 67 The yoke is moved forward on the saddle up to the vicinity of the projection 39 which prevents it from moving further (fig. 10). The yoke is then rotated 180o so as to bring the recess 69 in front of the projection (fig. 11).
The section of the recess 69 is a little larger than that of the projection, so that the yoke can be passed over the projection and then rotated 180,) so as to bring the recess 68 into contact with collar 43 (fig. 12) and hang the yoke there.
It emerges from the above description that the rear saddle 38 is hooked onto the neck portion of the rear upper roller 15 and is thus held in the operating position without being able to move forward. It can also be seen that the front saddle 37 is coupled to the rear saddle 38 by a ball joint which prevents the forward movement of the front roller and forms a universal joint for centering the roller 11 which is carried by the front saddle. The bearing surfaces of the ordinary front support bars, which often have to be replaced due to their wear, are thus completely eliminated in the embodiment described above.
Figs. 13 and 14 show a long stretch embodiment. A lower apron 70 (FIG. 13) passes over the lower roller 14 and around a bar 71 and is stretched by a roller 72 maintained in the operating position by a sheet metal console 73 mounted to rotate on an axis 74. The bar 71 extends over the entire length of the loom and remains stationary. An upper apron 75 passes over the upper roller 13 and around a bar 76.
Each spinning group comprises a bar 76 carried by a console with side walls 77 (FIG. 14) of which a circular arc recess 78 comes into contact with the axis of the upper roller 13. The distance between the bar 76 and the recess 78 is chosen so as to tighten the apron 75, thus keeping the side walls 77 in contact with the axis of the upper roller 13, while allowing them to oscillate around the axis of this roller while moving towards and away from the bar 71. A generally S-shaped element 79 is mounted on the bar 76 and runs upwards in the gap between the cylinders of the roller 13.
The bearing block 55 of the fifth wheel is removed from the fifth wheel 38 'which extends so as to come into contact with the element 79 to which the load applied to the fifth wheel 38' is transmitted.
The posterior saddle 38 'comprises a socket 80 in an arc of a circle, cut by a longitudinal slot 81. The anterior saddle 37' comprises a cra paudine 82 of hemispherical shape, the position of which can be adjusted for example by means of a screw 83. The element 82 is also cut by a slot 84, is received in the cell 80 and forms a ball joint between the fifth wheels. The front harness has a window 85 in the extension of the slots 81 and 84. The yoke 86 of this embodiment passes through these slots and is suspended to oscillate on an axis 87 of the front harness 37 'from which it hangs between the pairs of intermediate and rear rollers.
The lower end of the yoke 86 has an adjustable hook 88 through which the counterweight lever 29 passes. The other elements of this embodiment are roughly similar to those which have been described above.
The embodiments described further include antifriction journals for the peripheral rollers 13 and 15. These journals 90 are in the form of a bowl made of antifriction material. The journals 90 (FIG. 7) are received by the journals proper 91 of the roll so as to rotate on them and comprise an inner rim 92 which penetrates into a recess 93 of the end of the roll with a reduced section opening. The journals 90 have an intermediate rim 94 with a groove 95 into which the side walls of the element 17 penetrate.
In a variant, the rollers 13 and 15 may include a steel shaft 96 (fig. 8 and 9) on which cylinders 97 of cork or other suitable material are mounted in the usual manner. The ends of the pin 96 are of reduced section and include an annular rib 96 '. A cup-shaped journal 98, also made of an anti-friction material, has an internal annular groove 99 and is rotatably received on the ends of reduced section of the axis, the rib 96 'of which penetrates into the annular groove 99 while maintaining the journal rotating in its position.
The journals remain stationary in the support bars and the roller axis rotates in the journals. The outer surface of the journals can be cylindrical and, due to its greater friction in the support bars, the journals remain immobile with respect to the bars while the axis of smaller diameter and therefore the friction is less, turns in the journals. However, in some cases the outer surface of the journals may not be circular, for example hexagonal 100 (fig. 15), so as to bring their flat faces into contact with the support bars and positively prevent the journals from rotating. relative to the support bars.
The fact that the journals do not rotate has the advantage of preventing them from easily retaining the cotton waste, as it happens when they rotate and the waste can wind on them.