CH342375A - Dispositif d'amenée de courant dans l'alliage anodique d'une cuve de raffinage de l'aluminium - Google Patents

Dispositif d'amenée de courant dans l'alliage anodique d'une cuve de raffinage de l'aluminium

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CH342375A
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Ravier Emile
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Pechiney Prod Chimiques Sa
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  Dispositif d'amenée de courant  dans l'alliage anodique d'une cuve de raffinage de l'aluminium    La présente invention concerne un dispositif  d'amenée de courant dans l'alliage anodique d'une  cuve de     raffinage    de l'aluminium par le procédé  des trois couches superposées.  



  Dans ce procédé de raffinage de l'aluminium par  électrolyse ignée, on utilise une anode soluble cons  tituée par un alliage fondu d'aluminium avec un  métal lourd, destiné à lui donner une densité con  venable pour qu'il ne se mélange pas avec la couche  d'électrolyte qui le surmonte, ni avec la couche  d'aluminium raffiné surmontant elle-même la couche  d'électrolyte.  



  Pour amener le courant continu à cet     alliage     fondu, on utilise, en général, des cellules d'électrolyse  à sole conductrice. Cette sole conductrice est ordi  nairement constituée d'une matière carbonée, blocs  de carbone amorphe, préalablement cuits, ou pisé  de pâte au charbon, où on a noyé des barres métal  liques conductrices du courant. L'alliage anodique  recouvre cette sole et le courant lui est transmis au  moyen de barres métalliques qui débordent à l'exté  rieur de l'enceinte du four, par l'intermédiaire de  la matière carbonée.  



  Cette disposition de la sole se traduit, lors du  passage du courant, par une chute de tension qui  sera désignée dans ce qui suit par le terme   chute  de tension anodique      .     



  On obtient fréquemment sur un électrolyseur de  18000 ampères par exemple, une chute de tension  anodique de 0,5 volt, représentant une     perte    d'éner  gie de 9 kilowatts par seconde.    Une partie de cette perte     participe    au maintien  de la température dans l'enceinte de l'électrolyseur,  et constitue donc de la chaleur utile, mais le reste  constitue un gaspillage de puissance qu'il est dési  rable     d'éviter.     



  D'autre     part,    dans la construction classique de  soles d'électrolyseur de raffinage de l'aluminium, le       raccordement    des parois internes en réfractaire avec  le fond carboné s'avère à peu près impossible à réa  liser d'une façon étanche, car le     coefficient    de dila  tation thermique du carbone     diffère    notablement de  celui des matériaux réfractaires utilisables pour les  parois. Il en résulte des infiltrations     d'alliage    ano  dique dans la sole, avec, comme conséquence, un       affaiblissement    mécanique et une réduction du pou  voir calorifuge du fond.  



  La présente invention a pour but de remédier  aux difficultés ci-dessus, et, en particulier, d'amener  le courant à l'alliage anodique d'une cuve de raffi  nage avec une chute de tension n'excédant pas 0,2  volt, sans qu'il en résulte d'accroissement des     pertes     de chaleur de la cellule d'électrolyse par rapport aux  cellules à sole anodique en matière carbonée.  



  Cette invention a pour objet un dispositif d'ame  née de courant dans     l'alliage    anodique d'une cuve  de raffinage de l'aluminium, caractérisé en ce qu'il  comprend au moins une barre     métallique    immergée       directement    dans cet     alliage    fondu.  



  La figure jointe représente une demi-coupe en  élévation d'une cuve de raffinage, avec une forme  de     réalisation    du dispositif d'amenée de courant dans  l'alliage anodique.      Dans cette figure : 1 est l'enveloppe métallique  entourant la cuve de raffinage - 2 est le revêtement  réfractaire et calorifuge qui constitue les parois et le  fond de la     cellule    d'électrolyse - 3 est la barre mé  tallique, en acier par exemple, par laquelle le courant  électrique pénètre dans la couche d'alliage anodique 4  - 5 est la couche d'électrolyte située au-dessus de       l'alliage    anodique et sur laquelle repose la couche  d'aluminium raffiné 6, qui constitue la cathode de  la cellule.  



  Le courant est amené directement à l'alliage  anodique par des barres en acier, sans interposition  de carbone entre ces barres et     l'alliage    anodique. Le  revêtement interne du creuset est constitué d'une  façon homogène, en matériaux réfractaires appro  priés tels que des briques de magnésie. La robustesse  de l'ensemble s'en trouve améliorée et les manques  d'étanchéité du creuset sont alors beaucoup moins  à redouter.  



  La densité de courant dans les barres doit être  judicieusement choisie en fonction du résultat re  cherché  - une faible densité de courant conduit à une  grosse section de barre, et, par voie de con  séquence, à des pertes thermiques élevées à  travers la connexion ;  - une densité de courant élevée se traduit par  une chute de tension plus     forte,    et par des  turbulences d'origine électromagnétiques de  l'alliage fondu contre     l'extrémité    des barres,  ce qui favorise la dissolution de celles-ci.  



  La demanderesse a obtenu des résultats satis  faisants avec une densité de courant comprise entre  20 et 40 ampères par centimètre carré dans le fer.  



  Les barres d'amenée de courant peuvent être en  un métal conducteur autre que l'acier, qui ne se  dissolve pas ou peu dans l'alliage anodique à la  température     normale    de fonctionnement des     électro-          lyseurs.    Elles peuvent être disposées horizontalement,       verticalement    ou obliquement.  



  Les alliages à base de fer peuvent convenir. On  sait en effet que l'alliage anodique des électrolyseurs  modernes de raffinage a une concentration en fer  pratiquement égale en permanence à la saturation  en cet élément. Le fer s'élimine     régulièrement    sous  forme de cristaux riches en fer dans un puits ano  dique de ségrégation. Il en résulte que l'aptitude de  l'alliage anodique à dissoudre du fer se trouve très  réduite.  



  Il est possible, d'autre part, de trouver des nuan  ces de fonte ou d'acier inoxydable qui conviennent  mieux encore que les produits ferreux courants.    Cependant la demanderesse a obtenu des résul  tats satisfaisants en faisant usage de barres d'acier  ordinaire. Après une     certaine    dissolution de l'extré  mité de ces barres, une zone d'équilibre de la phase  liquide d'alliage anodique et de la phase solide en  acier s'établit et demeure fixe, sans interposition  d'alliage solidifié.  



  La position du front de solidification 7 séparant  l'alliage fondu de la connexion peut être éventuel  lement ajustée en disposant, à travers la connexion  et dans sa     partie    externe à l'électrolyseur où cela ne  présente aucun danger, un dispositif de refroidisse  ment à débit réglable.  



  Cette disposition se prête facilement à une régu  lation de température à réponse rapide des     électro-          lyseurs,    car elle permet d'agir de façon quasi instan  tanée pour abaisser la température de l'alliage  anodique sans intervention de     l'inertie    thermique de  l'électrolyseur, généralement considérable, et qui  freine les baisses de température que l'on veut pro  voquer.

   Cette disposition peut présenter de l'intérêt,  en particulier dans le cas où     l'alliage        anodique    con  tient un notable pourcentage de zinc, car on sait que  ce dernier risque alors de contaminer le raffiné, en  raison de sa tension de vapeur qui s'élève rapide  ment, lorsque la température croit au-delà de     750     C.  



  Dans les électrolyseurs de raffinage de l'alumi  nium munis de la connexion anodique décrite     ci-          dessus,    on peut, si on le désire, maintenir une sole  en matière carbonée du type classique, si l'on estime  avoir besoin de cette sole pour le démarrage.  



  Mais il n'est pas indispensable de maintenir une  sole carbonée, car, à condition de déverser l'alliage  anodique en premier lieu dans l'électrolyseur lors du  démarrage, la connexion anodique spéciale décrite  dans ce qui précède peut entrer en service immédia  tement et assurer, dès l'origine, le passage du courant.    <I>Exemple</I>  Dans une cuve de raffinage de l'aluminium à  18000 ampères, on a placé un dispositif d'amenée  de courant anodique constitué par des barres d'acier  dans lesquelles la densité de courant atteignait 30  ampères par centimètre carré. Les barres étaient  refroidies par chute lente, sur leur extrémité 8, d'eau  tombant goutte à goutte.  



  On a obtenu ainsi une chute de tension de 0,19  volt entre l'alliage     anodique    et l'extrémité des barres  d'acier, à l'extérieur de la cuve de raffinage. Le front  de solidification 7 a été parfaitement stabilisé.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Dispositif d'amenée de courant dans l'alliage anodique d'une cuve de raffinage de l'aluminium, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une barre métallique immergée directement dans cet alliage fondu. SOUS-REVENDICATIONS 1. Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que ladite barre immergée dans l'alliage ano dique est constituée par de l'acier ou par un alliage ferreux. 2. Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que la partie externe de ladite barre métallique immergée dans l'alliage anodique est refroidie au moyen d'un dispositif réglable. 3.
    Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que lesdites barres métalliques ont une section suffisante pour que la densité de courant dans le fer soit comprise entre 20 et 40 ampères par centimètre carré.
CH342375D 1956-07-13 1957-07-10 Dispositif d'amenée de courant dans l'alliage anodique d'une cuve de raffinage de l'aluminium CH342375A (fr)

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