Mécanisme de déplacement automatique du chariot d'une machine à imprimer les tissus La présente invention concerne un mécanisme de déplacement automatique du chariot d'une ma chine à imprimer les tissus, notamment d'une ma chine à imprimer les tissus à la lyonnaise .
Dans les machines -connues de ce genre, on uti lise des cadres perforés qui se déplacent le long de la pièce de tissu à imprimer, et se posent successi vement sur chaque zone de cette pièce de tissu, pendant que s'effectue le travail du racloir distri buant la couleur. Pour le déplacement de ces cadres, le long de la pièce de tissu, on dispose, dans les machines à imprimer, de chariots de forme et dimen sions appropriées, coulissant sur des rails latéraux de la table d'impression et qu'on arrête aux inter valles voulus pour chaque cycle d'impression.
Le mécanisme objet de l'invention résout le pro blème de cet arrêt d'une façon automatique sans qu'il soit besoin d'une intervention personnelle quel conque, et ce, de la manière correcte et exacte exi gée par un travail d'un fini parfait et soigné.
Ce mécanisme est caractérisé par des butées servant à l'arrêt du chariot, ces butées étant fixées sur la table de la machine, leur nombre et leur écartement correspondant au nombre d'arrêts à effectuer et à la longueur du tronçon à faire par courir au chariot entre deux impressions successives, le chariot étant muni d'une saillie venant en enga gement successivement avec chacune des butées, cette saillie s'effaçant au moment opportun sous l'action d'un électro-aimant qui reçoit un courant d'excitation lorsqu'une came d'un tambour, qui tourne en conformité avec le cycle d'impression, actionne un contact correspondant.
Dans la forme d'exécution préférée, l'avance du chariot est assurée par un moteur électrique qui tourne à vitesse constante et dont la transmission aux roues du chariot est susceptible de glissement, ce glissement se produisant tant que le chariot se trouve arrêté par chacune des butées successives.
En outre, le tambour qui porte la came de con tact pour l'alimentation de l'électro-aimant est avan tageusement entramé par le même moteur électrique d'avance du chariot.
De préférence, un amortisseur hydraulique est conjugué à la saillie d'arrêt montée sur le chariot, cet amortisseur permettant une plus grande rapidité de déplacement du chariot et, partant, un travail plus rapide d'impression.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du mécanisme faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation du chariot d'une machine à imprimer les tissus, muni de ladite forme d'exécution du mécanisme.
Les fig. 2, 3 et 4 sont des vues de ce mécanisme dans les différentes phases de travail pendant l'arrêt du chariot.
Le mécanisme représenté est constitué par un jeu de leviers 1 et 2, dont le premier est articulé au deuxième et ce dernier est lui-même articulé à un support 3 solidaire du chariot 4 de la machine, support dont fait saillie inférieurement l'extrémité du premier levier. De plus, le levier 2 est relié au noyau plongeur d'un électro-aimant 5. Le chariot 4 se déplace le long de la table d'im pression. (non représentée), sur des rails 6, par l'in termédiaire de roues 7 sur l'une desquelles s'effectue la transmission de mouvement depuis un moteur électrique 8, au moyen d'une courroie 9 susceptible de patiner, lorsque le chariot s'arrête, sur une pou lie de transmission 10.
Cet arrêt du chariot 4 se produit grâce à des butées fixes 11, solidaires du support latéral 12 de la table d'impression, butées dont le nombre et l'écartement correspondent au nombre d'arrêts à effectuer et à la longueur du tronçon à faire par courir au chariot entre deux impressions successives.
En outre, aussi bien le levier 1 que le levier 2 sont soumis à l'action de ressorts 13, 14 qui rappel lent automatiquement ces leviers à la position de repos, position qui est déterminée par des butées respectives 15 et 16.
Conjuguée au levier 1, est disposée une autre butée 17 qui est réellement celle qui provoque l'ar rêt et contre laquelle vient buter le levier 1 au mo ment opportun.
Pour amortir dans la mesure du possible ce choc, et en vue de pouvoir communiquer au chariot et, par conséquent, à la machine, une plus grande vitesse de déplacement et de travail, le levier 1 est également relié à un autre levier 18, articulé au premier et relié de côté à un amortisseur hydrauli que 19 qui évite un choc brusque direct du levier 1 contre la butée 17.
De son côté, l'électro-aimant 5 est connecté à un contact actionné par l'une des cames d'un tam bour 20 pour commander l'excitation de cet électro aimant. Ce tambour à cames 20 est entraîné en rotation, au moyen de dispositifs réducteurs de vi tesse, par le même moteur électrique 8 entraînant le chariot 4.
Le fonctionnement du mécanisme ainsi constitué découle clairement de ce qui précède et peut être résumé comme suit. Lorsque le chariot 4 avance dans le sens indiqué par la flèche sur la fig. 1, l'ex trémité saillante du levier 1 rencontre l'une des butées 11, de sorte que, l'avance du chariot 4 se poursuivant, cette butée fait osciller le levier 1 jus qu'à ce qu'il rencontre la butée 17 fixée au support. Pendant ce temps, l'amortisseur hydraulique 19 est entré en action, actionné par le levier 1, et évite le choc brusque du levier contre la butée 17.
Arrivé à ce point, le chariot est obligé de s'ar rêter, et la courroie 9 patine sur la poulie 10, qui reçoit le mouvement du moteur électrique 8.
Pendant ce temps, le tambour à cames 20 tourne toujours jusqu'à ce que l'une des cames agisse sur le contact correspondant et que l'électro-aimant 6 soit excité, ce qui fait que le levier 2 est obligé de pivoter sur son articulation, entraînant dans son mouvement le levier 1 qui monte et se dégage de la butée 11, le chariot reprenant son mouvement. Le tambour à cames 20 continuant à tourner, la came correspondante de celui-ci libère le contact d'exci tation de l'électro-aimant 5, et les leviers 1 et 2, sous l'action de leurs ressorts 13 et 14, reprennent leur position initiale pour agir de nouveau, de la manière décrite, lorsqu'ils rencontrent la butée 11 suivante et ainsi de suite.
Naturellement, et comme exposé précédemment, chacun des arrêts coïncide avec la mise en marche des mécanismes d'impression proprement dits, le chariot 4 ne se remettant pas en mouvement tant que le cycle de travail de ces mécanismes n'est pas complet, cycle qui est contrôlé de façon adéquate et successive par le tambour à cames 20, qui ouvre et ferme les contacts correspondants.