CH340786A - Boîte de montre-bracelet et procédé pour sa fabrication - Google Patents

Description

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 Boîte de montre-bracelet et procédé pour sa fabrication La présente invention a pour objet une boîte de montre-bracelet et un procédé pour sa fabrication. 



  Cette boîte est caractérisée par le fait que son corps présente deux logements diamétralement opposés, dans lesquels sont engagées les attaches du bracelet, ces    dernières   étant maintenues en    place   dans lesdits logements par une bague rapportée sur le corps de boîte. 



  Le procédé de fabrication de cette boîte est caractérisé par le fait qu'on    découpe   dans une bague, par étampage, deux    encoches   radiales diamétralement opposées, puis assemble cette bague de façon définitive à une pièce annulaire de manière que cette dernière et ladite bague forment ensemble le    corps   de boîte présentant,    constitués   par lesdites encoches, deux logements    diamétralement   opposés. 



  Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la boîte objet de l'invention et une variante. 



  La    fig.   1 est une coupe axiale d'une    partie   d'une montre-bracelet. 



  La    fig.   2 en est une vue de profil, à plus petite échelle, le bracelet étant ôté. 



  La    fig.   3 est une vue en plan, avec coupe partielle, d'une    partie   d'une montre-bracelet ; et les    fig.   4 et 5 sont des coupes axiales partielles de deux pièces    formant   ensemble le corps de boîte, illustrant le procédé de fabrication de    celui-ci.   



  La montre représentée dans les    fig.   1 et 2 comprend un corps de boîte formé de deux pièces 1 et 2 rapportées l'une sur l'autre et fixées à demeure, par exemple par soudage. Ce corps de boîte    porte,   d'une part, une glace 3, maintenue en place par une bague 4 et, d'autre part, un fond vissé 5. Le mouvement est désigné    par   6. Les attaches du bracelet, dont une seule a été représentée, désignée par 7, sont engagées chacune dans l'un de deux logements. 8 diamétralement opposés, ménagés dans la partie 2 du corps de boîte 1-2. Elles sont maintenues en place dans ces logements par une bague 9 vissée extérieurement sur la partie 1 du corps de boîte 1-2.

   Un épaulement 7a de chaque attache 7 du    bracelet   prend appui contre un rebord 9a de la bague 9, ce qui empêche les attaches de    sortir      radialement   des logements 8. 



     Dans   la variante de la    fig.   3, les logements destinés à recevoir les attaches du bracelet, dont un seul, désigné par 10, a été représenté, sont en forme de T, vus en plan. Les attaches du bracelet, non représentées, présentent latéralement des ergots pénétrant dans les cavités latérales 10a des logements 10, ce qui les maintient en place    dans   ces logements, l'épaulement 7a de la    fig.   1 étant alors    superflu.   En variante, le fond de l'encoche pourra être en arc de cercle,    comme   représenté en trait mixte. 



  L'obtention des logements 8, respectivement 10, nécessitant, soit un emboutissage    difficile   à exécuter, soit un fraisage coûteux, la    carrure   ou corps de boîte est    réalisée   en deux pièces 1 et 2. Les logements sont obtenus en    découpant   dans la bague 2, par    étampage,   des encoches radiales 11 ouvrant sur l'intérieur de la bague. Celle-ci est alors soudée sur la    pièce      annulaire   1 ; enfin, la partie 2a de la bague 2, qui subsiste à l'extérieur des encoches, est ôtée par tournage, jusqu'à ce que les encoches ouvrent latéralement vers l'extérieur, formant ainsi les 

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 logements destinés à    recevoir   les attaches du bracelet. 



     Il   est à    remarquer   qu'on entend par   attaches du    bracelet     aussi bien les    extrémités   mêmes de celui-ci, présentant des moyens d'accrochage tels que l'épaulement 7a ou des ergots latéraux, que des anses, des gonds ou des cornes auxquels le bracelet proprement dit sera accroché. 



  En variante, la bague 9 pourra être fixée sur le corps de boite de toute autre manière que celle    décrite   et représentée, par exemple chassée ou accrochée à cran. La bague sera de préférence    montée   de façon amovible sur le    corps   de boîte afin de pouvoir être ôtée lorsqu'on veut séparer les attaches de la    boîte,   mais elle pourra aussi être    fixée   à demeure. 



  La présente invention    permet   de réaliser des boîtes de montres-bracelets rondes, sans aucune saillie, ce qui    facilite   grandement leur usinage, en particulier leur terminaison. La fixation du bracelet s'obtient sans que ses attaches soient visibles et sans qu'il y ait besoin de recourir à la soudure.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS 1. Boîte de montre-bracelet, caractérisée par le fait que le corps de boîte présente deux logements diamétralement opposés, dans lesquels sont engagées les attaches du bracelet, ces dernières étant maintenues en place dans lesdits logements par une bague rapportée sur le corps de boîte. II.

   Procédé de fabrication d'une boîte de montre- bracelet, caractérisé par le fait qu'on découpe dans une bague, par étampage, deux encoches radiales diamétralement opposées, puis assemble cette bague de façon définitive à une pièce annulaire de manière que cette dernière et ladite bague forment ensemble le corps de boîte présentant, constitués par lesdites encoches, deux logements diamétralement opposés. SOUS-REVENDICATIONS 1. Boîte de montre-bracelet suivant la revendication I, caractérisée par le fait que la bague de fixation des attaches du bracelet est vissée sur le corps de boîte. 2.

   Boîte de montre-bracelet suivant la revendication I, caractérisée par le fait que les attaches du bracelet présentent, sur leur face située en regard de ladite bague, un épaulement prenant appui contre un rebord annulaire de ladite bague, le tout de manière à empêcher lesdites attaches de sortir desdits logements. 3. Boite de montre-bracelet suivant la revendication I, caractérisée par le fait que, vus en plan, lesdits logements sont en forme de T, les attaches du bracelet présentant deux ergots latéraux s'accrochant dans les extrémités des branches du T. 4.

   Procédé suivant la revendication II, caractérisé par le fait qu'on -pratique lesdites encoches radiales dans la bague de manière qu'elles ouvrent vers l'intérieur de celle-ci, soude ladite bague sur la pièce annulaire, puis enlève, au tour, de la matière de ladite bague jusqu'à ce que lesdites encoches soient également ouvertes vers l'extérieur.