Moule pour la vulcanisation des câbles électriques
La présente invention a pour objet un moule pour la vulcanisation des câbles électriques et no tamment pour r rétablir la gaine isolante en caout- chouc vulcanisé sur les parties dénudées du câble.
Ce moule est caractérisé en ce qu'il comprend deux coquilles pouvant être disposées l'une contre l'autre, présentant des empreintes dans lesquelles vient prendre place la partie de câble à vulcaniser, et au moins un organe de serrage permettant de maintenir les coquilles l'une contre l'autre, ce moule comportant en outre au moins une résistance électrique de chauffage qui permet de le porter à la température de vulcanisation.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution d'un moule qui fait l'objet de l'invention et une variante.
Les fig. 1 à 5 concernent le moule selon cette forme d'exécution.
Les fig. 1, 2 et 3 sont des vues de face, de côté et de dessus, de ce moule fermé.
La fig. 4 est une coupe suivant IV-IV de la fig. 1 du moule ouvert.
La fig. 5 est une vue de dessus du moule, après enlèvement d'un des couvercles.
La fig. 6 est une vue en plan du moule conformé selon une variante, ce moule étant supposé ouvert.
La fig. 7 est une vue de côté avec coupe partielle suivant VII-VII de la fig. 6.
La fig. 8 est une vue de côté du moule supposé fermé, le thermomètre étant mis en place.
Les fig. 9 et 10 montrent respectivement en plan et en élévation latérale un élément chauffant avant qu'il soit enrobé par la matière du moule.
La fig. 11 est une vue en perspective à plus grande échelle d'une demi-bague amovible destinée à prendre place dans l'empreinte du moule.
La fig. 12 montre en élévation de côté un bouchon amovible prenant place dans l'une des empreintes du moule.
La fig. 13 est une vue en perspective d'un thermomètre adaptable au moule des fig. 6 à 8.
Le moule représenté aux fig. 1 à 5 est destiné à la vulcanisation de dérivations. Il comporte des moyens de chauffage autonomes constitués par des résistances électriques incorporées.
Le moule comprend deux coquilles 11 et 12 articulées en 10. La coquille 11 porte des pattes 13 avec lesquelles peuvent venir en prise des écrous de serrage 14 montés sur la coquille 12.
Chaque coquille présente une empreinte hémicylindrique 15 en forme de T, légèrement étranglée au voisinage des extrémités 16.
Les résistances de chauffage 21 sont disposées dans les logements 23, 24 prévus à cet effet dans les coquilles 11 et 12, et convenablement isolés au moyen d'amiante ou de terre réfractaire. Ces logements sont protégés par des couvercles amovibles 25, 26 fixés sur les coquilles 11 et 12.
Ces coquilles sont munies chacune latéralement du côté des charnières 10, d'une broche de connexion 27 et de mâchoires élastiques 30 formant t contacts et permettant la fixation amovible d'un fusible 29.
Ce dernier est monté en série avec les broches 27 et
les résistances 21 préoitées.
Le fusible 29 est agencé de façon à laisser pas
ser le courant pendant le temps nécessaire à la vulcanisation.
La fiche d'alimentation 40, femelle présente d'au
tre part un logement 41, destiné à coiffer le fusible 29 lorsque cette fiche est en place.
Le moule est utilisé de la façon suivante:
Sous l'effet de la chaleur, la matière caoutchou
teuse avec laquelle on va reconstituer la gaine des câbles fond, mais ne peut s'échapper du moule, du fait des étranglements prévus aux extrémités 16. I1 est ainsi réalisé une vulcanisation sous pression de
la gaine du câble à l'endroit du raccordement.
Lorsque la durée de vulcanisation a été atteinte, le fusible 29 fond et coupe automatiquement le courant, sans nécessiter de thermomètre. Il suffit à chaque opération de remplacer ce fusible. On remarque de plus que la disposition adoptée pour les broches 27, les mâchoires 30 et la structure de la fiche 40 constituent un dispositif de sécurité.
En effet, l'appareil ne peut être mis sous tension qu'après fermeture des coquilles et fixation du fusible.
De même le courant est nécessairement coupé par retrait de la fiche 40 avant qu'on puisse retirer le fusible et ouvrir le moule.
Dans la réalisation des fig. 6 à 8, les coquilles
1 1 et 12 sont massives, et sont constituées, par exemple par un métal léger, tel que l'aluminium ou ses alliages, moulé ou fritté, de manière à enrober les éléments électriques chauffants. Ceux-ci sont constitués par des résistances électriques disposées à l'intérieur d'un tube en matière céramique capable de rayonner la chaleur mais non de conduire l'électricité, le tout étant enfermé dans une gaine métallique 51 ou 52 et constituant une résistance du type blindé.
Ces gaines sont profilées comme le montrent les fig. 9 et 10 et leur disposition par rapport à l'empreinte 15, 16 est telle que le flux thermique à travers cette empreinte soit uniforme, lorsque les résistances de chauffage sont mises en oeuvre.
De plus comme les coquilles ainsi constituées possèdent une structure massive, il est possible de les chauffer directement par la flamme d'un chalumeau, ce qui permet l'utilisation du même moule en tous lieux.
Les coquilles 11 et 12 présentent des compartiments 53, 54 destinés à recevoir la matière en excès au moment du chauffage. Sur ces compartiments sont prévus respectivement des bossages 55 et des creux 56 qui assurent un centrage parfait desdites coquilles lorsqu'elles sont pressées l'une contre l'autre en service (fig. 8).
Des moyens sont de plus prévus pour adapter le moule aux travaux de raccordement concernant des
conducteurs de diamètres quelconques, de manière à
rendre le moule universel.
A cette fin, les extrémités de l'empreinte 15
sont oreusées et constituent les logements hémicylindriques 61 destinés à recevoir des demi-bagues
62 (fig. 6, 7 et 11) qui sont t munies chacune d'une fiche 63.
Pour assurer une fixation amovible de la demibague 62 dans le logement 61, on introduit sa fiche 63 dans un évidement radial 64 dudit logement.
Comme les fiches 63 comportent deux lames relativement souples, il se produit un contaot élastique entre les pièces 63, 64.
La surface intérieure de la demi-bague 62 présente une partie cylindrique 65 et une partie tronconique 66 se raccordant.
I1 est associé à un même moule divers groupes de six demi-bagues 62. Pour chacun de ces groupes le diamètre du cylindre intérieur 65 correspond au diamètre d'un type déterminé de conducteurs.
I1 est possible de la sorte avec un seul moule d'assurer la jonction de conducteurs de sections quelconques.
Lorsqu'on désire réaliser non pas une dérivation mais une jonction, soit en ligne, soit coudée entre deux conducteurs, on dispose dans la branche du T de l'empreinte, non occupée par le câble, un bouchon 67 (fig. 12), muni d'une fiche 68 analogue aux fiches 63 des demi-bagues 62.
Ce bouchon cylindrique obture la branche intéressée de l'empreinte et évite ainsi la pénétration dans celle-ci de l'isolant pâteux au moment de la vulcanisation.
Pour contrôler la température de vulcanisation, il est prévu dans chaque coquille 1 1 et 12, en des emplacements homologues, des canaux hémi-cylindriques 71, 72 destinés à recevoir le tube sensible 73 d'un thermomètre métallique (fig. 13). Lorsque les deux coquilles 1 1 et 12 sont pressées l'une contre l'autre, elles emprisonnent le tube 73, le cadran 74 faisant saillie à l'extérieur du moule (fig. 8).
Au cours de la vulcanisation, il est possible ainsi de suivre la marche de la température.
On comprend que le moule ainsi constitué permet de réaliser avec un matériel simple, robuste et peu onéreux les travaux de vulcanisation les plus divers sur les conducteurs électriques gainés.
Les empreintes des coquilles peuvent avoir toutes formes: en X, en étoile, selon la nature des raccordements à réaliser et la région portant les empreintes pourrait être montée de manière amovible sur chaque coquille, ce qui permet de réaliser des raccordements variés avec le même jeu de coquilles.
Dans un moule analogue à celui des fig. 6 à 8, les coquilles 1 1 et 12 pourraient être moulées et être constituées par une matière électriquement isolante, enrobant directement les résistances de chauffage.
Enfin, il va de soi que ces résistances peuvent recevoir tout contour approprié.
Mold for vulcanizing electric cables
The present invention relates to a mold for the vulcanization of electric cables and in particular to re-establish the insulating sheath of vulcanized rubber on the stripped parts of the cable.
This mold is characterized in that it comprises two shells which can be placed one against the other, having indentations in which the part of the cable to be vulcanized takes place, and at least one clamping member making it possible to hold the shells. one against the other, this mold further comprising at least one electrical heating resistor which allows it to be brought to the vulcanization temperature.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of a mold which is the subject of the invention and a variant.
Figs. 1 to 5 relate to the mold according to this embodiment.
Figs. 1, 2 and 3 are front, side and top views of this closed mold.
Fig. 4 is a section along IV-IV of FIG. 1 of the open mold.
Fig. 5 is a top view of the mold, after removal of one of the covers.
Fig. 6 is a plan view of the mold shaped according to a variant, this mold being assumed to be open.
Fig. 7 is a side view with partial section along VII-VII of FIG. 6.
Fig. 8 is a side view of the supposedly closed mold, the thermometer being in place.
Figs. 9 and 10 show, respectively, in plan and in side elevation a heating element before it is coated by the material of the mold.
Fig. 11 is a perspective view on a larger scale of a removable half-ring intended to take place in the mold cavity.
Fig. 12 shows in side elevation a removable plug taking place in one of the cavities of the mold.
Fig. 13 is a perspective view of a thermometer adaptable to the mold of FIGS. 6 to 8.
The mold shown in Figs. 1 to 5 is intended for the vulcanization of derivations. It comprises autonomous heating means constituted by incorporated electrical resistances.
The mold comprises two shells 11 and 12 articulated at 10. The shell 11 carries lugs 13 with which the clamping nuts 14 mounted on the shell 12 can engage.
Each shell has a semi-cylindrical indentation 15 in the shape of a T, slightly constricted in the vicinity of the ends 16.
The heating resistors 21 are arranged in the housings 23, 24 provided for this purpose in the shells 11 and 12, and suitably insulated by means of asbestos or refractory earth. These housings are protected by removable covers 25, 26 fixed on the shells 11 and 12.
These shells are each provided laterally on the side of the hinges 10, with a connection pin 27 and elastic jaws 30 forming t contacts and allowing the removable fixing of a fuse 29.
The latter is mounted in series with pins 27 and
the resistors 21 preoited.
The fuse 29 is arranged so as not to
turn on the current for the time required for vulcanization.
The power plug 40, female has at least
There is a housing 41 intended to cover the fuse 29 when this plug is in place.
The mold is used as follows:
Under the effect of heat, the rubber material
machine with which we will reconstitute the sheath of the cables melts, but cannot escape from the mold, due to the constrictions provided at the ends 16. I1 is thus carried out a vulcanization under pressure of
the cable sheath at the point of connection.
When the vulcanization time has been reached, the fuse 29 will melt and automatically cut off the current, without the need for a thermometer. It suffices for each operation to replace this fuse. It is further noted that the arrangement adopted for the pins 27, the jaws 30 and the structure of the plug 40 constitute a safety device.
In fact, the device can only be switched on after closing the shells and fixing the fuse.
Likewise, the current is necessarily cut off by removing the plug 40 before the fuse can be removed and the mold opened.
In the embodiment of FIGS. 6 to 8, the shells
January 1 and 12 are solid, and are made, for example by a light metal, such as aluminum or its alloys, molded or sintered, so as to coat the electric heating elements. These consist of electrical resistors arranged inside a ceramic tube capable of radiating heat but not of conducting electricity, the whole being enclosed in a metal sheath 51 or 52 and constituting a resistance of the armored type.
These sheaths are profiled as shown in fig. 9 and 10 and their arrangement with respect to the cavity 15, 16 is such that the heat flow through this cavity is uniform, when the heating resistors are implemented.
In addition, as the shells thus formed have a massive structure, it is possible to heat them directly by the flame of a torch, which allows the use of the same mold in all places.
The shells 11 and 12 have compartments 53, 54 intended to receive the excess material at the time of heating. On these compartments are respectively provided bosses 55 and recesses 56 which ensure perfect centering of said shells when they are pressed against each other in service (FIG. 8).
Means are further provided for adapting the mold to connection work concerning
conductors of any diameter, so as to
make the mold universal.
To this end, the ends of the indentation 15
are oreusées and constitute the semi-cylindrical housings 61 intended to receive half-rings
62 (fig. 6, 7 and 11) which are each provided with a plug 63.
To ensure removable fixing of the half-ring 62 in the housing 61, its plug 63 is inserted into a radial recess 64 of said housing.
As the plugs 63 have two relatively flexible blades, there is an elastic contaot between the parts 63, 64.
The inner surface of the half-ring 62 has a cylindrical portion 65 and a frustoconical portion 66 which connect.
Various groups of six half-rings 62 are associated with the same mold. For each of these groups, the diameter of the inner cylinder 65 corresponds to the diameter of a specific type of conductor.
It is possible in this way with a single mold to ensure the junction of conductors of any cross section.
When it is desired to make not a branch but a junction, either in line or bent between two conductors, a plug 67 is placed in the branch of the T of the cavity, not occupied by the cable (fig. 12), fitted with a plug 68 similar to the plugs 63 of the half-rings 62.
This cylindrical plug closes the relevant branch of the imprint and thus prevents the penetration into it of the pasty insulation at the time of vulcanization.
To control the vulcanization temperature, there is provided in each shell 1 1 and 12, in homologous locations, semi-cylindrical channels 71, 72 intended to receive the sensitive tube 73 of a metal thermometer (Fig. 13). When the two shells 1 1 and 12 are pressed against each other, they trap the tube 73, the dial 74 projecting outside the mold (Fig. 8).
During vulcanization, it is thus possible to follow the course of the temperature.
It will be understood that the mold thus formed enables the most diverse vulcanization work on the sheathed electrical conductors to be carried out with simple, robust and inexpensive equipment.
The impressions of the shells can have all shapes: X, star, depending on the nature of the connections to be made and the region bearing the impressions could be removably mounted on each shell, which allows various connections to be made with the same clearance of shells.
In a mold similar to that of FIGS. 6 to 8, the shells 1 1 and 12 could be molded and consist of an electrically insulating material, directly coating the heating resistors.
Finally, it goes without saying that these resistors can receive any suitable contour.