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Balancier d'horlogerie Les balanciers des montres soignées sont habituellement munis, sur le pourtour, d'un certain nombre de vis variant de 12 à 18.
Ces vis servaient autrefois à aider à l'équilibrage du balancier, c'est-à-dire que, dans les endroits où ce balancier était trop léger, on dévissait l'une de ces vis et l'on rechargeait par une petite rondelle de métal extrêmement mince, jusqu'à ce que l'on trouve l'équilibrage.
Depuis des dizaines d'années, on continue à faire des balanciers avec les vis, mais maintenant la technique d'équilibrage a changé; on fraise la tête de vis pour alléger le balourd du balancier de manière à l'équilibrer.
Or, il est bien connu que les vis, dans le mouvement de va-et-vient du balancier, créent des remous d'air ayant un effet néfaste. Il est donc certain qu'un balancier sans vis est préférable.
IL est aussi connu d'utiliser des balanciers sans vis dans les montres à bon marché. C'est par économie et non en raison du phénomène indiqué ci- dessus qui n'était pas envisagé jusqu'à présent.
La présente invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients et concerne, à cet effet, un balancier d'horlogerie, caractérisé en ce qu'il présente au moins une rainure circulaire ménagée dans la serge du balancier, son équilibrage étant réalisé par usinage d'au moins une fraisure dans ladite rainure qui sert notamment .de guide à la fraise.
Des formes d'exécution du balancier suivant l'invention sont représentées, schématiquement et à titre d'exemple, au dessin ci-joint, dans lequel la fig. 1 est une vue de dessus partielle d'un premier balancier ; la fig. 2 est une coupe transversale du balancier représenté à la fig. 1 ; les, fig. 3, 4, 5 et 6 sont des vues montrant les diverses dispositions des rainures sur des balanciers ; la fig. 7 est une vue de détail d'une rainure en coupe transversale ; la fig. 8 est une vue de dessus du détail d'une rainure ;
les, fig. 9 et 10 sont des vues schématiques montrant l'équilibrage du balourd.
L'équilibrage des balourds du balancier représenté sur l'une ou l'autre des figures ci-jointes se fait en pratiquant des trous borgnes 6 avec une fraise 5 conique dans la serge 1 du balancier.
Une ou plusieurs rainures circulaires coaxiales 2, 3 ou 4 sont pratiquées dans la serge, les trous 6 d'équilibrage sont percés au fond de ces rainures, de telle sorte que la fraise 5 est guidée par ces rainures et que les trous étant noyés au fond des rainures ne nuisent pas à l'aspect esthétique du balancier. Ces rainures ont une section droite triangulaire, qui pourrait aussi être ogivale, carrée ou autre.
L'équilibrage du balourd se fait de la façon suivante : le balancier est placé sur la machine, son axe horizontal, et peut tourner autour de cet axe. Le balancier se met à tourner jusqu'à ce que son balourd se trouve à la partie inférieure ; à ce mo-
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ment, la position du balourd étant repérée, on réalise la fraisure d'équilibrage.
Suivant le mode d'action de la fraise, les rainures seront placées de différentes façons sur la serge a) fraise agissant verticalement (fig. 9) dans la rainure 2 placée sur la face latérale externe de la serge (fig. 3) ; b) fraise agissant horizontalement de droite à gauche (fig. 10) dans la rainure 3 placée sur la face transversale inférieure de la serge (fig. 4) ;
c) fraise agissant horizontalement de gauche à droite dans la rainure 4 pratiquée sur la face transversale supérieure de la serge (fig. 5 et 8). On peut réaliser sur la serge la combinaison de toutes ces dispositions (fig. 6) ce qui permet de réaliser l'équilibrage sur différentes machines sans s'inquiéter de la position de la fraise.
Ce balancier a l'avantage d'être plus régulier au sortir de la fabrication, car les balanciers à vis qui sont percés de 14, 16 ou 18 trous, sur le pourtour, subissent, par suite de ces usinages, des déformations préjudiciables qui créent des balourds et nécessitent par la suite des retouches importantes d'équilibrage. Ce balancier est plus léger pour un même moment de giration. En définitive,
cette rainure permet de confectionner des balanciers qui ont les mêmes avantages que les balanciers à vis et n'ont pas l'inconvénient de créer des balourds et des remous d'air, comme cela se présente souvent dans les balanciers à vis.
Ces balanciers auront donc l'avantage de pouvoir être travaillés aisément par de fabricant de montres, aussi bien au moment de l'équilibrage du balancier que lorsque le balancier est monté, de réduire le prix de revient et d'augmenter la qualité par un réglage meilleur, l'équilibrage du balancier étant supérieur et plus facile à réaliser.
La rainure 2 (fig. 3, 4, 5, 6) permet la retouche de réglage d'un balancier en place sua un mouvement en ordre de marche en guidant la fraise montée sur un appareil portatif à main; cette retouche faite par l'horloger permet, par exemple, de remédier à un retard exagéré de la montre ou de corri- ger un équilibrage défectueux dû à une virole à fente trop large.
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Clockwork balance The balance wheels of neat watches are usually fitted around the periphery with a number of screws varying from 12 to 18.
These screws were formerly used to help the balance of the balance, that is to say that, in the places where this balance was too light, one unscrewed one of these screws and one reloaded by a small washer of extremely thin metal, until balancing is found.
For decades, we have continued to make balances with screws, but now the balancing technique has changed; the screw head is milled to lighten the unbalance of the balance so as to balance it.
Now, it is well known that the screws, in the back and forth movement of the balance, create eddies of air having a detrimental effect. It is therefore certain that a balance without screws is preferable.
It is also known to use screwless balances in inexpensive watches. It is for economy and not because of the phenomenon indicated above which was not envisaged until now.
The object of the present invention is in particular to remedy these drawbacks and relates, to this end, to a clockwork balance, characterized in that it has at least one circular groove formed in the rim of the balance, its balancing being achieved by machining. at least one countersink in said groove which serves in particular .de guide to the milling cutter.
Embodiments of the balance according to the invention are shown, schematically and by way of example, in the accompanying drawing, in which FIG. 1 is a partial top view of a first balance; fig. 2 is a cross section of the balance shown in FIG. 1; the, fig. 3, 4, 5 and 6 are views showing the various arrangements of the grooves on the rockers; fig. 7 is a detail view of a groove in cross section; fig. 8 is a top view of the detail of a groove;
the, fig. 9 and 10 are schematic views showing the balancing of the unbalance.
The balancing of the unbalances of the balance shown in one or other of the attached figures is effected by making blind holes 6 with a conical cutter 5 in the rim 1 of the balance.
One or more coaxial circular grooves 2, 3 or 4 are made in the rim, the balancing holes 6 are drilled at the bottom of these grooves, so that the cutter 5 is guided by these grooves and that the holes are embedded in the bottom of the grooves do not detract from the aesthetic appearance of the balance. These grooves have a triangular cross section, which could also be ogival, square or other.
The unbalance is balanced as follows: the balance is placed on the machine, its axis horizontal, and can rotate around this axis. The balance starts to turn until its unbalance is at the lower part; at this time
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ment, the position of the unbalance being identified, the balancing countersink is carried out.
Depending on the mode of action of the reamer, the grooves will be placed in different ways on the rim a) reamer acting vertically (fig. 9) in the groove 2 placed on the external side face of the rim (fig. 3); b) cutter acting horizontally from right to left (fig. 10) in groove 3 placed on the lower transverse face of the rim (fig. 4);
c) cutter acting horizontally from left to right in groove 4 made on the upper transverse face of the rim (fig. 5 and 8). The combination of all these arrangements can be made on the rim (fig. 6) which makes it possible to carry out balancing on different machines without worrying about the position of the cutter.
This balance has the advantage of being more regular at the end of manufacture, because the screw balance which is drilled with 14, 16 or 18 holes, on the periphery, undergo, as a result of these machining, harmful deformations which create unbalances and subsequently require significant balancing adjustments. This balance is lighter for the same turning moment. In the end,
this groove makes it possible to make balances which have the same advantages as screw balances and do not have the drawback of creating unbalances and air eddies, as often occurs in screw balances.
These balances will therefore have the advantage of being able to be easily worked by a watch manufacturer, both when balancing the balance and when the balance is mounted, to reduce the cost price and increase the quality by adjusting better, the balance of the balance being better and easier to achieve.
The groove 2 (fig. 3, 4, 5, 6) allows the adjustment of a balance in place on a movement in working order by guiding the cutter mounted on a portable hand-held device; this retouching made by the watchmaker makes it possible, for example, to remedy an exaggerated delay of the watch or to correct a defective balancing due to a ferrule with an excessively wide slot.