CH336989A - Compteur de liquide, notamment d'eau - Google Patents

Description

  
 



  Compteur de liquide, notamment d'eau
 La présente invention a pour objet un compteur de liquide, notamment d'eau, à cadran sec, comprenant un carter de minuterie s'emboîtant dans un alésage du corps du compteur, qui est caractérisé en ce que ledit carter est maintenu dans ledit corps par une pièce de rupture agencée de manière à permettre, une fois rompue, le déplacement vers l'extérieur du carter dans l'alésage, afin d'éviter la rupture du corps extérieur ou du carter lorsque la pression exercée de l'intérieur sur le carter dépasse une valeur prédéterminée, notamment à la suite de gel.



   Dans une forme d'exécution préférée, le carter est monté à coulissement dans l'alésage du corps du compteur et des moyens de butée sont prévus pour limiter le déplacement vers l'extérieur du carter une fois la pièce de rupture rompue, le compteur présentant de préférence des moyens pour réaliser l'étanchéité entre le carter et l'alésage indépendamment du déplacement du carter dans ce dernier, afin que le compteur reste étanche et qu'on évite toute inondation consécutive au dégel.



   Dans une variante, le compteur peut également présenter des moyens qui réalisent l'étanchéité entre le carter et l'alésage du corps en position normale du carter et qui permettent un écoulement contrôlé et de petit débit du liquide une fois la pièce de rupture brisée et le carter déplacé dans l'alésage, de manière à signaler la rupture lors du dégel.



   Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du compteur objet de l'invention, et des variantes.



   La fig. 1 est une coupe longitudinale.



   Les fig. 2 et 3 sont des vues de détail, à plus grande échelle.



   Les fig. 4, 5 et 6 représentent des détails de variantes.



   Le compteur représenté comprend un corps extérieur 1, coulé, qui présente des tubulures d'entrée 2 et de sortie 3 et une paroi médiane 4 qui délimite dans le corps une chambre inférieure 5 communiquant avec la tubulure d'entrée 2 pourvue d'un filtre, et une chambre supérieure 6 communiquant avec la tubulure de sortie 3.



   La paroi médiane 4 est percée d'une ouverture circulaire dans laquelle s'emboîte une chambre de mesure 7 en matière plastique ou en métal, dans laquelle est logée une turbine 8 et qui communique avec les chambres inférieure 5 et supérieure 6 par une série d'ajutages 9 répartis dans deux plans sur son pourtour. La chambre de mesure 7 est surmontée d'un carter de minuterie 11 de forme générale cylindrique qui s'emboîte par sa partie supérieure dans un alésage cylindrique 12 de la chambre 6 et qui prend appui sur la chambre de mesure 7 dans laquelle il s'emboîte par une portée prévue à son extrémité inférieure. La chambre 7 présente une portée radiale 13 qui bute sur la paroi médiane 4.



   Le carter de minuterie 11 et la chambre de mesure 7 sur laquelle il prend appui sont maintenus dans le corps 1 par un écrou de fermeture 14 vissé sur ce dernier. Comme représenté en détail à la fig. 2, le carter 11 présente à son extrémité extérieure une portée 15 de plus petit diamètre que l'alésage 12 et l'écrou 14 qui est pourvu d'une gorge annulaire 16 constituant une ligne de moindre résistance, ne porte sur l'extrémité du carter que par sa couronne 17 située à l'intérieur de ladite gorge, le joint plat 18 disposé sous l'écrou ne présentant qu'une résistance propre pratiquement négligeable.  



   Dans une gorge annulaire 19 du carter   1 1    est prévu un joint de caoutchouc 20 qui assure   l'état    chéité entre ledit carter et l'alésage 12 du corps 1 indépendamment du joint plat 18 qui ne sert pratiquement qu'à compenser les différences de niveau dues aux tolérances d'usinage qui peuvent se présenter entre les faces supérieures du corps et du carter et à assurer l'étanchéité du verre 27 avec le carter 11.



   L'écrou 14 est dimensionné de manière à maintenir le carter   1 1    dans sa position représentée aux fig. 1 et 2 tant que le compteur travaille dans des conditions de pression normales, mais à céder le long de sa ligne de moindre résistance 16 si la pression exercée sur le carter dépasse une valeur déterminée, notamment à la suite du gel du compteur.



   En effet, quand le compteur gèle, l'eau contenue dans les tubulures 2 et 3 gèle la première du fait du petit volume qu'elle occupe par rapport aux parois métalliques qui l'entourent et la pression monte dans le compteur par suite de l'augmentation de volume due à la congélation de l'eau. Le carter   1 1    formant piston dans l'alésage 12 est alors poussé vers le haut et l'écrou de fermeture 14 cède le long de sa ligne de moindre résistance quand la pression dépasse une valeur critique déterminée, ce qui permet au carter 11 de se soulever et ainsi au tropplein de trouver place (voir fig. 3).



   Grâce au fait que la couronne extérieure 21 de l'écrou 14 est en saillie sur l'alésage 12, le déplacement vers l'extérieur du carter 11 est limité à la longueur   a   de la portée 15 du carter et le joint 20 continue d'assurer l'étanchéité entre le carter 11 et le corps 1, indépendamment du déplacement du carter.   I1    en résulte que   l'on    évitera ainsi toute inondation consécutive au dégel.



   Dans le compteur représenté, du type à cadran sec, la minuterie indiquée schématiquement en 22 est entraînée à partir de la turbine 8 par l'intermédiaire d'un accouplement magnétique constitué par un aimant permanent 23 solidaire de l'arbre de la turbine et par un étrier 24, en métal magnétique, monté sur l'axe d'entrée de la minuterie et qui est entraîné en synchronisme avec l'aimant 23 bien qu'il soit séparé de ce dernier par une douille 25 vissée dans le fond du carter 11 qui est ainsi fermé. Un blindage constitué par une bague de métal magnétique 26 est prévu autour de l'accouplement pour éviter qu'il ne soit influencé par un champ magnétique extérieur éventuel.



   A son extrémité supérieure, le carter 11 est fermé par une glace 27 qui repose sur un joint plat 27' et on a évacué l'air du carter de telle sorte que cette glace est maintenue sur le carter par le fait de la pression atmosphérique extérieure.



   Dans les variantes représentées aux fig. 4, 5 et 6, la pièce de rupture n'est pas constituée directement par l'écrou de serrage, mais par une bague   28 pin-    cée sous ce dernier qui peut être mince et plane comme dans la variante représentée à la fig. 4 ou qui peut présenter une portée de centrage 29, comme représenté dans celles des fig. 5 et 6. Ces bagues peuvent être métalliques ou en d'autres matières et présenteront de préférence une rainure circulaire destinée à faciliter leur rupture. Avec ces deux dispositions, il suffit de remplacer les bagues 28 peu coûteuses après un gel du compteur, l'écrou luimême ne subissant pas de dommages.



   Dans la variante représentée aux fig. 5 et 6, le compteur présente une bague de guidage 30 disposée sous la bague de rupture 28 et qui constitue un guide pour l'extrémité antérieure de la portée de plus petit diamètre 15 du carter 11, qui, dans ce cas, est cylindrique. Le carter est ainsi mieux guidé dans l'alésage du corps du compteur, ce qui évite qu'il ne se mette de travers lors de son déplacement.



   Par ailleurs, une rainure 31 étroite et peu profonde est creusée dans le corps du compteur. Lorsque le compteur gèle, la bague de rupture 28 cède et le carter   1 1    s'élève comme représenté à la fig. 6, la rainure 31 constituant alors un passage contournant le joint 20 de telle sorte qu'une légère fuite de débit contrôlé et limité se produira lors du dégel. Cette fuite attirera l'attention des services d'entretien sur la nécessité de remettre le compteur en état.



   La longueur   a   de la portée sera, bien entendu, adaptée au volume du compteur de manière à permettre en tous les cas une expansion suffisante pour éviter la rupture du corps ou du carter de minuterie.



   On remarquera que le dispositif antigel ainsi réalisé est accessible depuis la face antérieure du compteur et ne nécessite pratiquement pas d'usinage supplémentaire du corps de ce dernier.
 n en résulte, d'une part, que la remise en état du compteur peut se faire sans enlever ce dernier de la tuyauterie dans laquelle il est monté et, d'autre part, que l'adjonction du dispositif antigel ne renchérit que très peu la fabrication du fait qu'elle ne nécessite l'usinage d'aucune nouvelle bride sur le corps du compteur, comme dans d'autres dispositifs à pièces de rupture connus.



   En variante, le compteur pourrait être, par exemple, un compteur à jet simple, ou volumétrique, l'entraînement de la minuterie n'étant pas obligatoirement réalisé par un accouplement magnétique mais pouvant, au contraire, être réalisé d'une autre fa çon.
  

Claims (1)

1. REVENDICATION: Compteur de liquide, notamment d'eau, à cadran sec, comprenant un carter de minuterie s'emboîtant dans un alésage du corps du compteur, caractérisé en ce que ledit carter est maintenu dans ledit corps par une pièce de rupture agencée de manière à permettre, une fois rompue, le déplacement vers l'extérieur du carter dans l'alésage, afin d'éviter la rupture du corps extérieur, de l'écrou de fermeture ou du carter, lorsque la pression exercée de l'intérieur sur le carter dépasse une valeur prédéterminée, notamment à la suite de gel.

   SOUS-REVENDICATIONS : 1. Compteur selon la revendication, caractérisé en ce que ledit carter est monté à coulissement dans l'alésage du corps du compteur et en ce que des moyens de butée sont prévus pour limiter le déplacement vers l'extérieur du carter une fois la pièce de rupture rompue.

   2. Compteur selon la revendication et la sousrevendication 1, caractérisé en ce que le carter présente à son extrémité extérieure une portée de plus petit diamètre et en ce que ladite pièce de rupture est constituée par un organe de retenue annulaire solidaire, par une partie extérieure, du corps du compteur et dont une partie intérieure porte sur le carter, le tout agencé de sorte que ledit organe, après rupture, permette le passage du carter sur une distance limitée à la longueur de la portée de plus petit diamètre de ce dernier.

   3. Compteur selon la revendication et les sousrevendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il présente, en vue de guider le carter, une bague de guidage disposée sous ladite pièce de rupture et qui constitue un guide pour ladite portée de plus petit diamètre du carter.

   4. Compteur selon la revendication et la sousrevendication 1, caractérisé en ce qu'il présente des moyens qui réalisent l'étanchéité entre le carter et l'alésage du corps pour toute position du carter dans ce dernier.

   5. Compteur selon la revendication et la sousrevendication 1, caractérisé en ce qu'il présente des moyens qui réalisent l'étanchéité entre le carter et l'alésage du corps en position normale du carter, et qui permettent un écoulement contrôlé et de petit débit du liquide une fois la pièce de rupture brisée et le carter déplacé dans l'alésage.

   6. Compteur selon la revendication et les sousrevendications 1 et 2, caractérisé en ce que ledit organe de retenue comprend un écrou de fermeture vissé sur le corps du compteur et qui présente une partie intérieure, délimitée par une ligne de moindre résistance, destinée à se détacher.

   7. Compteur selon la revendication et les sousrevendications 1 et 2, caractérisé en ce que ledit organe de retenue comprend un écrou de fermeture vissé sur le corps et une bague de retenue interposée entre cet écrou et le carter.

   8. Compteur selon la revendication et la sousrevendication 1, dans lequel l'entraînement de la minuterie est assuré par un accouplement magnétique et qui présente un carter de minuterie étanche à l'air dans lequel est établi le vide, caractérisé en ce que la glace dudit carter est disposée de façon à rester appliquée sur ce dernier, une fois la pièce de rupture rompue, par le fait de la plus grande pression extérieure, indépendamment de moyens de retenue mécaniques.