CH335850A - Procédé pour assembler deux éléments de forme allongée et dispositif pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Description

  Procédé pour assembler deux éléments de forme allongée  et     dispositif    pour sa     mise    en     aeuvre       La présente invention a pour objet un procédé  pour assembler deux éléments de forme allongée, tels  que deux tubes, un tube et un profil ou deux profils,  ainsi qu'un dispositif pour la mise en     #uvre    de ce  procédé, ce dernier étant caractérisé par le fait que  l'on engage mutuellement les éléments à assembler  et un organe de liaison dont les dimensions sont  choisies de manière qu'il existe un certain jeu entre  cet organe et lesdits éléments, et en ce que l'on  solidarise les trois pièces entre elles à l'aide d'au  moins une cale en forme de coin dont la pente est  telle que, compte tenu des coefficients de frotte  ment,

   cette cale soit irréversible.  



  Le dessin ci-annexé montre, à titre d'exemple,  quelques assemblages réalisés par le procédé fai  sant l'objet de l'invention.  



  La     fig.    1 représente une vue en élévation d'un  premier assemblage au moyen d'un collier à coin  cement ;  la     fig.    2 représente la vue en plan correspondante ;  la     fig.    3 montre le même collier assemblant des  tubes à lumière ;  la     fig.    4 représente en élévation, un autre assem  blage fait au moyen d'un collier en deux parties ;  la     fig.    5 en est la vue en plan ;  la     fig.    6 représente un assemblage à l'aide d'un  collier à oreilles d'une traverse soudée sur     ce        collier     et d'un tube ;

    la     fig.    7 montre l'assemblage d'un tube et d'un       profil    à té ;    la     fig.    8 représente un     dispositif    d'assemblage  de tubes bout à bout.  



  Dans l'assemblage représenté aux     fig.    1 et 2,  l'organe de liaison est un collier 1 constitué par  une tige en acier doux, de section carrée, repliée  et soudée selon la forme     indiquée    sur ces figures  (deux parties parallèles en forme de U reliées par  leurs branches), de façon à pouvoir enserrer à la fois  le montant tubulaire 2 et la traverse également  tubulaire 3, dont l'assemblage par coincement est  obtenu par l'introduction au marteau de la     câle    4  en forme de coin entre les génératrices perpendicu  laires de ces deux tubes.  



  Pour assurer la sécurité de cet assemblage, on  voit facilement qu'il suffit que la pente entre les       faces        du        coin        soit        assez        faible,        de        l'ordre        de    5     '%,     pour que, compte tenu des coefficients de frottement  entre les surfaces en contact, l'énergie potentielle  accumulée sous forme de déformations élastiques, par  l'introduction du coin, et s'exerçant sous la forme de  forces dirigées sensiblement perpendiculairement aux  faces du coin, ne puisse en aucun cas amener le dé  gagement de la cale,

   qui ne sera permis qu'en cas  de démontage volontaire par percussion sur cette  cale en sens inverse à celui de l'introduction.  



  Dans la     fig.    1, on a encore représenté, en traits  mixtes, la section d'une cale 5 encore mieux appro  priée pour provoquer un tel coincement, par la       combinaison        d'une        pente        de        l'ordre        de        10        %        dans     le sens transversal avec la pente dans le sens longi  tudinal mentionnée plus haut.

   On comprendra fa  cilement que, du fait de l'orientation de cette se  conde pente de la cale 5, on obtiendra un auto-coin-      cernent supplémentaire, sous l'effet des charges trans  mises par la traverse 3,     dans    le sens de la     flèche    f.  



  Dans la     fig.    3, on a un collier 6, en tout sem  blable au collier 1 des     fig.    1 et 2, mais assemblant  cette fois des tubes dits   à lumière  . De tels tubes  sont obtenus par profilage à froid de feuillards d'acier  doux ou     semi-dur,    et l'écrouissage en résultant leur  donne une élasticité telle que, par exemple pour un  tube de 42 mm de diamètre et 3 mm d'épaisseur,  on peut écarter ou rapprocher les bords libres de la  lumière d'environ 6 mm sans dépasser la limite d'élas  ticité.

   De ce fait, il     suffira        d'utiliser    dans ce cas  une lumière     fixée    par construction à 4     mm    de lar  geur et des     colliers    (ou des douilles) ayant un jeu  d'un millimètre par rapport au diamètre des tubes,  pour ne pas risquer de dépasser la limite d'élasticité  du métal et de raidir éventuellement cette lumière  par des points de soudure convenablement espacés.  



  Dans le cas de tubes à lumière, l'assemblage par  coincement des tubes 7 et 8 sera avantageusement  obtenu uniquement par les coins 9 et 10 à faible  pente mis en place au marteau ou bien d'abord par  un coin analogue au coin 4,     fig.    2, réalisant un pre  mier coincement, et ensuite par les coins 9 et 10  augmentant le     coincement.    Lors du démontage, les  coins 9 et 10 peuvent être éloignés à l'aide d'un levier  approprié du genre des arrache-clous.  



  Dans les     fig.    4 et 5 on a un collier à charnière,  composé de deux demi-colliers 11 et 12 en forme  de U s'ouvrant autour de leur articulation commune  13 et dont les extrémités, recourbées en arc de cercle  dans un plan     perpendiculaire    à celui contenant les  branches du U, s'entrecroisent, comme     cela    apparaît  bien dans les figures, par-dessus le tube 14. Lorsque  les branches sont. écartées, on peut introduire de face  entre les U, posés à cheval sur le tube 14', le tube  14 ; après avoir rapproché les deux moitiés du collier,  on introduit à force la cale 15 entre les tubes 14 et  14'. Dans ce cas, le coin doit être plus épais que celui  utilisé dans les cas précédents et la section des U  plus forte que celle des colliers en une seule pièce.  



  La     fig.    6 montre un manchon d'assemblage 16, en  tôle roulée en forme de gouttière, dont les bords  libres     comportent    chacun en leur     milieu    des oreilles  soudées 17, susceptibles de permettre le coulisse  ment d'un coin ou clavette 18, de manière à enser  rer le tube 19 sur lequel le manchon est engagé. Ce  manchon     porte    une traverse constituée par un     profil     20 soudé à ce manchon.  



  Dans la     fig.    7 on a un collier 21, analogue aux  précédents, mais de forme appropriée pour enserrer  un profil qui est un fer à té 22, et le coincer sur le  tube 22' à l'aide d'une cale en coin 23.  



  La     fig.    8 montre un dispositif d'assemblage bout  à bout ou de     rallongement    de deux tubes, dans lequel  les extrémités 24 et 25 des tubes à rallonger com  portent chacune une fenêtre longitudinale 26 et 27  permettant le passage des éléments en forme de coin  d'une double cale 28. Il     suffit    d'enfiler ces extrémi  tés 24 et 25 sur une douille fendue 29 (p. ex. un    tronçon de tube à lumière) et de placer les fenêtres  26 et 27 en regard de la fente ou lumière de la       douille    29 et d'enfoncer dans cette lumière, à travers  lesdites fenêtres, les deux éléments en coin de la  cale 28. Il en résulte une expansion de la douille 29  telle qu'une réunion intime des deux extrémités des  tubes 24 et 25 sera réalisée.

   Le démontage se fera  aisément à l'aide d'un arrache-clous. La douille 29  peut être fixée par un point de soudure à l'un des  tubes à assembler.  



  Il est évident qu'inversement, en entourant les  extrémités de deux tubes à lumière à assembler bout  à bout par un manchon muni de fenêtres, longitudi  nales, on réaliserait un mode d'assemblage basé sur  le même principe.  



  Parmi les domaines d'application possibles du  procédé, on citera les constructions tubulaires (écha  faudages par exemple), les rayonnages, le bâtiment,  l'ameublement, les étagères pour étalage de marchan  dises dans les vitrines, les jeux de construction.  D'autre part, les colliers, au lieu d'être faits à l'aide  de tiges de section carrée ou méplate pourraient  aussi bien être de section ronde, ou toute autre.  Enfin, le manchon mentionné ci-dessus pourrait être  utilisé pour fixer un     profil    quelconque, que l'on sou  derait sur le manchon, à un tube à lumière.

Claims (1)

1. REVENDICATION 1: Procédé pour assembler deux éléments de forme allongée, caractérisé par le fait que l'on engage mu tuellement les éléments à assembler et un organe de liaison dont les dimensions sont choisies de manière qu'il existe un certain jeu entre cet organe et lesdits éléments, et en ce que l'on solidarise les trois pièces entre elles à l'aide d'au moins une cale en forme de coin dont la pente est telle que, compte tenu des coefficients de frottement, cette cale soit irréver sible. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, pour assem bler deux éléments orthogonaux, caractérisé par le fait que l'on emploie un organe de liaison embrassant les deux éléments et que l'on enfile la cale entre les deux éléments. 2.

   Procédé selon la sous-revendication 1, carac térisé par le fait que l'organe de liaison utilisé est en une seule pièce présentant deux parties en forme de U, parallèles et embrassant l'un des éléments, les branches d'un des U étant raccordées aux branches de l'autre U par-dessus l'autre élément . 3.

   Procédé selon la sous-revendication 1, carac térisé en ce que l'organe de liaison utilisé est consti tué par deux parties en forme de U articulées l'une à l'autre par leurs bases, les branches de chaque U étant repliées dans un plan perpendiculaire à celui contenant le U, et en ce que l'on écarte les U, que l'on place les U à cheval du premier élément, que l'on place entre les U écartés le deuxième élément, que l'on rapproche les U de manière que les extrémités repliées s'entrecroisent par-dessus le deuxième élé ment et que l'on engage ensuite la cale entre les deux éléments. 4.

   Procédé selon la sous-revendication 1, pour assembler un élément vertical et un élément horizon tal, caractérisé en ce que l'on enfile entre les élé ments une cale horizontale ayant une pente longitu dinale et une pente transversale de manière à obtenir un auto-coincement par effet de la charge reposant sur l'élément horizontal. 5.

   Procédé selon la revendication I, pour as sembler bout à bout deux tubes, présentant chacun à au moins une extrémité une fenêtre longitudinale, caractérisé par le fait que l'on engage lesdites extré mités sur une douille fendue de manière que ces fe nêtres soient en regard de la fente et que l'on enfonce dans la fente, à travers ces fenêtres, une cale pré sentant deux parties en forme de coin qui provo quent l'expansion de la douille et son coincement dans les deux tubes. 6.

   Procédé selon la revendication I, pour assem bler des tubes orthogonaux présentant des lumières longitudinales permettant de les déformer élastique- ment dans le sens radial, caractérisé par le fait que l'on emploie un élément de liaison embrassant les deux tubes et que l'on engage une cale dans une des lumières de chacun des tubes pour réaliser le coin cement par dilatation des portions de tubes situées à l'intérieur de l'organe de liaison. 7.

   Procédé selon la revendication I, pour assem bler des tubes orthogonaux présentant des lumières longitudinales permettant de les déformer élastique- ment dans le sens radial, caractérisé par le fait que l'on utilise un organe de liaison embrassant les deux tubes, que l'on engage une cale entre les deux tubes pour réaliser un premier coincement et que l'on par fait ce coincement en forçant les cales dans les lu mières des tubes au droit de l'organe de liaison.

   REVENDICATION II Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé se lon la revendication I, caractérisé par le fait qu'il comprend un organe de liaison embrassant les deux éléments et au moins une cale en forme de coin. SOUS-REVENDICATIONS 8. Dispositif selon la revendication II, caractérisé par le fait que l'organe de liaison est en une seule pièce. 9. Dispositif selon la revendication II, carac térisé. par le fait que l'organe de liaison est en deux pièces articulées l'une à l'autre. 10.

   Dispositif selon la revendication II, pour l'assemblage bout à bout de tubes à lumière, caracté risé par le fait que l'organe de liaison est un manchon pourvu de deux fenêtres longitudinales alignées et que la cale comprend deux éléments en forme de coin destinés à être engagés dans les lumières des deux tubes à travers lesdites fenêtres.