CH334520A - Dispositif moteur à impulsions électromagnétiques - Google Patents

Dispositif moteur à impulsions électromagnétiques

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CH334520A
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magnetic
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Inventor
Jean Lavet Marius
Gustave Dietsch Jacques Jean
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Hatot Leon Ets
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    • G04C1/00Winding mechanical clocks electrically
    • G04C1/04Winding mechanical clocks electrically by electric motors with rotating or with reciprocating movement
    • G04C1/06Winding mechanical clocks electrically by electric motors with rotating or with reciprocating movement winding-up springs
    • G04C1/065Winding mechanical clocks electrically by electric motors with rotating or with reciprocating movement winding-up springs by continuous rotating movement

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Description


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    Dispositif   moteur à    impulsions      électromagnétiques   La présente invention concerne quelques exécutions spéciales du dispositif faisant l'objet du brevet principal    N    321957. 



  Elle a principalement pour but de réduire    l'encombrement   de l'aimant permanent mobile du moteur, de sorte que ce moteur puisse être aisément logé dans une montre-bracelet de format courant, régularisée par un balancier de diamètre relativement grand. A cet effet, le dispositif moteur à impulsions électromagnétiques applicable    notamment   aux instruments horaires et comportant au moins un aimant permanent mobile qui reçoit des impulsions motrices périodiques d'un électro-aimant relié aux bornes de sortie d'un amplificateur électronique du genre transistor à jonction disposé sur le circuit d'une faible source d'énergie et dont les bornes d'entrée sont reliées à au moins un enroulement fixe, disposé par rapport à l'aimant mobile de façon que ledit aimant engendre périodiquement, par induction, dans cet enroulement,

   une faible force électromotrice, est caractérisé par le fait que l'électro-aimant moteur comporte au moins deux noyaux de matière ferromagnétique de haute perméabilité à épanouissements polaires, entre lesquels tourne très librement et avec une très faible retenue magnétique un aimant permanent mobile en forme de disque ayant un    diamètre   inférieur à    dix      millimètres,   les noyaux de l'électro-aimant moteur étant entourés par au moins deux bobines d'un diamètre extérieur inférieur à cinq    millimètres   reliées l'une à l'entrée de    l'amplificateur   électronique, l'autre à la sortie dudit amplificateur. 



  Plusieurs formes d'exécution du dispositif faisant l'objet de la présente invention, vont être décrites ci-après, à titre d'exemple, et sont représentées sur les dessins annexés sur lesquels La    fig.   1 est un croquis à grande échelle représentant une première forme d'exécution d'un moteur magnétoélectrique à commande électronique, appliqué au remontage périodique d'une petite montre. 



  La    fig.   2 est un schéma indiquant les connexions et les principaux organes magnétoélectriques, électroniques et mécaniques de cette montre. 



  La    fig.   3 en représente schématiquement le circuit magnétique. 



  La    fig.   4 représente ce circuit magnétique, le rotor ayant    tourné   d'un quart de tour. 



  La    fig.   5 indique une variante d'exécution du moteur magnétoélectrique représenté sur les    fig.   1 à 4. 

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 La    fig.   6 est un schéma des connexions et des organes assurant le remontage périodique d'une montre au moyen du moteur fi-. 5. 



  La    fig.   7 est une vue en perspective d'un élément de l'aimant multipolaire représenté en    fig.   6. 



  Les organes précédemment décrits dans le brevet principal sont désignés par les mêmes lettres, c'est-à-dire A pour    l'aimant   rotatif, BC pour l'enroulement dit   bobine de commande ou le déclenchement  , BE pour l'enroulement chargé d'exercer des impulsions motrices sur l'aimant A. La    pile   est représentée en G et le transistor miniature en    Tr.   



  Sur la    fig.   1, la disposition de quelques organes logés dans la circonférence intérieure 8 du boîtier est indiquée schématiquement par le cercle 9 figurant le balancier, par le contour 10 du pont de balancier et par le pourtour de la pile G. 



  Le train d'engrenages assurant périodiquement le remontage de la montre est réalisable de diverses façons bien connues. Ce rouage est situé entre l'axe du rotor constitué par l'aimant moteur A et l'axe    central   11 de l'aiguille tournant à la vitesse de 1 tour/heure. 



  La transmission de mouvement entre l'axe 11 et le balancier 9 est assurée par les engrenages et l'échappement des montres usuelles. Elle n'a pas été représentée sur la    fig.   1 afin    d'alléger   et de rendre plus claire cette figure. 



  L'axe 12 de l'aimant A est parallèle à l'axe 13 du balancier. Il est normal à la platine principale 14 du mouvement de la montre. Cet axe 12 est situé à l'opposé du balancier afin de réduire les influences magnétiques sur la période d'oscillation dont dépend la régularité de marche de la montre. Ce résultat est facilité par les particularités de construction suivantes L'aimant A présente la forme d'un disque circulaire de très faible volume. Par exemple, son diamètre est de l'ordre de cinq millimètres et, en tout cas, inférieur à dix    millimètres.   



  L'aimant A est constitué par une des matières anisotropes connues caractérisées par un champ coercitif très élevé. Les lignes de force intérieures sont parallèles à un diamètre,    comme   l'indiquent les flèches en    fig.   2. Leur direction concorde avec l'orientation    privilégiée   d'aimantation obtenue par une opération métallurgique (par exemple un traitement thermique effectué dans un champ magnétique intense). 



  La forme et la dimension réduite de l'aimant A    facilitent   ce traitement et l'on peut obtenir, dans ces conditions, un disque bipolaire dont l'induction rémanente est supérieure à deux mille gauss et dont le champ coercitif dépasse mille    oersteds.   



  Les faibles dimensions données à l'aimant A permettent d'employer éventuellement des matières d'un prix élevé dans lesquelles il est possible de concentrer une densité d'énergie magnétique considérable. Par exemple on peut constituer tout ou partie du disque A par un alliage de platine et de cobalt dont l'induction magnétique persistante atteint quatre mille gauss. 



  L'aimant A tourne très librement entre les pôles d'un stator à deux bobines BC et BE réalisé de la façon suivante Les bobines sont formées par un fil de haute conductibilité isolé par une mince couche d'émail et enroulé très serré autour des noyaux 15 et 16 en matière ferromagnétique caractérisée par une perméabilité élevée et par un cycle    d'hystérésis   très étroit. Par exemple, les noyaux de bobine sont constitués par alliage de fer et nickel recuit dont le champ coercitif est inférieur à 0,3    oersted   et dont la perméabilité dépasse 5000    gauss/oersted.   (On peut employer notamment les produits de marque      anhyster     et      hypernik       ).   



  Les noyaux 15 et 16 ont une section approximativement ronde ou carrée à angles arrondis ; la surface des sections est inférieure à quatre millimètres carrés et l'épaisseur des bobines BC et BE, mesurée normalement au cadran, est au plus de cinq    millimètres.   La longueur de ces bobines est d'au moins dix millimètres. 



  On voit sur la fi-. 1 que les noyaux des bobines sont disposés dans la direction de cordes de la circonférence 8. 



  Les noyaux 15 et 16 sont prolongés par les épanouissements polaires 17 et 18 entourant 

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 l'aimant A sur des arcs d'au moins 1500. Les autres extrémités des noyaux sont munies de talons 19 et 20 qui sont en contact et jouent le rôle d'une culasse magnétique. 



  Le tracé des épanouissements polaires est déterminé de façon que les épaisseurs    d'entre-      fer   soient relativement grandes (par exemple, supérieures à un    demi-millimètre)   et que la rotation de l'aimant A ne soit pas gênée par des forces d'attractions magnétiques. Les tracés des pôles seront précisés plus loin en se référant aux    fig.   3 et 4. Les forces radiales qui agissent sur l'aimant léger A sont bien    équilibrées   et se neutralisent, ce qui permet de monter l'aimant A sur un axe 12 muni de pivots très fins. 



  Comme l'indique la    fig.   1, le moteur magnétoélectrique occupe dans le cercle 8 un segment dont la largeur maximum est inférieure aux deux tiers du rayon, ce qui permet de disposer d'une place relativement    importante   pour loger la    pile   G ainsi que les engrenages de remontage et le mécanisme de mesure du temps comprenant le balancier 9. 



  Les enroulements BE et BC peuvent être obtenus très facilement par les opérations de bobinage automatique. Munis des noyaux intérieurs 15 et 16,    il   constituent des éléments de construction fixés aisément sur la platine 14 au moyen de vis, et l'on peut changer ces éléments sans difficultés en cas de détérioration accidentelle des enroulements. 



  Le schéma de la    fig.   2 représente les organes de la montre remontée périodiquement au moyen de la pile G. Par exemple, toutes les demi-heures, l'aimant A se met à    tourner   en sens    f   dans les conditions exposées dans le brevet principal. L'aimant remonte ainsi un petit ressort de barillet 21 qui fait fonctionner la montre au moyen d'organes d'utilisation courante comprenant - les roues dentées et pignons tels que 22, 23, 24, 25 et 26, une roue d'échappement 27, une ancre 28 et le balancier 9. 



  On utilise de préférence un ressort intermédiaire 21 plus petit que les ressorts de barillet usuels car il suffit que l'énergie mécanique accumulée dans ce ressort assure la marche pen-    dant   les    intervalles   de temps entre les remontages automatiques, c'est-à-dire pendant une demi-heure dans l'exemple envisagé. 



  La transmission de mouvement entre l'aimant A et le ressort 21 est représentée schématiquement par les pignons et roues dentées 29, 30, 31, 32, 33 et 34. 



  Le ressort intermédiaire peut évidemment être monté de diverses façons    connues   entre la roue dentée 22 tournant    constamment   et la roue dentée 34 qui tourne seulement pendant les opérations de remontage. La durée de ces remontages dépend de la vitesse de A et du train d'engrenages. Elle peut être très variable. Par exemple la transmission peut être établie en vue d'opérer le remontage en une fraction de minute ou en plusieurs minutes. 



  Un cliquet 35 appuyant légèrement sur une came en forme de    limaçon   ou sur un rochet solidaire du pignon 31 s'oppose à la rotation de l'aimant A dans le sens opposé à la flèche    f.   



  Comme dans les montres ordinaires, la roue 34 est arrêtée lorsque le ressort 21 est suffisamment enroulé, c'est-à-dire lorsque la rotation de la roue 34 par rapport à celle de la roue 22 dépasse une valeur donnée (par exemple 1/2 à 5 tours). Cette fonction est obtenue par un dispositif non représenté sur la    fig.   2. Ce dispositif peut être identique à celui des mécanismes dits      d'arrêtage     employés couramment dans les horloges pour éviter que les spires du    ressort-      moteur   ne soient pas trop serrées lorsque le remontage est arrivé à son plus haut degré. 



  Les connexions entre le transistor    Tr,   la    pile   G et les enroulements BC et BE sont les mêmes que celles qui ont été décrites dans le brevet principal en se référant à la    fig.   2 de celui-ci. On a reconnu    qu'il   pouvait être utile de brancher une capacité Ca, par exemple, entre la base b et le collecteur C du transistor, afin d'éviter l'entretien continuel d'un courant de fréquence élevée provenant d'un couplage direct des enroulements BC et BE. 



  Le démarrage du moteur est assuré toutes les demi-heures au moyen de la came à chute 36, solidaire de la roue 22, qui    tourne   constamment à la vitesse de 1 tour/heure. Le dispositif de lancement est formé par un bras 37 

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 muni d'un cliquet 3 8 en prise avec une roue à rochet 39 solidaire du pignon 31. On voit que la came 36 soulève lentement le bras 37 sollicité par le ressort 40. Lorsque ce bras retombe, l'aimant A reçoit une impulsion dans le sens f et le moteur électrique fonctionne dans les conditions exposées ci-après. 



  Dans le circuit magnétique formé par l'aimant A et les noyaux 15 et 16, un    flux   alternatif 's'établit et, par suite du phénomène bien connu de l'induction électrique, la bobine BC est le siège d'une force électromotrice alternative qui est    maximum   lorsque le flux qu'elle embrasse se renverse. Ce renversement a lieu lorsque les pôles N et S et    l'aimant   rotatif se trouvent vis-à-vis des intervalles entre les épanouissements fixes 17 et 18. 



  Il résulte des propriétés des cristaux semiconducteurs dits      P-N-P     constituant le transistor    Tr   que, lorsqu'une faible tension électrique d'une certaine polarité agit sur les électrodes e (émetteur) et b (base), un courant i circule dans le sens des    flèches   marquées sur le schéma    fig.   2. De plus, la résistance électrique, normalement très élevée entre les électrodes c (collecteur) et e (émetteur) s'affaiblit instantanément. 



  Les connexions sont établies pour obtenir que le transistor    Tr   fonctionne    comme   un relais chargé d'alimenter en temps utile et dans le sens convenable l'enroulement BE relié à la pile G en passant par les électrodes E et C. Le circuit ainsi défini constitue le circuit de   sortie  , de l'amplificateur, tandis que les bornes e et b en forment   l'entrée   ; ce circuit de sortie se trouve débloqué chaque fois que le courant i prend naissance et l'expérience montre qu'un courant 1, relativement puissant parcourt le fil de la bobine BE. 



  Le sens d'enroulement du fil est choisi de façon que la bobine BE engendre un flux qui donne à l'épanouissement polaire 17 la polarité   sud   et à l'épanouissement 18 la polarité   nord     .   Les attractions et les répulsions électromagnétiques qui s'exercent entre les pôles mobiles    N-S   et les pièces polaires 17 et 18 sont telles que le rotor A reçoit pendant un instant un couple moteur dirigé dans le sens de la flèche f, c'est-à-dire dans le sens du mouvement rotatif. Les courants i et 1 s'annulent dès que l'aimant A a tourné d'un quart de tour à partir de la position représentée    fig.   2, car le    flux   dans le noyau 15 ne subit plus de variation et la force électromotrice induite dans BC    s;annule.   



  Lorsque l'aimant A occupe la position correspondant à une rotation d'un demi-tour par rapport à la position    fig.   2, les courants i et 1 sont pratiquement nuls car la force électromotrice induite dans BC agit en sens inverse de la flèche marquée sur l'électrode e, et la circulation des électrons est interrompue. Les courants i et I ne sont rétablis que lorsque l'aimant passe de nouveau dans la position active figurée sur le schéma.

   On voit que l'aimant A fonctionne comme le rotor d'un moteur à impulsion capable de produire un travail mécanique, car la puissance motrice développée par le courant 1 est plus élevée que la puissance absorbée pour ;engendrer le courant de déclenchement    i.   L'inertie de la masse A, renforcée au besoin par un volant auxiliaire, assure la continuité du mouvement rotatif lorsque le couple résistant opposé par le mécanisme entraîné est relativement faible. On constate que l'aimant recevant de faibles impulsions prend une vitesse de plus en plus grande. Cette vitesse se stabilise dès que la force contre-électromotrice induite dans la bobine BE prend une valeur comparable à la force électromotrice de la pile G. (Le mode d'action très utile de cette force contre-électromotrice a été exposé dans le brevet principal). 



  L'expérience prouve que, pour remonter le faible ressort 21 par l'intermédiaire d'un train d'engrenages démultipliant beaucoup la vitesse (par exemple, dans un rapport de démultiplication supérieur à 200), le couple résistant qui s'exerce sur le pignon 29 est très faible. Il a été possible de choisir la résistance de la bobine BE de façon que de faibles impulsions de courant (d'une puissance électrique maximum inférieure à 1    milliwatt)   fassent tourner l'aimant à une vitesse de l'ordre de 5 à 20 tours par seconde. 



  Dès que le remontage du ressort 21 est achevé, la roue 34 rencontre un butoir non re- 

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 présenté et l'aimant A s'arrête. A cet instant, et, sans qu'il soit nécessaire d'ajouter pour cela des interrupteurs dans les circuits, le débit de la pile G s'annule car aucune force électromotrice n'est induite dans la bobine de déclenchement BC. Automatiquement les résistances internes des cristaux formant le transistor    Tr   deviennent extrêmement élevées et ne permettent plus la circulation des électrons. 



  La montre continue à fonctionner au moyen de l'énergie mécanique précédemment accumulée dans le ressort 21. La came 36 continue à tourner à la vitesse d'un tour par heure et le remontage est de nouveau opéré dès que le bras 37 retombe en donnant une impulsion à l'aimant A. 



  La montre décrite ci-dessus présente les avantages suivants 1) Le mécanisme de mesure du temps est réalisé avec les organes usuels fabriqués en grande série et longuement éprouvés ; le fonctionnement du balancier associé au spiral réglant n'est pas troublé par des organes magnétiques supplémentaires. 



  2) La roue d'échappement reçoit un couple moyen sensiblement constant fourni par un faible ressort moteur 21, dont la fatigue est très faible. On peut éviter ainsi les principaux défauts des montres actuelles, défauts qui proviennent des ruptures du ressort de barillet (soumis à des contraintes excessives) et de l'importance des forces et des frottements de glissement. 



  3) La constance du couple moteur permet soit d'améliorer les qualités    chronomé-      triques   de la montre, soit de réduire le coût de la fabrication des organes    ré-      glants.   On sait, en effet, qu'un échappement de qualité médiocre et un balancier présentant un défaut d'isochronisme fonctionnent avec plus de régularité lorsque la force motrice ne subit pas de grandes variations. 4) Le moteur magnétoélectrique excité par l'énergie magnétique d'un aimant permanent invariable peut fonctionner avec un rendement beaucoup plus élevé que celui des électro-aimants à fer doux (dont l'aimantation est perdue après chaque course motrice).

   Le transistor permet, de plus, d'éviter les contacts précaires et    instables   qui constituent la cause principale du mauvais fonctionnement de nombreux systèmes de montres électriques essayés sans succès depuis un siècle. 



  5) La durée de    fonctionnement   du moteur électronique est relativement faible, ce qui    permet   d'utiliser des enroulements BC et BE    réalisables   avec du fil de cuivre    émaillé   relativement solide que l'on peut serrer fortement sur les noyaux 15 et 16. Par exemple, on peut employer du fil de cuivre d'un diamètre supérieur à trois centièmes de millimètre. 



  6) L'affaiblissement de la tension de la pile, les petites modifications des résistances internes du transistor, les modifications des frottements intervenant dans les organes de remontage influent seulement sur la rapidité de la mise sous tension du ressort 21. Elles n'ont pas d'action perturbatrice sur la période du balancier. 



  7) Le fonctionnement de la montre    fig.   2 ne dépend pas d'une énergie très irrégulière et qui peut faire défaut en diverses    circonstances.   Les chiffres suivants mettent en évidence le progrès technique obtenu par la montre décrite On fabrique actuellement des piles miniatures étanches d'un volume d'un    demi-centimè-      tre   cube qui débitent une énergie électrique supérieure à 400 joules. 



  Les montres mécaniques usuelles à remontage journalier consomment un travail mécanique de l'ordre de 50 joules par an. 

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 Avec le dispositif représenté sur les    fig.   1 et 2, les pertes mécaniques ne sont pas plus élevées et la montre munie de la pile considérée plus haut peut fonctionner pendant    dix-huit   mois à l'aide d'un moteur dont le rendement est seulement de l'ordre de 0,2. 



  Les    fig.   3 et 4 montrent certaines particularités du moteur destinées à faciliter le démarrage et la rotation de l'aimant A au moyen d'un courant    pulsatoire   1 très faible. 



  Les lignes de force    internes   de l'aimant A sont indiquées par des flèches pour deux positions remarquables du rotor et l'on a représenté par quelques courbes en traits interrompus l'allure des lignes de force traversant les entrefers et le stator lorsqu'il ne passe pas de courant dans les bobines BC et BE. 



  Lorsqu'on ne prend pas de précautions particulières, la réluctance des circuits magnétiques varie lorsque    l'aimant   A passe de la position    fig.   3 à la position    fig.   4. Par suite, le disque, dans lequel est concentrée une énergie magnétique très élevée, est fortement attiré et maintenu dans la position correspondant au    mi-      nimum   de la réluctance des circuits magnétiques (propriété bien connue des circuits magnétiques    déformables).   



  Les forces de retenue magnétique ainsi créées nuiraient beaucoup au fonctionnement du système schématisé par la    fig.   2 car    l'iner-      nie   du rotor est faible et le moteur tourne d'un mouvement saccadé lorsque l'attraction angulaire périodique dépasse une certaine valeur. Le moteur peut même s'arrêter si la retenue magnétique est grande devant la force électromagnétique tangentielle engendrée par le courant intermittent I. 



  En adoptant les formes de    circuit   magnétique représentées par les    fig.   1 à 4 (grands    en-      trefers,   épanouissements polaires très enveloppants évidés en leurs    milieux)   on égalise la réluctance magnétique pour toutes les orientations de l'aimant. On voit, en effet, que le flux peut se fermer soit par les épanouissements polaires 17 et 18, comme l'indique la    fig.   3, soit par les cornes polaires et les noyaux 15 et 16, comme le montre la    fig.   4.

   Les quatre entrefers d'épaisseur    E1   étant limités par les arcs dont l'éten- due totale est à peu près invariable quelle que soit la position de l'aimant, le rotor se trouve en équilibre indifférent et il est possible de le lancer par une impulsion très faible. 



  Ce résultat a été notamment obtenu avec un circuit magnétique    fig.   3, en adoptant les dimensions suivantes Diamètre de l'aimant A ...... 5 millimètres Entrefer    minimum   El ....... . . . 0,8 à 1,2    millimètres   Entrefer    E.   (vis-à-vis des milieux des épanouissements polaires 17 et 18) 1,5 à 2 millimètre Intervalle angulaire entre les extrémités desdits épanouissements ----    â   = 25 degrés Il est évident que, sans sortir du cadre de l'invention, on peut apporter divers changements à la forme d'exécution précédemment décrite. 



  En    particulier,   on peut modifier la vitesse des roues 22 et 34 entre lesquelles est monté le    ressort   intermédiaire 21. On peut aussi modifier la vitesse ou le nombre de dents de la came à chute 36, dont dépend la fréquence des remontages. 



  La forme circulaire 8 du boîtier n'est pas indispensable et les rouages pourraient être étagés sur plusieurs plans. La pile G pourrait être logée en dehors du boîtier 8 de la montre. 



  La source d'énergie G pourrait être constituée par un petit accumulateur susceptible d'être rechargé    facilement.   Par exemple, plusieurs recharges sans excès d'un accumulateur alcalin miniature pourraient être obtenues à de très longs intervalles de temps en reliant la montre à un support approprié contenant une source d'énergie auxiliaire, telle qu'une pile d'un volume supérieur à vingt centimètres cubes. 



  On peut apporter aux organes magnétoélectriques précédemment décrits    certains   changements destinés à élever le rendement ou la puissance massique du petit moteur. Par exemple, les    fig.   5, 6 et 7 représentent un dispositif de remontage obtenu au moyen d'un aimant A à quatre pôles qui reçoit deux impulsions successives pendant une rotation d'un tour. 

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 Le ressort    intermédiaire   21 et la transmission mécanique entre l'aimant et la roue 34 sont conservés ainsi que le cliquet 35 chargé d'imposer au moteur un sens de rotation convenable. 



  Le rotor A est encore un aimant circulaire dont le diamètre est au plus de dix millimètres. Cet aimant qui présente quatre pôles périphériques alternés marqués    N,S.N,S,   peut être constitué par une seule pièce en substance de haute    coercivité   telle que le produit céramique de marque      ferroxdure    . On peut aussi constituer le rotor à quatre pôles par un assemblage d'aimants bipolaires AI,    A2,   A3 et    A4   en forme de secteurs. Dans ce cas, ces éléments sont disposés comme l'indique la    fig.   6 et peuvent être maintenus par une petite boîte mince 41 en matière non magnétique.

   Ce mode de réalisation du rotor permet d'utiliser, comme dans le moteur de la    fig.   1, une substance    anisotrope   capable de conserver une densité d'énergie magnétique extrêmement élevée. 



  Le stator en matière ferromagnétique de très haute perméabilité est formé par deux circuits magnétiques distincts comportant chacun des épanouissements polaires 42, 43 et des noyaux de faible section 44 - 45. Les enroulements BC et BE entourent les noyaux 44 et 44'. 



  Les connexions entre les enroulements, le transistor et la source d'énergie G sont identiques ou analogues à celles qui ont été indiquées sur le schéma    fig.   2. 



  Sur le schéma    fig.   6, on a représenté une variante du dispositif assurant le démarrage périodique de l'aimant A. Au lieu de donner une impulsion de lancement par une action mécanique, on établit une brève émission de courant dans la bobine BE afin d'engendrer des forces électromagnétiques qui amorcent la rotation de A. 



  L'émission de démarrage est produite en établissant un court-circuit bref entre les électrodes e et c du transistor    Tr.   Cette opération est effectuée à de longs intervalles de temps, par exemple tous les quarts d'heure au moyen d'un contact instantané 46 fermé par un mobile du mécanisme horaire. Pour lancer avec sûreté le rotor,    il   suffit que l'aimant A occupe, en position d'attente, une orientation voisine de celle qui est représentée sur la    fig.   5. Ce résultat est obtenu par un calage convenable de la came en    limaçon   47 par rapport à la roue 30.

   En effet, sous l'influence du ressort moteur 21 (représenté sur le schéma    fig.   2), la dent de la came 47 vient se placer contre l'extrémité du cliquet 35, ce qui détermine la position relative des pôles fixes et mobiles. 



  Divers dispositifs connus en eux-mêmes permettent de fermer périodiquement l'interrupteur 46. Par exemple, on peut    utiliser   une roue 48 tournant dans le sens de la    flèche   49 à la vitesse de 1 tour par heure, vitesse contrôlée par l'échappement. Cette roue 48 est munie de chevilles de déclenchement telles que 50 et 51 et elle joue un rôle comparable à celui de la came 36 dans le dispositif mécanique représenté en    fig.   2. 



  Le cliquet 52, dont la position de repos est représentée sur la    fig.   6, est soulevé progressivement par la cheville 50. Ensuite, il retombe très brusquement et, en raison de son    inertie,   il dépasse sa position de repos, en établissant pendant un instant le contact 46. 



  L'aimant A. recevant une impulsion électromagnétique qui le fait démarrer, opère le remontage progressif du ressort moteur 21 de la montre. Après cette opération, l'aimant A s'immobilise dans la position    fig.   5 et le remontage se répète lorsque le cliquet 52, sous l'action de la cheville 51, ferme de nouveau le contact 46. On voit que le fonctionnement du système    fig.   6 est analogue à celui du dispositif    fig.   2. La conservation en bon état de    l'interrupteur   46 ne présente pas de difficultés car les ruptures sont peu fréquentes et l'on peut adopter des pressions de contact assez élevées.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Dispositif moteur à impulsions électromagnétiques applicable notamment aux instruments horaires et comportant au moins un aimant permanent mobile qui reçoit des impulsions motrices périodiques d'un électro-aimant relié aux bornes de sortie d'un amplificateur <Desc/Clms Page number 8> électronique du genre transistor à jonction, disposé sur le circuit d'une faible source d'énergie et dont les bornes sont reliées à au moins un enroulement fixe, disposé par rapport à l'aimant mobile de façon que ledit aimant engendre périodiquement, par induction, dans cet enroulement, une faible force électromotrice,
    caractérisé par le fait que l'électro-aimant moteur comporte au moins deux noyaux de matière ferromagnétique de haute perméabilité à épanouissements polaires entre lesquels tourne très librement et avec une très faible retenue magnétique l'aimant permanent mobile en forme de disque ayant un diamètre inférieur à dix millimètres, les noyaux de stator étant entourés par au moins deux bobines d'un diamètre extérieur inférieur à cinq millimètres reliées l'une à l'entrée de l'amplificateur électronique, l'autre à la sortie dudit amplificateur. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Dispositif moteur suivant la revendication, caractérisé par le fait que l'aimant mobile en forme de disque est un aimant bipolaire constitué par une matière anisotrope dont l'induction magnétique rémanente dépasse deux mille gauss et dont le champ coercitif est supérieur à mille oersteds, les lignes de force à l'intérieur de l'aimant étant parallèles à un diamètre. 2.
    Dispositif moteur suivant la revendication, caractérisé par le fait que l'aimant mobile en forme de disque présente au moins quatre pôles périphériques alternés et tourne dans un stator comportant au moins quatre épanouissements polaires et au moins deux circuits magnétiques distincts traversés par le flux inducteur alternatif, une partie du premier circuit magnétique étant entourée par l'enroulement relié à l'entrée de l'amplificateur électronique, et une partie du deuxième circuit magnétique étant entourée par l'enroulement relié à la sortie dudit amplificateur. 3.
    Dispositif moteur suivant la revendication, caractérisé par le fait que les épanouissements polaires fixes comportent des évidements déterminés de façon que, en l'absence de cou- rant d'excitation, la réluctance des circuits magnétiques soit approximativement constante quelle que soit l'orientation de l'aimant mobile en forme de disque. 4. Dispositif moteur suivant la revendication et appliqué au remontage d'une petite montre, caractérisé par le fait que l'axe de l'aimant mobile en forme de disque est normal au plan du cadran et situé près du bord circulaire du boitier de la montre, à l'opposé du balancier régulateur tandis que les bobines, de forme allongée, sont disposées dans la direction de cordes d'une circonférence dont le centre est celui du boîtier. 5.
    Dispositif moteur suivant la revendication et appliqué à une montre, caractérisé par le fait que le train d'engrenages, qui remonte le ressort de barillet à un degré de tension limité, est muni d'une part d'un encliquetage lui imposant un sens normal de rotation, et, d'autre part, d'un dispositif d'impulsion assurant à longs intervalles de temps le démarrage de l'aimant mobile. 6.
    Dispositif moteur suivant la revendication, caractérisé par le fait que l'amplificateur électronique est constitué par un transistor à jonction dont les bornes dites émetteur et base sont respectivement reliées aux extrémités d'une des bobines traversées par le flux de l'aimant mobile et dont la borne dite collecteur est insérée dans un circuit électrique comprenant en série la deuxième bobine, la source d'énergie et l'émetteur dudit transistor. 7. Dispositif moteur suivant la revendication et les sous-revendications 5 et 6, caractérisé en ce que le dispositif lançant le moteur à longs intervalles de temps est constitué par un interrupteur électrique à fermeture brève relié à l'émetteur et au collecteur du transistor et commandé par le rouage qui actionne la roue d'échappement de la montre.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE2642432A1 (de) * 1975-09-23 1977-03-31 Seikosha Kk Magnetlaeufermotor

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DE2642432A1 (de) * 1975-09-23 1977-03-31 Seikosha Kk Magnetlaeufermotor

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