CH331751A - Compteur d'impulsions - Google Patents

Description

  
 



  Compteur d'impulsions
 Le présent brevet a pour objet un compteur d'impulsions comprenant plusieurs tambours chiffrés, munis individuellement d'une came de mise à zéro, et des pignons de transfert des ordres décimaux successifs montés sur une bascule commune.



   Ce compteur est équipé d'un mécanisme de mise à zéro comprenant des marteaux montés sur un même support relié à l'armature d'un électro-aimant commandant le rappel à zéro, chacun de ces marteaux étant disposé entre un talon de la bascule commune et la came du tambour chiffré correspondant, de telle manière que pour une première position de ladite armature, les marteaux agissent sur ledit talon et assurent la possibilité d'engrènement des pignons de transfert avec les tambours chiffrés, tandis que, quand l'armature se déplace vers une deuxième position, les marteaux provoquent successivement le débrayage des pignons de transfert par pivotement de la bascule puis la mise à zéro des tambours chiffrés.



   Ce compteur est caractérisé par le fait que la liaison entre le support des marteaux et l'armature de l'électro-aimant est assurée par un dispositif comprenant un organe élastique.



   Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.



   Les fig. 1 à 3 de ce dessin sont des élévations de profil, partielles et schématiques, montrant trois états différents du mécanisme de remise à zéro.



   Dans la fig. 1, l'électro-aimant est désexcité; dans la fig. 2, il est excité, mais l'armature n'a pas encore atteint sa position   fi-    nale; cette position est atteinte dans la fig. 3.



   Le compteur représenté est le même que celui qui fait l'objet des fig. 1 à 3 du brevet principal à la différence près que la liaison entre le support 30 des marteaux 35 et l'armature 26 de l'électro-aimant 24 n'est plus uniquement constituée par une bielle 28, mais par un dispositif assurant un fonctionnement plus doux du mécanisme de remise à zéro.



   Ce dispositif de liaison est formé par la bielle 28, articulée sur le support 30, et par une lame élastique 48. Une extrémité de cette lame est fixée à l'armature 26, près de son axe de pivotement 27, par une vis 49 et une rondelle 50, tandis que son autre extrémité prend appui, en maintenant la lame 48 tendue, contre une cheville 51 de la bielle 28. L'extrémité inférieure de cette dernière présente une fente longitudinale 52 dans laquelle est engagé un tenon 53 solidaire de l'extrémité antérieure de l'armature 26.



   Lorsque   l'électro-aimant    n'est pas excité (fig. 1), la force de rappel développée par le  ressort 37 est transmise aux marteaux 35 par l'intermédiaire du tenon 53, sans intervention de la lame 48, de sorte que la liaison entre l'armature 26 et le support 30 est rigide. En revanche, quand l'armature 26 est attirée à l'encontre de l'action du ressort 37, cette liaison devient élastique car le mouvement de l'armature est transmis aux marteaux 35 non plus par le tenon 53 mais par la lame 48 et la cheville 51. La tension initiale de la lame 48 est telle que le tenon 53 est maintenu contre l'extrémité supérieure de la fente 52 jusqu'au moment où les marteaux 35 atteignent leur position finale (fig. 2).



   A partir de cet instant, la résistance offerte aux marteaux 35 par les coeurs 9 dépasse la tension initiale de la lame 48, et le tenon 53 quitte l'extrémité supérieure de la fente 52, pour coulisser verticalement vers le bas jusqu'à ce que l'armature arrive dans sa position finale (fig. 3).



   Pendant le coulissement du tenon 53 dans la fente 52, l'action des marteaux 35 sur les   cceurs    9 ne croît que lentement étant donné qu'une partie de la force d'attraction est utilisée pour augmenter la tension de la lame 48.



     I1    s'ensuit que les sollicitations mécaniques auxquelles les cceurs sont soumis à la fin de la remise à zéro, s'ils oscillent autour de leur position d'équilibre avant de s'immobiliser, sont très inférieures à celles qui résultent d'une liaison rigide permanente entre l'armature et le marteau.



   Quand l'attraction cesse et que l'armature revient vers sa position de repos sous l'action du ressort 37, la liaison redevient rigide car le tenon 53 reprend sa position supérieure et c'est lui qui entraîne les marteaux vers la position pour laquelle les pignons sont en engrènement.
  

Claims (1)

1. REVENDICATION : Compteur d'impulsions selon la revendication du brevet principal, caractérisé par le fait que la liaison entre le support (30) des marteaux (35) et l'armature (26) de l'électroaimant (24) est assurée-par un dispositif comprenant un organe élastique (48).

   SOUS-REVENDICATIONS : 1. Compteur selon la revendication, caractérisé par le fait que ledit dispositif est agencé de manière que ladite liaison soit élastique pendant la course d'attraction de ladite armature (26) et rigide pendant sa course de retour.

   2. Compteur selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé par le fait que ledit dispositif est constitué par une bielle (28) présentant une fente longitudinale (52) dans laquelle peut coulisser un tenon (53) de l'armature et par une lame de ressort (48) dont une extrémité est fixée à l'armature et dont l'autre prend appui contre une cheville (51) de ladite bielle en maintenant ladite lame de ressort fléchie, le tout de manière que lorsque l'armature occupe sa première position, la force développée par son ressort de rappel applique ledit tenon contre une extrémité de ladite fente.

   3. Compteur selon la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que ladite lame de ressort présente un état de tension initial tel que ledit tenon est maintenu contre ladite extrémité de la fente pendant toute la durée de la remise à zéro.

   4. Compteur selon la revendication et les sous-revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que ledit dispositif est agencé de manière que la position de l'armature pour laquelle les tambours chiffrés sont remis à zéro ne coïncide pas avec sa position finale.

   5. Compteur selon la revendication et les sous-revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que ledit tenon coulisse dans sa fente en augmentant la tension de ladite lame pendant que l'armature se déplace de sa position de remise à zéro à sa position finale.