Procédé pour choisir la vitesse des broches d'un tour revolver automatique et installation pour la mise en ouvre du procédé Le présent brevet comprend un procédé pour choisir la vitesse des broches d'un tour revolver automatique et une installation pour la mise en ouvre du procédé.
Le procédé est caractérisé en ce qu'on commande la vitesse des broches en relation avec la position angulaire du revolver.
L'installation pour la mise en ouvre de ce procédé est caractérisée par des moyens de commande qui sont déplacés en relation avec la position angulaire du revolver et commandent un dispositif pour choisir la vitesse des broches.
Le dessin annexé illustre, à titre d'exem ple, une installation pour la mise en ouvre du procédé montée dans un tour revolver auto matique.
La fig. 1 est une coupe axiale schématique du tour revolver automatique équipé de l'ins- tallation.
La fig. 2 est une coupe à échelle agrandie suivant la ligne I1-11 de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue en plan du dispositif de commande montré à la fig. 2.
Le revolver du tour automatique est cons titué par un tambour porte-broches 1 qui pivo te dans le bâti de tambour - 2 et peut être verrouillé de façon connue dans plusieurs positions de travail dont le nombre est égal à celui des broches porte-outil 3.
Chacune des broches porte-outil 3, disposée coaxialement à la pièce (non représentée), peut être avancée axialement vers la droite de la fig. 1, au moyen d'un entraîneur 4, de façon connue et non décrite en détail. L'entraîneur 4 est lui- même commandé par une tige de commande 5.
Dans le tambour porte-broches 1 pivote un arbre d'entraînement 6 muni à son extrémité de droite (fig. 1) d'un large. pignon 7 qui engrène avec des pignons 8 venus d'une pièce avec les broches entraînées 3. Une roue dentée 9 est montée folle sur l'extrémité de gauche de l'arbre 6, tandis que des roues dentées 10 et 11 sont calées sur cette même.
extrémité. Les roues 9 et 11 engrènent directement, et la roue 10 par l'intermédiaire d'une roue 12, avec des roues de renvoi 13, 14 et 15, la roue 13 étant calée sur un arbre de renvoi 16, tandis que les roues 14 et 15 sont montées folles sur ledit arbre 16. En service, l'arbre de renvoi 16 tourne à vitesse constante.
Les roues folles 9, 14 et 15 sont reliées chacune à une \moitié d'accouplements électromagnétiques 17, 18 et 19 représentés schématiquement, les autres moitiés de ces derniers étant solidaires de l'arbre d'entraînement 6, respectivement de l'arbre de renvoi 16.
Les accouplements 17 et 18 peuvent être excités alternativement sui vant la- position d'un commutateur 62 ; ils sont embrayés lorsqu'ils sont excités, et débrayés -dans le cas contraire, Le circuit des accouplements 17 et 18, alimenté par une batterie 20, est commandé par le contact de repos 21 d'un commutateur bipolaire 22.
Le contact de travail 23 du communtateur 22 commande le circuit de l'accouplement élec tromagnétique 19. Ainsi, un seul des accouple ments 17 à 19 peut être excité à la fois, de sorte qu'an obtient une transmission de vitesse de l'arbre de renvoi 16 à l'arbre d'entraîne ment 6, dont le rapport est inférieur à 1 pour les roues 13 et 9, supérieur à 1 .pour les roues 14 et 11 ou 1 : 1 pour les roues 15, 12 et 10.
Le dispositif de commande, contrôlant les commutateurs 62 et 22, de l'installation pour choisir la vitesse des broches pour le taraudage est représenté à plus grande échelle aux fig. 2 et 3.
Le commutateur 62, constitué par un micro- commutateur, est fixé sur un support 24 monté sur le bâti de tambour 2. Le commutateur 62 présente ,deux goupilles d'actionnement 25 et 26 faisant saillie de part et d'autre du com mutateur.
Le commutateur 62 est agencé de telle façon que par suite d'une courte pression sur l'une ou l'autre des goupilles 25 et 26, il soit déplacé dans l'une ou l'autre de deux positions stables et prépare ainsi le circuit de l'un ou l'autre des accouplements 17 ou 18. Sur un axe 27 vertical monté rotativement dans le support 24 est fixée une fourchette 28 présentant deux surfaces de commande planes 29, 30 disposées symétriquement.
Les extré mités des branches de la fourchette 28 partent des goujons de .commande 31, 32 soumis à l'action de ressorts, ces goujons rencontrant et abaissant, lorsque la fourchette 28 bascule, l'une des goupilles 25, 26 du commutateur 62.
Du côté de la fourchette 28 opposé à ses bran ches est fixé un ressort-lame 33 qui est engagé entre deux plots 34 plantés dans le support 24 et tend par suite à amener toujours la fourchette 28 dans la position médiane représentée.
Le support 24 présente deux bras 35 et 36 faisant saillie latéralement, sur lesquels sont montées deux bascules 37, 38. Ces dernières présentent des goupilles 39, respectivement 40 qui, lorsque les bascules tournent, butent contre les surfaces de commande 29, respecti vement 30 de la fourchette 28 et peuvent faire basculer la fourchette 28 dans un sens ou dans l'autre à partir de la position médiane représentée.
Coaxialement à la bascule 37 est montée indépendamment une bascule 41 qui est reliée par une barre d'accouplement 42 à la, bascule 38 (fig. 2). Les deux bascules 37 et 41 sont munies à leur extrémité inférieure (fig. 2) de doigts de commande 43 en forme de coins et sont normalement sollicitées dans le sens antihoraire par des ressorts de traction 44, respectivement 45, jusqu'à ce qu'elles rencontrent une barre de butée fixe 46 (posi tion représentée).
Les doigts de commande 43 ,des bascules 37 et 41 empiètent, dans la position de repos représentée des bascules, dans les trajectoires de doigts de commande 47 qui peuvent être vissés en six endroits du tambour porte-broches 1 selon les besoins dans l'un de deux trous de fixation 48 décalés axialement l'un par rapport à l'autre.
Suivant qu'un doigt de- commande 47 est placé dans un des trous 48 montrés à gauche ou à droite à la fig. 3, il bute, lors de la rotation du tambour porte-broches 1 dans le sens des flèches des fig. 2 et 3, contre le doigt de commande 43 de la bascule 37 ou de la bascule 41, la bascule en question tour nant alors d'un angle déterminé dans le sens horaire.
A l'extrémité inférieure de l'-axe 27 est fixée une plaque de commande 49 ayant la forme montrée en pointillé à la fig. 2. Elle empiète dans la trajectoire de doigts de com mande 50 qui peuvent être fixés suivant les besoins dans l'un ou l'autre de trous de fixa tion 51 de sabots 53 mobiles dans des rainures de guidage 52 du tambour porte-broches 1.
Ces sabots 53 peuvent être fixés au moyen de vis d'arrêt 54 en différentes positions axiales sur des tiges -de commande 56 présentant des encoches 55 (fig. 1). Des ressorts de pression 57 maintiennent normalement dans la position représentée les sabots 53 fixés sur les tiges de commande 56, c'est-à-dire à l'extrémité gauche des rainures de guidage 52. L'extrémité gauche des. tiges de commande 56 empiète dans la trajectoire d'une oreille 58 de l'entraîneur 4 (fig. 1).
Il y a autant de tiges de commande 56 munies de sabots 53 que :de broches au revol ver, et un nombre égal de paires de trous 48 pour la fixation des doigts de commande 47.
Sur une oreille 59 dirigée vers la droite (fig. 3) du support 24 de l'installation de commande est fixé le commutateur bipolaire 22. Son organe d'actionnement 60 s'étend assez loin vers le bas pour empiéter dans la trajectoire de mentonnets 61 qui peuvent être fixés selon les besoins dans des trous de fixation répartis uniformément sur le tambour porte-broches et correspondant chacun à une broche. Les men tonnets 61 sont dimensionnés de -telle façon qu'ils font basculer le
commutateur 22 par l'intermédiaire de son organe d'actionnement 60, hors de la position montrée à la fig. 1, et cela pour toute la durée de l'usinage par l'outil de la broche correspondante. L'installation représentée fonctionne comme suit Pour le taraudage, la pièce tourne dans le même sens que l'outil, c'est-à-dire à droite quand on .regarde depuis le côté de l'outil.
Lorsqu'on taraude à droite; la broche porte- outil doit être en avance sur la broche-poupée, c'est-à-dire qu'elle doit tourner plus vite qu'elle, tandis que lors du recul (détaraudage) de l'outil elle doit tourner plus lentement que la broche poupée.
Inversement, lors d'un tarau dage à gauche, la broche porte-outil doit tour ner plus lentement que la broche-poupée, tandis que lors du recul de@ l'outil elle doit tourner plus vite que la broche-poupée. Enfin, pour un perçage, la broche-poupée tourne dans le même sens, mais le sens de rotation de la broche porte-outil est inversé. Pour réaliser ces trois états de travail;
on excite au choix l'un des accouplements électro- magnétiques 18, 17, 19. Lorsqu'on excite l'accouplement 18, le mouvement de rotation de l'arbre de renvoi 16 est transmis par les roues 14 et 11 à l'arbre d'entraînement 6, de sorte que l'arbre d'entraînement 6 tourne un peu plus vite que l'arbre de renvoi 16, et par suite plus vite que la broche-poupée. Dans cet état de fonctionnement on peut, de la façon indiquée plus haut, faire un taraudage à droite.
Lors du recul de l'outil, la broche porte-outil doit tourner plus lentement que la broche-poupée ; à cet effet, la transmission de mouvement à partir de l'arbre de renvoi 16 doit se faire par l'intermédiaire des roues 13 et 9 et de l'accouplement 17.
Pour un tarau dage à gauche, les processus se déroulent dans l'ordre inverse, c'est-à-dire que pour tarauder, la transmission de mouvement de l'arbre de renvoi 16 à l'arbre d'entraînement 6 doit se faire par l'intermédiaire des roues 13 et 9 et de l'accouplement 17, tandis que lors du recul de l'outil,
ce sont l'accouplement 18 et les roues 14 et 11 qui sont utilisés. Le commuta- teur 62 qui commande les circuits des accou plements électromagnétiques 17 et 18 doit donc se trouver lors du taraudage soit dans la position représentée, soit dans la position non représentée, suivant que le taraudage à faire est à gauche ou à droite, et il dont à la fies du taraudage être amené dans l'autre position.
Ce choix de la position du commutateur 62 et sa commutation sont produits au moyen du mécanisme représenté à grande échelle' aux fig. 2 et 3. La position mutuelle, montrée à la fig. 2, des différents organes de commande correspond à la position de travail du revolver c'est-à-dire à sa pôsition de verrouillage. Si maintenant le tambour porte-broches,
après l'achèvement de l'usinage par un outil, est déplacé dans le sens de la flèche de la fig. 2 dans la position de -travail suivante, le doigt de commande 47, pour autant qu'il y en -ait un, s'engage au-dessous de l'un des -doigts, de commande 43 de la bascule 37 ou 41 et fait basculer la bascule correspondante à l'encontre de la traction du ressort 44, respectivement 45, dans le sens horaire de la fig. 2.
Si c'est la bascule 37 qui est saisie et entraînée, sa goupille 39 rencontre la surface de commande 29 de la fourchette 28 et fait tourner celle-ci dans le sens horaire de la fig. 3, jusqu'à ce que son goujon de commande 31 .rencontre la goupille d'actionnement 25 du microcommu- tateur 62 et amène ce dernier dans une posi tion stable déterminée, dans laquelle, par exemple, l'accouplement ,18 est excité.
En revanche, si c'est la bascule 41 qui est saisie et entraînée, la bascule 38 est déplacée dans le sens antihoraire par l'intermédiaire de la barre d'accouplement 42 ; sa goupille 40 rencontre la surface :de commande 30 :de la fourchette 28, laquelle bascule dans le sens antihoraire (fig. 3) autour de l'axe 27, et le goujon de commande 32 rencontre la goupille d'action- nement 26 du microcommutateur 62 et amène ce dernier dans l'autre position stable, dans laquelle l'accouplement 17 est excité.
Lorsque le doigt de commande 47 du tambour porte broches quitte le doigt de commande 43 de la bascule 37 ou 41, cette dernière revient, sous l'action du ressort 44, respectivement 45, dans la position représentée et libère la fourchette 28, de sorte que celle-ci à son tour libère la goupille d'actionnement 25, respectivement 26, et revient, sous l'action du ressort-lame 33, dans la position médiane représentée. Ainsi, 1a vitesse des broches pour le taraudage dans la position de travail suivante du tambour porte-broches est déterminée par l'excitation de l'accouplement 17 ou 18.
Pendant ce tarau dage, la broche porte-outil 3 qui se trouve en position de travail est avancée vers 1a droite (fig. 1) par l'entraîneur 4, jusqu'à ce que l'oreille 58 rencontré l'extrémité gauche de la tige de commande 56 correspondant à la broche en travail et entraîne celle-ci vers la droite.
Suivant l'avance de travail nécessaire, le sabot 53 est fixé sur la tige de commande corres pondante 56 de façon que cette dernière, pour la position de départ représentée du sabot 53, fasse plus ou moins saillie vers la gauche. De façon correspondante, l'oreille 58, lors de son mouvement d'avance, rencontrera plus ou moins tôt la tige de commande 56 et entraî nera celle-ci vers la droite, avec le sabot 53, à l'encontre de l'action du .ressort de pression 57.
Le doigt de commande 50 (par exemple celui qui est représenté) rencontre alors la moitié de droite (fig. 2) de la plaque de commande 49 et fait :tourner cette dernière et, par l'intermédiaire de l'axe 27, la fourchette 28 dans le sens antihoraire de la fig. 3, jusqu'à ce que le goujon de commande 32 de la four chette 28 rencontre la goupille d'actionnement 26 du microcommutateur 62 et -commute ce dernier.
Ainsi, par exemple, l'accouplement 17 jusqu'ici excité est désexcité et l'accouplement 18 est excité, ce qui amorce, de la façon décrite, le recul .de l'outil. Si le doigt de commande 50 est fixé dans l'autre trou de fixation du sabot 53, il rencontre la moitié de gauche (fig. 2) de la- plaque de commande 49 et produit, de façon analogue, par exemple la désexcitation de l'accouplement 18 et l'excitation de l'accou plement 17.
En disposant de façon correspondante un doigt de commande 47 dans l'un ou l'autre (droite ou gauche à la fig. 3) des deux trous de fixation 48 et un doigt de commande 50 dans l'un ou l'autre (gauche ou droite à la fig. 2) des trous de fixation 51 du sabot correspon dant 53, on peut donc toujours obtenir que, pour une broche déterminée, ou bien l'accou plement 18 soit d'abord excité et qu'à la fin du taraudage le commutateur 62 soit commuté et l'accouplement 17 excité,
ou bien que l'accouplement 17 soit excité le premier et qu'à la fin du taraudage le commutateur 62 soit commuté pour exciter l'accouplement 18. Si une certaine broche porte-outil 3 est destinée au taraudage, il suffit donc .d'introduire dans l'un des, trous de fixation correspondants 48, respectivement 51, un doigt de commande 47, respectivement 50 ; pour faire des taraudages à droite ou à gauche, il suffit d'intervertir les positions des doigts de commande 47 et 50.
Pour les broches 3 non munies :d'outils taraudeurs on ne place pas de doigts .de com mande 47, respectivement 50. Aux broches munies d'outils perceurs sont assignés sur le tambour porte-broches des mentonnets 61 qui, lorsque la broche perceuse atteint sa position de travail, actionnent le commutateur<I>22 de</I> la. façon mentionnée, c'est-à-dire le font passer de la position représentée à la fig. 1 dans la position non représentée, dans laquelle le contact 23 est fermé et le contact 21 ouvert.
L'accouplement 19 est ainsi excité et la broche perceuse 3 est entraînée par l'intermédiaire des roues 15, 12 et 10 et des pignons 7 et 8. La ligne conduisant au commutateur 62 par l'intermédiaire du contact de repos 21 du commutateur 22 est interrompue, de sorte que les deux accouplements 17 et 18 sont désex- cités. Lors -de l'indexage suivant du tambour porte-broches 1, 1e mentonnet 61 libère le commutateur 22 et celui-ci revient dans la position de la fig. 1.
En même temps, la posi tion du commutateur 62 est présélectionnée par un doigt de commande 47 correspondant, de la façon décrite en détail plus haut, et par suite un des accouplements 17, 18 est excité si la prochaine opération est un taraudage à gauche ou à droite.
Les moyens de commande constitués par les doigts de commande 47 et les mentonnets 61 pourraient naturellement aussi être prévus sur une pièce effectuant les mêmes déplace ments angulaires que le tambour porte-broches, si une telle disposition offre des avantages, En outre, il serait possible de prévoir, au lieu d'un commutateur bipolaire 22, un simple contact de travail qui serait fermé par le mentonnet 61 et qui en même temps exciterait l'accouplement 19 et un relais interrompant la ligne conduisant au commutateur 62. .
L'installation peut naturellement être employée sous une forme exactement corres pondante dans les .tours revolver automatiques dans lesquels la pièce reste immobile pendant le taraudage. Dans ce cas, les accouplements 17 et 18 devraient commander deux pignons qui permettraient d'entraîner la broche de tra vail à des vitesses relativement faibles dans le sens inverse.
Method for choosing the spindle speed of an automatic revolving lathe and installation for implementing the method The present patent includes a method for choosing the speed of the spindles of an automatic revolving lathe and an installation for carrying out the method .
The method is characterized in that the speed of the pins is controlled in relation to the angular position of the revolver.
The installation for implementing this method is characterized by control means which are moved in relation to the angular position of the revolver and control a device for choosing the speed of the pins.
The appended drawing illustrates, by way of example, an installation for implementing the method mounted in an automatic revolving lathe.
Fig. 1 is a schematic axial section of the automatic revolver lathe fitted with the installation.
Fig. 2 is a section on an enlarged scale along the line I1-11 of FIG. 1.
Fig. 3 is a plan view of the control device shown in FIG. 2.
The revolver of the automatic lathe is constituted by a spindle drum 1 which pivots in the drum frame - 2 and can be locked in a known manner in several working positions, the number of which is equal to that of the tool spindles 3 .
Each of the tool-holder spindles 3, arranged coaxially with the workpiece (not shown), can be advanced axially towards the right of FIG. 1, by means of a trainer 4, in a known manner and not described in detail. The driver 4 is itself controlled by a control rod 5.
In the spindle drum 1 pivots a drive shaft 6 provided at its right end (Fig. 1) with a wide. pinion 7 which meshes with pinions 8 coming in one piece with the driven pins 3. A toothed wheel 9 is mounted loose on the left end of the shaft 6, while toothed wheels 10 and 11 are set on this even.
end. The wheels 9 and 11 mesh directly, and the wheel 10 via a wheel 12, with return wheels 13, 14 and 15, the wheel 13 being wedged on a return shaft 16, while the wheels 14 and 15 are mounted idle on said shaft 16. In use, the countershaft 16 rotates at constant speed.
Idler wheels 9, 14 and 15 are each connected to one half of electromagnetic couplings 17, 18 and 19 shown schematically, the other halves of the latter being integral with the drive shaft 6, respectively of the drive shaft. referral 16.
The couplings 17 and 18 can be energized alternately depending on the position of a switch 62; they are engaged when energized, and disengaged - otherwise, the circuit of the couplings 17 and 18, supplied by a battery 20, is controlled by the rest contact 21 of a bipolar switch 22.
The working contact 23 of the commutator 22 controls the circuit of the electromagnetic coupling 19. Thus, only one of the couplings 17 to 19 can be energized at a time, so that a shaft speed transmission is obtained. 16 to the drive shaft 6, the ratio of which is less than 1 for wheels 13 and 9, greater than 1. for wheels 14 and 11 or 1: 1 for wheels 15, 12 and 10.
The control device, controlling the switches 62 and 22, of the installation for choosing the speed of the spindles for tapping is shown on a larger scale in FIGS. 2 and 3.
The switch 62, consisting of a microswitch, is fixed on a support 24 mounted on the drum frame 2. The switch 62 has two actuating pins 25 and 26 projecting on either side of the switch.
The switch 62 is arranged in such a way that as a result of a short press on one or the other of the pins 25 and 26, it is moved into one or the other of two stable positions and thus prepares the circuit. of one or the other of the couplings 17 or 18. On a vertical axis 27 rotatably mounted in the support 24 is fixed a fork 28 having two plane control surfaces 29, 30 arranged symmetrically.
The ends of the branches of the fork 28 start from the control studs 31, 32 subjected to the action of springs, these studs meeting and lowering, when the fork 28 rocks, one of the pins 25, 26 of the switch 62.
On the side of the fork 28 opposite its branches is fixed a leaf spring 33 which is engaged between two studs 34 planted in the support 24 and consequently tends to always bring the fork 28 into the median position shown.
The support 24 has two arms 35 and 36 projecting laterally, on which are mounted two latches 37, 38. The latter have pins 39, respectively 40 which, when the levers rotate, abut against the control surfaces 29, respectively 30 of the fork 28 and can tilt the fork 28 in one direction or the other from the middle position shown.
Coaxially with the latch 37 is independently mounted a latch 41 which is connected by a tie rod 42 to the latch 38 (Fig. 2). The two rockers 37 and 41 are provided at their lower end (fig. 2) with wedge-shaped control fingers 43 and are normally biased counterclockwise by tension springs 44, 45 respectively, until they meet a fixed stop bar 46 (position shown).
The control fingers 43, rockers 37 and 41 impinge, in the shown rest position of the rockers, in the paths of control fingers 47 which can be screwed in six places of the spindle drum 1 as required in one. two fixing holes 48 offset axially with respect to one another.
Depending on whether a control finger 47 is placed in one of the holes 48 shown on the left or on the right in FIG. 3, it stops when the spindle drum 1 rotates in the direction of the arrows in FIGS. 2 and 3, against the control finger 43 of the rocker 37 or of the rocker 41, the rocker in question then turning by a determined angle in the clockwise direction.
At the lower end of the axle 27 is fixed a control plate 49 having the shape shown in dotted lines in FIG. 2. It encroaches in the path of control fingers 50 which can be fixed as required in either of the fixing holes 51 of shoes 53 movable in guide grooves 52 of the spindle drum 1. .
These shoes 53 can be fixed by means of stop screws 54 in different axial positions on control rods 56 having notches 55 (FIG. 1). Pressure springs 57 normally maintain in the position shown the shoes 53 fixed to the control rods 56, that is to say at the left end of the guide grooves 52. The left end of the. control rods 56 encroach on the path of an ear 58 of the trainer 4 (FIG. 1).
There are as many control rods 56 fitted with shoes 53 as there are pins to the worm gun, and an equal number of pairs of holes 48 for fixing the control fingers 47.
On a lug 59 directed towards the right (fig. 3) of the support 24 of the control installation is fixed the bipolar switch 22. Its actuator 60 extends far enough downwards to encroach on the path of the chins. 61 which can be fixed as needed in fixing holes distributed uniformly on the spindle drum and each corresponding to a spindle. The men tonnets 61 are dimensioned in such a way that they tilt the
switch 22 by means of its actuator 60, out of the position shown in FIG. 1, and this for the entire duration of the machining by the tool of the corresponding spindle. The installation shown works as follows. For tapping, the workpiece turns in the same direction as the tool, that is to say to the right when looking from the side of the tool.
When we tap to the right; the tool-holder spindle must be ahead of the tailstock spindle, that is to say it must turn faster than it, while during the retraction (unthreading) of the tool it must turn more slowly than the doll pin.
Conversely, when tapping on the left, the tool-holder spindle must turn more slowly than the tailstock spindle, while when the tool is retracted it must turn faster than the tailstock spindle. Finally, for drilling, the tailstock spindle turns in the same direction, but the direction of rotation of the tool spindle is reversed. To achieve these three states of work;
one of the electromagnetic couplings 18, 17, 19 is energized as desired. When the coupling 18 is energized, the rotational movement of the countershaft 16 is transmitted by the wheels 14 and 11 to the shaft drive 6, so that the drive shaft 6 turns a little faster than the countershaft 16, and therefore faster than the tailstock. In this operating state, it is possible, as indicated above, to make a right-hand tapping.
When retracting the tool, the tool spindle must turn more slowly than the tailstock; for this purpose, the transmission of movement from the countershaft 16 must be done via the wheels 13 and 9 and the coupling 17.
For left hand taping, the processes are carried out in reverse order, i.e. for tapping, the motion transmission from countershaft 16 to drive shaft 6 must be done via the wheels 13 and 9 and the coupling 17, while during the retraction of the tool,
it is the coupling 18 and the wheels 14 and 11 which are used. The switch 62 which controls the circuits of the electromagnetic couplings 17 and 18 must therefore be located during tapping either in the position shown or in the position not shown, depending on whether the tapping to be done is on the left or on the right, and At the end of the tapping it is brought to the other position.
This choice of the position of the switch 62 and its switching is produced by means of the mechanism shown on a large scale in FIGS. 2 and 3. The mutual position, shown in fig. 2, of the various control members corresponds to the working position of the revolver, that is to say to its locking position. If now the spindle drum,
after completion of machining by a tool, is moved in the direction of the arrow in fig. 2 in the next working position, the control finger 47, insofar as there is one, engages below one of the -fingers, control 43 of the rocker 37 or 41 and causes the corresponding rocker to tilt against the traction of the spring 44, respectively 45, in the clockwise direction of FIG. 2.
If it is the rocker 37 which is grasped and driven, its pin 39 meets the control surface 29 of the fork 28 and rotates the latter in the clockwise direction of FIG. 3, until its control pin 31 meets the actuating pin 25 of the microswitch 62 and brings the latter into a determined stable position, in which, for example, the coupling, 18 is energized.
On the other hand, if it is the rocker 41 which is grasped and driven, the rocker 38 is moved counterclockwise by the intermediary of the tie rod 42; its pin 40 meets the control surface 30: of the fork 28, which swings counterclockwise (fig. 3) around the axis 27, and the control pin 32 meets the actuating pin 26 of the microswitch 62 and brings the latter into the other stable position, in which the coupling 17 is energized.
When the control finger 47 of the spindle holder drum leaves the control finger 43 of the rocker 37 or 41, the latter returns, under the action of the spring 44, respectively 45, in the position shown and releases the fork 28, so that this in turn releases the actuating pin 25, respectively 26, and returns, under the action of the leaf spring 33, to the median position shown. Thus, the speed of the spindles for tapping in the next working position of the spindle drum is determined by the energization of the coupling 17 or 18.
During this tapping, the tool-holder spindle 3 which is in the working position is advanced to the right (fig. 1) by the driver 4, until the lug 58 meets the left end of the tool. control rod 56 corresponding to the working spindle and drives it to the right.
Depending on the necessary working advance, the shoe 53 is fixed on the corresponding control rod 56 so that the latter, for the starting position shown of the shoe 53, protrudes more or less to the left. Correspondingly, the ear 58, during its forward movement, will meet the control rod 56 sooner or later and will drive the latter to the right, with the shoe 53, against the action. of the pressure spring 57.
The control finger 50 (for example the one shown) then meets the right half (fig. 2) of the control plate 49 and causes: the latter to rotate and, via the axis 27, the fork 28 counterclockwise in fig. 3, until the control pin 32 of the chette oven 28 meets the actuating pin 26 of the microswitch 62 and switches the latter.
Thus, for example, the hitherto energized coupling 17 is de-energized and the coupling 18 is energized, thereby initiating, as described, the retraction of the tool. If the control finger 50 is fixed in the other fixing hole of the shoe 53, it meets the left half (fig. 2) of the control plate 49 and produces, in a similar way, for example the de-energization of the coupling 18 and the excitation of the coupling 17.
By correspondingly arranging a control finger 47 in one or the other (right or left in FIG. 3) of the two fixing holes 48 and a control finger 50 in one or the other (left or straight in Fig. 2) of the fixing holes 51 of the corresponding shoe 53, it is therefore always possible to obtain that, for a determined spindle, either the coupling 18 is first energized and that at the end of the tapping the switch 62 is switched and the coupling 17 energized,
or else that the coupling 17 is energized first and that at the end of the tapping the switch 62 is switched to energize the coupling 18. If a certain tool-holder spindle 3 is intended for tapping, it is therefore sufficient. inserting in one of the corresponding fixing holes 48, respectively 51, a control finger 47, respectively 50; to make tapping on the right or on the left, it suffices to invert the positions of the control fingers 47 and 50.
For the spindles 3 not fitted with: tapping tools, no control fingers 47, 50 respectively are placed. To the spindles fitted with piercing tools are assigned on the spindle-holder drum chins 61 which, when the drill spindle reaches its working position, actuate switch <I> 22 of </I> la. mentioned manner, that is to say make it pass from the position shown in FIG. 1 in the position not shown, in which the contact 23 is closed and the contact 21 open.
The coupling 19 is thus energized and the drill spindle 3 is driven via the wheels 15, 12 and 10 and the pinions 7 and 8. The line leading to the switch 62 via the rest contact 21 of the switch 22 is interrupted, so that the two couplings 17 and 18 are de-energized. During the next indexing of the spindle drum 1, the chin 61 releases the switch 22 and the latter returns to the position of FIG. 1.
At the same time, the position of the switch 62 is preselected by a corresponding control finger 47, as described in detail above, and therefore one of the couplings 17, 18 is energized if the next operation is left-hand tapping or to the right.
The control means constituted by the control fingers 47 and the chins 61 could naturally also be provided on a part performing the same angular movements as the spindle-holder drum, if such an arrangement offers advantages. In addition, it would be possible to provide, instead of a bipolar switch 22, a simple working contact which would be closed by the chin bar 61 and which at the same time would energize the coupling 19 and a relay interrupting the line leading to the switch 62..
The installation can of course be used in an exactly corresponding form in automatic revolving lathes in which the part remains stationary during tapping. In this case, the couplings 17 and 18 would have to control two pinions which would allow the work spindle to be driven at relatively low speeds in the opposite direction.