Briquet pyrophorique La présente invention a pour objet un briquet pyrophorique, actionné par la pression appliquée par le pouce ou par un autre doigt alors que l'utilisateur tient le briquet dans sa main.
L'invention a pour but de favoriser l'ac- tionnement facile et efficace des briquets du type précité, et elle est particulièrement utile quand elle est appliquée à des briquets dont la base ou le boitier sont si grands que l'uti lisateur ne peut appliquer une pression ma nuelle efficace qu'avec gêne et difficulté tandis qu'il tient le briquet dans sa main, comme il est dit ci-dessus.
Le briquet selon l'invention comporte un brûleur pyrophorique, un organe d'actionné- ment que l'on peut enfoncer et servant à action ner la molette, le tout disposé "sur un réservoir de combustible, et des moyens de liaison reliant l'organe d'actionnement et la molette afin de faire tourner cette dernière en vue de lui faire projeter des étincelles en direction du brûleur lors de l'enfoncçment de l'organe d'actionné- ment. Ce briquet est caractérisé par un levier de commande que l'on peut enfoncer manuel lement, monté de manière à pouvoir pivoter sur le réservoir au voisinage de la molette,
une partie intermédiaire de ce levier recouvrant l'organe d'actionnement précité et pouvant venir en contact avec lui pour l'enfoncer et, en outre, une partie terminale libre de ce levier faisant saillie latéralement vers l'extérieur, au- delà de l'organe d'actionnement, sur le côté de celui-ci qui est opposé à celui où se trou vent le brûleur et la molette.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution du briquet faisant l'objet de la présente invention.
La fig. 1 est une élévation latérale du briquet, certaines parties étant arrachées. La fig. 2 est une vue en plan, par-dessus, de la fig. 1. La fig. 3 est une coupe verticale faite par 3-3 de la fig. 2, en regardant dans le sens des flèches.
Le briquet représenté comporte une base relativement grande 11, représentée seulement en trait mixte, étant donné qu'elle peut pren dre n'importe quelle forme particulière. Un réservoir 12 pour le combustible peut faire partie de la base 11 ou y être introduit. Sur le réservoir 12 est monté un brûleur 13, un couvercle 14, un organe d'actionnement 15 pouvant être enfoncé et servant à actionner la molette, cet organe étant pourvu de dents 16. Le couvercle 14 comporte des dents 17 engre nant avec les dents 16 et est monté de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe 18 qui s'étend entre des pattes 19, 19' faisant saillie vers le haut depuis la partie supérieure du réservoir 12. En outre, une molette 20 est montée librement sur cet axe 18.
Une pierre 21 est représentée dans une position dans la quelle elle est appliquée contre la surface de la molette par un ressort 22. Il est entendu que les pièces particulières que l'on a décrites ci-dessus ne sont données qu'à titre d'illustra tion des constructions connues dans la tech nique et, en conséquence, elles ne sont pas décrites plus en détail.
Sur le dessin, l'organe d'actionnement 15 est pourvu d'une tige tubulaire verticale 23 faisant saillie vers le bas,\ qui coulisse dans un manchon cylindrique 24 s'étendant vers le haut à partir du réservoir 12 et qui est nor malement repoussée en direction de sa posi tion supérieure inactive par un ressort 25, comme on le voit sur la fig. 3.
Le couvercle 14 est également monté de manière à pouvoir pi voter autour de l'axe 18 à partir de sa position inactive, comme représenté, pour venir dans sa position soulevée d'utilisation. Ce couvercle comporte, comme représenté sur la fig. 3, un cliquet 33 qu'un ressort maintient en prise avec une roue à rochet 34 portée par la molette 20. Des moyens relient entre eux ledit organe d'actionnement et la molette en vue de faire tourner celle-ci et projeter des étincelles vers le brûleur lors de l'enfoncement de l'organe d'actionnement, lesdits moyens de liaison com prenant le couvercle et le cliquet 33.
Lorsque l'organe d'actionnement 15 est enfoncé, l'en grènement de ses dents 16 avec les dents 17 permet le basculement vers le haut dudit cou vercle pour démasquer le brûleur ce qui, grâce à la liaison entre le cliquet 33 et les dents 34 de la molette 20, fait tourner celle-ci pour pro duire une gerbe d'étincelles. Quand on cesse d'exercer une pression sur l'organe d'action- nement, le couvercle revient dans sa position inactive.
Un levier de commande 26à main com porte, à son extrémité intérieure, deux oreilles écartées 27 et 28 pourvues de trous dans les quels passe l'axe 18, ce qui constitue un mon tage articulé dudit levier sur le côté de l'or- gave 15 où se trouvent déjà la molette et le brûleur. Comme on l'a représenté, le cou vercle 14 est placé dans l'espace 29 séparant ces oreilles et il peut se déplacer librement entre ses positions de repos et d'utilisation sans venir en contact avec le levier lui-même. L'extrémité extérieure 30 du levier 26 est libre et s'étend latéralement à l'extérieur de l'organe d'actionnement, sur le côté opposé de celui où se trouvent le brûleur 13 et la molette 20.
La distance réelle sur laquelle s'étend cette extré mité libre du levier latéralement au-delà de l'organe d'actionnement dépend de la dimen sion de la base 11, et on choisira cette dis tance en tenant compte du fait qu'elle doit pouvoir permettre à un utilisateur qui tient le briquet dans sa main d'actionner facilement ladite extrémité. La partie intermédiaire 31 du levier 26 s'étend au-dessus de l'organe d'ac- tionnement 15 et vient en contact avec sa surface supérieure, comme représenté en 32.
Pour allumer le briquet, l'utilisateur ap plique le doigt destiné à l'actionnement en un point quelconque du levier 26 et abaisse ce dernier. Le levier pivote alors autour de l'axe 18, exerçant ainsi une force dirigée vers le bas, dont la valeur est augmentée par le bras de levier développé, sur l'organe d'action- nement 15. Cet organe est abaissé à l'encontre de l'action du ressort 25, ce qui fait tourner la molette 20 par l'intermédiaire des dents 16, des dents 17, etc. Grâce à l'effet du bras de levier, une rotation plus vigoureuse de la mo lette se trouve favorisée, de sorte qu'il suffit d'une légère pression exercée par le doigt pour produire les étincelles appropriées.