Installation permettant d'assurer un cycle complet de travail sur des machines industrielles, notamment des presses, marteaux-pilons, moutons, machines à estamper La présente invention a pour objet une installation permettant d'assurer un cycle com plet de travail sur des machines industrielles, notamment des presses, marteaux-pilons, mou tons, machines à estamper, sans l'intervention de main-d'oeuvre spécialisée.
On sait que les presses (qu'elles soient hy drauliques, mécaniques ou pneumatiques), les marteaux-pilons, les moutons, les machines à estamper, etc., que les usines mécaniques uti lisent en quantité croissante en vue de réaliser des fabrications rapides .de leurs produits, doi vent être constamment maintenus en parfaite condition afin d'éviter tout risque de rupture ou d'endommagement des outils ou des acces soires.
En outre, pour monter et préparer les outils en vue de la production à effectuer sur ces machines, il est indispensable d'opérer un ré glage long et difficile qui exige ordinairement une main-d'#uvre spécialisée ; cela oblige à immobiliser la machine pendant un temps rela tivement long chaque fois qu'il faut changer l'outil. Par ailleurs, les presses, etc., si l'on excepte les temps de centrage, de réglage et de blocage des outils, travaillent à une cadence extrêmement rapide et leur production peut atteindre parfois plusieurs centaines de pièces par minute.
Ces deux conditions (préparation longue et difficile, travail rapide) conduisent à produire un nombre élevé -de pièces, une fois que la machine a été équipée et réglée, afin de répar tir sur un nombre d'exemplaires aussi élevé que possible, les temps morts ou passifs affectés à la préparation de la machine. C'est pour cette raison que les usines sont contraintes à stocker une énorme quantité de pièces estampées, em bouties, etc., qui suffisent pour de nombreux mois de fabrication.
Parmi beaucoup d'autres inconvénients, la production par lots de pièces 1. - rend impossible de synchroniser le travail des presses avec celui des autres ma chines-outils (fraiseuses, rectifieuses, tours, etc.), lesquelles, étant beaucoup plus lentes, produisent une quantité sensiblement inférieure de pièces dans la même unité de temps ; 2. - influe défavorablement sur le temps de travail utile des presses et, par suite, sur le nombre de presses nécessaire à l'usine du fait du temps nécessaire à leur réglage, ce qui en traîne des investissements plus élevés et des charges accrues en ce qui concerne l'amortisse ment ; 3. - entraîne une immobilisation de capi taux plus importante que nécessaire dans la production de pièces estampées ou découpées, embouties, etc. ;
4. - les défectuosités des pièces stockées étant souvent seulement révélées au moment de l'assemblage des sous-groupes et du montage final du produit, on est souvent entraîné à mettre au rebut ,de grosses quantités de pièces usinées, d'où exagération de dépenses en ma tière première et en usinage ; 5. - empêche ,toute modification techni que des pièces (pourtant souvent indispensable), du fait ,de la charge statique que représentent les pièces produites par les machines et mises en stock, avant que la totalité de ces pièces stockées ait été écoulée.
En plus des difficultés énoncées, il y a lieu de préciser que beaucoup d'usines disposent en général de presses d'un modèle déjà ancien qui travaillent depuis très longtemps et présentent un jeu excessif entre l'excentrique et les cous sinets. De plus le coulisseau ou organe à mou vement alternatif n'est jamais d'équerre avec la table de travail de la machine. Entre le coulis- seau proprement dit et ses guides ou glissières, il y a presque toujours trop de jeu.
Attendu que ce système de blocage n'offre aucune élas- actuellement, oblige à serrer d'une manière absolument rigide la base des outils sur le ta blier de la presse et la partie supérieure de l'ou til sur le coulisseau, et étant donné en outre que ce système de blocage n'offre aucune élas ticité, les outils sont soumis à des efforts consi dérables dont l'orientation n'est pas rigoureu sement verticale, ce qui se traduit par de fré quentes ruptures des colonnes de guidage et des matrices et poinçons.
De telles ruptures (déterminées par les dif ficultés énoncées et par d'autres, bien connues, qu'il est inutile de citer ici en détail) ont pour conséquence d'immobiliser la machine jusqu'au moment où un régleur spécialisé ait démonté l'outil cassé, remonté et mis au point l'outil de remplacement, ce qui entra"me des opéra tions de réglage longues et compliquées, indis pensables pour assurer le centrage et le blo cage de l'outil sur le plateau inférieur de la presse et qu'il faut souvent répéter pour régler en même temps la course du coulisseau ou bat tant. Après quoi, le spécialiste peut commen cer à faire quelques pièces d'essai pour finale ment mettre en route ,la production proprement dite.
Cela, à condition, toutefois, que la nou velle matière première, destinée à être travail lée par l'outil changé ait été amenée à pied d'aeuvre.
Par conséquent, les problèmes à résoudre pour assurer une utilisation simple et ration nelle, à la portée de tout ouvrier non spécialisé, des machines mentionnées ci-dessus, sont les suivants a) - 1. empêcher tout endommagement des outils ou accessoires par suite de ser rages rigides ; - 2. rendre inutiles tous réglages, ajusta ges, contrôles et essais sur les ma chines lorsqu'on y monte un outil ou accessoire ; b) permettre la fabrication de petites séries de pièces à la fois grâce à une méthode de montage et de démontage extrêmement ra pide des outils sur les machines ; c) obtenir des produits de haute qualité indé pendamment du manque de précision des machines ; d) rendre inutile le recours à un personnel spé cialisé.
L'installation selon l'invention est caracté risée par des blocs porte-outil permettant un ré glage préalable, puis un montage et un démon tage rapides sur la machine, par des moyens permettant d'effectuer le blocage élastique des dits blocs sur le plateau de la machine et par des dispositifs permettant d'amener rapidement sur le plateau de la machine les blocs porte- outil ainsi que la matière première à utiliser, de ventiler et de ranger dans l'ordre prévu les outils une fois utilisés et les pièces obtenues, et permettant le retour, dans le cycle de pro duction, des outils nécessaires pour recommen cer la production. Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de l'objet de la pré sente invention.
La fig. 1 en est une vue d'ensemble en élé vation.
La fig. 2 en est une vue de dessus en plan, partiellement en coupe, selon II-11 .de la fig. 1. La fig. 3 est une vue partielle, à plus grande échelle, en coupe verticale de gauche à droite, d'un détail de la fig. 1.
La fig. 4 est une vue partielle, en coupe verticale, d'une variante de la fig. 3.
La fig. 5 est une vue de dessus en plan de la fig. 3 partiellement en coupe selon V-V.
La fig. 6 est une vue partielle, à plus grande échelle, en coupe verticale de gauche à droite de la fig. 1, l'outil étant représenté schémati quement en traits mixtes après mise en place.
La fig. 7 est une vue partielle, à plus grande échelle, en coupe verticale d'avant en arrière de la fig. 1, l'outil étant représenté schémati quement en traits mixtes après mise en place.
La fig. 8 est une vue partielle, à plus grande échelle, -de la fig. 2, partiellement en coupe selon VIII-VIII de la fig. 7, l'outil étant en place.
Aux fig. 1 et 2, on a représenté de part et d'autre d'une presse 50, deux chariots 51 et 52. Le chariot de gauche 51 porte les outils et la matière première avant leur utilisation, tandis que le chariot de droite 52 porte les outils après utilisation ainsi que les pièces produites disposées séparément par catégorie ou type dans des tiroirs appropriés 47. L'étage supé rieur du chariot de gauche 51 est constitué par un train de galets 41 sur lesquels reposent les blocs porte-outil avant d'être utilisés. L'opéra teur peut ainsi amener facilement un bloc porte-outil 42 sur le plateau 53 de la presse 50 en le faisant glisser sur les galets 41 du cha riot 51, puis sur les galets 44a montés sur le bord adjacent du plateau 53 de la presse 50.
Après utilisation, le bloc porte-outil 42 sera amené sur le chariot de -droite 52 en le faisant glisser sur les galets 44 du bord adjacent du plateau 53 de la presse puis sur les galets 45 du chariot 52. Les chariots 51 et 52 sont mon tés sur des chemins de roulement 48 parallèles aux faces latérales de la presse 50 et peuvent se déplacer en avant et en arrière grâce à des moteurs électriques 46 actionnés au moyen de commandes électriques disposées sur un ta bleau 43 en dessous du plateau 53 de la presse. Les deux chariots 51 et 52 sont reliés par un pont 49 muni de galets 54 à sa partie supé rieure et permettant de transférer à nouveau les blocs porte-outil 42 après leur utilisation du chariot 52 au chariot 51 afin de les ra mener au point de départ du cycle.
De cette façon, la ventilation des outils utilisés et des pièces obtenues est facile.
Les fig. 3, 4 et 5 représentent le bloc porte- outil 42 à plus grande échelle. Il est constitué par un bloc comportant une semelle inférieure 1 et une semelle supérieure 6 portant respecti vement les blocs porte-matrice 55 et les blocs porte-poinçon 56, la matrice et le poinçon étant désignés respectivement par la et 1b ;
la fixation et le blocage de ces blocs s'opèrent à l'aide de moyens connus. Les semelles sont reliées entre elles par des colonnes de guidage 3 qui ne peuvent sortir des semelles :du fait qu'elles sont retenues par des circlips 2 et 2a. Entre les deux semelles et autour des colon nes de guidage sont logés des ressorts de com pression 4 pour rappeler vers le haut la se melle supérieure. Les ressorts sont maintenus par une rondelle de guidage 5. Dans ce bloc porte-outil représenté schématiquement à la fig. 3, l'outil est muni d'un dispositif de réglage de la hauteur à l'aide d'une bride 16 afin d'ob tenir un effort de rappel considérable .de la par tie supérieure de l'outil.
Cette bride 16 de blocage sur la presse est maintenue par des vis de serrage 17, 17a qui se bloquent, une fois le réglage effectué.
Dans<B>l</B>e bloc porte-outil représenté à la fig. 4, les colonnes, dans leur course ascendante, sont arrêtées par deux rondelles élastiques de blocage 12 et 12a entre lesquelles est placé un élément en caoutchouc 13 destiné à amortir le choc de retour, tandis que la course de rappel de la semelle supérieure est arrêtée par un cir- clip 14.
Une tige filetée 9 est maintenue par une bride 7 à l'aide d'une vis d'arrêt 11 qui appuie sur une pastille en métal dur 10 afin d'empêcher que la vis de blocage ne se desserre pendant le fonctionnement de l'outil: Les fig. 6, 7 et 8 représentent le montage du bloc porte-outil 42 comprenant le porte-matrice et porte poinçon représenté à la fig. 4 dans la presse 50. La fig. 6 a trait au serrage de la se melle supérieure 6 de ce bloc, sur le coulis- seau de la presse dans le but d'assurer un blo cage ultra-rapide, élastique et permettant d'uti liser toutes les possibilités d'arrachement qu'of fre la course de rappel de la presse.
Ce serrage s'effectue à l'aide d'étriers et de balanciers ac tionnés par des pistons pneumatiques 23 et 23a qui sont normalement en position haute dans leur cylindre respectif, ce qui permet à des cul buteurs 21 et 21a pivotant sur des axes 20 et 20a de rester ouverts vers le centre et de per mettre au bloc 42 de glisser jusqu'à l'endroit exact de travail (de gauche à droite par rapport à l'opérateur) sans rencontrer d'obstacle. Une fois le bloc en place, il suffit d'ouvrir le robi net d'admission de l'air comprimé à l'aide du robinet-commutateur de blocage et de déblo cage 25 pour que l'air pénètre dans les parties supérieures<I>A</I> et<I>A'</I> des cyclindres 22 et 22a et produise le déplacement des pistons 23 et 23a vers le bas.
Ce déplacement fait pivoter les cul buteurs sur leurs axes 20 et 20a et ces culbu teurs agissent immédiatement sur la bride reliée au bloc porte-outil 42, de façon à opérer rapi dement le serrage de la bride sur le tablier su périeur ou coulisseau de la presse. Les culbu teurs sont rendus solidaires @du coulisseau de la presse par des écrous de serrage 19 et 19a. Pour débloquer le bloc porte-outil 42, il suffit d'ouvrir le commutateur 25 dans le sens inverse pour alimenter l'extrémité inférieure des cylin dres<I>B, B',</I> et l'air comprimé pousse les pistons 23, 23a vers le haut, ce qui fait pivoter les cul buteurs sur leurs axes 20, 20a dans le sens in verse.
La semelle inférieure du bloc 42, qui glisse sur le plateau 53 de la presse, est orientée et bloquée par deux mâchoires (dont une seule, 26, est visible à la fig. 6, tandis que l'autre 26a est également visible aux fig. 7 et 8, le main tien dans la position appropriée étant assuré à l'aide d'un doigt 28, sollicité par un ressort 27. La fig. 7 montre le dispositif de fixation des semelles 1 et 6 du bloc 42 sur la presse à l'aide d'étriers et de culbuteurs commandés par des pistons pneumatiques (l'ensemble étant re présenté en coupe transversale).
Le dispositif comporte un culbuteur 31 qui pivote sur un axe 30, monté sur un support 32 fixé à son tour à la face inférieure de la presse. Les mâchoires 26 et 26a de blocage de l'outil coulissent sur le plateau 53 de la presse et actionnent, grâce à un profil à rampe approprié, l'axe 33 qui agit sur le culbuteur en poussant vers le haut l'autre axe formé par le doigt 28 qui à son tour bloque le bloc porte-outil 42 dans sa position de tra vail. Les mâchoires 26 et 26a (voir fig. 8), qui assurent le blocage du bloc porte-outil, sont commandées par l'intermédiaire de deux vis- mères 34 et 34a placées à droite et à- gauche des mâchoires.
Ces vis-mères sont reliées par une chaîne 36 passant autour de pignons 35. La vis de gauche est entraînée par un moteur à réducteur 40 par l'intermédiaire d'un accouple ment élastique 39 et d'un palier de support 38. Toujours sur la partie gauche de l'opérateur faisant face à la machine, celle-ci comporte un interrupteur 37 destiné à la commande des mâ choires de blocage du bloc porte-outil 42. En mettant en marche le moteur à réducteur 40, on fait tourner la vis 34 et le pignon .de gauche 35, lequel, par l'intermédiaire de la chaine 36, en- traine l'autre vis 34a.
Ainsi, les deux mâchoi res 26 et 26n se rapprochent ou s'éloignent si multanément et symétriquement par rapport à l'axe longitudinal du tablier, en bloquant ou en libérant le bloc porte-outil 42 suivant le sens de rotation.
Installation making it possible to ensure a complete working cycle on industrial machines, in particular presses, hammers, sheep, stamping machines The present invention relates to an installation making it possible to ensure a complete working cycle on industrial machines , in particular presses, hammers, slats, stamping machines, without the intervention of specialized labor.
It is known that the presses (whether hydraulic, mechanical or pneumatic), forging hammers, sheep, stamping machines, etc., which mechanical factories are using in increasing quantities in order to achieve rapid manufacturing .of their products, must be constantly maintained in perfect condition to avoid any risk of breakage or damage to tools or accessories.
In addition, in order to assemble and prepare the tools for the production to be carried out on these machines, it is essential to make a long and difficult adjustment which usually requires specialized labor; this makes it necessary to immobilize the machine for a relatively long time each time it is necessary to change the tool. On the other hand, presses, etc., apart from the times for centering, adjusting and blocking the tools, work at an extremely rapid rate and their production can sometimes reach several hundred parts per minute.
These two conditions (long and difficult preparation, rapid work) lead to the production of a high number of parts, once the machine has been equipped and adjusted, in order to repair firing on as high a number of copies as possible. dead or passive assigned to the preparation of the machine. It is for this reason that factories are forced to stock an enormous quantity of stamped parts, bouties, etc., which are sufficient for many months of manufacturing.
Among many other disadvantages, the batch production of parts 1. - makes it impossible to synchronize the work of the presses with that of other machine tools (milling machines, grinders, lathes, etc.), which, being much slower, produce a significantly smaller quantity of coins in the same unit of time; 2. - has an unfavorable influence on the useful working time of the presses and, consequently, on the number of presses required by the factory due to the time required for their adjustment, which results in higher investments and increased costs in what concerns amortization; 3. - entails a capital immobilization greater than necessary in the production of stamped or cut parts, stampings, etc. ;
4. - the defects of the stored parts being often only revealed at the time of the assembly of the sub-groups and the final assembly of the product, one is often led to discard, large quantities of machined parts, hence the exaggeration of expenditure on raw materials and machining; 5. - prevents any technical modification of the parts (however often essential), due to the static load represented by the parts produced by the machines and placed in storage, before all of these stored parts have been used up.
In addition to the stated difficulties, it should be noted that many factories generally have presses of an already old model which have been working for a very long time and have excessive play between the eccentric and the sinet necks. In addition, the slide or reciprocating movement member is never square with the work table of the machine. Between the slide itself and its guides or slides, there is almost always too much play.
Whereas this locking system does not presently offer any elasticity, obliges to tighten in an absolutely rigid manner the base of the tools on the table of the press and the upper part of the tool on the slide, and given furthermore that this locking system offers no elasticity, the tools are subjected to considerable forces, the orientation of which is not strictly vertical, which results in frequent ruptures of the guide columns and dies and punches.
Such failures (determined by the stated difficulties and by others, well known, which need not be cited in detail here) have the consequence of immobilizing the machine until such time as a specialist adjuster has disassembled the machine. broken tool, reassembled and adjusted the replacement tool, which entailed long and complicated adjustment operations, essential to ensure the centering and locking of the tool on the lower plate of the press and which often has to be repeated in order to adjust the stroke of the slide or beats at the same time, after which the specialist can start to make some test pieces to finally start the production itself.
This, on condition, however, that the new raw material, intended to be worked by the changed tool, has been brought to work.
Consequently, the problems to be solved in order to ensure a simple and rational use, within the reach of any unskilled worker, of the machines mentioned above, are as follows a) - 1. prevent any damage to tools or accessories as a result of rigid clamps; - 2. make all adjustments, adjustments, checks and tests on machines unnecessary when a tool or accessory is fitted; (b) allow the manufacture of small series of parts at the same time by means of an extremely rapid method of assembly and disassembly of tools on machines; (c) obtain high quality products regardless of the lack of precision of the machines; d) make the use of specialized personnel unnecessary.
The installation according to the invention is characterized by tool-holder blocks allowing prior adjustment, then rapid assembly and disassembly on the machine, by means allowing the elastic locking of said blocks on the plate. of the machine and by devices allowing the tool-holder blocks and the raw material to be used to be quickly brought onto the machine table, to ventilate and store in the planned order the tools once used and the parts obtained , and allowing the return, in the production cycle, of the tools necessary to restart production. The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the object of the present invention.
Fig. 1 is an overview in elevation.
Fig. 2 is a top plan view, partially in section, according to II-11. Of FIG. 1. FIG. 3 is a partial view, on a larger scale, in vertical section from left to right, of a detail of FIG. 1.
Fig. 4 is a partial view, in vertical section, of a variant of FIG. 3.
Fig. 5 is a top plan view of FIG. 3 partially in section along V-V.
Fig. 6 is a partial view, on a larger scale, in vertical section from left to right of FIG. 1, the tool being shown diagrammatically in phantom lines after installation.
Fig. 7 is a partial view, on a larger scale, in vertical section from front to rear of FIG. 1, the tool being shown diagrammatically in phantom lines after installation.
Fig. 8 is a partial view, on a larger scale, of FIG. 2, partially in section along VIII-VIII of FIG. 7 with the tool in place.
In fig. 1 and 2, there is shown on either side of a press 50, two carriages 51 and 52. The left carriage 51 carries the tools and the raw material before their use, while the right carriage 52 carries the tools. tools after use as well as the produced parts arranged separately by category or type in appropriate drawers 47. The upper stage of the left carriage 51 consists of a train of rollers 41 on which the tool blocks rest before being used. The operator can thus easily bring a tool holder block 42 on the plate 53 of the press 50 by sliding it on the rollers 41 of the carriage 51, then on the rollers 44a mounted on the adjacent edge of the plate 53 of the press. press 50.
After use, the tool holder block 42 will be brought on the right-hand carriage 52 by sliding it on the rollers 44 of the adjacent edge of the plate 53 of the press then on the rollers 45 of the carriage 52. The carriages 51 and 52 are mounted on raceways 48 parallel to the side faces of the press 50 and can move forwards and backwards by means of electric motors 46 actuated by means of electric controls placed on a table 43 below the plate 53 of the press. hurry. The two carriages 51 and 52 are connected by a bridge 49 provided with rollers 54 at its upper part and allowing the tool-holder blocks 42 to be transferred again after their use from the carriage 52 to the carriage 51 in order to bring them back to the point of start of the cycle.
In this way, the breakdown of the tools used and the parts obtained is easy.
Figs. 3, 4 and 5 show the tool block 42 on a larger scale. It is constituted by a block comprising a lower sole 1 and an upper sole 6 respectively carrying the die-holder blocks 55 and the punch-holder blocks 56, the die and the punch being designated respectively by 1a and 1b;
these blocks are fixed and blocked using known means. The soles are interconnected by guide columns 3 which cannot come out of the soles: because they are retained by circlips 2 and 2a. Between the two soles and around the guide columns are housed compression springs 4 to return the upper saddle upwards. The springs are held by a guide washer 5. In this tool holder block shown schematically in FIG. 3, the tool is provided with a device for adjusting the height using a flange 16 in order to obtain a considerable return force .de the upper part of the tool.
This clamp 16 for locking on the press is held by clamping screws 17, 17a which lock, once the adjustment has been made.
In <B> the </B> th tool holder block shown in fig. 4, the columns, in their upward stroke, are stopped by two elastic locking washers 12 and 12a between which is placed a rubber element 13 intended to absorb the return shock, while the return stroke of the upper sole is stopped by a circlip 14.
A threaded rod 9 is held by a flange 7 by means of a stop screw 11 which presses on a hard metal pad 10 in order to prevent the locking screw from loosening during the operation of the tool. : Figs. 6, 7 and 8 show the assembly of the tool holder block 42 comprising the die holder and punch holder shown in FIG. 4 in the press 50. FIG. 6 relates to the tightening of the upper saddle 6 of this block, on the slide of the press in order to ensure an ultra-fast, elastic blocking and making it possible to use all the tearing possibilities that 'of fre the press recall race.
This tightening is carried out using calipers and rockers actuated by pneumatic pistons 23 and 23a which are normally in the high position in their respective cylinders, which allows scoring heads 21 and 21a pivoting on axes 20 and 20a to remain open towards the center and to allow block 42 to slide to the exact working place (from left to right with respect to the operator) without encountering any obstacle. Once the block is in place, all you have to do is open the compressed air inlet valve using the locking and unblocking switch valve 25 so that the air enters the upper parts <I > A </I> and <I> A '</I> of the cyclinders 22 and 22a and produce the displacement of the pistons 23 and 23a downwards.
This movement causes the goal scorers to pivot on their axes 20 and 20a and these rockers act immediately on the flange connected to the tool holder block 42, so as to quickly operate the clamping of the flange on the upper apron or slide of the hurry. The rockers are made integral @du slide of the press by tightening nuts 19 and 19a. To unlock the tool holder block 42, it suffices to open the switch 25 in the opposite direction to supply the lower end of the cylinders dres <I> B, B ', </I> and the compressed air pushes the pistons 23, 23a upwards, which causes the goal scorers to pivot on their axes 20, 20a in the reverse direction.
The lower sole of the block 42, which slides on the plate 53 of the press, is oriented and blocked by two jaws (only one of which, 26, is visible in fig. 6, while the other 26a is also visible in figs. 7 and 8, the holding in the appropriate position being ensured by means of a finger 28, biased by a spring 27. Fig. 7 shows the device for fixing the soles 1 and 6 of the block 42 on the press. using calipers and rocker arms controlled by pneumatic pistons (the whole being shown in cross section).
The device comprises a rocker arm 31 which pivots on an axis 30, mounted on a support 32 fixed in turn to the underside of the press. The jaws 26 and 26a for locking the tool slide on the plate 53 of the press and actuate, thanks to a suitable ramp profile, the axis 33 which acts on the rocker arm by pushing the other axis formed by the finger 28 which in turn locks the tool holder block 42 in its working position. The jaws 26 and 26a (see fig. 8), which ensure the blocking of the tool holder block, are controlled by means of two screws 34 and 34a placed to the right and to the left of the jaws.
These lead screws are connected by a chain 36 passing around pinions 35. The left screw is driven by a gear motor 40 via an elastic coupling 39 and a support bearing 38. Always on the left part of the operator facing the machine, the latter comprises a switch 37 intended to control the blocking jaws of the tool holder block 42. By starting the reduction motor 40, the machine is made to rotate. screw 34 and the left pinion 35, which, through chain 36, drives the other screw 34a.
Thus, the two jaws 26 and 26n move closer or move away so simultaneously and symmetrically with respect to the longitudinal axis of the apron, blocking or releasing the tool holder block 42 according to the direction of rotation.