Cheville et procédé de fabrication de cette cheville La présente invention a pour objet une cheville destinée notamment à être enfoncée dans un mur.
Il existe déjà des chevilles destinées à cet usage, fabriquées le plus souvent en matière présentant une certaine plasticité, comme les alliages de plomb, certaines résines synthéti ques ou le bois, ces chevilles étant générale ment enfoncées à force dans des trous percés préalablement dans les murs avec un outil ap proprié. Du fait de leur constitution, ces che villes sont fréquemment détériorées pendant leur mise en place, généralement effectuée avec un marteau. Lorsque les trous dans lesquels elles sont poussées sont suffisamment grands pour qu'elles entrent sans subir de contrainte, leur tenue est défectueuse.
La présente invention a pour but de créer une nouvelle cheville dont la constitution est telle qu'elle peut être mise en place sans né cessiter le percement préalable d'un trou. Sa forme est choisie pour que la surface en con tact avec la matière constituant le mur dans lequel elle est enfoncée soit considérable par rapport à la surface de contact d'une cheville ordinaire. Ceci a pour effet de rendre prati quement nuls les efforts unitaires de torsion produits entre la cheville et le mur lorsqu'une vis, par exemple, est vissée dans la cheville. Conformément à l'invention, la cheville est caractérisée en ce qu'elle comprend un corps rigide creux et des ailettes s'étendant extérieure ment à ce corps sur au moins une partie de sa longueur et présentant une largeur sensiblement plus grande que la largeur du corps.
Suivant un procédé de fabrication de la cheville, celui-ci est caractérisé en ce qu'on dé coupe une bande métallique pour former des plaquettes présentant sur l'un des bords deux encoches, en ce qu'on plie ces plaquettes à angle droit entre ces encoches, puis en ce qu'on engage deux plaquettes l'une dans l'autre pour délimiter le corps creux et pour former les ai lettes.
Deux formes d'exécution de la cheville sont représentées, à titre d'exemples, au dessin annexé, qui illustre, en outre, également à titre d'exemple, une mise en oeuvre particulière du procédé.
La fig. 1 est une perspective de la cheville dans sa première forme d'exécution.
La fig. 2 illustre la mise en oeuvre particu lière du procédé.
La fig. 3 est une perspective de la-cheville obtenue par la mise en oeuvre du procédé il lustrée à la fig. 2.
La cheville comprend un corps métallique 1 de forme tubulaire dont la section peut être quelconque. Ce corps est, par exemple, fabri qué en tôle d'acier afin qu'il présente une grande rigidité.
Le corps 1 de la cheville porte des ailettes 4 disposées radialement. Ces ailettes ont une largeur sensiblement plus grande que la largeur du corps et sont également, de préférence, fa briquées en tôle d'acier.
Dans la forme d'exécution représentée à la fig. 1, le bord antérieur 2 du corps 1 est affûté et il supporte des pointes 3 destinées à faciliter la mise en place de la cheville à l'endroit exact où elle doit être enfoncée dans un mur. Les bords d'attaque 5 des ailettes 4 présentent une certaine dépouille et ils sont affûtés. Les ailet tes peuvent être galbées en forme d'hélices afin qu'elles confèrent à la cheville un mouvement de rotation au cours de son enfoncement dans le mur. Cet enfoncement est obtenu en agissant sur l'extrémité postérieure la du corps et sur les bords arrière 5a des ailettes avec un maillet ou un marteau. Le diamètre intérieur du corps 1 est, de préférence, choisi légèrement plus petit que le diamètre d'un clou ou d'une vis destiné à être engagé dans ce corps.
La mise en place du clou ou de la vis peut être faite, soit en retirant préalablement les matériaux qui peuvent se trouver dans le corps 1 après son enfoncement dans le mur, soit en laissant ces matériaux qui constituent une bourre entre le corps et le clou ou la vis. Le corps 1 peut aussi servir de logement préalablement à la mise en place du clou ou de la vis à une bourre de matière présentant une certaine plasticité.
Dans ce dernier cas, le diamètre intérieur du corps 1 peut être légèrement plus grand que le diamètre du clou ou de la vis à mettre en place.
Pour la mise en ozuvre du procédé illustrée à la fig. 2, on procède comme suit Une bande métallique 6 en acier, par exem ple, a ses bords 7, 8 affûtés. Puis cette bande est découpée suivant le contour passant par les lettres A-B-C-F-E-D, F-E-G-H-1-J. Ce découpage de la bande permet de n'avoir que des pertes très minimes de métal. Au découpage, on forme aussi des encoches 9, 10 et 11, 12 formées respectivement à partir des bords 7 et 8. Les plaquettes métalliques ainsi obtenues sont pliées suivant les lignes 13 et 14 représentées en traits pointillés, de façon à former des équerres.
Les deux plaquettes conformées comme décrit ci-dessus sont ensuite engagées l'une dans l'autre par leurs encoches 9, 14 et 11, 12 respectivement. La profondeur de ces encoches est choisie pour que les bords 5a de la che ville obtenue soient situés dans un même plan.
La cheville obtenue, représentée en fig. 3, peut, comme celle qui est représentée à la fig. 1, avoir ses ailettes striées ou gaufrées. La forme de ces dernières pourrait aussi être dif férente de celles représentées à titre d'exemple.
Ankle and method of manufacturing this anchor The present invention relates to an anchor intended in particular to be driven into a wall.
There are already plugs intended for this use, most often made of a material having a certain plasticity, such as lead alloys, certain synthetic resins or wood, these plugs being generally forced into holes drilled beforehand in the walls with an appropriate tool. Because of their constitution, these che cities are frequently deteriorated during their installation, generally carried out with a hammer. When the holes in which they are pushed are large enough for them to enter without being stressed, their hold is defective.
The object of the present invention is to create a new peg the constitution of which is such that it can be put in place without requiring the prior drilling of a hole. Its shape is chosen so that the surface in contact with the material constituting the wall in which it is embedded is considerable compared to the contact surface of an ordinary anchor. This has the effect of rendering virtually zero the unitary torsional forces produced between the anchor and the wall when a screw, for example, is screwed into the anchor. According to the invention, the ankle is characterized in that it comprises a hollow rigid body and fins extending outside this body over at least part of its length and having a width substantially greater than the width of the body. body.
According to a method of manufacturing the ankle, the latter is characterized in that a metal strip is cut to form plates having on one of the edges two notches, in that these plates are folded at right angles between these notches, then by engaging two plates one inside the other to delimit the hollow body and to form the fins.
Two embodiments of the anchor are shown, by way of example, in the appended drawing, which further illustrates, also by way of example, a particular implementation of the method.
Fig. 1 is a perspective of the ankle in its first embodiment.
Fig. 2 illustrates the particular implementation of the method.
Fig. 3 is a perspective of the ankle obtained by the implementation of the method illustrated in FIG. 2.
The peg comprises a metallic body 1 of tubular shape, the section of which may be arbitrary. This body is, for example, made of sheet steel so that it has great rigidity.
The body 1 of the ankle carries fins 4 arranged radially. These fins have a width substantially greater than the width of the body and are also preferably made of sheet steel.
In the embodiment shown in FIG. 1, the front edge 2 of the body 1 is sharp and it supports spikes 3 intended to facilitate the installation of the ankle at the exact place where it must be driven into a wall. The leading edges 5 of the fins 4 have some relief and they are sharp. The fins can be curved in the form of helices so that they give the ankle a rotational movement as it is driven into the wall. This depression is obtained by acting on the rear end 1a of the body and on the rear edges 5a of the fins with a mallet or a hammer. The internal diameter of the body 1 is preferably chosen to be slightly smaller than the diameter of a nail or of a screw intended to be engaged in this body.
The installation of the nail or the screw can be done, either by first removing the materials which may be in the body 1 after it has been driven into the wall, or by leaving these materials which form a wad between the body and the nail or the screw. The body 1 can also serve as a housing prior to the installation of the nail or the screw to a wad of material having a certain plasticity.
In the latter case, the internal diameter of the body 1 may be slightly larger than the diameter of the nail or the screw to be placed.
For the implementation of the process illustrated in FIG. 2, the procedure is as follows: A metal strip 6 made of steel, for example, has its edges 7, 8 sharpened. Then this strip is cut along the contour passing through the letters A-B-C-F-E-D, F-E-G-H-1-J. This cutting of the strip makes it possible to have only very minimal losses of metal. During cutting, notches 9, 10 and 11, 12 formed respectively from edges 7 and 8 are also formed. The metal plates thus obtained are folded along lines 13 and 14 shown in dotted lines, so as to form squares.
The two plates shaped as described above are then engaged one into the other by their notches 9, 14 and 11, 12 respectively. The depth of these notches is chosen so that the edges 5a of the resulting che town are located in the same plane.
The ankle obtained, shown in FIG. 3, can, like that shown in FIG. 1, have its fins ridged or embossed. The shape of the latter could also be different from those shown by way of example.