Circuit électronique à plusieurs positions La présente invention a pour objet un cir cuit électronique à plusieurs positions, com prenant des tubes à décharge gazeuse du type qui répond aux impulsions appliquées par l'in termédiaire d'un conducteur d'alimentation commun ;
ce circuit comprend un circuit porte électronique à coïncidence entre chaque tube d'une paire de tubes consécutifs, chacun des- dits circuits portes électroniques interconnec tant l'anode du premier tube d'une paire de tubes, l'électrode de déclenchement du second tube de la paire de tubes et le conducteur d'ali mentation commun de telle façon qu'une im pulsion est appliquée au deuxième tube de la paire de tubes et l'allume lorsque, d'une part, ledit premier tube est allumé et, d'autre part, une impulsion est appliquée par l'intermédiaire du conducteur d'alimentation commun.
Le dessin annexé représente, à titre d7exem- ple, deux formes d'exécution du circuit ob jet de l'invention.
La fig. 1 est un schéma partiel d'une pre mière forme d'exécution; La fig. 2 représente un détail d'une va riante de cette forme d'exécution ; La fig. 3 est un schéma partiel d'une deuxième forme d'exécution. La première forme d'exécution comprend une chaîne de tubes dont les trois premiers <I>T1, T2, T3</I> sont représentés. Dans la condi tion normale ou condition zéro du compteur, le tube<I>TI</I> est allumé par un potentiel positif appliqué à son électrode de déclenchement par la résistance RI par des moyens non représen tés.
Lorsque TI est conducteur, l'extrémité positive du redresseur MRI (l'extrémité supé rieure sur le dessin) se trouve à un potentiel d'approximativement -i- 30 volts dû à la chute de tension dans la résistance de charge d'anode R2 de Tl.
Les impulsions qui doivent être comptées ont une amplitude de 120 volts, s'échelonnant de - 410 volts à -I- 1.30 volts, et sont appli quées à la borne P. Ces impulsions amènent MRI à être conducteur puisque son extrémité positive est maintenue à + 30 volts, tension qui est relativement négative pour la porte électronique comprenant MRI (le rôle de MR2 sera expliqué ultérieurement). Par suite; une impulsion d'environ -I- 100 volts passe par MRI, <I>CI</I> et R3 à l'électrode de déclenche ment de T2.
Cette impulsion élève la tension cathode-électrode de déclenchement de T2 à 150 volts, si bien que<I>T2</I> s'allume. Quand<I>T2</I> s'allume, la diminution de sa tension d'anode provoque une impulsion négative qui est ap pliquée à l'anode de<I>TI</I> par le condensateur C2 ; en conséquence,<I>TI</I> s'éteint.
Au commencement de l'impulsion, quand <I>TI</I> était-le seul tube allumé les anodes de<I>T2</I> et<I>T3</I> étaient alors toutes les deux à -I- 130 volts puisque ces tubes étaient éteints. Par suite, les redresseurs MR3 et MR4 avaient leurs extrémités positives à + 130 volts et, par conséquent, ne pouvaient laisser passer une impulsion P à leurs tubes respectifs<I>T3</I> et T4 (non représenté).
De cette façon, une impulsion entrante sur la borne P trouve seulement une porte électro nique ouverte, et cela entre le tube allumé et le tube suivant dans la chaîne, de sorte que seul le tube dont le circuit d'entrée est contrô lé par cette porte électronique peut s'allumer. Quand un tube s'allume il éteint le tube précé dent.
En se reportant à la fig. 1, on verra que l'électrode de déclenchement de T2 est mise à la terre par R3 et R4 en série, ce qui lui donne une polarisation de 50 volts par rap port à la cathode. C'est la polarisation stable prévue pour maintenir le tube prêt à fonction ner en réponse à une impulsion entrante.
Un tel circuit peut être utilisé comme cir cuit compteur ou comme distributeur. Dans ce dernier cas, un circuit porte électronique est prévu pour chaque sortie du distributeur qui est utilisé. Un tel circuit porte électronique est également représenté à la fig. 1. Il comprend une connexion par un redresseur MR5 à la ligne d'alimentation d'impulsions, et une con nexion par une résistance R5 à l'anode de son tube de contrôle<I>T3,</I> dans le cas particu lier. Si<I>T3</I> est allumé, l'impulsion suivante al lume<I>T4</I> et éteint<I>T3</I> comme déjà décrit.
Puis que l'extrémité positive de MR5 est à -f- 30 volts quand<I>T3</I> est allumé, cette, impulsion est aussi appliquée au point de sortie O par MR5 et C3.
Le redresseur MR2 qui est connecté entre -f- 130 volts et la ligne d'alimentation d'im pulsions commune, sert à limiter l'amplitude d'impulsions à la tension d'alimentation HT. Ceci empêche de laisser passer des impulsions parasites par les redresseurs à portes électro niques, tels que MRl, etc., s'il arrivait que l'amplitude d'impulsions soit excessive.
Dans une variante, les redresseurs repré sentés à la fig. 1 pourraient être remplacés par des diodes à cathode froide, et dans ce cas les effets capacitifs des redresseurs, qui pourraient avoir des effets limitatifs en ce qui concerne la vitesse de fonctionnement du circuit, sont évités. On fait en sorte que dans tous les cas, la forme de l'impulsion soit telle que la ten sion maximum ne soit atteinte que 20 micro secondes après le début de l'impulsion. Ceci évite un passage intempestif à travers la capa cité propre des redresseurs qui pourrait se pro duire si une impulsion à front trop raide était utilisée. De tels passages intempestifs pour raient provoquer des amorçages indésirables d'un ou de plusieurs tubes.
L'utilisation des diodes à cathode froide, comme décrit, a le désavantage que, de façon à avoir une dimen sion convenable de l'impulsion d'entraînement, il est nécessaire de saisir la tension d'en traînement à environ 50 volts au-dessus de la tension d'alimentation, ceci nécessitant une source de tension supplémentaire. Cette ten sion d'impulsions augmentée est nécessaire, car la chute de tension dans une diode à ca thode froide est plus grande que celle qui se produit dans un redresseur métallique dans sa direction conductrice.
Dans le circuit représenté à la fig. 1, il est nécessaire d'appliquer la tension d'alimenta tion positive par paliers successifs ou de l'aug menter lentement jusqu'à sa valeur maximum. Sinon, on court le risque que plusieurs tubes, peut-être tous, s'allument immédiatement. Il en est ainsi, parce qu'il y a un circuit d'alimen tation en impulsions directes par les résistan ces représentées aux électrodes de déclenche ment. Pour éviter cet inconvénient, on utilise la variante représentée à la fig. 2.
Dans cette variante, la connexion de po larisation pour les électrodes de déclenche ment est remplacée par une résistance R6 con nectée à un potentiel relativement négatif, - 50 volts dans le cas présent, et un redres seur MR6 connecté par son extrémité néga- tive à la terre. Normalement, le courant s'écou le à partir de la terre par MR6 et R6 à - 50 volts, et les résistances de R6 et la résistance dans la direction conductrice de MR6 sont tel les que le potentiel normal de leur jonction est au potentiel de la terre ou près de ce poten tiel.
Quand la tension d'alimentation est appli quée, le seul effet du choc électrique ainsi produit, qui pourrait autrement amorcer un tube, est de polariser les redresseurs MR6 à leurs conditions de haute résistance, y arrê tant ainsi la circulation du courant. Ceci em pêche les amorçages indésirables mentionnés ci-dessus. Un avantage supplémentaire de ceci est que la capacité propre de MR6 élimine les amorçages intempestifs par suite des impul sions passant par la capacité propre des re dresseurs portes électroniques. Ainsi, la limi tation dont on a parlé, en ce qui concerne la forme des impulsions n'est plus nécessaire.
La forme d'exécution représentée à la fig. 3 est utilisable comme enregistreur à mouve ment ou enregistreur à décalage. On a repré senté trois tubes<I>Pl, P2</I> et P3. Deux tubes con sécutifs d'une paire sont interconnectés par des circuits portes électroniques disposés comme dans la fig. 1 et par des circuits portes élec troniques supplémentaires contrôlés par des impulsions négatives appliquées à la borne AP du conducteur d'alimentation commun Ll. Les impulsions positives sont appliquées à la borne <I>PB</I> du conducteur d'alimentation commun L2. Les deux alimentations en impulsions fonction nent en synchronisme.
Dans un enregistreur à mouvement, l'in formation emmagasinée, et qui est représentée par n'importe quel nombre (y compris l'unité) et n'importe quel espacement de tubes à dé charge est enregistrée, et des impulsions sont appliquées en commun à tous les tubes du cir cuit. L'effet de chaque impulsion, ou de cha que impulsion positive et négative en synchro nisme dans le présent circuit, est de faire pro gresser d'un tube l'information enregistrée le long du circuit.
L'information peut être insérée dans un tel circuit d'emmagasinage soit en série, soit en parallèle. Quand l'information est insérée en série ceci est réalisé en allumant le premier tube du circuit entre deux impulsions de pas consécutives, ou paires d'impulsions de pas, dans le cas présent. Si l'information emmaga sinée est telle qu'une partie de celle-ci est re présentée par un tube non amorcé, alors le pre mier tube n'est pas allumé par cette partie d'in formation entre la paire appropriée des paires d'impulsions de pas. Ainsi, quand l'informa tion est insérée en série, elle est insérée en un point, c'est-à-dire dans un tube, en allumant ou en n'allumant pas le tube à ce point, sui vant la forme de l'information.
Quand l'information est insérée en paral lèle, l'information complète qui doit être insé rée, est insérée entièrement en même temps par l'amorçage d'un ou de plusieurs tubes. dans des circuits d'amorçage indépendants. Ceci se pro duit entre deux impulsions de pas.
Pour l'insertion en série, un point d'inser tion seulement est nécessaire, tandis que pour l'insertion en parallèle un certain nombre de points d'insertion sont nécessaires. Chaque point d'insertion commande un circuit d'amor çage pour un tube. Ces circuits d'amorçage étant bien connus, ne sont pas représentés dans la fig. 3. Par conséquent au moins chaque tube du circuit aura deux circuits d'amorçage (re présentés à la fig. 3) et un circuit d'amorçage à point d'insertion (non représenté). Ces cir cuits seront de préférence des circuits redres seurs découplés.
On supposera d'abord que, dans la fig. 3, l'information emmagasinée est telle que seul le tube P2 est allumé. Par conséquent, le po tentiel d'anode de P2 est à environ -i-- 30 volts par suite de la circulation de courant dans la résistance R10 ; l'extrémité positive du redres seur MR8 a également une polarisation d'en viron -f- 30 volts. De plus, puisque<I>Pl</I> est en attente, sa tension d'anode est au voltage maxi mum RT de -I- 130 volts, aussi l'extrémité né gative du redresseur MR9 est à ou près de -i-- 130 volts.
Examinons alors l'effet d'une impulsion de pas qui se manifeste comme une impulsion po- sitive sur L2 et comme une impulsion néga tive sur Ll. Considérons d'abord l'impulsion positive. Dans l'exemple considéré, seul MR8, a une polarisation telle que du courant puisse le traverser. Par conséquent, l'impulsion posi tive est appliquée par le redresseur MR8, le condensateur<I>C10</I> et la résistance Rll à l'élec trode de déclenchement du tube<I>P3</I> qui, par suite, s'allume. C'est le seul résultat effectif de l'impulsion positive. Considérons ensuite l'impulsion négative.
Dans l'exemple considéré, l'impulsion négative trouve le redresseur MR9 avec son extrémité négative polarisée positi vement, aussi MR9 laisse passer une impulsion négative qui, par le condensateur Cll, éteint P2. Tous les autres redresseurs connectés<I>à LI</I> dont les extrémités négatives sont connectées par des résistances à l'anode d'un tube en at tente, laisseront aussi passer des impulsions, mais ces tubes seront inefficaces, à moins qu'ils ne soient suivis d'un tube qui est déjà allumé au moment où l'impulsion se déve loppe.
Examinons maintenant ce qui se passe lorsque l'information emmagasinée est telle qu'un certain nombre de tubes consécutifs sont allumés. Supposons, par exemple, que P2 et <I>P3</I> soient allumés. Comme précédemment, considérons d'abord l'action de l'impulsion po sitive. L'impulsion positive trouve les redres seurs MR8 et MR10 avec leurs extrémités po sitives polarisées par un potentiel relativement négatif de -I- 30 volts. Par conséquent, ces deux portes électroniques laissent passer des impulsions positives ; ces impulsions sont ap pliquées aux électrodes de déclenchement des tubes<I>P3</I> et<I>P4</I> (non représenté). Comme P3 est déjà allumé, l'action de l'impulsion posi tive consiste à allumer P4.
Considérons ensuite l'impulsion négative. Comme précédemment, puisque<I>PI</I> est en at tente, le potentiel relativement positif sur l'ex trémité négative de MR9 permet à une im pulsion négative de passer par MR9 <I>et C11 à</I> l'anode du tube P2 qui, par conséquent, s'éteint. Cependant, puisque P2 est allumé, son potentiel d'anode est relativement négatif, aussi la polarisation à l'extrémité négative de MRII est d'une valeur telle qu'il n'y a pas d'impul sion ou que seulement une très faible impulsion peut passer par MRI1. Par conséquent<I>P3</I> n'est pas éteint. D'une façon similaire, aucune impulsion ne peut passer P4, puisque<I>P3</I> est allumé au départ.
Le comportement du circuit en réponse à une combinaison d'impulsions d'un seul pas comprenant une impulsion positive sur le con ducteur d'alimentation L2 et une impulsion négative sur l'autre conducteur d'alimentation <I>LI</I> sera maintenant brièvement décrit. Chaque tube qui est allumé a son potentiel d'anode re lativement négatif et ceci ouvre une porte élec tronique à l'impulsion positive qui peut ainsi passer du conducteur d'alimentation L2 au tube suivant immédiatement, lequel est par conséquent allumé s'il ne l'est déjà.
Chaque tube qui est en attente a son anode à un po tentiel relativement positif, ce qui ouvre une porte électronique pour une impulsion négati ve devant passer de l'autre conducteur d'ali- Imentation au tube suivant immédiatement, quand les impulsions de pas se produisent. Le tube suivant immédiatement s'éteint par con séquent s'il ne l'était pas' déjà. Comme men tionné plus haut, ces actions ont pour résul tat que l'information emmagasinée, représen tée par n'importe quel nombre (y compris l'unité) et par n'importe quel espacement de tube allumé est amenée à progresser d'un éta ge le.long du circuit en réponse à une combi naison d'impulsions de pas.
La variante décrite en se référant à la fig. 2 peut être appliquée au circuit de la fig. 3. Il peut être également désirable d'utiliser une connexion venant de L2 à -I- 130 volts, pas sant par un redresseur disposé comme MR2 dans la fig. 1, avec une résistance entre L2 et PB pour empêcher le potentiel de PB d'être su périeur à -I- 130 volts.
Dans le cas, soit de la fig. 1, soit de la fig. 3, en connectant le dernier et le premier tube ensemble, de la même manière que d'autres paires de tubes sont connectées en semble, on obtient un circuit pouvant assu rer une circulation continue.
Multi-Position Electronic Circuit An object of the present invention is to provide a multi-position electronic circuit, comprising gas discharge tubes of the type which responds to pulses applied through a common supply conductor;
this circuit comprises an electronic gate circuit coincident between each tube of a pair of consecutive tubes, each of said electronic gate circuits interconnect the anode of the first tube of a pair of tubes, the trigger electrode of the second tube of the pair of tubes and the common supply conductor such that a pulse is applied to the second tube of the pair of tubes and ignites it when, on the one hand, said first tube is ignited and, d On the other hand, a pulse is applied through the common supply conductor.
The appended drawing represents, by way of example, two embodiments of the circuit object of the invention.
Fig. 1 is a partial diagram of a first embodiment; Fig. 2 shows a detail of a variant of this embodiment; Fig. 3 is a partial diagram of a second embodiment. The first embodiment comprises a chain of tubes of which the first three <I> T1, T2, T3 </I> are represented. Under the normal condition or zero condition of the meter, the tube <I> TI </I> is ignited by a positive potential applied to its trigger electrode by the resistance RI by means not shown.
When TI is conducting, the positive end of the MRI rectifier (the upper end in the drawing) is at a potential of approximately -i- 30 volts due to the voltage drop across the anode load resistor R2 from Tl.
The pulses to be counted have an amplitude of 120 volts, ranging from -410 volts to -I- 1.30 volts, and are applied to the P terminal. These pulses cause MRI to be conductive since its positive end is held at + 30 volts, a voltage which is relatively negative for the electronic gate comprising MRI (the role of MR2 will be explained later). Hence; a pulse of about -I- 100 volts passes through MRI, <I> CI </I> and R3 to the trigger electrode of T2.
This pulse raises the cathode-electrode trigger voltage from T2 to 150 volts, so <I> T2 </I> turns on. When <I> T2 </I> turns on, the decrease in its anode voltage causes a negative pulse which is applied to the anode of <I> TI </I> by the capacitor C2; consequently, <I> TI </I> turns off.
At the start of the pulse, when <I> TI </I> was the only tube lit the anodes of <I> T2 </I> and <I> T3 </I> were then both at -I - 130 volts since these tubes were off. As a result, rectifiers MR3 and MR4 had their positive ends at +130 volts and therefore could not pass a P pulse to their respective tubes <I> T3 </I> and T4 (not shown).
In this way, an incoming pulse on terminal P finds only one open electronic gate, and that between the lit tube and the next tube in the chain, so that only the tube whose input circuit is controlled by this electronic door can light up. When a tube lights up it turns off the tube before it.
Referring to fig. 1, it will be seen that the trigger electrode of T2 is grounded by R3 and R4 in series, which gives it a bias of 50 volts with respect to the cathode. This is the stable polarization intended to keep the tube ready for operation in response to an incoming pulse.
Such a circuit can be used as a counter circuit or as a distributor. In the latter case, an electronic gate circuit is provided for each outlet of the distributor which is used. Such an electronic gate circuit is also shown in FIG. 1. It comprises a connection by a rectifier MR5 to the pulse supply line, and a connection by a resistor R5 to the anode of its control tube <I> T3, </I> in the particular case. bind. If <I> T3 </I> is on, the next pulse will turn on <I> T4 </I> and turn off <I> T3 </I> as already described.
Since the positive end of MR5 is at -f- 30 volts when <I> T3 </I> is on, this pulse is also applied to the O output point by MR5 and C3.
The rectifier MR2 which is connected between -f- 130 volts and the common pulse supply line, serves to limit the pulse amplitude to the supply voltage HT. This prevents spurious pulses from being passed through electronic gate rectifiers, such as MR1, etc., if the pulse amplitude happens to be excessive.
In a variant, the rectifiers shown in FIG. 1 could be replaced by cold cathode diodes, and in this case the capacitive effects of rectifiers, which could have limiting effects with regard to the operating speed of the circuit, are avoided. In all cases, it is ensured that the shape of the pulse is such that the maximum voltage is not reached until 20 microseconds after the start of the pulse. This prevents an untimely passage through the own capacitance of the rectifiers which could occur if an impulse with a too steep edge were used. Such untimely passages could cause undesirable priming of one or more tubes.
The use of cold cathode diodes, as described, has the disadvantage that in order to have a suitable drive pulse size it is necessary to capture the drive voltage at about 50 volts above. above the supply voltage, this necessitating an additional voltage source. This increased pulse voltage is necessary because the voltage drop across a cold AC diode is greater than that which occurs in a metal rectifier in its conductive direction.
In the circuit shown in fig. 1, it is necessary to apply the positive supply voltage in successive steps or to increase it slowly to its maximum value. Otherwise, there is the risk that several tubes, perhaps all, ignite immediately. This is so because there is a direct pulse supply circuit through the resistances shown at the trigger electrodes. To avoid this drawback, the variant shown in FIG. 2.
In this variant, the polarization connection for the trigger electrodes is replaced by a resistor R6 connected to a relatively negative potential, - 50 volts in the present case, and a rectifier MR6 connected by its negative end to Earth. Normally, current flows from earth through MR6 and R6 at - 50 volts, and the resistances of R6 and the resistance in the conductive direction of MR6 are such that the normal potential of their junction is at the potential of land or near this potential.
When the supply voltage is applied, the only effect of the electric shock thus produced, which might otherwise ignite a tube, is to bias the MR6 rectifiers to their high resistance conditions, thereby stopping the flow of current therein. This prevents unwanted priming mentioned above. An additional advantage of this is that the inherent capacity of MR6 eliminates unwanted ignitions as a result of pulses passing through the inherent capacity of electronic gates. Thus, the limitation referred to as regards the shape of the pulses is no longer necessary.
The embodiment shown in FIG. 3 can be used as a motion recorder or a shift recorder. Three tubes <I> Pl, P2 </I> and P3 have been represented. Two consecutive tubes of a pair are interconnected by electronic gate circuits arranged as in fig. 1 and by additional electronic gate circuits controlled by negative pulses applied to terminal AP of the common supply conductor L1. Positive pulses are applied to the <I> PB </I> terminal of the common supply conductor L2. The two pulse supplies operate in synchronism.
In a motion recorder, the stored information, which is represented by any number (including unity) and any spacing of de-charge tubes is recorded, and pulses are applied in common to all the tubes of the fired circuit. The effect of each pulse, or each positive and negative pulse synchronously in the present circuit, is to cause the information recorded along the circuit to progress through a tube.
The information can be inserted in such a storage circuit either in series or in parallel. When the information is inserted in series this is done by turning on the first tube of the circuit between two consecutive step pulses, or pairs of step pulses, in this case. If the stored information is such that part of it is presented by an unprimed tube, then the first tube is not ignited by that part of information between the appropriate pair of pairs of. step impulses. Thus, when the information is inserted in series, it is inserted at a point, that is to say in a tube, by turning the tube on or not at that point, following the shape of the 'information.
When the information is inserted in parallel, the complete information which is to be inserted, is inserted entirely at the same time by priming one or more tubes. in independent starting circuits. This occurs between two step pulses.
For serial insertion only one insertion point is required, while for parallel insertion a number of insertion points are required. Each insertion point controls a priming circuit for a tube. These priming circuits being well known, are not shown in FIG. 3. Therefore at least each tube in the circuit will have two priming circuits (shown in Fig. 3) and one insertion point priming circuit (not shown). These circuits will preferably be decoupled rectifier circuits.
It will first be assumed that, in FIG. 3, the information stored is such that only the P2 tube is turned on. Therefore, the anode potential of P2 is at about -i-- 30 volts as a result of current flowing through resistor R10; the positive end of the MR8 rectifier also has a bias of about -f- 30 volts. In addition, since <I> Pl </I> is on standby, its anode voltage is at the maximum RT voltage of -I- 130 volts, so the negative end of the rectifier MR9 is at or near -i - 130 volts.
Let us then examine the effect of a step impulse which manifests as a positive impulse on L2 and as a negative impulse on L1. Consider first the positive impulse. In the example considered, only MR8 has a polarization such that current can flow through it. Therefore, the positive pulse is applied by the rectifier MR8, the capacitor <I> C10 </I> and the resistor Rll to the trigger electrode of the tube <I> P3 </I> which, as a result , lights up. This is the only effective result of the positive impulse. Then consider the negative impulse.
In the example considered, the negative pulse finds the rectifier MR9 with its negative end polarized positively, also MR9 lets pass a negative pulse which, through the capacitor C1, extinguishes P2. All other rectifiers connected <I> to LI </I> whose negative ends are connected by resistors to the anode of a standby tube, will also pass pulses, but these tubes will be inefficient, unless 'they are not followed by a tube which is already lit by the time the impulse is developing.
Let us now examine what happens when the information stored is such that a number of consecutive tubes are lit. Suppose, for example, that P2 and <I> P3 </I> are turned on. As before, let us first consider the action of the positive impulse. The positive pulse finds the MR8 and MR10 rectifiers with their positive ends biased by a relatively negative potential of -I- 30 volts. Consequently, these two electronic gates allow positive impulses to pass; these pulses are applied to the trigger electrodes of the <I> P3 </I> and <I> P4 </I> tubes (not shown). As P3 is already on, the action of the positive impulse is to light P4.
Then consider the negative impulse. As before, since <I> PI </I> is on hold, the relatively positive potential on the negative end of MR9 allows a negative impulse to pass through MR9 <I> and C11 to </I> l the anode of the tube P2 which, therefore, goes out. However, since P2 is on, its anode potential is relatively negative, so the polarization at the negative end of MRII is of such value that there is no pulse or only a very low pulse can pass through MRI1. Therefore <I> P3 </I> is not turned off. Similarly, no pulse can pass P4, since <I> P3 </I> is initially on.
The behavior of the circuit in response to a combination of single-step pulses comprising a positive pulse on the L2 supply conductor and a negative pulse on the other <I> LI </I> supply conductor will be now briefly described. Each tube that is ignited has its re latively negative anode potential and this opens an electronic gate to the positive pulse which can thus pass from the supply conductor L2 to the next tube immediately, which is therefore lit if not. already is.
Each tube that is on standby has its anode at a relatively positive potential, which opens an electronic gate for a negative pulse to pass from the other feed conductor to the next tube immediately, when the step pulses are completed. produce. The next tube immediately turns off, if it wasn't already. As mentioned above, these actions result in the stored information, represented by any number (including unity) and by any lit tube spacing, is caused to progress one step further. The length of the circuit in response to a combination of step pulses.
The variant described with reference to FIG. 2 can be applied to the circuit of FIG. 3. It may also be desirable to use a connection coming from L2 at -I- 130 volts, not through a rectifier arranged as MR2 in fig. 1, with a resistance between L2 and PB to prevent the potential of PB from being above -I-130 volts.
In the case, either of FIG. 1, or of FIG. 3, by connecting the last and the first tube together, in the same way that other pairs of tubes are connected together, a circuit is obtained which can ensure continuous circulation.