Elément pour le traitement d'une couche photosensible La présente invention se rapporte à un élé ment pour le traitement d'une couche photo sensible.
L'élément suivant l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend un agent fluide nécessaire au développement d'une image photographique, enfermé de façon étanche dans ledit élément, pour l'empêcher de s'échapper avant le moment oh il doit agir, et en ce qu'il est établi de manière que ledit agent puisse être libéré sous l'action d'une force mécanique.
Des formes de réalisation de l'invention seront décrites, à titre d'exemples, dans la suite, en se référant au dessin annexé, sur lequel: la fig. 1 représente une vue en coupe schéma tique, agrandie, d'une pellicule photographique comprenant un élément conforme à l'inven tion; la fig. 2 représente une vue en coupe schéma tique, agrandie, d'un autre élément conforme à l'invention; la fig. 3 représente une vue en perspective encore d'un autre élément conforme à l'inven tion, illustrant une étape de sa fabrication; la fig. 4 représente une vue en perspective de l'élément de la fig. 4, à l'état terminé;
la fig. 5 représente une coupe suivant la ligne 11-11 de la figure 4; la fig. 6 représente une vue en perspective, agrandie, fragmentaire en coupe, d'une autre exécution de l'élément suivant l'invention; la fig. 7 représente une vue en coupe frag mentaire d'une autre exécution encore de l'élé ment suivant l'invention; et la fig. 8 représente une coupe fragmentaire, agrandie, suivant l'axe longitudinal d'une pelli- cule photographique, illustrant un mode d'uti lisation de l'élément selon l'invention.
L'élément 38 représenté à la fig. 1 comprend une couche 40 de matière poreuse telle que, par exemple, du papier buvard, contenant dans ses pores un liquide, par exemple de l'eau, qui est l'un des constituants nécessaires au déve loppement et à la formation de l'image positive. Pour retenir le liquide dans la couche 40, celle-ci est pourvue, sur l'une de ses faces, d'une membrane 42 susceptible d'être rompue, par exemple en une matière plastique relativement cassante telle que du polystyrène, disposée entre la couche 40 et la couche 36. L'autre face de la couche 40 est recouverte d'une mince pelli cule 44 d'une matière étanche à la vapeur du liquide, par exemple de paraffine ou de poly éthylène.
La pellicule 44 fait partie d'une enve loppe qui enferme complètement la couche 40 et empêche toute perte par évaporation du liquide contenu dans la couche 40. Une couche de la même matière imperméable à la vapeur du liquide forme un revêtement extérieur 46' pour le support 32. On peut aussi utiliser une matière plastique imperméable à la vapeur du liquide, par exemple du polyéthylène, pour le support 32, et relier ce support à la couche 44, par un joint marginal, pour constituer l'enve loppe étanche à la vapeur du liquide.
La membrane 42 porte une couche poreuse 48, constituée par exemple de la même matière que la couche 40. La couche poreuse 48 est destinée à faciliter la rupture de la membrane 42, lors de l'utilisation de l'élément dans le traite ment d'une couche photosensible, et à assurer une imprégnation uniforme de cette couche photosensible par le fluide. La couche 48 peut contenir, sous forme solide, un ou plusieurs des composés nécessaires au développement et à la formation d'une image positive, ces composés étant dissous dans le fluide lorsqu'il traverse la couche 48.
L'élément 38 peut être utilisé pour traiter une pellicule photographique composée, par exem ple, des éléments 36, 34, 32 et 46. Cette pellicule comprend un support 32 en une matière trans parente, par exemple un ester cellulosique ou une super-polymère du type nylon, une couche transparente 34 de gélatine, d'alcool polyviny lique ou d'une autre matière transparente, dans laquelle une image positive peut se former et une couche 36 de matière photosensible, par exemple une couche d'émulsion d'un halogénure d'ar gent dans la gélatine, ces couches étant super posées dans le support dans l'ordre indiqué.
Les couches précitées peuvent être assem blées les unes aux autres, de toute manière con venable, pour former une pellicule photogra phique, la couche 36 étant fixée à la couche 34 de manière à permettre la séparation facile des deux parties de la pellicule de part et d'autre de l'interface de ces couches.
L'un des moyens permettant de former une image fixe est de prévoir à l'intérieur de l'élé ment 38 une composition de traitement liquide comprenant un révélateur, par exemple de l'hydroquinone, et un composé, par exemple du thiosulfate de sodium, qui forme des ions complexes solubles avec l'halogénure d'argent à une vitesse inférieure à celle à laquelle le révé- lateur développe l'halogénure d'argent sensi bilisé par exposition à la lumière. Pour obtenir une image, on expose un champ d'image de la pellicule à la lumière actinique, par exemple dans un appareil photographique, de manière à former une image latente dans la couche 36.
Après exposition, on rompt la membrane 42 pour permettre à la composition de traitement liquide de pénétrer dans la couche 36. Dans les zones exposées de cette couche, le développe ment a lieu et l'halogénure d'argent est réduit à l'état d'argent demeurant dans la couche 36, tandis que dans les zones non exposées l'halo- génure d'argent forme un complexe soluble qui est entraîné au moins partiellement par le liquide vers la couche 34 adjacente, où les ions complexes d'argent en solution sont réduits par le révélateur pour former des zones d'argent, celles-ci correspondant aux zones non exposées de la couche 36. On obtient ainsi une image qui est le positif de l'image latente formée dans la couche . photosensible 36.
Pour obtenir cette image sur fond opaque blanc, on peut disperser dans la couche superficielle du support 32 avoisinant la couche 34 un composé incolore qui réagit avec un composé contenu dans la compo sition de traitement liquide pour former une couche d'un précipité blanc. Le composé inco lore pourrait aussi être contenu dans une couche transparente perméable, par exemple dans une couche de gélatine, intercalée entre le support 32 et la couche 34.
Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, le révélateur et les autres ingrédients nécessaires à la formation d'une image peuvent être con tenus, soit dans la couche 48, soit dans le liquide contenu dans la couche 40.
Des exemples de compositions liquides que l'on peut incorporer à l'élément 38 de la fig. 1 sont donnés dans le brevet No 301469.
L'élément 38 peut comprendre, au lieu de la membrane 42, une couche amovible. Dans ce cas, on détache la couche amovible pour amener en contact la couche photosensible avec le fluide. La fig. 2 représente un élément 60 compre nant une multitude de cellules ou alvéoles 57, formées par des rainures 53 dans une couche- support 55, par exemple une feuille d'acétate ou de nitrate cellulosique, les cellules étant remplies de liquide et fermées par une mem brane 59 susceptible d'être rompue, fragile, formée par exemple de polystyrène et correspon dant, quant à sa structure et sa fonction, à la membrane 42 de l'élément 38 de la fig. 1. L'élément 60 peut remplacer l'élément 38.
Une couche poreuse correspondant à la couche 48 de l'élément 38 de la fig. 1 peut être intercalée entre la membrane 59 et la couche 36.
Des exemples de révélateurs et de matières aptes à former un complexe d'argent soluble avec l'halogénure d'argent non développé sont donnés dans le brevet No 301469.
L'agent fluide nécessaire à la formation d'une image peut aussi renfermer un agent accéléra teur, un agent modérateur et un agent de con servation. Des exemples de ces agents sont donnés dans le brevet N 301469.
On peut incorporer à l'élément suivant la présente invention, comme agent fluide néces saire à la formation de l'image, une composi tion liquide renfermant une matière formant pellicule, par exemple un polymère à poids moléculaire élevé, capable de former une pelli cule solide de matière plastique de dimensions stables, lorsque l'ingrédient liquide de la com position a été absorbé ou évaporé. La matière formant pellicule peut servir, par exemple, à former, lors du développement d'une image, une couche destinée à recevoir l'image.
A titre de matière formant pellicule, on utilise, de préférence, un polymère soluble dans l'eau et ne réagissant pas avec les alcalis, par exemple un éther cellulosique ou un sel métal lique d'un ester cellulosique, tel que l'éthyl- cellulose, l'hydroxyéthyl-cellulose, la carboxy- méthyl-cellulose de sodium, la carboxyméthyl- cellulose d'aluminium ou l'acide polyméthacry- lique. La matière formant pellicule est présente dans la composition liquide, de préférence,
en une quantité suffisant à donner à la composition liquide une viscosité de l'ordre de 2000 à 200 000 centipoises. Des exemples de compo sitions liquides renfermant une matière apte à former des pellicules et des exemples de leur préparation sont donnés dans le brevet No 301469.
S'il est prévu de former, à l'aide de ladite composition liquide, une couche relativement blanche et non transparente, on peut incorporer à la composition liquide un pigment approprié, tel que du dioxyde de titane ou un mélange de celui-ci avec de l'oxyde de magnésium ou du carbonate de magnésium. La composition liquide renfermant une matière apte à former des pellicules convient particulièrement bien pour des éléments desti nés à conserver une quantité de composition liquide juste suffisante pour traiter une zone déterminée d'émulsion photosensible, pendant des périodes relativement longues, sans pertes par évaporation ou oxydation.
Un élément de ce type, ayant la forme d'un réceptacle, est représenté aux fig. 3 et 4 du dessin annexé. Il comporte un matériau stratifié 90, comprenant trois couches 90a, 90b et 90c. La couche 90a, qui forme la couche superficielle interne du réceptacle, est constituée en une matière chimiquement inerte vis-à-vis de l'agent de traitement liquide et imperméable au cons tituant liquide de cet agent. Dans ce but, on peut utiliser, par exemple, les acétates poly vinyliques, dont le butyral polyvinylique est un représentant préféré.
La couche 90b contiguë à la couche 90a est, de préférence, imperméable à la vapeur du réactif et est formée, par exemple, d'une feuille métallique telle qu'une feuille de plomb ou d'argent. On prévoit une couche de fond 90c, par exemple en papier Kraft et qui permet l'utilisation de couches 90a et 90b plus minces.
L'élément 100 (fig. 4) est formé de préfé rence en prenant une feuille unique de la matière 90 et en la pliant par le milieu, comme le montre la fig. 3, puis en fixant les bords terminaux 92 et les bords longitudinaux 94 des deux faces repliées respectivement entre eux pour cons tituer ainsi un espace ou une cavité centrale pour contenir le réactif.
Pour emplir le réceptacle, on peut, par exemple, coller ensemble les bords longitudinaux opposés 94 et les bords terminaux 92 à une seule extrémité du réceptacle, puis remplir celui- ci par l'autre extrémité 92.
Il est souhaitable que le réceptacle puisse libérer son contenu sensiblement sur toute sa longueur, de sorte qu'en montant le réceptacle avec son bord longitudinal 94 adjacent à la zone de l'image en regard de l'un de ces bords, le contenu puisse se répandre à peu près uni formément sur toute la largeur de cette zone. A cet effet, le joint longitudinal entre les parties marginales 94 est tel que, lors de l'application d'un effort de compression déterminé aux parois du réceptacle, il s'établisse à l'intérieur du réceptacle une pression hydrostatique suffi- sante pour séparer les bords 94 sensiblement sur toute leur longueur.
Pour s'assurer de ce résultat, on prévoit la liaison entre lesdits bords 94 un peu plus faible que la liaison entre les bords extrêmes 92. C'est ainsi, par exemple, que l'on peut fixer les bords terminaux en appuyant les deux surfaces internes du butyral polyvinylique l'une contre l'autre et en les chauffant, tandis que l'on peut intercaler entre les bords longitudinaux une bande de joint 96 prévue pour adhérer aux couches internes de butyral polyvinylique moins activement que n'adhèrent entre elles lesdites couches,
par une liaison directe de butyral à butyral. La bande 96 peut être prévue en une matière telle que l'éthyl-cellulose ou un mélange d'éthyl-cellulose et de paraffine. Bien entendu, on peut utiliser ,pour former le réceptacle d'autres matières imperméables au liquide et à la vapeur du réactif ainsi qu'à l'oxygène, par exemple un papier métallisé et imprégné de cire ou une feuille métallique à revêtement de cire.
On peut associer un ou plusieurs réceptacles 100 avec une matière en feuille pour établir un produit sous forme de feuilles capable de sou mettre une ou plusieurs zones d'une pellicule photosensible à un traitement déterminé. La fig. 6 montre l'un de ces éléments qui comprend plusieurs réceptacles 100 montés à la surface d'une couche porteuse d'images 102, les récep tacles étant, par exemple, collés à cette surface avec leur axe longitudinal dirigé transversale ment par rapport à celle-ci. Les réceptacles<B>100</B> sont écartés d'une longueur déterminée, et chaque réceptacle est prévu pour libérer son contenu sur au moins une partie déterminée de la zone le séparant du réceptacle suivant.
La couche 102 est de préférence un papier tel qu'un papier photographique de baryte, bien qu'il puisse être constitué par une autre matière. L'élément en feuille composite ainsi obtenu est capable, lorsqu'il est appuyé sur la surface d'une émulsion photosensible, de soumettre une zone déterminée de cette émulsion à un développe ment, cette zone déterminée étant une partie au moins de la zone de l'émulsion qui est en con tact avec la surface de la feuille 102 entre les réceptacles 100.
Le traitement peut être effectué en appliquant au réceptacle 100 un effet de compression suffisant pour provoquer la sépa ration de ses bords collés 94 et en continuant à appliquer cette pression assez fortement pour assurer l'étalement du liquide libéré sur toute la zone de contact de la feuille 102 avec l'émul sion photosensible, une couche uniforme rela tivement mince de réactif. Celui-ci aura pour action de développer et de fixer une image latente dans l'émulsion photosensible et peut aussi servir à munir la couche 102 d'une mince pellicule solide en matière plastique. Cette pelli cule plastique peut servir de couche réceptrice d'image, ou peut coopérer avec la couche 102 pour accomplir cette fonction.
Bien que le réceptacle 100 convienne tout particulièrement pour contenir un réactif vis queux formant pellicule, il doit être entendu qu'il peut aussi renfermer une solution non visqueuse du genre décrit à propos des éléments représentés aux fig. 1 et 2.
La fig. 7 montre un réceptacle comprenant un tube 150 constitué en une matière imperméa ble à la vapeur et au liquide et relativement cassante, comme par exemple du verre, les extrémités de ce tube étant hermétiquement scellées, par exemple par fusion. Le tube 150 est enfermé dans une enveloppe appropriée 132 d'une matière, comme du tissu, qui soit facile ment perméable au réactif contenu dans le tube, mais agissant comme filtre pour arrêter les fragments du tube après cassure de celui-ci. Un réceptacle de ce type convient tout parti culièrement dans le cas d'un réactif gazeux.
Par exemple, dans le traitement d'une couche photosensible dont la matière photosensible est un sel de diazonium, il peut être intéressant d'utiliser, en tant que réactif, un gaz tel que le gaz ammoniac. Cette nouvelle forme de réceptacle peut être fixée à une couche porteuse d'images 102, par exemple par collage ou autre mode de fixation de l'enveloppe 152 à cette couche porteuse d'images.
La fig. 8 illustre un mode d'utilisation de l'élément suivant l'invention, dans une pellicule photographique. Cette pellicule comprend une couche 162, de préférence une émulsion à l'halogénure d'argent, un support 164 approprié pour cette émulsion, un réceptacle 166, une couche porteuse d'images 168 et, intercalée entre cette couche porteuse d'images et cette couche photosensible, une couche 170 d'une matière qui ne soit perméable que lentement par le réactif liquide contenu dans le réceptacle 166.
Ce type de pellicule convient tout particu lièrement à la mise en aeuvre d'un procédé dans lequel le réactif ne peut atteindre la couche 168 avant qu'une réaction déterminée entre le réactif et la couche photosensible 162 ne soit achevée. Par exemple, on peut assurer d'abord le développement sensiblement complet, par le réactif, d'une image latente dans la couche photo sensible 162, avant qu'il n'imprègne la couche 168, et le révélateur qui n'a pas été épuisé lors du développement de cette image latente peut alors être utilisé comme composante de forma tion d'image fournissant à la couche 168 une image positive en réagissant avec un sel métalli que porté par cette dernière couche.
L'exemple ci-après illustre une variante de ce mode d'application de l'invention.
On prépare une solution en ajoutant 20 gram mes de nitrate mercureux à 200 cc d'une solu tion d'acide nitrique à 3 %.
On trempe dans cette solution une feuille de papier de baryte, destinée à servir comme couche porteuse d'images 168, pendant deux minutes, et on élimine la solution en excès de la feuille au moyen d'une raclette. Puis on laisse imbiber la feuille pendant deux minutes dans une solu tion à 10 % de chlorure de sodium, ce qui forme du chlorure mercureux dans la surface du papier de baryte. On sèche alors la feuille à l'atmosphère à la température ambiante. A l'une des surfaces d'une feuille ainsi préparée, on assemble une couche 170 d'alcool polyvinylique. L'épaisseur de cette couche est de préférence voisine de 0,015 mm et on l'assemble à la feuille de baryte en utilisant une solution aqueuse d'alcool polyvinylique.
Pour servir avec la feuille composite 168-170 décrite ci-dessus, on prépare une composition liquide destinée à être contenue dans le récep tacle 166 et comprenant de préférence une quantité déterminée (par exemple 25 à 50 gr environ) d'une solution des ingrédients sui vants
EMI0005.0010
<I>Parties</I>
<tb> <I>eh <SEP> poids</I>
<tb> Eau <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> :
<SEP> . <SEP> . <SEP> 1860
<tb> Carboxyméthyl <SEP> - <SEP> cellulose <SEP> de
<tb> sodium <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 116
<tb> Sulfite <SEP> de <SEP> sodium <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 78
<tb> Soude <SEP> caustique <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 74,6
<tb> Acide <SEP> citrique <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 38,5
<tb> Hydroquinone <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> _ <SEP> .
<SEP> 52 On étend le liquide de composition ci- dessus entre la couche photosensible exposée 162 et le revêtement d'alcool polyvinylique 170 sur la couche réceptrice d'images 168, de sorte qu'il existe entre ces couches une couche uni forme d'un liquide qui, par unité de surface, ne contient que la quantité de révélateur stric tement nécessaire pour développer complète ment une partie complètement développable de la couche photosensible. Le révélateur développe l'image négative latente dans la couche photo sensible, ce développement étant sensiblement achevé avant qu'une imprégnation substantielle de la couche d'alcool polyvinylique 170 n'ait eu lieu.
Là où le révélateur n'a pas réagi au cours de ce développement, il imprègne la couche d'alcool polyvinylique de part en part et réduit le chlorure mercureux, à la surface de la couche porteuse d'images, 'a' l'état de particules colloïdales noires. Là où le déve loppement complet de la couche photosensible se produit, il ne reste pas de révélateur n'ayant pas réagi, susceptible de réduire le chlorure mercureux dans la couche porteuse d'images. Ainsi, les particules de chlorure mercureux forment une image positive de l'image négative latente. La variante que l'on vient de décrire admet diverses modifications. La couche peu per méable 170 peut comprendre des matières plastiques autres que l'alcool polyvinylique, comme le nitrate de cellulose ou le sel de plomb de la carboxy-méthylcellulose de sodium.
De même, on peut utiliser des sels réductibles autres que le chlorure mercureux, tels que l'acide chloro-platinique ou le chlorure de palladium. La composition liquide est elle aussi susceptible de nombreuses variantes sans s'écarter de l'esprit de l'invention.
Bien qu'il soit préférable d'appliquer la couche peu perméable 170 en alcool poly vinylique sous la forme d'une feuille en l'assem blant à la couche porteuse d'images, on peut aussi couler, à partir d'une solution aqueuse, une couche 170 d'alcool polyvinylique directe ment à la surface de la couche porteuse d'images 168 au moyen d'une lame racleuse ou par tout autre technique de revêtement.
Lorsqu'on veut former une image de tein ture sur ou dans la surface de la couche porteuse d'images 168, on peut prévoir sous le revêtement peu perméable 170 un agent de formation d'une couleur susceptible de copuler avec les parties n'ayant pas réagi du révélateur, pour produire une teinture. Suivant une autre variante on prévoit un agent de formation d'une couleur, susceptible de copuler avec des parties oxydées plutôt qu'avec des parties non oxydées du révéla teur. En ce cas, le révélateur réagit avec la matière photosensible pour assurer le déve loppement de l'image négative latente et l'em prisonnement des parties du révélateur qui sont oxydées lors de ce développement.
On fait alors migrer les parties non oxydées du révélateur vers l'emplacement de l'agent de formation de la couleur, où elles s'oxydent grâce à l'utili sation d'un oxydant approprié, comme le perborate de sodium, pour rendre ces parties du révélateur capables de copuler avec l'agent de formation de la couleur pour créer une teinture.
Un autre moyen encore pour la formation d'une image de teinture consiste à utiliser un révélateur à autocopulation. Dans ce cas, le révélateur réagit sélectivement avec la matière photosensible et les parties ayant réagi sont de préférence emprisonnées dans la couche photosensible. Les parties du révélateur qui n'ont pas réagi sont alors transférées à la couche porteuse d'images où elles entrent en contact avec un oxydant qui les oxyde et en provoque l'autocopulation pour créer la couleur désirée.
D'autres variantes sont décrites dans le brevet No 301469.