Dispositif de commande des lames d'un métier à tisser, notamment d'un métier à tisser circulaire La présente invention a pour objet un dis positif de commande des lames d'un métier à tisser, notamment d'un métier à tisser circu laire, caractérisé par au moins une came rota tive montée sur un axe parallèle à la direction du mouvement alternatif des lames et agissant perpendiculairement à cette direction sur un embiellage auquel sont attachées les lames.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution du dis positif faisant l'objet de la présente invention.
La fig. 1 est une coupe dans l'axe du métier, montrant une première forme d'exécution du dispositif.
La fig. 2 est une vue par-dessus d'un détail.
La fig. 3 est une vue en plan d'une came. La fig. 4 est une vue en perspective d'un autre détail.
La fig. 5 est une vue en coupe, semblable à la fig. 1, d'une seconde forme d'exécution. La fig. 6 est une vue en perspective d'un boîtier que présente cette seconde forme d'exé cution. La fig. 7 est une vue schématique de des sus montrant la disposition des boîtiers que comprend cette forme d'exécution.
La fig. 8 est une demi-coupe par l'axe du métier ainsi constitué.
La fig. 9 est une vue en coupe se rapportant à une troisième forme d'exécution constituant une mécanique d'armure.
La fig. 10 est une vue de dessous des or ganes de cette forme d'exécution.
La fig. 11 est une vue de dessus d'une came que comprend cette forme d'exécution.
Dans la forme d'exécution des fig. 1 à 4, le dispositif de commande des lames d'un mé tier à tisser circulaire comprend une came 1, de préférence en tôle afin d'en limiter l'inertie (fig. 1), et dont le profil 2 peut être rapporté de manière à le réaliser en une matière très résistante, cette came étant tracée selon le nombre de navettes du métier et l'armure à obtenir. Elle est solidaire d'une couronne 3 qui commande la rotation des navettes. Cette couronne est centrée par des galets 4, et re pose sur d'autres galets 5, solidaires d'un bâti 6 et répartis sur la circonférence.
Il n'a été représenté qu'une seule lame à la fig. 1 avec les organes de commande appro priés. Cette lame 7 porte à sa partie inférieure une tige de guidage 8, coulissant dans deux paliers 9. Une équerre 10, dont l'un des bras est articulé sur la tige 8, pivote autour d'un axe 11, le second bras recevant une biellette 12 articulée sur lui et portant à son extrémité un galet 13. Celui-ci est maintenu en contact avec la came 1 grâce à l'action d'une tige de gui dage 15 articulée sur l'une des branches de l'équerre et sollicitée par un ressort 14, cette tige 15 coulissant dans un trou 16 percé dans une partie fixe du dispositif.
La biellette 12 est guidée dans le plan hori zontal au moyen de deux galets 17 entre les quels elle coulisse (fig. 2). Ces galets, dont l'axe 18 est vertical, sont montés aussi près que possible du galet de came 13.
La liaison entre la tige de guidage 8 et l'équerre 10 est réalisée au moyen d'un dé solidaire de la tige, et terminé par un axe 19 (fig. 4). Celui-ci porte un galet 20 qui se dé place dans une glissière 21 en forme de U ter minant l'équerre 10. Une lumière 22 permet à l'axe 19 de traverser l'équerre et de porter à son extrémité une plaque 23 qui maintient axia- lement l'équerre et le galet en contact avec le dé. Ce dispositif simple permet en même temps la commande du mouvement rectiligne de la lame à partir du mouvement circulaire de l'équerre sans usure des différents organes.
Une particularité du dispositif décrit réside en ce que la came 1 a un profil convexe et le galet 13 un profil concave de même rayon de courbure, ainsi que représenté en fig. 1, en vue de permettre les oscillations de la biellette 12 tout en la maintenant. La came 1, vue de dessus, se présente sous la forme de la fi-. 3 pour un métier tissant une armure unie avec quatre navettes. Les parties a correspondent aux positions basses des lames ; les parties b correspondent aux positions hautes des lames, et les parties c correspondent au mouvement de permutation des lames.
Lors de sa rotation, la came produit une translation du galet 13, assurant ainsi le mou- vement de la lame correspondante. Les lames sont disposées les unes à la suite des autres sur une circonférence, et sont commandées indivi duellement par un dispositif analogue à celui décrit, mais à partir de la même came 1. De cette manière, le mouvement de chacune d'elles est synchronisé avec celui de l'avancement des navettes.
Dans une seconde forme d'exécution du dispositif, appliquée à un métier tissant de l'uni, la commande de toutes les lames est ob tenue à l'aide de deux cames 1 et 24 (fig. 5). La came 24 est placée sous la came 1. Les lames sont placées sur deux rangs et, pour des facilités de réalisation, les équerres sont mon tées par paires côte à côte sur le même axe 11.
On peut fixer la longueur des branches des équerres et la course des différentes cames de manière à obtenir la hauteur de foule que l'on désire, et en particulier une levée progressive des différentes lames.
Dans le cas où l'on désire obtenir un rac cord de chaîne supérieur à deux, il suffit de multiplier le nombre de cames en les plaçant les unes au-dessus des autres.
Dans une variante, on peut remplacer la came plate, sur laquelle le galet 13 est appuyé par le ressort 14, par une came à rainure dans laquelle le galet est maintenu, ce qui conduit à supprimer le ressort 14.
Dans le dispositif de la fig. 5, les organes de commande de chaque groupe de lames sont réunis dans un boîtier (fig. 6). Le boîtier 26 porte, d'une part, les paliers 9 qui reçoivent les tiges de guidage des lames 7 et 25, d'autre part l'axe 11 sur lequel sont montées les équerres 10, lesquelles portent les différents organes de transmission du mouvement, ainsi que les trous 16 qui reçoivent les tiges de guidage 15 des ressorts 14.
Chaque groupe de lames avec ses organes de commande forme donc un ensemble méca nique simple, robuste et facilement interchan geable.
La commande de toutes les lames du métier est alors constituée par une suite de boîtiers 26 placés selon une circonférence (fig. 7). Cette forme d'exécution permet de réduire sen siblement l'encombrement du métier et son poids.
La réduction d'encombrement est surtout importante en hauteur, ce qui permet de placer le métier directement sur le plancher d'un étage ou sur les poutres qui le supportent (fig. 8). Les boîtiers 26 sont placés sur un bâti 27 qui repose par des pieds 28 sur des poutres 29 ou directement sur le plancher. La toile 30 peut être appelée vers le bas grâce à un simple ori fice pratiqué dans le plancher. On évite ainsi la construction d'une plate-forme particulière ment compliquée ou (dans le cas de l'utilisa tion d'un bâtiment à étage existant) les frais importants demandés par le percement d'ouver tures très larges dans lesquelles le métier doit être supporté, en contrebas du niveau du plan cher sur une charpente destinée uniquement à cet effet.
A l'aide de boîtiers selon la fig. 6, on peut commander les lames d'un métier de laite quel conque. Il suffit de placer ces boîtiers sur un bâti de diamètre approprié en multipliant leur nombre proportionnellement à ce diamètre.
Dans la forme d'exécution des fig. 9 et 10, l'équerre 10 n'est plus articulée sur la biellette comme précédemment, mais comporte une por tée 31 sur laquelle celle-ci est appliquée grâce à un poussoir de forme correspondante 32. La biellette 33 est guidée dans le plan horizontal par un double jeu de galets 17. Elle reçoit son mouvement d'une came 34 placée dans une position identique à celle de la came 1, et com portant un profil analogue de telle manière que ladite biellette soit maintenue dans le plan ver tical par ce profil, d'une part, et la portée 31, d'autre part. Cette disposition a pour avantage de limiter les frottements à un tourillonnement sur les portées.
L'extrémité de l'équerre comporte, d'autre part, un talon 35 susceptible d'être maintenu par un crochet 36, lequel pivote autour d'un axe fixe 37, et peut être sollicité par un électro aimant 38. La retombée du crochet, sous l'ac tion de son propre poids, est limitée à l'aide d'un talon 39. Le fonctionnement de cette forme d'exécu tion du dispositif est le suivant Lorsque l'électro-aimant 38 n'est pas excité, l'équerre 10 suit le mouvement que lui commu nique la came 34 et le transmet à la lame.
Lorsque l'électro-aimant 38 est excité, le crochet 36 se lève. Dans sa course de droite à gauche, le talon 35 efface le crochet 36 grâce à leurs profils 40, en combattant la force élec tromagnétique. La came 34 est conçue de telle manière qu'elle entraîne le talon 35 légèrement au delà du crochet 36, de sorte que celui-ci se relève après son passage. Lors de sa course de retour, le talon 35 se trouve donc verrouillé à la position 35' et la lame maintenue en position basse.
Pendant ce temps, la biellette 33, mainte nue au contact de la came 34 par le ressort 41, est guidée dans un plan vertical par la glissière 42 et suit le mouvement de la came. La lame est maintenue à sa position basse aussi long temps que l'électro-aimant est excité.
Lorsque l'excitation de l'électro 38 cesse, le talon 35 est maintenu au contact du crochet 36 par la pression du ressort 14 et, de ce fait, la lame n'est pas libérée immédiatement. C'est seulement lorsque la biellette entre au contact de la portée 31, et l'entraîne légèrement au delà de la position de verrouillage, comme il a été vu plus haut, que le crochet 36 retombe. Lors de la course de retour, l'équerre 10 reste au contact de la biellette qui commande à nou veau le mouvement de la lame.
Le dispositif décrit permet donc, par simple ouverture et fermeture d'un circuit électrique, de commander ou d'arrêter le mouvement d'une lame.
De plus, il a été vu plus haut que la com mande ou l'arrêt du mouvement de la lame sont effectivement provoqués par la came elle-même, quel que soit l'instant auquel l'électro-aimant a été excité. II s'ensuit que la came étant con venablement placée par rapport aux navettes, la levée ou l'abaissement des lames aura tou jours lieu entre le passage de deux de celles-ci.
Ce dispositif offre donc l'avantage de ne pas exiger une précision rigoureuse pour la commande du circuit de l'électro-aimant, tout en assurant un réglage facile et un fonctionne ment sûr.
Dans les mécaniques d'armure ou ratières utilisées sur les métiers droits, ces résultats sont obtenus, soit par l'élasticité de crochets, soit par des cliquets combinés avec des ressorts, mais le réglage de tels organes est toujours dé licat et leur fonctionnement laisse souvent à dé sirer. D'autre part, la commande mécanique de ces organes, très facile sur un métier droit où ceux-ci se trouvent alignés, conduirait à une complication inacceptable dans le cas d'un mé tier circulaire où lesdits organes se trouveraient répartis sur une circonférence.
Le dispositif dé crit permet de construire une mécanique d'ar mure d'un fonctionnement parfait adaptable aux métiers circulaires sans aucune complication onéreuse.
La fig. 10 représente la commande d'un groupe de quatre lames. Là première lame re çoit le mouvement par sa tige de guidage 8-1 et une équerre 10-1. Les différentes équerres indépendantes 10-1, 10-2, 10-3, 10-4 sont pla cées côte à côte sur un axe 11. A chaque équerre correspond un crochet, 36-1 à 36-4. Les différents crochets sont de même placés côte à côte sur un axe 37, pour des facilités d'exécution, et chacun d'eux est commandé par un électro-aimant indépendant, 38-1 à 38-4.
Chaque équerre reçoit par sa portée, 31-1 à 31-4, le mouvement d'un poussoir 32 unique pour toutes les lames du groupe. Celui-ci est commandé, ainsi qu'il a été vu précédemment, par la came 34, par l'intermédiaire de la biel- lette 33 guidée par les galets 17, et une glis sière 42.
Etant donné qu'entre chaque passage de na vettes certaines lames doivent monter, d'au tres descendre, le poussoir 32 doit faire un aller et retour, ce qui, dans le cas d'un métier à quatre navettes, donne à la came la forme indi quée en fig. 11.
Les lames qui doivent être baissées lors du passage d'une navette pour constituer l'armure, sont verrouillées en position basse par mise sous tension de l'électro-aimant 38 correspon dant. Cette mise sous tension a lieu avant la permutation qui précède le passage de ladite navette.
Les différents éléments commandant un groupe de lames peuvent être réunis dans un boîtier tel que 26. L'ensemble de la commande des lames du métier est alors réalisé par une suite de boîtiers placés sur une circonférence, ainsi qu'il a été vu précédemment.
La mise sous tension des différents électro- aimants peut alors âtre réalisée à l'aide d'un distributeur électromécanique rotatif tel que les plages conductrices du rotor soient disposées de faon ad hoc pour obtenir l'armure désirée. Ledit rotor tourne en synchronisme avec les navettes afin d'obtenir toujours la mise sous tension des électro-aimants au moment voulu. Le changement d'armure peut être obtenu ins tantanément par remplacement du rotor du distributeur.
De plus, il faut noter qu'en modifiant l'or dre de branchement des électro-aimants pro pres à un groupe de lames, et en répétant cette modification à une partie des bôitiers 26, il est possible d'obtenir certains effets dans le tissu, effets auxquels peuvent participer également les teintes et le rentrage.
Dans le dispositif décrit précédemment, on peut en outre obtenir, sans ajouter aucun or gane supplémentaire, le nivellement des lames. En effet, si l'on met sous tension tous les élec tro-aimants simultanément, les différentes lames seront verrouillées à leur position basse. Mais le verrouillage se produit en synchronisme avec le mouvement des navettes et entre le passage de deux navettes consécutives, ainsi qu'il a été vu plus haut. De cette manière, le nivellement des lames peut se faire pendant la marche du métier sans aucun dommage, ni pour les or ganes mécaniques, ni pour les fils de chaîne. Le nivellement des lames pourra être commandé à volonté, sous la dépendance d'un organe méca nique, du distributeur électromécanique, ou de l'ouvrier.
Entre autres utilisations, il pourra.être tenu sous la dépendance du casse-trame, ainsi que le moteur du métier, en vue de libérer les navettes et d'arrêter le métier pour procéder aux réparations de la trame. Ce nivellement pourra également être ob tenu sur les dispositifs à commande directe re présentés par les fig. 1 à 8, en adjoignant à chaque équerre un crochet tel que 36 et un électro-aimant tel que 38.
Ainsi qu'il a été vu pour la commande di recte des lames dans le cas d'une armure sim ple, on pourra varier les détails d'exécution du mécanisme d'armure, par exemple en rempla çant la came 34 par une came à rainure dans laquelle le galet 13 serait maintenu, ce qui con duit à supprimer le ressort 41.
Le dispositif des fig. 9 à 11 permet d'obte nir, pour des métiers à tisser circulaires, des dessins encore inconnus jusqu'ici et d'une va riété presque illimitée qui se distinguent en par ticulier par le changement de couleur et de ma tériel dans la direction des fils de chaîne, indé pendamment du fait que les types d'armures les plus variés peuvent être obtenus, s'étendant également dans la direction des fils de chaîne.
Une autre utilisation avantageuse de ce dis positif décrit est l'entraînement de tout un groupe de lames par une came, de telle façon qu'un des galets roulant sur le bord de la came actionne ou commande les équerres transmet tant le mouvement pour toutes les lames d'un groupe et produit la formation de foule de telle manière que le mécanisme de verrouillage soit actionné par les électro-aimants pour des lames déterminées du groupe dans le temps néces saire, ces lames déterminées restant temporaire ment dans la position inférieure.
Etant donné que les disques de distribution du dispositif décrit sont très faciles à fabriquer et bon marché et peuvent être également faci lement interchangeables, on réalise ainsi de la façon la plus simple un dispositif permettant de changer le dessin.
On pourra, dans une variante, remplacer la came à profil extérieur par une came à rainure, ou reporter le dispositif électromagnétique de commande des lames en un point quelconque de la transmission de mouvement, soit, par exemple, sur les lames elles-mêmes.
D'autre part, l'application des dispositifs de commande des lames décrits n'est pas limitée à un métier circulaire à foule horizontale. On pourrait concevoir des formes d'exécu tion de ce dispositif de commande des lames appliquées aux métiers circulaires d'un autr6 type, métiers à foule verticale, par exemple, ou même métiers droits. Seules les formes et les dispositions des organes se trouvent alors dif férentes des formes d'exécution décrites dans ce qui précède. Dans le cas d'un métier circu laire à foule verticale, on peut être amené, par exemple, à remplacer l'équerre 10 par un levier approprié, soit même à la supprimer.
De même, la forme et la disposition des cames et des organes de transmission devront obligatoirement être adaptés à la disposition particulière au métier droit.
Les dispositifs décrits apportent les avan tages suivants
EMI0005.0008
- <SEP> simplicité <SEP> de <SEP> construction <SEP> des <SEP> embiellages,
<tb> le <SEP> nombre <SEP> d'éléments <SEP> et <SEP> d'articulations <SEP> étant
<tb> réduit <SEP> au <SEP> minimum <SEP> ;
<tb> - <SEP> came <SEP> d'une <SEP> fabrication <SEP> particulièrement
<tb> simple, <SEP> puisqu'elle <SEP> est <SEP> soit <SEP> plane <SEP> (métier
<tb> droit <SEP> ou <SEP> circulaire <SEP> à <SEP> foule <SEP> horizontale), <SEP> soit
<tb> cylindrique <SEP> (métier <SEP> circulaire <SEP> à <SEP> foule <SEP> verti cale), <SEP> et <SEP> qu'elle <SEP> ne <SEP> comporte <SEP> aucune <SEP> gorge
<tb> de <SEP> forme <SEP> complexe<B>;</B>
<tb> - <SEP> fonctionnement <SEP> correct <SEP> et <SEP> entretien <SEP> mini mum <SEP> :
<SEP> la <SEP> pente <SEP> de <SEP> la <SEP> came <SEP> est, <SEP> en <SEP> effet,
<tb> réduite, <SEP> le <SEP> renvoi <SEP> par <SEP> une <SEP> équerre <SEP> permet tant <SEP> de <SEP> multiplier <SEP> la <SEP> course. <SEP> Chaque <SEP> groupe
<tb> de <SEP> lames <SEP> est <SEP> contenu <SEP> dans <SEP> un <SEP> boîtier <SEP> inter changeable <SEP> ;
<SEP> il <SEP> n'est, <SEP> en <SEP> effet, <SEP> lié <SEP> au <SEP> métier
<tb> que <SEP> par <SEP> appui <SEP> sur <SEP> la <SEP> ou <SEP> les <SEP> cames <SEP> et <SEP> par
<tb> deux <SEP> boulons <SEP> de <SEP> fixation <SEP> sur <SEP> le <SEP> bâti <SEP> ;
<tb> - <SEP> dans <SEP> le <SEP> cas <SEP> d'un <SEP> métier <SEP> à <SEP> plus <SEP> de <SEP> deux <SEP> la mes, <SEP> on <SEP> peut, <SEP> avec <SEP> les <SEP> dispositifs <SEP> décrits,
<tb> obtenir <SEP> toutes <SEP> les <SEP> armures <SEP> dérivées <SEP> simple ment <SEP> en <SEP> changeant <SEP> le <SEP> distributeur <SEP> électri que. <SEP> Chaque <SEP> lame <SEP> peut, <SEP> en <SEP> effet, <SEP> être <SEP> rete nue <SEP> séparément <SEP> en <SEP> position <SEP> abaissée <SEP> aussi
<tb> longtemps <SEP> qu'on <SEP> le <SEP> désire.
<SEP> Il <SEP> y <SEP> a <SEP> dans <SEP> ce
<tb> cas <SEP> une <SEP> seule <SEP> came <SEP> pour <SEP> la <SEP> commande <SEP> de
<tb> toutes <SEP> les <SEP> lames.
Device for controlling the blades of a loom, in particular of a circular loom The present invention relates to a device for controlling the blades of a loom, in particular of a circular loom, characterized by at least one rotary cam mounted on an axis parallel to the direction of the reciprocating movement of the blades and acting perpendicular to this direction on a linkage to which the blades are attached.
The appended drawing represents, by way of example, some embodiments of the device forming the subject of the present invention.
Fig. 1 is a section on the axis of the loom, showing a first embodiment of the device.
Fig. 2 is a view from above of a detail.
Fig. 3 is a plan view of a cam. Fig. 4 is a perspective view of another detail.
Fig. 5 is a sectional view, similar to FIG. 1, of a second embodiment. Fig. 6 is a perspective view of a housing presented by this second embodiment. Fig. 7 is a schematic view from above showing the arrangement of the housings that this embodiment comprises.
Fig. 8 is a half-section through the axis of the loom thus formed.
Fig. 9 is a sectional view relating to a third embodiment constituting a weaving mechanism.
Fig. 10 is a bottom view of the organs of this embodiment.
Fig. 11 is a top view of a cam included in this embodiment.
In the embodiment of FIGS. 1 to 4, the device for controlling the blades of a circular loom comprises a cam 1, preferably made of sheet metal in order to limit its inertia (fig. 1), and the profile 2 of which can be added from so as to achieve it in a very resistant material, this cam being traced according to the number of shuttles of the trade and the armor to be obtained. It is integral with a crown 3 which controls the rotation of the shuttles. This crown is centered by rollers 4, and rests on other rollers 5, integral with a frame 6 and distributed around the circumference.
Only one blade has been shown in FIG. 1 with the appropriate control devices. This blade 7 carries at its lower part a guide rod 8, sliding in two bearings 9. A bracket 10, one of whose arms is articulated on the rod 8, pivots about an axis 11, the second arm receiving a rod 12 articulated on it and carrying at its end a roller 13. The latter is kept in contact with the cam 1 thanks to the action of a guide rod 15 articulated on one of the branches of the square and biased by a spring 14, this rod 15 sliding in a hole 16 drilled in a fixed part of the device.
The rod 12 is guided in the horizontal plane by means of two rollers 17 between which it slides (FIG. 2). These rollers, whose axis 18 is vertical, are mounted as close as possible to the cam roller 13.
The connection between the guide rod 8 and the square 10 is made by means of a thimble integral with the rod, and terminated by a pin 19 (FIG. 4). This carries a roller 20 which moves in a U-shaped slide 21 terminating the square 10. A slot 22 allows the axis 19 to pass through the square and to carry at its end a plate 23 which axially maintains the square and the roller in contact with the thimble. This simple device allows at the same time the control of the rectilinear movement of the blade from the circular movement of the square without wear of the various members.
A feature of the device described resides in that the cam 1 has a convex profile and the roller 13 a concave profile with the same radius of curvature, as shown in FIG. 1, in order to allow the oscillations of the rod 12 while maintaining it. The cam 1, seen from above, is in the form of the fi-. 3 for a loom weaving a plain weave with four shuttles. The parts a correspond to the low positions of the blades; parts b correspond to the high positions of the blades, and parts c correspond to the permutation movement of the blades.
During its rotation, the cam produces a translation of the roller 13, thus ensuring the movement of the corresponding blade. The blades are arranged one after the other on a circumference, and are individually controlled by a device similar to that described, but from the same cam 1. In this way, the movement of each of them is synchronized. with that of the advancement of the shuttles.
In a second embodiment of the device, applied to a weaving loom of the uni, the control of all the blades is obtained using two cams 1 and 24 (fig. 5). The cam 24 is placed under the cam 1. The blades are placed in two rows and, for ease of production, the brackets are mounted in pairs side by side on the same axis 11.
It is possible to fix the length of the branches of the brackets and the stroke of the various cams so as to obtain the desired crowd height, and in particular a gradual lifting of the various blades.
If it is desired to obtain a chain connection greater than two, it suffices to multiply the number of cams by placing them one above the other.
In a variant, the flat cam, on which the roller 13 is supported by the spring 14, can be replaced by a grooved cam in which the roller is held, which results in the spring 14 being eliminated.
In the device of FIG. 5, the control members of each group of blades are combined in a box (fig. 6). The housing 26 carries, on the one hand, the bearings 9 which receive the guide rods of the blades 7 and 25, on the other hand the axis 11 on which the brackets 10 are mounted, which carry the various movement transmission members. , as well as the holes 16 which receive the guide rods 15 of the springs 14.
Each group of blades with its control members therefore forms a simple, robust and easily interchangeable mechanical assembly.
The control of all the blades of the loom is then constituted by a series of boxes 26 placed around a circumference (FIG. 7). This embodiment makes it possible to significantly reduce the size of the loom and its weight.
The reduction in overall dimensions is especially important in height, which makes it possible to place the loom directly on the floor of a storey or on the beams which support it (fig. 8). The boxes 26 are placed on a frame 27 which rests by feet 28 on beams 29 or directly on the floor. The fabric 30 can be called down through a simple hole in the floor. This avoids the construction of a particularly complicated platform or (in the case of the use of an existing two-storey building) the high costs required by the drilling of very wide openings in which the trade must. be supported, below the level of the expensive plane, on a frame intended solely for this purpose.
Using boxes according to fig. 6, you can order the blades of any milk machine. It suffices to place these boxes on a frame of suitable diameter by multiplying their number in proportion to this diameter.
In the embodiment of FIGS. 9 and 10, the bracket 10 is no longer articulated on the connecting rod as before, but comprises a bearing 31 on which the latter is applied by means of a corresponding shaped pusher 32. The connecting rod 33 is guided in the horizontal plane by a double set of rollers 17. It receives its movement from a cam 34 placed in a position identical to that of cam 1, and having a similar profile such that said link is maintained in the vertical plane by this profile, on the one hand, and the scope 31, on the other hand. This arrangement has the advantage of limiting the friction to journaling on the staves.
The end of the square comprises, on the other hand, a heel 35 capable of being held by a hook 36, which pivots about a fixed axis 37, and can be biased by an electromagnet 38. The fall of the hook, under the action of its own weight, is limited by means of a heel 39. The operation of this form of execution of the device is as follows When the electromagnet 38 is not energized , the square 10 follows the movement communicated to it by the cam 34 and transmits it to the blade.
When the electromagnet 38 is energized, the hook 36 rises. In its course from right to left, the heel 35 clears the hook 36 thanks to their profiles 40, by combating the electromagnetic force. The cam 34 is designed in such a way that it drives the heel 35 slightly beyond the hook 36, so that the latter rises after its passage. During its return stroke, the heel 35 is therefore locked in position 35 ′ and the blade held in the low position.
During this time, the rod 33, held bare in contact with the cam 34 by the spring 41, is guided in a vertical plane by the slide 42 and follows the movement of the cam. The blade is held in its down position for as long as the electromagnet is energized.
When the excitation of the electro 38 ceases, the heel 35 is maintained in contact with the hook 36 by the pressure of the spring 14 and, therefore, the blade is not released immediately. It is only when the connecting rod comes into contact with the bearing surface 31, and drives it slightly beyond the locking position, as was seen above, that the hook 36 falls back. During the return stroke, the square 10 remains in contact with the rod which again controls the movement of the blade.
The device described therefore makes it possible, by simply opening and closing an electrical circuit, to control or stop the movement of a blade.
In addition, it has been seen above that the control or the stopping of the movement of the blade is effectively caused by the cam itself, regardless of the instant at which the electromagnet has been energized. It follows that the cam being suitably placed relative to the shuttles, the lifting or lowering of the blades will always take place between the passage of two of the latter.
This device therefore offers the advantage of not requiring rigorous precision for the control of the electromagnet circuit, while ensuring easy adjustment and safe operation.
In the weaving or dobby mechanisms used on straight looms, these results are obtained either by the elasticity of hooks or by pawls combined with springs, but the adjustment of such organs is always difficult and their operation leaves often to be desired. On the other hand, the mechanical control of these members, very easy on a straight loom where they are aligned, would lead to an unacceptable complication in the case of a circular profession where said members are distributed over a circumference.
The device described makes it possible to construct perfectly functioning armor mechanics adaptable to circular looms without any costly complications.
Fig. 10 shows the control of a group of four blades. The first blade receives the movement by its guide rod 8-1 and a square 10-1. The various independent brackets 10-1, 10-2, 10-3, 10-4 are placed side by side on an axis 11. Each bracket corresponds to a hook, 36-1 to 36-4. The various hooks are likewise placed side by side on an axis 37, for ease of execution, and each of them is controlled by an independent electromagnet, 38-1 to 38-4.
Each square receives by its range, 31-1 to 31-4, the movement of a single pusher 32 for all the blades of the group. This is controlled, as has been seen previously, by the cam 34, by the intermediary of the link 33 guided by the rollers 17, and a slide 42.
Given that between each passage of the shuttles some blades must go up, others go down, the pusher 32 must make a return trip, which, in the case of a loom with four shuttles, gives the cam the shape shown in fig. 11.
The blades which must be lowered during the passage of a shuttle to constitute the armor, are locked in the lower position by energizing the corresponding electromagnet 38. This switching on takes place before the changeover which precedes the passage of said shuttle.
The various elements controlling a group of blades can be combined in a box such as 26. The entire control of the blades of the loom is then carried out by a series of boxes placed on a circumference, as has been seen previously.
The various electromagnets can then be energized by means of a rotary electromechanical distributor such that the conductive pads of the rotor are arranged in an ad hoc manner to obtain the desired armor. Said rotor rotates in synchronism with the shuttles in order to always obtain the energization of the electromagnets at the desired moment. The change of armor can be obtained instantly by replacing the distributor rotor.
In addition, it should be noted that by modifying the order of connection of the electromagnets specific to a group of blades, and by repeating this modification to part of the boxes 26, it is possible to obtain certain effects in the fabric, effects which can also participate in colors and tuck.
In the device described above, it is also possible to obtain, without adding any additional organ, the leveling of the blades. Indeed, if all the electro-magnets are energized simultaneously, the various blades will be locked in their lower position. But the locking occurs in synchronism with the movement of the shuttles and between the passage of two consecutive shuttles, as has been seen above. In this way, the leveling of the blades can be done while the loom is running without any damage to the mechanical organs or to the warp threads. The leveling of the blades can be controlled at will, depending on a mechanical organ, the electromechanical distributor, or the worker.
Among other uses, it could be held under the control of the weft breaker, as well as the motor of the loom, with a view to freeing the shuttles and stopping the loom in order to carry out repairs to the weft. This leveling could also be obtained on the direct control devices shown in FIGS. 1 to 8, by adding a hook such as 36 and an electromagnet such as 38 to each square.
As has been seen for the direct control of the blades in the case of a simple armor, the details of the execution of the armor mechanism can be varied, for example by replacing the cam 34 by a cam to. groove in which the roller 13 would be held, which leads to eliminating the spring 41.
The device of FIGS. 9 to 11 allows to obtain, for circular looms, hitherto unknown designs of almost unlimited variety which are distinguished in particular by the change of color and material in the direction of the warp yarns, irrespective of the fact that the most varied types of armor can be obtained, also extending in the direction of the warp yarns.
Another advantageous use of this described positive device is the driving of a whole group of blades by a cam, so that one of the rollers rolling on the edge of the cam actuates or controls the brackets transmitting both the movement for all the blades of a group and produces the shedding in such a way that the locking mechanism is actuated by the electromagnets for specific blades of the group in the necessary time, these specific blades remaining temporarily in the lower position.
Since the distribution discs of the device described are very easy to manufacture and inexpensive and can also be easily interchangeable, a device for changing the pattern is thus produced in the simplest way.
It is possible, in a variant, to replace the cam with an external profile by a groove cam, or to transfer the electromagnetic device for controlling the blades to any point of the motion transmission, ie, for example, on the blades themselves.
On the other hand, the application of the described blade control devices is not limited to a circular loom with a horizontal shed. One could conceive of embodiments of this blade control device applied to circular looms of another type, vertical shed looms, for example, or even straight looms. Only the forms and arrangements of the organs are then different from the forms of execution described in the foregoing. In the case of a circular vertical shed loom, it may be necessary, for example, to replace the square 10 with an appropriate lever, or even to eliminate it.
Likewise, the shape and arrangement of the cams and of the transmission components must necessarily be adapted to the arrangement specific to the upright profession.
The devices described provide the following advantages
EMI0005.0008
- <SEP> simplicity <SEP> of <SEP> construction <SEP> of the <SEP> linkages,
<tb> the <SEP> number <SEP> of elements <SEP> and <SEP> of articulations <SEP> being
<tb> reduced <SEP> to minimum <SEP> <SEP>;
<tb> - <SEP> cam <SEP> of a <SEP> manufacturing <SEP> particularly
<tb> simple, <SEP> since it <SEP> is <SEP> or <SEP> plane <SEP> (business
<tb> right <SEP> or <SEP> circular <SEP> to <SEP> crowd <SEP> horizontal), <SEP> either
<tb> cylindrical <SEP> (business <SEP> circular <SEP> to <SEP> crowd <SEP> vertical), <SEP> and <SEP> that it <SEP> does not <SEP> include <SEP> no <SEP> throat
<tb> of <SEP> complex <SEP> form <B>; </B>
<tb> - <SEP> correct operation <SEP> <SEP> and <SEP> maintenance <SEP> minimum <SEP>:
<SEP> the <SEP> slope <SEP> of <SEP> the <SEP> cam <SEP> is, <SEP> in <SEP> effect,
<tb> reduced, <SEP> the <SEP> return <SEP> by <SEP> a <SEP> bracket <SEP> allows both <SEP> of <SEP> to multiply <SEP> the <SEP> stroke. <SEP> Each <SEP> group
<tb> of <SEP> blades <SEP> is <SEP> contained <SEP> in <SEP> a <SEP> enclosure <SEP> interchangeable <SEP>;
<SEP> it <SEP> is not, <SEP> in <SEP> effect, <SEP> linked <SEP> to the <SEP> business
<tb> than <SEP> by <SEP> press <SEP> on <SEP> the <SEP> or <SEP> the <SEP> cams <SEP> and <SEP> by
<tb> two <SEP> bolts <SEP> of <SEP> fixing <SEP> on <SEP> the <SEP> frame <SEP>;
<tb> - <SEP> in <SEP> the <SEP> case <SEP> of a <SEP> business <SEP> to <SEP> plus <SEP> of <SEP> two <SEP> the mes, <SEP > on <SEP> can, <SEP> with <SEP> the <SEP> devices <SEP> described,
<tb> get <SEP> all <SEP> the <SEP> armor <SEP> derived <SEP> simply <SEP> to <SEP> changing <SEP> the <SEP> distributor <SEP> electric. <SEP> Each <SEP> blade <SEP> can, <SEP> in <SEP> effect, <SEP> be <SEP> retain naked <SEP> separately <SEP> in <SEP> position <SEP> lowered <SEP> also
<tb> long <SEP> that <SEP> the <SEP> desires.
<SEP> There <SEP> y <SEP> a <SEP> in <SEP> this
<tb> case <SEP> one <SEP> only <SEP> cam <SEP> for <SEP> the <SEP> command <SEP> of
<tb> all <SEP> the <SEP> blades.