Appareil centrifuge à décaper La roue 20 est constituée par une couronne 32 portant des palettes de projection 34. Elle est fixée à une collerette 36, solidaire de l'arbre 30 et située à l'une des extrémités de celui-ci, de manière rigide, grâce à des boulons qui traversent la collerette 36 et la couronne 32. Cette dernière est de construction suffisam ment robuste pour que le déséquilibre résultant de l'usure dissymétrique des palettes ne per turbe pas la marche de l'appareil.
Ces palettes 34 sont situées angulairement à équidistance les unes des autres. Elles sont fixées à la couronne 32 par l'intermédiaire d'une partie 37 au profil en queue d'aronde, engagée à frottement doux dans une rainure correspondante 39 pratiquée dans la face de la couronne 32. A leurs extrémités dirigées vers le centre de la roue, les palettes 34 sont encore suffisamment espacées les unes des autres pour permettre le montage d'un dispo sitif d'alimentation; à leurs extrémités oppo sées, elles sont renforcées par des nervures 41 et 43 situées au verso de leurs faces de projec tion. Dans le cas d'un appareil de dimensions plus petites, ces nervures pourraient être supprimées.
Les nervures 41 sont triangulaires et elles servent d'appui aux palettes 34 en reposant par leurs petits côtés contre la face de la couronne 32. Les nervures 43 renforcent La présente invention a pour objet un appareil centrifuge à décaper, destiné à pro jeter un jet de particules abrasives.
Une forme d'exécution de l'appareil, objet de l'invention, est représentée, à titre d'exem ple, au dessin annexé, dans lequel La fig. 1 en est une vue en élévation avec coupe partielle.
La fig. 2 est une vue de détail, à plus grande échelle, depuis la droite de la fig. 1. La fig. 3 est une coupe suivant la ligne 3-3 de la fig. 1, certaines parties étant arra chées.
La fig. 4 est une coupe verticale d'une partie de l'appareil représenté à la fig. 1.
La fig. 5 est une coupe partielle suivant la ligne 5-5 de la fig. 1.
Les fig. 6 à 15 sont des schémas à plus petite échelle de l'appareil dans différentes positions de travail.
La fig. 16 est une vue en perspective d'une palette de la roue de projection de l'appareil représenté à la fig. 1.
L'appareil représenté à la fig. 1 comprend une roue de projection 20 fixée à un arbre 30 qui est monté rotativement dans des paliers. le bord extérieur des palettes 34. Chacune de celles-ci est maintenue en place sur la cou ronne 32 par une clavette 38 (voir aussi fig. 5) engagée dans des encoches 47 et 49, prati quées respectivement dans la partie 37 de la palette et dans la couronne 32.
Une cage d'alimentation 40 destinée à dis tribuer les particules abrasives sur les palettes de la roue 20, est logée à l'intérieur de la cou ronne 32. Cette cage, de forme cylindrique, présente une collerette 42 à une extrémité, qui est fixée à un carter 44 par des serre-joints 51 (fig. 2). Ce carter est à son tour monté sur un socle 46, de forme générale plate, qui sup porte également les paliers de l'arbre 30 et réunit par conséquent les différentes parties de l'appareil de façon rigide.
Le fond de la cage 40 présente une ouver ture centrale 50 et sa paroi latérale une lu mière d'alimentation 52.A l'intérieur de la cage 40 est disposée une roue mobile 54, portant des aubes 56. Cette roue 54 présente, à l'une de ses extrémités, un bossage cylin drique 58, qui traverse l'ouverture 50, et qui est fixée à la collerette 36 par une vis cen trale 60 (fig. 1).
La roue à aubes 54 est creuse et les par ticules abrasives y sont amenées par un enton noir 62 fixé au carter 44 et s'étendant à l'inté rieur de la cage 40 jusqu'au voisinage de l'ouverture frontale de la roue à aubes.
L'entonnoir 62 est maintenu en place par trois chevilles 61. Deux de ces chevilles tra versent des ouvertures pratiquées respective ment dans une cornière 63 fixée au carter 44 et dans une patte 65 venue de fabrication avec l'entonnoir. La troisième cheville 61 (voir aussi fig. 2) traverse une patte 67, diamétralement opposée à la patte 65, qui est fixée à la péri phérie d'une collerette 69 de l'entonnoir 62. L'extrémité de cette cheville est engagée dans une rainure 71 pratiquée dans la paroi inté rieure de la collerette 42. Une nervure 73 de cette collerette 42 sert de repère et indique que la cage 40 est en position angulaire nor male quand la nervure 73 est située en regard de la cheville 61.
La cage 40 porte en outre, en deux points diamétralement opposés de sa collerette, des index 75 et 77 destinés à se déplacer en re gard d'une échelle graduée 79 portée par le carter 44.
Pour faciliter l'entraînement de la roue à aubes 54, qui tourne avec la couronne 32, des entailles 64 sont pratiquées dans son bos sage 58 et des têtes de vis 66 engagées dans la couronne 32, sont logées dans ces entailles. Deux entretoises sont insérées entre le bos sage 58 et la collerette 36. Au lieu d'être montées sur une couronne, les palettes 34 pourraient aussi être fixées à un disque pré sentant éventuellement une noyure centrale.
Comme représenté à la fig. 1, le joint entre l'entonnoir 62 et la cage 40 est muni d'une garniture d'étanchéité 78 en feutre ou en amiante, pour empêcher le passage des parti cules amenées par l'entonnoir dans la cage.
Le carter 44 (fig. 1) est fixé au socle 46 par des boulons 91 engagés dans le socle 46 et prenant appui sur une bride 93 formant la base du carter.
L'arbre 30 est logé dans un boîtier tubu laire 101 fixé au carter 44 par des boulons 105, traversant une bride 103 formée à une extrémité du boîtier 101. A son autre extré mité, le boîtier 101 est fermé par une paroi étanche 107, à travers laquelle passe l'arbre 30. Une poulie 109 est fixée à l'extrémité de l'arbre 30 au moyen d'une clavette 111 (fig. 4). Cette poulie est maintenue axialement en place par une rondelle 113 fixée à l'arbre au moyen d'un boulon 115, qu'un dispositif de sûreté constitué par une goupille engagée dans des trous de l'écrou et du boulon, empêche de tourner. Au lieu d'un boulon central, on pour rait en prévoir plusieurs à la périphérie de la rondelle 113.
La poulie 109 (fig. 1 et 4) pré sente cinq gorges 117 en V ; elle peut donc être entraînée par un nombre égal de cour roies au profil en V.
Le boîtier 101 présente une partie évasée à chacune de ses extrémités et des paliers 121 et 123 sont montés dans ces parties. L'extré mité du boîtier 101, adjacente à la poulie 109, est supportée (fig. 1) par des pattes 125 venues de fabrication avec le boîtier et boulonnées à des équerres 127, fixées elles-mêmes au socle 46.
Comme on le voit en particulier dans la fig. 4, le palier 121 est composé de deux couronnes de rouleaux protégés contre la pé nétration de corps étrangers par des plaques 131 et<B>132</B> qui s'emboîtent l'une dans l'autre. La plaque 131 est fixée à l'arbre 30 et tourne avec lui ; elle est chassée sur une portée 135 de l'arbre 30. La plaque 132 est fixée au boîtier 101 par des vis 137. Les deux plaques 131 et 132 présentent des saillies annulaires 133, 134, s'emboîtant les unes dans les autres de façon à former une chicane empêchant les poussières d'atteindre le palier 121. Les pous sières arrivant dans l'espace situé autour des plaques 131, 132 en raison du jeu 139 sont projetées vers l'extérieur par la plaque 131 qui tourne à grande vitesse.
Au lieu de pénétrer dans l'espace 141, situé entre les plaques 131 et 132, les poussières sont par conséquent projetées vers l'extérieur au travers d'ouver tures d'échappement 143 pratiquées dans le boîtier 101.
Une dernière chicane est enfin prévue pour empêcher les particules qui parviendraient à passer entre les saillies 133 et 134, de parve nir jusqu'au palier 121. Elle est constituée par des rainures annulaires 147, pratiquées dans la paroi interne 145 de la plaque 132. En tournant, l'arbre 30 expédierait en effet ces particules dans les rainures 147 par force centrifuge.
Pour obtenir un isolement encore plus sûr du palier 121, une ouverture de graissage 151, communiquant avec l'extérieur, est disposée de façon que le surplus de lubrifiant soit poussé vers les plaques 131, 132, ce qui contribue à empêcher la pénétration de corps étrangers. Pour faciliter le passage de l'excès de lubri fiant dans l'espace compris entre les plaques 131 et 132, deux autres plaques 153 et 154 empêchent l'écoulement du lubrifiant vers l'in térieur du boîtier. Dans ce but, les plaques 153 et 154 présentent chacune une saillie an nulaire, les saillies de ces deux plaques n'étant que très légèrement distantes les unes des autres, de manière à opposer une grande résis tance à l'écoulement du lubrifiant vers l'inté rieur du boîtier 101.
Le palier 123 (fig. 4) est protégé par la paroi étanche 107 fixée au boîtier et deux bagues 161 et<B>162</B> tournant avec l'arbre 30. Les faces adjacentes de ces pièces de protec tion forment également des chicanes pour les particules qui pourraient pénétrer dans le boî tier, par son extrémité adjacente à la poulie 109. Des rainures semblables aux rainures 147 sont prévues ici aussi.
Afin de réaliser une protection supplé mentaire contre la pénétration de corps étran gers dans les paliers qui supportent l'arbre 30, le carter 44 porte des déflecteurs autour de son ouverture traversée par cet arbre 30. Dans la fig. 1, on voit que la face postérieure de la couronne 32 présente une saillie annulaire 170. En outre, la face interne du carter 44 présente deux volants cylindriques 172 et 174 formant lesdits déflecteurs, dont l'un est inter rompu dans un secteur pour laisser passer librement les particules expédiées par la roue 20. Dans la fig. 3, on voit que le volant 174 est ininterrompu, tandis que le volant 172 est interrompu sur environ 60o.
Le volant 172 est disposé de telle sorte qu'il entoure la partie postérieure de la cou ronne 32, dont il est très rapproché. Quant au volant 174, il entoure de même la sail lie 170.
Le carter 44 porte aussi des plaques de protection contre l'usure. Ainsi, les volants 172 et 174 sont soudés sur des plaques 181, 182 et 183 (fig. 3), qui constituent un revête ment de protection pour la paroi du carter, à travers laquelle passe l'arbre 30. Ces pla ques sont fixées à ladite paroi au moyen de vis ; elles ne recouvrent pas toutes les parties de la paroi du carter à laquelle elles sont fixées, mais elles s'étendent plus bas que le carter. La paroi opposée du carter 44 est aussi munie de plaques analogues.
Les bords supérieurs desdites plaques sont arrondis et les bords latéraux sont obliques et rectilignes. A ses coins inférieurs la plaque 183 porte des crochets 190. Deux plaques laté- raies de protection 192 sont montées dans ces crochets et reposent sur les bords latéraux des plaques 181, 182 et 183. Les bords supérieurs des plaques 192 sont engagés sous les bords 198 d'un couvercle bombé 194 qui relie les deux plaques 192 et repose sur le bord supé rieur arrondi des plaques<B>181</B> et 182. Pour augmenter l'étanchéité du couvercle 194, celui-ci porte une paire de saillies 196. La face supérieure du couvercle 194 présente une nervure 200 dans laquelle sont percés deux trous 202 servant de prise lorsque le couvercle doit être monté ou démonté.
Une nervure 204, située au sommet du couvercle 194, renforce celui-ci. L'étanchéité des joints entre le couvercle et les plaques latérales est d'une importance considérable, car les parti cules abrasives qui passeraient à travers ces joints produiraient une érosion rapide des pa rois du carter.
Le couvercle 194 et les plaques 192 sont donc maintenus en place par leur poids propre. Cependant, pour éviter que ces pièces ne se séparent pendant que l'appareil est en fonc tion, en particulier si on l'incline, le cou vercle 194 est empêché de se séparer des plaques latérales 181, 182 et 192 par une plaque de couverture 211, qui ferme la partie supérieure du carter 44, à l'intérieur duquel elle permet d'accéder au besoin. Cette plaque 211 est maintenue sur le carter par deux char nières 212 et deux serre-joints 214, manoeu- vrables à la main, disposés symétriquement sur deux côtés de la plaque 211 et fixés à cette plaque au moyen de cornières 210, montées le long de ses bords.
Chacun des serre-joints comprend une tige filetée 216, pivotant autour d'un axe 218 qui est porté par des équerres 220 fixées au carter 44. L'extrémité de la tige 216 est engagée dans une encoche 222 d'une ferrure 224 soudée à la cornière 210. Une ailètte 226 vissée sur la tige 216 appuie sur la ferrure 224 en verrouillant ainsi la plaque 211 en position de fermeture. Pour en lever cette plaque, il suffit de dévisser les ailettes 226 assez pour pouvoir rabattre les tiges 216 en les faisant tôurner autour de leurs axes 218, pour les dégager des fer rures 224.
Ainsi qu'on le voit clairement dans la fig. 1, la plaque 211 porte une garniture d'étanchéité 230 maintenue en place par une plaque 232 elle-même fixée par des boulons 234. Les têtes de ces boulons servent de butée au couvercle 194.
Dans l'exemple décrit, la pénétration de corps étrangers à l'intérieur des paliers de l'ar bre est réduite à tel point, que la durée de ces paliers est considérablement prolongée. De plus, il devient possible d'employer l'appareil avec la roue inclinée de n'importe quelle fa çon, ce qui permet d'orienter le jet de parti cules décapantes à volonté. Jusqu'à présent, dans les machines existantes, une inclinaison excessive de la roue, par exemple dans la di rection permettant aux particules de tomber du carter de la roue dans le boîtier de l'arbre, ne pouvait être envisagée sans courir le risque d'une usure considérable des paliers.
Outre que l'axe de rotation de la roue peut être incliné jusqu'à occuper une position ver ticale, le carter lui-même peut également être incliné dans n'importe quelle direction. Les fig. 6 à 10 représentent différentes positions du carter. Il est à noter que dans quelques- unes de ces positions l'entonnoir 62 pourrait cacher l'échelle graduée 79. Pour éviter cela, des trous taraudés supplémentaires 250 sont percés dans la paroi du carter 44, tout autour de l'entonnoir, de sorte que l'échelle 79 peut être déplacée au besoin, de façon à venir en regard du second index 77.
Il est préférable de placer l'entonnoir 62 dans une position angulaire telle par rapport au carter 44, qu'il soit vertical dans la position de travail de l'appareil, ainsi qu'on le voit dans les fig. 6 à 10. Si le carter est destiné par exemple à être maintenu dans la position représentée à la fig. 10, la vis de droite de la cornière 63 dans la fig. 2 est engagée dans le trou de la vis de gauche et celle-ci est engagée dans le trou 250 recouvert par l'échelle 79. Au préalable celle-ci doit bien entendu avoir été fixée dans deux autres trous 250 qui sont libres. Des réglages analogues peuvent également être faits pour chacune des positions représentées dans les fig. 6 à 10.
L'appareil peut aussi être placé dans une posi tion telle que le jet décapant soit dirigé verti calement vers le haut.
L'appareil décrit est construit de manière à pouvoir être utilisé dans les deux sens de rotation de la roue 20. Pour utiliser l'appareil dans l'autre sens de rotation, il faut toutefois remplacer la couronne 32, les palettes 34 et l'échelle 79. L'appareil, ainsi modifié, peut alors aussi être employé dans n'importe quelle position, quelques-unes de celles-ci étant repré sentées dans les fig. 11 à 15.
Dans certaines conditions de fonctionne ment, quand par exemple la vitesse de rotation de la roue est modifiée, il est indiqué de régler la position angulaire de la cage 40 de manière que le jet décapant en sorte conve nablement. Dans ce but, il suffit de tourner la cage 40 de quelques degrés, ces déplacements étant possibles sans difficulté grâce aux index 75 ou 77, et à l'échelle 79.
Les palettes de projection représentées à la fig. 16 ne sont vraiment avantageuses que dans le cas où il s'agit de palettes de grandes dimensions. Si les palettes ont moins de 10 cm de largeur, les deux nervures 41 et 43 sont inutiles. En fait, les palettes peuvent comporter deux faces réversibles, de manière à pouvoir fonctionner alternativement dans les deux sens de rotation de la roue 20. Deux encoches 49 (fig. 1) peuvent alors être prévues de part et d'autre de la rainure 39.
Les palettes 34 pourraient aussi être rete nues en place par des lames de ressort recour bées, logées dans des évidements des faces de ces palettes, qui sont en contact avec le fond des rainures 39, ces lames retenant lesdites palettes par friction avec le fond des rai nures 39.
La lumière d'alimentation 52 de la cage 40, qui sert à contrôler la direction des particules, peut s'étendre soit dans une direction parallèle à l'axe de la cage, soit suivant une direction oblique, non perpendiculaire à l'axe de la cage, afin que les particules atteignent la roue de projection sur toute sa largeur.
La variation de l'inclinaison de cette rainure a pour effet de faire diverger plus ou moins le jet de par ticules décapantes. Ceci est particulièrement avantageux pour des opérations de décapage dans lesquelles il n'est pas nécessaire de concentrer le jet décapant, mais où le décapage doit être effectué sur une surface généralement étendue, comme c'est le cas lorsque des objets de gràndes dimensions doivent être décapés sur leur surface toute entière, ou lorsqu'un grand nombre d'objets de plus petites dimen sions doivent être décapés dans un tambour rotatif. Au lieu d'incliner simplement la lu mière 52 de façon uniforme, on pourrait lui donner une forme évasée dans le sens de sa longueur ou la subdiviser.
L'appareil décrit est d'un entretien facile, grâce au montage des plaques 181-183, 192, 194 et 2.11. Ainsi une partie considérable des particules abrasives quittent la roue 20 radia- lement et heurtent les plaques 192 et le cou vercle 194, destinés à protéger le carter. Ces pièces peuvent toutefois être remplacées sans peine ; on peut aussi les changer facilement de position de manière à ne pas concentrer en un point l'usure due aux particules.
Ainsi, si l'on observe, par exemple, que l'une des pla ques 192 a été fortement usée sur une seule partie de sa surface, cette plaque peut être enlevée et replacée suivant l'une des différentes manières suivantes 1 #> On fait subir à la plaque une rotation de 180,) dans son propre plan et on la replace sur le côté d'où elle a été retirée ; 21) On fait subir à la plaque une rotation de 180,) autour de son axe longitudinal, et on la replace sur le même côté d'où elle a été retirée ; 31, On fait subir à la plaque une rotation de 180() autour de son axe transversal, et on la replace sur le côté d'où elle a été retirée ;
4 On fait subir à la plaque une double rota tion de 180 l'une autour de son axe trans versal, l'autre autour de son axe longi tudinal, et on la replace du même côté d'où elle a été retirée ; 50 On fait subir à la plaque une rotation de 1800 dans son propre plan et on la replace sur le côté opposé à celui d'où elle a été retirée ; 60 On fait subir à la plaque une rotation de 180o autour de son axe longitudinal et on la replace sur le côté opposé à celui d'où elle a été retirée ; 7o On fait subir à la plaque une rotation de 1800 autour de son axe transversal, et on la replace sur le côté opposé à celui d'où elle a été retirée ;
81, On fait subir à la plaque une double rota tion de 1800 autour de son axe transversal et de son axe longitudinal, et on la replace sur le côté opposé à celui d'où elle a été retirée.
En plus de ce qui précède, le couvercle 194 de protection contre l'usure, peut être enlevé et replacé après avoir été tourné bout pour bout, ce qui entraîne une meilleure distribution de l'usure. De plus, les saillies et nervures 196, 200 et 204 contribuent aussi à prolonger la durée du couvercle. Il est à noter que toutes ces modifications dans la position desdites plaques peuvent être effectuées aisément sans employer d'outils, mais en déboulonnant et en soulevant simplement la plaque de couverture 2,11 et en enlevant certaines plaques particu lières qu'on replace ensuite à la main.
Pour augmenter encore plus la durée des- dites plaques, les plaques<B>192</B> peuvent être prévues de forme carrée de manière à pouvoir être aussi tournées de 90,1 dans chaque direc tion dans leur propre plan. Ceci double le nombre des positions que ces plaques peuvent occuper.
L'arbre 30, qui porte la roue de projec tion, peut être facilement retiré du carter 44, en déboulonnant et en retirant la couronne 32 de la collerette 36, et en retirant les plaques 181, 182 et 183, l'arbre tout entier en même temps que son boîtier 101 peuvent être retirés au travers de l'ouverture prévue dans la paroi arrière du carter 44. Dans ce but le boîtier 101, de même que le socle 46, sont séparés du carter 44 en dévissant les boulons de fixation.