CH317986A

CH317986A - Procédé de fabrication d'une planche artificielle et planche artificielle obtenue par ce procédé

Info

Publication number: CH317986A
Authority: CH
Inventors: Malone Dorland Rodger; Menuhin Yan Maxwell; Gibson Heslop Elliott
Original assignee: Abitibi Power & Paper Co
Priority date: 1953-02-19
Filing date: 1954-02-19
Publication date: 1956-12-15
Also published as: BE526639A

Description

Proc6d6 de fabrication d'une planche artificielle et planche artifieieHe obtenue par ce proc6d6 Le pr6sent brevet comprend un proc6d6 de fabrication d'une planche artificielle ä partir d'une couche mouillde de pulpe fibreuse et grossi#re, et une planche artificielle obtenue par ce proc6d6.

On sait qu'on peut produire une planche artificielle par mise en (zuvre d'un proc6d6 comprenant la d6composition en fibres et le raffinage d'une mati#re fibreuse telle que des copeaux de bois, ces op6rations 6tant suivies d'op6rations de formation et d'abaissement de la teneur en eau d'une couche mouilMe de ladite mati#re, sur' une machine Fourdrinier, et de la solidification par application de chaleur et de pression, pour obtenir une masse fibreuse dure et compacte 1i6e par les h6mi-celluloses, les lignines et les autres constituants liants na- turels du bois. Si on le d6sire, on peut ajouter des ingr6dients supp16mentäires, tels par exem- ple que des apprats constitu6s par diverses ci- res et des mati#res liantes supp16mentaires tel- les que des r6sines synth6tiques, par exemple de la r6sine de ph6nol-formald6hyde.

Une planche produite de la mani6re d6crite ci-dessus pr6sente certains inconv6nients eu 6gard ä ce qu'on exige aetuellement de tel- les planches. Les fibres forment de minuscules trous ä la surface de la planche, accroissant ainsi le nombre des couches de peinture n6- cessaires pour obtenir une surface peinte de bonne qualit6. De plus, la surface lisse de la planche a une apparence sombre et elie est fr6quemment marqu6e de taches ou de points tr#s rapprochs les uns des autres, de sorte qu'ü est difficüe dobtenir un fini clair. La sur- face lisse de la planche est celle qui se trouve en contact direct avec une platine plane d'une presse, pendant la solidification finale. Sa sur- face rugueuse regoit l'empreinte d'un 6cran de fil m6taRique de support, pendant ladite soli- dification. Pour la plupart des applications d'une telle planche, seule Papparence de sur- face de ladite surface lisse pr6sente une impor- tance.

Au cours des derni#res ann6es 6cou16es, la demande en planches artificielles pr6sentant une surface am61ior6e a augment6 en impor- tance. Le coüt croissant du bois et des modifi- cations de structure RTI ID="0001.0273" WI="18" HE="4" LX="1368" LY="1966"> 6conomique ont rendu n6- cessaires Putilisation d'une plus grande propor- tion de bois de rebut qu'auparavant, de davan- tage de bois plus bris6 et d'esp#ces encore moins appropri6es et Mime d'6corce et ont rendu essentielle l'augmentation de la vitesse de fonctionnement des machines, et par con- s6quent du taux d'abaissement de la teneur en eau jusqu'ä un point aussi 61ev6 que possible. Dans le but de s'adapter aux vitesses accrues des machines et de compenser les diminutions des taux de drainage r6sultant de la pr6sence de particules d'6corce, on a utilis6 des fibres plus grossi#res et assurant un drainage plus li- bre. Les particules d'6corce contribuent 6gale- ment ä assombrir la surface. Par cons6quent, la demande en planches artificielles pr6sentant une surface am61ior6e a effectivement cohicid6 avec une d6t6rioration de l'apparence de la sur- face des planches artificielles produites.

Une possibilit6 d'am6]iorer l'apparence de surface de la surface lisse d'une planche arti- ficielle consisterait ä utiliser de la fibre plus fine etä 6Ihniner toutes les particules d'6corce des copeaux de bois utilis6s. Cependant, cela augmenterait notablement le coüt du bois uti- lis6 et du raffinage de ce bois. De plus,il y a une limite ä la libert6 de la fibre et cette li- bert6 ne doit pas 8tre abaiss6e jusqu'au point auquel l'6pais tapis de planche durcie ne se forme plus convenablement au cours du pro- c6d6 humide usuel. 11 est bident qu'une telle possibilit6 West pas satisfaisante du fait qu'elle est contraire ä la tendance moderne d'utiliser davantage le bois de rebut et des fibres plus grossi#res.

Une autre solution qui a pr6c6demment #t6 adopt6e consiste ä utiliser un proc6d6 de rev#tement selon Iequel une boite de tke se- condaire est utüis#e pour laisser s'6couler une mince couche de fibres fines sp6eialement pr6- par6es sous forme d'une suspension aqueuse et sur la couche mouiR6e partiellement form6e. La couche up & ieure de fibres de meiffeure qualit6 recouvre les fibres de mauvaise qualit6 et les taches d'6corce et donne ä la planche une apparence et des qualit6s de surface am6- lior#es. Ce proc#d6 de revetement pr6sente. de s6rieuses limitations ä cause de Faddition de relativement grands volumes d'eau qui est n6- cessaire pour faire s'6couler proprement la mati#re sedondaire de revkement et pour la fagonner correctement. Ueau est difficile ä en- lever. Un 6quipement sp6cial est n6cessaire pour fournir la mati#re premi#re boueuse. La matie're premlere secondaire a 6galement ten- dance ä remplir des d6pressions de la surface sousjacente etä s'6couler ä partir des protu- b6rances de cette surface, de sorte qu'jl est n & cessaire RTI ID="0002.0276" WI="13" HE="4" LX="1248" LY="343"> d'utiliser un rev#tement d'6paisseur no- table pour obtenir la r6gularit# de surface d6- sir6e. Cela est coüteux. Une autre solution qui a 6t# 6galement adopt6e pr6c6demment consiste ä plaquer une nünce planche poss6dant de bonnes qualit6s de surface sur une feuille de base solidifi6e for- m6e de fibres plus grossi#res. On peut utiliser une feuille de papier comme couche de surface. Cette fagon de proc6der pr6sente l'inconv6nient de n6cessiter une grande quantit6 d'adh6sif pour assurer une bonne liaison entre la feuille de base et la feuille de surface. M8me avec une grande quantit6 d'adh6sif, la feuille de sur- face peut se peler dans certaines conditions. Un 6quipement supp16mentaire consid6rable est 6galement n6cessaire ä Fobtention d'un pla- cage qui, en fait, pr6sente une surface unie.

Selon le proc6d6 faisant Fobjet d'une des inventions, on abaisse la teneur en eau de la couche mouil16e de pulpe fibreuse et grossi#re jusqu'ä ce que cette couche comprenne envi- ron un tiers en poids de mati#re solide, on applique une feuille de papier sur. la surface de ladite couche mouil16e qui correspond ä une surface lisse de la planche termin6e, et on solidifie la couche moufl16e et la feuille de papier par application de chaleur et de pres- sion, de mani#re ä former un lien entre le papier et le reste de la planche artificielle par Faction des constituants liants naturels de la pulpe et par un entrecroisement des fibres du papier et de la pulpe.

On a constat6 qu'on obtient ainsi une plan- che possMant des qualit6s de surface consid6- rablement am61ior#es et dues aux fines fibres du papier, et dans Iaquelle la liaison obtenue entre le papier et la couche sous-jacente de fi- bres plus grossi#res est telle que le papier fait partie int6grante de cette couche. De plus, la planche ainsi obtenue est bon march6 du fait qu'une mince couche de surface est utüis6e et que les modifications du proc6d6 de base n6- cessaires sont peu importantes. La planche artificielle objet de Pautre in- vention est caract6ris6e en ce qu'elle comprend une masse fibreuse solidifi6e dont les fibres sont principalement 1i6es les unes aux autres par des constituants liants naturels, et une feuille de papier faisant partie int6grante d'une des surfaces de ladite masseä laquelle elle est unie par entrecroisement des fibres de la masse fibreuse et des fibres du papier et par lesdits constituants liants naturels.

Le dessin annexe illustre,ä titre d'exem- ple, une mise en wuvre du proc6d6 revendi- qu6 et reprAente une forme d'ex6cution de la planche artifieielle obtenue par cette mise en ccuvre du proc6d6. La fig. 1 est une vue sch6matique illus- trant ladite mise en wuvre du proc6d6. La fig. 2 est une vue en coupe d'un tron- gon de planche.

On d6crira une mise en ceuvre pr##f6r6e du proc6d6 en r6f6rence ä la production d'une planche dure de3,2 mm d'6paisseur Inume d'un rev#tement en papier de journal, obtenue en utilisant un liant ä l'-huile de lin.

On forme une garniture constitu6e par un m61ange de bois durs et tendres en propor- tions approximativement 6gales, par traitements s6par6s de copeaux de bois dans des appareils de d6sint6gration en fibres A, respectivement A2 et dans des raffineurs secondaires B, et B.. Cette garniture est envoy6e dans des cof- fres d'emmagasinage C, et C,. Le bois est trait6 au moyen de vapeur avant et pendant l'op6ra- tion de d6sagr6gation en fibres. La consistance de la pulpe p6n6trant dans les coffres d'em- magasinage est caract6ris6e par environ 4,5 ()/o en poids de mati#re solide. Les pulpes de bois dur et de bois tendre sont m61ang6es en quan- tit6s approximativement 6gales dans un coffre de m61ange D oü la con'sistance de la mati#re est r6g16e de mani#re qu'elle soit caract#ris6e par environ 3 % en poids de mati#re premi#re. A ce stade, des mati#res d'appr8t, telles qu'une Emulsion de cire, sont ajout6es. La pulpe est transport6e ä une boite de t8te G ä travers un conduit E et au moyen d'une pompe F.A partir de cette t & e, elle est amen6e sur un 6cran en fil m6tallique d'un Fourdrinier H. La cou- che mouil16e-pr6sente alors une 6paisseur d'en- viron 7,6 cm. Une partie de Peau est 61iniin6e par drainage libre le long d'un trongon J et une autre partie de Peau est enlev6e au moyen d'une ou de plusieurs boites RTIID="0003.0274" WI="18" HE="4" LX="1497" LY="430"> d'aspiration K et d'un o u de plusieurs jeux de rouleaux aspira- teurs L. La couche mouilke passe ensuite ä travers une ou'pIusieurs paires de rouleaux de pression froids M. Une seule paire de rouleaux M est repr6sent6e, cependant, de pr6f6rence, on utilise plusieurs paires de tels rouleaux, avec une pression de pingage variant entre18 et 134 kg/cm. La couche mouil16e sort,avec une 6paisseur d'environ 19 ä 25 mm et avec un contenu en eau d'environ 65 % et elle est transf6r6e sur la section d'une table ä rouleaux N. A ce stade, le papier de revetement est ap- pliqu6. Ort fait passer du papier de journal d'un poids d'environ 0,054 kg/m2 ä partir d'un rouleau 0 et entre un rouleau de revUement en adh6sif P et un rouleau d'appui Q et ce papier est ensuite appliqu6 sur la couche mouil- Me au moyen d'un rouleau R. La couche de base munie de son revUement de papier est solidifi6e par application de chaleur et de pres- sion dans une presse chauff6e S oü elle est soumise -ä une pression variant entre3,5 et 45,6 kg/cm2 ä des temp6ratures d'environ 2000C au cours d'un cycle de pressage d'en- viron 8 minutes de dur6e totale.A partir de lä, la planche est envoy6e dans un four ä cuire T oü elle est trait6e ä une temp6rature com- prise entre 145 et1650 C pendant environ 3 heures ou pendant plus longtemps pour vulca- niser le liant. Apr#s cela, ladite planche est humidifi6e jusqu'ä contenir environ 7 % d'hu- midit6.

Comme repr6sent6 ä la fig. 2, le produit obtenu comprend une feuille de base consti- tu6e par une masse fibreuse solidifi6e U qui est int6gralement unie ä une feuille de revete- ment V, le long d'une ligne W. Le long de la Egne W, les fibres sont entrecrois6es ce qui assure une liaison solide. De plus cette liai- son est en outre assur6e par Feffet des liants naturels de la pulpe et de l'huile siccative. Une partie de l'hufle siccative se trouve au voisi- nage de la ligne W et est disponible pour la formation de la liaison. Une autre-partie de l'huile siccative est fot-c6e vers l'ext6rieur par la migration des constituants liants et de l'hu- midit6 ä partir de la couche mouü16e, de ma- ni#re ä former une barriäre r6sistant ä Peau in- diqu6e enX. Dans des buts d'illustration, la barri#re X est repr6sent6e comme 6tant bien d6finie. En pratique, elle Wa pas de limites clairement d6finies.

Le produit repr6sent6 ä la fig. 2 pr6s-ente une bonne rAistance ä Tabrasion, gräce ä l'huüe siccative, une apparence translucide plai- santeetdespropri6t6s de pliage sup6rieures per- mettant de former des courbes de petit rayon et pr6sentant des surfaces lisses. Les fibres du rev8tement sont courtes et dont pas tendance ä venir faire saillie ä l'ext6rieur de la surface, et le revetement agit ä la mani#re d'une gaine de renfort pour la feuille de base sousjacente. Le produit devrait 8tre exempt de taches ou de points sombres et rapproch6s les uns des au- tres. De plus, on a constat6 que la surface am61ior6e du produit permet de supprimer en- viron une couche de peinture par rapport ä ce qui est n6cessaire avec les planches ordi- naires. Comme le coüt de Fapplication de pein- ture est 6gal ä plusieurs fois le coüt du rev8- tement impr6gn6, on r6alise ainsi une 6cono- mie consid6rable. Les effets de surface dudit produit sont comparables ä ceux obtenus avec des planches traitdes par immersion ou par application au moyen de rouleaux, avec une quantit6 d'huüe siccative comprise entre 2 et 8 % en poids de la planche. 11 est done 6vi- dent que le proc6d6 & crit est plus 6conomi- que que ceux connus jusqu'ici. Ce proc6d6 peut- 6galement kre favorablement compar6 avec le proc6d6 de rev8tement au moyen de boue, dans Iequel on utilise normalement un revkement compris entre 0,122 et0,488 kg/m2 de planche et pour Iequel, par surcroit, les frais d'6quipement sont plus 61ev#s.

D'apr#s ce qui pr6c#de, on se rend compte que le proc6d6 et le produit sp6cifi6s assurent une am61ioration notable des qualit6s de sur- fäce, ä un coüt extr#mernent modique. 11 est pr6f6rable d'utiliser une feuille de pa- pier skhe afin d'obtenir RTI ID="0004.0278" WI="4" HE="4" LX="1556" LY="247"> un pouvoir absor- bant accru ä Ugard des constituants liants de la couche mouil16e'.

Ort peut obtenir un renforcement supp16- mentaire de la liaison entre le papier et la masse sous-jacente en utilisant une mince cou- che d'un liant supp16mentaire, bien que Futili- sation d'un tel liant ne soit pas obhgatoire. Le- dit liant a tendance ä assurer une liaison plus uniforme en remplissant les d6pressions que peut pr6senter la feuille de base et en assurant une liaison aux endroits oü cette feuille pr6- sente de telle d6pressions.

On a obtenu de particuli#rement bons r6- sultats en utilisant une huile siccative comme liant. On a constat6 que, tout en contribuant ä lier la feuille de papier au tapis de base, ladite huile siccative donne - en outre ä la plan- che des propri6t6s de surface comparables ä celles qu'on peut lui donner en la traitant par applications sur sa surface d'une huffe sicca- tive, par trempage ou au moyen d'un rouleau, la consommation d'huüe siccative 6tant cepen- da#t consid6rablement moindre. Une partie de l'huile siccative forme 6galement un 6eran r6- sistant ä Feau adjacent ä la surface du papier, de mani6re ä emp-kher l'apparition de taches d'eau qui pourraient sans cela se former pen- dant Popftation de pressage ä chaud. Ces ta- ches d'eau sont probablement dues ä de Peau ä P6tat liquide etä des substances dissoutes dans celle-ci et qui sont forc6es vers la surface, Peau s'6vaporant et devenant de la vapeur au contact de la platine chaude. Les sucres et au- tres substances solubles dans Feau provoquent ainsi des d6colorations. On a 6galement cons- tat6 que les huiles conf#rent ä la surface de la planche une apparence translucide plaisante mais que, en d6pit de cette apparence translu- cide, des taches plus fonc6es de la surface de la feuille de base sont bien couvertes et ca- ch6es.

La feuille de papier utilis6e comme couver- ture peut pr6senter des qualit6s, des 6paisseurs et d'autres propri6t6s tr#s diff6rentes. De pr6- Mrence, on utilise un papier bon march6 et pr6- sentant de bonnes qualit6s dabsorption, comme le papier de journal. D'autres papiers ad6quats comprennent les feuilles semi-chimiques au sulfite, au sulfate et'au sulfite neutre. Une qua- lit6 pr6f6r#e de papier de journal pr6sente un poids de 0,054 kg/m2.

Le liant peut Ure une huile siccative telle que Phuile de lin ou le produit marque Vel- sicol 929 et dont on croit qu'elle est cons- titu6e par un m61ange d7huiles siceatives et de polymeres de p6trole. D'autres huiles siccati- ves comprennent l'huile de hn, l'huile de soya, l'huile d'abrasin et l'huile de Chine. Alterna- tivement, on peut utiliser bien d%utres liants, y compris des r6sines synth6tiques de compo- sitions telles que des r6sines ph6noliques, des r6sines ä base de formald6hyde-ur6c et des r6- sines vinyliques. Des r6seaux du genre caout- chouc tels que le butadi#ne-styr#ne et des col- les animales ou v6g6tales et d%utres liants en- core peuvent -aussi etre utilis6s. Le liarit id6al est bon march6 et efficace en faible quantit6 et forme des liaisons rAistant ä Feau, aux in- temp6ries etä la chaleur. Le liant ne devrait pas tacher le rev8tement. La quantit6 ä ufiliser varie avec la nature du liant et avec d'autres facteurs mais, en g6n6ral, une quantit6 con- sid6rablement moindre que celle n6cessaire avec une feuille ordinaire est utilis6e, puisque le liant West pas utilis6 comme agent liant pri- maire mais seulement comme comp16ment de la liaison naturelle obtenue par Fentrecroise- ment de fibres et par les constituants liants naturels de la mati#re de base. Dans le cas de l'huile de lin, 0,0073 kg/m2 constitue une quan- tit6 de liant recommandable. La quantit6 de liant utilis6e est g6n6ralement comprise entre 0,0049 et 0,0245 kg/m-' mais peut 8tre com- prise entre 0,00245 et 0,049 kg/m2. Une quan- tit# de liant sup6rieure-ä 0,0098 kg/m2 n'am6- liore pas l'adh6rence du papier ä la feuille de base de fagon significative mais peut Ure utilis6e pour obtenir une surface plus r6sistante. Une quantit6 de0,0073 kg de r6sine ph6no- lique ou de butadi#ne-styr#ne par m2 est 6ga- lement efficace. On peut ajouter aux liants des agents modificateurs, des catalyseurs et des sic- catifs. Ainsi, dans le cas de certaines Imiles siccatives, il peut Ure d6sirable d'ajouter un siccatif tel que le napht6nate de manigane'se, de cobalt, de plomb ou de fer. RTI ID="0005.0278" WI="8" HE="4" LX="1536" LY="209"> Dans le cas de l'huile de lin, on a constat6 que lorsque cette huile est ajout & avant la solidification de la planche, la chaleur appliqu6e pendant le pres- sage et pendant la cuisson subs6quente durcit suffisamment l'huile.

La couche mouil16e devrait Ure trait6e pour en 61iminer l'eau jusqu'ä ce qu'eile pr6- sente une consistance correspondant ä #60-75 % dihumidit6 ou ä environ un tiers de mati#res solides, avant d'appliquer la feuille de papier sur cette couche. Afin d'obtenir cette consis- tance, on r6duit tout d'abord la teneur en eau par drainage libre ä travers des treilli# de fils m6talliques d'une machine de Fourdrinier et on effectue ensuite un drainage par succion puis on applique des rouleaux de pression froids. La couche mouil16e sortant d'entre les rouleaux de pression prAente une surface lisse qui fa- cilite la liaison ä cette couche de la feuille de papier de rev & ement, ä ce stade de la fabri- cation. De plus, la plus grande partie de Veau qui doit 8tre 61imin6e a d6jä 6t6 6hmin6e ä ce moment-1ä. Le revetement n'apporte par cons6quent qu'une g#ne minimum ä l'61imina- tion d'eau hors de la pulpe. Le rev#tement peut Ure appliqu6 au moyen de rouleaux, apr#s un calandrage au moyen de rouleaux de pression ä froid et avant solidification dans une presse chaufMe. Lorsqu'un liant doit & re utilis6, il peut Ure appliqu6 sur la surface du papier des- tin6e ä venir en contact avec la couche mouil- Me, avant qüe ce papier ne soit appliqu6 sur cette couche. Dans le cas de liant tel que de l'huile de lin et que d'autres huiles siccatives, on a constat6 que le liant peut alternativement & re appliqu6 sur la surface ext6rieure du pa- pier, apr#s solidification de la planche dans une presse chauff6e. Le s6chage dans la presse chauff6e rend le papier suffisamment absorbant pour que le liant p6n#tre ä travers le revete- ment de papier et dans la couche de surface de la feuille de base. Lorsque la planche est cuite, le liant forme une liaison entre le papier et la feuille de base. 11 est cependant pr6f6rable d'appliquer le hant avant la solidification par application de chaleur et deRTI ID="0005.0557" WI="13" HE="4" LX="1509" LY="2287"> pression, du fait qu'une partie du liant forme alors une bar rière résistantà l'eau et empêchant la forma tion de taches d'eau.

Claims

REVENDICATIONS: 1. Procédé de fabrication d'une planche ar tificielleà partir d'une couche mouillée de pulpe fibreuse et grossière, caractérisé en ce qu'on abaisse la teneur en eau de cette couche jusqu'à ce qu'elle comprenne environ un tiers en poids de matière solide, en ce qu'on appli que une feuille de papier sur la surface de la dite couche mouillée qui correspondà une sur face lisse de la planche terminée, et en ce qu'on solidifie la couche mouillée et la feuille de Pa pier par application de chaleur et de pression, de manièreà former un lien entre le papier et le reste de la planche artificielle par l'action des constituants liants naturels de la pulpe et par un entrecroisement des fibres du papier et de la pulpe. Il. Planche artificielle obtenue par le pro cédé selon la revendication1, caractérisée en ce qu'elle comprend une masse fibreuse solidifiée dont les fibres sont principalement liées les unes aux autres, par des constituants liants na turels, et une feuille de papier faisant partie 'ni- tégrante d'une surface de ladite masseà la quelle elle est unie par entrecroisement des fi bres de la masse fibreuse et des fibres du papier et par lesdits constituants liants naturels. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication1, carac térisé en ce qu'on sèche ladite feuille de papier immédiatement avant de l'appliquer sur, ladite couche mouillée.
2. Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce qu'on appliqueà ladite feuille de papier une couche d'un liant, et en ce qu'on vulcanise ce liant pour renforcer la liaison ob tenue entre le papier et la planche par l'action des constituants liants naturels de la couche mouillée. 3. Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 2, caractérisé en ce qu'on revêt l'une des surfaces de ladite feuille de pa- pier d7un liant, et en ce qu'on amène la surface du papier ainsi revêtue en contact avec ladite couche mouillée. 4. Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 2, caractérisé en ce qu'on solidifie ladite couche mouillée et ladite feuille de papier par application de chaleur et de pression, en ce qu'on applique ensuite du liant sur le côté recouvert de papier de la planche solidifiée, et en ce qu'on traite ladite planche dans le but de vulcaniser ledit liant. 5. Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 2, caractérisé en ce qu'on utilise environ0,0073 kg de liant solide par m2 de planche. 6. Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 2, caractérisé en ce que le dit liant est une huile siccative. 7. Procédé selon la revendication1 et les sous-revendications 2 et6, caractérisé en ce que ledit liant est de l'huile de lin. 8. Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce qif on abaisse la teneur en eau de ladite pulpe par application d'une pression, de manièreà donner une surface lisse et planeà ladite pulpe. 9. Planche selon la revendication II, carac térisée en ce qu'elle comprend une couche d'un liant supplémentaire pour renforcer la liaison entre le papier et la surface adjacente de la dite masse fibreuse. 10. Planche selon la revendicationIl et la sous-revendication 9, caractérisée en ce que le dit liant supplémentaire est une huile siccative utiliséeà raison d'environ0,0073 kg de ma tière solide par m2 de planche. 11. Planche selon la revendication11 et la sous-revendication 9, caractérisée en ce qu'une partie dudit liant supplémentaire est constituée par une couche de protection résistantà l'eau adjacenteà la surface extérieure dudit papier, et en ce que ladite surface extérieure est sen siblement exempte de taches d'eau.