Montre à remontage automatique Le brevet principal a pour objet une montre à remontage automatique comprenant deux rochets de barillet, l'un actionné par le remontoir à main, l'autre par le remontoir automatique, l'un au moins de ces rochets étant monté fou sur l'arbre de barillet et por tant deux satellites constamment en prise avec un mobile central calé sur l'arbre de barillet, l'un de ces satellites pivotant librement dans le rochet fou, tandis que l'autre pivote dans une rainure lui permettant de se déplacer au tour du mobile central et d'entrer en prise avec le premier satellite ou de s'en dégager suivant les sens de rotation respectifs du ro chet et du mobile central,
des moyens étant prévus pour maintenir les satellites dans la direction axiale contre le rochet qui les porte, le tout de façon que, lorsque les satellites sont en prise l'un avec l'autre, ils fassent bloc avec leur rochet et le mobile central et que, lorsqu'ils ne sont pas en prise, ils n'influent ni sur leur rochet, ni sur le mobile central.
Dans les montres de ce type ayant de petites dimensions, le poids de la masse mo bile étant relativement faible, il faut ajouter une roue de réduction de vitesse entre cette masse et le rochet de barillet. Dans bien des cas, cette roue de réduction se trouve disposée au-dessus dudit rochet. Avec cette disposi tion du rouage de remontage automatique, le démontage du barillet devient compliqué et onéreux.
La présente invention vise à remédier à cet inconvénient. Elle a pour objet une montre à remontage du type susmentionné, carac térisée en ce que les deux rochets de barillet et les organes du dispositif de débrayage sont assemblés de façon à former un bloc indépen dant, et en ce que l'arbre du barillet est en deux parties sur l'une desquelles, dite arbre de débrayage , est monté ledit bloc indépen dant, des moyens permettant d'accoupler entre elles les deux parties de l'arbre de barillet.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de l'objet de l'in vention. On n'a montré que ce qui est néces saire à la compréhension de l'invention.
La fig. 1 est une vue en plan de cette forme d'exécution.
La fi-. 2 est une coupe, à échelle agrandie, suivant la ligne<I>11-1I</I> de la fig. 1.
L'arbre de barillet est en deux parties, à savoir une partie 21 et une partie 24-26, appelée ci-après arbre de débrayage . Ces deux parties sont accouplées entre elles par des moyens assurant le centrage de l'arbre de débrayage par la partie 21 et l'entramement de celle-ci par cet arbre. Dans le cas parti culier montré au dessin, ces moyens sont constitués par un accouplement breguet 22, 23, mais ils pourraient être d'un autre type. Il suffit d'avoir deux taillages conjugués de forme quelconque, assurant l'accouplement.
Au-dessus du breguet 23, l'arbre de dé brayage présente une collerette 24 suivie d'un carré 25 et d'une partie filetée 26.
Le rochet de barillet 27 du remontage manuel est monté fou sur un flasque 28 ajusté sur la collerette 24 de la partie inférieure de l'arbre de débrayage. Le rochet de barillet 29 du remontage automatique est monté fou sur un flasque 30 ; ce dernier est taraudé en son centre et se visse sur la partie filetée 26 de l'arbre de débrayage.
Le rochet 27 porte deux satellites 31, 32 engrenant constamment avec un pignon central 33 ajusté sur le carré 25. Le satellite 31 pi vote librement dans un trou circulaire du rochet 27, tandis que le satellite 32 pivote dans une rainure 34 lui permettant de se déplacer autour du pignon central 33. De façon analogue, le rochet 29 porte deux satel lites 35, 36 engrenant constamment avec le pignon central 33, le satellite 35 pivotant li brement dans le rochet 29 et le satellite 36 pivotant dans une rainure 37.
Une rondelle 38, munie d'une couronne épaisse 39, est montée librement entre les rochets 27 et 29 ; elle a double fonction: elle sert d'une part à main tenir les satellites 31, 32 et 35, 36 dans la direction axiale contre leur rochet respectif et, d'autre part, elle limite en hauteur l'ébat entre les rochets 27 et 29.
Lorsqu'on visse le flasque 30 sur la partie filetée 26 de l'arbre de débrayage, le pignon central (ou pignon soleil) 33 se trouve serré entre les deux flasques 28 et 30, de sorte que toutes les pièces du dispositif de débrayage forment un bloc indépendant accouplé avec l'arbre 21. La vis de rochet 40 traverse ce bloc ; elle présente une partie cylindrique non filetée 41 traversant librement l'arbre de dé brayage, et une partie terminale filetée 42 se vissant dans l'arbre 21.
On voit encore en 43 une roue de réduc tion du mécanisme de remontage automatique. Cette roue 43 est disposée au-dessus du rochet 29.
Rappelons brièvement le fonctionnement du dispositif représenté, décrit en détail dans le brevet principal. Lorsque la montre est re montée automatiquement, le rochet 29 tourne dans le sens horaire de la fig. 1. Les satellites 35, 36 se bloquent entre eux et entraînent le pignon central 33 dans le même sens (voir la flèche de la fig. 1) ; ce dernier fera tourner l'arbre de débrayage et par suite l'arbre 21 avec lequel il est accouplé, ce qui armera le ressort moteur.
Pendant ce remontage, les sa tellites 31, 32 portés par le rochet 27 sont dé gagés l'un de l'autre, de sorte que le rochet 27 est débrayé et n'oblige pas tout le mécanisme de remontage à main d'être entraîné par le méca nisme de remontage automatique.
Si le remontage se fait par le mécanisme à main, le fonctionnement sera analogue, et ce sera le mécanisme de remontage automa tique qui sera débrayé.
La construction décrite et représentée per met de sortir très facilement le barillet, sans nécessiter le démontage du mécanisme de re montage automatique ni celui du dispositif de débrayage. En effet, il suffit de dévisser la vis 40 pour pouvoir sortir en bloc le disposi tif de débrayage en faisant glisser celui-ci sous la roue de réduction 43. Cet avantage est par ticulièrement utile lorsqu'il s'agit simplement de remplacer le ressort de barillet.