Procédé et appareil pour la commande de relais électromagnétiques, notamment pour le démarrage automatique de projecteurs cinématographiques. La présente invention a pour objets un procédé et. un appareil pour la commande de relais électromagnétiques, notamment. pour le démarrage automatique de projecteurs<I>ciné-</I> matographiques.
Pour la projection de films cinématogra phiques, il est usuel d'appliquer sur les films des marques visibles qui, en apparaissant sur l'écran de projection, eonstituent clés signaux indiquant à l'opérateur le moment pour l'exé- eution des opérations manuelles destinées au passage d'un projecteur au suivant.
Ces opé rations comprennent l'allumage et le réglage de l'arc électrique du projecteur suivant (dans lequel la bobine suivante et le film ont déjà été mis en place pour la projection et l'enroulement), le démarrage du moteur, la commande des volets démasquant le faisceau du projecteur suivant et masquant le faisceau du projecteur précédent, et l'inversion des connexions de l'amplificateur de son pour le déconnecter du lecteur de son (magnétique ou photoélectrique et coopérant avec la piste du son sur le film) de l'appareil précédent et pour le connecter a11 lecteur du projecteur suivant.
Le procédé selon l'invention est caracté risé en ce qu'on utilise des impulsions électri ques successives produites automatiquement pour effectuer des commandes électrique, qui agissent à leur tour automatiquement et. successivement sur le fonctionnement de plu sieurs circuits électriques sélectionnés.
L'appareil pour la mise en ceuvre du pro cédé ci-dessus est caractérisé en ce qu'il com prend un relais principal actionné par des impulsions électriques successives, plusieurs circuits électriques de commande, un même nombre de relais secondaires, an moins un groupe de contacts pour chaque relais secon daire et intercalé dans chacun des circuit; secondaires, et des moyens par l'intermédiaire desquels le relais principal fait fonctionner successivement les relais secondaires.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'appa reil selon l'invention.
Les fig. 1 et 1a représentent un schéma clés circuits pour un ensemble de commande destiné à deux projecteurs einématogra- phiques.
La fig. 2 est un schéma des circuits d'une variante.
La fig.- 3 est une vue de face de l'appa reil.
L'appareil représenté sur les fig. 1 et 1a comporte un transformateur d'alimentation JIT dont l'enroulement primaire est alimenté en courant par les bornes<B>1.1</B> et 12, par l'in termédiaire d'un interrupteur principal JIS. Le transformateur 17T comprend quatre en roulements secondaires Vl, V2, Vs et V.4 fournissant respectivement a) Un courant d'une tension appropriée, par exemple 4,3 V (l'1)
pour le chauffage des cathodes de tubes électroniques triodes Tl et<I>T?</I> et d'un tube diode<I>D</I> qui seront dé crits plus loin (les bornes X et Z des fila ments de chauffage étant respectivement re liées à la borne X du conducteur positif du- dit enroulement secondaire, et à, la borne Z, d'une clés lames de contacts<I>CH</I> d'un relais BS dont l'autre lame est reliée audit conduc teur positif).
b) Un courant d'une tension appropriée, par exemple de 32 V (V.), appliqué à un re dresseur<I>RD</I> qui fournit le courant clé fonc tionnement continu principal et la tension anodique pour les tubes électroniques T2 et D.
c) 'Un courant. de haute tension, par exem ple .10 V (Va), pour l'anode du tube électro nique T1 dont le courant anodique actionne certains relais.
d) Un courant de tension appropriée, par exemple 9 V (V-1) pour la polarisation des (Yvillcs des tube.-, TI et T2.
Une branche de chacun des enroulements secondaires l'1, Ve, T'et V_t du transforma teur JIT est connectée à un conducteur com mun de masse qui s'étend à travers l'ensem ble des circuits en partant d'une borne 10.
L'ensemble comporte des relais < 11, A2, dont les contacts sont intercalés dans les cir cuits des lampes à, arc de deux projecteurs cinématographiques (respectivement désignés par PI.
et P2) par les bornes 1 et 2, des re lais 1l1 et J12 dont les contacts sont respecti vement intercalés dans les circuits des mo teurs d'entraînement des projecteurs P1 et P2 par les bornes 3 et -1, un relais BS qui sert à actionner les volets obturateurs inter venant simultanément pour démasquer le fais ceau du projecteur Pl et pour masquer le faisceau du projecteur P2, ou inversement, en faisant passer le courant par l'une ou l'au tre des bornes 5 et 6 dan:.-, des organes élec tromagnétiques de commande appropriés et.
un relais SOF qui sert à inverser les con nexions de l'amplificateur de son pour le dé connecter du lecteur de :son du projecteur Pl et pour le connecter au lecteur de son du projecteur P?, ou inversement.
La commande .sélective des relais Al, .12, 3I7., J12, BS et SOF est. assurée par un relais;
distributeur automatique SS fonctionnant pas à pas et comportant deux balais<I>CI., l</I> "? déplaçables ang111airement pour passer res- peetiv ement sur des rangées de plots de con tacts Sla_87a et S1b-S7b. Le déplacement angulaire des balais CI et C'dans le sen:;
horaire, vers les positions de travail, est as-uré par un mécanisme d'encliquetage ou équiva lent approprié, à l'aide d'un enroulement de commande OC excité par des impulsions de courant anodique (produites d'une manière décrite plus loin) provenant du tube triode Tl. Lorsqu'un inverseur<I>Ii</I> occupe la position AT'T0, le rappel du relais distributeur .S'S vers la position de départ représentée est assuré par l'excitation d'un enroulement de rappel RC, clé la manière décrite plus loin.
Dans la position de départ ou d'attente du relais distributeur S., le balai C1. est en gagé :sur le plot non connecté Sla, tandis que le balai C2 repose sur le plot Slb. Le courant continu provenant du redresseur est ainsi appliqué à un côté des interrupteurs de dé- max-x#age S_12, SJI2 et SP2 à. commande ma nuelle. Les côtés opposés de ces interrupteurs sont respectivement reliés aux relais A2, 3I2 et aux relais BS et SOF en parallèle.
Le cou rant. allume également une lampe témoin PL qui indique que l'appareil est en état d'at tente pour le démarrage manuel. Un interrup teur RS sert à amener le relais SS à la posi tion de départ (s'il ne l'occupe pas déjà.) par l'excitation de l'enroulement de rappel RC, qui actionne également le contact TR pour déconnecter le balai CI. pendant le mouve- ment de rappel.
La manceuvre de l-'inverseur Ii vers la position AT'TO relie l'anode du tube élec tronique Tl au conducteur d'alimentation ve nant du transformateur 3IT et passant par l'enroulement de commande OC du relais dis tributeur SS. Les anodes du tube triode Tl et du tube diode D sont connectées en perma nence à la source de haute tension continue de la manière indiquée sur le dessin.
Dans cette position<B>AUTO,</B> l'inverseur K relie éga lement la, sortie du redresseur au balai C1 du relais distributeur SS, tandis que le balai C2 (le ce relais est relié en permanence à ce re dresseur de la manière représentée.
L'inverseur K est à, deux directions et à deux pôles, et. peut occuper une autre position <I>DR</I> ï'JI clans laquelle l'anode du tube Tl est reliée à. son conducteur de tension anodique venant du transformateur JIT et passant par un relais de tambour<I>DR,</I> et non plus par L'enroulement de commande OC du relais dis tributeur SS. Le balai Cl du relais SS est < lors déconnecté de sa source de courant con tinu, et reçoit le courant par les contacts DCl du relais de tambour DR reliés à une borne c9 dont le but sera décrit plus loin.
Dans chacune des positions de l'inverseur )i, la source de courant continu sert égale ment à allumer l'une ou l'autre des lampes .l L et<I>DL</I> qui indiquent respectivement que l'inverseur occupe l'une des positions AUTO et Dlfl'JI.
L'appareil tel qu'il vient d'être décrit jus- qii'iei est destiné à permettre la mise en mar- elie manuelle d'un projecteur cinématogra- hhique, par exemple du projecteur P2, et à effectuer le passage automatique de ce pro jecteur P2 au projecteur Pl, et ensuite du projecteur Pl aLi projecteur P2, suivant, le nombre de bobines de film utilisées pour la projection.
L'amorçage des opérations de commuta lion est assuré par des impulsions de cou- rant produites par des dispositifs incorporés aux projecteurs, qui peuvent être avantage - î LL ment des dispositifs de réponse électrique <B>s</B> se agencés pour créer des impulsions de durée déterminée en coopération avec des repère conducteurs appliqués sur le film de chaque bobine. Les dispositifs de réponse électrique (non représentés)
des projecteurs P1 et P2 sont respectivement connectés aux bornes )'l <I>a.</I> et P2a. Par l'intermédiaire des contacts inverseurs COCI., le dispositif de réponse du projecteur précédent est relié à la grille du tube triode Tl. En ce point, il convient de décrire les opérations du démarrage manuel et du pas- à sage automatique d'un projecteur à l'autre effectuées avec l'appareil représenté sur le dessin.
Les autres organes, ainsi que leur mode de fonctionnement, seront décrits au fur et à mesure. , L'ensemble occupant la position représen tée,sur le dessin, l'opérateur fait démarrer le projecteur P2 en fermant es interrupteurs SA2, SJÎ2 et SP2, soit séparément dans cet ordre, soit simultanément par accouplement , de ces trois interrupteurs.
Pour l'allumage de la lampe à, arc dans un projecteur cinématographique, il est jus- u suel d'amener l'électrode négative en q 'ici u, contact avec l'électrode positive pour faire passer le courant, et de retirer ensuite l'élec trode négative pour créer un petit intervalle en vue de l'amorçage de l'arc. On règle en suite l'intervalle entre les électrodes pour obtenir la brillance désirée de l'arc.
On supprime ce mode d'allumage manuel et de réglage de l'arc par l'utilisation d'un élément fusible, capable de fondre sous l'ac tion d'un courant inférieur à, celui de l'arc, et qui est ensuite désintégré ou volatilisé par combustion. L'opérateur coince cet élément avant la, fermeture du circuit entre les élec trodes de la lampe à arc espacées à la posi tion de fonctionnement normal.
L'amorçage automatique de l'arc est ainsi assuré dès la fermeture du circuit correspon dant, c'est-à-dire de l'interrupteur SA2.
La. fermeture des interrupteurs S12, S11\? et SP2 fait arriver le courant continu par l'intermédiaire du balai C2 et du relais distributeur SS aux enroulements des relais 12, 1-f2, BS et SOF. L'excitation de ces en roulements ferme des contacts de maintien représentés au-dessoils des relais A2, 312 et BS, et permet l'arrivée du courant. continu aux enroulements par un conducteur<I>LN</I> qui fait également arriver ce courant continu à.
l'in d'une paire oui d'un groupe de contacts représentés au-dessus de chaque relais Al, Q12, <I>111,</I> 1V12, et à deux groupes de contacts représentés au-dessus du relais BS. Lorsque le relais .12 entre en action, la fermeture des contacts supérieurs fait passer le courant à la borne 2 et ensuite à la lampe à are du projecteur P2. L'entrée en action du relais 112, qui ferme les contacts supérieurs, fait passer le courant continu à la borne 4 et en suite dans le circuit du moteur d'entraîne ment chi projecteur P2.
L'enclenchement du relais BS fait passer le courant continu de la borne :5 (dans la position représentée .sur le dessin) à la borne 6 et ensuite dans le dis positif actionnant les volets obturateurs de façon que le faisceau du projecteur P2 soit démasqué, tandis que le faisceau du protec teur Pl. est. masqué. Simultanément, l'excita tion du relais SOP inverse les connexions de l'amplificateur du son en le faisant passer (le la borne S01 (dans la position représen tée sur le dessin) dll lecteur de son du pro jecteur Pl à la borne 802 du lecteur de son du projecteur P2. La lame centrale de ce re lais est connectée en permanence à. une borne commune SC du circuit amplificateur.
Un autre groupe de contacts du relais BS allume la. lampe SL2 pour indiquer à l'opérateur que la lecture a lieu sur la piste sonore du film défilant dans le projecteur P2, tandis que l'autre lampe SL1 est éteinte. En même temps, les deux contacts CII représentés au- dessus du relais BS sont ouverts pour couper le courant :de chauffage du filament du tube diode D. Le but de cette interruption appa raîtra plus loin. Les enroulements des relais A2 et 112 ne sont. alors reliés à la masse que par les contacts d'un relais interrupteur I.
Les enroulements des relais BS et SOP sont reliés à la masse à travers la résistance R2, afin que les bornes négatives de ces enroule ments soient maintenues à. un potentiel au- dessus de celui de la masse. Le but est d'ob tenir d'une manière décrite plus loin le dé clenchement de ces relais par l'application d'un courant. continu de même tension aux deux borne-, de leurs enroulements, et d'em pêcher en même temps le court-circuitage du redresseur.
L'appareil est alors conditionné pour permettre la projection d'un film avec le pro- jecteur P2. L'arrivée du courant aux bornes \?, 4 et 6 est assurée par les contacts supé rieurs des relais < 12, 312 et BS maintenus en circuit par les contacts représentés au-dessous de ces relais. L'opérateur peut donc ouvrir les interrupteurs S12, S112, SP2.
Le passage automatique d'un projecteur au suivant est assuré par un dispositif en trant en action à. la fin du film défilant dans le projecteur P2 pour transmettre une série d'impulsions électriques à la borne P2a, et ensuite, par l'intermédiaire des contacts COC1 du relais inverseur<I>C0,</I> à. la grille du tube triode T1.
La première impulsion appliquée au tube triode Tl fait passer une impulsion de cou rant anodique dans l'enroulement de com mande OC du relais distributeur S8. Le ba lai C1 est ainsi poussé sur le plot 52a qui fait passer le courant dans l'enroulement du relais t11. Les contacts inférieurs de celui-ci se ferment pour maintenir l'arrivée du cou rant continu, tandis que les contacts supé rieurs se ferment pour faire arriver le cou rant à la borne 1 et ensuite à la lampe à are du projecteur Pl préalablement munie d'un élément fusible d'amorçage tel que décrit précédemment.
Simultanément, le balai C'2 est poussé sur le plot S2b pour faire arriver le courant à la borne 8 et ensuite à un aver tisseur sonore, par exemple à un ronfleur, indiquant à. l'opérateur l'approche du chan gement, afin qui( puisse surveiller l'arc du projecteur P1 pour s'assurer qu'il s'amorce convenablement.
Une deuxième impulsion fait intervenir le relais distributeur SS pour pousser le balai Cl sur le plot @S\ecr.. Par l'intermédiaire du relais MI et de la borne 13, la. tension est appliquée an moteur d'entraînement du pro jecteur P1 qui démarre.
Lune troisième impulsion agit. sur le relais distributeur SS pour pousser le balai Cl sur le plot S4a qui neutralise les enroulements des relais BS et SOP en vue de leur déclen chement. Le. déclenchement du relais B.S' arrête l'arrivée du courant continu à la borne, 8 et relie la source de courant continu à la morne 5. Les volets obturateurs démasquent le faisceau du projecteur Pl et. masquent le faisceau du projecteur P2.
Ce déclenchement éteint également la lampe SL3 et allume la lampe SL1. Simultanément, le déclenchement <B>(lit</B> relais SOP inverse les connexions de l'am plificateur de son en reliant la borne SC à la borne S01, et en séparant. les bornes<B>SC</B> et SO?. La lecture du son continue donc saur la piste du film défilant dans le projecteur P1.
.-Après ces opérations, le passage propre- ment dit d'un projecteur au suivant est ter miné, mais la lampe à are et le moteur d'en traînement du projecteur précédent P2 sont toujours en circuit, tandis que la lampe are et le moteur du projecteur suivant Pl sont reliés à la masse par les contacts du re lais interrupteur<I>I</I> et par les contacts COC3 du relais inverseur CO.
1.e moteur peut, être arrêté et. l'are du pro jecteur précédent éteint par un dispositif actionné par une quatrième impulsion appli quée à la borne Ma et an tube Tl. Il est ce pendant indiqué que ces opérations soient abjurées par un autre mol en, en l'espèce par la ;sortie de l'extrémité postérieure du film.
L'appareil est, par conséquent, agencé de fac.on qu'une quatrième impulsion soit appli quée à. la borne P2b et ensuite à. travers les contacts COC2 du relais inverseur <I>CO</I> à. la ripille du tube triode l'2.
Il en résulte qu'une impulsion de courant anodique passe dans le relais interrupteur I et ouvre ses deux paires de contacts, ce qui ouvre également les cir- euits du relais t12 de l'arc et du relais J12 du moteur (relié à la masse uniquement. par ces contacts). Le projecteur précédent P? est. donc arrêté, tandis que les circuits du relais =1.1 de l'arc et du relais MI du moteur (en core reliés à la masse par les contacts inver seurs COC3) ne sont pas influencés.
L'enclenchement du relais RS, produit par la troisième impulsion appliquée à la borne P2a, entraîne la, fermeture des con taets<I>C_ II</I> pour faire arriver le courant au filament de chauffage du tube diode D. t1 l'aide d'un rhéostat Rl, le courant est ré-lé de façon que le chauffage de la cathode jus qu'à la température d'émission soit différé suffisamment pour permettre l'entrée en action du relais interrupteur I de la manière décrite.
Ensuite, lorsque le courant anodique circule dans le tube diode D, le relais inv er- seur CO est. enclenché de façon que les con tacts COC1 établissent la connexion de la borne P1a et rompent la connexion de la borne P2a avec la grille du tube triode Tl. Les contacts COC2 établissent la connexion de la borne Plb et rompent la connexion de la borne P2b avec le tube triode T2.
Les con tacts COC3 relient. directement à la masse le relais A2 de l'are et le relais 112 du moteur et coupent la liaison directe entre la masse et le relais Q11 de l'are et le relais JIl du mo teur. Ces deux derniers relais sont ainsi re liés à la masse uniquement par les contacts du relais interrupteur I qui ont. été refermés.
Le projecteur Pl est ainsi conditionné pour s'arrêter en cas de rupture du film et pour transmettre une impulsion à la borne Plb et au relais interrupteur I en vue de l'ouverture des circuits du relais<B>Al</B> de l'are et du relais 1I1 du moteur. De plus, l'ensem ble se trouve en position d'attente pour un autre changement automatique dès l'approche de la fin du film défilant dans le projecteur P1 qui devient. alors le projecteur précé dent.
Dès que l'extrémité postérieure du film défilant. dans le projecteur Pl. sort de celui- ci pour s'enrouler sur la bobine réceptrice, une série d'impulsions électriques est. appli quée, par l'intermédiaire des contacts<I>COCA,</I> à la borne Pl.a et à la grille du tube triode <I>Tl.</I>
La première impulsion de cette série fait passer une impulsion de courant anodique dans l'enroulement de commande OC du re lais distributeur SS. Le balai Cl est donc poussé sur le plot.
S5a qui fait passer le cou rant dans l'enroulement du relais Q12. Les contacts inférieurs de celui-ci se ferment pour maintenir l'arrivée du courant continu, tan dis que les contacts supérieurs se ferment pour faire arriver le courant à la borne S2 et ensuite à la lampe à arc du projecteur P'?, qui a été préalablement munie d'irn élément.
fusible d'amorçage tel que décrit précédem ment. Simultanément, le balai ('? est poussé sur le plot S'51) pour faire arriver le courant à la borne 7 et ensuite à l'avertisseur sonore indiquant à l'opérateur l'approche d'un antre changement, afin qu'il puisse surveiller l'arc du projecteur P\? pour s'assurer qu'il s'amorce convenablement.
La deuxième impulsion agit sur le relais distributeur SS de façon que le balai ("I soit poussé sur le plot 56 ,. Par l'intermédiaire du relais JI2 et de la borne -1, le moteur d'en traînement du projecteur P2 est alors mis en marche.
La troisième impulsion agit sur le relais distributeur SS de façon que le balai t"1 soit poussé sur le plot S7a, pour l'excitation des enroulements des relais BS et SOF. Le relais BS arrête l'arrivée du courant continu à la borne 5 et relie la source de courant con tinu à la borne 6. Les volets obturateurs sont actionnés pour démasquer le faisceau du. pro jecteur P2 et pour masquer le faisceau du projecteur Pl.
Ledit relais éteint également la lampe SLl et allume la lampe SL2. Simul tanément, le relais SOS établit la connexion entre les bornes SC et S02, et rompt la con nexion entre les bornes<B><I>SC</I></B> et SOI. de l'am plificateur de son, de sorte que la lecture con tinue sur la piste du film défilant clans le projecteur P2.
Après ces opérations, le changement pro prement dit de la projection est ,de nouveau terminé, mais les circuits de la lampe à are et du moteur d'entraînement du projecteur pré cédent Pl. sont encore fermés, tandis que les circuits de la lampe à are et du moteur du projecteur suivant P\? sont reliés à la masse par les contacts du relais interrupteur I et par les contacts COC3 du relais inverseur <I>C0.</I>
Une quatrième impulsion est donc appli quée à la borne Plb, et ensuite, à travers les contacts COC2 du relais inverseur<I>C0,</I> à la grille du tube triode T2. Il en résulte qu'une impulsion de courant anodique agit sur le relais interrupteur 1 qui ouvre ses deux pai- res de contacts.
Les circuits du relais de lampe à, are -11 et du relais de moteur JE (uniquement reliés à la masse par ces con tacts) sont ouverts et le projecteur précédent <I>PI</I> est arrêté, tandis que les circuits du re lais de la lampé à arc @12 et du relais de mo teur JI2 (encore reliés à la masse par les contacts inverseurs COC <I>3)</I> ne sont, pas irr- fluencés.
L'entrée en action du relais BS, produite par la troisième impulsion appliquée à la borne Plcr, usure l'ouverture des contacts su- périeurs CIl' pour arrêter l'arrivée du cou rant au filament de chauffage du tube diode D.
Après un intervalle de temps suffisant pour permettre ].'entrée en action du relais interrupteur 1 de la manière précédemment décrite, le courant anodique cesse de passer dans le tube diode D, et le relais inverseur est, désexcité, de sorte que les contacts COCI établissent la connexion de la borne P2ar et rompent la connexion de la borne<I>Plu.</I> avec la grille du tube triode Tl. Les contactr;
COC2 établissent la connexion de la borne P2b et rompent la, connexion de la borne <I>Pli)</I> avec le tube triode T2. Les contacts COC3 relient. directement à la masse le relais de lampe à are Al et le relais de moteur J11, tandis qu'ils interrompent la liaison directe de la masse avec le relais (le lampe à are -12 et le relais de moteur J12, ces deux derniers relais n'étant. alors reliés à. la niasse que par les contacts da relais interrupteur 1.
Le projecteur P est ainsi conditionné pour s'arrêter en cas de rupture du film, par la transmission d'une impulsion à la borne P2b et au relais interrupteur<I>I</I> ouvrant. alors les circuits du relais de lampe à arc _1l et du relais de moteur JII. De plus, l'ensem ble est en position d'attente. pour un autre changement, automatique à l'approche de la fin du film défilant clans le projecteur P? qui devient ainsi le projecteur précédent.
D'autre part, la troisième impulsion pro venant de la borne Pla, intervient également pour pousser le balai ("? dit relais distribu- teur SS sur le plot. 57i).
Le courant continu est. ainsi appliqué à l'enroulement de rappel RC de ce relais distributeur à la fin de la courte excitation de l'enroulement de com mande<I>OC.</I> L'enroulement de rappel RC in tervient. ensuite pour libérer le dispositif d'en- eliquetage et les balais Cl et C2 qui revien- lient à leur position de départ que montre le dessin. Le coupe-circuit 1'R déconnecte le ba lai Cl pendant le retour.
Bien entendu, le passage automatique d'un projecteur précédent Pl ou P2 au projecteur suivant peut avoir lieu de la manière décrite, aussi souvent que l'exige le nombre de bo bines nécessaires pour une projection conti nue.
Pour présenter un programme auxiliaire, par exemple pendant un entracte intercalé élans le programme principal, l'opérateur fait passer l'inverseur K à la position DRZ'J1 en mi point quelconque de la. projection avec la. dernière bobine.
Par programme auxiliaire , on entend une ou plusieurs opérations telle:, que la reproduction de la musique ou de la parole, l'allumage et l'extinction de l'are d'un projecteur pour projections fixes, le démar rage et l'arrêt automatique d'au moins Lui projecteur pour an moins une bobine de film, la fermeture et l'ouverture des rideaux de scène, et la commande de l'éclairage de la scène et (ou) de la salle.
Peu importe que la dernière bobine porte tin numéro d'ordre im pair (les balais Cl. et C2 du relais distribu- tein étant alors respectivement. placés .sur les plots Sla et SLb) ou un numéro d'ordre pair (le balai Cl étant.
alors placé sur le plot S'-ha), l'anode du tube triode Pl étant cle toute facon séparée de l'enroulement de coin- imande OC et reliée à la source de courant à travers l'enroulement du relais de tambour DR.
La première impulsion appliquée à l'une des bornes Pl a. et P2a agit sur le relais DR dans le sens de la fermeture des contacts DC"I, (le sorte que le courant continu arrive à la borne 9 et ensuite à l'appareil directeur de programme auxiliaire, ou à. l'ensemble des sélecteurs de circuit,, et de préférence à un mouvement d'horlogerie électrique destiné à la synchronisation de cet appareil.
En même temps, l'enroulement de commande OC_ dé- connecté ne peut intervenir pour actionner le relais SS en réponse à cette première im pulsion, ni des impulsions suivantes, pour faire démarrer le projecteur en position d'at tente.
En conséquence, à, la fin du film sortant du projecteur alors en action, une impulsion ; appliquée à, l'une quelconque des bornes Pl <I>b</I> et P2b arrête complètement le fonctionne ment de l'appareil que l'opérateur peut raille- lier en position d'attente pour la reprise du fonctionnement. par un déplacement de l'in- , verseur K vers la position AZ'P0.
Pour intercaler dans un programme auxi liaire la projection d'un film, par exemple pour la présentation d'extraits du film du prochain programme, ou de films similaires, de court métrage, l'appareil directeur de pro gramme peut être agencé pour appliquer des impulsions de courant à l'une des bornes P2a ou Pl cc, pour faire démarrer l'un des projecteurs PI ou P2. A cet. effet, l'opéra teur place l'inverseur K sur la position .1P1'0 en attente pour cette projection.
Ces impulsions de démarrage peuvent également être appliquées directement à l'enroulement de commande OC du relais distributeur SS, le balai Cl. de ce relais étant. temporairement relié par l'appareil directeur à la source de courant continu d'une manière appropriée quelconque. Dans un autre mode de réalisa tion, l'inverseur K. peut recevoir une com mande électromagnétique supplémentaire telle que des impulsions électriques appliquées dans des intervalles appropriés à l'éleetr o- aimant par l'appareil directeur de programme fassent passer l'inverseur K à la.
position <I>AUTO</I> ou DRZ' 1I aux moments désirés.
Bien entendu, on peut imaginer des va riantes et modifications de détails du procédé et de l'appareil pour la direction de pro grammes cinématographiques qui viennent d'être décrits.
Dans une variante de l'appareil repré senté sur les fig. 1 et la, le conducteur posi tif du courant. continu aboutissant au balai CI du relais distributeur SS peut. passer par des paires de contacts supplémentaires mon- tées en parallèles, une des paires étant fer mée par l'excitation de chacun ou de l'un quelconque des relais A1, A2, .l'11, :l12. L'ar rivée dit courant au balai CI est ainsi auto matiquement interrompue si aucun des pro jecteurs ne fonctionne.
Une de ces paires de contacts petit être agencée pour être fermée ou court-circuitée chaque fois que l'appareil directeur de programme auxiliaire entre en action pour faire démarrer un projecteur.
Dans une autre variante, le relais SOP petit être commandé par une paire de con tacts supplémentaires du relais BS au lien d'être commandé directement de la manière précédemment décrite. Ceci permet alors clé placer le relais SOP en dehors de l'appareil décrit., par exemple dans l'amplificateur.
Les connexions du relais DR peuvent. être également modifiées pour permettre son fonc tionnement sons l'action d'impulsions appli quées aux bornes Pla ou<I>M'a,</I> à travers les plots S3b on 86b du relais distributeur SS (dont aucun n'intervient dans le fonctionne ment précédemment décrit).
La fig. 2 dit dessin est un schéma permet tant de commander au moins une suite clé trois opérations séparées, nécessaires par exemple pour la mise en marche d'un projec teur cinématographique, en l'espèce l'amor- @age de l'arc, le démarrage du moteur et la commande du volet obturateur du faisceau lumineux.
L'appareil que montre cette figure com porte (en combinaison avec le relais de tam bour DR, l'interrupteur de tambour DS et l.'auto-interrupteur AS de la fi-. 1, et en rem placement du relais distributeur SS) un tube électronique Vl de préférence du type thyra- tron, un relais à impulsions RY1, un relais de lampe à arc RY2, un relais de moteur RY3 et.
un relais de volets obturateurs RY4, en combinaison avec de nombreuses résistan ces et de nombreux condensateurs formant les circuits électroniques coopérants.
La tension de polarisation de la grille du tube V 1 est, appliquée à la, borne Zl, tan dis que la haute tension appropriée ail tube Vl est appliquée à la borne Y. Le courant clé fonctionnement des relais<I>DR,</I> Rl':3, RI-3 et RY4 arrive par la borne IV.
Dans l'agencement que montre la ?, le relais de tambour<I>DR</I> est hors de cireuit et l'inverseur VC, destiné au passage du chan gement automatique de projection à la direc tion du programme auxiliaire (qu'on peut appeler direction par tambour ), occupe la position de commande clic tambour. Lorsque l'auto-interrupteur -18 est momentanément fermé,
le relais<I>DR</I> est excité par l'intermé diaire de l'interrupteur de tambour DS nor malement fermé, et ce relais ferme ses con tacts de maintien RI et actionne l'inverseur 1'C pour relier l'anode du tube V1 à la borne d'alimentation Y par l'intermédiaire du re lais RY1.
Pour déclencher le démarrage automati que d'un projecteur suivant dans les condi tions qui viennent d'être décrites, on prévoit un dispositif tel qu'un intervalle prédéter ininé sur le film. du projecteur précédent (ayant. déjà. fonctionné), ou sur ce film et sur celui du projecteur suivant, applique une série d'impulsions électriques à la grille du tube V I (qui est à cet effet l'équivalent du tube P1. de la fig. 1) par les balais Y1, 1'? de l'émetteur ou lecteur d'impulsions.
La tension de polarisation appliquée à, la grille du tube 1'l. par la borne Z1_ est. choisie telle que ce tube ne laisse passer aucun cou rant anodique. Dès qu'un repère conducteur du film ferme l'intervalle entre les balais Yl, Y2 du lecteur d'impulsions, la tension de gille est réduite à une valeur permettant le passage du courant anodique.
L'ensemble des résistances R9, R3 et du condensateur C5 est agencé de faon que la grille du tube l'1 ne soit pas court-circuitée par le repère eoiidue- teur avec la cathode pendant la fermeture <B>(le</B> l'intervalle entre les balais Y1, I'?.
Une résistance R2_1 en série avec un con densateur C6 < 1 est intercalée entre le con- clueteur de haute tension Y et le eonaueteur négatif commun. Le relais RY1 est intercalé entre le point commun clé R2.1 et C6A et l'anode du tube Z-'l. Dans les conditions normales, le tube Z 1 est, polarisé de façon qu'il ne laisse passer aucun courant anodique.
Le condensateur ('6.1 est donc complètement chargé, et il est maintenu chargé par la haute tension arri vant. à travers la résistance R2,1. <B>Dès</B> l'arri vée de la première impulsion sur la grille du tube, la réduction de la polarisation de cette grille déclenche l'ionisation de ce tube, de sorte qu'il laisse passer le courant anodique.
Ce courant anodique est pris sur le con densateur ('6A à travers l'enroulement du relais RYl, et produit l'enclenchement de ce dernier. Lorsque le condensateur C6.1 est dé chargé, le tube Y 1 continue de recevoir du courant. anodique de la borne de haute ten sion à travers la résistance R21. La valeur clé cette résistance est choisie telle que la chute clé tension abaisse la tension anodique du tube 6'l. à une valeur insuffisante pour maintenir ce dernier à l'état d'ionisation, de sorte que le passage du courant anodique cesse.
Le condensateur C6 < 1 est rechargé, et le circuit est maintenu à. l'état de repos par la polarisation de la grille par la borne Zl à travers la résistance R4 jusqu'à, l'impulsion suivante.
Aussitôt que le relais RY1 est enclenché par la première impulsion, il ferme les trois contacts Pl, P2 et P3. Le contact. Pl. appli que au relais RY2 le courant d'enclenchement provenant du conducteur :IL L'enclenchement de ce relais assure l'amorcage de l'arc dans le projecteur suivant. Les contacts H2 du relais RY2 se ferment pour maintenir celui-ci en position d'enclenchement lorsque le contact Pl du relais RYl. s'ouvre.
La fermeture si multanée du contact Pl et des contacts P2 et P3 permet également le passage du courant à travers la résistance R5 en direction du re lais R Y3, et à travers le condensateur C3 et la résistance R7 en parallèle. Dtant donné que la résistance R5 limite l'arrivée du cou rant au relais RY3, celui-ci n'enclenche pa;.
Lorsque le contact Pl s'ouvre, le relais RY2 est maintenu enclenché par les contacts de maintien H2 de la manière précédemment décrite. La résistance R5 est alors reliée au conducteur d'arrivée IV par ces contacts H2, et le condensateur C3 est chargé à travers la ; résistance R5. La résistance R7 n'intervient que pour assurer la .décharge complète du condensateur C3 avant. le début de l'enclen chement et sa valeur est, choisie telle qu'elle n'exerce aucune action appréciable sur le fonctionnement normal du circuit.
La deuxième impulsion appliquée au tube 1'1 entraine de nouveau l'enclenchement du relais RY 1 de la manière décrite. Le contact PI ne produit aucun effet puisque le relais RY2 est maintenu enclenché par les contacts 112. Mais la fermeture du contact P2 provo que la décharge du. condensateur C3 à tra vers le relais RY3, de sorte que celui-ci ferme l'interrupteur du moteur d'entraîne ment du projecteur suivant, de même que les contacts H3 qui maintiennent le relais RY3 enclenché. Le contact P3 se ferme également, de sorte que le condensateur ('4 est chargé de la manière décrite pour le condensateur C3.
La troisième impulsion appliquée au tube T'1 entraîne un nouvel enclenchement du re lais R1'1 et la fermeture des contacts P1, P2 et P3. Les contacts Pl et P2 ne produisent aucun effet puisque les relais RY2 et RY3 sont maintenus enclenchés par les contacts de maintien H2 et H3.
La. fermeture du contact P3 provoque la décharge du condensateur C4 et l'enclenchement du relais RY4, qui fait fonctionner les volets obturateurs et ferme les eontaets de maintien H.1 de la manière dé crite pour le condensateur C3 et le relais RY3.
Chacun des relais RY2, RY3 et RY4 com porte des contacts supplémentaires (non re présentée) pour commander les circuits de lampe à arc et de moteur du projecteur sui vant, et pour actionner les volets obturateurs des deux projecteurs en même temps que d'autres organes désirés.
Les relais RY2, RY3 et RY4 étant main tenus enclenchés respectivement par les con tacts 112,<I>H3</I> et 114, il est. possible, pour le passage automatique au projecteur suivant, de préparer les circuits d'un autre jeu de relais identiques à RY1, RY2 et RY3. A cet effet, on prévoit un autre groupe de contacts (non représentés) destinés à être actionnés par le relais RY4 pour enclencher un autre relais (équivalent au relais CO de la fig. 1), qui sert à actionner simultanément des inver seurs CH2,
CH3 et CII4 pour relier le cir cuit comprenant les contacts Pl, P2 et P3, les résistances<I>R5, R6,</I> R7 et R8 et les con densateurs C3, C4, aux conducteurs A5, Q16, 47 de l'autre jeu de relais.
Dans la pro chaine suite d'opérations effectuées par le re lais RY1, au moment. où le film quitte le pro jecteur précédent, l'intervalle entre les ba lais Yl, Y2 est fermé par des repères con ducteurs. Les relais de l'autre jeu sont enclen chés successivement pour fermer le circuit de lampe à arc et le circuit de moteur du projecteur suivant, et pour actionner les vo lets obturateurs des deux projecteurs.
Dans chacun des conducteurs de retour du jeu de relais RY2, RY3 et RY4, ou dans chacun des conducteurs de retour du jeu de relais RY2, RY3, RY4 et de l'autre jeu iden tique de relais est intercalé un interrupteur qui peut être automatique comme le relais interrupteur I de la fig. 1, ou qui peut être actionné manuellement, par exemple à l'aide d'un bouton, pour déclencher les relais RY2,
RY3 et RY4 (ou l'autre jeu par une manoeu- vre dans le sens opposé des interrupteurs) pour arrêter le projecteur correspondant, les relais étant. ramenés en position d'attente au moment du changement de projecteur sui vant.
Lorsque l'appareil directeur à tambour doit entrer en action, on ouvre l'interrupteur de tambour DS à la main ou automatique ment pour obtenir le déclenchement du relais <I>DR.</I> Les contacts de maintien Hl. s'ouvrent, et l'inverseur VC passe à la position que montre la fig. 2, déconnectant l'anode du tube Vl du relais RY1. et connectant cette anode au relais à impulsions DP du tambour.
En conséquence, s'il est nécessaire de faire fonctionner un projecteur pour la projection d'un film faisant partie d'un programme auxiliaire, le circuit de l'arc et le circuit. du moteur ainsi que les relais des volets obtura- teurs sont directement commandés par des contacts de l'appareil directeur,
tandis que les impulsions appliquées au tube Vl par la fermeture de l'intervalle entre les balais Yl et Y2 par un repère conducteur du film inter viennent pour assurer l'enclenchement du re lais à impulsions DP à travers la résistance R2D et le condensateur C6D (équivalents à R2.1 et C6 A), en vue de l'entrée en action de l'appareil directeur pour la présentation du programme de la manière décrite précé demment.
L'arrêt du projecteur est assuré par une impulsion appliquée à un organe tel que le tube T2 de la fig. 1.
Il est naturellement simple de modifier l'agencement des circuits de la fig. 1 pour incorporer un unique relais à impulsions tel que RYl. Par rapport au relais distributeur SS fonctionnant pas à pas, le relais à impul sions offre l'avantage d'éliminer pratique ment les vibrations mécaniques et l'usure, ce qui réduit sensiblement les risques de pannes mécaniques des circuits.
Dès que la polarisation du tube Vl est réduite par le passage d'un repère conduc teur du film en regard des balais lecteurs, le tube V1 est. ionisé et le relais RY1 est. enclen ché, quelle que soit la vitesse du film et quelle que soit la longueur du repère conducteur.
La durée d'ionisation du tube V1 (avec un tube quelconque et avec des conditions quel conques de fonctionnement de ce tube) dé- f pend entièrement de la constante de temps de l'ensemble R2A.-C6 < 1, qui peut être choi sie de faon à assurer la vitesse de fonction nement désirée du circuit, telle qu'elle est dé terminée par la durée d'ionisation du tube V1.
On peut imaginer de nombreuses varian tes des circuits représentés.
Ces variantes peuvent. comprendre l'uti lisation de tubes durs à électrodes multi- i ples à la place de la triode à gaz ou du thy- ratron représentés pour la transmission des impulsions. On peut également utiliser di vers dispositifs de déclenchement nécessaires ou praticables pour ces tubes, le déclenche ment étant effectué sur une ou phasieurs élec- trodes. Le relais à impulsions peut être éga lement agencé d'une manière autre que re présentée sur le dessin.
Pour la commande successive de relais électromagnétiques par des impulsions élec troniques, il est évident qu'on peut également utiliser une combinaison d'éléments tels que le tube Vl, le relais RY1 et les relais RY2, RY3 et RY4 (ou un autre nombre de relais de ce genre, par exemple deux ou plus de trois) avec leurs circuits, autrement qu'en liaison avec la projection de films cinémato graphiques de la manière précédemment dé crite.
L'élément fusible précité, destiné à l'amor çage automatique d'un arc, peut être un grain de composition appropriée et d'une forme permettant de le serrer entre les extré mités des électrodes de la lampe à arc, la grosseur de ce grain étant choisie pour ame ner les électrodes à l'espacement normal. Ce ;train doit également présenter un bas point de fusion ou d'inflammation. On a trouvé qu'une lame de matière, par exemple en étain on une autre substance appropriée coudée en <B>U</B> constitue un élément fusible avantageux à serrer entre les extrémités des électrodes, avec les branches respectivement en contact avec chaque électrode.
Les caractéristiques de l'élé ment fusible doivent être telles qu'il empêche le passage brusque de la totalité du courant, et qu'il soit suffisamment chauffé pour for mer un are tout. en étant simultanément com plètement désintégré, brûlé ou brisé de façon que les résidus puissent tomber des électro des pour permettre à l'arc de se former dans des conditions normales.
La fig. 3 est. une vue de face de l'appareil comportant un carter contenant les organes électriques précédemment décrits. Le carter est de préférence divisé en trois parties super- posées; la partie inférieure 51. contient. le bloc d'alimentation (transformateurs, redresseurs, ete.). La partie médiane 52 contient l'appa reil représenté ;sur les fig. I et 2 ainsi que les organes qui s'y rattachent.
La partie supé rieure 53 contient à l'arrière d'une glace transparente 54 un appareil directeur dont l'organe mobile a la forme d'un tambour tel que décrit dans le brevet N 309582. Les par ties 51 et 52 du carter sont séparément amo vibles sur un châssis, et les connexions élec triques sont de préférence assurées par un ensemble de broches et de douilles. Les orga nes destinés à la manoeuvre des interrupteurs ainsi que les lampes témoins sont montés sur des panneaux. Des organes à clé ou à manette 55 permettant la manoeuvre du tambour sor tent à travers le panneau de la partie supé rieure 53.
Les procédés et appareils décrits sont avantageux pour la direction de programmes cinématographiques en général et plus parti culièrement pour la projection continue de films cinématographiques en plusieurs bobi nes et avec plusieurs projecteurs; les opéra tions manuelles étant ainsi réduites en nom bre et éventuellement pratiquement éliminées, sauf en ce qui concerne les premières opéra tions de démarrage. De plus, avec des modifi cations appropriées de l'appareil décrit, ces opérations initiales de démarrage peuvent être effectuées automatiquement par la simple fer meture d'un interrupteur principal.