<B>Dispositif de mise.</B> automatique <B>à l'arrêt d'une sonnerie de</B> pendule. La présente invention a pour objet un dispositif de mise automatique à l'arrêt d'une sonnerie de pendule à des intervalles de temps fixés et pour des durées déterminées.
Les pendules à sonnerie ont toujours été fort appréciées pour la gaîté et l'impression de vie qu'elles apportent dans les foyers et elles connaissent un succès indéniable. Si les qualités des sonneries, telles que carillons par exemple, sont fort goûtées à certaines heures de la journée, ces sonneries peuvent cepen dant devenir assez gênantes à d'autres heures, et principalement la nuit, particulièrement pour les personnes au sommeil léger ou souf frantes.
Et cette gêne qui, dans les campa gnes ou dans les maisons particulières, n'af fecte, au pis aller, que le propriétaire de la pendule, peut devenir générale pour tout le voisinage, surtout avec les conditions de l'ha bitat urbain moderne, dans des immeubles à nombreux locataires.
Ainsi, l'on. a cherché à supprimer cet inconvénient en partie ou totalement sans toutefois altérer en rien les avantages des pendules dites à sonnerie à carillon, par exem ple qui ont remplacé petit à petit les tableaux à musique d'autrefois.
Ce but peut être atteint de faon particu lièrement simple et pratique en incorporant dans la pendule le dispositif de mise automa tique à l'arrêt de la sonnerie objet de l'inven.. Lion, qui est caractérisé par une came présen tant le profil requis par la fréquence et la durée des arrêts désirés, came qui est entraî née par le mouvement d'horlogerie de la pen dule et agit sur la sonnerie en vue d'assurer automatiquement son arrêt momentané.
Cette came peut, par exemple, être entraî née directement ou par l'intermédiaire d'un mobile auxiliaire, par une roue du mouvement solidaire du limaçon et de l'aiguille des heures. Elle peut agir, par exemple, par un levier, directement sur la détente de la sonnerie.
Cette came peut également être agencée pour permettre la modification, au gré de l'utilisateur, de la fréquence et de la durée des mises à l'arrêt de la sonnerie. Ce but peut être atteint en constituant par exemple la came par des butées de position relative aisé ment réglable.
Le dessin représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'objet de l'inven tion.
La fig. 1 est une vue schématique d'un dispositif simple de mise automatique à l'arrêt de la sonnerie assurant des arrêts de cette dernière de durée et à heures invariables.
La fig._1b'$ est une vue schématique de la came d'une variante du dispositif de la fig. 1. La fig. 2 est une vue en coupe d'un méca nisme permettant de déterminer à volonté la position dans le temps des arrêts d'une du rée invariable de la sonnerie.
La fig. 3 est une vue schématique d'une variante du dispositif de la fig. 1. La fig. 3b'g est une vue en plan du dis positif de la fig. 3.
Les fig. 4 et 4b'3 sont des vues, respective ment en plan et de côté, d'un dispositif neu tralisant pour une durée déterminée la dé tente de sonnerie, tout en permettant de ré gler à volonté la position dans le temps des périodes d'arrêt de cette dernière.
En référence à la fig. 1, le dispositif de o mise à l'arrêt de la sonnerie 'comporte une came C entraînée par le mouvement de la pen dule, et contre le profil de laquelle est main tenue au contact l'extrémité de l'oreille B d'un levier<I>L,</I> sous l'action d'un ressort <I>Re.</I> Le le vier L est pivoté sur un axe 0 et son extré mité libre. E est engagée par cette même action dudit ressort Re dans la trajectoire du volant V solidaire de l'axe P d'un rouage de sonne rie.
Ce volant V, à résistance d'air par exem ple, ou .de tout autre type connu, règle nor malement la vitesse de déroulement de la son nerie. La rotation de la came C est comman dée par iux-train d'engrenages Ri et R2, pour faire un tour par vingt-quatre heures, et son profil présente un creux de longueur déter minée, correspondant à un intervalle de temps fixe. Pour permettre la mise à l'heure sans dé régler le dispositif, le mobile R2 est solidaire de l'axe portant l'aiguille des heures et fait un tour par douze heures.
Mais dans le cas de cadrans de pendule indiquant directement les vingt-quatre heures, l'engrenage R2 n'est pas nécessaire et la came C est montée direc tement sur l'axe faisant un tour par vingt- quatre heures, pourvu que celui-ci soit soumis à la mise à l'heure de la pendule.
Dans le cas visé ici, le limaçon commandant la sonnerie des heures étant monté à friction sur son canon, et étant solidaire de l'aiguille des heures, dont il suit tous les déplacements au moment de la mise à l'heure, la roue R2 est rendue solidaire de ce limaçon pour suivre fidèlement à son tour les évolutions de l'ai guille des heures. Ainsi, la mise à l'heure de ha sonnerie s'effectue automatiquement avec tout déplacement des aiguilles.
En outre, si on veut donner au proprié taire de la pendule la possibilité de faire fonc tionner ou non, à son gré, le présent dispo sitif d'arrêt automatique, on peut ajouter à celui-ci le levier L1, pivoté en 03 avec un cer tain frottement pour rester immobile dans la position dans laquelle il aura été tourné à la main dans la limite de deux butées bu et bit'. Lorsque ce levier Li est poussé contre la bu tée bu', son bec Bl limite la course du levier L et neutralise donc le fonctionnement du dis positif d'arrêt. Lorsque Li bute contre bu, le dispositif d'arrêt joue au contraire librement.
Ce levier L1 est disposé de préférence de ma nière que son extrémité de gauche sorte du boîtier de la pendule pour être facilement accessible. La came C peut également présenter un repère, de couleur par exemple, qui s'étende sur un secteur correspondant à sa partie haute ou à sa partie basse et qui soit visible par une fenêtre ménagée dans le boitier de la pendule pour indiquer si la sonnerie se trouve à l'arrêt ou non.
Cette fenêtre sera de préfé rence pratiquée dans le cadran de la pendule; un organe indicateur autre que la came, mais entraîné en synchronisme avec celle-ci, peut également être prévu s'il n'est pas possible de disposer la came juste derrière le cadran ou au proche voisinage de ce dernier.
Pour permettre à la came C une com mande instantanée du levier L dans les deux sens X et Y, on peut prévoir un mécanisme, accélérant la libération de la sonnerie. L'en semble pourra ainsi être réglé pour que les mouvements d'arrêt et de libération de la son nerie s'opèrent, de préférence, pendant la pé riode dite du délai . , Dans ce but, la fig. 1b'8 représente sché matiquement la came C d'une variante. Cette came est .équipée d'un levier à deux bras L2 oscillant en<B>04</B> Sur un axe solidaire de la came.
Une extrémité du bras h de ce levier L2 prolonge normalement la partie de grand diamètre de la came, tant que sous l'action du ressort Rei, ce bras h bute contre la butée b2 de la came. Lorsque la came tournant dans le sens X1, sa partie en creux se présente en face du bras<I>B</I> du levier<I>L,</I> le bras 12 du le vier L2 est écarté progressivement par la gou pille fixe G (fixée sur la platine du mouve ment par exemple), le bras<B>Il</B> du levier L2 au contraire se rapproche du centre de la came jusqu'à ce que son arête extérieure se trouve à l'intérieur de l'arête du creux de la came.
En même temps, le ressort Rel est armé pro gressivement. La came continue sa rotation jusqu'au moment où le bras lise trouve en face du bras B. A ce moment, le bras 12 échappe brusquement de la goupille G. Sous l'action du ressort Rel, le levier L2 reprend sa, position normale en écartant dans le sens Y le levier L, ce qui a pour effet de libérer instantanément la sonnerie.
Dans une variante où la partie haute de la came serait utilisée pour assurer le blocage (le la sonnerie, le levier L2 pourrait être appelé à provoquer lors de son déplacement non plus la libération brusque de la sonnerie, mais au contraire son blocage.
La came C du dispositif représenté à la fig. 1 pourrait également être constituée par deux éléments minces superposés présentant chacun une partie périphérique haute et une partie périphérique basse, la durée uniforme des arrêts de la sonnerie pouvant aisément être modifiée par suite d'un décalage angu laire plus ou moins marqué desdits éléments sur leur arbre d'entraînement<B>01.</B>
Il est avantageux de pouvoir déterminer à tout moment le commencement et la fin de la mise au silence des sonneries, leur inter valle restant, cependant, fixe. Dans ce but, on utilise un mécanisme similaire à celui em ployé couramment pour la mise à l'heure de la, sonnerie des réveils. Dans ce mécanisme représenté à la fig. 2, la came C, qui agit radialement dans le dispositif de la fig. 1, est remplacée par une came Ci, agissant axiale ment en conjugaison avec une butée consti tuée par une goupille Gi chassée sur l'arbre A.
Ce dernier est monté sur la ou les pla tines du mouvement pour ne tourner, à frot tement gras et sous l'action d'un mécanisme d'entraînement à friction, qu'au moment de la mise à l'heure du dispositif d'arrêt, tandis que la roue RI et la came Ci sont solidaires et tournent sur l'axe A à la vitesse que leur imprime R2, c'est-à-dire généralement un tour par vingt-quatre heures Le levier L agit, d'une part, sur le volant régulateur ou autre organe de la sonnerie en vue d'arrêter ou de libérer celui-ci.
Ce levier L peut être consti tué par un ressort ou être sous l'action d'un ressort auxiliaire de façon à pousser constam ment la came Cl contre la butée Gl. Bien en tendu la came Cl peut être également rem placée par une bosse emboutie dans la roue Ri ou toute autre combinaison assurant les déplacements recherchés du levier d'arrêt L.
Les fig. 3 et 3b'$ représentent une autre variante. La came C, au lieu d'agir par un levier intermédiaire sur le rouage de sonnerie, agit directement sur un des leviers, appelé détente , existant normalement pour le dé clenchement des sonneries. Dans ce cas, la carne a pour mission de neutraliser l'action de la détente pendant une durée déterminée. Pour cela, on munira la détente D existante d'un bras B qui pourra être muni d'une che ville T sur laquelle agira la came.
Lorsque la came présentera à la cheville T la partie de circonférence de son creux , la détente pourra fonctionner librement en oscillant au tour du centre 0. A chaque déclenchement de sonnerie, la détente est, en effet, déplacée dans les deux sens d'un angle a. Pendant tout le temps pendant lequel la came C pré sentera donc sa bosse en face du tenon T, la détente D ne pourra pas retomber et la sonnerie sera arrêtée. La came C peut évidem ment avoir autant de bosses que le nombre d'arrêts l'exige.
Pour donner au propriétaire de la pen dule la possibilité de régler<B>à</B>son gré les heures de la période d'arrêt, la came C neu- tralisant toutefois pour une durée déterminée invariable la détente D, le dispositif de mise à, l'arrêt peut être modifié ainsi que repré senté aux fig. 4 et 4b'8. La came C solidaire de la roue RI est montée libre sur l'axe A et le tout est entraîné par la roue R2 du rouage d'horlogerie.
Par contre, le bras B est soli- daire de l'axe A qui, lui, est monté à frotte ment dur sur le mouvement, pour n'être tourné qu'au moment de la mise au repère voulu de l'arrêtage. Pour cela, cet arbre A est muni d'un disque repère ou d'un bouton mo leté (non représenté sur fig. 4) pour être manoeuvré aisément, en vue de modifier la position de la butée b du bras B. La came C est un disque plat avec ajourage Ci dans le auel peut s'engager la butée b du bras B. Le ressort Re a tendance à pousser constamment l'ensemble Rl-C contre la butée b du bras B.
Ainsi, lorsque la butée b tombe dans le vide de l'ajourage Cl de la came C sous l'ac tion .du ressort Re, la came C se déplace axia- le-ment d'une quantité e contre le bras B.
A ce moment, la cheville<I>T</I> de la détente<I>D</I> vien dra buter axialement contre la zone exté rieure de la came C, de sorte que la détente D ne pourra plus osciller dans toute l'am pleur de l'angle a (voir fig. 3) et que le dé clenchement de la sonnerie ne pourra plus se faire jusqu'au moment où l'ajourage Cl ayant défilé complètement devant la butée b, celle-ci, appuyant sur la partie pleine de la came C, oblige cette dernière à un nouveau déplacement axial en sens contraire et rend à la détente D la liberté de mouvement.
Ire dispositif pourrait aussi être établi pour obtenir l'arrêt automatique des-sonneries prolongé pendant des jours complets d'une semaine ou d'un mois.