CH298082A - Chaudière à foyer pour tous combustibles solides. - Google Patents

Chaudière à foyer pour tous combustibles solides.

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CH298082A
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Ba Marcel-Louis-Charles-Edmond
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Baillon Marcel Louis Charles E
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Description


  Chaudière à foyer pour tous combustibles solides.    Les chaudières et foyers automatiques à  charbon, pour chauffage central, actuellement  sur le marché, se divisent en deux catégories,  et chacune d'elles ne peut utiliser qu'une espèce  de charbon, soit du combustible maigre non  agglutinant, soit du combustible gras agglu  tinant.  



       L'approvisionnement    en charbon d'une       eaté;orie    déterminée n'étant pas toujours       assuré    de façon régulière, les usagers sont. sus  eeptibles de rencontrer des difficultés pour  obtenir le combustible qui convient aux foyers       qu'ils        possèdent.     



  Ils peuvent être conduits à utiliser des com  bustibles qui ne conviennent pas à leur chau  dière, ce qui peut donner lieu à des accidents  et, de toute façon, à. un très mauvais rende  ment on à payer trop cher un combustible  convenable, mais rare.  



  La présente invention a pour objet une  chaudière à foyer pour tous combustibles soli  des, caractérisée en ce que le foyer comporte  une sole     plane    au-dessus de laquelle est dis  posé un conduit d'amenée du combustible, mé  nageant à sa base, au-dessus de ladite sole,  d'un côté, une fente pour l'amenée de l'air  de combustion et, de l'autre côté, qui est le  côté intérieur, une fente pour l'écoulement       des    gaz de combustion et l'évacuation des mâ  chefers, ce qui permet (le -dégager les mâche  fers par glissement sur cette sole.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemple, des formes d'exécution de la chau  dière, objet de l'invention.    La     fig.    1 est une coupe transversale de la  première forme d'exécution de la chaudière.  



  La     fig.    2 est une coupe longitudinale de  la chaudière suivant la ligne<B>2-92</B> de la     fig.   <B>1.</B>  La     fig.    3 est une vue en bout de cette  chaudière.  



  La     fig.        -1    est une -vite partielle, en plan,  avec parties coupées montrant un mécanisme       d'actionnement    de poussoirs.  



  La     fig.    5 est une coupe d'un clapet équi  libré. '  Les     fig.    6 et 7 sont des coupes verticale et  horizontale d'un dispositif destiné à     casser    le  coche formé par le combustible.  



  Les     fig.    8 et 9 sont des schémas explicatifs  du     fonctionnement    du foyer.  



  La     fig.    10 est une coupe transversale ver  ticale d'une seconde forme d'exécution de la  chaudière.  



  La     fig.    11 est une vue latérale de cette  seconde forme d'exécution.  



  La     fig.    12 est une coupe horizontale par  tielle suivant la ligne     12-12    de la     fig.    10.  La     fig.    13 est une vue de côté de la se  conde forme d'exécution.  



  Les     fig.    11 et 15 sont des vues en coupe  et en plan d'un conduit de soufflage d'air à  travers la sole.  



  La     fig.    16 est une coupe d'une ouïe d'aspi  ration.  



  La     fig.    17 est une coupe montrant le fonc  tionnement du foyer.  



  La     fig.    18 est une vue d'une autre forme  d'exécution du foyer en coupe suivant un      plan parallèle à la direction de déplacement  des poussoirs et montrant. notamment un écran  en coupe transversale suivant la ligne 18-18  de la     fig.    19.  



  La     fig.    19 est une coupe longitudinale de  l'écran, suivant. la ligne 19-19 de la     fig.    18.  La     fig.    20 est. une vue partielle en plan  de la chaudière et d'un conduit de fumée.  La     fig.    21 est une vue en élévation d'un  dispositif d'entraînement.  



  La     fig.    22 est une coupe -d'un coupleur.  La     fig.    23 est un schéma des circuits élec  triques que comprend une forme d'exécution.  



  La forme d'exécution de la chaudière re  présentée sur les     fig.    1 à 9 comporte les élé  ments     essentiels    suivants:         n)        U7a   <I>corps cylindrique 1</I>     horizontal     reposant sur un massif de fondation par des  goussets 2 et. enveloppé d'un coffre parallé  lépipédique 3.  



  Ce corps cylindrique 1 est limité aux  extrémités par des plaques tubulaires 4, 5,  clans lesquelles sont fixées par     dudgeonnage,     soudure au autres moyens, les extrémités  ouvertes de tubes de fumée 6 parallèles à l'axe  du corps     cylindrique.     



  Les plaques tubulaires 4, 5, portent des  boîtes de fumée 7 fermées par des couvercles  amovibles 8, réunissant les extrémités ouvertes  d'un certain nombre de tubes de fumée pour  créer, dans le faisceau tubulaire, une circula  tion     alternée    des gaz chauds dans un sens,  puis, dans l'autre.  



  <I>b) Un</I>     foyer   <I>intérieur 9</I>  logé dans ledit. corps cylindrique     horizontal     et constitué par une enceinte métallique dis  posée     au-dessus    du faisceau tubulaire 6 et  s'étendant, avec la même section, sur une  grande     partie    de la longueur du corps cylin  drique 1.  



  Ce foyer présente une sole horizontale 10  débouchant     extérieurement    à travers la paroi  cylindrique du corps 1 et raccordée à ce     corps,     une     vuCite    11 limitant la chambre de combus  tion est disposée au-dessus de la sole 1.0, un  cendrier 13 est. raccordé à la voûte 11 par une    paroi inclinée 12, et à. la sole par une paroi  verticale 14.  



  La voûte 11 du foyer se raccorde à. un con  duit vertical 15 d'amenée de combustible qui  sera décrit,     phis    loin, en ménageant au-dessus  de la sole 10 une fente horizontale 16     (fig.    1  et 2).  



  Le foyer communique, à une de ses extré  mités, par un conduit transversal 17 de sec  tion réduite, avec une chambre longitudinale  cylindrique 18 débouchant hors du corps     ey-          lindrique    1 et fermée par un tampon de visite  19. Dans cette chambre s'achève la combus  tion, dont les phases principales ont eu lieu  clans le foyer.  



  La chambre longitudinale cylindrique 18  communique, par son extrémité opposée à celle  qui reçoit. le conduit transversal 17, avec un  collecteur transversal 20 clans lequel débou  chent les tubes 6 de la première série des  tubes du faisceau     tubulaire.    Ce collecteur  transversal présente un tampon de visite     exté-          rieur    80.  



  Les gaz de combustion parcourent. ainsi le  faisceau de tubes de fumée alternativement  dans un sens puis dans l'autre, en passant  dans les boîtes de fumée 7, 8.  



  Ils sortent. du faisceau par la boîte infé  rieure qui se prolonge par un conduit 21, rac  cordé à une ouïe d'aspiration d'un ventila  teur     ??    entraîné par un moteur électrique 23  et refoulant.     les    gaz de combustion dans une  cheminée.  



  Ce ventilateur et son moteur     d'entraîne-          nient    sont placés sur le coffre 3 de la chau  dière.  



  Le foyer 9 comporte enfin en bout et du  côté opposé au conduit- 17, une arrivée d'air  secondaire 354, raccordée à, un conduit 52  fermé en bout par un bouchon 53 percé d'un  trou dont on peut régler l'orifice de passage  au moyen d'une rondelle amovible.  



  c)<I>Un dispositif</I>     d'alimentation   <I>en</I>     comffiustiblP     comportant une trémie     24    d'accumulation de  combustible, présentant des plans inclinés pa  rallèles à. l'axe du corps     eT-lindrique    1 et. abou  tissant au conduit vertical 15 débouchant à sa      partie inférieure au-dessus de la sole 10 du  foyer. Le conduit 15 présente une section ho  rizontale croissant légèrement dans le sens de  déplacement du combustible pour éviter le       blocage    (les combustibles gonflant à l'échauf  fement.  



  La trémie 24 est fermée et comporte un       tampon    (le remplissage 25 sur sa paroi supé  rieure. Le conduit vertical d'alimentation 15  communique à sa,     partie    supérieure, d'une  part, avec le foyer 9, par l'intermédiaire de  la fente horizontale 16 et du côté opposé par  une fente horizontale 27, de plus faible hau  teur, avec un conduit d'arrivée d'air 26 à  section transversale en forme de coin, et dont  la paroi inférieure est constituée par la  sole 10.  



  Des trous calibrés placés à la partie supé  rieure de la trémie magasin de     combivstible,    per  mettent une rentrée d'air dans cette trémie,  par suite de la dépression qui se     transmet    du  foyer à cette trémie. Cet air balaie la masse  de combustible et entraîne vers le foyer les  produits gazeux de distillation, de manière       que    ces produits ne puissent pas remonter  dans la trémie lorsque le combustible en libère       mie    quantité importante. Les trous sont cali  brés de telle manière qu'en marche en veil  leuse, le ventilateur aspirateur, arrêté, il ne  puisse pas se produire un tirage de la trémie       vers    -le foyer inversant ainsi le tirage naturel  d( la cheminée.

           d)   <I>Un dispositif casse-coke</I>  disposé dans la trémie 24 et le conduit. 15.  



  Ce dispositif comporte un vilebrequin 28  disposé horizontalement dans le plan vertical  médian du conduit 15 tourillonnant dans des       paliers    29 portés par la charpente 30 formant       armature    de la trémie 24. Ce vilebrequin est  entraîné en bout par un moteur électrique 31       (fig.    3<B>)</B> par l'intermédiaire d'un réducteur  à roue hélicoïdale et vis sans fin 32.  



  Dans les parties excentrées du vilebrequin  sont articulées des bielles 33 attelées chacune  à une tige verticale 34 coulissant verticale  ment dans des guides 35     portés    par le con  duit<B>15.</B>    Chaque tige 34 peut être terminée à sa  partie inférieure par une pointe, cas de la  tige gauche de la     fig.    2, ou porter une barrette  transversale 36, cas de la deuxième tige de  cette figure.  



  Les tiges 34 peuvent également être     réu-          xiies,    à leur partie inférieure, par une barre  longitudinale 37 comportant des ailettes trans  versales<B>37,</B>     (fig.    6 et 7). Les parois internes  du conduit vertical 15 comportent en saillie  des ergots 38     (fig.    1, 2, 6 et 7) destinés à re  tenir le coke, de manière qu'il soit brisé par  les dispositifs précédemment décrits dans leur  mouvement. descendant.  



  Les moyens de     poussée    formés par les  ailettes<B>37,</B> passent dans leur mouvement  alternatif entre les ergots 38.  



  La charpente 30 supporte, dans la trémie  24, un toit 39 à deux pentes qui protège le  vilebrequin 28 et les bielles 33 du contact du  charbon contenu dans cette trémie.    Dans le cas d'utilisation de combustibles  maigres, anthracite, anthraciteux ou coke, le  casse-coke pourrait être avantageusement  arrêté, au moyen d'un dispositif de commande  disposé sur un tableau électrique.    e)     hn   <I>dispositif de</I>     décrassage   <I>à. poussoirs.</I>  Ce dispositif comporte des poussoirs 40  destinés à glisser sur la partie de la sole du  foyer formant paroi pour le conduit     d'arrivée     d'air 26. Ces poussoirs 40 sont maintenus au  contact. de cette sole par des guides 41.

   Ils  sont attelés par des bielles 42 à un vilebre  quin 43 tourillonnant dans des paliers 44 por  tés par une charpente 47 du coffre 3 de la  chaudière.  



  Ce vilebrequin 43 est entraîné à une extré  mité par un moteur électrique 45, par l'inter  médiaire d'un réducteur de vitesse 46.  



  Une porte 54, ménagée dans le coffre 2,  permet l'accès aux poussoirs 40 et à leurs  bielles 42.    <I>f) Un dispositif de</I>     by-pass     destiné à     permettrela    marche de la chaudière  avec la seule dépression de la cheminée.      Ce dispositif est constitué par un conduit  de by-pass 81 reliant la chambre transversale  cylindrique 20 au conduit 21 à son entrée  dans le ventilateur 22.  



  Sur ce conduit by-pass 81 est intercalé  un clapet 48 à battant 50 équilibré par un  contrepoids 49 qui se maintient dans sa posi  tion d'ouverture     (fig.    5) lorsque les gaz s'écou  lent à faible vitesse, un     flux    gazeux de vitesse  notable étant susceptible d'amener le battant  50 de ce clapet contre un siège oblique 51,  avec l'appoint du contrepoids 49, le battant  50 étant alors maintenu appliqué par le siège  51 par la différence des pressions agissant sur  ses deux faces.         g)        Fonctionnement.     



  La forme d'exécution de la chaudière     ci-          dessus        décrite    fonctionne de la     facon    sui  vante:  Le combustible de petit calibre est intro  duit et emmagasiné dans la trémie 24 par le  tampon supérieur 25.  



  Au fur et à mesure de la combustion, ce  combustible     descend    dans le conduit 15 dont  la forme légèrement évasée vers le bas permet  d'éviter le blocage du combustible dans le con  duit sous l'effet de son gonflement.  



       Au    débouché du     conduit    vertical 15, le  combustible s'étale sur la sole 10 du foyer sui  vant deux talus d'éboulement Tl, T2     (fig.    8),  l'un, T1, étant. destiné à. s'écouler par la fente  16 du côté foyer 9, l'autre,     T\?,    par la fente 27  du côté du conduit. d'arrivée d'air 26.  



  Sous l'effet. de la dépression créée dans le  foyer 9 par l'aspiration du ventilateur 22, un  courant d'air s'établit     suivant.    les flèches F  dans le conduit 26 d'amenée d'air et à travers  ,a couche de- combustible contenue entre les deux  talus T1 et T2 qui entre ainsi en combustion.  



  Si le combustible est agglutinant, il se pro  duit, en C     (fig.    9) au-dessus de la. couche infé  rieure en combustion, une couche de coke  aggloméré qui formerait un bouchon dans le  conduit 15 et. empêcherait ainsi la descente  du combustible jusqu'au foyer.  



  Les tiges 34 du dispositif     casse-coke,    en  traînées dans un mouvement alternatif verti-    cal par leur liaison au vilebrequin 28, s'abais  sent à intervalles réguliers et brisent. ladite  couche de coke forme en C     (fig.    8).  



       Lesergots38tenus        ensailliedansledit    conduit       15,retiennent    ladite couche par     ses    bords, de  manière que la tige 34 ne la pousse pas tout  d'un bloc dans la. couche en combustion. La  couche     formant    gâteau est retenue sur les  bords par les ergots 38, est défoncée par la  tige 34 qui la casse ainsi en morceaux, en  traînés ensuite avec le combustible.  



  Les morceaux de coke ainsi formés achè  vent leur combustion avec le reste de combus  tible sur la sole 10 du foyer.  



       Dnas    le cas d'utilisation de combustibles       bitumeux,    le coke qui se forme dans le voisi  nage le plus immédiat de la masse en ignition  supporte le combustible fondu en une masse  pâteuse qui adhère à ce coke. Lors de la rup  ture de la couche de coke par le casse-coke, le  charbon fondu est entraîné avec ce coke et  mis en contact. avec le combustible en ignition,  ce qui favorise le dégagement des matières vo  latiles et facilite la combustion.  



  Pour se rendre dans le foyer 9, les gaz de  distillation traversent la. couche du combusti  ble en ignition, ce qui a pour effet d'élever  leur température et. de modifier leur composi  tion     chimique,    en les transformant de produits  lourds en produits légers     (craking),    ce qui  facilite leur combustion.  



  Ce système de combustion est. particulière  ment intéressant dans le cas de combustible  à haute teneur en matières volatiles, parce  qu'il évite l'obligation d'avoir recours à des  garnitures réfractaires pour permettre leur  combustion rapide et complète.  



  Les orifices calibrés, percés à. la partie su  périeure de la     trémie-magasin    de combustible,  permettent, comme on l'a dit, l'entrée d'une       ouantité    d'air suffisante pour éviter que les  gaz de distillation remontent dans la trémie,       particulièrement    au moment de l'arrêt du ven  tilateur aspirateur, il se produit. ainsi un ba  layage permanent. de la masse de combustible.  



  La vitesse élevée du courant. d'air à son  passage dans le fente 27 donne lieu, au voi  sinage de cette fente, à une température éle-      v     ée    qui produit la fusion des cendres même  peu fusibles et la formation d'une couche de  mâchefer     JZ.    Ce mâchefer en     fusion    tend à  s'écouler vers le foyer 9, tandis que la partie  de la     eouehe    qui reçoit l'arrivée d'air frais da       e & té        chi    conduit 26 a tendance à se solidi  fier par refroidissement.  



  Ce mâchefer envahirait le foyer s'il n'était.       évacué.       Dans ce but, les poussoirs 40 décrits plus  faut et entraînés par le vilebrequin 43 en  trent en action à intervalles contrôlés     (fig.    9 ).  ('es poussoirs 40 avancent suivant la flèche<B><I>f l.</I></B>  poussant la. plaque de mâchefer     IlT    formé de  vant la fente 27 qui, lui-même, pousse ceux  formés précédemment.  



  La, plaque de mâchefer amollie par la tem  pérature élevée du foyer se brise normale  ment. sous son propre poids lorsqu'elle arrive  en porte-à-faux en avant de la. paroi verticale  14. Elle tombe alors dans le cendrier 13.  



  Si cette plaque trop homogène ne se bri  sait pas     d'elle-même    au-dessus de la paroi 14,  elle     viendrait    rencontrer la paroi inclinée 12  du     foyer    9, elle glisserait contre cette paroi  et se briserait pour tomber dans le cendrier  73     (fig.    9).  



  Lorsque les poussoirs 40 reviennent à leur  position arrière, le combustible en ignition qui  n'est plus     supporté    remplit. la partie dégagée  sous l'effet de son poids et par l'action du       casse-col:e,    et la fente 27 étant. découverte,  l'air de combustion pénètre à nouveau dans  le foyer.  



  Les poussoirs interviennent à des inter  valles de temps qui varient suivant la teneur       cil    cendres du     combustible    et. l'allure du foyer.  



  In régime établi, la combustion principale  ou primaire se fait dans la partie de la cou  che voisine :du talus T2, cette partie recevant  du charbon frais après chaque retour en  arrière des poussoirs. La     partie    de la couche       voisine    de la zone Tl comporte une propor  tion importante de mâchefers non agglomérés       traversés    par les flammes.  



  L'air secondaire admis par l'ouverture 354  permet. aux gaz encore combustibles ayant    traversé la zone     T1    .d'achever leur combustion       dans    le foyer 9.  



  Les particules de combustible non     brûlées     qui sont incluses     dans    les mâchefers     divisés     voisins de la zone Tl, brûlent, soit au moyen  ale l'oxygène qui traverse ces mâchefers, soit  par réduction de l'acide carbonique en oxyde  de carbone, ce qui permet de réduire     att    mini  mum la teneur en imbrûlés des mâchefers  poussés dans le cendrier 13.  



  Cette disposition est aussi intéressante  dans le cas de combustibles non agglutinants,  parce que les fines particules contenues dans  le combustible et qui sont entraînées par l'air  de combustion primaire, sont retenues lors du  passage des gaz de combustion à travers la  couche de mâchefers, qui agit comme un filtre,  et elles brûlent au     contact    de ces mâchefers  qui sont très chauds.  



  Les gaz de combustion sortent du foyer 9  par le conduit 17 de section réduite pour arri  ver dans la chambre cylindrique longitudi  nale 18. Le laminage du flux gazeux à son  passage dans le conduit 17 et les changements  de direction de ce flux contribuent au bras  sage du mélange et permettent aux derniers  éléments combustibles de brûler.  



  Ces dernier éléments combustibles     brûlent     dans la chambre longitudinale cylindrique 18.  Les gaz de combustion,     très    chauds, s'écou  lent alors dans la chambre transversale 20  pour passer ensuite dans les séries successives  de tubes du faisceau de tubes de fumée 6 alter  nativement dans un sens, puis dans l'autre  en passant par les boites de fumée 7 et en  abandonnant leur chaleur sensible à l'eau con  tenue     dans    le corps cylindrique 1.  



  Les gaz refroidis sortent du faisceau tubu  laire     dans    le conduit 21, par lequel ils sont  aspirés dans le ventilateur 22 qui les refoule  alors dans la cheminée. Un coffre 56     (fig.    4)  peut être     disposé    pour recevoir les poussières  entraînées, si le ventilateur est muni d'un dis  positif séparateur.  



  Le réglage de la puissance calorifique  fournie par la chaudière peut être obtenu  par une marche intermittente du ventilateur  aspirateur 22, le foyer fonctionnant à tirage      naturel et à puissance réduite pendant les  périodes d'arrêt de ce ventilateur 22.  



  Ce tirage naturel, limité à une faible     dé-          pressiondufait    delabasse température des gaz  de combustion à leur sortie du faisceau tubu  laire 6, serait insuffisant pour entretenir la  combustion.  



  Le battant 50 du clapet 48 qui n'est plus  appliqué sur son siège 51 par la différence  de pression s'ouvre et le by-pass 81 permet  alors de faire passer les gaz encore chauds du       eolleeteur    transversal 20 directement à l'en  trée du ventilateur 22 qui, même arrêté, n'of  fre pas une grande résistance art flux gazeux,  dont le débit est, alors très réduit.  



  Les tubes de fumée 6 sont ainsi court-cir  cuités et l'on réduit ainsi les résistances du  .parcours, en même temps que l'abaissement  de la température des gaz. La chaudière peut  ainsi fonctionner à titrage naturel, avec une  puissance réduite, mais dans de bonnes con  ditions de combustion et de rendement.  



       ,Si    les besoins en calories augmentent, on  est conduit à remettre en route le ventilateur       amplificateur    22, la vitesse importante du flux  de gaz qui parcourt alors le by-pass 81, appli  que le battant 50 du clapet contre son siège  incliné 51 avec l'appoint du contrepoids 49.  Le by-pass 81 est ainsi fermé et les gaz de  combustion sont. forcés d'emprunter le trajet,  le plus long et plus résistant passant. par le  faisceau tubulaire 6 et le conduit 21.  



  Le réglage de la combustion est réalisé en  dosant l'air secondaire, au moyen d'une ron  delle amovible disposée sur l'orifice du bou  chon terminal 53 du conduit 52     d'introdu.e-          tion    de l'air secondaire. Ce réglage qui n'a  besoin d'être modifié qu'en cas de change  ment important des     caractéristiques    du com  bustible ne peut être corrigé que volontaire  ment par remplacement de la rondelle amo  vible. On évite ainsi les mauvais réglages ré  sultant d'interventions trop faciles et mal rai  sonnées     d'usagers    peut expérimentés.  



  Pour allumer la chaudière, on emplit la  trémie 24 de combustible de petit calibre qui  descend par le conduit 15 pour former, sur  la. sole 10, les deux talus     Tl.    et T2. Si le com-         bustible    ne descend pas régulièrement, on fera  fonctionner le dispositif     easse-coke    décrit plus  haut..  



  On garnit de bois sec, en menus morceaux,  le talus T2 situé devant la fente 27 dans le  conduit d'arrivée d'air primaire 26. On .place  devant ce bois des copeaux, du papier, etc.  On met le feu à ces matériaux très inflam  mables, tout le long de la gaine 26, en même  temps que l'on met en route le moteur 23 com  mandant le ventilateur aspirateur 22, le dis  positif     casse-eoke    34 et les     poussoirs    40 étant  mis en position de     fonctionnement    automa  tique.  



  Le feu se propage alors rapidement à  toute la     couche    de combustible située entre  les talus<I>T1, T2</I> et la sortie de la gaine 15.  



  Si une     extinction    de foyer se produit en  cours de service, on fait fonctionner à plu  sieurs reprises le     easse-coke    et les poussoirs 40  jusqu'à. ce que le combustible frais apparaisse  devant la fente 16, on     procède    alors comme  pour un allumage sans qu'il soit nécessaire de  vider le foyer     comme    dans les chaudières con  nues.  



  Le     casse-eoke    34 pourrait fonctionner  d'une manière continue à très faible     vitesse,     mais il est préférable  < le ne le mettre en  action qu'à des intervalles de temps suffisam  ment.     rapprochés    pour éviter la formation de  ruasses de coke trop importante. On évite ainsi  un tassement exagéré du     combustible    dans la  zone de combustion, et on limite le broyage  des combustibles friables ainsi que la consom  mation de courant électrique. Cette marche  intermittente est commandée automatique  ment par un mouvement d'horlogerie.  



  Les poussoirs 40 doivent. fonctionner à des  intervalles de temps qui dépendent de la  teneur en cendres du combustible et de la  rapidité de sa     consommation.     



  La forme d'exécution décrite     ci-dessus    per  met l'utilisation de tous les combustibles     mi-          néraux    solides, depuis l'anthracite jusqu'au  lignite, ainsi que des cokes et des     semi-cokes.     



  Elle peut être établie     pour    les calibres plus  ou moins gros, mais une dimension de 30 à  <B>25</B> mm est la mieux adaptée.      Il est. avantageux d'utiliser dans le foyer,  le combustible tel qu'il sort de la. mine après  simple retrait de pierres et des morceaux dé  passant le calibre, c'est-à-dire un combustible  qui n'est ni criblé, ni lavé, ni dépoussiéré. Le  prix clé revient de ce combustible est.     beau-          coup    plus bas que celui des combustibles lavés  el calibrés.  



  Cette forme d'exécution de chaudière peut  être aussi bien une chaudière de chauffage  central, à vapeur ou à eau chaude, qu'une       chaudière    du type     industriel    pour la produc  tion de vapeur, d'eau chaude ou d'eau     sur-          chauffée.     



  Dans une variante, on pourrait réaliser  cette chaudière en     plusieurs    corps, l'un con  tenant, par exemple, le foyer, l'autre le fais  ceau tubulaire.  



  La seconde     forme    d'exécution de la chau  dière représentée sur ales     fig.    10 à. 13 com  porte la sole plane 10 au-dessus de laquelle  est. disposée le conduit 15 d'amenée de     com-          hustible    alimentée par la trémie     d'aeetimula-          tion    24.  



  Le conduit 15 d'amenée de combustible  ménage,     au-dessus    de la sole 10, et du côté  de l'extérieur, la. fente 27 pour l'amenée de  l'air clé combustion et, du côté de l'intérieur,  la fente 1.6 pour l'écoulement des gaz de com  bustion et l'évacuation des mâchefers.  



  Les poussoirs 40 glissant sur la sole 10  suivant un mouvement alternatif, sont desti  nés à pousser le mâchefer qui se     forme    sur  cette sole 10 dans le cendrier 13     disposé    en  contrebas à .la suite de cette sole 10.  



  Le foyer comporte, au-dessus du cendrier  13 et de la     partie    interne de la sole 10, la       chambre    de combustion 11 communiquant  avec le conduit 15 clé descente de combustible  par la fente 16 décrite ci-dessus.  



  La sole 10 de la chaudière comporte des  orifices d'arrivée d'air répartis suivant deux  bandes     perpendiculaires    à la direction de dé  placement.     clés    poussoirs 40.  



  C'es orifices peuvent être constitués par de  simples perforations de petit diamètre 201       aménagées    dans la plaque constituant la sole    10     (fig.10)    réparties en deux bandes     202-203     s'étendant sur toute la longueur de la sole.  



  Dans une variante, ces orifices peuvent  également être constitués par des intervalles  séparant les barreaux 204 de faible longueur  disposés     transversalement    à la direction de  la bande correspondante     (fig.    14 et 15).  



  Chaque bande d'orifices 201 constitue la  paroi supérieure d'un conduit d'amenée d'air  206, 207. Ces     conduits    sont, par exemple,  constitués par une tôle repliée en<B>U</B> et soudée  par ses bords sous la sole 10, de part et d'au  tre des bandes d'orifices 202, 203.  



  Dans le cas où les orifices sont constitués  par les intervalles entre les barreaux 204, les       conduits    206, 207, comportent intérieurement  des rebords en saillie 208     (fig.    14) sur les  quels reposent, par leurs extrémités, les bar  reaux 204.  



  Chacun des conduits 206, 207 d'amenée  d'air aux orifices de la sole 10 débouche à  l'extérieur, à travers la façade de la chau  dière par une ouïe tubulaire d'aspiration 209       (fig.    11 et 13).  



  Dans le cas .d'une chaudière présentant  une dimension longitudinale importante et,  par suite, des conduits 206, 207 relativement  longs, chacun des conduits déboucherait à ses  deux extrémités à travers les     façades    avant et  arrière de la chaudière par une ouïe d'aspira  tion.  



  Chaque ouïe d'aspiration est constituée,  comme représenté en coupe     sur    la     fig.    16.  L'ouïe tubulaire 209     comporte    un filetage  extérieur sur lequel est vissé un bouchon 210  percé d'un large trou 211 et serrant contre  l'extrémité du tube 209 une rondelle amovi  ble 212 percée d'un trou<B>21.3.</B> On règle le<B>dé,</B>  bit d'air en plaçant une rondelle dont le trou  213 présente un diamètre convenable. Pour  enlever les cendres qui tombent dans les con  duits 206, 207 par les perforations 201, on  débouche le bouchon 210 et on retire ces cen  drés au moyen d'une raclette.  



  L'une des bandes d'orifices 202 est située  au-dessous du conduit 15 de descente de com  bustible, l'autre bande 203 est placée aussitôt      après la sortie de la fente 16 séparant le con  duit 15 de la. chambre de combustion 11.  



  Le fonctionnement. du foyer est alors le  suivant  La dépression régnant dans la chambre de  combustion 11 provoque l'entrée de l'air exté  rieur, d'une part, par la fente 27 séparant le  conduit. de descente 15 de la sole 10, d'autre  part, par les bandes d'orifices 202, 203 de la  sole 10. La combustion primaire est assurée  dans la zone 1     (fig.    17) située au-dessous du  conduit 15 par l'air arrivant suivant f 1 par  la fente 26, et par l'air pénétrant suivant f 2  par les perforations 201 de la première bande  202     (fig.    17).  



  L'air pénétrant dans le foyer par cette  première bande 202, suivant<B>f2,</B> traverse la.  couche de mâchefer en formation, dans la  quelle il assure la combustion du carbone en  core inclus dans la masse, et va se mélanger  à l'air arrivant. suivant f l par la fente 27  pour former les flammes sortant suivant f 3  par la fente 10.  



  Le passage .de cet air, suivant<B>f2,</B> à travers  le mâchefer en formation, refroidit. ce mâche  fer en fusion, et le solidifie autour des canaux  sinueux que l'air s'est créé pour pénétrer dans  la. masse, ce qui produit un mâchefer poreux.  



  Cette addition d'air primaire facilite le  passage de l'air à travers le combustible, aug  mente la puissance développée par le foyer et  diminue la dépression nécessaire dans     la,     chambre de combustion 11.  



  L'air qui pénètre suivant f4     dans    la     cou-          ehe    de mâchefers par les orifices de la  deuxième bande 203,     assure    la combustion se  condaire, c'est-à-dire la combustion des imbrû  lés gazeux, en partie dans la. zone 11 qui est  constituée par la portion supérieure de la cou  che de mâchefers qui est ainsi maintenue à  température élevée, et en partie dans la     cham-          ijre    de     combustion    11.  



  Cet air pénétrant suivant f4 assure égale  ment la     combustion    du carbone solide pouvant  rester dans le mâchefer principalement dans  la zone II après la combustion primaire dans  la zone I.    La pénétration de la couche de mâchefer  par l'air arrivant. suivant f4 par les orifices  de la deuxième bande 203 est rendue possible,  grâce à la porosité de la couche de mâchefer  obtenue, comme il a été décrit plus haut,  grâce à l'air pénétrant dans la couche en fu  sion par les orifices de la première bande 202.

      En déterminant convenablement la lar  geur de la deuxième bande 203 et la course  des poussoirs 40, on fait,     passer    systématique  ment toutes les parties du gâteau de scories,  sortant. par la fente 16, dans la zone balayée  par l'air venant de cette bande 203, ce qui  permet d'obtenir une combustion complète et,  par conséquent, un rendement très élevé.  



  Cette disposition est importante parce  qu'elle réalise un épuisement méthodique des  scories en même temps qu'un dosage très pré  cis de l'air secondaire permettant. d'obtenir  une teneur en     C02    très élevée dans les fumées,  sans risque d'évacuer des imbrûlés gazeux.  



  La délimitation des zones de     combustion     représentée sur la     fig.    17 correspond approxi  mativement au régime établi au milieu de  l'intervalle de temps entre deux fonctionne  ments consécutifs des poussoirs.  



  Les foyers décrits sont combinés dans cette  seconde     forme    d'exécution à une forme parti  culière de la surface d'échange.  



  Cette surface d'échange est réalisée sous  la forme d'un faisceau de tubes droits dispo  sés en six plans de longueur croissante, rac  cordés en zigzag     (fig.    10).  



  Le premier plan de tube comporte deux  tubes<B>2151,</B>     215.,    débouchant à leur partie  inférieure dans un tube collecteur inférieur  horizontal 216 raccordé à la chambre de com  bustion 11 par un conduit très court 217 et  à leur partie supérieure dans un tube     eollec-          teur    supérieur 218.  



  Le deuxième plan de tubes comporte deux  tubes 2191,     219.,    débouchant à leur partie  supérieure dans le collecteur supérieur 218 de  faon alternée avec les tubes du premier plan  de tubes et à leur     partie    inférieure dans un  collecteur inférieur 220.      Et ainsi de suite pour les tubes     2211,    221.

    du troisième plan de tubes et leur collecteur       supérieur    222, pour les tubes 2231,     '?23.    du       quatrième    plan     detubes    et. leur collecteur     in@é-          rierlr    224, pour les tubes 2251, 225. du     cirl-          quième    plan de tubes et, leur collecteur supé  rieur 226, enfin pour les tubes     \'271,    227.  chi sixième plan de tubes et leur collecteur  inférieur 228.    Tous les     colleeteura    supérieurs<B>218,</B> 222,       2_'6    sont. au même niveau.

   Les plans de tubes       sont    (le longueur croissante et font entre eux       un    certain angle, de sorte que les     eollecteurs          inférieurs    216, 220,     22-1,    228 sont disposés       dans    un plan incliné sensiblement, parallèle  à la paroi inclinée 12 de la chambre de     com-          bustion    11.    Le collecteur inférieur 228 du dernier       l)lo-iu    de     tubes    communique avec     l'aspiration          (lu        ventilateur    de     tira-e.     



  Le faisceau tubulaire de tubes de fumée       ci-(lessus    décrit. est logé     clans    le corps de la       diaridière,    entre la. trémie 24 d'accumulation  (le     combustible,    la paroi inclinée 12 de la       c>liairibre    de     combustion    et une façade v     erti-          cale        22\1    de la chaudière.

   Le faisceau tubulaire       est        immergé    dans l'eau de la, chaudière, à  l'exception des extrémités supérieures des     tu-          Iies    qui font saillie au-dessus de la paroi su  périeure '' 30 et. sont obturés par des tampons       amovibles    permettant le ramonage.  



  Les     collecteurs        horizontaux        supérieurs    218,       222,        '?2f    et.     inférieurs        ?-16,    220, 224, 228     dé-          1>otielient        également    à leurs deux extrémités       ii        travers    les façades correspondantes de la       chaudière,    et sont obturés par des tam  pons amovibles 236,     permettant    le ramonage  (     Yin.    1.1 ).  



  Le nombre de tubes d'un     même    plan est. (le       (letrx    dans la forme d'exécution décrite, mais il       petit    varier avec la. puissance de la     chaudière.     



  On pourrait ainsi faire varier le nombre  (le plans     (le    tubes.  



  L'adjonction des deux entrées d'air 202  et 203, combinée avec le passage des gaz de  combustion à travers la couche de charbon en    ignition accélère la combustion des gaz de  distillation, ce qui permet d'envoyer directe  ment les produits de la combustion qui sont  encore sous forme de flammes à la sortie de  la chambre de combustion 11, de très faible  volume, directement dans le collecteur de dé  part 216 du faisceau de tubes de fumée. La  chambre de combustion cylindrique intermé  diaire, dont il a été fait mention plus haut, se  trouve ainsi supprimée.  



  Pour se rendre au collecteur de     départ     216, les flammes passent par le conduit très  court et de section relativement réduite 217  qui assure un brassage énergique des gaz par  réduction de la section de passage et change  ment de direction     des        courants    gazeux. Ce       brassage        permet    la     combustion    des derniers  imbrûlés solides ou gazeux qui pourraient  subsister dans les gaz de combustion.  



  Cette forme d'exécution comporte sur son  côté avant deux ouvertures obturées par des  bouchons vissés 250, 251 et correspondant aux  points bas de la chambre à eau, situés     au-          dessus    des fentes 16 et 27. Ces bouchons per  mettent d'extraire les boues qui peuvent s'ac  cumuler à ces points bas. Sur le même côté  sont ménagées une porte de foyer 252 et une  porte de cendrier 253     (fig.    13).  



  Dans le cas où on utilise des combustibles  non agglutinants, le dispositif casse-coke peut  être supprimé et les poussoirs 40 d'évacuation  des mâchefers et des cendres peuvent être  commandés à la main par un mécanisme re  présenté sur les     fig.    10 et 12. Ce mécanisme  comporte un levier de commande 232 arti  culé autour d'un axe horizontal 233 fixé par  l'intermédiaire d'un profilé<B>23</B>4     sur    un des  côtés de la chaudière à la partie inférieure  de cette dernière.  



  Ce levier 232 est. attelé par une bielle 235  à. une manivelle 236 calée sur un arbre hori  zontal 238 fixé à l'avant du profilé 234. Le  poussoir 40 est     lui-même    attelé à cet arbre 238  par deux bielles 239 et deux manivelles 240  calées sur l'arbre 238.  



  En faisant osciller à la main le levier 232  autour de son axe 233, on communique au      poussoir 40 le mouvement alternatif     rectili-          ne    qui produit lors de la course de ce pous  soir dans le sens de la flèche f6     (fig.    10) la  poussée des mâchefers vers le cendrier.  



  Cette disposition convient     aux    installa  tions de petite et moyenne importance par  exemple à des chaudières     d'immeubles    ou de  pavillons dont la conduite est confiée à un  concierge ou à une personne quelconque.  



  Dans ce cas, on peut     installer    sur la chau  dière     Lin    dispositif avertisseur, à sonnerie ou  voyant lumineux indiquant à distance que le  décrassage doit. être effectué.  



  Dans une variante, ce mécanisme peut être  commandé par le mouvement d'horlogerie uti  lisé pour la commande automatique des pous  soirs qui, dans ce cas, ferme le circuit électri  que de l'avertisseur sonore ou lumineux     Ion-          que    le décrassage doit être effectué.  



  I1 convient d'ailleurs de remarquer qu'il  n'est pas nécessaire que le décrassage soit  effectué aussitôt que le signal fonctionne. Un  retard, même assez long, n'entraîne qu'un ra  lentissement de la marche du foyer et une  faible diminution temporaire du rendement,  mais ne risque pas de provoquer     l'extinction     du     foyer.     



  Quand on utilise certains combustible  dont les cendres ne sont. fusibles qu'à haute  température et dont. la teneur en fines parti  cules est assez élevée, il se trouve que des par  ticules de combustible incomplètement brûlé  son projetées à la surface du gâteau de scories,  loin de la. fente de sortie 16.A cette distance,  la température des scories est insuffisante  pour entretenir la combustion du carbone en  core contenu dans les particules de combusti  ble projetées, et ce carbone se trouve évacué  dans les scories.  



  Un dispositif permet de limiter cette pro  jection, et, en récupérant les particules de  combustible, de supprimer les pertes qui en  résultent.  



  Ce dispositif représenté sur les     fig.    18     ct     19 comporte un écran 301     disposé    dans la.  chambre de combustion 11 sur le trajet. des  particules     projetées.    .    Cet écran est formé d'un caisson plat com  portant deux parois parallèles 3011-302  réunies entre elles à leurs     parties    inférieure  et supérieure par des parois     demi-cylindriques     301     î-301..     



  Ce caisson 301 communique par ses     deux     extrémités avec des lames d'eau 302 circulant  dans les façades avant et arrière de la chau  dière et un certain nombre (le tubes 303 pla  cés à la partie supérieure du caisson le font  communiquer avec la masse d'eau régnant     au-          dessus    de la voûte du foyer 11. On assure, de  cette manière, une circulation d'eau intense  dans .l'écran qui se trouve     exposé    aux flam  mes très chaudes sortant de la. masse de com  bustible.  



  Pour empêcher une vaporisation locale à  la partie supérieure de     l'écran,    la partie supé  rieure, entre deux tubes consécutifs 303 ou  entre une paroi de la chaudière et un tube  303, présente une double pente dont. le point.  bas se trouve au milieu de cet. intervalle. Ce  dispositif facilite l'écoulement de l'eau le long  de la. paroi supérieure et évite la formation  de poches de vapeur qui provoqueraient     des     claquements pendant le fonctionnement de la  chaudière.  



  Le nombre clé tubes de     communication    303       varie    avec la longueur du foyer.  



  A une des extrémités de l'écran, ou clan  une variante aux deux     extrémités        (fig.    19), en  cas de chaudière de grande longueur, -Lui ori  fice     30-1    muni     d'un\bouchon    démontable 305,  permet l'enlèvement des boues et du tartre  qui peuvent se déposer à. l'intérieur de L'écran.  



  L'écran 301, qui est figuré vertical sur la  fi. 18, pourrait dans une autre variante être  placé obliquement, suivant le tracé en pointillé  par exemple.  



  Ces particules de combustible, entraînées       par    les flammes qui sortent de la fente 16 avec  une vitesse assez considérable en raison du  laminage entre la paroi supérieure de la fente  1.6 et la masse en ignition, viennent frapper  l'écran 301 suivant les flèches     F.1.     



  Les particules lourdes de combustible ne  peuvent pas continuer à. être entraînées par  les flammes dans leur     parcours    ascendant,      parce que la vitesse de celles-ci diminue  considérablement en raison de l'augmentation       brusque    de la section de passage à la sortie  de la fente 16. Les     particules    qui viennent  frapper l'écran retombent donc sur la masse  (le scories et de     combustible    qui est au-des  sous, et qui est maintenue à température éle  vée par la combustion du carbone qui y est  encore contenu. Cette combustion est entrete  nue par l'air secondaire entrant par la bande  d'orifices 203.

   Le carbone encore contenu  clans les particules déposées sur ce lit en igni  tion se trouve ainsi     brûlé    au fur et à mesure  de leur dépôt.  



  Seules les particules très légères peuvent  être     supportées    par les flammes et entraînées,  suivant les flèches     FB,    vers l'orifice de sortie  217, mais, comme elles sont. de très faible vo  lume, elles restent assez longtemps en contact       avec    les flammes pour que la plus grande par  tie du carbone qu'elles contiennent soit brûlée       avant.    que le refroidissement     :des    gaz n'arrête  la combustion.  



  On arrive ainsi à. réduire considérablement  les pertes par imbrûlés solides.  



  Sur le dessin, les flèches repérées     Fel    indi  quent la trajectoire des particules lourdes       entre    la fente 16 et l'écran, et les flèches     mar-           < ltiées        FB        indiquent    le parcours     des    flammes  vers l'orifice de sortie 217.  



  Le fonctionnement du foyer décrit. plus  haut peut s'effectuer comme suit. Les     pous-          soirs    de décrassage     .10    dans leur déplacement  aller ne s'engagent pas dans la fente 16     sépa-          rapt.    le     conduit    d'amenée de combustible 15  de la chambre de combustion 1.1. Ces poussoirs       s'arrêtent    à, l'aplomb de la paroi intérieure du  conduit 15, comme il est représenté en trait  interrompu sur la     fig.    18.  



  De cette manière, la fente 16 se trouve  toujours obturée par le gâteau de scories     eoni-          posé    de mâchefers à la partie inférieure et,  à la partie     supérieure,    d'un mélange de     mà-          elrefers,    de cendres et. de combustibles en  cours de     combustion.     



  De cette     facon,    le combustible frais qui  descend dans le conduit vertical d'alimenta  tion 15 pour remplacer le combustible au fur    et à mesure de sa consommation ou pour rem  plir le vide laissé par les poussoirs lorsqu'ils  reviennent à leur position de repos, reste     au-          dessous    du conduit de descente 15, sans se  répandre vers la chambre de combustion  1.1. Les produits de distillation et les  gaz -de combustion se trouvent, par consé  quent, forcés de traverser une couche de mé  lange de scories et de combustible en ignition  pour déboucher dans la chambre de combus  tion 11.  



  Ce mode de fonctionnement permet de re  médier aux inconvénients des chaudières et  brûleurs à alimentation par gravité, dans les  quels le combustible frais descend à la surface  des talus de combustion, aussi bien pendant  la marche de l'appareil,     que    lors de la recons  titution de ces talus après chaque décrassage.  Il résulte de ce mode de fonctionnement que,  lorsque après un décrassage, on laisse le com  bustible remplir rapidement le foyer, les  flammes se trouvent étouffées par le combus  tible frais et il se produit une distillation sans  combustion des produits. Si cet état se pro  longe, il se produit immanquablement. une  explosion au moment. de la réapparition des       flammes,    c'est-à-dire de l'allumage des gaz  de distillation.

   Cette explosion peut être fort  grave et non seulement détériorer la chau  dière, les conduits de fumée et la cheminée,  mais encore causer au personnel des accidents  pouvant être mortels.  



  La limitation de la course des poussoirs,  de manière qu'ils ne puissent pas traverser la  fente 16, combinés avec des dispositifs men  tionnés plus loin, qui limitent automatique  ment à, un aller et retour de fonctionnement  des poussoirs à chacune de leurs interven  tions, donne une     sécurité    complète relative  ment aux risques d'explosions.

   Ce mode de  fonctionnement assure, de plus, tous les avan  tages découlant de la traversée par les pro  duits de distillation et les gaz de combustion,  d'une couche de scories et de combustible en  ignition, c'est-à-dire la     transformation    des  produits lourds en     produits    légers per  mettant leur combustion rapide et com  plète et supprimant la nécessité de revête-           ments    réfractaires pour     assurer    cette combus  tion complète.  



  Dans le cas où les poussoirs auraient une  course très courte, le même résultat     pourrait     être obtenu en leur faisant accomplir deus ou  plusieurs mouvements .d'aller et retour suc  cessifs, à chaque opération de décrassage, de  manière à     provoquer        l'avancement    du     gâteau     de scories par     l'intermédiaire    d'une couche de       combustible,    de plus en plus épaisse,     qui        vien-          cirait    s'interposer entre les poussoirs et. le     gâ-          teau    de scories.

   Dans ce cas, il. faudrait arrê  ter les mouvements d'aller et retour des pous  soirs avant     que    (lu combustible frais ne puisse  parvenir jusqu'à. la sortie de la fente 16.  



  La limitation de la. course des poussoirs       permet.    alors     aux    gaz de     combustion    de se       rendre    directement. dans les surfaces d'échange  sans qu'il     v    ait à. craindre clé dépôts anor  maux de fumées sur ces surfaces, ce qui per  met de supprimer la chambre de     combiLstioii          eçlindrique        intermédiaire    18 de la première       forme        d'exécution        (fig.   <B>1).</B>  



  Les poussoirs 40 présentent. une section  transversale telle     qu'ils    obstruent à peu près  complètement, la fente avant 27     servant    pour  l'entrée de l'air. '  On évite ainsi que du     combustible    déposé  sur la paroi supérieure des poussoirs se trouve  entraîné à l'extérieur du conduit de     descente     de combustible 15, lors du retour des pous  soirs à leur position de repos.

   Lorsque les  poussoirs entrent à. nouveau dans la masse de  combustible au moment, de l'opération de dé  crassage suivante, le     combustible    qui est resté  déposé sur leur paroi     supérieure,    se trouve       repoussé    et, au bout d'un certain nombre clé  mouvement d'aller et- retour des poussoirs, du  combustible tombe de     ceux-ci    sur le     prolonge-          ment    de la sole, vers     1-'extérieur    de la chau  dière.

   Il se     trouve    ensuite     repoussé    par les       poussoirs    eux-mêmes, pour tomber     finalement     sur le sol en dehors de la     chaudière,    ce qui  amène une perte de combustible appréciable.  



  Suivant rune autre     forme        d'exécution,    le  dispositif de commande des poussoirs et du       casse-eoke    comprend un moteur électrique 45       (fig.21)    qui entraîne le vilebrequin 43<B>:,,</B>soit des    poussoirs, soit du     casse-coke,    par l'intermé  diaire d'un coupleur à. poudre on à     grains    211  et d'un accouplement à deux     plateaux    2121,       212.,        permettant    de remédier à de petites dif  férences de centrage entre l'axe de moteur 15  et l'axe du vilebrequin 43.  



  Le coupleur à poudre ou à,     grains    com  porte, à la manière connue, un     boîtier    211  calé sur l'arbre 241 calé sur l'arbre du moteur  15 et une roue à. palettes     2-13    intérieure à ce  boîtier et. calée sur l'arbre entraîné 211 co  axial à l'arbre du moteur     (rig.        22).    Le boîtier  contient une certaine quantité de/ poudre mé  tallique. ou (le<U>grains</U> qui permet, d'abord entre  le boîtier 241 et la roue à     galettes    213, un  mouvement.

   relatif qui     s'amortit    au fur et à       mesure     < lue la poudre ou les gains se     rassem-          Irlent    à la périphérie du     boîtier    sous l'effet.  de la force     centrifuge.     



  Dans le cas     présent,    l'inertie de l'ensem  ble du dispositif entraîné s'oppose à un     dé-          inarrage    rapide de l'arbre 43, clé sorte que le  premier tour clé cet arbre 13 s'effectue à une  vitesse très inférieure à celle du moteur     45,     surtout si la quantité de pondre ou grains  mise dans le coupleur     21l    correspond à un       démarrage    très     progressif.     



  La     eominande        dit    moteur 23 du ventila  teur, du moteur     45    des poussoirs, du moteur  3l du     casse-coke    est représentée     sur    la     fig.    23  dans le cas d'une     li-iie    d'alimentation tri  phasée.  



  Le moteur 23 du     ventilateur        a:spiratetir    clé  fumées est alimenté par     strie    ligne 260 pro  tégée par clés     eoupe-eircuits   <B>261.</B> et     contrôlés     par     un        interrupteurs    262 commandé par un       électro-aimant    263.

   La bobine clé cet. électro  aimant<B>263</B> est- en     circuit    avec les     eoritaets     d'un thermostat 264     doublé    d'un thermostat  de sécurité 265, dont les organes sensibles sont  en contact     avec    l'eau clé la     eliaticlière    ou avec  le contact d'un manomètre dont l'organe dé  formable est     soumis    à. la pression clé la vapeur       c1E.    cette chaudière.  



  Le circuit de la. bobine de     l'électro-aimant     263 est     susceptible    d'être fermé par un     com-          rrnutateur    266 de marche forcée court-cireui-      tant. le thermostat. 264 et allumant une lampe  témoin<B>267.</B>  



  Le moteur 45     clés    poussoirs est. alimenté       par    une ligne 268 à fusibles 269 et     interrup-          teur    '_'70, commandé par un électro-aimant  <B>'271.</B> L'enroulement (le cet électro-aimant 271       c < t        cil    circuit avec:  l' un inverseur 286, commandé par un       dis(lne   <B>285</B> à mouvement d'horlogerie, entraîné       r)ar        titi    moteur 272;       '2     un inverseur 287, commandé par un       doigt    288, monté sur le bout du vilebrequin  -1:1 (les     poussoirs,    et.

      a  les contacts d'un relais 276.    Le moteur 272     destiné    à entraîner le     dis-          (Iiie        _'85    est     branché    sur l'une des phases à la       sortie        d'un    inverseur 282 et se trouve en cir  cuit avec un interrupteur     273-,'2-74    commandé  bar une came 291, montée sur le bout du vile  brequin 28 du     easse-colie.    _  Enfin, le moteur 31 du     casse-coke    est     ali-          nlent6    par une ligne 277 à fusibles 278 et       interrupteur    279,

   commandé par un     éleetro-          aiiiiant        2\i0.    L'enroulement de cet.     électro-          iiiniant    280 est. en circuit avec:  1" un inverseur 281, commandé par un  disque<B>289</B> â. mouvement d'horlogerie entraîné       par        lui    moteur 284;  2" lui inverseur 282 commandé par un  doigt 283, monté sur le bout d'arbre du vile  brequin 28 du     casse-cocke,    et .  



  3" les contacts d'un relais 275.  



  Le moteur 284 destiné à entraîner le dis  que     289    est en circuit avec- un     interrup-          teur    290.  



  L'enroulement du relais 275 est un circuit  avec des inverseurs 286 et 287 et les contacts       (]il    relais 276.  



  L'enroulement du relais 276 est. en circuit.  avec     les    inverseurs<B>281,</B> et 2821 solidaires       iespeetivenient    des inverseurs 281 et 282.  



  Ce montage permet les     particularités    sui  ,alites:  Le moteur 23 de l'aspirateur de fumée  fonctionne dès que la température ou la pres  sion descend clans la chaudière au-dessus       d'inie    valeur déterminée par fermeture du    contact du     thermostat    264 et excitation de la  bobine 263 commandant l'interrupteur 262.  



  Les poussoirs 40 d'évacuation des mâche  fers et des cendres ne doivent pas     fonctionner     en même temps que le     casse-coke,    afin     d'éviter     leur rencontre au-dessous du conduit 15. Il est  avantageux que le casse-coke fonctionne aus  sitôt après     l'évacuation    des scories, de ma  nière à. remplir l'espace qui vient d'être libéré  par les poussoirs 40 en faisant     descendre        sur     la sole 7.0 une certaine quantité de combus  tible.  



  Dans le cas du schéma de la     fig.    23, la  commande des poussoirs 40     est    contrôlée à  une cadence qui est fonction du temps de mar  che du ventilateur aspirateur de fumée.  



  Pratiquement, cette cadence sera détermi  née après examen des scories qui ne devront  pas contenir une quantité notable d'imbrûlés  apparents.  



  Le     dispositif    représenté schématiquement       sur    la     fig.    23 fonctionne de la façon suivante:  Le disque à mouvement. d'horlogerie 285  dont le moteur 272 est alimenté à partir de       laligne260,totalise    le temps de fonctionnement  de     l'aspirateur,    il actionne l'inverseur 286     cha-          c,ue    fois qu'est. atteint le temps totalisé de fonc  tionnement du ventilateur aspirateur de fu  mée     pour    lequel il a été réglé, et ferme ainsi  le circuit de contrôle de la bobine 271     action-          liant    l'interrupteur 270 du moteur 45 des  poussoirs.

   Mais ce circuit de contrôle passe  par l'inverseur 287 et le contact du relais 276.  Il ne peut, être fermé que si le circuit de con  trôle de la bobine 280 de l'interrupteur 279  du moteur 31 -du casse-coke est lui-même  fermé par le double inverseur 281,<B>2811,</B> com  mandé par le     disque    du mouvement d'horloge  rie 289, ce double inverseur     fermant    simulta  nément le circuit du     relais    276 et celui de la  bobine 280.  



  Les poussoirs ne peuvent donc fonctionner  que lorsque le casse-coke est prêt à démarrer,  mais ce démarrage est aussitôt arrêté par le  relais 275 qui coupe le circuit de la bobine  280 de l'interrupteur 279 aussitôt que le cir  cuit de la bobine 271 de l'interrupteur 270 est  lui-même fermé.      Les poussoirs peuvent ainsi fonctionner  sans risque de rencontrer le casse-coke. Le       doigt    288,     ealé    sur le vilebrequin 43 de com  mande des poussoirs, fait basculer l'inverseur  287 lorsque cet arbre 43 a fait un tour, ce qui  arrête les poussoirs 40 après un aller et re  tour.  



  A ce moment, le relais 275 se ferme et, le  circuit de la bobine 280 de l'interrupteur 279  étant fermé, le moteur 31 du     easse-coke    se met  en route, pour faire exécuter un déplacement  aller et retour des tiges 34. Lorsque l'arbre  de commande 28 de ces tiges a fait, un tour,  le doigt. 283 actionne le double inverseur 282,  2821 et coupe le circuit.  



  La came<B>291</B> en prise avec la borne mobile       .\.173    du contact 273, 274 ne maintient ce con  tact fermé que lorsque l'arbre 28 est dans une  position voisine de sa position de repos, ce qui  empêche la mise en marche des poussoirs     lors-          (lue    le casse-coke est en service.  



  L'interrupteur 290 permet d'arrêter le  mouvement     d'horlogerie    289 lorsque le     casse-          eocke    n'est. pas en service par exemple lors  qu'on utilise un combustible non cokéfiant.  



  Le fonctionnement du foyer à allure ré  duite peut aussi être réalisé par le dispositif  représenté sur la     fig.    20.  



  Ce dispositif comporte un     pyrostat    306,  disposé en un point du parcours des gaz de  combustion et, de préférence, avant le venti  lateur aspirateur 22. Ce     pyrostat    peut être  placé soit sur l'une des boîtes à fumée 7-8,  représentées sur les     fig.    1, 2 et 3, soit sur le  conduit 21 d'aspiration du ventilateur aspira  teur 22     (fig.    4). Dans une autre variante, le       py        rostat    306 pourrait aussi être monté à l'ex  trémité de l'un des tubes     215-219-221-          223-')25-127    de la chaudière de la     fig.    10.  



  Le     pyrostat    306 commande la mise en  marche du moteur 23 du ventilateur aspira  teur 22, par exemple par la fermeture du cir  cuit de contrôle du contacteur 262 en shun  tant, par exemple, les bornes du     thermostat     264     (fig.    23).  



  Le même résultat est obtenu si le     pyro-          stat    306 shunte les bornes du commutateur  266 de marche forcée     (fig.    23).    On évite ainsi tout risque d'extinction du  combustible, au cas où le tirage naturel de la  cheminée ne pourrait pas assurer un débit  suffisant de gaz à travers les surfaces  d'échange pour maintenir une combustion de  long Lie durée; mais, on supprimé,     enmêmetemps,     l'inconvénient assez important que présente  l'utilisation     d'un    by-pass évitant le passage à  travers les surfaces d'échange.

   Dans le cas  d'utilisation de ce by-pass, il     arrive    en effet       trè_:    souvent que, lorsque la. cheminée a un  tirage naturel assez considérable, le débit     ealo-          rifique    est trop important en régime ralenti,  ventilateur aspirateur arrêté, ce qui diminue  assez sérieusement le rendement total de la  chaudière.  



  On pourrait aussi employer un mouvement  d'horlogerie qui, convenablement réglé, re  mettrait en marche     automatiquement    le venti  lateur chaque fois     qu'un    arrêt trop prolongé  risquerait. d'amener     l'extinction    du combusti  ble dans le foyer. Ce mouvement d'horlogerie  effectuerait les mêmes opérations de     shuntage     décrites précédemment pour le     pyrostat    306.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Chaudière à foyer pour tous combustibles solides, caractérisée en ce que le foyer com porte une sole plane (10) au-dessus de laquelle est disposé un conduit d'amenée de combusti ble, ménageant à sa base, au-dessus de ladite sole (10) d'un côté une fente (27) pour l'ame née de l'air de combustion, et clé l'autre côté, qui est. le côté intérieur, une fente (16) pour l'écoulement des gaz clé combustion et. l'éva euation clés maehefers, ce qui permet de dé gager les mâchefers par glissement sur cette sole. SOUS-R.EVENDICATIONS: 1. Chaudière selon la revendication, carac- t%ris6e par un dispositif disposé clans ledit.
    conduit pour casser le coke qui est formé par le combustible au-dessus clé la masse en igni- t=ion, ce qui permet d'éviter que ce coke ne vienne obturer le conduit clé descente. ?. Chaudière selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisée par des poussoirs (40), destinés à glisser sur la sole (10) suivant un mouvement alternatif pour pousser progressivement le mâchefer se for rnant sur cette sole (10) dans un cendrier (13) disposé en contrebas et à la suite de cette sole (70).
    3. Chaudière selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisée par une chambre de combustion (11.) en communica tion avec le conduit (15) de descente du com- bnstible par la fente (16) située du côté de l'intérieur, et par un écran (301) disposé dans cette chambre de faon qu'il soit. frappé par les particules de combustible entraînées par le courant de gaz passant par ladite fente (16), cet écran séparant. la gaine de descente (le combustible de la chambre de combustion, cc qui permet. de récupérer et de brûler ces particules.
    4. Chaudière selon la revendication et les sous-revendications 1 et 3, caractérisée en ce (lue l'écran (301) est. constitué par un -cais son plat clans lequel circule l'eau de la ehau- dière, ce qui permet à cet, écran de supporter les températures élevées auxquelles il est sou 1111s. 5.
    Chaudière selon la revendication et les sous-revendieations 1, 3 et. 4, caractérisée en ee que le caisson (301) formant écran commu nique avec le corps de la chaudière au moyen (le tubes verticaux (303) qui évitent la forma tion de vapeur dans ce caisson. 6.
    Chaudière selon la revendication et les sous-revendieations 1, 3, 4 et 5, caractérisée en ce que la paroi supérieure du caisson (301) présente des pentes s'élevant vers les tubes verticaux de communication (303), ce qui per met. d'éviter la formation de poches de vapeur à la partie supérieure du caisson (301) for- ii)ant écran. 7.
    Chaudière selon la revendication et les sous-revendications 1. à 6, caractérisée par ce qu'elle comporte un corps cylindrique horizon tal, contenant un faisceau longitudinal de tribes de fumée (6), la sole (10), le cendrier (13 ), la voûte (11) clé la chambre de combus tion et le conduit (15) de descente de com bustible qui est disposé parallèlement à la di- ieetion des tubes de fumée (6) du faisceau, ce qui permet d'obtenir un ensemble présen tant une faible surface de rayonnement. 8.
    Chaudière selon la revendication et les sous-revendications 1 à 7, caractérisée par ce que le foyer intérieur (9) communique avec le faisceau tubulaire (6) par l'intermédiaire d'une chambre longitudinale cylindrique (18) dans laquelle est. destinée à s'achever la com bustion et d'un collecteur transversal (20) dGns lequel débouche la première série de tu bes du faisceau de tubes de fumée (6). 9.
    Chaudière selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif disposé dans le conduit (15) pour casser le coke formé par le combustible est constitué par des tiges verticales (34) sus ceptibles d'être animées d'un mouvement de va-et-vient, ce qui permet de casser le gâteau de coke formé à la base dudit conduit (15). 10. Chaudière selon la revendication, ca ractérisée en ce que le conduit (15) de des cente du combustible présente -une largeur qui va en croissant lorsqu'on se déplace vers le bas, ce qui évite le blocage du combustible lorsqu'il gonfle. au fur et à mesure de son échauffement. 11.
    Chaudière selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisée en ce que le conduit (15) de descente du combustible comporte des organes de retenue intérieure formant des ergots (38) qui sont destinés à arrêter les bords du gâteau de coke formé par le combustible et qui permettent à des tiges verticales à mouvement alternatif de briser ce gâteau en menus morceaux qui se mélan gent ensuite à la masse en combustion. 12.
    Chaudière selon la revendication. ca ractérisée par une paroi supérieure inclinée (26) raccordée à la partie inférieure du con duit (15) d'amenée de combustible, cette pa roi formant avec la sole (10) un autre con duit d'amenée d'air primaire de section pro gressivement décroissante jusqu'à la fente (27) ménagée entre le conduit (15) et la sole (10) du côté de l'extérieur, ce qui permet de créer à l'endroit de cette fente (27) une grande vitesse de l'air, c'est-à-dire une tem pérature de combustion élevée favorable à la fusion et à ,l'agglomération des cendres même peu fusibles. 13.
    Chaudière selon la revendication, ea- ractérisée en ce que la sole (10) est percée d'orifices (201) pour l'amenée d'un appoint d'air de combustion, ce qui permet notamment de réaliser une combustion complète.
    14. Chaudière selon la revendication et. la sorts-revendication 13, caractérisée par ce que les orifices (201) ménagés dans la sole (10) sont. répartis en bandes (202, 203) de direc tion parallèle à celle des fentes ménagées à la base du conduit d'amenée de combustible, cha que bande d'orifice étant. alimentée en air par des concluits (206, 207) fixés sous la sole (10), l'une des bandes (202) étant.
    disposée sous le conduit (15) de descente de combusti- ble et introduisant de l'air primaire de com bustion, l'autre (203) disposée après la sortie de la fente (16) séparant le conduit (15) de descente de combustible de la chambre de combustion (11) pour l'introduction de l'air secondaire à travers la couche de scories. 7.5. Chaudière selon la revendication et les sous-revendications 13 et 1q-, caractérisée par ce que les orifices ménagés dans la sole sont constitués par les intervalles entre des bar reaux (204) disposés transversalement à la direction de la bande. 16.
    Chaudière selon la revendication et les sous-revendications 13 et l.-1, caractérisée en ce que les conduits (202, 203) débouchent à l'ex térieur de la chaudière par des ouïes de prises d'air (209) à section réglable. 17.
    Chaudière selon la revendication et les sous-revendications 13, 1-1 et 16, caractérisée en ce que chaque ouïe de prise d'air (209) comporte un bouchon (210) percé d'une large ouverture (211) et vissé sur le conduit (209), l'enlèvement de ce bouchon permettant le re trait des cendres tombées dans le conduit, le bouchon (210) serrant. contre le conduit (209) une rondelle percée d'un orifice calibré (213) pour le passage de l'air. 18.
    Chaudière selon la revendication et les sous-revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la chambre de combustion (1.1) communi que avec un faisceau tubulaire constitué par des plans de tubes de fumée rectilignes (2151, 2152, 2191, 21.92) réunis en zigzag par des collecteurs transversaux ('318, 222).
    <B>19.</B> Chaudière selon la revendication et les sous-revendications 1 à 3 et 18, caracté- rïsée en ce que le. premier plan de tubes est réuni à un collecteur intérieur (216) qui com munique directement avec la chambre de combustion (11) par lin conduit (217) de, faible longueur, ce qui permet de créer un brassage des gaz favorable à la combustion complète. 20.
    Chaudière selon la revendication et les sous-revendications 1 à 3, caractérisée en c e que les movells d'act.ionnetnent des poussoir (-10) limitent leur course aller, de manière qu'ils ne s'ellgag-ent pas dans la fente. (16) séparant. le conduit de descente de combusti ble (7.5) de la chambre de combustion (11), ce qui permet d'éviter que le combustible frais s'écoule à. travers la fente en nuisant à la conl- bust.ion. ?l.
    Chaudière selon la revendication et les sotts-revendicatiolls 1. à 3, caractérisée en ce due les poussoirs (-10) obstruent de faton pra- tiquenient complète la fente (27) séparant le conduit (l.8) de descente de combustible de l'extérieur ce qui empêche le combustible de s'échapper vers l'extérieur de la chaudière. 22.
    Chaudière selon la revendication et les sous-revendications 1 à 3, caractérisée par un coupleur centrifuge (2-11)à poudre interposé entre un moteur d'entraînement (45) et, l'ar bre (43) destiné à entraîner les poussoirs et le casse-eolie, dispositif destiné à casser le coke formé pàr le combustible, ce qui permet, par suite de la faible durée de rotation du moteur (-15) de maintenir un glissement notable entre l'arbre de moteur (-15) et l'arbre entraîné (43)
    afin de réaliser sans réducteur à. engre nage une vitesse réduite pour cet arbre en traîné (-13). 23. Chaudière selon la revendication et les sous-revendications 1 et. \?, caractérisée par un ventilateur d'aspiration de fumée agencé pour être commandé en fonction de la température de l'eau de la chaudière ou (le la pression de la vapeur dans cette chaudière,
    la cadence des évacuation de scories déterminées par le mou vement aller et retour des poussoirs étant fonction chi temps de marche du ventilateur d aspiration des fumées. 2-1. Chaudière selon la revendication et les sous-revendications 1, 2 et 23,
    caractérisée en re que le dispositif destiné à casser le coke borin é par le combustible est muni d'une com- iiiande le mettant en mouvement en dehors des périodes de fonctionnement des poussoirs (-10), ce qui permet d'éviter toute rencontre des tiges dudit dispositif avec les poussoirs '?5. Chaudière selon la revendication et les sous-revendications 1 et 9, caractérisée en ce que lesdites tiges verticales, lors de leur course descendante,
    arrivent. près de la sole, ce qui permet de casser le coke que pourrait former le combustible clans le voisinage de cette sole. ?6. Chaudière selon la revendication et les sous-revenclications 1 et 2, caractérisée en ce que le dispositif destiné à casser le coke formé par le combustible est commandé aussitôt après le mouvement aller et retour des pous soirs (40), ce qui permet de faire tomber du combustible clans l'espace libéré sur la sole (10) par les poussoirs (40). ''7.
    Chaudière selon la revendication et les sous-revendieations 1, 2 et. 23, comportant un mouvement d'horlogerie (285) qui est destiné à totaliser le temps de fonctionnement du mo teur de l'aspirateur de fumée et à contrôler les circuits de commande (271, 268) du moteur (45) des poussoirs. 28.
    Chaudière selon la revendication et les sous-revendieations 1 à 3 et 22, caractérisée en, ce que le circuit de commande de l'inter rupteur (270) du moteur (45) des poussoirs comporte Lin relais (276) qui est destiné à ne maintenir ce circuit fermé que si le circuit de contrôle de l'interrupteur (279) d'un moteur (31) du dispositif destiné à casser le coke tormé par le combustible est maintenu ouvert par un autre relais, dont l'ouverture est com mandée par la fermeture du circuit de con trôle clé l'interrupteur du moteur des pous- soirs, ce qui permet d'éviter de faire fonction ner en même temps le dispositif casse-coke et le poussoir. 29.
    Chaudière selon la revendication, ca ractérisée par un ventilateur aspirateur de fumée et par un mouvement. d'horlogerie des tiné à mettre en marche un moteur du venti lateur aspirateur des gaz de combustion, cha que fois que l'arrêt de ce moteur atteint une durée risquant de provoquer l'extinction du combustible dans le foyer fonctionnant par le tirage naturel.
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