Chaudière à foyer pour tous combustibles solides. Les chaudières et foyers automatiques à charbon, pour chauffage central, actuellement sur le marché, se divisent en deux catégories, et chacune d'elles ne peut utiliser qu'une espèce de charbon, soit du combustible maigre non agglutinant, soit du combustible gras agglu tinant.
L'approvisionnement en charbon d'une eaté;orie déterminée n'étant pas toujours assuré de façon régulière, les usagers sont. sus eeptibles de rencontrer des difficultés pour obtenir le combustible qui convient aux foyers qu'ils possèdent.
Ils peuvent être conduits à utiliser des com bustibles qui ne conviennent pas à leur chau dière, ce qui peut donner lieu à des accidents et, de toute façon, à. un très mauvais rende ment on à payer trop cher un combustible convenable, mais rare.
La présente invention a pour objet une chaudière à foyer pour tous combustibles soli des, caractérisée en ce que le foyer comporte une sole plane au-dessus de laquelle est dis posé un conduit d'amenée du combustible, mé nageant à sa base, au-dessus de ladite sole, d'un côté, une fente pour l'amenée de l'air de combustion et, de l'autre côté, qui est le côté intérieur, une fente pour l'écoulement des gaz de combustion et l'évacuation des mâ chefers, ce qui permet (le -dégager les mâche fers par glissement sur cette sole.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, des formes d'exécution de la chau dière, objet de l'invention. La fig. 1 est une coupe transversale de la première forme d'exécution de la chaudière.
La fig. 2 est une coupe longitudinale de la chaudière suivant la ligne<B>2-92</B> de la fig. <B>1.</B> La fig. 3 est une vue en bout de cette chaudière.
La fig. -1 est une -vite partielle, en plan, avec parties coupées montrant un mécanisme d'actionnement de poussoirs.
La fig. 5 est une coupe d'un clapet équi libré. ' Les fig. 6 et 7 sont des coupes verticale et horizontale d'un dispositif destiné à casser le coche formé par le combustible.
Les fig. 8 et 9 sont des schémas explicatifs du fonctionnement du foyer.
La fig. 10 est une coupe transversale ver ticale d'une seconde forme d'exécution de la chaudière.
La fig. 11 est une vue latérale de cette seconde forme d'exécution.
La fig. 12 est une coupe horizontale par tielle suivant la ligne 12-12 de la fig. 10. La fig. 13 est une vue de côté de la se conde forme d'exécution.
Les fig. 11 et 15 sont des vues en coupe et en plan d'un conduit de soufflage d'air à travers la sole.
La fig. 16 est une coupe d'une ouïe d'aspi ration.
La fig. 17 est une coupe montrant le fonc tionnement du foyer.
La fig. 18 est une vue d'une autre forme d'exécution du foyer en coupe suivant un plan parallèle à la direction de déplacement des poussoirs et montrant. notamment un écran en coupe transversale suivant la ligne 18-18 de la fig. 19.
La fig. 19 est une coupe longitudinale de l'écran, suivant. la ligne 19-19 de la fig. 18. La fig. 20 est. une vue partielle en plan de la chaudière et d'un conduit de fumée. La fig. 21 est une vue en élévation d'un dispositif d'entraînement.
La fig. 22 est une coupe -d'un coupleur. La fig. 23 est un schéma des circuits élec triques que comprend une forme d'exécution.
La forme d'exécution de la chaudière re présentée sur les fig. 1 à 9 comporte les élé ments essentiels suivants: n) U7a <I>corps cylindrique 1</I> horizontal reposant sur un massif de fondation par des goussets 2 et. enveloppé d'un coffre parallé lépipédique 3.
Ce corps cylindrique 1 est limité aux extrémités par des plaques tubulaires 4, 5, clans lesquelles sont fixées par dudgeonnage, soudure au autres moyens, les extrémités ouvertes de tubes de fumée 6 parallèles à l'axe du corps cylindrique.
Les plaques tubulaires 4, 5, portent des boîtes de fumée 7 fermées par des couvercles amovibles 8, réunissant les extrémités ouvertes d'un certain nombre de tubes de fumée pour créer, dans le faisceau tubulaire, une circula tion alternée des gaz chauds dans un sens, puis, dans l'autre.
<I>b) Un</I> foyer <I>intérieur 9</I> logé dans ledit. corps cylindrique horizontal et constitué par une enceinte métallique dis posée au-dessus du faisceau tubulaire 6 et s'étendant, avec la même section, sur une grande partie de la longueur du corps cylin drique 1.
Ce foyer présente une sole horizontale 10 débouchant extérieurement à travers la paroi cylindrique du corps 1 et raccordée à ce corps, une vuCite 11 limitant la chambre de combus tion est disposée au-dessus de la sole 1.0, un cendrier 13 est. raccordé à la voûte 11 par une paroi inclinée 12, et à. la sole par une paroi verticale 14.
La voûte 11 du foyer se raccorde à. un con duit vertical 15 d'amenée de combustible qui sera décrit, phis loin, en ménageant au-dessus de la sole 10 une fente horizontale 16 (fig. 1 et 2).
Le foyer communique, à une de ses extré mités, par un conduit transversal 17 de sec tion réduite, avec une chambre longitudinale cylindrique 18 débouchant hors du corps ey- lindrique 1 et fermée par un tampon de visite 19. Dans cette chambre s'achève la combus tion, dont les phases principales ont eu lieu clans le foyer.
La chambre longitudinale cylindrique 18 communique, par son extrémité opposée à celle qui reçoit. le conduit transversal 17, avec un collecteur transversal 20 clans lequel débou chent les tubes 6 de la première série des tubes du faisceau tubulaire. Ce collecteur transversal présente un tampon de visite exté- rieur 80.
Les gaz de combustion parcourent. ainsi le faisceau de tubes de fumée alternativement dans un sens puis dans l'autre, en passant dans les boîtes de fumée 7, 8.
Ils sortent. du faisceau par la boîte infé rieure qui se prolonge par un conduit 21, rac cordé à une ouïe d'aspiration d'un ventila teur ?? entraîné par un moteur électrique 23 et refoulant. les gaz de combustion dans une cheminée.
Ce ventilateur et son moteur d'entraîne- nient sont placés sur le coffre 3 de la chau dière.
Le foyer 9 comporte enfin en bout et du côté opposé au conduit- 17, une arrivée d'air secondaire 354, raccordée à, un conduit 52 fermé en bout par un bouchon 53 percé d'un trou dont on peut régler l'orifice de passage au moyen d'une rondelle amovible.
c)<I>Un dispositif</I> d'alimentation <I>en</I> comffiustiblP comportant une trémie 24 d'accumulation de combustible, présentant des plans inclinés pa rallèles à. l'axe du corps eT-lindrique 1 et. abou tissant au conduit vertical 15 débouchant à sa partie inférieure au-dessus de la sole 10 du foyer. Le conduit 15 présente une section ho rizontale croissant légèrement dans le sens de déplacement du combustible pour éviter le blocage (les combustibles gonflant à l'échauf fement.
La trémie 24 est fermée et comporte un tampon (le remplissage 25 sur sa paroi supé rieure. Le conduit vertical d'alimentation 15 communique à sa, partie supérieure, d'une part, avec le foyer 9, par l'intermédiaire de la fente horizontale 16 et du côté opposé par une fente horizontale 27, de plus faible hau teur, avec un conduit d'arrivée d'air 26 à section transversale en forme de coin, et dont la paroi inférieure est constituée par la sole 10.
Des trous calibrés placés à la partie supé rieure de la trémie magasin de combivstible, per mettent une rentrée d'air dans cette trémie, par suite de la dépression qui se transmet du foyer à cette trémie. Cet air balaie la masse de combustible et entraîne vers le foyer les produits gazeux de distillation, de manière que ces produits ne puissent pas remonter dans la trémie lorsque le combustible en libère mie quantité importante. Les trous sont cali brés de telle manière qu'en marche en veil leuse, le ventilateur aspirateur, arrêté, il ne puisse pas se produire un tirage de la trémie vers -le foyer inversant ainsi le tirage naturel d( la cheminée.
d) <I>Un dispositif casse-coke</I> disposé dans la trémie 24 et le conduit. 15.
Ce dispositif comporte un vilebrequin 28 disposé horizontalement dans le plan vertical médian du conduit 15 tourillonnant dans des paliers 29 portés par la charpente 30 formant armature de la trémie 24. Ce vilebrequin est entraîné en bout par un moteur électrique 31 (fig. 3<B>)</B> par l'intermédiaire d'un réducteur à roue hélicoïdale et vis sans fin 32.
Dans les parties excentrées du vilebrequin sont articulées des bielles 33 attelées chacune à une tige verticale 34 coulissant verticale ment dans des guides 35 portés par le con duit<B>15.</B> Chaque tige 34 peut être terminée à sa partie inférieure par une pointe, cas de la tige gauche de la fig. 2, ou porter une barrette transversale 36, cas de la deuxième tige de cette figure.
Les tiges 34 peuvent également être réu- xiies, à leur partie inférieure, par une barre longitudinale 37 comportant des ailettes trans versales<B>37,</B> (fig. 6 et 7). Les parois internes du conduit vertical 15 comportent en saillie des ergots 38 (fig. 1, 2, 6 et 7) destinés à re tenir le coke, de manière qu'il soit brisé par les dispositifs précédemment décrits dans leur mouvement. descendant.
Les moyens de poussée formés par les ailettes<B>37,</B> passent dans leur mouvement alternatif entre les ergots 38.
La charpente 30 supporte, dans la trémie 24, un toit 39 à deux pentes qui protège le vilebrequin 28 et les bielles 33 du contact du charbon contenu dans cette trémie. Dans le cas d'utilisation de combustibles maigres, anthracite, anthraciteux ou coke, le casse-coke pourrait être avantageusement arrêté, au moyen d'un dispositif de commande disposé sur un tableau électrique. e) hn <I>dispositif de</I> décrassage <I>à. poussoirs.</I> Ce dispositif comporte des poussoirs 40 destinés à glisser sur la partie de la sole du foyer formant paroi pour le conduit d'arrivée d'air 26. Ces poussoirs 40 sont maintenus au contact. de cette sole par des guides 41.
Ils sont attelés par des bielles 42 à un vilebre quin 43 tourillonnant dans des paliers 44 por tés par une charpente 47 du coffre 3 de la chaudière.
Ce vilebrequin 43 est entraîné à une extré mité par un moteur électrique 45, par l'inter médiaire d'un réducteur de vitesse 46.
Une porte 54, ménagée dans le coffre 2, permet l'accès aux poussoirs 40 et à leurs bielles 42. <I>f) Un dispositif de</I> by-pass destiné à permettrela marche de la chaudière avec la seule dépression de la cheminée. Ce dispositif est constitué par un conduit de by-pass 81 reliant la chambre transversale cylindrique 20 au conduit 21 à son entrée dans le ventilateur 22.
Sur ce conduit by-pass 81 est intercalé un clapet 48 à battant 50 équilibré par un contrepoids 49 qui se maintient dans sa posi tion d'ouverture (fig. 5) lorsque les gaz s'écou lent à faible vitesse, un flux gazeux de vitesse notable étant susceptible d'amener le battant 50 de ce clapet contre un siège oblique 51, avec l'appoint du contrepoids 49, le battant 50 étant alors maintenu appliqué par le siège 51 par la différence des pressions agissant sur ses deux faces. g) Fonctionnement.
La forme d'exécution de la chaudière ci- dessus décrite fonctionne de la facon sui vante: Le combustible de petit calibre est intro duit et emmagasiné dans la trémie 24 par le tampon supérieur 25.
Au fur et à mesure de la combustion, ce combustible descend dans le conduit 15 dont la forme légèrement évasée vers le bas permet d'éviter le blocage du combustible dans le con duit sous l'effet de son gonflement.
Au débouché du conduit vertical 15, le combustible s'étale sur la sole 10 du foyer sui vant deux talus d'éboulement Tl, T2 (fig. 8), l'un, T1, étant. destiné à. s'écouler par la fente 16 du côté foyer 9, l'autre, T\?, par la fente 27 du côté du conduit. d'arrivée d'air 26.
Sous l'effet. de la dépression créée dans le foyer 9 par l'aspiration du ventilateur 22, un courant d'air s'établit suivant. les flèches F dans le conduit 26 d'amenée d'air et à travers ,a couche de- combustible contenue entre les deux talus T1 et T2 qui entre ainsi en combustion.
Si le combustible est agglutinant, il se pro duit, en C (fig. 9) au-dessus de la. couche infé rieure en combustion, une couche de coke aggloméré qui formerait un bouchon dans le conduit 15 et. empêcherait ainsi la descente du combustible jusqu'au foyer.
Les tiges 34 du dispositif casse-coke, en traînées dans un mouvement alternatif verti- cal par leur liaison au vilebrequin 28, s'abais sent à intervalles réguliers et brisent. ladite couche de coke forme en C (fig. 8).
Lesergots38tenus ensailliedansledit conduit 15,retiennent ladite couche par ses bords, de manière que la tige 34 ne la pousse pas tout d'un bloc dans la. couche en combustion. La couche formant gâteau est retenue sur les bords par les ergots 38, est défoncée par la tige 34 qui la casse ainsi en morceaux, en traînés ensuite avec le combustible.
Les morceaux de coke ainsi formés achè vent leur combustion avec le reste de combus tible sur la sole 10 du foyer.
Dnas le cas d'utilisation de combustibles bitumeux, le coke qui se forme dans le voisi nage le plus immédiat de la masse en ignition supporte le combustible fondu en une masse pâteuse qui adhère à ce coke. Lors de la rup ture de la couche de coke par le casse-coke, le charbon fondu est entraîné avec ce coke et mis en contact. avec le combustible en ignition, ce qui favorise le dégagement des matières vo latiles et facilite la combustion.
Pour se rendre dans le foyer 9, les gaz de distillation traversent la. couche du combusti ble en ignition, ce qui a pour effet d'élever leur température et. de modifier leur composi tion chimique, en les transformant de produits lourds en produits légers (craking), ce qui facilite leur combustion.
Ce système de combustion est. particulière ment intéressant dans le cas de combustible à haute teneur en matières volatiles, parce qu'il évite l'obligation d'avoir recours à des garnitures réfractaires pour permettre leur combustion rapide et complète.
Les orifices calibrés, percés à. la partie su périeure de la trémie-magasin de combustible, permettent, comme on l'a dit, l'entrée d'une ouantité d'air suffisante pour éviter que les gaz de distillation remontent dans la trémie, particulièrement au moment de l'arrêt du ven tilateur aspirateur, il se produit. ainsi un ba layage permanent. de la masse de combustible.
La vitesse élevée du courant. d'air à son passage dans le fente 27 donne lieu, au voi sinage de cette fente, à une température éle- v ée qui produit la fusion des cendres même peu fusibles et la formation d'une couche de mâchefer JZ. Ce mâchefer en fusion tend à s'écouler vers le foyer 9, tandis que la partie de la eouehe qui reçoit l'arrivée d'air frais da e & té chi conduit 26 a tendance à se solidi fier par refroidissement.
Ce mâchefer envahirait le foyer s'il n'était. évacué. Dans ce but, les poussoirs 40 décrits plus faut et entraînés par le vilebrequin 43 en trent en action à intervalles contrôlés (fig. 9 ). ('es poussoirs 40 avancent suivant la flèche<B><I>f l.</I></B> poussant la. plaque de mâchefer IlT formé de vant la fente 27 qui, lui-même, pousse ceux formés précédemment.
La, plaque de mâchefer amollie par la tem pérature élevée du foyer se brise normale ment. sous son propre poids lorsqu'elle arrive en porte-à-faux en avant de la. paroi verticale 14. Elle tombe alors dans le cendrier 13.
Si cette plaque trop homogène ne se bri sait pas d'elle-même au-dessus de la paroi 14, elle viendrait rencontrer la paroi inclinée 12 du foyer 9, elle glisserait contre cette paroi et se briserait pour tomber dans le cendrier 73 (fig. 9).
Lorsque les poussoirs 40 reviennent à leur position arrière, le combustible en ignition qui n'est plus supporté remplit. la partie dégagée sous l'effet de son poids et par l'action du casse-col:e, et la fente 27 étant. découverte, l'air de combustion pénètre à nouveau dans le foyer.
Les poussoirs interviennent à des inter valles de temps qui varient suivant la teneur cil cendres du combustible et. l'allure du foyer.
In régime établi, la combustion principale ou primaire se fait dans la partie de la cou che voisine :du talus T2, cette partie recevant du charbon frais après chaque retour en arrière des poussoirs. La partie de la couche voisine de la zone Tl comporte une propor tion importante de mâchefers non agglomérés traversés par les flammes.
L'air secondaire admis par l'ouverture 354 permet. aux gaz encore combustibles ayant traversé la zone T1 .d'achever leur combustion dans le foyer 9.
Les particules de combustible non brûlées qui sont incluses dans les mâchefers divisés voisins de la zone Tl, brûlent, soit au moyen ale l'oxygène qui traverse ces mâchefers, soit par réduction de l'acide carbonique en oxyde de carbone, ce qui permet de réduire att mini mum la teneur en imbrûlés des mâchefers poussés dans le cendrier 13.
Cette disposition est aussi intéressante dans le cas de combustibles non agglutinants, parce que les fines particules contenues dans le combustible et qui sont entraînées par l'air de combustion primaire, sont retenues lors du passage des gaz de combustion à travers la couche de mâchefers, qui agit comme un filtre, et elles brûlent au contact de ces mâchefers qui sont très chauds.
Les gaz de combustion sortent du foyer 9 par le conduit 17 de section réduite pour arri ver dans la chambre cylindrique longitudi nale 18. Le laminage du flux gazeux à son passage dans le conduit 17 et les changements de direction de ce flux contribuent au bras sage du mélange et permettent aux derniers éléments combustibles de brûler.
Ces dernier éléments combustibles brûlent dans la chambre longitudinale cylindrique 18. Les gaz de combustion, très chauds, s'écou lent alors dans la chambre transversale 20 pour passer ensuite dans les séries successives de tubes du faisceau de tubes de fumée 6 alter nativement dans un sens, puis dans l'autre en passant par les boites de fumée 7 et en abandonnant leur chaleur sensible à l'eau con tenue dans le corps cylindrique 1.
Les gaz refroidis sortent du faisceau tubu laire dans le conduit 21, par lequel ils sont aspirés dans le ventilateur 22 qui les refoule alors dans la cheminée. Un coffre 56 (fig. 4) peut être disposé pour recevoir les poussières entraînées, si le ventilateur est muni d'un dis positif séparateur.
Le réglage de la puissance calorifique fournie par la chaudière peut être obtenu par une marche intermittente du ventilateur aspirateur 22, le foyer fonctionnant à tirage naturel et à puissance réduite pendant les périodes d'arrêt de ce ventilateur 22.
Ce tirage naturel, limité à une faible dé- pressiondufait delabasse température des gaz de combustion à leur sortie du faisceau tubu laire 6, serait insuffisant pour entretenir la combustion.
Le battant 50 du clapet 48 qui n'est plus appliqué sur son siège 51 par la différence de pression s'ouvre et le by-pass 81 permet alors de faire passer les gaz encore chauds du eolleeteur transversal 20 directement à l'en trée du ventilateur 22 qui, même arrêté, n'of fre pas une grande résistance art flux gazeux, dont le débit est, alors très réduit.
Les tubes de fumée 6 sont ainsi court-cir cuités et l'on réduit ainsi les résistances du .parcours, en même temps que l'abaissement de la température des gaz. La chaudière peut ainsi fonctionner à titrage naturel, avec une puissance réduite, mais dans de bonnes con ditions de combustion et de rendement.
,Si les besoins en calories augmentent, on est conduit à remettre en route le ventilateur amplificateur 22, la vitesse importante du flux de gaz qui parcourt alors le by-pass 81, appli que le battant 50 du clapet contre son siège incliné 51 avec l'appoint du contrepoids 49. Le by-pass 81 est ainsi fermé et les gaz de combustion sont. forcés d'emprunter le trajet, le plus long et plus résistant passant. par le faisceau tubulaire 6 et le conduit 21.
Le réglage de la combustion est réalisé en dosant l'air secondaire, au moyen d'une ron delle amovible disposée sur l'orifice du bou chon terminal 53 du conduit 52 d'introdu.e- tion de l'air secondaire. Ce réglage qui n'a besoin d'être modifié qu'en cas de change ment important des caractéristiques du com bustible ne peut être corrigé que volontaire ment par remplacement de la rondelle amo vible. On évite ainsi les mauvais réglages ré sultant d'interventions trop faciles et mal rai sonnées d'usagers peut expérimentés.
Pour allumer la chaudière, on emplit la trémie 24 de combustible de petit calibre qui descend par le conduit 15 pour former, sur la. sole 10, les deux talus Tl. et T2. Si le com- bustible ne descend pas régulièrement, on fera fonctionner le dispositif easse-coke décrit plus haut..
On garnit de bois sec, en menus morceaux, le talus T2 situé devant la fente 27 dans le conduit d'arrivée d'air primaire 26. On .place devant ce bois des copeaux, du papier, etc. On met le feu à ces matériaux très inflam mables, tout le long de la gaine 26, en même temps que l'on met en route le moteur 23 com mandant le ventilateur aspirateur 22, le dis positif casse-eoke 34 et les poussoirs 40 étant mis en position de fonctionnement automa tique.
Le feu se propage alors rapidement à toute la couche de combustible située entre les talus<I>T1, T2</I> et la sortie de la gaine 15.
Si une extinction de foyer se produit en cours de service, on fait fonctionner à plu sieurs reprises le easse-coke et les poussoirs 40 jusqu'à. ce que le combustible frais apparaisse devant la fente 16, on procède alors comme pour un allumage sans qu'il soit nécessaire de vider le foyer comme dans les chaudières con nues.
Le casse-eoke 34 pourrait fonctionner d'une manière continue à très faible vitesse, mais il est préférable < le ne le mettre en action qu'à des intervalles de temps suffisam ment. rapprochés pour éviter la formation de ruasses de coke trop importante. On évite ainsi un tassement exagéré du combustible dans la zone de combustion, et on limite le broyage des combustibles friables ainsi que la consom mation de courant électrique. Cette marche intermittente est commandée automatique ment par un mouvement d'horlogerie.
Les poussoirs 40 doivent. fonctionner à des intervalles de temps qui dépendent de la teneur en cendres du combustible et de la rapidité de sa consommation.
La forme d'exécution décrite ci-dessus per met l'utilisation de tous les combustibles mi- néraux solides, depuis l'anthracite jusqu'au lignite, ainsi que des cokes et des semi-cokes.
Elle peut être établie pour les calibres plus ou moins gros, mais une dimension de 30 à <B>25</B> mm est la mieux adaptée. Il est. avantageux d'utiliser dans le foyer, le combustible tel qu'il sort de la. mine après simple retrait de pierres et des morceaux dé passant le calibre, c'est-à-dire un combustible qui n'est ni criblé, ni lavé, ni dépoussiéré. Le prix clé revient de ce combustible est. beau- coup plus bas que celui des combustibles lavés el calibrés.
Cette forme d'exécution de chaudière peut être aussi bien une chaudière de chauffage central, à vapeur ou à eau chaude, qu'une chaudière du type industriel pour la produc tion de vapeur, d'eau chaude ou d'eau sur- chauffée.
Dans une variante, on pourrait réaliser cette chaudière en plusieurs corps, l'un con tenant, par exemple, le foyer, l'autre le fais ceau tubulaire.
La seconde forme d'exécution de la chau dière représentée sur ales fig. 10 à. 13 com porte la sole plane 10 au-dessus de laquelle est. disposée le conduit 15 d'amenée de com- hustible alimentée par la trémie d'aeetimula- tion 24.
Le conduit 15 d'amenée de combustible ménage, au-dessus de la sole 10, et du côté de l'extérieur, la. fente 27 pour l'amenée de l'air clé combustion et, du côté de l'intérieur, la fente 1.6 pour l'écoulement des gaz de com bustion et l'évacuation des mâchefers.
Les poussoirs 40 glissant sur la sole 10 suivant un mouvement alternatif, sont desti nés à pousser le mâchefer qui se forme sur cette sole 10 dans le cendrier 13 disposé en contrebas à .la suite de cette sole 10.
Le foyer comporte, au-dessus du cendrier 13 et de la partie interne de la sole 10, la chambre de combustion 11 communiquant avec le conduit 15 clé descente de combustible par la fente 16 décrite ci-dessus.
La sole 10 de la chaudière comporte des orifices d'arrivée d'air répartis suivant deux bandes perpendiculaires à la direction de dé placement. clés poussoirs 40.
C'es orifices peuvent être constitués par de simples perforations de petit diamètre 201 aménagées dans la plaque constituant la sole 10 (fig.10) réparties en deux bandes 202-203 s'étendant sur toute la longueur de la sole.
Dans une variante, ces orifices peuvent également être constitués par des intervalles séparant les barreaux 204 de faible longueur disposés transversalement à la direction de la bande correspondante (fig. 14 et 15).
Chaque bande d'orifices 201 constitue la paroi supérieure d'un conduit d'amenée d'air 206, 207. Ces conduits sont, par exemple, constitués par une tôle repliée en<B>U</B> et soudée par ses bords sous la sole 10, de part et d'au tre des bandes d'orifices 202, 203.
Dans le cas où les orifices sont constitués par les intervalles entre les barreaux 204, les conduits 206, 207, comportent intérieurement des rebords en saillie 208 (fig. 14) sur les quels reposent, par leurs extrémités, les bar reaux 204.
Chacun des conduits 206, 207 d'amenée d'air aux orifices de la sole 10 débouche à l'extérieur, à travers la façade de la chau dière par une ouïe tubulaire d'aspiration 209 (fig. 11 et 13).
Dans le cas .d'une chaudière présentant une dimension longitudinale importante et, par suite, des conduits 206, 207 relativement longs, chacun des conduits déboucherait à ses deux extrémités à travers les façades avant et arrière de la chaudière par une ouïe d'aspira tion.
Chaque ouïe d'aspiration est constituée, comme représenté en coupe sur la fig. 16. L'ouïe tubulaire 209 comporte un filetage extérieur sur lequel est vissé un bouchon 210 percé d'un large trou 211 et serrant contre l'extrémité du tube 209 une rondelle amovi ble 212 percée d'un trou<B>21.3.</B> On règle le<B>dé,</B> bit d'air en plaçant une rondelle dont le trou 213 présente un diamètre convenable. Pour enlever les cendres qui tombent dans les con duits 206, 207 par les perforations 201, on débouche le bouchon 210 et on retire ces cen drés au moyen d'une raclette.
L'une des bandes d'orifices 202 est située au-dessous du conduit 15 de descente de com bustible, l'autre bande 203 est placée aussitôt après la sortie de la fente 16 séparant le con duit 15 de la. chambre de combustion 11.
Le fonctionnement. du foyer est alors le suivant La dépression régnant dans la chambre de combustion 11 provoque l'entrée de l'air exté rieur, d'une part, par la fente 27 séparant le conduit. de descente 15 de la sole 10, d'autre part, par les bandes d'orifices 202, 203 de la sole 10. La combustion primaire est assurée dans la zone 1 (fig. 17) située au-dessous du conduit 15 par l'air arrivant suivant f 1 par la fente 26, et par l'air pénétrant suivant f 2 par les perforations 201 de la première bande 202 (fig. 17).
L'air pénétrant dans le foyer par cette première bande 202, suivant<B>f2,</B> traverse la. couche de mâchefer en formation, dans la quelle il assure la combustion du carbone en core inclus dans la masse, et va se mélanger à l'air arrivant. suivant f l par la fente 27 pour former les flammes sortant suivant f 3 par la fente 10.
Le passage .de cet air, suivant<B>f2,</B> à travers le mâchefer en formation, refroidit. ce mâche fer en fusion, et le solidifie autour des canaux sinueux que l'air s'est créé pour pénétrer dans la. masse, ce qui produit un mâchefer poreux.
Cette addition d'air primaire facilite le passage de l'air à travers le combustible, aug mente la puissance développée par le foyer et diminue la dépression nécessaire dans la, chambre de combustion 11.
L'air qui pénètre suivant f4 dans la cou- ehe de mâchefers par les orifices de la deuxième bande 203, assure la combustion se condaire, c'est-à-dire la combustion des imbrû lés gazeux, en partie dans la. zone 11 qui est constituée par la portion supérieure de la cou che de mâchefers qui est ainsi maintenue à température élevée, et en partie dans la cham- ijre de combustion 11.
Cet air pénétrant suivant f4 assure égale ment la combustion du carbone solide pouvant rester dans le mâchefer principalement dans la zone II après la combustion primaire dans la zone I. La pénétration de la couche de mâchefer par l'air arrivant. suivant f4 par les orifices de la deuxième bande 203 est rendue possible, grâce à la porosité de la couche de mâchefer obtenue, comme il a été décrit plus haut, grâce à l'air pénétrant dans la couche en fu sion par les orifices de la première bande 202.
En déterminant convenablement la lar geur de la deuxième bande 203 et la course des poussoirs 40, on fait, passer systématique ment toutes les parties du gâteau de scories, sortant. par la fente 16, dans la zone balayée par l'air venant de cette bande 203, ce qui permet d'obtenir une combustion complète et, par conséquent, un rendement très élevé.
Cette disposition est importante parce qu'elle réalise un épuisement méthodique des scories en même temps qu'un dosage très pré cis de l'air secondaire permettant. d'obtenir une teneur en C02 très élevée dans les fumées, sans risque d'évacuer des imbrûlés gazeux.
La délimitation des zones de combustion représentée sur la fig. 17 correspond approxi mativement au régime établi au milieu de l'intervalle de temps entre deux fonctionne ments consécutifs des poussoirs.
Les foyers décrits sont combinés dans cette seconde forme d'exécution à une forme parti culière de la surface d'échange.
Cette surface d'échange est réalisée sous la forme d'un faisceau de tubes droits dispo sés en six plans de longueur croissante, rac cordés en zigzag (fig. 10).
Le premier plan de tube comporte deux tubes<B>2151,</B> 215., débouchant à leur partie inférieure dans un tube collecteur inférieur horizontal 216 raccordé à la chambre de com bustion 11 par un conduit très court 217 et à leur partie supérieure dans un tube eollec- teur supérieur 218.
Le deuxième plan de tubes comporte deux tubes 2191, 219., débouchant à leur partie supérieure dans le collecteur supérieur 218 de faon alternée avec les tubes du premier plan de tubes et à leur partie inférieure dans un collecteur inférieur 220. Et ainsi de suite pour les tubes 2211, 221.
du troisième plan de tubes et leur collecteur supérieur 222, pour les tubes 2231, '?23. du quatrième plan detubes et. leur collecteur in@é- rierlr 224, pour les tubes 2251, 225. du cirl- quième plan de tubes et, leur collecteur supé rieur 226, enfin pour les tubes \'271, 227. chi sixième plan de tubes et leur collecteur inférieur 228. Tous les colleeteura supérieurs<B>218,</B> 222, 2_'6 sont. au même niveau.
Les plans de tubes sont (le longueur croissante et font entre eux un certain angle, de sorte que les eollecteurs inférieurs 216, 220, 22-1, 228 sont disposés dans un plan incliné sensiblement, parallèle à la paroi inclinée 12 de la chambre de com- bustion 11. Le collecteur inférieur 228 du dernier l)lo-iu de tubes communique avec l'aspiration (lu ventilateur de tira-e.
Le faisceau tubulaire de tubes de fumée ci-(lessus décrit. est logé clans le corps de la diaridière, entre la. trémie 24 d'accumulation (le combustible, la paroi inclinée 12 de la c>liairibre de combustion et une façade v erti- cale 22\1 de la chaudière.
Le faisceau tubulaire est immergé dans l'eau de la, chaudière, à l'exception des extrémités supérieures des tu- Iies qui font saillie au-dessus de la paroi su périeure '' 30 et. sont obturés par des tampons amovibles permettant le ramonage.
Les collecteurs horizontaux supérieurs 218, 222, '?2f et. inférieurs ?-16, 220, 224, 228 dé- 1>otielient également à leurs deux extrémités ii travers les façades correspondantes de la chaudière, et sont obturés par des tam pons amovibles 236, permettant le ramonage ( Yin. 1.1 ).
Le nombre de tubes d'un même plan est. (le (letrx dans la forme d'exécution décrite, mais il petit varier avec la. puissance de la chaudière.
On pourrait ainsi faire varier le nombre (le plans (le tubes.
L'adjonction des deux entrées d'air 202 et 203, combinée avec le passage des gaz de combustion à travers la couche de charbon en ignition accélère la combustion des gaz de distillation, ce qui permet d'envoyer directe ment les produits de la combustion qui sont encore sous forme de flammes à la sortie de la chambre de combustion 11, de très faible volume, directement dans le collecteur de dé part 216 du faisceau de tubes de fumée. La chambre de combustion cylindrique intermé diaire, dont il a été fait mention plus haut, se trouve ainsi supprimée.
Pour se rendre au collecteur de départ 216, les flammes passent par le conduit très court et de section relativement réduite 217 qui assure un brassage énergique des gaz par réduction de la section de passage et change ment de direction des courants gazeux. Ce brassage permet la combustion des derniers imbrûlés solides ou gazeux qui pourraient subsister dans les gaz de combustion.
Cette forme d'exécution comporte sur son côté avant deux ouvertures obturées par des bouchons vissés 250, 251 et correspondant aux points bas de la chambre à eau, situés au- dessus des fentes 16 et 27. Ces bouchons per mettent d'extraire les boues qui peuvent s'ac cumuler à ces points bas. Sur le même côté sont ménagées une porte de foyer 252 et une porte de cendrier 253 (fig. 13).
Dans le cas où on utilise des combustibles non agglutinants, le dispositif casse-coke peut être supprimé et les poussoirs 40 d'évacuation des mâchefers et des cendres peuvent être commandés à la main par un mécanisme re présenté sur les fig. 10 et 12. Ce mécanisme comporte un levier de commande 232 arti culé autour d'un axe horizontal 233 fixé par l'intermédiaire d'un profilé<B>23</B>4 sur un des côtés de la chaudière à la partie inférieure de cette dernière.
Ce levier 232 est. attelé par une bielle 235 à. une manivelle 236 calée sur un arbre hori zontal 238 fixé à l'avant du profilé 234. Le poussoir 40 est lui-même attelé à cet arbre 238 par deux bielles 239 et deux manivelles 240 calées sur l'arbre 238.
En faisant osciller à la main le levier 232 autour de son axe 233, on communique au poussoir 40 le mouvement alternatif rectili- ne qui produit lors de la course de ce pous soir dans le sens de la flèche f6 (fig. 10) la poussée des mâchefers vers le cendrier.
Cette disposition convient aux installa tions de petite et moyenne importance par exemple à des chaudières d'immeubles ou de pavillons dont la conduite est confiée à un concierge ou à une personne quelconque.
Dans ce cas, on peut installer sur la chau dière Lin dispositif avertisseur, à sonnerie ou voyant lumineux indiquant à distance que le décrassage doit. être effectué.
Dans une variante, ce mécanisme peut être commandé par le mouvement d'horlogerie uti lisé pour la commande automatique des pous soirs qui, dans ce cas, ferme le circuit électri que de l'avertisseur sonore ou lumineux Ion- que le décrassage doit être effectué.
I1 convient d'ailleurs de remarquer qu'il n'est pas nécessaire que le décrassage soit effectué aussitôt que le signal fonctionne. Un retard, même assez long, n'entraîne qu'un ra lentissement de la marche du foyer et une faible diminution temporaire du rendement, mais ne risque pas de provoquer l'extinction du foyer.
Quand on utilise certains combustible dont les cendres ne sont. fusibles qu'à haute température et dont. la teneur en fines parti cules est assez élevée, il se trouve que des par ticules de combustible incomplètement brûlé son projetées à la surface du gâteau de scories, loin de la. fente de sortie 16.A cette distance, la température des scories est insuffisante pour entretenir la combustion du carbone en core contenu dans les particules de combusti ble projetées, et ce carbone se trouve évacué dans les scories.
Un dispositif permet de limiter cette pro jection, et, en récupérant les particules de combustible, de supprimer les pertes qui en résultent.
Ce dispositif représenté sur les fig. 18 ct 19 comporte un écran 301 disposé dans la. chambre de combustion 11 sur le trajet. des particules projetées. . Cet écran est formé d'un caisson plat com portant deux parois parallèles 3011-302 réunies entre elles à leurs parties inférieure et supérieure par des parois demi-cylindriques 301 î-301..
Ce caisson 301 communique par ses deux extrémités avec des lames d'eau 302 circulant dans les façades avant et arrière de la chau dière et un certain nombre (le tubes 303 pla cés à la partie supérieure du caisson le font communiquer avec la masse d'eau régnant au- dessus de la voûte du foyer 11. On assure, de cette manière, une circulation d'eau intense dans .l'écran qui se trouve exposé aux flam mes très chaudes sortant de la. masse de com bustible.
Pour empêcher une vaporisation locale à la partie supérieure de l'écran, la partie supé rieure, entre deux tubes consécutifs 303 ou entre une paroi de la chaudière et un tube 303, présente une double pente dont. le point. bas se trouve au milieu de cet. intervalle. Ce dispositif facilite l'écoulement de l'eau le long de la. paroi supérieure et évite la formation de poches de vapeur qui provoqueraient des claquements pendant le fonctionnement de la chaudière.
Le nombre clé tubes de communication 303 varie avec la longueur du foyer.
A une des extrémités de l'écran, ou clan une variante aux deux extrémités (fig. 19), en cas de chaudière de grande longueur, -Lui ori fice 30-1 muni d'un\bouchon démontable 305, permet l'enlèvement des boues et du tartre qui peuvent se déposer à. l'intérieur de L'écran.
L'écran 301, qui est figuré vertical sur la fi. 18, pourrait dans une autre variante être placé obliquement, suivant le tracé en pointillé par exemple.
Ces particules de combustible, entraînées par les flammes qui sortent de la fente 16 avec une vitesse assez considérable en raison du laminage entre la paroi supérieure de la fente 1.6 et la masse en ignition, viennent frapper l'écran 301 suivant les flèches F.1.
Les particules lourdes de combustible ne peuvent pas continuer à. être entraînées par les flammes dans leur parcours ascendant, parce que la vitesse de celles-ci diminue considérablement en raison de l'augmentation brusque de la section de passage à la sortie de la fente 16. Les particules qui viennent frapper l'écran retombent donc sur la masse (le scories et de combustible qui est au-des sous, et qui est maintenue à température éle vée par la combustion du carbone qui y est encore contenu. Cette combustion est entrete nue par l'air secondaire entrant par la bande d'orifices 203.
Le carbone encore contenu clans les particules déposées sur ce lit en igni tion se trouve ainsi brûlé au fur et à mesure de leur dépôt.
Seules les particules très légères peuvent être supportées par les flammes et entraînées, suivant les flèches FB, vers l'orifice de sortie 217, mais, comme elles sont. de très faible vo lume, elles restent assez longtemps en contact avec les flammes pour que la plus grande par tie du carbone qu'elles contiennent soit brûlée avant. que le refroidissement :des gaz n'arrête la combustion.
On arrive ainsi à. réduire considérablement les pertes par imbrûlés solides.
Sur le dessin, les flèches repérées Fel indi quent la trajectoire des particules lourdes entre la fente 16 et l'écran, et les flèches mar- < ltiées FB indiquent le parcours des flammes vers l'orifice de sortie 217.
Le fonctionnement du foyer décrit. plus haut peut s'effectuer comme suit. Les pous- soirs de décrassage .10 dans leur déplacement aller ne s'engagent pas dans la fente 16 sépa- rapt. le conduit d'amenée de combustible 15 de la chambre de combustion 1.1. Ces poussoirs s'arrêtent à, l'aplomb de la paroi intérieure du conduit 15, comme il est représenté en trait interrompu sur la fig. 18.
De cette manière, la fente 16 se trouve toujours obturée par le gâteau de scories eoni- posé de mâchefers à la partie inférieure et, à la partie supérieure, d'un mélange de mà- elrefers, de cendres et. de combustibles en cours de combustion.
De cette facon, le combustible frais qui descend dans le conduit vertical d'alimenta tion 15 pour remplacer le combustible au fur et à mesure de sa consommation ou pour rem plir le vide laissé par les poussoirs lorsqu'ils reviennent à leur position de repos, reste au- dessous du conduit de descente 15, sans se répandre vers la chambre de combustion 1.1. Les produits de distillation et les gaz -de combustion se trouvent, par consé quent, forcés de traverser une couche de mé lange de scories et de combustible en ignition pour déboucher dans la chambre de combus tion 11.
Ce mode de fonctionnement permet de re médier aux inconvénients des chaudières et brûleurs à alimentation par gravité, dans les quels le combustible frais descend à la surface des talus de combustion, aussi bien pendant la marche de l'appareil, que lors de la recons titution de ces talus après chaque décrassage. Il résulte de ce mode de fonctionnement que, lorsque après un décrassage, on laisse le com bustible remplir rapidement le foyer, les flammes se trouvent étouffées par le combus tible frais et il se produit une distillation sans combustion des produits. Si cet état se pro longe, il se produit immanquablement. une explosion au moment. de la réapparition des flammes, c'est-à-dire de l'allumage des gaz de distillation.
Cette explosion peut être fort grave et non seulement détériorer la chau dière, les conduits de fumée et la cheminée, mais encore causer au personnel des accidents pouvant être mortels.
La limitation de la course des poussoirs, de manière qu'ils ne puissent pas traverser la fente 16, combinés avec des dispositifs men tionnés plus loin, qui limitent automatique ment à, un aller et retour de fonctionnement des poussoirs à chacune de leurs interven tions, donne une sécurité complète relative ment aux risques d'explosions.
Ce mode de fonctionnement assure, de plus, tous les avan tages découlant de la traversée par les pro duits de distillation et les gaz de combustion, d'une couche de scories et de combustible en ignition, c'est-à-dire la transformation des produits lourds en produits légers per mettant leur combustion rapide et com plète et supprimant la nécessité de revête- ments réfractaires pour assurer cette combus tion complète.
Dans le cas où les poussoirs auraient une course très courte, le même résultat pourrait être obtenu en leur faisant accomplir deus ou plusieurs mouvements .d'aller et retour suc cessifs, à chaque opération de décrassage, de manière à provoquer l'avancement du gâteau de scories par l'intermédiaire d'une couche de combustible, de plus en plus épaisse, qui vien- cirait s'interposer entre les poussoirs et. le gâ- teau de scories.
Dans ce cas, il. faudrait arrê ter les mouvements d'aller et retour des pous soirs avant que (lu combustible frais ne puisse parvenir jusqu'à. la sortie de la fente 16.
La limitation de la. course des poussoirs permet. alors aux gaz de combustion de se rendre directement. dans les surfaces d'échange sans qu'il v ait à. craindre clé dépôts anor maux de fumées sur ces surfaces, ce qui per met de supprimer la chambre de combiLstioii eçlindrique intermédiaire 18 de la première forme d'exécution (fig. <B>1).</B>
Les poussoirs 40 présentent. une section transversale telle qu'ils obstruent à peu près complètement, la fente avant 27 servant pour l'entrée de l'air. ' On évite ainsi que du combustible déposé sur la paroi supérieure des poussoirs se trouve entraîné à l'extérieur du conduit de descente de combustible 15, lors du retour des pous soirs à leur position de repos.
Lorsque les poussoirs entrent à. nouveau dans la masse de combustible au moment, de l'opération de dé crassage suivante, le combustible qui est resté déposé sur leur paroi supérieure, se trouve repoussé et, au bout d'un certain nombre clé mouvement d'aller et- retour des poussoirs, du combustible tombe de ceux-ci sur le prolonge- ment de la sole, vers 1-'extérieur de la chau dière.
Il se trouve ensuite repoussé par les poussoirs eux-mêmes, pour tomber finalement sur le sol en dehors de la chaudière, ce qui amène une perte de combustible appréciable.
Suivant rune autre forme d'exécution, le dispositif de commande des poussoirs et du casse-eoke comprend un moteur électrique 45 (fig.21) qui entraîne le vilebrequin 43<B>:,,</B>soit des poussoirs, soit du casse-coke, par l'intermé diaire d'un coupleur à. poudre on à grains 211 et d'un accouplement à deux plateaux 2121, 212., permettant de remédier à de petites dif férences de centrage entre l'axe de moteur 15 et l'axe du vilebrequin 43.
Le coupleur à poudre ou à, grains com porte, à la manière connue, un boîtier 211 calé sur l'arbre 241 calé sur l'arbre du moteur 15 et une roue à. palettes 2-13 intérieure à ce boîtier et. calée sur l'arbre entraîné 211 co axial à l'arbre du moteur (rig. 22). Le boîtier contient une certaine quantité de/ poudre mé tallique. ou (le<U>grains</U> qui permet, d'abord entre le boîtier 241 et la roue à galettes 213, un mouvement.
relatif qui s'amortit au fur et à mesure < lue la poudre ou les gains se rassem- Irlent à la périphérie du boîtier sous l'effet. de la force centrifuge.
Dans le cas présent, l'inertie de l'ensem ble du dispositif entraîné s'oppose à un dé- inarrage rapide de l'arbre 43, clé sorte que le premier tour clé cet arbre 13 s'effectue à une vitesse très inférieure à celle du moteur 45, surtout si la quantité de pondre ou grains mise dans le coupleur 21l correspond à un démarrage très progressif.
La eominande dit moteur 23 du ventila teur, du moteur 45 des poussoirs, du moteur 3l du casse-coke est représentée sur la fig. 23 dans le cas d'une li-iie d'alimentation tri phasée.
Le moteur 23 du ventilateur a:spiratetir clé fumées est alimenté par strie ligne 260 pro tégée par clés eoupe-eircuits <B>261.</B> et contrôlés par un interrupteurs 262 commandé par un électro-aimant 263.
La bobine clé cet. électro aimant<B>263</B> est- en circuit avec les eoritaets d'un thermostat 264 doublé d'un thermostat de sécurité 265, dont les organes sensibles sont en contact avec l'eau clé la eliaticlière ou avec le contact d'un manomètre dont l'organe dé formable est soumis à. la pression clé la vapeur c1E. cette chaudière.
Le circuit de la. bobine de l'électro-aimant 263 est susceptible d'être fermé par un com- rrnutateur 266 de marche forcée court-cireui- tant. le thermostat. 264 et allumant une lampe témoin<B>267.</B>
Le moteur 45 clés poussoirs est. alimenté par une ligne 268 à fusibles 269 et interrup- teur '_'70, commandé par un électro-aimant <B>'271.</B> L'enroulement (le cet électro-aimant 271 c < t cil circuit avec: l' un inverseur 286, commandé par un dis(lne <B>285</B> à mouvement d'horlogerie, entraîné r)ar titi moteur 272; '2 un inverseur 287, commandé par un doigt 288, monté sur le bout du vilebrequin -1:1 (les poussoirs, et.
a les contacts d'un relais 276. Le moteur 272 destiné à entraîner le dis- (Iiie _'85 est branché sur l'une des phases à la sortie d'un inverseur 282 et se trouve en cir cuit avec un interrupteur 273-,'2-74 commandé bar une came 291, montée sur le bout du vile brequin 28 du easse-colie. _ Enfin, le moteur 31 du casse-coke est ali- nlent6 par une ligne 277 à fusibles 278 et interrupteur 279,
commandé par un éleetro- aiiiiant 2\i0. L'enroulement de cet. électro- iiiniant 280 est. en circuit avec: 1" un inverseur 281, commandé par un disque<B>289</B> â. mouvement d'horlogerie entraîné par lui moteur 284; 2" lui inverseur 282 commandé par un doigt 283, monté sur le bout d'arbre du vile brequin 28 du casse-cocke, et .
3" les contacts d'un relais 275.
Le moteur 284 destiné à entraîner le dis que 289 est en circuit avec- un interrup- teur 290.
L'enroulement du relais 275 est un circuit avec des inverseurs 286 et 287 et les contacts (]il relais 276.
L'enroulement du relais 276 est. en circuit. avec les inverseurs<B>281,</B> et 2821 solidaires iespeetivenient des inverseurs 281 et 282.
Ce montage permet les particularités sui ,alites: Le moteur 23 de l'aspirateur de fumée fonctionne dès que la température ou la pres sion descend clans la chaudière au-dessus d'inie valeur déterminée par fermeture du contact du thermostat 264 et excitation de la bobine 263 commandant l'interrupteur 262.
Les poussoirs 40 d'évacuation des mâche fers et des cendres ne doivent pas fonctionner en même temps que le casse-coke, afin d'éviter leur rencontre au-dessous du conduit 15. Il est avantageux que le casse-coke fonctionne aus sitôt après l'évacuation des scories, de ma nière à. remplir l'espace qui vient d'être libéré par les poussoirs 40 en faisant descendre sur la sole 7.0 une certaine quantité de combus tible.
Dans le cas du schéma de la fig. 23, la commande des poussoirs 40 est contrôlée à une cadence qui est fonction du temps de mar che du ventilateur aspirateur de fumée.
Pratiquement, cette cadence sera détermi née après examen des scories qui ne devront pas contenir une quantité notable d'imbrûlés apparents.
Le dispositif représenté schématiquement sur la fig. 23 fonctionne de la façon suivante: Le disque à mouvement. d'horlogerie 285 dont le moteur 272 est alimenté à partir de laligne260,totalise le temps de fonctionnement de l'aspirateur, il actionne l'inverseur 286 cha- c,ue fois qu'est. atteint le temps totalisé de fonc tionnement du ventilateur aspirateur de fu mée pour lequel il a été réglé, et ferme ainsi le circuit de contrôle de la bobine 271 action- liant l'interrupteur 270 du moteur 45 des poussoirs.
Mais ce circuit de contrôle passe par l'inverseur 287 et le contact du relais 276. Il ne peut, être fermé que si le circuit de con trôle de la bobine 280 de l'interrupteur 279 du moteur 31 -du casse-coke est lui-même fermé par le double inverseur 281,<B>2811,</B> com mandé par le disque du mouvement d'horloge rie 289, ce double inverseur fermant simulta nément le circuit du relais 276 et celui de la bobine 280.
Les poussoirs ne peuvent donc fonctionner que lorsque le casse-coke est prêt à démarrer, mais ce démarrage est aussitôt arrêté par le relais 275 qui coupe le circuit de la bobine 280 de l'interrupteur 279 aussitôt que le cir cuit de la bobine 271 de l'interrupteur 270 est lui-même fermé. Les poussoirs peuvent ainsi fonctionner sans risque de rencontrer le casse-coke. Le doigt 288, ealé sur le vilebrequin 43 de com mande des poussoirs, fait basculer l'inverseur 287 lorsque cet arbre 43 a fait un tour, ce qui arrête les poussoirs 40 après un aller et re tour.
A ce moment, le relais 275 se ferme et, le circuit de la bobine 280 de l'interrupteur 279 étant fermé, le moteur 31 du easse-coke se met en route, pour faire exécuter un déplacement aller et retour des tiges 34. Lorsque l'arbre de commande 28 de ces tiges a fait, un tour, le doigt. 283 actionne le double inverseur 282, 2821 et coupe le circuit.
La came<B>291</B> en prise avec la borne mobile .\.173 du contact 273, 274 ne maintient ce con tact fermé que lorsque l'arbre 28 est dans une position voisine de sa position de repos, ce qui empêche la mise en marche des poussoirs lors- (lue le casse-coke est en service.
L'interrupteur 290 permet d'arrêter le mouvement d'horlogerie 289 lorsque le casse- eocke n'est. pas en service par exemple lors qu'on utilise un combustible non cokéfiant.
Le fonctionnement du foyer à allure ré duite peut aussi être réalisé par le dispositif représenté sur la fig. 20.
Ce dispositif comporte un pyrostat 306, disposé en un point du parcours des gaz de combustion et, de préférence, avant le venti lateur aspirateur 22. Ce pyrostat peut être placé soit sur l'une des boîtes à fumée 7-8, représentées sur les fig. 1, 2 et 3, soit sur le conduit 21 d'aspiration du ventilateur aspira teur 22 (fig. 4). Dans une autre variante, le py rostat 306 pourrait aussi être monté à l'ex trémité de l'un des tubes 215-219-221- 223-')25-127 de la chaudière de la fig. 10.
Le pyrostat 306 commande la mise en marche du moteur 23 du ventilateur aspira teur 22, par exemple par la fermeture du cir cuit de contrôle du contacteur 262 en shun tant, par exemple, les bornes du thermostat 264 (fig. 23).
Le même résultat est obtenu si le pyro- stat 306 shunte les bornes du commutateur 266 de marche forcée (fig. 23). On évite ainsi tout risque d'extinction du combustible, au cas où le tirage naturel de la cheminée ne pourrait pas assurer un débit suffisant de gaz à travers les surfaces d'échange pour maintenir une combustion de long Lie durée; mais, on supprimé, enmêmetemps, l'inconvénient assez important que présente l'utilisation d'un by-pass évitant le passage à travers les surfaces d'échange.
Dans le cas d'utilisation de ce by-pass, il arrive en effet trè_: souvent que, lorsque la. cheminée a un tirage naturel assez considérable, le débit ealo- rifique est trop important en régime ralenti, ventilateur aspirateur arrêté, ce qui diminue assez sérieusement le rendement total de la chaudière.
On pourrait aussi employer un mouvement d'horlogerie qui, convenablement réglé, re mettrait en marche automatiquement le venti lateur chaque fois qu'un arrêt trop prolongé risquerait. d'amener l'extinction du combusti ble dans le foyer. Ce mouvement d'horlogerie effectuerait les mêmes opérations de shuntage décrites précédemment pour le pyrostat 306.