CH296401A - Manganese steel. - Google Patents

Manganese steel.

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CH296401A
CH296401A CH296401DA CH296401A CH 296401 A CH296401 A CH 296401A CH 296401D A CH296401D A CH 296401DA CH 296401 A CH296401 A CH 296401A
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sep
steels
manganese
steel
carbon
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Inventor
Societe Anonyme Des Hau Pompey
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Hauts Fourneaux Forges Et Acie
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C22METALLURGY; FERROUS OR NON-FERROUS ALLOYS; TREATMENT OF ALLOYS OR NON-FERROUS METALS
    • C22CALLOYS
    • C22C38/00Ferrous alloys, e.g. steel alloys
    • C22C38/14Ferrous alloys, e.g. steel alloys containing titanium or zirconium

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Description

  

  Acier au manganèse.    La présente invention est relative aux  aciers au manganèse à haute limite élastique,  soudables et.     emboutissables.     



  Dans la construction métallique allégée,  et particulièrement celle du matériel de     tran    s  port et des conduites forcées, on utilise fré  quemment des aciers à haute limite élastique  contenant du manganèse à des teneurs     pou-          @ant    varier de 0,8 à 20/0.  



  L'addition de manganèse dans ces pro  portions augmente, en effet, la résistance mé  canique de l'acier, permettant d'avoir une     te-          rieur    en carbone relativement basse, et une  aptitude au soudage et à l'emboutissage meil  leure que ne serait celle d'un acier au carbone  de même dureté. Elle est plus économique que  toute autre addition qui produirait. les mêmes  résultats mécaniques.  



  Parmi ces aciers connus au manganèse, les  meilleurs, c'est-à-dire ceux dont la soudabilité       el        l'aptitude    à     l'emboutissage    sont les plus  élevées, dénommés ici aciers  A , ont la com  position moyenne suivante, en poids, en plus       (lu    fer:  
EMI0001.0011     
  
    Carbone <SEP> 0,18 <SEP> à <SEP> 0,25%
<tb>  .Manganèse <SEP> 1. <SEP> à <SEP> 1,50%
<tb>  Silicium <SEP> 0,15 <SEP> à <SEP> <B>0,251/0</B>
<tb>  Soufre <SEP> 0,0251/o
<tb>  Phosphore <SEP> _G <SEP> 0,030%
<tb>  Oxygène <SEP> G <SEP> 0,010/a
<tb>  Azote <SEP> 0,007 <SEP> à <SEP> 0,01.0 <SEP>  /0       En outre, ils contiennent:

    soit du molybdène à la teneur de 0,10 à 0,20  soit du vanadium à la teneur de 0,05 à 0,10 0/ o  mais non ces deux éléments simultanément.  



  Les caractéristiques mécaniques de 'ces  aciers  A  sont les suivantes:  Limite élastique 36 à 44     kg/mm2     Charge de rupture 54 à 64 kg/mm?  Allongement de rupture  supérieur ou égal à     201/o     la, distance entre repères étant égale à  
EMI0001.0014  
    S étant la section de l'éprouvette.    Ces aciers  A  connus, bien -que supérieurs  aux aciers au carbone et aux aciers ordinaires  au manganèse, ne présentent cependant pas  une aptitude à la soudure assez bonne pour  permettre leur assemblage sans précaution; de  même, ils ont encore une aptitude à     l'embou-          tissage    insuffisante et, particulièrement, pré  sentent de faibles     caractéristiques    en travers.

    Cette dernière     propriété    est due à la struc  ture en bandes, dite encore      structure    fi  breuse  ou feuilletée qui est     connue    comme  caractéristique des aciers au manganèse, et  d'où résulte une différence sensible entre les  caractéristiques mécaniques obtenues dans le  sens de laminage et     perpendiculairement    à  celui-ci. Cette anisotropie se manifeste, en  particulier, pour la résilience, le pliage, l'al-           longement    et l'emboutissage.

   Elle se trouve  encore très accentuée dans les produits lami  nés toujours dans le même sens, comme les       feuillards,    plats,     large-plats    et les poutrelles,  de même que les tôles de fortes épaisseurs,  laminées à partir de lingots méplats.  



  La résilience  en travers ,     cri    particulier,  est environ la moitié de sa valeur  en     long .     L'invention a pour objet un acier au man  ganèse à soudabilité et aptitude à l'emboutis  sage fortement améliorées, dont les caracté  ristiques en travers sont supérieures à celles  des aciers connus      :A     et dont les propriétés  élevées subsistent même en produits de fortes       épaisseurs.     



  Cet. acier est caractérisé en ce qu'il com  porte, avec de très faibles     teneLirs    en carbone,  soufre et oxygène, à la fois du molybdène, du  vanadium et du titane.  



  Au dessin annexé, donné uniquement à  tare d'exemple       Fig.    1. représente, en élévation, un outil  spécial pour l'essai de l'aptitude à l'embou  tissage de tôles moyennes et fortes en acier  suivant l'invention.  
EMI0002.0010     
  
    <I>Nuance <SEP> mi-dure</I> <SEP>  B' :

  
<tb>  Carbone <SEP> 0,08 <SEP> à <SEP> 0,15% <SEP> et <SEP> de <SEP> préférence <SEP> <B>0,10</B> <SEP> à. <SEP> 0,14%
<tb>  Manganèse <SEP> 1,20 <SEP> à <SEP> 1,60% <SEP>   <SEP> 1,35 <SEP> à <SEP> 1,55%
<tb>  Silicium <SEP> 0,10 <SEP> à <SEP> 0,200/0 <SEP>   <SEP> <B>0,15%</B>
<tb>  Molybdène <SEP> 0,10 <SEP> à <SEP> 0,30% <SEP>   <SEP> 0,20%
<tb>  Vanadium <SEP> 0,02 <SEP> à <SEP> <B>0,1011/0</B> <SEP>   <SEP> <B>0,050/0</B>
<tb>  Titane <SEP> 0,01 <SEP> à <SEP> <B>0,100/0</B> <SEP>   <SEP> 0,02%
<tb>  Soufre <SEP> 0,010 <SEP> à <SEP> 0,025% <SEP>   <SEP> <B>0,0100/0</B>
<tb>  Oxygène <SEP> 0,004 <SEP> à <SEP> 0,008% <SEP>   <SEP> 0,004%
<tb>  Phosphore <SEP> 0,015 <SEP> à <SEP> 0,030% <SEP>   <SEP> 0,015%
<tb>  Azote <SEP> 0,010 <SEP> à <SEP> <B>0,0251/0</B> <SEP>   <SEP> <B>0,0150/0</B>
<tb>  <I>Nuance <SEP> dure</I> <SEP>  B2 
<tb>  Carbone <SEP> 0,

  13 <SEP> à <SEP> 0,18% <SEP> et <SEP> de <SEP> préférence <SEP> 0,14 <SEP> à <SEP> 0,161/o
<tb>  Manganèse <SEP> 1,65 <SEP> à <SEP> <B>1,851/o</B> <SEP>   <SEP> 1,70 <SEP> à <SEP> 1,80%
<tb>  Silicium <SEP> 0,10 <SEP> à <SEP> 0,30% <SEP>   <SEP> 0,151/o
<tb>  Molybdène <SEP> 0,10 <SEP> à <SEP> <B>0,50%</B> <SEP>   <SEP> 0,20%
<tb>  Vanadium <SEP> 0,02 <SEP> à <SEP> <B>0,1011/0</B> <SEP>   <SEP> 0,05%
<tb>  Titane <SEP> 0,01 <SEP> à <SEP> <B>0,100/0</B> <SEP>   <SEP> 0,02%
<tb>  Soufre <SEP> 0,010 <SEP> à <SEP> 0,025 <SEP> 0/0 <SEP>   <SEP> <B>0,0100/0</B>
<tb>  Oxygène <SEP> 0,004 <SEP> à <SEP> 0,008%, <SEP>   <SEP> 0,0041/o
<tb>  Phosphore <SEP> 0,015 <SEP> à <SEP> 0,030% <SEP> .

   <SEP>   <SEP> 0,015 <SEP> %
<tb>  Azote <SEP> 0,010 <SEP> à <SEP> 0,0251/o <SEP>   <SEP> <B>0,0151/0</B>            Fig.    2 et 3 sont des     diagrammes    compara  tifs de traction simple, d'un acier conforme  à l'invention soumis à des traitements thermi  ques précisés plus loin.  



  La composition de l'acier suivant l'inven  tion est avantageusement la suivante, en  poids, en 0/0, en dehors du fer:  
EMI0002.0013     
  
    Carbone <SEP> 0,08 <SEP> à <SEP> <B>0,180/0</B>
<tb>  Man<B>-</B>,an <SEP> ése <SEP> 1,10 <SEP> à <SEP> 2,000/0
<tb>  Silicium <SEP> 0,10 <SEP> à <SEP> <B>0,30%</B>
<tb>  llolybdène <SEP> 0,10 <SEP> à <SEP> <B>0,501/0</B>
<tb>  Vanadium <SEP> 0,02 <SEP> à <SEP> <B>0,100/0</B>
<tb>  Titane <SEP> 0,01 <SEP> à. <SEP> <B>0,1-00/0</B>
<tb>  Soufre <SEP> G <SEP> <B>0,025%</B>
<tb>  Phosphore <SEP> G <SEP> 0,030%
<tb>  Oxygène <SEP> @<B>0,0090/0</B>
<tb>  _ <SEP> Azote <SEP> 0,01.0 <SEP> à. <SEP> <B>0,0250/0</B>       L'acier présentant cette composition sera       d#uommé    ci-après acier  B .  



  A l'intérieur de cette gamme, deux nuan  ces peuvent, en particulier, être signalées, sa  voir: une nuance     ini-dure         B1     et une nuance  dure  B2 , dont les compositions en poids, en  0/0, en dehors du fer sont les suivantes:      Dans les aciers connus du type      A ,    le  manganèse fixe le soufre qui forme avec     MnO     et     PeS    présents dans l'acier des mélanges fon  dant aux basses températures de l'ordre de  1000 <B>C</B>.

   Ces inclusions se trouvent dans le  métal coulé sous forme de gouttelettes fines       dispersées    dans le lingot, susceptibles de se       rassembler    en plus gros agrégats dans les par  ties du lingot qui     refroidissent    plus lentement.  Au laminage, elles fondent à nouveau et       s'aplatissent    en lamelles de faible épaisseur,  de l'ordre du micron; elles constituent alors  de nombreux plans de discontinuité des cou  ches d'acier, orientés parallèlement au sens du  laminage, d'où résulte la structure  feuilletée   qui réduit considérablement les caractéristi  ques mécaniques dans la direction perpendi  culaire à celle du laminage.

   Par exemple, avec  les aciers  A , la résilience en travers est de  5     kgm/em2    contre 12 dans le sens du lami  nage. Par ailleurs, le pliage à 180  dans le  sens du laminage peut. être effectué autour  d'un mandrin dont le diamètre est égal à  l'épaisseur du produit laminé, alors que dans  le sens perpendiculaire au laminage, le dia  mètre minimum de pliage est égal à     trois     fois l'épaisseur.  



  Au contraire, dans les aciers  B  confor  mes à l'invention, le soufre     est    fixé par une  partie du molybdène plutôt. que le manga  nèse, comme cela     résulte    de la différence des  teneurs en soufre décelées par les méthodes  classiques de dosage par combustion, d'une       part,    et par attaque par les acides avec dé  gagement     d'H2S,    d'autre part. Les dosages  par combustion donnent, en effet, un chiffre  sensiblement double de celui donné par la mé  thode d'attaque acide, du fait que la combus  tion décompose tous les sulfures, y compris  celui du molybdène, alors que les acides  n'agissent pas sur ce dernier.  



  Le sulfure de molybdène forme des     incl!.i-          sions    beaucoup moins néfastes que celles en  sulfure de manganèse. En effet, le sulfure de  molybdène a un point de fusion élevé et n'en  tre pas en solution solide avec     l'oxyde    de man  ganèse. Ce sulfure se présente dans l'acier  sous forme d'inclusions très finement répar-         ties,    solides aux températures de laminage et  la     structure    n'est. plus  feuilletée . Bien en  tendu, il est important que     la    teneur en sou  fre soit faible dans l'acier, afin de laisser un  excès de molybdène libre dont l'effet sera  indiqué     phis    loin.  



  Le vanadium se fixe sur le carbone et  l'azote, en affinant ainsi le     grain,    ce qui aug  mente la résistance mécanique et élève la tem  pérature du début de la surchauffe de 100  C  environ, soit de 1000 à 1100  C environ.  



  Le titane désoxyde, réduit     MnO,    et se fixe       sur    l'azote et sur le carbone en formant des  composés peu solubles ou insolubles dans     l'aus-          ténite.    L'intérêt de fixer l'oxygène par le ti  tane est de réduire la quantité d'inclusions  néfastes et d'éviter la formation de composés  complexes à base de     MnO.     



  L'action des trois éléments cités se com  plète donc heureusement en éliminant les  effets nocifs du soufre et de l'oxygène et, en  même temps, rend utiles les faibles teneurs  en azote et en carbone. Ces éléments sont  transformés en composés insolubles dans       l'austénite,    ce qui réduit considérablement  1 effet de trempe lors des opérations de     sou-          Ciage.     



  Le molybdène et le vanadium diminuent  également la grosseur des agrégats de carbu  res ou     perlite.    Les dimensions moyennes de  ces derniers passent de 10 à 20 microns pour  les aciers     ai.    manganèse seul, à 3 à 6 microns  pour les aciers connus  A  au     mangânèse-          sanadium    ou au manganèse-molybdène. Quant  aux aciers  B  conformes à l'invention, leurs  carbures sont tellement fins     qu'ils    ne sont  pratiquement pas     résolubles,    au microscope et  se présentent comme des points d'un diamètre  de 1 à 3 microns.  



  Ce dernier résultat contribue aussi à     attê-          iiuer    l a structure en bandes, caractéristique  des     aciers    au manganèse, et la titulaire a cons  taté par ses expériences que cette action favo  rable était produite par l'addition conjuguée  du molybdène et du vanadium, avec une effi  cacité beaucoup plus grande que ne pourrait  le- faire un seul de ces éléments, même intro  duit en teneurs plus importantes. En d'autres      termes, l'action de chacun de ces élément,,,,  tend assez rapidement. vers un maximum et,  contrairement à toute attente, l'effet obtenu  par l'un des éléments n'enlève rien à     l'activité     de l'autre qu'elle renforce au contraire.  



  Le molybdène et le vanadium ont aussi  pour effet d'élever la limite élastique de  l'acier, et leur action est notablement renfor  cée par celle du titane, employé à titre d'agent  de calmage dans les teneurs indiquées ci-des  sus.  



  Comme autre résultat, l'addition simulta  née de ces trois éléments permet d'abaisser  la teneur en carbone aux valeurs très     basses          comprises        entre        0,08        et        0,18        %        et,        par        suite,     de rendre les aciers conformes à l'invention  particulièrement aptes au soudage et. à l'em  boutissage.  



  La résilience     Charpy    en travers des aciers   A  sur tôles est de 6 à 8     kgm/em2    et, sur  plats, de 5 à 7     kgm/em2;    pour le groupe      Bi ,     elle est de 9 à 12 pour les tôles, de 9 à 1.1  pour des plats de 280     X    12,7 mm corroyés  deux fois en travers, quarante-six fois en long  (en partant de lingots de 4,5 tonnes et ayant  une section moyenne de 600 X 600 mm).  



  Pour les aciers  B , la résilience en tra  vers demeure voisine de celle en long jus  qu'aux températures de - 60  C, la     diminu-          tion        de        résilience        n'étant        que        de        30        %    à  - 600 C.  



  Au contraire, la résilience en travers du  groupe  A  est plus sensible à l'action des       basses        températures        et        diminue        de        50        %        vers     - 300 C.  



  L'aptitude au soudage des aciers conformes  à l'invention peut être vérifiée par les     dive3#-          ses    méthodes d'essais de soudure actuellement  connues et, notamment, en ce qui concerne     la,     soudure par points, par les méthodes connues  sous le nom d'essais de déboutonnage au bu  rin et d'essais de torsion des points soudés.  La soudure et les essais sont effectués dans  des conditions déterminées à l'avance.  



  La rupture par torsion des points soudés       survient    pour un angle de rupture supérieur  à. 26  dans le cas des aciers      B1     alors que cet  angle est compris entre 18 et 220 pour les    aciers connus  A . Pour L'acier  B2 , dont la  dureté est beaucoup plus grande que celle de  l'acier  A  et même de l'acier      B' ,    l'angle  de rupture est. encore supérieur à 220.  



  La. supériorité des aciers  B  conformes à  l'invention est. encore mise en évidence par  l'essai de soudabilité dénommé couramment  essai     liinzel.    Cet essai consiste à effectuer, à  diverses températures, un pliage statique, par  exemple à la presse, sur une éprouvette por  tant un dépôt de soudure sous forme d'un cor  don longitudinal, effectué     suivant.    des règles  déterminées et, d'autre part, une entaille  transversale à fond vif, de rayon de 0,25 mm.

    On mesure la contraction latérale à la base de  l'entaille après rupture complète de l'échan  tillon et cette contraction mesurée en     0/a    de  la largeur initiale est prise comme critère de  soudabilité et de capacité de l'acier à résister  aux efforts     multiaxés    tels que ceux qui se  produisent au cours de l'essai.

   La température  dite de transition est celle en dessous de la  quelle la contraction latérale devient     infé-          rieure    à     1%,        dénotant        de        la        part        de        l'acier      A  des     qualités        insuffisantes.     



  Dans le cas des aciers connus  A , cette  température de transition est généralement  comprise entre 0 et - 200 C, alors que, pour  les. aciers  B  conformes à l'invention, elle  descend à - 400 C, ou même à une tempéra  ture encore     plus    basse. Ceci dénote, en outre,  que l'acier suivant l'invention peut être uti  lisé à la construction d'ouvrages ou d'appa  reils devant subir en service des températures  très basses.  



       L'aptitude    remarquable à. l'emboutissage  des aciers conformes à. L'invention peut, de  même, se vérifier par les différents essais con  nus et, en outre, par un essai mis au point  par la titulaire en ce qui concerne les tôles  moyennes et. fortes pour lesquelles il n'exis  tait pas d'essai standard jusqu'à présent.  



  Cet essai consiste à former un     godet.        par     emboutissage d'un flan, à. l'aide d'un poinçon       (fig.    1) faiblement conique, clans une matrice  de forme déterminée. Le rayon minimum     r     de l'arrondi qui raccorde la partie plane 1 et  la.     partie    tronconique 2 du poinçon, rayon      au-dessous duquel il se produit. des criques ou  fissures lors de l'emboutissage, est un critère  de l'aptitude à     l'emboutissage    de l'acier. Pour  une épaisseur de flan de 4 mm, la titulaire a.  observé que dans les aciers  A ,  B2  et      B1 ,     les rayons r minimum sont respectivement de  8, 6 et 2 mm..

      L'acier  B  conforme à l'invention et, en  particulier, les nuances  Al  et  B2 , acquiè  rent des propriétés remarquables et, en par  ticulier, un rapport élevé entre la limite  élastique et. la résistance à
EMI0005.0003  
   la rupture, par     lin     traitement thermique qui consiste essentielle  ment. à soumettre l'acier préalablement,  chauffé à deux     refroidissements    contrôlés, le  premier dans l'intervalle de température  800-680  C environ et le deuxième dans  l'intervalle de température     600-400     C en  viron, le premier intervalle étant franchi en  un temps au moins dix fois plus     court    que la.  durée de franchissement du deuxième inter  valle.  



  Selon l'épaisseur du produit (del     à20mm),     le premier refroidissement peut avoir une du  rée comprise entre 10 secondes et 10 minutes;  le deuxième, entre 5 et 100 minutes.    A titre d'exemples, on peut opérer comme  sait sur une tôle de 4 mm d'épaisseur:    Traitement<B>1:</B>    On opère     successivement    les trois phases  suivantes:    a) chauffage et maintien pendant 10 mi  nutes à une température comprise entre 850  et 920  C;         b)    refroidissement rapide de la tempéra  ture de chauffage     jusqu'à    600  C environ;

    c) et enfin, refroidissement ralenti en     un     temps au     moins    dix fois plus long .entre 600  et 400  C, le refroidissement pouvant ensuite  se terminer à l'air en dessous de 400  C. Le  mode de traitement peut se faire dans cer  tains fours à normaliser et nécessite un seul  chauffage de l'acier.  



  Le premier intervalle, et notamment la       partie    comprise entre 800 et 680  C peut être  franchi par exemple en soixante secondes,  tandis que le deuxième doit dans ce cas, du  rer au moins dix minutes.  



  <I>Traitement II:</I>  On effectue un recuit vers 850 à 920  C  avec refroidissement à l'air     phis    ou moins ra  pide     (normalisation)    suivi d'un revenu à une  température comprise entre 600 et 400  C en  viron en un temps au moins dix fois plus  long que la durée de     passage    entre 800 et  680  C au cours de la normalisation. Ce mode  de traitement est plus facile à réaliser que le  traitement I, mais exige deux chauffages de  l'acier. Le temps de passage entre 800 et  680  C peut être, par exemple, de deux mi  nutes; il se forme pendant ce temps une     aus-          ténite    dure enrichie en carbone et ferrite.

    Cette     austénite,    qui donnerait à l'acier une  faible limite élastique, est décomposée en fer  <U>rite</U> et carbures par un séjour plus long, de  20 minutes ou plus., dans la zone 600-400      C.     



  Le tableau ci-après précise les caracté  ristiques que l'on peut obtenir avec les aciers        B1     et  B2  respectivement, avec le traite  ment thermique I ou II ci-dessus, dans le cas  de tôles de 2 à 10 mm d'épaisseur.    
EMI0006.0001     
  
    - <SEP> Caractéristiques <SEP> Acier <SEP>  B1  <SEP> Acier <SEP>  B2 
<tb>  mécaniques <SEP> en <SEP> travers <SEP> normalisation <SEP> traitement <SEP> normalisation <SEP> traitement
<tb>  simple <SEP> I <SEP> ou <SEP> II <SEP> simple <SEP> I <SEP> ou <SEP> II
<tb>  Limite <SEP> élastique <SEP> <I>IJ</I>
<tb>  (minima) <SEP> 28-36 <SEP> kg/mm2 <SEP> 40-50 <SEP> kg/mm2 <SEP> 42-50 <SEP> li llnIn2 <SEP> 48-60 <SEP> lig/mm2
<tb>  Charge <SEP> de <SEP> rupture <SEP> R <SEP> 54-70 <SEP> kg/mm2 <SEP> 50-63 <SEP> kg/mm2 <SEP> 68-80 <SEP> kg/min2 <SEP> 62-75 <SEP> kg/mm2
<tb>  Rapport <SEP> E <SEP> 0,

  5 <SEP> .à <SEP> 0,6 <SEP> 0,75 <SEP> à <SEP> 0,85 <SEP> <B>0,5</B> <SEP> à <SEP> <B>0,7</B> <SEP> 0,75 <SEP> à <SEP> 0,90
<tb>  R
<tb>  Allongement <SEP> de
<tb>  rupture <SEP> 16 <SEP> à <SEP> 241/o <SEP> 20 <SEP> à <SEP> 28 <SEP> 0/0 <SEP> 13 <SEP> à <SEP> 1811/o <SEP> 1..1 <SEP> à <SEP> 22 <SEP> %
<tb>  Résilience <SEP> suréprou  vette <SEP> Charpy <SEP> 8-10 <SEP> kgm/em2 <SEP> 9-12 <SEP> kgm/em2 <SEP> 6,0-7,0 <SEP> kgtn/nm2 <SEP> 6,5-8 <SEP> km!em2
<tb>  Pliage <SEP> à <SEP> 180  <SEP> sans
<tb>  crique <SEP> ni <SEP> gerçure
<tb>  sur <SEP> mandrin <SEP> d'é  paisseur <SEP> égale <SEP> à. <SEP> 1,5 <SEP> fois <SEP> celle <SEP> de <SEP> 1,0 <SEP> fois <SEP> celle <SEP> de <SEP> 3,5 <SEP> fois <SEP> celle <SEP> de <SEP> 2,5 <SEP> fois <SEP> celle <SEP> de
<tb>  la <SEP> tôle <SEP> la.

   <SEP> tôle <SEP> la <SEP> tôle <SEP> la <SEP> tôle
<tb>  Aptitude <SEP> à <SEP> l'embou- <SEP> mauvaise <SEP> bonne
<tb>  tissage <SEP> (tendance <SEP> aux <SEP> (emboutissage
<tb>  criques) <SEP> profond)            Etant    donné l'importance essentielle d'un  traitement convenable pour bénéficier de tous  les avantages des aciers conformes à l'inven  tion, notamment, en ce qui concerne l'obten  tion d'un rapport
EMI0006.0003  
   élevé, il paraît utile de  signaler un procédé simple de contrôle de ce  traitement..

   On a remarqué que le rapport
EMI0006.0004  
    élevé coïncide, sur le diagramme de traction  simple représenté à la     fig.    2 et dans lequel les  allongements en 0/a sont portés en abscisses  et les charges en     kg/mm2    de section de  l'éprouvette en ordonnées, avec un allonge  ment permanent. important (2 à 3     0/a)    lorsque  la charge d'épreuve atteint le palier 3 clas  sique de la limite élastique. Ce palier 3 est  caractéristique des aciers recuits dont la  structure est formée de ferrite et de carbures.  



  Au contraire,     dans    le cas des aciers  B   rapidement refroidis, donc mal recuits, on  n'observe pas de brisure à la limite élastique       (fig.    3), ce qui montre la présence     d'austénite       enrichie en carbone et non transformée en  ferrite plus carbures.  



  Ces propriétés sont particulières     aux    aciers   B  conformes à l'invention, car la vitesse de  décomposition de     l'austénite    diffère entre les  aciers  A  et  B . Entre 800 et. 680  C,     l'aus-          ténite    des aciers  A  se décompose en ferrite  et     austénite    enrichie en carbone (0,20 à       0,30        %);        cette        dernière        finit        par        former        des     carbures et de la ferrite;

   la durée de cette  transformation est, d'environ 10 à 30 secon  des pour les aciers     C-1-ln-Va,    de 100 à 600  secondes pour les aciers     C-lln-lZo    connus du  type  A .  



  Pour les aciers  B , au contraire,     l'austé-          xiite    enrichie en carbone est beaucoup plus  stable, car elle ne se transforme complètement  en carbures et ferrite qu'au bout de 700 à  4000 secondes suivant . les teneurs en molyb  dène et     vanaditun    notamment.  



  Cette stabilité de     l'austénite    enrichie en  carbone fait qu'il est possible de réaliser,  même sur fortes épaisseurs, de 50 mm par      exemple, les mêmes caractéristiques que sur  produits de faible épaisseur; en particulier la  limite élastique élevée et la résilience en tra  vers; c'est une autre propriété très utile en  construction métallique.  



  L'acier suivant l'invention est susceptible  de très nombreuses applications, parmi les  quelles on peut citer:  les constructions soudées à l'are et. par  points     (châssis,    bogies, affûts,     caisses,    faces,  pavillons de voitures de chemin de fer, châssis  et élément de carrosserie de voitures     automo-          tiles,        ete.)    ;

    les conduites forcées écrouies à froid par  les procédés     d'autofrettage,    traitées ou non  par vieillissement artificiel     (250-400 C);     les constructions soudées par le procédé  sous laitiers conducteurs (poutres composées  à faces parallèles, assemblées grâce à ce pro  cédé,     etc.)    ;  les constructions soudées par     étincellage     (chaînes marines et antres, à poids et encom  brement réduits, non     vieillissantes,    non     Ira-          #1-iles    à basse température), etc.



  Manganese steel. The present invention relates to manganese steels with high elastic limit, weldable and. drawable.



  In lightweight metal construction, and particularly in transmission equipment and penstocks, high yield strength steels containing manganese are frequently used in contents varying from 0.8 to 20%.



  The addition of manganese in these pro portions increases, in fact, the mechanical resistance of the steel, making it possible to have a relatively low carbon content, and a better weldability and stamping ability. would be that of a carbon steel of the same hardness. It is more economical than any other addition that would produce. the same mechanical results.



  Among these known manganese steels, the best, that is to say those of which the weldability and the ability to draw are the highest, here called A steels, have the following average composition, by weight, in more (read iron:
EMI0001.0011
  
    Carbon <SEP> 0.18 <SEP> to <SEP> 0.25%
<tb> .Manganese <SEP> 1. <SEP> to <SEP> 1.50%
<tb> Silicon <SEP> 0.15 <SEP> to <SEP> <B> 0.251 / 0 </B>
<tb> Sulfur <SEP> 0.0251 / o
<tb> Phosphorus <SEP> _G <SEP> 0.030%
<tb> Oxygen <SEP> G <SEP> 0.010 / a
<tb> Nitrogen <SEP> 0.007 <SEP> to <SEP> 0.01.0 <SEP> / 0 In addition, they contain:

    either molybdenum in the content of 0.10 to 0.20 or vanadium in the content of 0.05 to 0.10 0 / o but not these two elements simultaneously.



  The mechanical characteristics of these A steels are as follows: Yield strength 36 to 44 kg / mm2 Breaking load 54 to 64 kg / mm? Elongation at break greater than or equal to 201 / o la, distance between marks being equal to
EMI0001.0014
    S being the section of the test piece. These known A steels, although superior to carbon steels and ordinary manganese steels, do not however exhibit a sufficiently good weldability to allow their assembly without precaution; likewise, they still have insufficient drawability and, in particular, show poor cross characteristics.

    This last property is due to the strip structure, also known as a fibrous or laminated structure, which is known to be characteristic of manganese steels, and from which results a significant difference between the mechanical characteristics obtained in the rolling direction and perpendicular to this one. This anisotropy manifests itself in particular for resilience, bending, elongation and stamping.

   It is still very pronounced in laminated products always born in the same direction, such as strips, flats, wide-flats and joists, as well as very thick sheets, rolled from flat ingots.



  Cross resilience, particular cry, is about half its length value. The subject of the invention is a manganese steel with strongly improved weldability and aptitude for drawing, the transverse characteristics of which are superior to those of known steels: A and whose high properties remain even in products of large thicknesses .



  This. steel is characterized in that it comprises, with very low carbon, sulfur and oxygen teneLirs, both molybdenum, vanadium and titanium.



  In the appended drawing, given only as an example, FIG. 1. shows, in elevation, a special tool for testing the suitability for swelling of medium and heavy steel sheets according to the invention.
EMI0002.0010
  
    <I> Grade <SEP> medium hard </I> <SEP> B ':

  
<tb> Carbon <SEP> 0.08 <SEP> to <SEP> 0.15% <SEP> and <SEP> of <SEP> preference <SEP> <B> 0.10 </B> <SEP> to . <SEP> 0.14%
<tb> Manganese <SEP> 1.20 <SEP> to <SEP> 1.60% <SEP> <SEP> 1.35 <SEP> to <SEP> 1.55%
<tb> Silicon <SEP> 0.10 <SEP> to <SEP> 0.200 / 0 <SEP> <SEP> <B> 0.15% </B>
<tb> Molybdenum <SEP> 0.10 <SEP> to <SEP> 0.30% <SEP> <SEP> 0.20%
<tb> Vanadium <SEP> 0.02 <SEP> to <SEP> <B> 0.1011 / 0 </B> <SEP> <SEP> <B> 0.050 / 0 </B>
<tb> Titanium <SEP> 0.01 <SEP> to <SEP> <B> 0.100 / 0 </B> <SEP> <SEP> 0.02%
<tb> Sulfur <SEP> 0.010 <SEP> to <SEP> 0.025% <SEP> <SEP> <B> 0.0100 / 0 </B>
<tb> Oxygen <SEP> 0.004 <SEP> to <SEP> 0.008% <SEP> <SEP> 0.004%
<tb> Phosphorus <SEP> 0.015 <SEP> to <SEP> 0.030% <SEP> <SEP> 0.015%
<tb> Nitrogen <SEP> 0.010 <SEP> to <SEP> <B> 0.0251 / 0 </B> <SEP> <SEP> <B> 0.0150 / 0 </B>
<tb> <I> Grade <SEP> hard </I> <SEP> B2
<tb> Carbon <SEP> 0,

  13 <SEP> to <SEP> 0.18% <SEP> and <SEP> of <SEP> preference <SEP> 0.14 <SEP> to <SEP> 0.161 / o
<tb> Manganese <SEP> 1.65 <SEP> to <SEP> <B> 1.851 / o </B> <SEP> <SEP> 1.70 <SEP> to <SEP> 1.80%
<tb> Silicon <SEP> 0.10 <SEP> to <SEP> 0.30% <SEP> <SEP> 0.151 / o
<tb> Molybdenum <SEP> 0.10 <SEP> to <SEP> <B> 0.50% </B> <SEP> <SEP> 0.20%
<tb> Vanadium <SEP> 0.02 <SEP> to <SEP> <B> 0.1011 / 0 </B> <SEP> <SEP> 0.05%
<tb> Titanium <SEP> 0.01 <SEP> to <SEP> <B> 0.100 / 0 </B> <SEP> <SEP> 0.02%
<tb> Sulfur <SEP> 0.010 <SEP> to <SEP> 0.025 <SEP> 0/0 <SEP> <SEP> <B> 0.0100 / 0 </B>
<tb> Oxygen <SEP> 0.004 <SEP> to <SEP> 0.008%, <SEP> <SEP> 0.0041 / o
<tb> Phosphorus <SEP> 0.015 <SEP> to <SEP> 0.030% <SEP>.

   <SEP> <SEP> 0.015 <SEP>%
<tb> Nitrogen <SEP> 0.010 <SEP> to <SEP> 0.0251 / o <SEP> <SEP> <B> 0.0151 / 0 </B> Fig. 2 and 3 are comparative diagrams of simple traction, of a steel according to the invention subjected to heat treatments specified below.



  The composition of the steel according to the invention is advantageously as follows, by weight, in 0/0, apart from the iron:
EMI0002.0013
  
    Carbon <SEP> 0.08 <SEP> to <SEP> <B> 0.180 / 0 </B>
<tb> Man <B> - </B>, an <SEP> ése <SEP> 1,10 <SEP> to <SEP> 2,000 / 0
<tb> Silicon <SEP> 0.10 <SEP> to <SEP> <B> 0.30% </B>
<tb> llolybdenum <SEP> 0.10 <SEP> to <SEP> <B> 0.501 / 0 </B>
<tb> Vanadium <SEP> 0.02 <SEP> to <SEP> <B> 0.100 / 0 </B>
<tb> Titanium <SEP> 0.01 <SEP> to. <SEP> <B> 0.1-00 / 0 </B>
<tb> Sulfur <SEP> G <SEP> <B> 0.025% </B>
<tb> Phosphorus <SEP> G <SEP> 0.030%
<tb> Oxygen <SEP> @ <B> 0.0090 / 0 </B>
<tb> _ <SEP> Nitrogen <SEP> 0,01.0 <SEP> to. <SEP> <B> 0,0250 / 0 </B> The steel having this composition will be referred to hereinafter as B steel.



  Within this range, two shades can, in particular, be pointed out, its see: an ini-hard shade B1 and a hard shade B2, whose compositions by weight, in 0/0, apart from iron are the following: In the known type A steels, the manganese fixes the sulfur which forms, with MnO and PeS present in the steel, mixtures melting at low temperatures of the order of 1000 <B> C </B>.

   These inclusions are found in the cast metal as fine droplets dispersed in the ingot which may collect in larger aggregates in the parts of the ingot which cool more slowly. On rolling, they melt again and flatten into thin strips, of the order of a micron; they then constitute numerous planes of discontinuity of the steel layers, oriented parallel to the direction of rolling, from which results the laminated structure which considerably reduces the mechanical characteristics in the direction perpendicular to that of rolling.

   For example, with A steels, the cross resilience is 5 kgm / em2 against 12 in the direction of the laminate. By the way, the 180 folding in the rolling direction can. be carried out around a mandrel whose diameter is equal to the thickness of the rolled product, while in the direction perpendicular to the rolling, the minimum bending diameter is equal to three times the thickness.



  On the contrary, in steels B according to the invention, the sulfur is fixed by a part of the molybdenum rather. manga nese, as results from the difference in sulfur contents detected by conventional methods of determination by combustion, on the one hand, and by attack by acids with release of H2S, on the other hand. The dosages by combustion give, in fact, a figure appreciably double of that given by the method of acid attack, because the combustion decomposes all the sulphides, including that of molybdenum, whereas the acids do not act. on the latter.



  Molybdenum sulfide forms much less harmful inclinations than those of manganese sulfide. In fact, molybdenum sulphide has a high melting point and is not in solid solution with manganese oxide. This sulphide occurs in the steel as very finely distributed inclusions, which are solid at rolling temperatures and are structurally not. more flaky. While in tension, it is important that the sulfur content is low in the steel, in order to leave an excess of free molybdenum, the effect of which will be indicated below.



  Vanadium binds to carbon and nitrogen, thus refining the grain, which increases the mechanical strength and raises the temperature at the start of superheating by approximately 100 C, or from 1000 to 1100 C approximately.



  Titanium deoxidizes, reduces MnO, and binds to nitrogen and carbon, forming compounds that are poorly soluble or insoluble in austenite. The advantage of fixing oxygen by ti tane is to reduce the quantity of harmful inclusions and to avoid the formation of complex compounds based on MnO.



  The action of the three elements mentioned is therefore fortunately complete by eliminating the harmful effects of sulfur and oxygen and, at the same time, makes the low nitrogen and carbon contents useful. These elements are transformed into compounds insoluble in austenite, which considerably reduces the quenching effect during soldering operations.



  Molybdenum and vanadium also decrease the size of the aggregates of carbons or perlite. The average dimensions of the latter go from 10 to 20 microns for ai steels. manganese alone, at 3 to 6 microns for the known steels A with manganese-sanadium or manganese-molybdenum. As for the steels B in accordance with the invention, their carbides are so fine that they are practically not resolvable under the microscope and appear as points with a diameter of 1 to 3 microns.



  This last result also helps to attenuate the band structure, characteristic of manganese steels, and the holder noted from her experiments that this favorable action was produced by the conjugate addition of molybdenum and vanadium, with an effi much greater efficiency than any one of these elements could achieve, even introduced in higher contents. In other words, the action of each of these elements ,,,, tend rather quickly. towards a maximum and, contrary to all expectations, the effect obtained by one of the elements does not detract from the activity of the other, which it reinforces on the contrary.



  Molybdenum and vanadium also have the effect of raising the elastic limit of steel, and their action is notably enhanced by that of titanium, used as a calming agent in the contents indicated above.



  As a further result, the simultaneous addition of these three elements makes it possible to lower the carbon content to very low values of between 0.08 and 0.18% and, consequently, to make the steels in accordance with the invention particularly. suitable for welding and. at the stamping.



  The Charpy resilience across A steels on sheets is 6 to 8 kgm / em2 and, on flats, 5 to 7 kgm / em2; for the Bi group, it is 9 to 12 for the sheets, from 9 to 1.1 for plates of 280 X 12.7 mm wrought twice across, forty-six times lengthwise (starting with ingots of 4.5 tons and having an average section of 600 X 600 mm).



  For B steels, the transverse resilience remains close to the longitudinal one up to temperatures of -60 C, the reduction in resilience being only 30% at -600 C.



  On the contrary, the resilience across group A is more sensitive to the action of low temperatures and decreases by 50% towards - 300 C.



  The weldability of steels in accordance with the invention can be verified by dive3 # - its currently known welding test methods and, in particular, with regard to spot welding, by the methods known under the name bu rin unbuttoning tests and welded point torsion tests. Welding and testing are carried out under predetermined conditions.



  Torsional failure of the welded points occurs for a failure angle greater than. 26 in the case of B1 steels while this angle is between 18 and 220 for known steels A. For steel B2, the hardness of which is much greater than that of steel A and even of steel B ', the angle of rupture is. still greater than 220.



  The superiority of the B steels according to the invention is. further demonstrated by the weldability test commonly referred to as the liinzel test. This test consists in carrying out, at various temperatures, a static bending, for example with the press, on a test piece bearing a weld deposit in the form of a longitudinal bead, carried out as follows. determined rules and, on the other hand, a transverse notch with a sharp bottom, radius of 0.25 mm.

    The lateral contraction at the base of the notch is measured after complete rupture of the sample and this contraction measured in 0 / a of the initial width is taken as a criterion of weldability and of the steel's capacity to withstand multi-axis forces. such as those which occur during the test.

   The so-called transition temperature is that below which the lateral contraction becomes less than 1%, indicating insufficient qualities on the part of steel A.



  In the case of known steels A, this transition temperature is generally between 0 and - 200 C, whereas, for. B steels according to the invention, it drops to -400 ° C., or even to an even lower temperature. This further indicates that the steel according to the invention can be used in the construction of works or devices which must undergo very low temperatures in service.



       The remarkable ability to. stamping of steels conforming to. Likewise, the invention can be verified by the various known tests and, in addition, by a test developed by the licensee with regard to medium sheets and. strong for which there was no standard test so far.



  This test consists of forming a bucket. by stamping a blank, to. using a weakly conical punch (fig. 1), clans a matrix of determined shape. The minimum radius r of the rounding which connects the flat part 1 and the. frustoconical part 2 of the punch, radius below which it occurs. cracks or cracks during stamping is a criterion of the stamping ability of steel. For a blank thickness of 4 mm, the holder a. observed that in steels A, B2 and B1, the minimum radii r are respectively 8, 6 and 2 mm.

      The steel B according to the invention and, in particular, the grades A1 and B2, acquire remarkable properties and, in particular, a high ratio between the elastic limit and. resistance to
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   rupture, by heat treatment which essentially consists of. to subject the steel beforehand, heated to two controlled coolings, the first in the temperature range 800-680 C approximately and the second in the temperature range 600-400 C approximately, the first interval being crossed in one step at least ten times shorter than the. duration of crossing of the second interval.



  Depending on the thickness of the product (del to 20mm), the first cooling may have a duration of between 10 seconds and 10 minutes; the second, between 5 and 100 minutes. By way of examples, one can operate as known on a 4 mm thick sheet: Treatment <B> 1: </B> The following three phases are carried out successively: a) heating and holding for 10 minutes at a temperature between 850 and 920 C; b) rapid cooling of the heating temperature to about 600 C;

    c) and finally, cooling slowed down in a time at least ten times longer between 600 and 400 C, the cooling then being able to end in air below 400 C. The treatment mode can be done in certain furnaces to standardize and requires only one heating of the steel.



  The first interval, and in particular the part between 800 and 680 C, can be crossed, for example, in sixty seconds, while the second must in this case take at least ten minutes.



  <I> Treatment II: </I> An annealing is carried out at around 850 to 920 C with cooling in phis air or less rapidly (standardization) followed by tempering at a temperature between 600 and 400 C in approximately a time at least ten times longer than the time spent between 800 and 680 C during standardization. This method of treatment is easier to achieve than treatment I, but requires two heating of the steel. The passage time between 800 and 680 C can be, for example, two minutes; during this time, a hard austenite enriched with carbon and ferrite is formed.

    This austenite, which would give the steel a low elastic limit, is decomposed into <U> rite </U> iron and carbides by a longer stay, of 20 minutes or more., In the 600-400 C zone.



  The table below specifies the characteristics which can be obtained with steels B1 and B2 respectively, with heat treatment I or II above, in the case of sheets 2 to 10 mm thick.
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    - <SEP> Characteristics <SEP> Steel <SEP> B1 <SEP> Steel <SEP> B2
<tb> mechanical <SEP> in <SEP> through <SEP> normalization <SEP> processing <SEP> normalization <SEP> processing
<tb> simple <SEP> I <SEP> or <SEP> II <SEP> simple <SEP> I <SEP> or <SEP> II
<tb> Elastic <SEP> limit <SEP> <I> IJ </I>
<tb> (minimum) <SEP> 28-36 <SEP> kg / mm2 <SEP> 40-50 <SEP> kg / mm2 <SEP> 42-50 <SEP> li llnIn2 <SEP> 48-60 <SEP> lig / mm2
<tb> Load <SEP> of <SEP> breaking <SEP> R <SEP> 54-70 <SEP> kg / mm2 <SEP> 50-63 <SEP> kg / mm2 <SEP> 68-80 <SEP> kg / min2 <SEP> 62-75 <SEP> kg / mm2
<tb> Report <SEP> E <SEP> 0,

  5 <SEP>. To <SEP> 0.6 <SEP> 0.75 <SEP> to <SEP> 0.85 <SEP> <B> 0.5 </B> <SEP> to <SEP> <B > 0.7 </B> <SEP> 0.75 <SEP> to <SEP> 0.90
<tb> R
<tb> Elongation <SEP> of
<tb> break <SEP> 16 <SEP> to <SEP> 241 / o <SEP> 20 <SEP> to <SEP> 28 <SEP> 0/0 <SEP> 13 <SEP> to <SEP> 1811 / o <SEP> 1..1 <SEP> to <SEP> 22 <SEP>%
<tb> Resilience <SEP> overprovette <SEP> Charpy <SEP> 8-10 <SEP> kgm / em2 <SEP> 9-12 <SEP> kgm / em2 <SEP> 6,0-7,0 <SEP> kgtn / nm2 <SEP> 6,5-8 <SEP> km! em2
<tb> Folding <SEP> to <SEP> 180 <SEP> without
<tb> crack <SEP> nor <SEP> crack
<tb> on <SEP> mandrel <SEP> of thickness <SEP> equal <SEP> to. <SEP> 1.5 <SEP> times <SEP> that <SEP> of <SEP> 1.0 <SEP> times <SEP> that <SEP> of <SEP> 3.5 <SEP> times <SEP> that <SEP> of <SEP> 2.5 <SEP> times <SEP> that <SEP> of
<tb> the <SEP> sheet <SEP> the.

   <SEP> sheet <SEP> the <SEP> sheet <SEP> the <SEP> sheet
<tb> Aptitude <SEP> to <SEP> filling <SEP> bad <SEP> good
<tb> weaving <SEP> (trend <SEP> to <SEP> (stamping
<tb> cracks) <SEP> deep) Given the essential importance of a suitable treatment in order to benefit from all the advantages of steels conforming to the invention, in particular as regards obtaining a ratio
EMI0006.0003
   high, it seems useful to point out a simple method of controlling this treatment.

   We noticed that the report
EMI0006.0004
    high coincides, on the simple traction diagram shown in fig. 2 and in which the elongations in 0 / a are plotted on the abscissa and the loads in kg / mm2 of section of the test piece on the ordinate, with a permanent elongation. important (2 to 3 0 / a) when the proof load reaches the classical level 3 of the elastic limit. This bearing 3 is characteristic of annealed steels, the structure of which is formed of ferrite and carbides.



  On the contrary, in the case of rapidly cooled B steels, therefore badly annealed, no breaking at the elastic limit is observed (fig. 3), which shows the presence of austenite enriched in carbon and not transformed into ferrite more carbides.



  These properties are specific to steels B in accordance with the invention, since the rate of decomposition of austenite differs between steels A and B. Between 800 and. 680 C, the austenite of A steels decomposes into ferrite and austenite enriched in carbon (0.20 to 0.30%); the latter ends up forming carbides and ferrite;

   the duration of this transformation is approximately 10 to 30 seconds for C-1-ln-Va steels, 100 to 600 seconds for known C-lln-lZo steels of type A.



  For B steels, on the other hand, the carbon-enriched austerity is much more stable, because it is not completely transformed into carbides and ferrite until after 700 to 4000 seconds. the molyb dene and vanaditun contents in particular.



  This stability of the austenite enriched with carbon means that it is possible to achieve, even on large thicknesses, of 50 mm for example, the same characteristics as on thin products; in particular the high elastic limit and the cross resilience; this is another very useful property in metal construction.



  The steel according to the invention is capable of very many applications, among which there may be mentioned: constructions welded to are and. by points (chassis, bogies, carriages, boxes, faces, pavilions of railway cars, chassis and bodywork part of motor cars, etc.);

    penstocks cold-worked by autofrettage processes, treated or not by artificial aging (250-400 C); constructions welded by the sub-conductive slag process (composite beams with parallel faces, assembled using this process, etc.); spark-welded constructions (marine and other chains, with reduced weight and size, non-aging, non-irra- # 1-islands at low temperature), etc.

 

Claims (1)

REVENDICATION: Acier au manganèse, caractérisé en ce qu'il comporte, avec de très faibles teneurs en carbone, soufre et oxygène, à la fois du mo- l#,bdène, du vanadium et du titane. SOUS-REVENDICATIONS 1. CLAIM: Manganese steel, characterized in that it comprises, with very low carbon, sulfur and oxygen contents, both molten, bdene, vanadium and titanium. SUB-CLAIMS 1. Acier suivant la revendication, carac térisé en ce que sa composition en poids et en dehors du fer est, la suivante: EMI0007.0017 Carbone <SEP> 0,13 <SEP> à <SEP> 0,181/o <tb> Carbone <SEP> 0,08 <SEP> à <SEP> 0,18 <SEP> % <SEP> Manganèse <SEP> 1,65 <SEP> à <SEP> 1,85% <tb> Manganèse <SEP> 1,10 <SEP> à <SEP> 2,00 <SEP> 0/0 <SEP> 0 <tb> Silicium <SEP> 0,10 <SEP> à <SEP> <B>0,300/0</B> <SEP> Silicium <SEP> 0,10 <SEP> à <SEP> 0,30% <tb> Molybdène <SEP> 0,10 <SEP> à <SEP> 0,501/o <SEP> Molybdène <SEP> 0,10 <SEP> à <SEP> <B>0,300/0</B> <tb> Vanadium <SEP> 0,02 <SEP> à <SEP> 0,10% <SEP> Vanadium <SEP> 0,02 <SEP> à <SEP> <B>0,101/0</B> <tb> Titane <SEP> 0,01 <SEP> à <SEP> <B>0,100/0</B> <SEP> Titane <SEP> 0,01 <SEP> à <SEP> <B>0,100/0</B> <tb> Soufre <SEP> G_ <SEP> 0,025 <SEP> % <SEP> Soufre <SEP> 0,010 <SEP> à <SEP> 0, Steel according to claim, characterized in that its composition by weight and apart from iron is as follows: EMI0007.0017 Carbon <SEP> 0.13 <SEP> to <SEP> 0.181 / o <tb> Carbon <SEP> 0.08 <SEP> to <SEP> 0.18 <SEP>% <SEP> Manganese <SEP> 1.65 <SEP> to <SEP> 1.85% <tb> Manganese <SEP> 1.10 <SEP> to <SEP> 2.00 <SEP> 0/0 <SEP> 0 <tb> Silicon <SEP> 0.10 <SEP> to <SEP> <B> 0.300 / 0 </B> <SEP> Silicon <SEP> 0.10 <SEP> to <SEP> 0.30% <tb> Molybdenum <SEP> 0.10 <SEP> to <SEP> 0.501 / o <SEP> Molybdenum <SEP> 0.10 <SEP> to <SEP> <B> 0.300 / 0 </B> <tb> Vanadium <SEP> 0.02 <SEP> to <SEP> 0.10% <SEP> Vanadium <SEP> 0.02 <SEP> to <SEP> <B> 0.101 / 0 </B> <tb> Titanium <SEP> 0.01 <SEP> to <SEP> <B> 0.100 / 0 </B> <SEP> Titanium <SEP> 0.01 <SEP> to <SEP> <B> 0.100 / 0 </B> <tb> Sulfur <SEP> G_ <SEP> 0.025 <SEP>% <SEP> Sulfur <SEP> 0.010 <SEP> to <SEP> 0, 025% <tb> Phosphore <SEP> _G <SEP> 0,030% <SEP> Phosphore <SEP> 0,015 <SEP> à <SEP> 0,030% <tb> Oxygène <SEP> G <SEP> <B>0,0091/0</B> <SEP> Oxygène <SEP> 0,004 <SEP> à <SEP> 0,008 <SEP> 0/0 <tb> Azote <SEP> 0,010 <SEP> à <SEP> 0,025% <SEP> Azote <SEP> 0,010 <SEP> à <SEP> 0,025% 2. Acier suivant la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'il est de nuance mi-dure et a la composition suivante en poids, en de hors du fer: 025% <tb> Phosphorus <SEP> _G <SEP> 0.030% <SEP> Phosphorus <SEP> 0.015 <SEP> to <SEP> 0.030% <tb> Oxygen <SEP> G <SEP> <B> 0.0091 / 0 </B> <SEP> Oxygen <SEP> 0.004 <SEP> to <SEP> 0.008 <SEP> 0/0 <tb> Nitrogen <SEP> 0.010 <SEP> to <SEP> 0.025% <SEP> Nitrogen <SEP> 0.010 <SEP> to <SEP> 0.025% 2. Steel according to sub-claim 1, characterized in that it is medium-hard in shade and has the following composition by weight, excluding iron: EMI0007.0019 Carbone <SEP> 0,08 <SEP> à <SEP> 0,1511/o <tb> Manganèse <SEP> 1,20 <SEP> à <SEP> 1,60')/o <tb> silicium <SEP> 0,10 <SEP> à <SEP> 0,201/o <tb> Molybdène <SEP> 0,10 <SEP> à <SEP> <B>0,300/0</B> <tb> Vanadium <SEP> 0,02 <SEP> à <SEP> <B>0,10(1/0</B> <tb> Titane <SEP> 0,01 <SEP> à <SEP> <B>0,100/0</B> <tb> Soufre <SEP> 0,010 <SEP> à <SEP> <B>0,0250/0</B> <tb> Phosphore <SEP> 0,015 <SEP> à <SEP> 0,0301/o <tb> Oxygène <SEP> 0,004 <SEP> à <SEP> <B>0,0080A)</B> <tb> Azote <SEP> 0,010 <SEP> à <SEP> 0,0251/o 3. EMI0007.0019 Carbon <SEP> 0.08 <SEP> to <SEP> 0.1511 / o <tb> Manganese <SEP> 1.20 <SEP> to <SEP> 1.60 ') / o <tb> silicon <SEP> 0.10 <SEP> to <SEP> 0.201 / o <tb> Molybdenum <SEP> 0.10 <SEP> to <SEP> <B> 0.300 / 0 </B> <tb> Vanadium <SEP> 0.02 <SEP> to <SEP> <B> 0.10 (1/0 </B> <tb> Titanium <SEP> 0.01 <SEP> to <SEP> <B> 0.100 / 0 </B> <tb> Sulfur <SEP> 0.010 <SEP> to <SEP> <B> 0.0250 / 0 </B> <tb> Phosphorus <SEP> 0.015 <SEP> to <SEP> 0.0301 / o <tb> Oxygen <SEP> 0.004 <SEP> to <SEP> <B> 0.0080A) </B> <tb> Nitrogen <SEP> 0.010 <SEP> to <SEP> 0.0251 / o 3. Acier suivant la sous-revendication \3, caractérisé en ce qu'il a la composition sui vante en poids, en dehors du fer: EMI0007.0021 Carbone <SEP> 0,10 <SEP> <B>#</B> <SEP> 0,141/o <tb> Manganèse <SEP> 1,35 <SEP> à <SEP> 1,55% <tb> Silicium <SEP> <B>0,151/0</B> <tb> Molybdène <SEP> 0,200/c, <tb> Vanadium <SEP> 0,051/o <tb> Titane <SEP> 0,02% <tb> Soufre <SEP> <B>0,0100/0</B> <tb> Phosphore <SEP> <B>0,015%</B> <tb> Oxygène <SEP> 0,004% <tb> Azote <SEP> <B>0,0150/0</B> 4. Acier suivant la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'il est de nuance dure et a la composition suivante en poids, en dehors du fer: 5. Steel according to sub-claim \ 3, characterized in that it has the following composition by weight, apart from iron: EMI0007.0021 Carbon <SEP> 0.10 <SEP> <B> # </B> <SEP> 0.141 / o <tb> Manganese <SEP> 1.35 <SEP> to <SEP> 1.55% <tb> Silicon <SEP> <B> 0.151 / 0 </B> <tb> Molybdenum <SEP> 0.200 / c, <tb> Vanadium <SEP> 0.051 / o <tb> Titanium <SEP> 0.02% <tb> Sulfur <SEP> <B> 0.0100 / 0 </B> <tb> Phosphorus <SEP> <B> 0.015% </B> <tb> Oxygen <SEP> 0.004% <tb> Nitrogen <SEP> <B> 0,0150 / 0 </B> 4. Steel according to sub-claim 1, characterized in that it is of hard shade and has the following composition by weight, apart from iron: 5. Acier suivant la. sous-revendication 4, caractérisé en ce qu'il a la composition sui vante en poids, en dehors du fer: EMI0008.0002 Carbone <SEP> 0,14 <SEP> à <SEP> 0,16 <SEP> % <tb> Manganèse <SEP> <B>1,70</B> <SEP> à <SEP> 1,80 <SEP> % <tb> silicium <SEP> 0,15% EMI0008.0003 Molybdène <SEP> 0,25% <tb> Vanadüïm <SEP> 0,0511/o <tb> Titane <SEP> 0,02% <tb> Soufre <SEP> <B>0,0101/0</B> <tb> Phosphore <SEP> 0,015% <tb> Oxygène <SEP> 0,004% <tb> Azote <SEP> 0,10151/o Steel according to. Sub-claim 4, characterized in that it has the following composition by weight, apart from the iron: EMI0008.0002 Carbon <SEP> 0.14 <SEP> to <SEP> 0.16 <SEP>% <tb> Manganese <SEP> <B> 1.70 </B> <SEP> to <SEP> 1.80 <SEP>% <tb> silicon <SEP> 0.15% EMI0008.0003 Molybdenum <SEP> 0.25% <tb> Vanadüïm <SEP> 0,0511 / o <tb> Titanium <SEP> 0.02% <tb> Sulfur <SEP> <B> 0.0101 / 0 </B> <tb> Phosphorus <SEP> 0.015% <tb> Oxygen <SEP> 0.004% <tb> Nitrogen <SEP> 0.10151 / o
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