CH292727A - Manufacturing process of artificial cement. - Google Patents

Manufacturing process of artificial cement.

Info

Publication number
CH292727A
CH292727A CH292727DA CH292727A CH 292727 A CH292727 A CH 292727A CH 292727D A CH292727D A CH 292727DA CH 292727 A CH292727 A CH 292727A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
zone
powder
process according
clinkerization
clinker
Prior art date
Application number
Other languages
French (fr)
Inventor
Anonima Ammonia Casale Societa
Jequier Leon
Original Assignee
Anonima Ammonia Casale Societa
Jequier Leon
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Anonima Ammonia Casale Societa, Jequier Leon filed Critical Anonima Ammonia Casale Societa
Publication of CH292727A publication Critical patent/CH292727A/en

Links

Classifications

    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C04CEMENTS; CONCRETE; ARTIFICIAL STONE; CERAMICS; REFRACTORIES
    • C04BLIME, MAGNESIA; SLAG; CEMENTS; COMPOSITIONS THEREOF, e.g. MORTARS, CONCRETE OR LIKE BUILDING MATERIALS; ARTIFICIAL STONE; CERAMICS; REFRACTORIES; TREATMENT OF NATURAL STONE
    • C04B7/00Hydraulic cements
    • C04B7/36Manufacture of hydraulic cements in general

Landscapes

  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Ceramic Engineering (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Structural Engineering (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Feeding, Discharge, Calcimining, Fusing, And Gas-Generation Devices (AREA)

Description

  

  Procédé de fabrication de     ciment    artificiel.    La fabrication de ciment artificiel, se fait  actuellement en mélangeant, sous forme de  pâte ou de poudre sèche, le calcaire, la     marne     et autres produits nécessaires, après les avoir  broyés à la finesse voulue, puis en cuisant la  pâte ou la poudre ainsi obtenue dans un four  rotatif. Un tel four, s'il permet d'obtenir un  produit de qualité excellente, a le grave incon  vénient d'un rendement calorifique très bas,       d'un    prix d'achat et d'un entretien élevés.

   On  a clone cherché à. fabriquer du ciment artificiel  au four à cuve qui a un bien meilleur rende  ment thermique, mais qui nécessite le     briquet-          tage    préalable des matières crues avec le char  bon de cuisson et qui ne permet pas d'obtenir  (les produits d'aussi bonne qualité ni aussi ré  guliers que le four rotatif. D'autre part, les       tours    à cuve ne permettent pas la construction  (]'unités de très grandes dimensions, à cause  des risques     d'irrégularités    de cuisson et des  difficultés d'extraction des produits cuits.  



  On a découvert qu'il était.     possible    d'obte  nir un produit d'aussi bonne qualité qu'avec  un four rotatif et d'avoir un rendement ther  niique au moins aussi bon qu'avec un four à  cuve, en appliquant à, la fabrication du ciment  la technique de la     fluidisation    en phase dense.

         Par         fluidisation    en phase dense  d'une     pou-          dre,    il faut entendre un état dans lequel la  poudre est maintenue en suspension dans un  courant gazeux ascendant, celui-ci     as-ant    une  vitesse telle que la poudre soit entièrement en       suspension,    qu'elle soit violemment agitée,    mais qu'elle ne soit que très faiblement en  traînée par le courant de gaz.  



  L'invention a donc pour objet un procédé  de fabrication de ciment artificiel dans     un     appareil fixe, caractérisé par le fait que le  mélange des matières premières, à l'état pul  vérulent, est successivement déshydraté,     dé-          carbonaté,    aggloméré en     clinker    et celui-ci re  froidi, ces opérations s'effectuant dans autant  de zones distinctes de l'appareil parcourues  de haut en bas par le produit et de bas en  haut par un gaz,

   la poudre étant 'dans les  zones de déshydratation et de     décarbonata-          tion    maintenue à l'état     fluidisé    dense par le  gaz montant et la     clinkérisation    se faisant  dans une zone dont la section va en s'amenui  sant vers le bas, en vue d'obtenir une agglo  mération de la poudre en un     clinker    de di  mensions régulières.  



  Il est avantageux que les diverses zones  de traitement soient disposées l'une au-dessus  de l'autre, de manière que la poudre circule  par simple gravité, mais on pourrait égale  ment adopter d'autres dispositions. La tem  pérature de la première zone, et même sa dis  position générale, pourra être très différente  suivant les matières traitées. En particulier,  si l'on a affaire à de la pâte, il faudra évapo  rer la quantité importante d'eau qu'elle con  tient et en même temps prévoir un dispositif  tel qu'elle ne puisse rester en morceaux qui ne  se prêteraient pas à la     fluidisation,    mais, au  contraire, qu'elle se mette en poudre qui ne      soit pas trop fine.

   Par contre, si l'on intro  duit de la poudre sèche, la première zone con  sistera simplement en une zone de     réchauf-          fage        précA-dant    la zone de déshydratation,     ré-          chauffage    qui pourra être fait, le cas échéant,  en plusieurs étages de     fluidisation    dense réa  lisés par exemple de la faon décrite     dans    le  brevet     N     290580.  



  La vitesse du gaz de     fluidisation    peut être  de l'ordre de 0,0:5 à 0,5     m!sec.,    si on part de  poudre sèche. Si, par contre, on part de pâte,  il sera toujours possible de la répartir cri  grains grossiers, agglomérations de grains  beaucoup plus fins, et qui permettront une  vitesse beaucoup plus grande du gaz et, par  conséquent, un débit beaucoup plus fort pour  un même appareil s'il fonctionne par voie  humide que s'il fonctionne par voie sèche.  Comme la voie humide est, d'autre part, pré  férable tant du point. de vue broyage que du  point de vue mélange des constituants crus,  c'est à elle que- la description qui va     suh,re     est essentiellement consacrée.  



  La figure du dessin annexé donne le schéma  d'un appareillage pour la réalisation du pro  cédé selon l'invention. II est évident que, sui  vant les cas, on peut être amené à modifier  plus ou moins la     disposition    de cet appareil  lage.  



  L'étage où se fait la     clinkérisation    est en  forme de pyramide ou de cône renversé et  non en forme de cylindre comme les autres  étages.     l'ne    telle forme a été choisie pour la  raison suivante: dans cette zone on     atteint     une température de l'ordre de     1400     ou même  plus, à. laquelle les particules de matière com  mencent à se ramollir.

   Ces particules forte  ment agitées par le gaz ascendant se rencon  trent et se heurtent souvent,     s'agglomérant     peu à peu et formant des     clinkers    de plus en  plus gros qui, au fur et à mesure de leur       ;,rassissement,    descendent dans l'appareil, car  il faut pour qu'ils restent en     suspension    qu'ils  soient maintenus par     Lune    vitesse de gaz d'au  tant     p1-Lis    grande qu'ils sont plus gros. Lors  que leur grosseur est suffisante, ces     clinkers     tombent clans un refroidisseur.

   On obtient  ainsi des     clinkers    de grosseur     régulière    et qui    ont tous séjourné dans la zone de     elinkérisa-          tion    un temps suffisant pour que les combi  naisons de chaux, silice, alumine,     etc.,    se  soient faites parfaitement.     1.'ouvert.ure    du  cône est de l'ordre de 20 à     40     et pourra va  rier quelque peu suivant les matières que l'on  envisage de traiter. Les matières les plus  lentes à se combiner doivent rester plus long  temps     dans    le cône et nécessiteront l'emploi  d'un cône de plus faible ouverture que des       matières    se combinant plus rapidement.

   Le  refroidisseur du     elinker    ne peut travailler  par     fluidisation,    les     grains    de     clinker    étant  trop gros pour cela. Ce refroidisseur travaille  donc simplement à. contre-courant, ce qui per  met.     tune    excellente récupération de la chaleur  contenue     dans    le     clinker.    On pourrait d'ail  leurs utiliser tout autre type de refroidis  seur.  



  La. pâte crue, dont on a enlevé par tout  moyen convenable une partie de l'eau initiale,  est introduite par 1 dans     Lui    tube ? muni de  chicanes 3, dans lequel la vitesse ascensionnelle  des gaz est. très grande (de l'ordre de 2 à  5     m/sec.).    La pâte qui était. suffisamment  sèche pour être simplement concassée, est sai  sie par ce courant.

   de gaz chaud, projetée con  tre les chicanes et entraînée par le courant  de gaz dans l'appareil 4 où la vitesse des gaz  est beaucoup     plus    faible (0,5 à 2     m/sec.).    Les       plias    grosses particules retombent     dans    le tube  2     jusqu'à    ce qu'elles soient réduites en poudre,  les plus fines sont     entraînées    par le gaz dans  le séparateur 5, ici un cyclone, mais qui pour  rait être tout autre appareil. donnant les ré  sultats analogues.

   De ce cyclone, les poussiè  res tombent. dans la zone de déshydratation  par le tube 6, alors que le gaz va à la     clienii-          née    par le tube 7 après séparation éventuelle  par tout moyen convenable des poussières  qu'il contient encore. On pourrait aussi uti  liser une pâte plus fluide et l'atomiser dans       Lune    chambre de     ;landes    dimensions où elle  serait séchée     partiellement    par le courant de  gaz venant de     l'éta-e    inférieur 8. On obtien  drait ainsi de petits     grains    de pâte.

   Les di  mensions de ces grains, comme d'ailleurs celles  des grains obtenus par le     système    prévu plus      haut, sont réglées de manière que l'on puisse  avoir au-dessus de l'étage de     fluidisation    8  une vitesse de gaz suffisante (de 0,3 à  1,5     m/sec.)    sans qu'il y ait entraînement de  particules, pour que l'appareil utilisé ne doive  pas être trop volumineux. Pour éviter l'éclate  ment au cours du séchage de ces grains qui  devraient avoir des dimensions de l'ordre de  0,2 à 0,.5 mm, il sera bon de faire ce séchage  de manière assez lente, par exemple en deux  ou plusieurs étages de     fluidisation    au lieu  d'un seul étage 8 représenté sur la figure.

    Ceci d'ailleurs dépendra, d'une part, de la  préparation des pâtes et, d'autre part, de la  qualité des matières. Le schéma de la figure  est relatif à l'emploi d'une pâte relativement  sèche et qui ne peut être obtenue que par  filtration, épaississement, etc. Si on veut uti  liser une pâte beaucoup plus riche en eau.  comme il est nécessaire pour     l'atomisation     dont il est parlé plus haut, il sera indispen  sable de fournir la chaleur supplémentaire  nécessaire, par exemple comme on le verra plus  bas, en la prélevant, au moins en partie, sur la  chaleur sensible du     clinker.    On pourrait aussi  fournir cette chaleur par le moyen d'un  foyer envoyant son gaz chaud dans l'étage 8.

    Dans cet étage ou, si on emploie plusieurs  plateaux, dans le plateau inférieur, on main  tient une température de l'ordre de<B>100</B> à  l50 , de manière que le séchage soit complet.  Tout ou partie de la chaleur nécessaire à cela  est fournie par le gaz provenant de     l'étage     10 à travers le plateau 17 qui peut être avan  tageusement réalisé, comme les autres pla  teaux 18 et 19 de la figure, selon les indica  tions du brevet N  290580. De l'étage 8, la  poudre séchée passe par le tube 9 à l'étage 10.  Ce tube 9, comme les autres tubes de descente  de la poudre, 11 et 17 de la figure, peut être  avantageusement réalisé aussi suivant les in  dications du brevet précité.

   L'étage 10 est       maintenu    à une température telle que la dés  hydratation de     l'argile    soit complète (450 à  800 ). Les gaz chauds venant de l'étage de       décarbonatation    16 apportent une partie de  la chaleur nécessaire à cela. Ils sont réchauf  fés au moyen d'une introduction de combus-         tible    et, éventuellement, d'air par 14, le     com-          bustible    utilisé pouvant être solide (pulvérisé),  liquide ou gazeux. Les gaz réchauffés dans le  foyer 13     passent    dans. la zone de     répartition     12, puis à travers le plateau 18.

   On a prévu  au-dessous du foyer 13 un écran réfractaire  15 destiné à éviter le rayonnement de ce  foyer vers la zone de     décarbonatation    16 qui  est à une température nettement inférieure à  celle du foyer. La poudre déshydratée passe  par le tube 11 dans la zone 16 où se fait la       décarbonatation    et qui est maintenue pour  cela à une température de l'ordre de 800 à  l000 .

   Pour éviter un dégagement trop brutal  de l'acide carbonique qui risquerait de faire  éclater les grains, on peut avoir intérêt à     .faire     cette zone 16 en deux étages de     fl.uidisation,     selon les     indications    du brevet déjà cité, le  premier étage étant à une température telle  que la     décarbonatation    y     commence,    mais ne  soit pas trop brutale (700 à 900 ), alors que  le deuxième étage est maintenu entre 900 et  1000 , de manière que la     décarbonatation    y  soit totale.

   On pourrait même, pour certaines  matières, envisager de faire cette     décarbona-          tation    en plusieurs étages successifs. La zone  16 est maintenue à la température voulue par  les gaz     chaud-,        provenant    de la zone de     clin-          kérisation    20 à travers le plateau 19. Les cal  culs montrent que, généralement, il est inu  tile de fournir de la chaleur supplémentaire  à cette zone, mais il pourrait être indiqué  d'amener de la chaleur, le cas échéant, d'un  foyer supplémentaire ou par tout autre  moyen. La poudre décarbonatée passe de la  zone 16 à la zone de     clinkérisation    20 par le  tube 17.

   Dans cette zone, maintenue à une  température de l'ordre de     1400 ,    on brûle un  combustible (solide pulvérisé, liquide ou ga  zeux), introduit par 21, au moyen d'air chaud  provenant par 22 du refroidissement des     clin-          kers.    L'introduction du combustible 2;1 est,  prévue au bas de la zone 20, de manière que  le combustible, quelle que soit la forme sous  laquelle il est introduit, ait le temps de brûler  complètement. Pour favoriser sa combustion,  on pourra utiliser un assez grand excès d'air  et introduire par 14 dans le foyer 13, dont il      a été question ci-dessus, seulement du com  bustible et pas d'air pour avoir à la sortie de  l'appareil     tin        excès    d'air qui ne soit pas trop  élevé.

   La température de cette zone de clin  kérisation ?0 est. réglée de telle manière que  l'on ait. seulement un début de fusion de ma  tières. Dans ces conditions, la     température    des  parois étant nettement plus faible du     fait     de la transmission de chaleur vers l'extérieur,  il n'y aura, pas de risques de collages,     eeux-ei     étant d'ailleurs encore réduits par l'abrasion  due aux particules en suspension. Il sera bon       néanmoins    de faire cette zone en réfractaire  aussi compact que possible et qui ne présente  pas la moindre trace de début de fusion aux  températures envisagées et sur lequel les     clin-          kers    aient peu tendance à coller.

   On     pourra     employer, par exemple, des briques de magné  sie, d'alumine, etc. Les     clinkers,    une     fois     qu'ils ont atteint les dimensions voulues, tom  bent par     22    dans le refroidisseur<B>'</B>3 où ils ré  chauffent l'air nécessaire à la combustion  dans la zone 20.

   Comme la quantité de cha  leur contenue dans ces     clinkers    est normale  ment supérieure à celle nécessaire au chauf  fage préalable de l'air, on pourra utiliser une  partie de cette chaleur soit pour le séchage  de la matière     crue,    soit pour introduire à la  partie     supérieure    du réfrigérant de l'air rela  tivement froid et provoquer ainsi une trempe  énergique du     clinker,    trempe qui en     amélo-          rera    la qualité, tout en réduisant les frais de  broyage final. Le dispositif adopté sur \la       figure    pour cela est décrit ci-dessous.

   On  pourrait     naturellement    le modifier. même con  sidérablement, suivant les circonstances. Le       clinker    froid est extrait. du     refroidisseur    par  un appareil     \?4,    qui peut être de tout type  convenable. L'air froid est introduit par 25  au moyen d'un système de distribution 30.  Une partie de l'air chaud est extraite de la.  zone moyenne du réfrigérant par le collec  teur 31. et. aspirée par le ventilateur 33 à. tra  vers la. tuyauterie 26 et la chaudière     2où     elle produit de la, vapeur sortant par 29.

   L'air  ainsi partiellement refroidi est     réintroduit     par la     tuyauterie    27 et par le distributeur 32  dans le haut du refroidisseur, refroidissant.    ainsi brutalement les     clirrkers.    qui tombent  de la     -none    20. Un tel type (le     réfrigérant    per  met, si les quantités d'air sont bien     calculées     et le temps de séjour des     clinkers    suffisant,  de     sortir    un produit tout à fait froid et donc  de récupérer très     convenablement.    la chaleur  qu'il contient à la     sortie    de la zone 20.

   Toutes  les parties chaudes de cet appareillage doivent  naturellement être     soigneusement    calorifugées  pour éviter des pertes par les parois; ces per  tes seront d'ailleurs nettement moins fortes  que celles d'un four rotatif, car la surface  extérieure de l'appareil est beaucoup plus fai  ble que celle     d'un    tel four et, en outre, la  connexion est réduite du fait     que    l'appareil  est immobile et qu'il est disposé verticalement.

    Pour la production de 360 tonnes par jour à       partir        de        pâte        filtrée    à     20        %        d'eau,        il        faudrait     un appareil ayant environ 6     m    de diamètre  pour une hauteur d'environ     .I0    m.

   Cet appa  reil sera     construit    en briques     réfractaires,     doublées de briques isolantes et d'un manteau  de tôle qui peut être assez mince, car il. ne     #,er-          vira    qu'a empêcher les fuites d'air ou de gaz  à. travers la maçonnerie.  



  II est à noter que les     poussières    entraî  nées par le gaz dans le présent procédé au  ront une composition moyenne très voisine de  celle de la. matière crue et pourront doue être  facilement     réintroduites    dans celle-ci, alors  que les poussières d'un four rotatif ont, au  contraire,     tune    composition très différente de  celle de la matière     crue    (très forte teneur en  alcalis et en     sulfates    et sulfures) qui rend  leur emploi difficile, posant souvent aux fa  bricants un problème     extrêmement    complexe.



  Manufacturing process of artificial cement. The manufacture of artificial cement is currently done by mixing, in the form of paste or dry powder, limestone, marl and other necessary products, after having crushed them to the desired fineness, then by baking the paste or powder thus obtained. in a rotary kiln. Such an oven, if it makes it possible to obtain a product of excellent quality, has the serious drawback of a very low calorific efficiency, a high purchase price and high maintenance.

   We clone looked at. manufacture artificial cement in a tank kiln which has a much better thermal yield, but which requires the prior briquetting of the raw materials with the proper firing tank and which does not make it possible to obtain (products of such good quality nor as regular as the rotary kiln. On the other hand, the shaft lathes do not allow the construction (] 'units of very large dimensions, because of the risks of cooking irregularities and the difficulties of extracting the cooked products. .



  We found out he was. possible to obtain a product of as good quality as with a rotary kiln and to have a thermal efficiency at least as good as with a shaft kiln, by applying to the manufacture of cement the technique of dense phase fluidization.

         By dense phase fluidization of a powder is meant a state in which the powder is kept in suspension in an ascending gas stream, the latter having a speed such that the powder is entirely in suspension, that it is violently agitated, but that it is only very slightly dragged by the current of gas.



  The subject of the invention is therefore a process for manufacturing artificial cement in a fixed apparatus, characterized in that the mixture of raw materials, in the pulverulent state, is successively dehydrated, decarbonated, agglomerated into clinker and that - cold steel, these operations being carried out in as many distinct zones of the appliance traversed from top to bottom by the product and from bottom to top by a gas,

   the powder being 'in the dehydration and decarbonation zones maintained in the dense fluidized state by the rising gas and the clinkerization taking place in a zone whose section tapers downwards, with a view to obtain an agglomeration of the powder in a clinker of regular dimensions.



  It is advantageous for the various treatment zones to be arranged one above the other, so that the powder circulates by simple gravity, but other arrangements could also be adopted. The temperature of the first zone, and even its general arrangement, may be very different depending on the materials treated. In particular, if we are dealing with dough, it will be necessary to evaporate the large quantity of water that it contains and at the same time to provide a device such that it cannot remain in pieces that would not lend themselves to each other. to fluidization, but, on the contrary, that it is put into a powder which is not too fine.

   On the other hand, if dry powder is introduced, the first zone will simply consist of a reheating zone preceding the dehydration zone, reheating which can be done, if necessary, in several stages. dense fluidization carried out for example in the manner described in patent No. 290580.



  The velocity of the fluidizing gas can be of the order of 0.0: 5 to 0.5 m! Sec., Starting from dry powder. If, on the other hand, we start with dough, it will always be possible to distribute it through coarse grains, agglomerations of much finer grains, and which will allow a much greater speed of the gas and, consequently, a much stronger flow for a same device if it works wet than if it works dry. As the wet way is, on the other hand, preferable both from the point of view. from the grinding point of view that from the mixing point of view of the raw constituents, it is to this that the description which will follow is essentially devoted.



  The figure of the appended drawing gives the diagram of an apparatus for carrying out the process according to the invention. It is obvious that, depending on the case, it may be necessary to modify the arrangement of this lage device to a greater or lesser extent.



  The stage where the clinkerization takes place is in the shape of a pyramid or an inverted cone and not in the shape of a cylinder like the other stages. Such a form was chosen for the following reason: in this zone a temperature of the order of 1400 or even more is reached. which the particles of matter begin to soften.

   These particles strongly agitated by the ascending gas meet and collide often, gradually agglomerating and forming larger and larger clinkers which, as they become stale, descend into the apparatus. , for, in order for them to remain in suspension, they must be maintained by a gas velocity of so much p1-Lis large that they are larger. When their size is sufficient, these clinkers fall into a cooler.

   In this way, clinkers of regular size are obtained and which have all remained in the elinkerization zone for a sufficient time for the combinations of lime, silica, alumina, etc., to have taken place perfectly. 1.'ouvert.ure of the cone is of the order of 20 to 40 and will be able to laugh somewhat according to the materials which one envisages to treat. Materials that are slower to combine must stay longer in the cone and will require the use of a smaller aperture cone than materials that combine faster.

   The elinker cooler cannot work by fluidization, the clinker grains being too large for this. This cooler therefore simply works at. against the current, which allows. excellent recovery of the heat contained in the clinker. We could also use any other type of cooler for them.



  The raw paste, from which part of the initial water has been removed by any suitable means, is introduced at 1 into the tube? provided with baffles 3, in which the upward speed of the gases is. very large (about 2 to 5 m / sec.). The dough that was. sufficiently dry to be simply crushed, is seized by this current.

   of hot gas, projected against the baffles and entrained by the gas stream in the apparatus 4 where the gas velocity is much lower (0.5 to 2 m / sec.). The large particles fall back into the tube 2 until they are reduced to powder, the finest are entrained by the gas in the separator 5, here a cyclone, but which could be any other device. giving analogous results.

   From this cyclone, dust falls. in the dehydration zone via tube 6, while the gas goes to the customer via tube 7 after possible separation by any suitable means of the dust which it still contains. One could also use a more fluid dough and atomize it in a chamber of heath dimensions where it would be partially dried by the gas stream coming from the lower stage 8. This would give small grains of dough.

   The dimensions of these grains, as moreover those of the grains obtained by the system provided above, are adjusted so that one can have above the fluidization stage 8 a sufficient gas velocity (from 0 , 3 to 1.5 m / sec.) Without entrainment of particles, so that the device used does not have to be too bulky. To avoid bursting during the drying of these grains which should have dimensions of the order of 0.2 to 0.5 mm, it will be advisable to do this drying rather slowly, for example in two or several fluidization stages instead of a single stage 8 shown in the figure.

    This will also depend, on the one hand, on the preparation of the pasta and, on the other hand, on the quality of the materials. The diagram in the figure relates to the use of a relatively dry paste which can only be obtained by filtration, thickening, etc. If you want to use a paste that is much richer in water. as it is necessary for the atomization mentioned above, it will be essential to provide the necessary additional heat, for example as we will see below, by taking it, at least in part, from the sensible heat of the clinker . We could also provide this heat by means of a fireplace sending its hot gas to stage 8.

    In this stage or, if several trays are used, in the lower tray, a temperature of the order of <B> 100 </B> to 150 is maintained, so that the drying is complete. All or part of the heat necessary for this is supplied by the gas coming from stage 10 through the plate 17 which can be advantageously produced, like the other plates 18 and 19 of the figure, according to the indications of the patent. N 290580. From stage 8, the dried powder passes through tube 9 to stage 10. This tube 9, like the other powder drop tubes, 11 and 17 in the figure, can advantageously also be produced according to the indications of the aforementioned patent.

   Stage 10 is maintained at a temperature such that the dehydration of the clay is complete (450 to 800). The hot gases coming from the decarbonation stage 16 provide part of the heat necessary for this. They are reheated by means of an introduction of fuel and, optionally, air through 14, the fuel used being able to be solid (pulverized), liquid or gas. The gases heated in the hearth 13 pass through. the distribution zone 12, then through the plate 18.

   A refractory screen 15 is provided below the hearth 13 intended to prevent radiation from this hearth towards the decarbonation zone 16 which is at a temperature markedly lower than that of the hearth. The dehydrated powder passes through tube 11 into zone 16 where the decarbonation takes place and which is maintained for this at a temperature of the order of 800 to 1000.

   To avoid too sudden a release of carbonic acid which would risk causing the grains to burst, it may be advantageous to make this zone 16 in two stages of fluidization, according to the indications of the patent already cited, the first stage being at a temperature such that the decarbonation begins there, but is not too sudden (700 to 900), while the second stage is maintained between 900 and 1000, so that the decarbonation is complete.

   We could even, for certain materials, consider carrying out this decarbonization in several successive stages. Zone 16 is maintained at the desired temperature by hot gases from clincherization zone 20 through plate 19. Calculations show that, generally, it is unnecessary to provide additional heat to this zone. zone, but it could be advisable to bring heat, if necessary, from an additional fireplace or by any other means. The decarbonated powder passes from zone 16 to clinkerization zone 20 via tube 17.

   In this zone, maintained at a temperature of the order of 1400, a fuel (pulverized solid, liquid or gaseous), introduced through 21, is burned by means of hot air coming through 22 from the cooling of the clinchers. The introduction of the fuel 2; 1 is provided at the bottom of the zone 20 so that the fuel, whatever the form in which it is introduced, has time to burn completely. To promote its combustion, we can use a large enough excess of air and introduce through 14 into the hearth 13, which was discussed above, only fuel and no air to have at the outlet of the. device tin excess air which is not too high.

   The temperature of this clin kerization zone? 0 is. regulated in such a way that one has. only the beginning of a fusion of matters. Under these conditions, the temperature of the walls being significantly lower due to the transmission of heat to the outside, there will be no risk of sticking, they being further reduced by the abrasion due particles in suspension. It will nevertheless be good to make this refractory zone as compact as possible and which does not show the slightest sign of the onset of melting at the temperatures envisaged and to which the clinchers have little tendency to stick.

   Bricks of magnesium, alumina, etc. can be used, for example. The clinkers, once they have reached the desired dimensions, fall by 22 into the <B> '</B> 3 cooler where they reheat the air necessary for combustion in zone 20.

   As the quantity of heat contained in these clinkers is normally greater than that required for the preliminary heating of the air, part of this heat can be used either for drying the raw material or to introduce at the top. coolant from the relatively cold air and thus cause an energetic quenching of the clinker, quenching which will improve its quality, while reducing the final grinding costs. The device adopted in the figure for this is described below.

   We could of course modify it. even considerably, depending on the circumstances. The cold clinker is extracted. of the cooler by an apparatus \? 4, which may be of any suitable type. The cold air is introduced through 25 by means of a distribution system 30. Part of the hot air is extracted from the. middle zone of the refrigerant by the collector 31. and. sucked by the fan 33 to. tra towards. piping 26 and the boiler 2 where it produces steam leaving through 29.

   The air thus partially cooled is reintroduced by the pipe 27 and by the distributor 32 in the top of the cooler, cooling. thus brutally the clirrkers. which fall from the -none 20. Such a type (the refrigerant allows, if the quantities of air are calculated correctly and the clinkers' residence time sufficient, to leave a completely cold product and therefore to recover very well. the heat it contains at the exit of zone 20.

   All the hot parts of this equipment must naturally be carefully insulated to avoid losses through the walls; these losses will also be much less severe than those of a rotary kiln, because the outer surface of the apparatus is much smaller than that of such a kiln and, in addition, the connection is reduced because the device is stationary and is arranged vertically.

    For the production of 360 tons per day from filtered pulp at 20% water, an apparatus would need about 6 m in diameter for a height of about 10 m.

   This appliance will be constructed of refractory bricks, lined with insulating bricks and a sheet metal mantle which can be quite thin because it is. only #, will only prevent air or gas leaks. through the masonry.



  It should be noted that the dust entrained by the gas in the present process will have an average composition very close to that of the. raw material and can easily be reintroduced into it, whereas the dust from a rotary kiln has, on the contrary, a composition very different from that of the raw material (very high content of alkalis and of sulphates and sulphides) which makes their use difficult, often posing an extremely complex problem for manufacturers.

 

Claims (1)

REVENDICATION: Procédé de fabrication de ciment- artifi ciel dans un appareil. fixe, caractérisé par le fait que le mélange des matières premières, à l'état pulvérulent, est successivement déshy draté, décarbonaté, a,,,_loméré en clinker et celui-ci refroidi, ces opérations s'effectuant dans autant de zones distinctes de l'appareil parcourues de haut en bas par le produit et de bas en haut par un gaz, la. CLAIM: A method of manufacturing artificial cement in an apparatus. fixed, characterized by the fact that the mixture of raw materials, in the pulverulent state, is successively dehydrated, decarbonated, a ,,, _ lomerated into clinker and the latter cooled, these operations being carried out in as many separate zones of the apparatus traversed from top to bottom by the product and from bottom to top by a gas, the. poudre étant dans les zones de désydrata.tion et de décar- bonatation maintenue à l'état fluidisé dense par le gaz montant et la. clinkérisation se taisant dans une zone dont la section va en s'amenuisant. vers le bas, en vue d'obtenir une agglomération de la poudre en un clin kcr de dimensions régulières. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication, carac térisé par le fait que le clinker est refroidi titi moyen d'air qui passe ensuite dans la zone précédente. powder being in the dehydrata.tion and decarbonation zones maintained in the dense fluidized state by the rising gas and the. clinkerization being silent in a zone whose section is diminishing. downwards, in order to obtain an agglomeration of the powder in a blink of an eye of regular dimensions. SUB-CLAIMS 1. Method according to claim, charac terized in that the clinker is cooled by means of air which then passes into the preceding zone. ?. Procédé selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé par le fait que l'appoint de chaleur nécessaire pour réa liser les opérations précédant le refroidisse ment est obtenu en introduisant directement du combustible dans la zone de clinkérisation et seulement dans cette zone. 3. Procédé selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé par le fait que l'appoint, de chaleur nécessaire pour réa liser les opérations précédant le refroidisse ment est obtenu en introduisant directement du combustible dans la zone de clinkérisation et dans l'une au moins des autres zones. ?. Process according to Claim and sub-Claim 1, characterized in that the additional heat necessary to carry out the operations preceding the cooling is obtained by introducing fuel directly into the clinkerization zone and only into this zone. 3. Method according to claim and sub-claim 1, characterized in that the additional heat necessary to carry out the operations preceding the cooling is obtained by directly introducing fuel into the clinkerization zone and into the at least one of the other zones. Procédé selon la revendication et la sous-revendication 7, caractérisé par l'intro duction d'une partie du combustible néces saire dans la zone de clinkérisation, le reste étant introduit par l'intermédiaire de foyers accolés à au moins l'une des antres zones. 5. Procédé selon la revendication, carac térisé par l'introduction préalable du mélange clés matières premières sous forme de mor ceaux d'une pâte partiellement séchée dans un courant de gaz rapide qui la projette con tre des chicanes, la broie et entraîne le pro- duit broyé dans un séparateur d'où la pou dre passe dans une zone de séchage précédant la zone de déshydratation, où la poudre est maintenue pour son séchage à l'état fluidisé dense. 6. Process according to claim and sub-claim 7, characterized by the introduction of part of the necessary fuel into the clinkerization zone, the remainder being introduced by means of hearths contiguous to at least one of the others. areas. 5. Method according to claim, charac terized by the prior introduction of the mixture of raw materials in the form of pieces of a partially dried paste in a rapid gas stream which projects it against baffles, grinds it and drives the process. - Powder crushed in a separator from which the powder passes into a drying zone preceding the dehydration zone, where the powder is kept for its drying in a dense fluidized state. 6. Procédé selon la revendication, carac térisé par l'introduction préalable du mélange des matières premières sous forme de pâte dans un atomiseur où la pâte est séchée et transformée en produit pulvérulent. 7. Procédé selon la revendication, carac térisé par l'utilisation, comme produit de dé part, d'une poudre crue sèche que l'on intro duit dans une zone de l'appareil précédant la zone de déshydratation, cette zone étant for mée d'une série de plateaux de fluidisation sur lesquels s'opère un réchauffage progressif de la poudre. 8. Process according to claim, characterized by the prior introduction of the mixture of raw materials in paste form into an atomizer where the paste is dried and transformed into a pulverulent product. 7. Method according to claim, characterized by the use, as starting product, of a dry raw powder which is introduced into a zone of the apparatus preceding the dehydration zone, this zone being formed. a series of fluidization plates on which a progressive heating of the powder takes place. 8. Procédé selon la revendication, caracté risé par l'emploi d'une zone de séchage pré cédant la zone de déshydratation, formée d'au moins deux plateaux de fluidisation superpo sés en vue de réaliser un séchage lent évitant l'éclatement des grains et la formation de poussières. c9. Procédé selon 'la revendication, carac térisé par l'emploi d'une zone de décarbona- tation formée d'au moins deux plateaux de fluidisation superposés, en vue de réaliser une décarbonatation lente évitant l'éclatemént des grains et la formation de poussières. 10. Process according to claim, characterized by the use of a drying zone preceding the dehydration zone, formed of at least two superposed fluidization plates with a view to carrying out slow drying avoiding the bursting of the grains and the dust formation. c9. Process according to claim, characterized by the use of a decarbonation zone formed of at least two superimposed fluidization plates, with a view to achieving slow decarbonation avoiding the bursting of grains and the formation of dust. 10. Procédé selon la revendication, dans lequel le clinker est refroidi dans un réfrigé rant à cuve au moyen d'un contre-courant d'air passant ensuite dans la zone de clinkérisation, une partie de l'air étant introduite froid dans le haut du réfrigérant pour provoquer une trempe énergique du clinker. Process according to claim, wherein the clinker is cooled in a tank cooler by means of a counter-current of air then passing through the clinkerization zone, part of the air being introduced cold into the top of the condenser. to induce vigorous quenching of the clinker.
CH292727D 1951-01-30 1951-01-30 Manufacturing process of artificial cement. CH292727A (en)

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
CH292727T 1951-01-30

Publications (1)

Publication Number Publication Date
CH292727A true CH292727A (en) 1953-08-31

Family

ID=4487927

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
CH292727D CH292727A (en) 1951-01-30 1951-01-30 Manufacturing process of artificial cement.

Country Status (1)

Country Link
CH (1) CH292727A (en)

Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
EP0000739A1 (en) * 1977-08-04 1979-02-21 Krupp Polysius Ag Process and apparatus for making cement in a fluidized bed

Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
EP0000739A1 (en) * 1977-08-04 1979-02-21 Krupp Polysius Ag Process and apparatus for making cement in a fluidized bed

Similar Documents

Publication Publication Date Title
CN105764870B (en) Manufacture the method and device of portland cement
EP0140771B1 (en) Process and device for the calcination of pulverized minerals
NO151914B (en) ELECTRICAL WIRES CONNECTOR
NO853246L (en) COMBUSTION OVEN AND PROCEDURE FOR MANUFACTURING A FUEL FROM WASTE
EA022252B1 (en) A method and installation for beneficiation of fly ash particles by flash combustion
EP0033688B1 (en) Process and apparatus for cement clinker production
US4052149A (en) Continuous calciner
JPH02243545A (en) Method and device for manufacture of cement clinker from raw material metal
CH292727A (en) Manufacturing process of artificial cement.
FR2533912A1 (en) METHOD AND INSTALLATION FOR COOKING A FINE GRAIN PRODUCT, IN PARTICULAR THE CEMENT FLOUR
US4098871A (en) Process for the production of powdered, surface-active, agglomeratable calcined material
FR2511611A1 (en) PROCESS FOR OBTAINING PELLETS FROM A SUSPENSION AND APPARATUS FOR CARRYING OUT SAID METHOD
TWI342334B (en)
US2881048A (en) Process for the production of magnesite which is poor in silica or silica-free
RU2233795C1 (en) Method of production of silicon dioxide from wastes of rice production and device for realization of this method
BE531658A (en)
BE508600A (en)
TW434202B (en) Plant for manufacturing cement clinker
RU2164329C2 (en) Method of production of powder-like products
SU951050A1 (en) Method of heat treatment of small-grain polydispersed material
SU450832A1 (en) Method of reducing metal oxides
BE511487A (en)
NO126434B (en)
TWI300018B (en)
CH292859A (en) Metal fabrication process.