Procédé pour la fabrication de cigarettes à embout et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé. Cette invention concerne un procédé pour la fabrication de cigarettes à embout et un appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé.
Une faon de fabriquer des cigarettes à embout consiste à faire avancer du tabac non enveloppé par intermittences, avec des em bouts interposés dans le courant de-tabac non enveloppé, afin de former un boudin mixte continu, qui est enfermé dans une enveloppe pour former une baguette continue, la ba guette étant alors coupée en des points conve nablement espacés pour produire des ciga rettes à embout. La présente invention con cerne la fabrication de cigarettes à embout suivant ce procédé connu.
Conformément à l'invention, on fait avancer un boudin continu (le tabac non enveloppé pour faire passer son extrémité avant sur un transporteur avançant phis rapidement que ce boudin, on coupe pé riodiquement ce boudin pour former des Lon- gueurs élémentaires successives, après quoi on tait agir une surface mobile sur chacune de ces longueurs, immédiatement, après sa sépa ration du reste du boudin, pour la presser sur le transporteur et l'obliger à se déplacer à la vitesse du transporteur, de manière à former < ainsi des espaces libres entre les longueurs successives de boudin;
l'on introduit les em bouts dans ces espaces vides pour constituer une baguette continue formée alternativement par des éléments de tabac et par les embouts, et que l'on enveloppe dans une feuille de pa- pier avant de la découper en cigarettes à embout.
L'appareil pour la mise en ouvre de ce procédé comprend un dispositif pour faire avancer le boudin de tabac non enveloppé, des moyens pour couper ce boudin et le subdiviser en longueurs élémentaires, des moyens pour saisir ces longueurs élémentaires de tabac et les faire avancer à une vitesse supérieure à celle du boudin avant la coupe pour y former des espaces libres entre les éléments successifs, des moyens pour introduire des embouts dans ces espaces libres et former une baguette com prenant alternativement des embouts et des longueurs élémentaires de tabac, et des moyens pour réduire la vitesse de déplacement des embouts et des longueurs élémentaires pour assurer la continuité de ladite baguette, des moyens pour envelopper ladite baguette dans une feuille de papier,
et des moyens pour la découper en cigarettes à embouts.
Le dessin annexé illustre le procédé et re présente, à titre d'exemple, une forme d'exé cution de l'appareil pour la mise en oeuvrë de ce procédé.
La fig. 1 est une vue en élévation, par tiellement en coupe, d'un appareil pour for mer et sectionner un remplissage de tabac et y incorporer des embouts.
La fig. 2 -est une vue d'une lame coupante pour sectionner un remplissage de tabac. En se référant aux fig. 1 et 2, le tabac est versé à partir d'une trémie, désignée schéma tiquement par le chiffre 1, sur un transpor teur mobile 2, composé d'une bande sans fin, qui transporte le tabac versé longitudinale ment sur lui pour former ainsi un boudin de tabac non enveloppé. Un ou plusieurs galets presseurs, tels que 3 et 4, compriment le bou din latéralement afin de lui communiquer des dimensions et une forme appropriée en section droite, ainsi qu'une rigidité suffisante pour lui permettre de passer de l'extrémité du transporteur dans un court tube de guidage 5 qui est placé immédiatement au-delà des galets presseurs, et de traverser ce dernier.
Un deuxième transporteur 6, constitué également par une bande sans fin, est disposé juste à la sortie du tube de guidage 5 pour recevoir le boudin de tabac à mesure qu'il sort du tube de guidage. Un dispositif de coupe 7 est disposé à proximité de l'extrémité du tube de guidage et il est susceptible de sectionner le boudin de tabac périodiquement au sortir du tube de guidage.
Il est préférable que cette opération de coupe soit éxécutée en évitant, autant que pos sible, tout arrêt sensible du boudin de tabac s'approchant du dispositif de coupe, ce qui pourrait être le cas avec une large lame de couteau traversant l'extrémité d'un tube de guidage fixe et obturant ainsi momentané ment le tube. Pour cette raison, le dispositif de coupe comporte une lame de couteau 8 rela tivement étroite (fig. 2), qui est susceptible de couper le boudin à très grande vitesse, de telle façon que le tube de guidage n'est obturé que pendant un temps très court, et qu'il ne se produit qu'un arrêt très court du boudin de tabac dans le tube de guidage.
Un couteau de 10 mm de largeur, comme représenté, peut occasionner un arrêt du boudin sur une lon gueur d'environ 2 mm seulement. Un tel arrêt du boudin de tabac a pour résultat une cer taine compression longitudinale de la partie de ce boudin voisine du couteau, mais en cou pant de la manière qui vient d'être décrite, la compression produite pendant la coupe est assez faible. Le deuxième transporteur 6 peut se dépla cer à une vitesse dépassant jusqu'à<B>-10%</B> la vitesse du premier transporteur; comme il sera indiqué ci-après, le boudin de tabac qui passe sur le deuxième transporteur ne prend pas immédiatement cette vitesse supérieure, mais continue à se déplacer sensiblement à sa vi tesse primitive.
Afin de réduire le frottement, et pour permettre au boudin de tabac de glis ser sur le deuxième transporteur, ce dernier est disposé à un niveau légèrement inférieur à. celui du premier transporteur et du tube de guidage,. tandis que sa surface est rendue unie dans le même dessin. Cette différence de niveau est clairement visible à la fig. 1.
Au-dessus du deuxième transporteur 6 est montée une roue, dite roue à embouts , dont une des fonctions consiste à amener les em bouts sur le deuxième transporteur en des points espacés correspondant aux espaces libres ménagés entre les longueurs successives découpées dans le boudin de tabac. Cette roue à embouts, dont l'axe de rotation est, transver sal par rapport au sens de déplacement du boudin, est composée d'un grand disque 9, à périphérie concave 10.
La périphérie du dis que 9 comprend trois ouvertures 11, réparties à égale distance l'une de l'autre: des poussoirs sont montés à l'intérieur du corps du disque pour repousser les embouts vers le transpor teur; ces poussoirs sont agencés de telle faon que leurs extrémités 12 peuvent alternative ment sortir du disque par les ouvertures 11 et y rentrer pendant la, rotation du disque; ce mouvement de sortie et de rentrée est com mandé par une came fixe 14 qui coopère avec des galets de came 13 montés sur les pous soirs.
Un dispositif d'avancement. des embouts comportant un tambour à cannelures 15 est destiné à faire avancer les embouts vers le dessus de la roue à embouts; ces embouts sont entraînés l'un après l'autre par les poussoirs 1?. Le tambour à. cannelures et le mécanisme destiné à introduire les embouts dans ces can nelures peuvent être disposés et fonctionner de toute manière appropriée, mais la partie de ce mécanisme représentée à la fig. 1 corres- pond au mécanisme décrit et représenté dans le brevet, suisse N 289674. Ce mécanisme con vient tout à fait pour l'alimentation en em bouts (le l'appareil objet de la présente inven tion.
Devant la partie de la périphérie de la roue où passent les embouts, un écran protec teur 16 est placé pour empêcher que les em bouts ne quittent la périphérie concave du disque; à la base de la roue, chaque embout est amené dans un espace libre séparant les longueurs successives découpées dans le bou- clin de tabac. Dès qu'un embout est distribué, le poussoir 12 correspondant est escamoté par la came 14.
Une petite roue d'entraînement 17 est mon tée au-dessus du deuxième transporteur 6. Cette roue 17 a la forme d'une came et pré sente une partie en saillie en forme d'arc de cercle s'étendant sur une assez grande lon gueur. Cette partie en saillie est écartée du boudin de tabac juste avant le sectionnement de celui-ci, et aussitôt après le sectionnement elle vient au contact avec le tabac, formant la longueur coupée, pour déplacer ce tabac à la vitesse plus grande du deuxième transporteur. Le galet d'entraînement 17 doit, bien entendu, avoir une forme telle qu'il soit toujours hors de contact du tabac qui n'a pas été coupé.
De cette manière, le tabac, avant son section- tiement, peut, autant que cela est possible, glisser sur le transporteur 6, en se déplaçant plus rapidement que lui. La roue à embouts 9 fonctionne de manière à entrer en contact avec le boudin de tabac aux moments voulus, <B>(le</B> manière à saisir le tabac entre elle et le deuxième transporteur après le sectionnement du tabac. Ceci peut avoir lieu soit au moment où le galet 17 entre en contact avec le tabac pour accélérer son déplacement, soit à un mo ment où le galet n'est pas en contact avec le tabac.
Les organes sont toutefois disposés de telle manière que ce serrage du boudin de tabac par la. roui, à embouts et son accélération com mencent après le sectionnement du boudin de tabac par le dispositif de coupe. Ceci amène 1 a partie sectionnée du boudin à se séparer de la partie non coupée, qui se déplace encore à la vitesse inférieure, de manière qu'au moment où la partie séparée a passé complètement sous la roue à embouts à la vitesse supérieure, il existe un espace libre entre l'extrémité arrière de la partie séparée et l'extrémité avant du reste du boudin, espace libre qui suffit pour loger l'embout suivant qui est amené dans cet espace par le poussoir 12 suivant de la roue à embouts.
Ces dispositions, empêchant la partie avant du boudin de tabac d'être saisie ou accélérée avant qu'elle ne soit séparée du reste du bou din, sont nécessaires parce qu'il est avanta geux que la longueur de boudin séparée forme une pièce subissant l'accélération dans son ensemble. Si l'extrémité avant ou la partie avant du boudin était saisie et amenée à se déplacer à la vitesse supérieure avant le sec tionnement, le boudin aurait tendance à être étiré longitudinalement, ou même brisé, ce que l'on cherche à éviter.
Derrière la roue à embouts est placé un racloir 18 destiné à enlever le tabac qui tend à être entraîné par la roue après la distribu tion d'un embout, ce racloir pouvant agir également -comme sabot de compression sous lequel passent les embouts et les longueurs détachées du boudin :de tabac, sous forme d'une baguette composite. Ce sabot est disposé avec une extrémité au contact ou approxima tivement au contact du bord de la roue, afin que le tabac soit réellement détaché de la roue.
La baguette composite passe du deuxième transporteur sur un troisième transporteur qui peut se déplacer plus rapidement que le premier transporteur 2, mais de préférence à une vitesse inférieure à celle du deuxième transporteur. Ce troisième transporteur est constitué par une bande sans fin 19 qui porte une feuille de papier à cigarettes 20.A me sure que la baguette avance avec la feuille de papier portée par le troisième transporteur, elle passe au-dessous d'une languette 21 et tra verse une garniture (non représentée) du type normal,
où le tabac et les embouts sont saisis et leur vitesse est réduite à la vitesse de la feuille de papier et, grâce à cette réduction de vitesse, les longueurs de tabac et les em- bouts sont refoulés au contact l'un de l'autre pour former une baguette continue sans espaces libres.
La languette 20 et la garniture précitée et, en fait, toutes les parties restantes de la ma chine son conformes aux parties classique: correspondantes des machines à fabriquer les cigarettes à baguettes continues; aucune des cription supplémentaire n'est donc nécessaire.
Dans ce qui précède, certaines vitesses re latives de transporteurs ont été mentionnées, mais des essais prolongés ont abouti aux con clusions générales indiquées .ci-après et, quoi que les vitesses qui y sont mentionnées ne doi vent pas être considérées comme limitative, elles constituent cependant des guides utiles pour la mise en couvre de l'invention- les gens du métier pourront adapter les machines en leur possession pour la mise en oeuvre de l'in vention en suivant ces instructions et en les modifiant éventuellement suivant les condi tions imposées par le type de machine,
la na ture et la qualité du tabac et la qualité désirée du produit final.
D'une manière générale, les vitesses des premier et troisième transporteurs sont. en rapport avec la. longueur des éléments portés par ceux-ci. Par exemple, deux cigarettes à embout de 72 mm sont formées par le sec tionnement exact. d'un élément de baguette composé 'embouts et de tabac, de sorte que les deux parties constitutives exigent ensem- ble un espace de 144 mm sur le transporteur. Le tabac, dans chaque .cigarette finie, a une longueur d'environ 57 mm et l'embout 15 mm. Ainsi, une longueur de 114 mm nette est né cessaire pour le tabac sur le premier transpor teur, et. puisqu'il se produit une certaine com pression finale, on admet 117 mm.
Le rapport des vitesses entre le premier et le troisième transporteur est donc de 117 :144 ou environ 100 :123. Dans l'exemple particulier d'écrit, le deuxième transporteur se déplace de 164 mm pour les déplacements indiqués ci-dessus de 117 et 144 mm, respectivement des premier et troisième transporteurs, et ainsi les rapports des vitesses des trois transporteurs sont: 100:140:123.
Un dispositif de distribution et de mise en place situé au-dessus du troisième trans porteur comporte une paire de doigts 22, sus ceptibles de se déplacer suivant une trajec toire indiquée en traits mixtes vers le par coure du tabac et des embouts, en accompa gnant le mouvement. de ce tabac et de ces embouts sur une certaine distance, après quoi les doigts remontent en sortant de ce parcours.
Les organes peuvent être disposés de telle sorte que le doigt avant. se déplace vers le bas à une courte distance derrière l'embout pour avancer ensuite quelque peu plus vite que le troisième transporteur afin de rattraper l'em bout.. Ainsi, si un embout, est en retard par rapport à la position longitudinale qu'il de vrait occuper dans la baguette, le doigt avant entre en contact avec cet embout et accélère son mouvement. L'autre doigt entre en con tact avec le tabac juste derrière l'embout et accélère son mouvement pour contribuer à la fermeture de l'espace libre qui pourrait appa raître entre le tabac et, l'embout.
Toutefois, des résultats plus satisfaisants sont. obtenus si les doigts sont. amenés à se déplacer vers le bas et à pénétrer sur le trajet des embouts et du tabac en des points situés un peu phis en arrière de chaque embout. que dans le cas pré cédent, de sorte que le doigt avant ne vient plus aii contact avec cet. embout, mais agit seulement sur un point du tabac, juste der rière l'embout.
Cette accélération de l'extré mité avant. du tabac peut avoir pour effet d'étirer le tabac dans tune certaine mesure, ce qui peut. corriger toute tendance qu'aurait le tabac de l'extrémité avant d'une longueur élé mentaire à. être plus compact ou plus com primé qu'à l'arrière en raison de l'arrêt mo mentané du boudin de tabac au moment de la coupe. Des détails supplémentaires concer nant ces dispositifs de mise en place sont don nés dans le brevet suisse N 286846.
La feuille de papier est. ensuite pliée et fixée autour de la baguette continue qui passe ensuite dans le dispositif de coupe normal qui sectionne la baguette afin de produire les ci garettes à embouts. Les embouts et les lon gueurs de tabac de la cigarette ont une lon- sueur égale à deux fois celle des parties cor respondantes d'une cigarette à embout finie et, par conséquent, le dispositif de coupe est réglé pour couper la baguette dans le milieu de chaque embout et de chaque longueur de tabac, et former ainsi les cigarettes à embout séparées.
Un pont ajouré ou une paire .de rails étroits 23 peut être placé entre les deuxième et troisième transporteurs, avec un dispositif d'aspiration 24-25 pour enlever tous les dé bris qui pourraient tomber de ce pont ou de ces rails.
Process for the manufacture of tipped cigarettes and apparatus for carrying out this process. This invention relates to a process for the manufacture of tipped cigarettes and to an apparatus for carrying out this process.
One way of making tipped cigarettes is to advance unwrapped tobacco intermittently, with ends interposed in the stream of unwrapped tobacco, to form a continuous mixed rod, which is enclosed in a casing to form a stick continues, the strip then being cut at conveniently spaced points to produce tipped cigars. The present invention relates to the manufacture of tipped cigarettes according to this known process.
In accordance with the invention, a continuous rod is advanced (the unwrapped tobacco to pass its front end over a conveyor advancing more quickly than this rod, this rod is periodically cut to form successive elementary lengths, after which a movable surface was acted on each of these lengths, immediately, after its separation from the rest of the strand, to press it on the conveyor and force it to move at the speed of the conveyor, so as to form spaces free between successive lengths of sausage;
the ends are introduced into these empty spaces to constitute a continuous rod formed alternately by tobacco elements and by the tips, and which is wrapped in a sheet of paper before cutting it into cigarettes with a tip.
The apparatus for implementing this method comprises a device for advancing the unwrapped tobacco rod, means for cutting this rod and subdividing it into elementary lengths, means for grasping these elementary lengths of tobacco and making them advance. at a speed greater than that of the rod before cutting to form free spaces there between the successive elements, means for introducing tips into these free spaces and forming a rod comprising alternately tips and elementary lengths of tobacco, and means for reducing the speed of movement of the end pieces and elementary lengths to ensure the continuity of said rod, means for wrapping said rod in a sheet of paper,
and means for cutting it into tipped cigarettes.
The accompanying drawing illustrates the process and shows, by way of example, one embodiment of the apparatus for carrying out this process.
Fig. 1 is an elevational view, partially in section, of an apparatus for forming and severing a filling of tobacco and incorporating tips therein.
Fig. 2 -is a view of a cutting blade for cutting a tobacco filling. Referring to Figs. 1 and 2, the tobacco is poured from a hopper, indicated schematically by the numeral 1, on a mobile conveyor 2, composed of an endless belt, which transports the tobacco poured longitudinally on it to thus form an unwrapped tobacco rod. One or more pinch rollers, such as 3 and 4, compress the bundle laterally to impart suitable dimensions and shape in cross section, as well as sufficient rigidity to allow it to pass from the end of the conveyor into a short guide tube 5 which is placed immediately beyond the pressure rollers, and to pass through the latter.
A second conveyor 6, also constituted by an endless belt, is arranged just at the exit of the guide tube 5 to receive the rod of tobacco as it leaves the guide tube. A cutting device 7 is arranged near the end of the guide tube and it is capable of severing the rod of tobacco periodically on leaving the guide tube.
It is preferable that this cutting operation be carried out while avoiding, as far as possible, any appreciable stop of the rod of tobacco approaching the cutting device, which could be the case with a wide knife blade passing through the end of the cutting device. 'a fixed guide tube and thus temporarily closing the tube. For this reason, the cutting device has a relatively narrow knife blade 8 (fig. 2), which is capable of cutting the strand at very high speed, so that the guide tube is only blocked for a period of time. very short time, and only a very short stop of the tobacco rod in the guide tube occurs.
A 10 mm wide knife, as shown, can cause the strand to stop for a length of only about 2 mm. Such stopping of the tobacco rod results in some longitudinal compression of the portion of this rod adjacent to the knife, but when necking in the manner just described the compression produced during cutting is quite low. The second transporter 6 can move at a speed exceeding up to <B> -10% </B> the speed of the first transporter; as will be indicated below, the rod of tobacco which passes over the second conveyor does not immediately gain this higher speed, but continues to move substantially at its original speed.
In order to reduce the friction, and to allow the rod of tobacco to slide ser on the second conveyor, the latter is arranged at a level slightly lower than. that of the first conveyor and of the guide tube ,. while its surface is made plain in the same design. This level difference is clearly visible in fig. 1.
Above the second conveyor 6 is mounted a wheel, called end wheel, one of the functions of which is to bring the ends onto the second conveyor at spaced points corresponding to the free spaces formed between the successive lengths cut from the tobacco rod. . This ferrule wheel, whose axis of rotation is transverse to the direction of movement of the flange, is composed of a large disc 9, with a concave periphery 10.
The periphery of the disc 9 comprises three openings 11, distributed at an equal distance from one another: pushers are mounted inside the body of the disc to push the end pieces towards the conveyor; these pushers are arranged in such a way that their ends 12 can alternately exit the disc through the openings 11 and enter there during rotation of the disc; this exit and reentry movement is controlled by a fixed cam 14 which cooperates with cam rollers 13 mounted on the pous evenings.
An advancement device. end caps comprising a fluted drum 15 is intended to advance the end pieces towards the top of the end cap wheel; these end pieces are driven one after the other by the pushers 1 ?. The drum at. splines and the mechanism for inserting the end pieces into these splines can be arranged and operate in any suitable manner, but the part of this mechanism shown in FIG. 1 corresponds to the mechanism described and shown in Swiss patent No. 289674. This mechanism is quite suitable for end feed (the apparatus which is the subject of the present invention.
In front of the part of the periphery of the wheel where the tips pass, a protective screen 16 is placed to prevent the tips from leaving the concave periphery of the disc; at the base of the wheel, each end piece is brought into a free space separating the successive lengths cut from the tobacco curl. As soon as a tip is dispensed, the corresponding pusher 12 is retracted by the cam 14.
A small drive wheel 17 is mounted above the second conveyor 6. This wheel 17 has the shape of a cam and has a protruding part in the form of an arc of a circle extending over a fairly large length. wretchedness. This protruding part is moved away from the tobacco rod just before the cutting thereof, and immediately after the cutting it comes into contact with the tobacco, forming the cut length, to move this tobacco at the higher speed of the second conveyor. The drive roller 17 must, of course, have a shape such that it is always out of contact with the tobacco which has not been cut.
In this way, the tobacco, before its cutting, can, as far as possible, slide on the conveyor 6, moving faster than it. The end wheel 9 operates to make contact with the tobacco rod at the desired times, <B> (the </B> so as to grip the tobacco between it and the second conveyor after the tobacco has been severed. place either when the roller 17 comes into contact with the tobacco to accelerate its movement, or at a time when the roller is not in contact with the tobacco.
The organs are however arranged in such a way that this clamping of the tobacco rod by the. roui, tipped and its acceleration begins after the cutting of the tobacco rod by the cutting device. This causes the severed part of the strand to separate from the uncut part, which is still moving at the lower speed, so that by the time the separated part has passed completely under the ferrule at the higher speed, it There is a free space between the rear end of the separate part and the front end of the rest of the flange, free space which is sufficient to accommodate the next end piece which is brought into this space by the next pusher 12 of the end cap wheel.
These provisions, preventing the front part of the tobacco rod from being gripped or sped up before it is separated from the rest of the rod, are necessary because it is advantageous that the length of the separated rod forms a part undergoing pressure. acceleration as a whole. If the front end or the front part of the strand were grasped and caused to move up a gear before sectioning, the strand would tend to be stretched longitudinally, or even broken, which one seeks to avoid.
Behind the ferrule wheel is placed a scraper 18 intended to remove the tobacco which tends to be driven by the wheel after the dispensing of a tip, this scraper can also act as a compression shoe under which the tips and lengths pass. detached from the sausage: of tobacco, in the form of a composite rod. This shoe is arranged with one end in contact or approximately in contact with the edge of the wheel, so that the tobacco is actually detached from the wheel.
The composite rod passes from the second conveyor to a third conveyor which can move faster than the first conveyor 2, but preferably at a lower speed than that of the second conveyor. This third conveyor is constituted by an endless belt 19 which carries a sheet of cigarette paper 20. A makes sure that the rod advances with the sheet of paper carried by the third conveyor, it passes below a tab 21 and through a lining (not shown) of the normal type,
where the tobacco and the tips are gripped and their speed is reduced to the speed of the sheet of paper and, thanks to this speed reduction, the lengths of tobacco and the tips are forced back into contact with each other to form a continuous rod with no free spaces.
The tab 20 and the aforementioned trim and, in fact, all the remaining parts of the machine conform to the conventional parts: corresponding to machines for making cigarettes with continuous sticks; no additional description is therefore necessary.
In the foregoing, certain relative speeds of carriers have been mentioned, but prolonged tests have led to the general conclusions indicated below and, although the speeds mentioned therein should not be considered as limiting, they do, however, constitute useful guides for the implementation of the invention; those skilled in the art will be able to adapt the machines in their possession for the implementation of the invention by following these instructions and possibly modifying them according to the conditions imposed. by the type of machine,
the nature and quality of the tobacco and the desired quality of the final product.
Generally speaking, the speeds of the first and third carriers are. in connection with the. length of the elements carried by them. For example, two cigarettes with a 72 mm tip are formed by the exact sectioning. of a wand element composed of tips and tobacco, so that the two constituent parts together require a space of 144 mm on the conveyor. The tobacco, in each finished cigarette, is approximately 57 mm in length and the tip 15 mm. Thus, a net length of 114 mm is required for the tobacco on the first carrier, and. since a certain final pressure occurs, 117 mm is allowed.
The speed ratio between the first and the third conveyor is therefore 117: 144 or about 100: 123. In the particular example written, the second conveyor moves 164 mm for the displacements indicated above of 117 and 144 mm, respectively of the first and third conveyors, and thus the speed ratios of the three conveyors are: 100: 140: 123.
A dispensing and positioning device located above the third carrier conveyor comprises a pair of fingers 22, able to move along a path indicated in phantom lines towards the course of the tobacco and the tips, accompanying movement. of this tobacco and these tips for a certain distance, after which the fingers go up when leaving this course.
Organs can be arranged so that the front finger. moves down a short distance behind the tip and then advances somewhat faster than the third carrier to catch up with the tip. Thus, if a tip, is behind the longitudinal position than It should be occupied in the stick, the front finger comes into contact with this end piece and accelerates its movement. The other finger comes into contact with the tobacco just behind the mouthpiece and accelerates its movement to help close the free space that could appear between the tobacco and the mouthpiece.
However, more satisfactory results are. obtained if the fingers are. caused to move downwards and to enter on the path of the tips and of the tobacco at points situated a little behind each tip. than in the previous case, so that the front finger no longer comes into contact with this. mouthpiece, but acts only on one point of the tobacco, just behind the mouthpiece.
This acceleration from the front end. tobacco can have the effect of stretching tobacco to a certain extent, which can. correct any tendency that the tobacco would have from the front end from elementary length to. be more compact or more compressed than at the rear because of the momentary stopping of the rod of tobacco when cutting. Further details concerning these delivery devices are given in Swiss patent N 286846.
The sheet of paper is. then folded and secured around the continuous rod which then passes through the normal cutting device which cuts the rod to produce the these end caps. The tobacco tips and lengths of the cigarette have a length of twice that of the corresponding parts of a finished tipped cigarette, and therefore the cutter is set to cut the stick in the middle. of each mouthpiece and each length of tobacco, thereby forming the separate mouthed cigarettes.
A perforated bridge or pair of narrow rails 23 may be placed between the second and third conveyors, with a suction device 24-25 to remove any debris which might fall from this bridge or from these rails.