CH288506A - Procédé de fabrication de pièces métalliques. - Google Patents

Procédé de fabrication de pièces métalliques.

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CH288506A
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    • C22METALLURGY; FERROUS OR NON-FERROUS ALLOYS; TREATMENT OF ALLOYS OR NON-FERROUS METALS
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    • C22C33/00Making ferrous alloys
    • C22C33/02Making ferrous alloys by powder metallurgy

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Description


  Procédé de fabrication de pièces métalliques.    L'invention a pour objet un procédé de  fabrication, à partir de métal en poudre, de  pièces en acier dont la limite supérieure de  l'intervalle de température dans lequel     l'aus-          ténite    se transforme complètement en     mar-          tensite    est supérieure à la température am  biante.  



  Elle permet d'obtenir des pièces     non    dé  formées, de dimensions précises et d'une ré  sistance voisine de celle des aciers les plus  durs et les meilleurs, sans avoir recours aux  opérations coûteuses successives d'usinage, de  trempe et de rectification de précision.  



  Elle permet, en outre, d'abréger la durée  des opérations d'agglomération ou de frittage  tout en fournissant des pièces compactes  d'une densité et d'une résistance qui n'ont pu  être réalisées jusqu'à présent.  



  L'invention met à profit le fait connu que  certains aciers à l'état doux austénitique  (gamma) caractéristique des températures  supérieures à la température critique, peu  vent être trempés, non en réalité à la tempé  rature ambiante, mais à une température infé  rieure à celle qui correspond à la formation  rapide de la     perlite    et supérieure à l'inter  valle Ar" (généralement compris entre 93 et  221  C), sans revenir immédiatement aux for  mes plus dures (alpha) qui sont stables à ces  températures.

   La description de l'intervalle  Ar" est donnée dans le chapitre VI de l'ou  vrage     d'Epatein     Alliages de fer et de     car-          boue .    En choisissant, aussitôt après cette    trempe à une température intermédiaire, le  moment de comprimer le métal à ses     dimen-,          sions    finales avant qu'il ait eu le temps de  se transformer à l'état stable, on a l'avantage  de disposer d'une masse de métal     doux,    élas  tique, qui peut être comprimé à l'état de très  faible porosité, sans exercer une pression  excessive, ni chauffer les matrices ou les poin  çons à une température les affaiblissant no  tablement.

   De plus, le frittage qui serait né  cessaire pour faire acquérir à la pièce la té  nacité et la résistance voulues après     compres-,     Sion, et provoquerait sa     déformation    et lui  ferait perdre la grande précision des dimen  sions assurée par l'opération de compression,  devient inutile.  



  Le -procédé selon l'invention est caracté  risé en ce que l'on chauffe une pièce compacte  poreuse, obtenue par compression de métal en  poudre et principalement     formée-.de    fer et de  carbone, à une température supérieure à la  température critique pendant un temps suf  fisant pour provoquer de façon sensiblement  complète sa transformation à l'état     austéniti-          que,    on trempe ladite pièce compacte à une  température inférieure à la température cri  tique, inférieure à 536      C-    et supérieure à la  limite supérieure dudit intervalle, on com  prime ladite pièce dans une matrice pendant  que le métal est encore en prédominance à  l'état     d'austénite,

      la pièce étant soumise en  suite à des conditions telles qu'elle acquière  une structure stable.      La poudre mise en     oeuvre    peut être une  poudre d'acier contenant différents éléments       d'alliage    ou une poudre de fer mélangée à  des éléments d'alliage en poudre, tels que le  nickel, le chrome, le manganèse, le molybdène,  le     tungstène,    le vanadium et le tantale ainsi  que leurs carbures, à l'exclusion du carbure  de nickel, qui -ne se diffuse que partiellement  dans l'acier.  



  En général, les éléments d'alliage autres  que le cobalt retardent la transformation et  abaissent l'intervalle Ar", c'est-à-dire l'inter  valle dans les     limites    duquel la transforma  tion de     l'austénite    en     martensite    est complète.  Des teneurs excessives en manganèse, chrome  et nickel ou une combinaison quelconque de  ces métaux peuvent même retarder infini  ment la transformation et sont donc inadmis  sibles.  



  D'ordinaire, le procédé suivant l'invention  s'exécute comme suit  a) On comprime à froid la poudre mélan  gée avec un lubrifiant tel que l'acide stéari  que, en     lui    faisant acquérir une densité d'en  viron 7 (par exemple porosité de 10 %). On  lubrifie également les surfaces de la matrice  et du poinçon.  



  b) On chauffe la pièce compacte à une  température de 371 à 593  C pour en chasser  le lubrifiant, puis on la chauffe à une tempé  rature supérieure à la température critique  de     l'-acier    en question en le transformant en       austénite.    S'il     contient    des éléments d'alliage  n'ayant pas diffusé, il peut être avantageux  de prolonger ce chauffage assez longtemps  pour permettre à la diffusion de s'effectuer.  Mais on emploie de préférence une poudre  dans laquelle les éléments d'alliage sont déjà  diffusés d'une manière suffisamment uni  forme pour     qu'un    chauffage de courte durée  soit suffisant.

   Le chauffage s'effectue en  atmosphère non oxydante dont la nature est  commode à vérifier par l'essai de non colora  tion de l'acier inoxydable brillant  18-8 .  



  c) On trempe la pièce compacte à une  température inférieure à sa température cri  tique, mais plus élevée que la limite supé  rieure de l'intervalle Ar". La trempe s'effec-    tue assez rapidement pour que la structure  de l'acier reste en totalité ou en grande par-,  tic à l'état     austénitique    temporairement stable.  



  d) Avant qu'une quantité appréciable       d'austénite    ait eu le temps de se transformer,  on     recomprime    la pièce compacte rapidement  à peu près à la même température avec une  matrice et un poinçon chauffés d'une manière  appropriée pour lui faire prendre ses dimen  sions finales, de préférence sous une forte  pression, par exemple de 9,5 à 14     tonnes/cm2.     Si la compression est assez rapide, la densité  de la pièce compacte peut ainsi atteindre une  valeur de 7,5 à 7,7 ou supérieure, qui lui fait  acquérir une très forte résistance.

   La forme  peut ainsi être beaucoup plus compliquée que  celle des pièces subissant une compression  ordinaire à froid pour deux raisons: 1  Le  métal s'écoule plus facilement, et 2  même si  des différences de densité subsistent, la pièce  ne subit pas de frittage final à haute tempé  rature donnant lieu à une notable déforma  tion..

   Dans certains cas, il est possible de com  biner la trempe avec la compression, en intro  duisant rapidement la pièce compacte     austé-          nitique    chauffée dans une matrice volumi  neuse à une température légèrement infé  rieure à la     tempéfature    de matriçage et en  faisant agir la pression immédiatement, en       soustrayant    ainsi, rapidement de la chaleur  à la pièce compacte relativement petite et en  lui faisant prendre. la température de matri  çage de préférence avant que le matriçage soit  terminé. De préférence, la structure est pra  tiquement     austénitique    lors du matriçage de  la pièce compacte; et elle doit l'être tout au  moins en prédominance.  



  e) On transforme la structure     austéniti-          que    en une forme stable. Cette transforma  tion s'effectue spontanément sans. déforma  tion, soit par formation de     baïnite    si la tem  pérature 1  augmente ou diminue légèrement,  ou 2  reste à peu près constante, soit 3  par  formation de     martensitesilapièce    compacte est  refroidie rapidement à la température ambiante.

    Ce refroidissement ne doit pas être plus rapide  qu'il n'est nécessaire pour empêcher la trans  formation à l'état de     baïnite,    afin que les con-           traintes    qui prennent naissance sous l'effet de  fortes variations de température et la dila  tation qui résulte de la transformation à  l'état de     martensite    à des vitesses différentes  d'une partie de la pièce à l'autre ne provo  quent pas de déformation, ni d'affaiblisse  ment, ni ne laissent subsister des contraintes  résiduelles; toutes ces précautions sont faci  les à observer.

   En transformant ainsi la struc  ture     austénitique    en une forme finale stable  à basse température et avec de faibles varia  tions de température, les dimensions de la  pièce finie peuvent être conservées à 0,0005 mm  près par rapport aux dimensions que lui a  fait acquérir la matrice au cours de l'opéra  tion de compression finale. En règle générale,  la pièce peut être refroidie dans l'air ou dans  un gaz non oxydant. Aucune opération de  frittage n'est nécessaire. .  



  f) La pièce peut être étirée, recuite, etc.,  par les moyens connus, si on le désire.  



  Les opérations décrite ci-dessus sont résu  mées graphiquement sur la figure ci-jointe,  qui est un diagramme des transformations       isothermiques    (voir par exemple à titre de  comparaison  Atlas of     Isothermal    Transfor  mation     Diagrams ,    United States Steel, 1943)  d'un acier type contenant     0,8o/oC    et     0,8o/oMn,          austénisé    à 899  avec grains de grosseur 6.  L'axe vertical du côté gauche indique les ni  veaux de température et l'axe vertical du  côté droit indique la dureté finale en degrés  de dureté     Rockwell    C en fonction du temps  porté en valeurs logarithmiques sur l'axe  horizontal.

   Les courbes I et II représentent  respectivement la transition entre     l'austénite     et     l'austénite-ferrite,    d'une part, et la transi  tion entre     l'austénite-ferrite    et la     baïnite,     d'autre part. L'intervalle Ar" précité est  indiqué.  



  Les lettres a à e (qui correspondent aux  opérations décrites ci-dessus et désignées de  la même manière) indiquent les phases du  procédé dans les conditions suivantes  La pièce compacte froide comprimée est  maintenue pendant une période d'une durée  appropriée     a-b    à une température<I>ta</I> à la  quelle elle se transforme en     austénite.    Au mo-    ment c, on la trempe à     une    température infé  rieure à sa température critique, mais supé  rieure à la limite supérieure de l'intervalle  Ar".

   Pendant la période, d, la pièce compacte  subit une     recompression    rapide à une tempé  rature sensiblement constante     tc.    Puis, la  pièce compacte     recomprimée,    encore à l'état,       austénitique,    est transformée à l'état stable  par un des moyens suivants-: on peut la ré  chauffer à une certaine température el, puis  la transformer en     banite    à température cons  tante, pour lui faire acquérir une dureté dé  terminée, caractéristique de la température de  transformation;

   ou bien on peut la maintenir  à peu près à la température de     recompression     et la transformer en     baïnite,    en lui faisant  acquérir la dureté correspondant à cette tem  pérature, comme l'indique le point e2, ou bien  on peux refroidir la pièce compacte à la tem  pérature ambiante,     comme    l'indique     %    courbe  e3, pour former de la     martensite.     



  Pendant toutes ces opérations, on protège  de préférence la pièce contre l'oxydation en la  maintenant dans une atmosphère     inerte    ou  non oxydante:  La compression effectuée dans le procédé  suivant     l'invention    est très différente de la.  compression ordinaire à chaud, qui s'effectue  à une température beaucoup plus élevée dans  le but de     ramollir    le métal seulement par     l'âc-          tion    de la température, ce qui a évidemment  pour effet de ramollir le métal des matrices  et des poinçons. Pendant l'opération de com  pression à chaud, la dureté du métal com  primé à chaud ne varie pas en fonction du  temps tant que la température reste cons  tante.

   Au contraire, dans le procédé suivant  l'invention, le métal a été trempé à un état  temporairement stable de ramollissement non  naturel à la température de l'opération, et  on le     recomprime    ou le matrice pendant une  période d'une durée limitée, avant qu'il re  devienne dur.  



  De préférence, la- température de     recom-          pression    ou matriçage est comprise entre 205  et 317  C, mais l'invention n'est pas limitée à  cet intervalle. Ces conditions ont été considé  rées jusqu'à présent comme absolument      inacceptables dans le traitement du fer et de  l'acier soit pour le     comprimer    à chaud, soit  pour faire prendre sa forme à     un    lingot. Cet  intervalle de température a été appelé inter  valle de      fragilité    au bleu  (voir Z.     Jef-          fries     &  R.

   S.     Archer,         The    Science of     Metals ,     page 182), car le traitement du fer ou de  l'acier à l'état stable à cette température a       pgur    effet de les rendre extrêmement fragi  les, lorsqu'on les refroidit à la température  ambiante.  



  La résistance et la dureté du fer et de  l'acier sont plus grandes et leur ductilité plus  faible dans l'intervalle de la fragilité au bleu,  et, par suite, ils sont plus difficiles à travail  ler. Le     métal,    des matrices et des poinçons  n'est donc pas mou lorsqu'il est chauffé à la  température de la pièce, pour la matricer  pendant qu'elle est à l'état     métastable,    et en  fait sa température peut être comprise dans  l'intervalle de la     fragilité    au bleu, qui corres  pond à     ..me    dureté non élastique.  



  Lorsque la matière première consiste en  poudre de fer en mélange avec des éléments  d'alliage en poudre, on emploie de préférence de  la poudre de fer extrêmement pure, non rendue  fragile par l'hydrogène ni écrouie. Le degré de  pureté de la poudre sera suffisant pour que la  totalité des     impuretés    dissoutes ne dépasse pas  0,3-0,5 0%, que la perte de poids de 1a pou  dre chauffée dans l'hydrogène sec pendant  deux heures à 982  C soit inférieure à 0,4 à       0,

  7        %        et        que        la        grosseur        des        grains        soit        égale     ou supérieure à la grosseur N  9 de l'échelle       ASTM    des grosseurs des grains des divers  métaux.  



  L'invention est exposée en détail dans les  exemples suivants  <I>Exemple</I>     Z:     On mélange intimement (par exemple  dans un broyeur à boulets) du fer     électroly-          tique        avec        1%        de        manganèse        métallique,          0,9        %        de        carbone        et        1%        de        lubrifiant     (acide     stéarique)

  .    On comprime ce mélange  sous une pression de 4     tonnes/em2    et on le  fritte à 1093  C pendant trois heures (pour  permettre à la diffusion de s'effectuer, en    particulier celle du manganèse) dans de     l'hy-          drogène        contenant        0,32        %        en        volume        de        gaz     naturel.

   Puis, on trempe la pièce compacte  frittée et sensiblement homogène dans un bain  de soudure fondue à 260  C, on la comprime  (matrice) pendant deux minutes sous une  pression de 14     tonnes/cm2    dans une matrice  également à une température d'environ  260  C, on la fait sortir de la matrice- et on  la refroidit rapidement, en transformant sa  structure     austénitique    à peu près complète  ment en     martensite.    On peut la recuire ensuite  par un procédé connu pour augmenter sa té  nacité, si on le désire.  



       Etant    donné que la transformation de       l'austénite    ayant la composition indiquée     ci-          dessus    ne commence pas avant que deux mi  nutes se soient écoulées après que l'acier a été  trempé à une température inférieure à sa  température critique, la pièce compacte est  austénitique pendant qu'elle subit la     recom-          pression    (matriçage).

   La densité d'un échan  tillon d'essai a     été    trouvée égale à 7,54, qui       correspond    à     une        porosité        d'environ    2     %        et          sa-dureté        Roekwell-C    égale à. 58. Après éti  rage à 593  C, sa résistance à la traction était       supérieure    à 105,4     kg/mm2    et sa dureté     Rock-          well-B    égale à 102.  



  Une pièce compacte semblable a été fabri  quée en partant de la même matière première,  comprimée à la même pression et frittée à la  même température pendant. le même temps,  puis refroidie lentement (au lieu de la trem  pée) de façon à rendre sa structure     perliti-          que.    L'échantillon fritté a été chauffé à  260  C, et matricé dans     tune    matrice et avec  un poinçon chauffés également à 260  C sous  une pression de 141,7     kg/mm2.    La densité de  cet échantillon était de 7,

  11 correspondant à       une        porosité        d'environ    9     %        et        ses        propriétés     physiques étaient beaucoup moins satisfai  santes, du fait de la résistance plus forte de  la     perlite        aii    matriçage par rapport à     l'aus-          ténite    temporairement stable.

   Si on trempe  cette pièce en la chauffant à une température  supérieure à sa température critique et en la  comprimant ensuite, elle subit des déformations  considérables, qui ne     permettent    pas de la      fabriquer avec des tolérances étroites, qu'on  peut obtenir en comprimant la pièce de struc  ture austénitique temporairement stable, opé  ration qui n'exige aucun traitement thermi  que ultérieur à haute température pour obte  nir une forte dureté.         Exemple   <I>2:</I>  La matière première est une poudre  d'acier ayant à peu près la composition de  l'acier  S. A. E.

    1080, c'est-à-dire: carbone       0,75    à     0,88        %,        manganèse        0,60    à     0,90        0/0,        phos-          phore    0,04 %     max.    et soufre 0,05      /o        max.,    le  complément étant du fer. Cette poudre d'acier  est trop dure pour qu'on puisse obtenir une       forte    densité de l'ordre de 7,3 à 7,7 et des       caractéristiques    physiques élevées en la com  primant à froid et la frittant par les procédés  ordinaires.

   On mélange cette poudre avec 1 %  d'acide stéarique dans un broyeur à boulets  ou autre mélangeur. Puis, on la comprime à.  froid dans une matrice sous une pression de  42,5 à 141,7     kg/mm2,    par exemple sous forme  d'une barre d'environ 50 X 6 X 6 mm, qu'on  fait sortir de la matrice de compression à  froid. Puis, on fritte la pièce comprimée à  froid dans une atmosphère non oxydante, non  carburante et non     décarburante,    qui peut  consister en hydrogène et en méthane. La tem  pérature de frittage peut être comprise entre  815 et 1315  C et est de préférence égale à  l093  C.  



       Etant    donné que la matière première con  siste en une poudre d'acier, dans laquelle le  carbone et les éléments d'alliage sont dissous  et à peu près uniformément répartis dans  toutes les particules de la poudre, la durée  du     frittage    peut être plus courte que dans  l'exemple précédent, où doivent s'effectuer  l'homogénéisation et la production de l'acier.  La durée du frittage doit être suffisante pour  que la structure de l'acier devienne complè  tement austénitique. La limite supérieure de  l'intervalle Ar" de cet acier est d'environ  221  C. A la fin de la période de frittage, on  trempe la pièce en acier austénitique agglo  mérée dans un bain de mercure à une tempé  rature d'environ 271  C.

      Lorsque la pièce en acier     austénitique    a  atteint sensiblement - cette température et  avant qu'une quantité appréciable de     baïnite     s'y soit formée, la structure de la pièce res  tant     austénitique,    on l'introduit dans     une    ma  trice appropriée qui est à une température  de 271  C et on la comprime au moyen d'un  poinçon chauffé à la même température sous  une pression de matriçage d'environ 141,7       kg/mm2,    qu'on- maintient de préférence pen  dant 15 secondes.

   La structure de la pièce  est alors     austénitique.    Puis on fait sortir la  pièce matricée en acier     austénitique    de la ma  trice, et on peut alors la refroidir par un des  moyens décrits ci-dessus pour transformer       l'austénite    en     martensite    ou en     baïnite    ou en       un.    mélange de     martensite    et de     baïnite    en  proportions quelconques à     volonté.  

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé de fabrication, à partir de métal en poudre, de pièces en acier dont la limite supérieure de l'intervalle de température dans lequel l'austénite se transforme complè tement en martensite est supérieure à la tem pérature ambiante, caractérisé en ce que l'on chauffe une pièce compacte poreuse, obtenue par compression de métal en poudre et prin cipalement formée de fer et de carbone, à une température supérieure à la température critique pendant un temps suffisant pour provoquer de façon sensiblement complète sa transformation à l'état austénitique, on trempe ladite pièce compacte à une tempéra ture inférieure à la température critique,
    infé rieure à 536 C et supérieure à la limite supé rieure dudit intervalle, on comprime ladite pièce dans une matrice pendant que le métal est encore en prédominance à l'état d'austé- nite, la pièce .étant ensuite soumise à dés con ditions telles qu'elle acquière une structure stable. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que la température de trempe inférieure à la température critique est infé rieure à celle qui correspond à la formation normale de la baïnite, mais supérieure à la 1i- mite supérieure de l'intervalle de température dans lequel l'austénite-se transforme complè tement en martensite, la pièce se trouvant dans ces conditions dans un état austénitique temporairement stable. 2. Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que lesdites conditions finales sont choisies de façon telle que la pièce consiste essentiellement en martensite. 3.
    Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que lesdites conditions finales sont choisies de façon telle que la pièce consiste essentiellement en baïnite. 4. Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que lesdites conditions finales sont choisies de façon telle que la pièce con siste en martensite et baïnite. 5. Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que la matrice dans laquelle la pièce est comprimée est amenée sensiblement à la température de la pièce au sortir de l'opération de trempe. 6.
    Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que la pièce compacte est retirée de la matrice après avoir été comprimée, après quoi elle est soumise à des conditions telles qu'elle acquière une structure stable.
CH288506D 1945-05-15 1947-09-22 Procédé de fabrication de pièces métalliques. CH288506A (fr)

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