CH283660A - Procédé de fabrication d'un élément de construction. - Google Patents

Description

  Procédé de fabrication d'un élément de construction.    La présente invention est relative à un  procédé pour la fabrication d'un élément de  construction, particulièrement en vue de la  construction de maisons préfabriquées en       bois,    cet élément pouvant être, par exemple,       une    paroi, une cloison, une porte ou une fe  nêtre.  



  Dans la construction des maisons préfa  briquées, aussi bien si elles sont. en bois que  si elles sont en d'autres matériaux, on tâche  d'employer autant que possible des éléments       types,    (lui., ayant des dimensions et des formes  normalisées, permettent la fabrication des  maisons en série et facilitent non seulement  cette fabrication., mais encore le projet de       lltabitation    et sa distribution, le transport  des éléments et autres opérations complémen  taires jusqu'à l'assemblage des éléments pour  le montage de la maison, ce qui représente  une grande     économie.     



  Les éléments fabriqués suivant le procédé  objet de la présente invention réunissent non  seulement les     caractéristiques    précitées, mais  encore d'autres avantages de grande     inipor-          tance    dans cette sorte de constructions. En  premier lieu, ce procédé permet d'employer du  personnel non spécialisé pour la fabrication de       ces    éléments, ce qui suppose une considérable  économie de     main-d'oeuvre.    De plus, le bois em  ployé peut, appartenir aux espèces écono  miques, parce que les zones défectueuses des  différentes pièces se neutralisent, ce qui  représente une autre économie dans le prix    de revient des matériaux.

   Un autre avantage  consiste dans la grande rapidité avec laquelle  ces éléments peuvent être fabriqués, et enfin  dans la plus grande résistance et solidité des  éléments, et, par conséquent, celles de la mai  son quand elle est terminée. Cette invention  peut s'appliquer aussi bien à la construction  de murs, soit murs extérieurs, soit cloisons in  térieures de distribution, qu'à la construction  de portes, vitrages, fenêtres ou d'autres élé  ments qui interviennent dans la construction  des habitations préfabriquées, tels que pla  cards, panneaux,     été.     



  Le procédé selon l'invention est caractérisé  en ce que l'on constitue l'élément au moyen  d'une armature de lattes qui se superposent  entre elles au-dedans d'un moule en formant  au moins deux couches, de faon que les  joints des lattes d'une couche soient couverts  sur une face de cette couche au moins par  les lattes de la couche voisine, en ce que l'on  fait adhérer les lattes les unes aux autres au  moyen d'une colle à base de résine synthé  tique et en ce que l'on presse finalement l'en  semble pendant le temps et à la température  nécessaires pour     qu'ait    lieu la     polymérisation     complète de la colle.  



  Sur le dessin annexé, on a représenté plu  sieurs exemples d'éléments pour le montage  de maisons préfabriquées, construits suivant  le procédé faisant l'objet de cette invention.  



  La.     fig.        I.    est une perspective d'un mur  ayant une ouverture de fenêtre, dans laquelle      on a supposé séparées les différentes parties  qui constituent le mur.  



  Les     fig.    2 et 3 sont des vues de deux des  parties qui forment ce mur.  



  La     fig.    4 est une coupe par la     ligne     IV-IV de la     fig.    1.  



  Les     fig.    5 et 6 sont des détails, en perspec  tive et à plus grande échelle, du dispositif de  quelques-unes des pièces de ce mur.  



  La     fig.    7 représente une porte lisse, en  partie brisée.  



  Les     fig.    8 et 9 sont deux détails, à     phis     grande échelle et en coupe suivant les lignes       VIII-VIII    et     IX-IX,    respectivement, de  la     fig.    7.  



  La     fig.    10 représente une porte à pan  neaux simples.  



  Les     fig.    11 et 12 sont deux détails, à plus  grande échelle et en coupe suivant les lignes  XI-XI et XII-XII, respectivement, de la       fig.    10.  



  La     fig.    13 est un autre détail, en coupe,       d'une    porte à panneaux doubles.  



  La     fig.    14 représente une fenêtre.  



  Les     fig.    15 et 16 sont deux détails, à plus  grande échelle et en coupe suivant les lignes       XV-XV    et     XVI-XVI,    respectivement, de  la     fig.    14.  



  Les murs ou les cloisons construits sui  vant ce procédé consistent essentiellement en  une     armature    intérieure de lattes convenable  ment unies entre elles, et deux tabliers ou  planches en bois ou autre matériel, qui  couvrent de part et d'autre les faces de l'ar  mature intérieure.  



  Cette armature intérieure est constituée  par au moins deux couches de lattes, ayant  toutes en général la même épaisseur et. la  même largeur, et découpées suivant une série       déterminée    de longueurs, en nombre relative  ment limité, ce qui permet de fabriquer ces  lattes en série et de procéder     ensuite    d'une  manière simple et rapide à former les diffé  rents types d'armatures qui seront néces  saires.  



  Dans le mur des     fig.    1 à 6, on a repré  senté l'armature intérieure formée par trois  couches 1, 2 et 3, de lattes. Ces trois couches    sont disposées en combinant alternativement  les longueurs des lattes dans les diverses  couches, de sorte que les joints entre les lattes  de la couche intermédiaire ? soient couverts  par les lattes des couches extrêmes 1 et 3,  grâce à quoi     l'ensemble    de l'armature reste en  définitive comme si celle-ci était formée  d'une seule série de lattes dont l'épaisseur  serait triple de celle des lattes élémentaires  constituant les trois couches 1, 2 et 3, et qui  seraient unies entre elles par un     bouvetage,     comme on peut le voir clairement dans les dé  tails des     fig.    5 et 6.  



  Les deux couches extrêmes 1 et 3 peuvent  recevoir une disposition semblable à celle qui  est représentée sur la     fig.    2, et la couche inter  médiaire peut être prévue comme on le repré  sente sur la     fig.    3. Comme on le voit sur ces  figures, les lattes 4, formant le cadre extérieur       dans    les couches extrêmes 1 et 3     (fig.    2), sont  continues, tandis que les lattes correspon  dantes 5 de la couche intermédiaire 2     (fig.    3)  sont formées par sections et de même pour  les lattes 7 des couches extrêmes et les lattes  correspondantes 8 de la couche intermédiaire.

    D'autre part, les lattes restantes, qui com  posent la charpente intérieure de l'armature,  par exemple les lattes 9 des couches extrêmes  et leurs correspondantes 10 de la couche inter  médiaire, peuvent être disposées en     sections,     mais en faisant toujours alterner les lon  gueurs de ces sections dans deux couches voi  sines. De cette faon, tous les joints 11 entre  les diverses lattes formant la couche intermé  diaire 2 de l'armature sont couverts par la  partie moyenne ou par les extrémités des  lattes 4, 7, 9, etc., des couches extrêmes 1, 3,  cette combinaison de longueurs formant ainsi,  comme il a déjà été dit, les     bouvetages    des       fig.    5 et 6.  



  Quand il s'agit d'un mur extérieur, comme  on l'a représenté sur les     fig.    1 et 4, la sur  face intérieure de l'armature ainsi constituée  est couverte par un tablier ou planche     contre-          plaquée    12, et la surface extérieure est cou  verte par un tablier de planches     bouvetées    13  ou autre dispositif analogue présentant les  conditions requises pour résister aux agents      atmosphériques. Naturellement, quand au lieu  d'un mur extérieur il s'agit d'une cloison inté  rieure, la seconde surface de     l'armature    peut.  aussi être recouverte par un autre tablier  semblable au tablier 12.  



  Ces murs ou cloisons peuvent être lisses ou  présenter des ouvertures pour les fenêtres ou  pour les portes. En ce cas-là, on donne aux  lattes 7 et 9 de la couche extrême 1 limitant  cette ouverture une largeur un peu moindre  que celle des lattes restantes, dans le but de  former une enchâssure 14 pour la porte ou la  fenêtre, tel qu'on le voit en coupe sur la       fig.    4, et dans l'ouverture correspondante du  tablier extérieur 13 on peut monter, de     phis,     un cadre approprié 1.5.  



  On dispose dans un moule approprié, en  premier lieu, un des revêtements     extérieurs,     par exemple le tablier 12, sur lequel on place  la première couche 1 de lattes combinées sui  vant le     dispositif    de la     fig.    2, puis la seconde  couche 2 de lattes disposées suivant la.     fig.    3,  ensuite la troisième couche 3 semblable à la  couche 1, et enfin le revêtement extérieur 1.3.  



  A mesure que l'on place tous ces éléments,  on recouvre les diverses pièces d'une couche  de colle capable de souder, pour ainsi dire,  parfaitement le bois. On emploie une colle à,  base de résines synthétiques, laquelle, en  vertu de sa composition, évite le danger de  la fermentation, ainsi que l'attaque du bois  par des champignons ou des parasites, et est  parfaitement résistante à l'action des agents  atmosphériques.  



  Les creux ou espaces 16 restant entre  la charpente de lattes de l'armature inté  rieure et le revêtement extérieur peu  vent être remplis d'un matériel isolant  thermique quelconque soit     sous    forme de  sciure ou bien d'agglomérés, soit sous forme  de matériel incombustible, par exemple de la  laine de verre. La sciure et les copeaux de  bois, qui peuvent être rendus incombustibles  par un traitement chimique approprié quel  conque, par exemple par     imprégnation    avec  des silicates, constituent également un isolant  apprécié, parce qu'ils sont bon marché.  



  Une fois que tous ces éléments sont dispo-         sés    à l'intérieur du moule, on soumet l'ensem  ble à la pression dans une presse appropriée,  pendant le temps et dans les conditions de  température nécessaires pour     qu'ait    lieu une  complète polymérisation de la colle employée,  le mur ou cloison complètement terminé et  prêt. au montage étant obtenu après cette der  nière opération.  



  D'une façon analogue et en suivant le  même processus, on peut construire d'autres  éléments intervenant dans la construction des  habitations en général, et particulièrement  des maisons préfabriquées, tels que portes, fe  nêtres, etc.  



  Les     fig.    7 à 9 représentent un exemple de  construction d'une porte lisse. Cette porte est  composée d'une armature intérieure formée  par trois couches 21, 22 et 23 de lattes dont  les joints sont combinés de la manière déjà  décrite pour les murs. Cette     armature    est  recouverte sur ses deux faces par des tabliers  ou planches     contreplaquées    24, ou par un  autre matériel.  



  Dans le cas de la construction de portes à  panneaux, représenté sur les     fig.    10 à 12, ces  portes comprennent une armature de trois  couches de lattes semblables aux précédentes,  mais ayant comme caractéristique que les  lattes 31 extérieures présentent des moulures  32, et les lattes intermédiaires 33 présentent.  des rainures 34 dans lesquelles s'engagent les  panneaux 35 qui peuvent être constitués par  des tabliers ou planches en bois contrepla  qué.  



  La     fig.    13 se réfère à une variante de  porte à panneaux doubles. Dans cette porte,  les lattes intermédiaires 36 sont lisses, tandis  que les lattes extérieures 37 présentent des  entailles 38 dans lesquelles s'engagent les pan  neaux 39.  



  La fenêtre représentée sur les     fig.    14, 15  et 16 est constituée d'une façon semblable aux,  portes, à la différence qu'au lieu de panneaux  en bois, elle porte les vitres correspondantes.  Dans cette fenêtre les lattes 41 de la partie  extérieure sont d'une largeur moindre que les  lattes intermédiaires 42, afin de laisser l'es-     i     pace 43 nécessaire pour placer les vires. En           échange,    les lattes de la face intérieure     44    ont.  une largeur supérieure, pour former le       couvre-joint    45, afin que la fenêtre     s'en--@a.be     parfaitement dans son cadre.

   Ces lattes     44    de  la face intérieure peuvent aussi     comporter     une moulure 46 qui améliore le fini de la fe  nêtre.     Quand    il s'agit de fenêtres à deux van  taux, les lattes des côtés verticaux intérieurs  47 des deux vantaux sont disposées de sorte  qu'elles forment aussi un enchâssement 48  pour     ajuster    entre eux les deux     vantaux    de  la fenêtre.

Claims (1)

1. REVENDICATION: Procédé pour la fabrication d'un élément. de construction, notamment pour la construc tion de maisons préfabriquées, caractérisé en ce que l'on constitue l'élément au moyen d'une armature de lattes qui se superposent entre elles au-dedans d'un moule en formant au moins deux couches, de façon que les joints des lattes d'une couche soient, couverts sur une face de cette couche au moins par les lattes de la couche voisine, en ce que l.'on fait. adhérer les lattes les unes aux autres au moyen d'une colle à base de résine synthé tique et. en ce que l'on presse finalement l'en semble pendant le temps et à, la température nécessaires pour qu'ait lieu la polymérisation complète de la colle.

   <B>SOUS-REVENDICATIONS:</B> 1. Procédé suivant. la revendication, carac térisé en ce au'on forme l'armature de trois couches de lattes disposées de telle manière que tous les joints entre les lattes de la couche intermédiaire sont recouverts sur les deux faces de cette couche par les lattes correspon dantes des couches voisines. 2. Procédé suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé. en ce qu'on revêt l'armature de lattes, sur ses deux faces, de tabliers pour former une paroi. 3. Procédé suivant la revendication et. les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'on remplit: l'espace restant entre la char ; pente de lattes de l'armature et le revêtement extérieur d'un matériel isolant thermique. 4.

   Procédé suivant la revendication et les sous-revendications 1 à. 3, caractérisé en ce qu'on utilise, comme matériel de remplissage, un matériel isolant thermique incombustible. 5. Procédé suivant la revendication et les sous-revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'on utilise, comme matériel de remplissage, des résidus de bois, rendus incombustibles au moyen d'un traitement chimique. 6.

   Procédé suivant la revendication et les sous-revendications 1<B>à 5,</B> caractérisé en ce qu'on ménage dans l'armature intérieure et dans la. partie correspondante du revêtement extérieur de la paroi au moins une ouverture destinée à recevoir une porte ou une fenêtre. 7.

   Procédé suivant la revendication et les sous-revendications 1. à. 6, caractérisé en ce qu'on forme l'armature de lattes de manière que ladite ouverture soit entourée d'un cadre de lattes, et qu'on utilise pour former ledit cadre, dans la couche extrême de l'armature vers llritéricur de la paroi, des lattes (le lar geur inférieure à celle des lattes des autres couches dudit cadre, de manière à former un enchâssement destiné à recevoir ladite porte ou fenêtre. 8.

   Procédé suivant la revendication et les sous-revendications 1 à. 7, caractérisé en ce que l'on monte sur le revêtement de la face extérieure de la paroi un cadre entourant la dite ouverture. 9. Procédé suivant la revendication et, la sous-revendieation 1 pour la fabrication d'une porte, caractérisé en ce qu'on revêt l'armature de lattes, sur chacune de ses deux faces, par tin tablier en bois contreplaqué, afin de for mer une porte lisse. 10.

   Procédé suivant la revendication et la sous-revendication l pour la fabrication d'une porte, caractérisé en ce qu'on ménage des rainures dans les côtés en regard l'un de l'autre des lattes de la couche intermédiaire de l'armature, et qu'on engage dans ces rai nures les bords d'un tablier en bois contre plaqué, afin de former une porte à panneaux simples. 11.

   Procédé suivant la. revendication et la sous-revendication 1 pour la fabrication d'une porte, caractérisé en ce qu'on ménage ces entailles dans les côtés en regard l'un de l'autre des lattes des deux couches exté- rieures de l'armature, et dans leur face en contact avec les lattes correspondantes de la couche intermédiaire, et qu'on engage dans ces entailles des tabliers en bois contreplaqué, afin de former une porte à panneaux doubles. 12.

   Procédé suivant. la revendication et la sous-revendication 1 pour la fabrication d'une fenêtre, caractérisé en ce qu'on utilise des lattes de largeurs différentes pour constituer les diverses couches de l'armature, et qu'on les dispose en sorte que sur l'une des faces de l'armature il se forme au moins un logement destiné à recevoir une vitre, et sur l'autre face il se forme une saillie destinée à s'ajuster sur le bord d'une ouverture d'une paroi. 13.

   Procédé suivant la revendication et la sous-revendication 1., earaetérisé en. ce qu'on utilise, dans la constitution de l'une au moins des couches extrêmes de l'armature, des lattes présentant des moulures sur l'un au moins de leurs bords. 14. Procédé suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'on utilise, pour former l'armature, des lattes ayant toutes la même épaisseur et la même largeur.