Dispositif d'amorçage pour lampe<B>à</B> décharge électrique. La présente invention se rapporte<B>à</B> nu dispositif d'ainorcage pour lampe<B>à</B> décharge <B>,</B> n LI électrique, telle que, par exemple, un tube ou une lampe fluorescente du type<B>à</B> décharge <B>à</B> colonne positive.
lies lampes fluorescentes tubulaires ordi naires ont des circuits d'amorçage qui sont alternativement fermés et ouverts pour amor cer la décharge. Souvent cette opération doit être répétée plusieurs fois avant que la<B>dé-</B> charge soit définitivement amorcée.<B>A</B> cet effet, on prévoit ordinairement des moyens automatiques qui fermeront et ouvriront 'le circuit d'amorçage indéfiniment jusqu'à ce (lue la décharge se fasse normalement.
Par suite<B>de</B> détérioration en service ou d'une perturbation, les lampes fluorescentes et autres dispositifs<B>à</B> décharge deviennent souvent incapables d'être amorcés et de fonc tionner normalement, de sorte (lue le seul effet des efforts automatiques pour amorcer une telle lampe est qu'il se produit un cli gnotement de celle-ci, ce qui est très ennuyeux pour ceux qui en reçoivent la lumière, et en outre le dispositif d'amorçage est rapidement usé. Ces défauts sont dus<B>à</B> une émission d'électrons très basse d'une on des deux élec trodes de la lampe, ce qui résulte de la dissi pation ou autre diminution de la matière active dont dépend l'émission. lie clignote ment dure indéfiniment, jusqu'à<B>ce</B> que la lampe soit mise hors circuit.
Le but de la présente invention est d'évi ter l'allumage clignotant indésirable de lampes défectueuses sans empêcher la répé tition des essais d'amorçage aussi longtemps qu'on peut encore s'attendre raisonnablement a un succès. On peut, par exemple, rendre le dispositif d'amoreage inefficace pour ouvrir le circuit d'amorçage.
Le dessin annexé représente,<B>à</B> titre d'exemple, une forme d*exécution de l'objet de l'invention.
La fig. <B>1</B> est le schéma d'une lampe fluorescente avec les connexions de circuit, la partie médiane de l'enveloppe de la lampe étant omise.
La fig% <B>2</B> est une vue en perspective d'un dispositif<B>à</B> interrupteur d'amorçage, l'enve loppe du dispositif étant omise, et la fig. <B>3</B> est une vue similaire de la fig. 2, mais représente un dispositif<B>à</B> interrupteur d'amorqa.ge d'une autre construction.
Dans ce qui suit, on a d'abord décrit la partie des circuits et du dispositif qui était en usage juisqu'à présent et donnait lieu<B>à</B> un allumage î clignotant #M indésirable dans une lampe défectueuse, comme il est dit plus haut.
La fig. <B>1</B> montre une lampe tubulaire<B>à</B> fluorescence ordinaire L du type<B>à</B> décharge électrique et<B>à</B> colonne positive, pourvue dune enveloppe tubulaire<B>10</B> ayant des cathodes thermioniques activées<B>11</B> espacées l'une de l'a-Litre et disposées dans les portions d'extré- mité de cette enveloppe;
ces cathodes peu vent être des cathodes chauffées du type<B>à</B> filament enroulé et elles sont reliées<B>à</B> Lui circuit d'alimentation P comprenant la charge 14, qui sert en même temps d'inductance d'amorçage, et l'interrupteur<B>à</B> main<B>15.</B> L'en veloppe<B>10</B> peut contenir un gaz facilitant l'amorçage,<B>à</B> basse pression, tel que de l'ar gon<B>à</B> une pression d'environ 2<B>à 5</B> mm de mercure, ainsi qu'une substance vaporisable et ionisable telle que le mercure.
Une charge de mercure, qui serait plus grande que la quan tité qui s'évapore pendaùt le fonctionnement de la lampe L, est indiquée par une goutte <B>17</B> qui se trouve<B>à</B> l'intérieur de l'enveloppe <B>10,</B> cette enveloppe présentant aussi sur ses parois une couche intérieure<B>de</B> matière fluorescente ou de phosphore.
Un circuit de chauffage d'électrode et d'amo r*çage H est relié au circuit P par l'intermédiaire des ea- thodes <B>à</B> filament<B>11</B> et comprend un inter rupteur d'amorçage<B>S</B> qui peut être du type tbermiqi ie.
En général, l'amorçage a lieu de la ma nière suivante avec -Lm circuit de ce genre, lorsque l'interrupteur<B>15</B> est fermé pour allu mer la lampe, le dispositif interrupteur<B>S</B> permet le passage d'un courant<B>à</B> travers le circuit H et les cathodes<B>à</B> filament<B>11</B> en série avec celui-ci pendant une période de temps suffisamment longue pour chauffer les cathodes<B>à</B> une température d'émission adé quate, après quoi il ouvre brusquement le circuit H.
L'impalsion de voltage qui en résulte au travers des cathodes<B>11</B> suffit pour amor cer la décharge entre elles ou, autrement dit, pour allumer la lampe.
Comme il est montré aux fig. <B>1</B> et 2, l'in terrupteur thermique<B>S</B> est da type<B>à</B> incan descence, comprenant une enveloppe en verre 20 contenant du gaz rare<B>à</B> basse pression, tel que de l'argon à'une pression absolue de <B>25</B> mm de mercure. L'enveloppe 20 contient un culot 21 -dans lequel sont scellés les fils d'amenée 22 et<B>23</B> qui sont reliés<B>à</B> des côtés opposés du circuit et sont qui pourvus de bornes ou électrodes<B>à</B> l'intérieur de l'enve- loppe, une décharge<B>à</B> incandescence ayant lieu entre celles-ci lorsque l'interrupteur<B>15</B> est fermé.
Le fil d'amenée 22 a un prolonge ment (par exemple en nickel) s'élevant du culot 21 et constituant une borne, tandis que l'autre borne est formée par une bande bi métallique thermostatique <B>25,</B> courbée en<B>U</B> et reliée<B>à</B> lautre fil d'amenée<B>23,</B> par exem ple par soudure, cette bande bimétallique constituant l'élément sensible<B>à</B> la chaleur de l'interrupteur<B>S.</B> L'extrémité libre de la bande<B>25</B> se trouve près du fil d'amenée 22 pour agir avec celui-ci aussi bien comme élec trode pour la décharge<B>à</B> incandescence, que comme contact d'interrupteur.
Pour ce der nier but, une pièce de contact<B>26</B> (par exem ple en molybdène) est soudée<B>à</B> l'extrémité libre de la bande<B>25.</B> Un condensateur K est relié au circuit H par des fils<B>28, 29,</B> en shunt par rapport<B>à</B> l'interrupteur<B>S,</B> pour réduire l'effet parasitaire ainsi que la pro duction d'arc entre les contact-, 22 et<B>26.</B>
Le fonctionnement de l'interrupteur<B>S</B> est tel que, lorsque le circuit H est alimenté par suite de la fermeture de l'interrupteur<B>à</B> main<B>15,</B> une décharge<B>à</B> incandescence a lieu entre les parties 22 et<B>25.</B> Cette décharge chauffe la partie<B>25</B> jusqu'à ce qu'elle se re dresse suffisamment pour toucher la partie 22 et fermer ainsi le circuit H et arrêter par conséquent la décharge<B>à</B> incandescence. Le flux<B>de</B> courant ainsi augmenté dans le cir cuit II persiste assez longtemps pour chauf fer les cathodes<B>à</B> filament<B>11</B> jusqu'à une température d'émission. d'électrons adéquate.
Pendant ce temps, la partie thermostatique <B>25</B> se refroidit suffisamment pour ouvrir le circuit H et amorcer la décharge principale entre les électrodes<B>11,</B> comme il a été<B>déjà</B> décrit. Après l'amorçage de la décharge, le voltage imprimé au dispositif<B>S</B> n'est plus assez élevé pour maintenir une décharge entre l'espace que sépare les parties 22 et<B>25.</B>
Si, toutefois, la décharge principale n'est pas amorcée par suite de l'impulsion de vol tage due<B>à</B> l'interruption du circuit H a-Li moyen de l'interrupteur<B>S,</B> comme on vient de le décrire, une décharge<B>à</B> incandescence a de nouveau lieu entre les parties 22 et<B>25,</B> de sorte que l'interrupteur<B>S</B> est de nouveau fermé et ouvert, tout comme avant; et si l'amorçage de la décharge principale ne réus sit pas, le processus est répété de la même manière. Si la décharge principale ne peut pas être amorcée du tout, la lampe L (avec le circuit et les parties décrites jusqu'à pré sent) continuerait de clignoter de la manière indésirable, comme expliqué ci-dessus.
Or, on a prévu.ici des moyens de com mande pour déterminer la condition du cir cuit H quant<B>à</B> sa continuité, de telle façon qu'après des efforts raisonnables au moyen de l'interrupteur<B>S</B> pour amorcer une décharge principale, une condition du circuit H qui empêche le clignotage de la lampe L est éta blie et maintenue, indépendamment de toute action ultérieure de l'interrupteur<B>S.</B> Autre ment dit, on rend l'interrupteur<B>S</B> inopérant. <B>A</B> cet effet, des moyens de commande automa tiques peuvent être prévus dont la période d'opération (telle que déterminée par cons truction et réglage) est assez longue pour in clure un nombre d'essais d'allumage effectués au moyen de l'interrupteur<B>S à</B> considérer comme adéquat.
Par exemple, une période de <B>7 à 10</B> secondes dans des conditions de voltage favorables renferme trois<B>à</B> cinq essais d'allu mage. L'action de ces moyens de commande n'est, toutefois, pas nécessairement une ques tion d'arbitrage de réglage fixe ait point de vue de son retardement, mais peut être rendue dépendante du courant, c'est-à-dire dépen dante des essais de l'interrupteur<B>S</B> pour amorcer la décharge principale.
Des moyens sont prévus<B>à</B> cet effet et re présentés aux fig. <B>1</B> et 2; on<B>y</B> voit un inter rupteur thermique T dont les contacts<B>31, 32</B> sont reliés au circuit d'amorçage en parallèle avec l'interrupteur<B>S,</B> pour shunter celui-ei, mais dont la résistance de chauffage qui fait fonction, d'organe de commande est reliée dans le circuit H en série avec l'interrupteur<B>S.</B> Comme il est montré<B>à</B> la fig. 2, cet interrup teur T comprend comme organe de commande un élément sensible<B>à</B> la chaleur,
et précisé- ment une bande bimétallique thermostatique 34 dont une extrémité est soi-idée <B>à</B> un goujon de support<B>35</B> s'élevant du disque de base iso lant<B>36</B> et portant le contact<B>31</B> (par exemple en molybdène) qui fait saillie pour coopérer avec un contact<B>32</B> constitué par un goujon s'élevant de la base<B>36.</B> Le goujon<B>32</B> est pourvu d'une pièce de connexion externe<B>37</B> (par exemple sous forme d'une borne serre-fil située de l'autre côté du disque de base<B>36)</B> pour pouvoir être relié<B>à</B> un côté du circuit <I>H,</I> le disque de base<B>36</B> portant une pièce de connexion similaire<B>38</B> destinée<B>à</B> être reliée à l'autre côté du circuit H.
La résistance de chauffage<B>33</B> est constituée par une bande thermostatique 34 enroulée par-dessus une gaine ou enveloppe isolante au point de vue thermique et électrique<B>39</B> (par exemple en papier d'amiante) qui augmente l'inertie ther mique du thermostat et sa durée d'opération.
Une extrémité de résistance de chauffage<B>33</B> est reliée<B>à</B> la pièce de connexion externe<B>38;</B> son autre extrémité est reliée<B>à</B> la partie 34 et, par conséquent, au goujon<B>35.</B> Le fil d'ame née 22 est relié au même goujon<B>35</B> et l'autre fil d'amenée<B>23</B> au goujon<B>32</B> et, par consé quent,<B>à</B> l'autre partie de connexion<B>37.</B> Les conducteurs de condensateur<B>28, 29</B> sont reliés aux goujons<B>35</B> et<B>32</B> entre lesquels l'interrup teur<B>S</B> est relié par ses conducteurs 22 et<B>23,</B> comme on vient de le dire.
En allumant une bonne lampe L, l'inter rupteur<B>S</B> fonctionne de la manière usuelle, tout comme si les moyens de commande T n'existaient pas. Les contacts<B>26</B> et 22 de l'in terrupteur<B>S</B> sont, par exemple, fermés pen dant seulement 2<B>à</B> 4 secondes et le chauffage de l'élément thermostatique 34 qui en résulte est insuffisant pour fermer les contacts de commande<B>31, 32. Il</B> est évident qu'un certain courant passe par l'élément de chauffage lors de la décharge<B>à</B> incandescence tant que l'in terrupteur d'amorcage est ouvert, mais ce cou rant est bas et Feffet de chauffage qui en résulte est insignifiant.
Même si plusieurs cycles opératoires de l'interrupteur<B>S</B> se<B>dé-</B> roulent avant que la lampe s'allume, les con tacts de commande<B>31, 32</B> ne se ferment, pas, si la durée d'opération des moyens de com mande T n'est pas assez longue. Dans le cas d'une lampe défectueuse, d'a-Litre part, l'acca- mulation de chaleur dans l'élément 34, par suite de l'excitation de l'élément de chauffage <B>33</B> tant que l'interrupteur<B>S</B> est fermé pen dant plusieurs cycles répétés de Pinterruptear, donne lie-Li <B>à</B> la fermeture des contacts<B>31, 32</B> et, par conséquent,
du circuit II indépendam ment de l'interrupteur<B>S.</B> Du courant passe alors continuellement dans le circuit H, sans possibilité quelconque d'interruption ou de rédaction par n'importe quelle action de l'in terrupteur<B>S,</B> et la lampe L cesse de clignoter.
Toutefois, si le circuit H est désexeité (en ouvrant l'interrupteur<B>à</B> main<B>15</B> ou en enle vant la lampe L défectueuse pour la rempla cer par une bonne) et est maintenu désexcité assez longtemps pour que le thermostat 34 se refroidisse complètement, le shunt en T sera ouvert et l'interrupteur<B>S</B> sera de nouveau prêt<B>à</B> amorcer la lampe de la façon usuelle.
La fig. <B>3</B> montre un dispositif correspon dant<B>à</B> la fig. <B>1,</B> mais qui est un peu diffé rent de celui représenté<B>à</B> la fig. 2 en ce qui concerne l'interruptelar Ta.
L'emplacement relatif des parties de l'interrupteur Ta in fluençant son fonctionnement, lesdites parties ne sont pas montées sur un disque de base en libre<B>36</B> qui est susceptible de se tordre et qui n'offre qiiun espace tellement limité que le thermostat 34<B>à</B> la fig. 2 doit être très .court; l'interrupteur Ta de la fig. <B>3</B> est établi comme unité indépendante du disque<B>36.</B> Comme il est montré ici, sa bande thermo- statique bimétallique 34a s'étend parallèle ment<B>à</B> l'interrupteur<B>à</B> incandescence<B>S</B> et au condensateur K et peut être aussi longue que Pun ou l'autre de ceux-ci.
L'extrémité infé rieure de l'élément fliermostatique 34a est fixée aLi moyen d'iin rivet 40 entre des parties latérales isolantes 41 telles que des bandes en fibre, des pièces d'espacement isolantes 42 étant interposées des deux côtés de l'élément 34a. Le contact en métal 32a qui coopère avec Pautre extrémité (libre) 33a de l'élément 34a est monté sur l'extrémité supérieure dune des bandes 41 où elles sont fermement espacées l'une de l'autre au moyen d'une pièce d'espace ment en métal 43.
Comme on peut le voir, les parties 32a et 43 sont formées par l'extrémité supérieure d'Lin fil 44 qui est enfilé par des trous adjacents dans ladite bande et ensuite plié autour du bord supérieur de cette bande de façon qu'il vient s'engager latéralement avec l'extrémité supérieure de l'autre bande 41. L'autre extrémité du fil 44 est reliée<B>à</B> la pièce de connexion<B>38.</B>