Procédé de fabrication d'aiguilles de montre. Dans la, fabrication des aiguilles de montre, on découpe les aiguilles dans des bandes métalliques d'épaisseur transversale irrégulière. Il faut qu'elles aient à l'endroit où les têtes: seront découpées une épaisseur suffisante de métal pour permettre ou bien un bon ajustement ou bien l'emboutissage d'un canon. Cette épaisseur va en diminuant vers la pointe de l'aiguille.
Pour :obtenir ce profil, on laminait jus- qu'iÛi transversalement des tronçons de bande ayant tout au plus une longueur égale à la largeur du passage du laminoir, en ayant soin de ne pas. laisser passer toute la largeur de la bande de, façon à conserver le talon nécessaire à la fixation dont il est question plus haut.
Cette manière de faire, qui est montrée en fig. 1, prend énormément de temps car les laminoirs, en question doivent être constamment mus dans un sens puis dans l'autre, si bien que dans la grande majorité dies cas, ils sont actionnés à la main.
On a essayé d'obtenir une production plus rationnelle en fraisant longitudinalement la bande d'où sont sorties transversalement les, aiguilles.
.Cette manière de faire ne donne cepen dant pas -satisfaction, car la fatigue du frai se traduit par des stries transvemsales qui nuisent aux opérations suivantes.
L'objet de la présente invention est un procédé de fabrication d'aiguilles de montre qui est caractérisé en ce qu'on donne à une bande de métal, pax laminage longitudinal, un profil .symétrique par rapport au plan longitudinal médian de ladite bande, dans chacune des moitiés de laquelle une série longitudinale d'aiguilles identiques sont en suite découpées côte à côte. De cette manière, la déformation de la bande étant symétrique de chaque côté de,
son plan longitudinal mé dian, les tensions provoquées dans 1e métal s'équilibrent et la bande sort droite du lami noir, chose qui était impossible pour les. bandes de profil actuellement en usage.
Les fig. 2 et 3 du dessin annexé illus trent, à titre d'exemple, un procédé de fabri cation conforme à la présente invention.
La fg. 1 montre schématiquement en coupe l'ancien procédé de laminage.
La fig. 2 est une coupe schématique de la bande avant le découpage des aiguilles.. La fig. 3 est une vue en plan de la même bande dont on a sorti le aiguilles.
En se référant à la fi-. 1, 20 et 21 sont des cylindres de laminoir lisses entre lesquels on écrase partiellement une lame de métal 22 pour lui donner, par des passes, incomplètes successives, le profil correspondant à la coupe longitudinale de l'aiguille à confectionner. Il est clair que la longueur de la bande à trai ter ne peut être supérieure à celle d'un cy lindre de laminoir et que conséquemment le procédé est irrationnel.
L'obtention d'un pareil profil par lami nage longitudinal de la bande est impossible ca;r l'allongement asymétrique du métal y produit des sinuosités unilatérales; la bande devient inutilisable pour les opérations sui <I>vantes.</I>
Dans le procédé; donné à titre d'exemple, on part d'une bande de métal de section rec- tangulaire et déforme cette .section symé- triquement par rapport à son plan longitu dinal médian, par laminage longitudinal en plusieurs passes au moyen de cylindres pro filés.
On obtient sur les bords de la bande des parties épaisseu 11 desquelles seront sor tis, par emboutissages successifs, les moyens de fixation de l'aiguille.
Au milieu de la bande, de cliaque, côté du plan longitudinal médian x-x sont égale- ment prévues -des parties plus épaisses 12 qui sont séparées par une rainure 13 qui per met de séparer les deux moitiés de la bande afin de les- traiter éventuellement s6paré- ment. On peut aussi,
avec des étampes, don- bleue, découper les aiguilles, deux à deux comme montré en fis. 3 où lés pointes sont découpées -dans dés zones situées -vers, le mi lieu de la bande. -Les autres opérations de terminage des aiguilles peuvent se faire comme d'ordinaire.
Au lieu de découper les aiguilles comme montré en fis. 3, on pourrait découper les talons dans des zones situées vers le milieu de Èa bande. Les parties centrales plus épaisses 12 pourraient être .supprimées.
Le cylindre du laminoir aurait alors une forme corraspon- dante.
A method of manufacturing watch hands. In the manufacture of watch hands, the needles are cut from metal strips of irregular transverse thickness. They must have where the heads: will be cut a sufficient thickness of metal to allow either a good adjustment or the stamping of a barrel. This thickness decreases towards the point of the needle.
In order to obtain this profile, sections of strip having at most a length equal to the width of the passage of the rolling mill were rolled transversely, being careful not to. allow the entire width of the band to pass through, so as to retain the heel required for the binding referred to above.
This way of doing things, which is shown in fig. 1, takes an enormous amount of time because the rolling mills in question must be constantly moved in one direction and then in the other, so that in the vast majority of cases, they are operated by hand.
Attempts have been made to obtain a more rational production by milling the strip from which the needles have emerged transversely.
This way of proceeding does not, however, give satisfaction, because spawning fatigue results in transvemsal striations which interfere with the following operations.
The object of the present invention is a method for manufacturing watch hands which is characterized in that a metal strip, by longitudinal rolling, is given a profile .symmetrical with respect to the median longitudinal plane of said strip, in each of the halves of which a longitudinal series of identical needles are subsequently cut side by side. In this way, the deformation of the strip being symmetrical on each side of,
its median longitudinal plane, the tensions caused in the metal are balanced and the tape comes straight out of the black strip, something which was impossible for them. profile bands currently in use.
Figs. 2 and 3 of the attached drawing illustrate, by way of example, a manufacturing process in accordance with the present invention.
The fg. 1 shows schematically in section the old rolling process.
Fig. 2 is a schematic section of the strip before cutting the needles. FIG. 3 is a plan view of the same strip from which the needles were taken out.
Referring to the fi-. 1, 20 and 21 are smooth rolling mill rolls between which a metal blade 22 is partially crushed to give it, by successive incomplete passes, the profile corresponding to the longitudinal section of the needle to be made. It is clear that the length of the strip to be treated cannot be greater than that of a rolling mill cylinder and that consequently the process is irrational.
Obtaining such a profile by longitudinal lamination of the strip is impossible because the asymmetric elongation of the metal produces unilateral sinuosities therein; the tape becomes unusable for the following <I> operations. </I>
In the process; given by way of example, one starts with a strip of metal of rectangular section and deforms this section symmetrically with respect to its longitudinal median plane, by longitudinal rolling in several passes by means of profiled rolls.
Thick parts 11 are obtained on the edges of the strip, from which the means for fixing the needle will be taken out, by successive stampings.
In the middle of the strip, celiac side of the median longitudinal plane xx are also provided - thicker parts 12 which are separated by a groove 13 which makes it possible to separate the two halves of the strip in order to possibly treat them. separately. Can also,
with blue stamps, cut out the needles, two by two as shown in fis. 3 where the tips are cut -in the areas located-towards, the midpoint of the strip. -The other needle termination operations can be done as usual.
Instead of cutting the needles as shown in fis. 3, the heels could be cut out in areas towards the middle of the band. The thicker central parts 12 could be deleted.
The rolling mill cylinder would then have a corrasing shape.