Dispositif de chauffage électrique. Les dispositifs de chauffage électrique à résistances blindées sont habituellement cons titués par un assemblage d'éléments tubu- laires cintrés, dans un plan, sous des formes les plus diverses.
Dans le cas de dispositifs de forme géné rale circulaire, l'ingéniosité des constructeurs s'est attachée à réaliser la plus grande puis- sance de chauffage par unité de surface de ces éléments pour une température limite déterminée d'un tube de dimension donnée en augmentant, grâce à un tracé convenable, la longueur du tube.
La présente invention a pour objet un dispositif de chauffage électrique ayant, en plan, une forme générale circulaire et com portant des résistances électriques blindées constituées par des éléments tubulaires cintrés dans un plan.
Le dispositif selon l'invention est carac térisé en ce que lesdits éléments chauffants tubulaires sont assemblés bout à bout pour former des spirales s'étendant à partir du centre du dispositif vers sa périphérie, le tout de telle manière que ces éléments oc cupent la plus grande surface possible dans le périmètre du dispositif.
De préférence, les spirales génératrices seront obtenues en développant un polygone ou une circonférence origine autour desquels sont réparties les extrémités origines des élé ments tubulaires. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du disposi tif selon l'invention.
Fig. 1 est une vue en plan schématique de cette forme d'exécution.
Fig. 2 et 3 montrent des variantes. Dans le dispositif représenté en fig.l, 1 désigne une circonférence dont le centre se confond avec le centre du dispositif de forme générale circulaire. Deux points 2 et 3 dia métralement opposés sur cette circonférence 1 constituent les origines des deux dévelop pantes 4, respectivement 5, le développement étant réalisé dans le même sens. Ces deux développantes sont. superposables exactement en les déplaçant angulairement de 180 l'une par rapport à l'autre. Des bandes 6 et 7 en forme de spirales dont la largeur est uni forme, sont comprises entre les développantes 4 et 5.
Ces bandes 6 et 7 sont jointives. et on peut supposer qu'elles représentent les traces, sur un même plan de projection, de deux tubes semblables, dont les sections ; limites sont représentées en traits mixtes.
En prenant trois points origines 2, 3, 8, à 120 , sur la. circonférence 1 (fi-. 2), ou obtiendra de la même façon trois spirales imbriquées représentant trois tubes 6, 7 et 9@ d'épaisseur constante égale à la. longueur de l'arc de circonférenée, de centre 0, s'étendant entre deux centres successifs des spirales. Si l'on veut un plus grand nombre de tubes (fig. 3), on prendra. un nombre correspondant e (le points origines sur la circonférence 1, ces points étant. équidistants.
Comme, pour la. réalisation des outillages de cintrage de. tubes. il peut ne pas être pratique de tracer des développantes de cercle. le même résultat, en ce qui concerne les pro priétés des courbes, peut être obtenu en rem plaçant la circonférence par le polygone régu lier formé par les points générateurs ?, 3, 3, t>tc. On obtiendra ainsi de: spirales formées d'arcs de cercles successifs provenant du déroulement d'un fil enroulé sur ce polygone de base.
Dans l'application au chauffage d'un réci pient en contact avec les éléments chauffants (lu dispositif décrit, on n'aura pratiquement pas besoin de réaliser des tubes jointifs pour obtenir la. puissance de chauffe maximum par unité de surface du dispositif. une tempéra ture limite de l'élément ne devant pas être dé passée.
C'est, en effet. dans le cas de la mar che à vide sans récipient à chauffer. que la température des éléments tubulaires est la plus ,.levée. Si ceux-ci sontl très écartés. la puissance de chauffe par unité de surface de contact sera faible; en les rapprochant. elle augmente mais, à partir d'une certaine distance. il faut dimi nuer l'intensité du courant électrique pour que la. température maximum admissible ne soit pas dépassée.
Dans les meilleures con ditions de refroidissement par convection na turelle, il arrive un moment où la puissance de chauffe n'augmente plus, en rapprochant. encore les éléments. elle tend même à, di minuer.
Dans un ensemble tel que celui que montre la fig. 3. on peut supprimer des éléments de manière à réserver entre ceux restants des tIspaces 11 et 1? de largeur uniforme, au travers desquels le milieu ambiant < gazeux peut librement circuler par convection et réaliser ainsi le refroidissement. des éléments, lors de la marche à vide.
- Il va sans dire qu'il est loisible de ne pas donner à des éléments tubulaires de même longueur la même résistance électrique totale et qu'on peut faire varier. pour une même résistance totale, la répartition de celle-ci le long du tube qui la renferme. On peut aussi donner aux éléments des longueurs diffé rentes.
Les tracés indiqués laissent entre les ex trémités externes des éléments tubulaires et la périphérie du dispositif de chauffage (par exemple une plaque chauffante), des secteurs 13, à côtés curvilignes, qui sont vides. Pour la commodité du montage, on peut prolonger le tube de l'élément au-delà des résistances correspondantes placées à l'intérieur et amincir en forme de coins ces prolongements (fi-. 3).
La section des éléments tubulaires peut être quelconque, mais de préférence elle sera en forme de triangle (isocèle ou équilatéral), une des faces de chaque élément constituant une partie de la surface de chauffe du dis positif.