CH237342A - A process for preparing high-strength, normal-setting and fast-hardening vibrated concrete. - Google Patents

A process for preparing high-strength, normal-setting and fast-hardening vibrated concrete.

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CH237342A
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CH
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concrete
subjected
vibrations
thixotropic state
water
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Walter Georges
Stucky Alfred
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Walter Georges
Stucky Alfred
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B28WORKING CEMENT, CLAY, OR STONE
    • B28BSHAPING CLAY OR OTHER CERAMIC COMPOSITIONS; SHAPING SLAG; SHAPING MIXTURES CONTAINING CEMENTITIOUS MATERIAL, e.g. PLASTER
    • B28B1/00Producing shaped prefabricated articles from the material
    • B28B1/08Producing shaped prefabricated articles from the material by vibrating or jolting

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Manufacturing & Machinery (AREA)
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  • Ceramic Engineering (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Curing Cements, Concrete, And Artificial Stone (AREA)

Description

  

  Procédé de préparation de béton vibré à hante résistance, à prise normale  et à durcissement rapide.         Normalement,    la préparation du béton,  c'est-à-dire du mélange de gravier, de sable,  (le ciment et d'eau, se fait à la main ou de  préférence au moyen d'une malaxeuse.

   Pour  donner à la masse ainsi     produite    une fluidité  suffisante lui permettant d'être maniée sans  difficulté et de prendre la forme désirée en  assurant le remplissage total des moules ou  des coffrages dans lesquels elle est coulée, il  a toujours été nécessaire d'utiliser pour cette  préparation une quantité d'eau notablement  supérieure à celle qui est strictement indis  pensable pour produire les transformations       chimiques    présidant à la prise -du ciment et au  durcissement du béton.     Cette        quantité    d'eau  est     actuellement    définie par le rapport
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   du  poids de l'eau à celui du ciment.  



  On sait que l'excès     .d'eau    est nuisible à la  bonne qualité -du béton, de même que l'excès  de ciment. Il est également connu que la résis  tance du béton est d'autant plus grande que  sa compacité est plus     parfaite.    En pratique,    divers facteurs contribuent à diminuer la  compacité de la masse et l'empêchent de rem  plir correctement     les    moules,     surtout    lorsque       ceux-ci    contiennent -des armatures.

   Pour re  médier à     ces    inconvénients, on a. cherché à       augmenter    la compacité du     béton    après sa       mise    en place en le traitant par des     secousses.     On peut, par exemple, secouer les coffrages,  mais ce procédé présente le gros inconvénient  d'exiger une énergie très. grande, absorbée en  majeure partie par le coffrage     lui-même,    et  qui ne se communique au béton qu'à une très  faible profondeur lorsqu'il est peu mouillé.

    On peut aussi introduire dans la masse du  béton -des appareils vibrateurs de formes di  verses, dit pervibrateurs; mais ici également  les     vibrations    ne se     transmettent    que dans le  voisinage -du vibrateur et, lorsqu'on     retire    ce  dernier, on crée dans la masse, à l'endroit où  il était enfoncé, une cavité qui se remplit mal,  ou     essentiellement    de laitance, et y constitue  de ce fait un point faible. On peut aussi sou  mettre à la vibration le moule avec la- masse      qu'il contient, mais l'application de ce procédé  est limitée aux petits objets moulés d'avance.  



  On a également imaginé de vibrer le béton  en le comprimant simultanément pour en  expulser l'eau en excès. Toutefois, on a cons  taté que la mise en     #uvre    du béton par vibra  tion ne permet d'éliminer pratiquement qu'une  faible partie de l'excès d'eau de gâchage et  que la vibration ne confère pas au béton des  propriétés spéciale, même en augmentant le  dosage ou en réduisant la quantité d'eau de  gâchage au strict minimum.

   Et comme déduc  tion de l'ensemble des recherches faites sur  l'effet des procédés de vibration connus, pu  bliées dans la     littérature    par des autorités uni  versellement reconnues, on arrive à la conclu  sion qu'il semble que pour chaque nature et  granulation du ballast, il ne convienne pas de  réduire la quantité d'eau de gâchage au delà  d'une certaine limite, même si les procédés  le mise en rouvre permettent encore d'obtenir  un béton très compact.

   A l'appui de cette  conclusion, on cite dans la littérature l'expé  rience de laboratoire précise suivante: Avec  un béton de la composition de 300 kg de ci  ment Portland du poids spécifique 3,07 et  1950 kg de ballast de 0,1-30 mm, de poids  spécifique de 2,65, avec la composition     gra-          nulométrique    du mélange selon la formule de  Bolomey
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   dans laquelle d est  le diamètre minimum des grains du ballast,  la diminution du dosage en eau de 129 litres  à 111 litres, malgré un traitement par vibra  tion, et même vibration et compression simul  tanées, prolongés jusqu'à compacité complète,  n'a pas amené une augmentation de la résis  tance. Une diminution du dosage en eau  encore plus prononcée a toujours été même  nuisible.

   Ainsi, l'optimum selon les procédés  par vibration connus est déterminé. La limite  se trouve, avec la composition     granulométri-          que    indiquée, vers 129 litres d'eau. Une aug  mentation du dosage en eau avec la même  composition granulométrique provoque un  abaissement de la résistance, une diminution  est reconnue comme     inutile    et nuisible.     Dans       la pratique, selon l'état actuel de la technique,  et consigné dans la littérature, l'optimum du  dosage en eau est même supérieur à celui  indiqué ci-dessus pour des raisons     secondaires,     par exemple lorsqu'il s'agit de l'application  de pervibrateurs.  



  Tenant compte de toutes les     constatation     et déductions énoncées ci-dessus. le procédé       formant    l'objet de la     présente        invention    pré  voit qu'à un moment quelconque de la chaîne  des     opérations    depuis le malaxage des maté  riaux secs jusqu'à et y compris la mise en       place    dans les moules et coffrages, l'action  exercée par les vibrations sur une partie au  moins de la matière constituant le béton est.  telle qu'elle l'amène à l'état     thixotropique.     



  Précisons que par     thixotropie,    au sens de  la     présente    description, il faut entendre la  propriété qu'ont les gels     (solutions    colloïdales  figées) de se mettre en état de solution sous  l'influence de l'agitation mécanique et de re  prendre leur consistance figée après cessation  du mouvement, et     cela.    en un temps dont la  durée, en cas de répétition de l'opération, va  en diminuant d'une fois à la. suivante.     Ce    der  nier phénomène provenant du fait. que le pas  sage par     cet    état     intensifie    de plus en plus les  réactions chimiques.

   Le durcissement se fera  donc d'autant plus rapidement que l'on répé  tera l'opération plus souvent dans un espace  de temps plus court,     tandis    qu'en cas de trai  tements espacés, l'état     thixotropique    peut, au  contraire, être obtenu à nouveau plusieurs       heures    après la     première    opération de mise en       place    du béton (on a observé jusqu'à 9 heures  à la température de 20  C avec. du ciment  Portland normal), soit à un moment où jus  qu'ici on avait coutume de le considérer  comme ayant fait sa prise.     Loin    de nuire à la  qualité du produit obtenu, un tel traitement  en augmente la résistance finale au delà. des  valeurs normales.  



       L'état        thixotropique,        caractérisé    par la  liquéfaction des solutions colloïdales figées  qui se trouvent dans le béton frais mais     sec     est un phénomène indépendant de l'observa  tion macroscopique de la mobilité des gros       graiizs    de sable et graviers du béton mis en      mouvement par des secousses ou     vibrations     leur     permettant    de répondre à l'action de la  pesanteur et, de ce fait, de se tasser en cou  lant. Cette mobilité des gros grains, supé  rieurs à 0,2 mm, s'obtient dans tous les cas  de vibration ou secousses violentes, même  dans les bétons secs.

   Mais si elle n'est pas  accompagnée de la thixotropie engendrée par  le mouvement relatif des uns par rapport aux  autres, des suspensions ultra-fines dans un  milieu très sec et des grains fins, on n'obtient  que des bétons de la qualité qui correspond au  plus à celle de l'exemple cité avec 129 litres  d'eau, et répondant aux prévisions normales  calculables selon les méthodes connues pour ce  dosage. Par contre, l'effet requis par le pré  sent procédé s'obtient à partir d'un certain  degré de sécheresse des bétons, c'est-à-dire  dans ceux dans lesquels les parties colloïdales  se trouvent à l'état suffisamment figé.

   La  pratique a permis d'établir que l'utilité du  présent procédé devient apparente, par exem  ple avec un dosage en eau de 120 litres, mais  de préférence inférieur, dans le cas d'agrégats  roulés pour 300 kg de ciment et 1950 kg de  ballast du poids spécifique de 2,65, le mé  lange ciment-ballast étant gradué suivant la  formule de Bolomey
EMI0003.0003  
   Si les  agrégats sont     concassés,    le dosage en eau doit  pour le même     exemple        rester    inférieur à  145 litres par mètre cube de béton en place.

   Il  est évident que cette limite supérieure indi  quée du dosage en eau se déplace vers le haut  lorsque la forme des agrégats ou la composi  tion granulométrique du mélange impliquent  une surface supérieure des grains, et par cela  un dosage en eau     proportionnellement    plus  grand, ou inversement, lorsque par la compo  sition granulométrique, avec des grains de  gravier plus grands la surface des agrégats  devient plus petite par unité de volume, la  limite maximale du dosage en eau est dépla  cée proportionnellement vers le bas. Plusieurs  méthodes d'évaluation, au moyen de tamisage  des agrégats, sont connues et d'écrites dans la  littérature.

   D'excellents résultats out été ob-    tenus avec des bétons notablement plus secs,  donnant particulièrement des résistances éton  nantes à la flexion, définitivement acquises  par le manque de retrait qui est caractéristi  que au béton obtenu par le présent procédé.  



  La matière qui doit être amenée à l'état  thixotropique est soumise à des vibrations de  préférence de fréquence élevée, soit sonores,  ou même ultrasonores, tandis que l'ampli  tude peut être faible. La matière peut être  vibrée dans     un    récipient dont au moins une  partie de la paroi est mobile, cette partie  étant soumise à une légère pression de ma  nière que la matière avec laquelle elle est en  contact ne puisse pas s'en détacher.

   On évite  ainsi la dislocation des éléments et on obtient  malgré une quantité d'eau notablement infé  rieure à celle que nécessitent les autres mé  thodes employées aujourd'hui, une pâte     onc-          tueuse    qui se fige de plus en plus rapidement  dès que cessent les     vibrations    engendrant  l'état thixotropique. Ces vibrations peuvent en  particulier être transmises à la masse par l'in  termédiaire de la partie mobile du récipient  q ni la contient. Elles pourraient aussi l'être  par l'intermédiaire d'un fluide, par exemple       pneumatiquement,    la matière à traiter étant  également placée dans un récipient fermé.  



  De     préférence,,on    soumet à     ce        traitement,          préliminairement,    uniquement les     parties     fines du béton (eau, ciment, poudre de pierre,  sable     fin,).    Dans une     malageuse,    cette pâte  liante peut se mélanger     facilement    au sable et  au gravier     qui    peut être constitué aussi bien  par la gamme complète que par une partie  seulement des grains, par exemple les     plus     gros..

   La masse ainsi     formée    est introduite  dans les moules ou     coffrages    où elle peut être  à nouveau soumise à des vibrations d'une fré  quence supérieure à 5000 vibrations par mi  nute par exemple, pour qu'elle prenne sa place  et acquière une grande compacité.

   Cette réali  sation du procédé économise l'énergie et l'ou  tillage puisqu'elle     consiste    à ne     soumettre     à des     vibrations    engendrant l'état     thixotropi-          que    qu'une     partie        seulement    dé la.     matière     totale.     Cet    état peut en     particulier    être pro  voqué     préal_ablemeut    dans une machine cou-s-      truite spécialement dans ce but, de manière à  obtenir le meilleur état possible de la pâle:

    on compenserait ainsi le fait que la vibration  dans les moules ou coffrages se fait nécessai  rement en pratique dans de moins bonnes con  ditions que dans une machine conçue et cons  truite à cet effet.  



  Pour que la vibration en moule ou en cof  frage puisse se faire dans de bonnes condi  tions, c'est-à-dire pour que toute la masse soit  vibrée     uniformément        jusqu'à    l'obtention de  l'état thixotropique, il est avantageux d'agir  seulement sur des couches relativement minces  traitées successivement, et constituant ensuite  un corps homogène de l'épaisseur désirée.  



  Le procédé peut aussi être appliqué son,  une autre forme amenant à l'état     thixotro-          pique    préalable une plus grande partie ou  même la totalité des matériaux à un moment  quelconque de la fabrication. Cette manière  présente par rapport à la précédente l'incon  vénient d'une dépense d'énergie plus grande  puisqu'on agit sur une masse plus importante.  



  Pour pouvoir appliquer le     procédé    à la  préparation continue du béton, la masse des  matières à traiter peut être amenée à l'état  thixotropique dans un conduit, par exemple  une trémie dont elle remplit la section sur au  moins une partie de sa longueur en la traver  sant.  



  Le béton préparé suivant le procédé décrit  se distingue d'un béton ordinaire par une  structure beaucoup plus compacte, visible an  microscope, et dans certains cas même à       l'#il    nu.  



  Le procédé décrit ci-dessus permet d'uti  liser une quantité d'eau notablement moindre  que c'est le cas aujourd'hui, tout en conser  vant au béton une grande plasticité. Ce fait  nouveau, non seulement ne diminue pas les  qualités du béton, mais lui en donne d'excep  tionnelles au point de vue de la rapidité du  durcissement, de la diminution du retrait, et  même de la résistance finale.

   Ainsi, on a pu  réaliser     par    exemple des bétons au     dosage    de  100 kg de ciment Portland par mètre cule  comprenant des agrégats roulés de 0,1 à  30 mm, gâchés avec une quantité d'eau cor-    respondant à 78 litres par mètre cube et qui  ont donné à deux jours une résistance de  260 kg/cm2 à la compression et 40.5 kg/cm2  à la flexion; avec 300 kg de ciment Portland  par     mètre        cube    et 84 litres d'eau, à deux jours,  683 kg/em2 à la compression et 81 kg/cm2 à  la flexion; avec 450 kg de ciment Portland  par mètre cube et 100 litres d'eau, à deux  jours, 850 kg/cm2 à la compression et 121  kg/cm2 à la flexion:

   ce dernier béton a mon  tré à 7 jours une résistance de 948 kg/cm' à  la compression et 138 kg/cm2 à la flexion.  



  Un avantage notable du procédé décrit  consiste dans le fait qu'il agit également sur  des liants hydrauliques à faible dégagement  de chaleur tels que pouzzolane mélangée à de  la chaux, ou ciment de hauts-fourneaux, et  dont la lenteur de durcissement est souvent un  obstacle pour leur emploi, malgré leur prix  réduit.

   Des essais de résistances comparatifs  avec c des q ciments de hauts-fourneaux ont donné  les résultats suivants à la compression:  
EMI0004.0011     
  
    Age: <SEP> Procédé-, <SEP> eonnns: <SEP> Procédé, <SEP> décrit:
<tb>  2 <SEP> jours <SEP> 123 <SEP> kg/cm' <SEP> 440 <SEP> kg/cm'
<tb>  7 <SEP> " <SEP> 240 <SEP> 640 <SEP> "
<tb>  28 <SEP> " <SEP> 350 <SEP> 780 <SEP> "       Dans le cas de béton armé. l'adhérence du     ss     béton aux aciers et la coopération avec les  armatures sont     excellentes    par suite du re  trait remarquablement faible.



  Process for preparing vibrated concrete with low strength, normal setting and rapid hardening. Normally, the preparation of concrete, that is to say the mixture of gravel, sand, (cement and water, is done by hand or preferably by means of a mixer.

   To give the mass thus produced sufficient fluidity allowing it to be handled without difficulty and to take the desired shape while ensuring the total filling of the molds or forms in which it is poured, it has always been necessary to use for this preparation a quantity of water appreciably greater than that which is strictly indispensable to produce the chemical transformations which preside over the setting of the cement and the hardening of the concrete. This amount of water is currently defined by the report
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   from the weight of water to that of cement.



  It is known that the excess of water is detrimental to the good quality of the concrete, as is the excess of cement. It is also known that the strength of concrete is all the greater the more perfect its compactness. In practice, various factors contribute to reducing the compactness of the mass and prevent it from correctly filling the molds, especially when the latter contain reinforcements.

   To overcome these drawbacks, we have. sought to increase the compactness of the concrete after its placement by treating it by shaking. It is possible, for example, to shake the formwork, but this process has the big drawback of requiring very high energy. large, absorbed for the most part by the formwork itself, and which only communicates to the concrete at a very shallow depth when it is lightly wet.

    One can also introduce into the mass of concrete - vibrating devices of various shapes, called pervibrators; but here also the vibrations are transmitted only in the vicinity of the vibrator and, when the latter is withdrawn, one creates in the mass, at the place where it was inserted, a cavity which fills badly, or mainly milt , and is therefore a weak point. The mold with the mass which it contains can also be subjected to vibration, but the application of this process is limited to small objects molded in advance.



  It was also imagined to vibrate the concrete by compressing it simultaneously to expel the excess water. However, it has been observed that the setting of concrete by vibration only practically eliminates a small part of the excess mixing water and that the vibration does not give the concrete special properties, even by increasing the dosage or reducing the quantity of mixing water to the strict minimum.

   And as a deduction from all the research carried out on the effect of known vibrational processes, published in the literature by universally recognized authorities, we come to the conclusion that it seems that for each nature and granulation of the ballast, it is not appropriate to reduce the quantity of mixing water beyond a certain limit, even if the reopening processes still make it possible to obtain a very compact concrete.

   In support of this conclusion, the following precise laboratory experience is cited in the literature: With a concrete of the composition of 300 kg of Portland cement with a specific weight of 3.07 and 1950 kg of ballast of 0.1 -30 mm, with a specific weight of 2.65, with the granulometric composition of the mixture according to Bolomey's formula
EMI0002.0005
   in which d is the minimum diameter of the ballast grains, the reduction in the water dosage from 129 liters to 111 liters, despite treatment by vibration, and even simultaneous vibration and compression, prolonged until complete compactness, has not not lead to an increase in resistance. An even more pronounced reduction in the water dosage has always been even detrimental.

   Thus, the optimum according to known vibration methods is determined. The limit is found, with the particle size composition indicated, at around 129 liters of water. An increase in the dosage of water with the same particle size composition causes a decrease in strength, a decrease is recognized as unnecessary and harmful. In practice, according to the current state of the art, and recorded in the literature, the optimum water dosage is even greater than that indicated above for secondary reasons, for example when it comes to application of pervibrators.



  Taking into account all the findings and deductions set out above. the method forming the object of the present invention provides that at any time in the chain of operations from the mixing of the dry materials up to and including the placing in the molds and formwork, the action exerted by vibrations on at least part of the material constituting the concrete is. as it brings it to the thixotropic state.



  It should be noted that by thixotropy, within the meaning of the present description, it is necessary to understand the property which gels (fixed colloidal solutions) have of putting themselves in a state of solution under the influence of mechanical agitation and of taking their fixed consistency. after cessation of movement, and that. in a time the duration of which, in the event of repetition of the operation, decreases from once to. next. This last phenomenon arising from the fact. that the wise step through this state more and more intensifies chemical reactions.

   The hardening will therefore take place all the more quickly as the operation is repeated more often in a shorter space of time, while in the case of spaced treatments, the thixotropic state can, on the contrary, be obtained. again several hours after the first concrete placement operation (up to 9 hours were observed at a temperature of 20 C with normal Portland cement), i.e. at a time when until now it was customary to consider him as having made his take. Far from harming the quality of the product obtained, such a treatment increases its final resistance beyond that. normal values.



       The thixotropic state, characterized by the liquefaction of the frozen colloidal solutions which are found in fresh but dry concrete, is a phenomenon independent of the macroscopic observation of the mobility of the large graiizs of sand and gravel in the concrete set in motion by shaking. or vibrations allowing them to respond to the action of gravity and, therefore, to settle down. This mobility of large grains, greater than 0.2 mm, is obtained in all cases of vibration or violent shaking, even in dry concrete.

   But if it is not accompanied by the thixotropy generated by the relative movement of one with respect to the other, ultra-fine suspensions in a very dry environment and fine grains, we only obtain concrete of the quality that corresponds at most that of the example cited with 129 liters of water, and meeting the normal forecasts calculable according to the known methods for this dosage. On the other hand, the effect required by the present process is obtained from a certain degree of dryness of the concretes, that is to say in those in which the colloidal parts are in a sufficiently fixed state.

   Practice has established that the utility of the present process becomes apparent, for example with a water dosage of 120 liters, but preferably less, in the case of aggregates rolled for 300 kg of cement and 1950 kg of water. ballast with a specific gravity of 2.65, the cement-ballast mixture being graduated according to Bolomey's formula
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   If the aggregates are crushed, the water dosage must for the same example remain less than 145 liters per cubic meter of concrete in place.

   It is evident that this stated upper limit of the water dosage shifts upwards when the shape of the aggregates or the particle size composition of the mixture imply a larger surface area of the grains, and thereby a proportionately larger water dosage, or vice versa. , when by the particle size composition, with larger gravel grains the surface area of the aggregates becomes smaller per unit volume, the maximum limit of the water dosage is proportionally shifted downwards. Several methods of evaluation, by means of sieving of the aggregates, are known and written in the literature.

   Excellent results have been obtained with notably drier concretes, giving in particular surprising resistance to bending, definitively acquired by the lack of shrinkage which is characteristic of the concrete obtained by the present process.



  The material which is to be brought to the thixotropic state is subjected to preferably high frequency vibrations, either sonic or even ultrasonic, while the amplitude may be low. The material can be vibrated in a container, at least part of the wall of which is movable, this part being subjected to a slight pressure so that the material with which it is in contact cannot be detached from it.

   This avoids the dislocation of the elements and we obtain, despite a quantity of water notably lower than that required by the other methods used today, a smooth paste which freezes more and more quickly as soon as the vibrations cease. generating the thixotropic state. These vibrations can in particular be transmitted to the mass by means of the mobile part of the container q ni contains it. They could also be done by means of a fluid, for example pneumatically, the material to be treated also being placed in a closed container.



  Preferably, only the fine parts of the concrete (water, cement, stone powder, fine sand, etc.) are subjected to this treatment beforehand. In a binder, this binder paste can easily be mixed with sand and gravel which can be made up as well by the complete range as by only part of the grains, for example the largest ones.

   The mass thus formed is introduced into the molds or formwork where it can again be subjected to vibrations of a frequency greater than 5000 vibrations per minute, for example, so that it takes its place and acquires great compactness.

   This implementation of the process saves energy and tools since it consists in subjecting only part of the thixotropic state to vibrations which generate the thixotropic state. total material. This state can in particular be brought about beforehand in a machine specially designed for this purpose, so as to obtain the best possible state of the blade:

    this would compensate for the fact that the vibration in the molds or formwork necessarily takes place in practice in poorer conditions than in a machine designed and built for this purpose.



  So that the vibration in the mold or in the casing can be done in good conditions, that is to say so that the whole mass is vibrated uniformly until the thixotropic state is obtained, it is advantageous to 'act only on relatively thin layers treated successively, and then constituting a homogeneous body of the desired thickness.



  The process can also be applied as another form of pre-thixotropic condition of most or even all of the materials at any time during manufacture. This way presents compared to the previous one the disadvantage comes from a greater expenditure of energy since one acts on a more important mass.



  In order to be able to apply the process to the continuous preparation of concrete, the mass of the materials to be treated can be brought to the thixotropic state in a conduit, for example a hopper, the section of which it fills over at least part of its length in the traverse. health.



  Concrete prepared by the process described is distinguished from ordinary concrete by a much more compact structure, visible under the microscope, and in some cases even with the naked eye.



  The process described above makes it possible to use a notably smaller quantity of water than is the case today, while keeping the concrete very plastic. This new fact not only does not diminish the qualities of the concrete, but gives it exceptional ones from the point of view of the rapidity of hardening, of the decrease in shrinkage, and even of the final strength.

   Thus, it has been possible, for example, to produce concretes in the dosage of 100 kg of Portland cement per cubic meter comprising rolled aggregates of 0.1 to 30 mm, mixed with a quantity of water corresponding to 78 liters per cubic meter and which gave two days a resistance of 260 kg / cm2 to compression and 40.5 kg / cm2 to bending; with 300 kg of Portland cement per cubic meter and 84 liters of water, at two days, 683 kg / em2 in compression and 81 kg / cm2 in bending; with 450 kg of Portland cement per cubic meter and 100 liters of water, at two days, 850 kg / cm2 in compression and 121 kg / cm2 in bending:

   this last concrete has a resistance of 948 kg / cm2 to compression and 138 kg / cm2 to bending after 7 days.



  A notable advantage of the process described consists in the fact that it also acts on hydraulic binders with low heat release such as pozzolan mixed with lime, or blast furnace cement, and the slow hardening of which is often an obstacle. for their use, despite their reduced price.

   Comparative strength tests with c blast furnace cements gave the following compression results:
EMI0004.0011
  
    Age: <SEP> Process-, <SEP> eonnns: <SEP> Process, <SEP> describes:
<tb> 2 <SEP> days <SEP> 123 <SEP> kg / cm '<SEP> 440 <SEP> kg / cm'
<tb> 7 <SEP> "<SEP> 240 <SEP> 640 <SEP>"
<tb> 28 <SEP> "<SEP> 350 <SEP> 780 <SEP>" In the case of reinforced concrete. the adhesion of the concrete to the steels and the cooperation with the reinforcements are excellent due to the remarkably low shrinkage.

 

Claims (1)

REVENDICATION Procédé pour la préparation de béton vibré à haute résistance, à prise normale et à dur cissement rapide. caractérisé en ce qu'à un moment quelconque de la chaîne des opéra tions depuis le malaxage des matériaux secs jusqu'à et y compris la. mise en place dans les moules et coffrages l'action exercée par les vibrations sur une partie au moins de la ma tière constituant le béton est telle qu'elle l'amène à l'état thixotropique. SOUS-REVENDICATIONS: 1. CLAIM Process for the preparation of vibrated concrete with high resistance, normal setting and rapid hardening. characterized in that at any time in the chain of operations from mixing of dry materials to and including. placement in the molds and formwork the action exerted by the vibrations on at least part of the material constituting the concrete is such that it brings it to the thixotropic state. SUBCLAIMS: 1. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que la partie de la matière amenée à l'état thixotropique est constituée unique ment par des éléments fins que l'on ne mé- lange qu'ensuite aux autres éléments avec lesquels on la soumet encore une fois à l'ac tion de vibration. 2. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que la totalité des matériaux consti tuant le béton est amenée à l'état thixotropi- que avant sa mise en place puis une nouvelle fois après cette opération. 3. Process according to claim, characterized in that the part of the material brought into the thixotropic state consists only of fine elements which are only then mixed with other elements with which they are subjected to further exposure. times to the vibration action. 2. Method according to claim, characterized in that all of the materials constituting the concrete is brought to the thixotropic state before it is placed and then again after this operation. 3. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que la partie de la matière sou mise à l'action des vibrations l'amenant à l'état thixotropique est simultanément com primée dans le but de s'opposer à sa disloca tion. 4. Procédé selon la revendication et la sous-revendication 3, caractérisé par l'emploi d'un récipient dont au moins une partie de la paroi est mobile et soumise à une pression. 5. Procédé selon la revendication et la sous-revendication 3, caractérisé en ce qu'on soumet la masse aux vibrations dans un réci pient fermé, par l'intermédiaire -d'un fluide. ô. Process according to claim, characterized in that the part of the material subjected to the action of vibrations bringing it to the thixotropic state is simultaneously compressed in order to oppose its dislocation. 4. Method according to claim and sub-claim 3, characterized by the use of a container of which at least part of the wall is movable and subjected to a pressure. 5. Method according to claim and sub-claim 3, characterized in that the mass is subjected to vibrations in a closed receptacle, by means of a fluid. oh. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce qu'on soumet la partie de la ma tière à amener à l'état thixotropique à des vibrations exercées dans un conduit dont elle remplit la section sur au moins une partie de sa longueur en le traversant. Method according to claim, characterized in that the part of the material to be brought to the thixotropic state is subjected to vibrations exerted in a duct, the section of which it fills over at least part of its length by passing through it.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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EP0333584A1 (en) * 1988-03-18 1989-09-20 Vetrotex Saint-Gobain Process for the preparation of a mixture based on cement, metakaolin, glass fibres and a polymer

Cited By (2)

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Publication number Priority date Publication date Assignee Title
EP0333584A1 (en) * 1988-03-18 1989-09-20 Vetrotex Saint-Gobain Process for the preparation of a mixture based on cement, metakaolin, glass fibres and a polymer
FR2628732A1 (en) * 1988-03-18 1989-09-22 Saint Gobain Vetrotex PROCESS FOR MANUFACTURING A MIXTURE AND MIXTURE BASED ON CEMENT, METAKAOLIN, GLASS FIBERS AND POLYMER

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