Procédé de synchronisation des images en télévision émises sur onde porteuse, avec signaux de synchronisation de lignes et d'image et appareil pour la mise en #uvre de ce procédé. La présente invention comprend, un pro cédé de synchronisation des images en 'télé vision émises ,sur onde porteuse, avec signaux de synchronisation de lignes et d'image, ce procédé étant caractérisé par le fait que les signaux de synchronisation d'image sont constitué, à l'émission,
par un décalage de la porteuse -et mis en évidence, à la. réception, par un circuit discriminateur à constante de temps pratiquement nulle, tandis que les signaux de synchronisation de lignes sont constitués par des impulsions émises sur la porteuse.
L'invention comprend aussi un appareil pour la mise en oeuvre du .susdit procédé, cet appareil étant caractérisé par le fait que l'on prévoit, au poste d'émission, deux oscillateurs propres à émettre respectivement, le premier sur une fréquence n à utiliser pendant les tops d'image et le second sur une fréquence n' à utiliser pendànt la transmission des images,
et que l'on prévoit, pour assurer le passage de l'un à l'autre de ces deux fonctionne ments, un dispositif de commande, lui-même influencé par les tops d'image, ayant une constante de temps négligeable.
Sur le dessin annexé on a illustré, à titre -d'exemple, l'idée fondamentale sur laquelle se base l'invention.
La ìg. 1 illustre schématiquement un procéoIé pour l'émission de signaux d'images en télévision:; La fig. 2 montre le schéma d'une installa tion pour la mise en oeuvre du procédé illus tré fig. 1; La fig. 3 enfin montre le schéma d'une installation de réception propre à recevoir les différents signaux émis par l'installation illustrée à la fig. 2.
On sait que, selon les procédés de synchro- nisation connus jusqu'à ce jour, on utilise deux sortes de signaux ou tops (lignes. et images), qui. occupent généralement<B>30%</B> de l'amplitude maximum de la modulation totale, tandis que seule la modulation d'image varie entre 30ô et 100â .
En outre, selon ces procédés connus, les signaux de synehro-
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nisafion <SEP> des <SEP> lignes <SEP> se <SEP> différencient <SEP> seulement- des signaux de synchronisation des images., par leur durée, beaucoup plus brande pour ces der niers. A la réception, on utilise des circuits à constances de temps différentes pour sépa rer les deux genres de signaux, après un. fil- trage de la modulation d'image par un système détecteur ou limiteur.
Selon d'autres procédés connus, on réalise les signaux de synchronisation par des modulations de périodes différentes de la fréquence de l'onde porteuse.
L'expérience montre que ces différents procédés ne permettent pas d'obtenir une pré cision suffisante dans le balayage, surtout dans le cas où l'on utilise l'exploration par lignes entrelacées, cette précision devant en effet, dans ce dernier cas, être extrêmement élevée si fou désire obtenir l'entrelacement correct.
Le manque de précision provient notam ment du fait que, d'une part, les signaux de lignes sont supprimés pendant la durée du signal d'image, et, d'autre part, le début du signal d'image n'est défini qu'assez molle ment par les circuits à, constante de temps des divers types existants.
Pour remédier à ces inconvénients, on peut procéder de façon telle que les signaux de synchronisation d'image soient transmis selon des caractéristiques différentes de celles -des .signaux de synchronisation de lignes, de sorte qu'il soit possible de maintenir lesdits signaux de lignes pendant la, durée desdit signaux d'images.
C'e:st ainsi qu'il suffit à cet effet de réaliser les signaux d'images par tin déplace ment fixe,d-e ladite porteuse pendant la durée affectée à chaque signal d'image.
De préférence, la variation de fréquence de cette porteuse sera choisie relativement faible, par exemple de l'ordre .de 500 000 cycles, de sorte qu'elle puisse passer aisé ment dans la bande de plusieurs mégacy cles requise pour la modulation d'image au ré cepteur.
Une telle variation de fréquence ne don-
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nera <SEP> lieu <SEP> à <SEP> aucun <SEP> courant <SEP> détecté <SEP> dans <SEP> le <SEP> <B>d</B>é<B>-</B>
<tb> t' <SEP> ctci <SEP> r <SEP> s <SEP> ., <SEP> .1 <SEP> .#.t. <SEP> @1'2-trc, <SEP> p:art., <SEP> ch.-an.,..@ rien au ré.,ilile de fonctïonnërnent de, circuits eha,rgés de recevoir les signaux de lignes.
Bien entendu, le. récepteur comportera tous organes .susceptibles de détecter- la fré quence spéciale des signaux d'images, ou, d'une façon générale, tous moyens pour faire apparaître audit récepteur, à partir des signaux d'images émis de la manière sus indiquée, les tops d'images usuels ou tous autres propres à commander correctement le balayage et la- synchronisation des images.
Parmi le" nombreux modes de réalisation qu'il est possible à, l'homme de l'art d'ima- bin;er pour mettre en aeuvre le procédé con forme à l'invention, an peut choisir, par exemple, les suivants: Selon une disposition préférée et suscep tible, le cas échéant, d'être utilisée isolément:
on fait comporter, ait poste d'émission, deux oscillateurs 1 et l' (fig. 1) propres à émettre, re@speetiveinent, le premier sur une fréquence ia <B>il</B> utiliser pendant les tops d'images, le second sur une fréquence ro' à utiliser pendant la transmission des images, ott tons autres moyens pour obtenir le même résultat, et on prévoit, pour assurer le passage de l'un à l'autre de ces deux fonctionnements,
un dispositif de commande hti-mème influencé par le signal d'image en--endré à la manière habituelle, ledit dispositif étant à fonctionne ment instantané, c'est-à-dire pratiquement sans constante de temps, et étant. par exem ple, propre à commander (le façon appropriée la polarisation des tubes des oscillateurs<I>I</I> et<I>l'.</I>
Sur ladite fig. 1, on a représenté schéma- tiquement l'ensemble d'un pote émetteur établi selon la disposition susmentionnée.
Les divers étage' amplificateurs de l'émet teur sont représentés en E1, E2, E3. Le signal de modulation d'image est produit par un iconoscope<B>il.</B> Les signaux de lignes et d'images usuels sont engendrés par des multi- vibrateurs ou oscillateurs à relaxation usuels <I>l</I> et<I>i,</I> convenablement synchronisés, de façon à assurer le maintien du rapport des fré quences d'émission respectives des tops de lignes -et d'images.
Les tops sont injectés dans la modulation d'image, en M, et le tout vient moduler par exemple le dernier étage B3. En outre, les tops engendres en i viennent influencer le dispositif de commande S, de façon à com mander le passage de la fréquence n à la fré quence n ou inversement.
Concernant le .susdit dispositif S repré sent6 à la fig. 2, on lui fait par exemple comporter un potentiomètre puissant (c'est-à- di.re à large débit faible résistance), en com binaison avec un certain nombre de tubes montés comme représenté ou de toute autre manière propre à permettre d'obtenir à la sortie une tension de polarisation mettant en route l'un des oscillateurs et une tension de blocage arrêtant l'autre oscillateur, ces deux tensions s'interchangeant au passage d'un top pour reprendre immédiatement leurs va leurs antérieures et ainsi de suite.
Ledit dispositif, selon le mode de réalisa tion représenté, comporte quatre tubes 2, 3, 4, 5.
Le tube 2 reçoit le signal sous forme d'une tension Y variable en fonction du temps T, les tops étant émis par exemple à la ca dence t<B>do</B> 50 par seconde. Il est normalement bloqué par une polarisation élevée, le point A étant alors au même potentiel que le point B -du potentiomètre, c'est-à-dire à un potentiel élevé.
Le tube 3 a sa ,grille de commande reliée à la sortie A. du.tube 2, et il en est de même du tube 4. Il passe donc, lorsque le tube 2 est bloqué, un courant normal dans les tubes 3 et 4.
Enfin, 4e tube 5 a sa grille de commande reliée en C' à la sortie du tube 4; ce point<B>C</B>, grâce à une résistance r2, est amené à une tension fortement négative lorsque le courant passe dans le tube 4; il s'ensuit que ledit tube 5 est, dans ces conditions, bloqué.
On voit déjà, d'après ce qui précède, qu'en fonctionnement normal, c'est-à-dire pendant le temps t séparant deux tops, considérant à la sortie des tubes 3 et 5 deux points Cet D reliés respectivement à un point 0 de tension zéro (ou d'une tension intermédiaire, voire positive) par des résistances r3, r4, on obtient, .d'une part, en C, une tension fortement n6ga- tive, et, ,d'autre part, en D, une tension nulle (ou de toute façon:
celle -du point 0). Les tensions, respectivement utilisées pour pola riser les oscillateurs<I>1 .et I',</I> permettent de mettre en action l'oscillateur l' pour la trans mission,des images, tandis que l'oscillateur I reste bloqué.
Il est aisé de constater que, sous l'effet d'un top du signal 1, le tube 2 se débloque et que le point<B>-A</B> devient fortement négatif sous l'effet d'une résistance r'. Il s'ensuit que les tubes 3 et 4 se bloquent et qu'au cou traire le tube 5 se met à débiter: les condi tions susdécrites sont donc inversées, et c'est d'oscillateur I qui. est mis en marche pendant le court intervalle du susdit top, intervalle pendant lequel l'oscillateur I' est au contraire bloqué.
Pour ce qui est des oscillateurs 1 et I', ils peuvent être de toute nature appropriée. Sur da fig. 2, on a fait comporter à ces oscillateurs deux tubes 6 et 7 ou 6', 7', dont le second 7 ou 7' a sa grille polarisée par le susdit dispositif, ladite grille étant reliée au point C<I>ou D,</I> de préférence à travers des moyens,de réglage de la tension.
En 8, on a figuré schématiquement l'en trée de l'émetteur proprement dit, qui per mettra, par amplification, multiplication de fréquence et modulation à l'aide de moyens par ailleurs connus, d'émettre la modulation d'image accompagnée de ses signaux de syn chronisation.
Pour ce qui est enfin des récepteurs pro pres à permettre de recevoir des émissions obtenues à l'aide -de systèmes tels que ceux venant d'être spécifiés, ils comporteront d'abord, en ce qui concerne les circuits de re constitution de l'image et ceux servant à sé lectionner les signaux de synchmonisation,de lignes, tous moyens,de type usuel.
Puis, pour recueillir les signaux de syn chronisation d'images, on leur fait comporter des moyens pour sélectionner les fréquences, moyens utilisant, par exemple, les schémas des récepteurs à modulation de fréquence, c'est-à-dire comprenant, par exemple, un cir cuit de saturation propre à ramener l'ampli tude à un niveau de crête constant, quelle que sait la fréquence, puis<B>-un</B> filtre de fréquence produisant une différence d'amplitude lorsque la fréquence passe de 7a à ra' ou inversement.
Il suffit ensuite d'avoir recours à un, sé parateur à diode polarisée ou autre pour obtenir un signal seulement pour :l'amplitude correspondant à la fréquence 7a utilisée pen- da.nt le top d'image, ce après quoi, à l'aide d'un montage classique quelconque, on peut reconstituer les tops d'images usuels d'après le résultat de :cette détection.
Une telle installation de réception est re présentée schématiquement sur<B>la</B> fig. 3, dans laquelle on voit, en 9, l'endroit du circuit d'entrée d'où sortent respectivement, d'une part, le circuit Ii recueillant les signaux de vision et les signaux de synchronisation de ligne (séparés entre eux par des procédés connus) et, d'autre part, le circuit L .recueil lant les signaux de synchronisation d'image.
Entre le point de bifurcation 9 et le circuit L :est inséré un circuit discri- minateur de fréquence F comportant un circuit oscillant 10 et une résistance 11 établie de façon telle que les brilles des lampes 12 et 13, branchées respectivement à l'entrée de ces derniers, -soient à un même po% tentiel lorsque la fréquence reçue est accordée audit circuit 10 et que lesdites grilles soient à. un potentiel différent pour toute autre fré quence reçue et, par suite, dans le premier cas, le circuit discriminateur F ne transmette aucun :
-signal au circuit L, tandis que, dans le deuxième cas, le signal est transmis.
On voit aisément que, étant donné l'indé pendance totale des circuits Ii<I>et L,</I> les signaux de synchronisation de ligne Conti nuent à être transmis au circuit h pendant l'émission des signaux de synchronisation d'images.
En suite de quoi, quel que soit le mode de réalisation, adopté, on obtient un ensemble dont le fonctionnement ressort suffisamment de ce qui précède pour qu'il soit inutile d'in sister à soie sujet et qui présente, par rapport aux procédés du genre en question déjà existants, de nombreux avantages, notam ment, celui de permettre de maintenir les tops de lignes pendant le top d'image, et celui de permettre d'obtenir un déclenche ment net de la synchronisation d'image au récepteur,
puisque la constante de temps tnise en jeu dans cette opération sera tout au plus celle d'un filtre capable de séparer les fré quences n. et rz' très voisines, ou celle d'un circuit détecteur de modulation de fréquences, toutes constantes de temps qu'il est facile de rendre beaucoup plus faibles que la durée d'un signal de ligne.