CH223187A - Dispositif de suspension pour véhicule. - Google Patents

Description

  Dispositif de suspension pour véhicule.    La présente invention a pour objet un  dispositif de suspension pour véhicule qui est  caractérisé en ce qu'il comporte au moins  deux organes élastiques de caractéristiques  5 très différentes, disposés de manière que, pour  des sollicitations allant en croissant, ce soit  pratiquement tout d'abord l'organe élastique  le plus faible qui cède seul, et que l'organe  élastique le plus fort n'entre pratiquement en  jeu qu'ensuite, de sorte que, lorsque le véhi  cule n'est pas chargé, la suspension soit as  surée pratiquement par l'organe élastique  faible, et que     lorsqu'il    est chargé, la suspen  sion soit assurée pratiquement par l'organe  élastique fort.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exem  ple, une forme d'exécution du dispositif fai  sant l'objet de l'invention, appliquée à une  remorque ne comportant qu'une paire de roues.  



       Fig.    1 est une vue de face du dispositif,  avec coupe partielle.  



       Fig.    2 est une vue en coupe suivant     II-II     de     fig.    1, à plus grande échelle.    Le dispositif représenté est appliqué à une  remorque, de cycle par exemple, comprenant  une caisse 1 portée par une paire de roues  2, 3.  



  La caisse 1 est supportée par les roues  par l'intermédiaire du dispositif de suspension  décrit ci-dessous. Chaque roue est portée par  un court axe 4 porté lui-même par l'une des  extrémités d'un bras 5 dont l'autre extrémité  est calée à l'un des bouts d'un arbre 6 tra  versant un support 7 fixé à la caisse 1 et  formant palier pour cet arbre. Sur l'autre  bout de chacun des arbres 6 est     fixé    un man  chon 8. Dans chacun des manchons 8 se  trouve engagée et     fixée    l'une des extrémités  d'un tube d'acier 9 présentant une fente lon  gitudinale 10 et faisant fonction de barre de  torsion.  



  Dans sa région médiane, le tube 9 pré  sente,     fixé    sur lui, un bras 11 dont l'extré  mité 12 constitue l'un des points d'appui d'un  ressort hélicoïdal de compression 13 dont  l'autre extrémité prend appui sur un siège      14 fixé à une traverse 15, fixée     elle-même     sur la face inférieure de la caisse 1, paral  lèlement aux axes 4.  



  Le siège 14 appartient à une pièce 16  en forme de<B>U</B> dont les branches ,tint dirigées  vers le bas. Entre les     extrémités    libres des  deux branches de cette pièce 16 se trouve  disposé un axe 17 sur lequel est placée une  rondelle 18 en matière     élastique    telle que du  caoutchouc par exemple. C'est sur cette ron  delle que l'extrémité 12 du levier 11 se trouve  appliquée sous     l'effet    du ressort 13 lorsque le  véhicule n'est pas chargé.  



  Le fonctionnement du dispositif dé suspen  sion représenté est, le suivant:  Si l'on suppose tout d'abord le véhicule  non chargé, c'est-à-dire le cas où le     dispositif     de     suspension    ne transmet aux roues que le  poids propre de la caisse 1, on voit qu'alors  les cahots auront     l'effet    suivant: Lorsque l'axe  4 s'élève par rapport à la caisse 1 supposée  fixe pendant un court instant, les bras 5  tournent dans le sens inverse des aiguilles  d'une montre sur la fig. 2.

   Le tube fendu 9  qui joue, comme on le voit facilement, le rôle  d'une barre de torsion,     ne    subit     qu'une    torsion  négligeable en raison des faibles     efforts    entrant  en jeu puisque le véhicule n'est pas chargé.  Le bras 11 tourne donc     pratiquement    de la  même quantité que les     bras    5, ce qui a pour       effet    de comprimer le ressort de     suspension     13 dont la caractéristique est manifestement  très     différente    de celle du     tube    9     considéré     en tant que ressort.

   On voit donc que, lors  que le véhicule n'est pas chargé, ou n'est  que faiblement chargé, c'est     pratiquement     le relativement faible ressort 13 qui assure  seul la suspension élastique du véhicule.  



  Si maintenant l'on suppose que l'on charge       progressivement    la caisse 1, il est clair que  le ressort 13 se trouve de plus en plus com  primé. A partir du moment où la charge est  telle que les     spires    du ressort<B>13</B> se touchent  (ce dernier     ayant    donc cédé à fond) il est  clair que les cahots ont pour     effet    de faire  entrer en jeu, en tant qu'élément de suspen  sion élastique, le tube 9 seulement. Ce tube  agit à la manière d'un ressort     très    dur et,    par conséquent, le véhicule se trouve suspendu  de façon très satisfaisante, tant dans le cas  de la marche à vide que dans le cas de la  marche avec charge.  



  Il est clair également que si la charge  est telle que le     ressort    13 se     tronve    déjà       sensiblement    bandé, du seul fait du poids  transmis aux roues, les cahots auront pour       effet    de faire céder tout d'abord le ressort  13 jusqu'à ce que ses     spires    se touchent puis,  pour le reste des oscillations à absorber, de  faire entrer en jeu la torsion du tube 9.  



  On pourrait évidemment     prévoir    que le  tube 9 entre en jeu non pas lorsque les spires  du ressort 13 se touchent mais simplement  lorsque ce ressort a cédé d'une quantité dé  terminée légèrement     inférieure    à sa     flèche     maximum possible.     IL    suffirait pour cela de  prévoir que l'extrémité 12 du bras 11 et le  siège 14 présentent des     moyens    entrant en  contact lorsque le ressort 13 a cédé de la       quantité    désirée, au delà de laquelle on ne  veut pas qu'il fléchisse.  



  Il va de soi que l'invention n'est pas  limitée au cas où l'organe     élastique    faible est       constitué    par un     ressort    hélicoïdal et où l'or  gane élastique fort est constitué par     une    barre  de torsion.     L'application    de l'invention n'est       pas    noir plus limitée à l'exemple décrit où  il     s'agit    d'une remorque. Elle est applicable       dans    tous les cas où l'on désire avoir     autorna-          tiquenrent    une bonne suspension quelle que  soit la charge du véhicule dans les limites  pour lesquelles celui-ci est prévu.

Claims (1)

1. REVENDICATION Dispositif de suspension pour véhicule, caractérisé cri ce qu'il comporte au moins deux organes élastiques de caractéristiques très différentes, disposés de manière que, pour des sollcitatïorrs allant en croissant, ce soit pratiquement tout d'abord l'organe élastique le plus faible qui cède seul, et que ]'organe élastique le plus fort n'entre pratiquement en jeu qu'ensuite, de sorte que, lorsque le véhicule n'est pas chargé, la suspension soit assurée pratiquement par l'organe élastique faible,

   et que lorsqu'il est chargé, la suspen- pion soit assurée pratiquement par l'organe élastique fort. SOUS-REVENDICATIONS 1. Dispositif selon la revendication, carac térisé en ce qu'il est agencé de fanon que l'organe élastique fort n'entre pratiquement en jeu pour assurer la suspension, que lors que l'organe élastique faible a cédé d'une quantité déterminée. 2. Dispositif selon la revendication, carac térisé en ce que l'organe élastique faible com prend au moins un ressort de compression. 3. Dispositif selon la revendication, carac térisé en ce que l'organe élastique fort com prend au moins un organe allongé travaillant à la torsion. 4.

   Dispositif selon la revendication, carac térisé en ce que l'organe élastique faible est disposé de manière à transmettre les efforts dus aux cahots, à l'organe élastique fort. 5. Dispositif selon la revendication et la sous -revendication 3, caractérisé en ce que l'organe élastique fort est constitué par un tube fendu longitudinalement. 6. Dispositif selon la revendication et les sous-revendications 2 et 3, caractérisé en ce que l'organe élastique fort présente, fixés sur lui en des endroits distants l'un de l'autre, au moins deux bras servant, l'un à supporter l'axe des roues et l'autre le châssis du véhi cule par l'intermédiaire de l'organe élastique faible, l'organe élastique fort étant relié, à chacune de ses extrémités, à ce châssis par un organe de support.