CH220264A - Procédé de traitement thermique de métal. - Google Patents

Procédé de traitement thermique de métal.

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CH220264A
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Vogel-Joergensen Mikael
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    • C21METALLURGY OF IRON
    • C21BMANUFACTURE OF IRON OR STEEL
    • C21B13/00Making spongy iron or liquid steel, by direct processes
    • C21B13/08Making spongy iron or liquid steel, by direct processes in rotary furnaces

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Description


  Procédé de traitement thermique de métal.    La présente invention a pour objet un  procédé de traitement thermique de métal,  comme par exemple la fusion ou l'affinage  d'un métal ou ces deux opérations effectuées  simultanément ou encore en association avec  la réduction d'un minerai. Ce procédé s'ap  plique en particulier au traitement thermique  des métaux du groupe du fer, à savoir le fer,  l'acier, le nickel, le cobalt, mais également à  celui du chrome et du manganèse, ainsi qu'à  celui de n'importe quel alliage contenant  principalement un ou plusieurs de ces mé  taux.  



  On sait que, lorsqu'on désire fondre des  déchets de fer, tels que     riblons,    mitraille,  ferraille, ceux-ci ne peuvent pas être fondus  dans un four à cubilot, car ils l'obstruent.  Même si l'on agglomère les déchets sous  forme de briquettes, les     rtsultats    ne sont pas  très satisfaisants. De plus, dans le cas de  l'acier, de très hautes températures sont né  cessaires, lesquelles ne peuvent pas être faci  lement obtenues dans un four ordinaire.    Dans le cas de l'affinage de métal, en  partant de déchets ou de débris de pièces  moulées, ceux-ci peuvent être fondus en  dehors du four d'affinage et ensuite être in  troduits dans le four à l'état fondu.

   Du fer  fondu provenant de fours à soufflerie (par  exemple de hauts fourneaux) peut être intro  duit directement dans le four, dans le but  primaire de le désulfurer; ou bien de la fonte  peut être refondue et     ensuite    traitée dans ce  four.  



  Le procédé, objet de l'invention, est carac  térisé en ce que l'on utilise un four rotatif  chauffé par au     moins    une flamme, la lon  gueur de ce four étant notablement plus  grande que celle de la zone occupée par la  dite flamme, et en ce que l'on fait passer  dans ce four, au moins dans sa partie     1â     plus chaude, le métal en traitement en     contre-          courant    des     produits    gazeux de combustion  résultant de ladite flamme.  



  Comme on le comprend, ce procédé peut  être conduit de façon     continue,    le four étant      alimenté régulièrement soit en déchets, soit  en métal déjà fondu. Dans ce cas, il se dis  tingue essentiellement des procédés dans les  quels des fournées de métal sont raffinées  dans de petits fours à tambour, de longueur  si faible qu'une flamme entrant dans le four  à une extrémité s'étend pratiquement à tra  vers toute la longueur du four, et dans les  quels la charge est traitée comme un tout,  puis déchargée.  



  En outre, ce procédé permet de remédier  à l'inconvénient indiqué ci-dessus en ce sens  q u 'il permet de supprimer le briquettage el oui  autre traitement préliminaire des produits à  traiter, ceux-ci pouvant être chargés directe  ment sous forme de déchets dans le four rota  tif. Ce dernier peut être analogue à ceux uti  lisés pour la fabrication du ciment.  



  Lors de l'exécution pratique du procédé  de l'invention, il est préférable d'introduire  non seulement des déchets de métal dans le  four, mais aussi des matières formant     scories     qui peuvent ou non être fondues, de sorte que  le métal est raffiné dans le four, le métal et  les scories étant déchargés séparément du  four. Ces matières formant scories peuvent  être de la chaux ou des matières     premières     pour la fabrication du ciment. En général,  les températures atteintes dans les fours rota  tifs pour la cuisson du ciment ou de la chaux  sont suffisamment élevées pour fondre des       débris    de métal ou pour maintenir     fondu    un  métal du groupe du fer.

   Par conséquent, le  métal peut être fondu     et'ou    raffiné dans de  tels fours tout en cuisant simultanément du  ciment ou de la chaux. L'effet de raffinage  des scories est favorisé en majeure partie par  l'action du four rotatif sur son     contenu,     action qui assure un mélange intime des ma  tières se trouvant dans le four.  



  Lorsque du métal fondu est     introduit     dans le four rotatif, cette introduction a, de  préférence lieu en un point. de la,     longueur        dit     four où la. température est     au-dessus    du point  de fusion du métal. Dans ce cas également:,  une matière formant scorie est introduite  dans le four et contrainte de descendre dans  ce dernier en étant en contact avec le métal    fondu, ce dernier et les scories étant déchar  gés séparément du four.  



  On a trouvé que le ciment ou la chaux  absorbe une partie importante du soufre con  tenu dans le fer ou l'acier et diminue la te  neur en     siliciizin.    La chaux peut être de la  chaux hydraulique ou de la chaux pure.  



  Les petits morceaux de riblons peuvent  être ajoutés aux matières premières pour la  fabrication du ciment avant de les introduire  dans le four. Si ces     matières    premières sont  préparées par le     procédé        :i    sec, les déchets ou       riblons    peuvent être mélangés avec les ma  tières à un moment tel qu'ils aident à la  transformation des matières dans la forme  nodulaire     dans    laquelle elles sont d'habitude  cuites.

   On comprendra, cependant, que le fer  ou l'acier peuvent, si on le désire, être mé  langés avec les     matières    premières à n'im  porte     quelle    phase de leur préparation, le  procédé de l'invention ne dépendant d'aucune  façon d'une     manière        particulière    de préparer  lesdites     matières    premières.  



  La quantité de     riblons        de    métal qui peut  être traitée dans le four. en même temps que  du ciment ou de la chaux v est cuit, dépend  à la fois (le la pureté du métal et de la na  ture des matières premières qui doivent être  cuites. Si le métal à raffiner est de la fonte  ordinaire et     que    l'on cuit dans le four du  ciment Portland ordinaire, on a trouvé qu'il  est possible d'ajouter une     quantité    de fonte  de moulage égale en poids à celle de la ma  tière première pour la fabrication du ciment.       Les    déchets de métal peuvent avantageuse  ment être chargés dans le four d'une façon  continue.  



  On peut également exécuter le procédé,  conjointement à la fabrication de la fonte et  à. celle du ciment, en chargeant dans le four,  en plus du métal, encore du minerai de fer,  de la chaux et d'autres ingrédients contenant  généralement du coke pour assurer la réduc  tion du minerai. Dans un tel cas, la chaux  et     les    autres ingrédients agissent comme les  scories mentionnées ci-dessus. Par exemple, si  l'on utilise du minerai de fer contenant envi  ron<B>70%</B> de fer, on peut partir de 2,06 tonnes      de chaux, 1,44 tonne de minerai et 0,91 tonne  de coke qui donneront une tonne de fer  fondu, et faire fondre 0,8 tonne de déchets  de fonte en même temps que l'on produit  cette fonte.  



  Lorsque la matière formant scories n'est  pas une matière première de la fabrication  du ciment, elle peut être de toute nature  appropriée, mais elle doit naturellement être  capable d'absorber le soufre ou les autres  impuretés du métal. La quantité devant être  utilisée dépend de la nature et de la quantité  des impuretés à absorber. Par exemple, cer  tains déchets de fer peuvent contenir jusqu'à  1 5% de soufre et on peut ajouter du carbonate  de calcium pour former un laitier de sulfate  de calcium. Dans un tel cas, la quantité  théorique calculée d'après les poids molécu  laires, nécessaire pour lier 1 % de soufre, est  3,14% de carbonate de calcium, mais la  quantité de carbonate de calcium doit tou  jours être plus grande que la     quantité    théo  rique.

   En général, la quantité de matière  formant laitier peut atteindre en poids les  50 % des déchets métalliques traités. La fi  nesse que doit avoir la matière formant lai  tier dépend de la nature de cette matière et  de celle du métal. Par exemple, le carbo  nate de calcium peut être ajouté sous forme  de poudre ou de boue.  



  Il peut arriver que les déchets de métal  dont on dispose soient sous forme de mor  ceaux trop gros; par exemple, il peuvent con  tenir des déchets d'objets ou des pièces mou  lées brisées. Ceux-ci peuvent être transfor  més sous une forme convenable, par fusion  en dehors du four rotatif et ensuite par re  froidissement de manière à former de petits  morceaux.  



  En règle générale, les riblons sont très  hétérogènes et le procédé de l'invention per  met d'obtenir un produit homogène à partir  de déchets hétérogènes, d'une façon particu  lièrement avantageuse.  



  Certains     riblons,    en particulier ceux  d'acier, ont des points de fusion si élevés,  qu'il n'est pas facile ni même possible d'at  teindre dans le four les hautes températures    nécessaires à leur fusion. En général, la tem  pérature d'opération maximum praticable  est comprise entre 1400 et 1500   C. Des     ri-          blons    ayant un point de fusion au-dessus de  cette température peuvent être traités selon  le procédé de l'invention, en     introduisant    du  carbone avec le métal dans le four pour  abaisser le point de fusion du métal.

   Par  exemple, lorsqu'on traite des pièces d'acier ou  de fer à basse teneur en carbone, on ajoute  autant de carbone qu'il est nécessaire pour  élever la teneur en carbone de la masse en  fusion dans le four, à celle de la fonte de  moulage normale.  



  La flamme utilisée pour le chauffage peut  être du type de celle des fours à ciment, que  du ciment soit fabriqué ou non en même  temps que l'on fond du métal. Elle doit être  de caractère presque neutre, de manière à  éviter l'oxydation du métal fondu.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemples, deux formes d'exécution d'une       installation    dans laquelle le procédé de l'in  vention peut être exécuté.  



  La     fig.    1 est une vue schématique, par  tiellement en coupe, d'une première forme       d'exécution.     



  La     fig.    2 est une coupe par la ligne       II-II    de la     fig.    1 montrant un détail de  construction, et  la     fig.        â    est une vue schématique, par  tiellement en coupe, d'une     deuxième    forme  d'exécution.  



  A la     fig.    1, 1 désigne un four rotatif, à  l'extrémité d'entrée duquel des matières pre  mières pour la fabrication du ciment sont  amenées à travers une     gouttière    18 à partir  d'un silo 16 par l'intermédiaire d'un plateau  d'alimentation 17. Le silo 16 et le plateau 17  sont destinés plus particulièrement à contenir  et transporter des matières sèches pour la  fabrication du ciment ou d'autres matières  sèches formant laitier, mais des matières  premières humides pour la fabrication du ci  ment ou des matières formant     laitier    sous  forme d'une boue peuvent être fournies au  four rotatif de n'importe quelle manière con  nue.

   Des copeaux de fonte de moulage sont      amenés à un silo 14 et tombent de là sur  un plateau 15 d'alimentation à partir duquel  ils sont déchargés dans la gouttière 18.  



  Une hotte 4 est disposée à l'extrémité 3  de décharge du four, à travers laquelle passe  un conduit 5 de brûleur. De l'air et du char  bon pulvérisé sont amenés dans ce conduit  et brûlent de façon à. former une flamme  dans l'extrémité 3 de décharge, où la tempé  rature est d'environ 1400 à 1500   C. Les gaz  provenant de cette combustion remontent  dans le four et s'échappent de celui-ci dans  une chambre 12 de décantation des pous  sières, d'où ils passent à travers un     car-          neau    13.  



  La fonte de moulage est chauffée avec  la matière pour la fabrication du ciment alors  qu'elle descend dans le four 1 et à la longue  elle atteint une zone 2 élargie dans laquelle  la température est d'environ 1400 à 1500   C,  de sorte qu'elle est fondue et recueillie dans  cette zone élargie, comme indiqué en trait in  terrompu à la fig. 1 et à la fig, 2. Le laitier  formé par le chauffage et la cuisson en  clinlker des matériaux pour la fabrication du  ciment, récolte des constituants indésirable  du fer, tels que le soufre, pendant la des  cente du fer et du laitier dans le four. De  plus, dans la zone élargie 2, le laitier re  couvre le fer fondu et forme une couche de  protection sur celui-ci.

   Le fer fondu est dé  chargé à travers un trou 11 dans une trémie  8 qui entoure une     partie    du dessous du four  et qui, à son tour, laisse couler le fer e n  fusion à travers une conduite 9 dans un réci  pient 10. La décharge est naturellement in  termittente, car le fer ne peut s'écouler par  le trou 11 qu'une fois à chaque révolution  du four, c'est-à-dire lorsque le trou 11 est     au-          dessous    du fer en fusion, mais la décharge  peut toutefois être rendue pratiquement con  tinue en prévoyant plusieurs troue 11. Le  ciment lui-même descend à travers une partie  3 de diamètre plus petit que la. zone 2 et est  déchargé dans un refroidisseur rotatif 6 de  la façon habituelle. Le laitier est déchargé  de ce refroidisseur sur un transporteur 7.

   On  remarquera que l'air insufflé à travers le re-    froidisseur rotatif f3 pour refroidir le laitier  peut être utilisé dans le four de la manière  habituelle comme air secondaire préchauffé,  mais une     partie    de cet air peut également être  extraite de la hotte 4 pour être utilisé comme  air primaire dans le brûleur ou dans d'autres  buts.  



  L'installation représentée à la fig. 3  s'applique au cas oie l'on introduit du métal  en fusion dans le four. pour le raffinage.  L'installation comprend un four rotatif di  visé en deux parties 19 el, 20. Des matières  premières pour la fabrication du ciment sont  amenées dans la parite supérieure 1.9 par  une conduite d'alimentation 21.

   De l'air et du       combustible    sont amenés par un tuyau ?? de  brûleur     traversant        une        hotte    23 et aboutis  sant à l'extrémité 24 de décharge de la. par  tie inférieure 20, de sorte     qu'une    flamme est  produite et que les     produits    de combustion  s'écoulent vers le haut du four de la. façon  habituelle dans la cuisson du ciment.

   Pendant  leur passage vers le     bas    du four, les matières       premières    pour la. fabrication du ciment sont  chauffées et cuites en     clinker.    La, partie 19  supérieure du four s'étend dans une chambre  <B>25</B>     réfracia.ire    intermédiaire et lorsque le  matières premières atteignent cette chambre,  elles sont à une température de l'ordre de  1401) à 1500   C. qui est plus     élevée    que le  point de fusion de la fonte de moulage.

   Des  déchets de fonte de moulage, préalablement  fondas dans un     cubilot,    ou un autre métal  à raffiner, sont     introduits    par une trémie 26  disposée au sommet de la chambre     ?5    et tom  bent     ensuite    dans la partie inférieure ?0 du  four avec les     matières    premières de la     fabri-          cation    du     ciment.    Le métal en     fusion    est  déchargé,     après    raffinage, de la même façon  que celle     indiquée    aux     fig.    1 et 2.  



  On comprendra que le four rotatif peut  être     muni    de     tout    type d'organe de trans  mission de chaleur tel que chaînes. plaques  on antres dispositifs analogues pour trans  mettre d'une manière très efficace la chaleur  des gaz de combustion à la matière à traiter.  De     même,    tout type de     préchauffeurs    peut  être utilisé, tel qu'une grille mobile, une      grille inclinée, un tambour rotatif ou autre  dispositif analogue.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé de traitement thermique de mé tal, caractérisé en ce que l'on utilise un four rotatif chauffé par au moins une flamme, la longueur de ce four étant notablement plus grande que celle de la zone occupée par ladite flamme, et en ce que l'on fait passer dans ce four, au moins en sa partie la plus chaude, le métal en traitement en contre-courant des produits gazeux de combustion résultant de ladite flamme. SOUS-REVENDICATIONS: 1. Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que l'on charge dans le four le métal à traiter au moins en partie sous forme de déchets. 2. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que l'on charge en outre dans le four des matières premières de la fabrication d'un liant hydraulique. 3.
    Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que l'on charge en outre dans le four un minerai de métal. 4. Procédé selon la revendication, carac térisé en ce qu'on charge dans le four le mé tal à traiter à l'état fondu, en un point de la longueur dudit four on la température est supérieure à celle de fusion dudit métal. 5. Procédé selon la revendication, carac térisé en ce qu'on charge dans le four au moins un métal et des matières formant lai tier, de manière que le métal soit raffiné dans le four, et en ce que l'on décharge le métal et le laitier séparément du four. 6.
    Procédé selon la revendication et les sous-revendications 2 et 5, caractérisé en ce que les matières formant laitier sont des ma- tières premières de la fabrication du ciment, et en ce qu'on conduit l'opération de telle sorte que des clinkers de ciment sont formes dans le four et déchargés du four. 7. Procédé selon la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'on charge dans le four de la ferraille en menus morceaux, laquelle s'y trouve en contact avec des matières premières pour la fabrication d'un liant hydraulique, qui sont cuites dans ledit four, la ferraille ,étant fon due et le métal déchargé séparément du liant hydraulique. 8.
    Procédé selon la revendication et les sous-revendications 1, 2 et 7, caractérisé en ce qu'on charge la ferraille d'une manière continue. 9. Procédé selon la revendication et les sous-revendications 1, 2 et 7, caractérisé en ce qu'on mélange la ferraille avec lesdites matières premières avant de les introduire dans le four. 10. Procédé selon la revendication et les sous-revendications 2 et 3, caractérisé en ce que le métal traité dans la partie la plus chaude du four est du fer provenant en partie de la réduction, dans la partie moins chaude, de minerai de fer introduit avec une charge propre à former un liant hydraulique. 11. Procédé selon la revendication et les sous-revendications 2, 3 et 10, caractérisé en ce qu'on charge du coke dans le four, comme réducteur.
    12. Procédé selon la revendication, pour la fusion d'un métal ferreux à point de fu sion supérieur à 1500 C, caractérisé en ce qu'on ajoute du carbone à la charge du four, en vue d'abaisser le point de fusion du métal au-dessous de<B>1500'</B> C.
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