Montre aide-mémoire. La présente invention a pour objet une montre aide-mémoire avec dispositif avertis seur silencieux, caractérisée en ce que ce -dis positif comporte un piston ajusté dans, un lo gement perpendiculaire au fond de la boîte de montre et destiné à frapper la peau du porteur sous l'action d'au moins un ressort déclenché par un mécanisme de réveil-matin.
Cette montre peut, grâce à son action silencieuse être utilisée avantageusement dans tours les cas: où un réveil matin à son nerie ordinaire ne peut trouver -emploi. Elle peut, par exemple, servir à rappeler à son porteur une affaire dont il aura noté l'objet sur son agenda: rendez-vous, coup de télé phone, achat, etc. Il suffit à cet effet à l'usa ger de disposer @à l'avance l'index d'alarme sur l'heure fixée pour qu'il perçoive à l'heure dite le choc du piston du mécanisme aver tisseur, sur son poignet, par exemple.
A ce moment, l'usager pourra déplacer à nouveau l'index pour signaler une autre affaire sub séquente. La montre aide-mémoire selon l'invention peut en outre être utilisée comme réveil matin pour les personnes dures d'oreille ou sourdes ou encore dans. certains cas où un signal auditif pourrait ne pas être désirable.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de la montre aide-mémoire faisant l'objet de l'in vention.
La fig. 1 montre, en perspective, le méca nisme de commande du dispositif signalisa- teur; La fig. 2@ est une vue en coupe verticale schématique de la première forme d'exécution de la montre dans le- sens longitudinal du poignet; la fig. 3 est une autre vue en coupe ver ticale schématique de cette première forme perpendiculaire à celle de la fig. 2;
la fig. 4 est une coupe verticale analogue à la fig. 2, mais à plus grande échelle; les fig. 5, 6 et 7 représentent le levier de commande de l'organe percutant dans trois positions différentes, et la fig. 8 est une coupe à grande échelle de la seconde forme d'exécution.
Dans la première forme d'exécution (fig. 1 à 4), on distingue: un cylindre métal lique creux B ouvert à son extrémité supé rieure et dont la partie inférieure est, de plus grand diamètre que la partie supérieure; un piston C ajusté dans le cylindre B et muni dans sa partie supérieure d'une rainure péri phérique a de section triangulaire; un ressort à. boudin A logé dans le fond du cylindre B et prenant appui, d'autre part, sur la surface inférieure du piston C; un ressort plat D; un levier coudé E pivoté en b. Toutes ces pièces sont montées sur les parties fixes habi tuelles de la montre.
Le piston C. constitue l'organe percuteur; il est maintenu sous l'action constante du ressort A. Le levier E sert à immobiliser le piston dans une position déterminée. Le res- ort D s'appuie constamment contre l'extré mité c du bras d du levier et tend à le main tenir ou à le rappeler dans sa position de repos ou d'armage du piston, dessinée en traits pleins.
La paroi du cylindre B est munie, en re gard de la rainure du piston, d'une fenêtre donnant passage à l'extrémité e du bras f du levier E; cette extrémité coopère avec la. sur face inclinée ii de la rainure<I>a.</I> Le bord supé rieur de la fenêtre sert de butée supérieure au bras de levier f.
La. fig. 4 montre égale ment la roue dentée F du mécanisme de com mande du dispositif signalisateur. La posi tion des pièces ci-dessus dessinée en traits pleins correspond à la position initiale du dispositif avant le déclenchement. du méca nisme d'alarme; la position dessinée en poin tillé est, celle que prennent les pièces immé diatement- après le déclenchement dudit mé canisme.
Le piston tort de son logement et frappe le poignet de l'usager lorsque le levier C, basculé par le choc contre son appendice g de la roue dentée F se dégage de la rainure <I>a</I> et livre le piston à l'action du ressort<I>A.</I> L'arête h de la rainure du piston ne doit pas toucher le levier E lorsque ceps pièces sont dans leur position initiale.
Les ressorts A et D sont calibrés de façon que le ressort A soit plus fort que le ressort de déclenchement actionnant axialement la roue dentée F -et qu'au contraire le ressort D soit plus faible que ce dernier, tout en ayant une force plus que suffisante pour ramener le levier à sa position initiale.
La ligne i-j, interrompue entre i' et<I>j,</I> représente la surface postérieure de la boite de montre, c'est-à-diTe le fond qui est en con tact avec le poignet.
Lorsque le piston percu teur est poussé à l'estkrieur, sa tête dépasse de quelque 2 mm le fond de la boîte, tel un bouton de sonnette. La course du piston vers l'extérieur sous l'action du ressort A est limitée par l'épaulement k du piston qui vient buter contre l'épaulement r du cy lindre. Le jeu d'ajustage entre le piston et le cylindre est extrêmement réduit.
Pour faire rentrer le piston au fond de son logement, à. l'encontre de l'action du res sort A, il suffira d'en presser l'extrémité libre, par exemple avec l'ongle, jusqu'à ce qu'il soit de nouveau maintenu en position d'équilibre par le levier.
Le réarmai du piston ne pourra d'ailleurs s'effectuer que lorsque l'usager aura au préa lable tourné l'index du cadran d'alarme jus qu'en un point correspondant à. la position re- présentée dans la, fig. 1 de la cheville 1, posi tion dans laquelle la roue dentée F, ayant. coulissé vers le bas, libère l'appendice g du levier C.
Lorsque le mécanisme d'alarme se déclenche, la cheville 1 vient occuper la posi tion lia de la fig. 1, ce qui permet à la roue dentée de coulisser vers le haut sous l'action d'un ressort de déclenchement non représenté et de faire basculer le levier C en frappant son appendice g.
La force du mécanisme d'alarme consti tué par un mécanisme usuel de réveil-matin réduit aux dimensions d'une montre-bracelet est nécessairement très faible; il faut donc que la détente du piston percuteur soit à la fois sensible et sûre. On atteint ce résultat grâce à une .conformation et à une disposition déterminées du bran de levier f.
On donne à l'extrémité e de ce bras de levier la forme d'un arc de cercle de rayon plus petit que le bras de levier f et on donne, d'autre part, à ce bras de levier f une inclinaison déterminée par rapport à l@a surface inclinée n de la rai nure avec laquelle il doit coopérer. Ainsi qu'il résulte des fig. 5, 6 et 7, le levier est, suivant que son angle d'incidence a sur la surface n est obtu, aigu ou droit, soit, re tenu, soit repoussé, soit en équilibre.
En combinant adroitement cet angle d'incidence, le frottement et le rapport des forces des ressorts<I>A</I> et<I>D</I> et du ressort de d6clenche- ment du mécanisme d'alarme, on arrive à obtenir une détente du piston, à la fois sen sible -et sûre malgré 1a force extrêmement ré duite du ressort de déclenchement du méca nisme.
Il est à remarquer que la surface supé rieure de la tête du piston C peut, dans sa position d'armage, se trouver au niveau de la surface en contact avec le poignet, au quel cas; il suffira pour réarmer le piston après percussion de presser la montre contre le poignet.
Dans, la seconde forme d'exécution repré sentée schématiquement dans la fig. 8, le pis ton est actionné directement par la rose den tée et son armage se fait automatiquement. On distingue dans cette fig. 8: la roue den tée F, murile d'un moyeu cylindrique P; le piston Q muni d'un collier Z faisant corps avec lui;
un plateau s muni d'un alésage central dans lequel :est ajusté le pis-ton Q et fixé au fond t de la boîte de montre par des piliers. u entre lesquels passent les resu sorts, v.
Au repos, le piston Q repose par son col lier Z,sur le plateau s sur lequel le collier est maintenu par les ressorts v. La course du piston est limitée vers l'extérieur par ce même collier Z qui vient buter, avec interpo- sition des ressorts v,
contre la surface iné- rieure du fond t de la boîte. La fig. 8 montre en traits pleins la position initiale des or ganes du dispositif et en pointillé la position de percussion.
La -course vers le haut die la roue dentée F n'est pas limitée ici comme dans la fig. 1 par une cheville, mais bien par le piston lui-même dont le collier Z vient buter contre la paroi t avec interposition des ressorts, v. Etant donné que: <I>y -</I> y1 <I>-</I> y.. <B> < </B> yir. la différence <I>y"" - y</I> correspond à l'espace libre entre la surface inférieure du piston et la surface supérieure de la roue dentée au re pos.
De cette façon, la roue dentée ne touche pas le piston dans la presque totalité de sa rotation.
Watch cheat sheet. The present invention relates to a watch memory aid with a silent warning device, characterized in that this positive comprises a piston fitted in a housing perpendicular to the bottom of the watch case and intended to strike the wearer's skin. under the action of at least one spring triggered by an alarm clock mechanism.
This watch can, thanks to its silent action, be used advantageously in all cases: where an ordinary alarm clock cannot be used. It can, for example, be used to remind its bearer of an affair whose subject he has noted in his diary: appointment, phone call, purchase, etc. For this purpose, the user only needs to place the alarm index on the set time in advance so that he perceives at the appointed time the impact of the piston of the warning mechanism on his wrist. , for example.
At this moment, the user can move the index again to signal another sub sequent matter. The memory aid watch according to the invention can also be used as a morning alarm clock for hard-of-hearing or deaf people or even in. some cases where an auditory signal may not be desirable.
The appended drawing represents, by way of example, two embodiments of the memory aid watch forming the subject of the invention.
Fig. 1 shows, in perspective, the control mechanism of the signaling device; Fig. 2 @ is a schematic vertical sectional view of the first embodiment of the watch in the longitudinal direction of the wrist; fig. 3 is another schematic vertical sectional view of this first form perpendicular to that of FIG. 2;
fig. 4 is a vertical section similar to FIG. 2, but on a larger scale; figs. 5, 6 and 7 show the control lever of the percussion member in three different positions, and FIG. 8 is a sectional view on a large scale of the second embodiment.
In the first embodiment (fig. 1 to 4), there are: a hollow metal cylinder B open at its upper end and the lower part of which is larger in diameter than the upper part; a piston C fitted in cylinder B and provided in its upper part with a peripheral groove a of triangular section; a spring at. coil A housed in the bottom of cylinder B and resting, on the other hand, on the lower surface of piston C; a flat spring D; an angled lever E pivoted at b. All these parts are mounted on the usual fixed parts of the watch.
The piston C. constitutes the striking organ; it is maintained under the constant action of spring A. Lever E serves to immobilize the piston in a determined position. The spring D is constantly pressed against the end c of the arm d of the lever and tends to hold it hand or to return it to its rest position or for winding the piston, drawn in solid lines.
The wall of cylinder B is provided, facing the groove of the piston, with a window giving passage to the end e of the arm f of the lever E; this end cooperates with the. on inclined face ii of the groove <I> a. </I> The upper edge of the window serves as the upper stop for the lever arm f.
Fig. 4 also shows the toothed wheel F of the control mechanism of the signaling device. The position of the parts drawn above in solid lines corresponds to the initial position of the device before triggering. the alarm mechanism; the position drawn in dotted lines is that which the parts take immediately after the triggering of said mechanism.
The piston twists its seat and hits the user's wrist when the lever C, tilted by the impact against its appendage g of the toothed wheel F comes out of the groove <I> a </I> and delivers the piston to the action of the spring <I> A. </I> The edge h of the piston groove must not touch the lever E when these parts are in their initial position.
The springs A and D are calibrated so that the spring A is stronger than the trigger spring actuating axially the toothed wheel F - and on the contrary the spring D is weaker than the latter, while having a force more than sufficient to return the lever to its initial position.
The line i-j, interrupted between i 'and <I> j, </I> represents the posterior surface of the watch case, that is to say the bottom which is in contact with the wrist.
When the percussion piston is pushed upward, its head protrudes some 2 mm from the bottom of the case, like a doorbell button. The outward stroke of the piston under the action of the spring A is limited by the shoulder k of the piston which abuts against the shoulder r of the cylinder. The adjustment clearance between piston and cylinder is extremely small.
To return the piston to the bottom of its housing, at. contrary to the action of the res sort A, it will suffice to press the free end thereof, for example with the nail, until it is again maintained in the equilibrium position by the lever.
The piston can only be reset when the user has previously turned the index of the alarm dial to a point corresponding to. the position shown in, fig. 1 of the pin 1, position in which the toothed wheel F, having. slid down, releases appendix g from lever C.
When the alarm mechanism is triggered, the pin 1 comes to occupy the position 11a of FIG. 1, which allows the toothed wheel to slide upwards under the action of a triggering spring, not shown, and to tilt the lever C by striking its appendage g.
The force of the alarm mechanism constituted by a usual alarm clock mechanism reduced to the dimensions of a wristwatch is necessarily very low; it is therefore necessary that the relaxation of the striker piston is both sensitive and safe. This result is achieved by means of a determined conformation and arrangement of the lever arm f.
The end e of this lever arm is given the shape of an arc of a circle with a radius smaller than the lever arm f and, on the other hand, this lever arm f is given a determined inclination with respect to to the inclined surface n of the groove with which it must cooperate. As follows from FIGS. 5, 6 and 7, the lever is, depending on whether its angle of incidence a on the surface n is obtuse, acute or straight, either held back, or pushed back, or in equilibrium.
By skillfully combining this angle of incidence, the friction and the ratio of forces of the springs <I> A </I> and <I> D </I> and of the triggering spring of the alarm mechanism, we arrive to obtain a relaxation of the piston, both sensitive and safe despite the extremely reduced force of the trigger spring of the mechanism.
It should be noted that the upper surface of the head of the piston C may, in its winding position, be at the level of the surface in contact with the wrist, in which case; to reset the piston after percussion, it will suffice to press the watch against the wrist.
In, the second embodiment shown schematically in FIG. 8, the udder is actuated directly by the tooth rose and its winding is done automatically. We distinguish in this fig. 8: the toothed wheel F, wall of a cylindrical hub P; the piston Q provided with a collar Z integral with it;
a plate s provided with a central bore in which: the pin Q is fitted and fixed to the bottom t of the watch case by pillars. u between which pass the resu spells, v.
At rest, the piston Q rests by its neck link Z, on the plate s on which the collar is held by the springs v. The piston stroke is limited outwards by this same collar Z which abuts, with interposing of the springs v,
against the inside surface of the bottom t of the box. Fig. 8 shows in solid lines the initial position of the organs of the device and in dotted lines the percussion position.
The upward stroke of the toothed wheel F is not limited here as in fig. 1 by an ankle, but by the piston itself, the collar Z of which abuts against the wall t with the interposition of springs, v. Since: <I> y - </I> y1 <I> - </I> y .. <B> <</B> yir. the difference <I> y "" - y </I> corresponds to the free space between the lower surface of the piston and the upper surface of the toothed wheel at rest.
In this way, the toothed wheel does not touch the piston during almost all of its rotation.