Porte métallique pour intérieurs. L'invention se rapporte à une porte mé tallique pour intérieurs, à cadre en tôle pro filé figé à un mur et avec lequel coopère un battant.
Les cadres en bois de porte ont 1e grand inconvénient de se dilater et de ;se contracter continuellement sous l'action des change ments de température et de l'humidité; leur fixation au bâtiment -est effectuée au moyen de ferrures qui, virtuellement, se détachent de la maçonnerie, lorsque le bois sèche, à tel point qu'il est nécessaire de monter un couvre-joint pour que l'on ne voie pas le joint.
Les, cadres métalliques utilisés jus qu'ici ont l'avantage, sur les cadres en bois, qu'il n'y a ni dilatations ni contractions, mais ils se meuvent et se détachent par la vibra tion et il faut utiliser des tôles très épaisses pour éviter cet inconvénient, de sorte qu'il est nécessaire d'appliquer des ferrures. de fixa tion de place en place comme pour les cadres en bois. L'invention a pour but d'éliminer tous ces inconvénients.
La porte qui en fait l'objet .se caractérise en ce que le cadre de porte consiste en une tôle doublée à la presse et ayant un profil présentant deux angles disposés d'une manière inverse et décalés l'un par rapport à l'autre, de façon à former un logement servant de feuillure, les parties extrêmes du profilé comportant des perfora tions à travers lesquelles passe le mortier dans lequel les bords: du profilé sont noyés.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention, ainsi qu'une variante de dé tail.
La fig. 1 est une vue de devant de l'en semble de la porte; La fig. 2 en est une coupe transversale<B>à</B> plus grande échelle; La fig. 3 est une vue correspondant à la fig. 1, mais à plus grande échelle, et La fig. 4 est une vue correspondant à la fig. 3, mais ,avec certaines modifications de détails.
La porte suivant les fig. 1, 2 et 3 com porte les éléments principaux suivants: Un cadre métallique, un battant partie en bois, partie en métal coopérant avec ce cadre e1: deux paumelles en acier, supérieure et in férieure, servant de lien entre le cadre et le battant.
Le cadre est constitué par une tôle 1 (ordinairement en acier et ayant en moyenne 11/2 mm d'épaisseur), doublée à la presse et ayant un profil présentant deux angles 5 et 6 disposés d'une manière inverse et décalés l'un par rapport à, l'autre de façon à former un logement servant de feuillure 4. Les angles. 5 et 6 sont suivis par des angles 7 et 8, changeant de nouveau de plan en 9 et 10, les plans intermédiaires comportant des trous 12, formant un dernier plan 11 également perforé en 13; les trous 12 et les trous 13 ont une section et une forme quelconques.
Cette forme spéciale présente les. avan tages suivants: 10 la brique 14 s'introduit jusqu'à l'intérieur, le mortier remplissant le,b espaces 15; 20 la couche de mortier ou de plâtre 16 passant par les trous 12 et 13 s'unit à la brique, tout le plan 11 se trouvant ainsi noyé et fixé; 30 la partie visible du cadre après la pose forme une saillie étroite qui ne peut être obtenue que par cette disposition et qui rehausse la porte par son élégance;
40 on peut utiliser pour son exécution une tôle très fine, car les repliements effectués lui .donnent une plus grande résistance; 50 l'absence de vibrations, au choc, car les extrémités étant encastrées. et emprisonnées entre la brique et le mortier, ces vibrations disparaissent complètement.
Ainsi qu'on peut le voir, la, maçonnerie, le cadre et le mortier forment un seul corps, qui travaille d'une façon différente de celle des cadres métalliques utilisés jusqu'ici, car il faut que ces cadres soient soutenus par la paroi au moyen des ferrures de fixation utili sées à cet effet, et au contraire, celui selon l'invention, arme la. paroi et la renforce.
Cette coupe et ce montage sont Tes mêmes dans. les trois parties, soit deux montants verticaux et Lin montant horizontal supérieur, réunis entre eux et formant un seul élément.
Le cadre décrit pourra avoir cette section ou une autre différente, suivant que l'exigent les nécessités de l'édifice auquel il. est des tiné; il pourra être fait d'une seule pièce ou en plusieurs pièces assemblées ou adaptées, mais on conservera les angles 7, 8, 9, 10 et 1.1 avec leurs trous 12 et 13 de forme et de section quelconques ou des pointes ou rai nures, grâce auxquels la couche 16 les tra verse et les réunit à la brique, c'est-à-dire que l'on conservera toujours le principe de fixation continue avec une partie encastrée dans le mortier.
Un profilé 23, en forme générale d'U, en toure le battant et en recouvre le bord, dé bordant sur le cadre en formant un prolon gement 24, le point ménagé entre le cadre et le battant restant ainsi invisible.
Ce profilé se visse .sur le bord du battant et peut s'enlever et se remettre en place pour permettre les réparations au besoin. Pour abréger cette opération, dans les battants en bois, on a disposé dans les bords du battant deux rainures 36.
Les changements de plan obtenus. dans ce profilé ont les buta suivants.
La première doublure 18 protège le bord intérieur du battant, la feuillure 19 évite que les têtres des tirefonds 20 puissent user le cadre, en outre elle sert de logement à la partie antérieure de la serrure, cachée, sans avoir à l'encastrer, et elle donne de la résis tance au profilé; le saillant 24 déborde sur le cadre et dissimule 'le joint. formé par le bat tant et le cadre, ce joint pouvant être large pour absorber les déformations provoquées par les. affaissements de l'ouvrage, et sa pro longation sur le battant protège le bord exté rieur, de la même façon que le bord intérieur.
Ce profil constitue non seulement un or gane de protection et de renforcement, il em bellit aussi le bord du battant, car on peut réaliser de nombreuses combinaisons en les harmonisant avec d'autres points; il peut être ainsi en acier inoxydable, bronze, acier bleui, acier peint à la nitro-cellulose, etc. Les paumelles .sont posées, l'une sur le bord supérieur du battant, -on l'appellera de manoeuvre, et l'autre sur le bord inférieur 3, elle sert seulement de guidage.
La paumelle supérieure est constituée par deux pièces: l'une solidaire du battant, l'autre figée au cadre.
La pièce solidaire du battant est consti tuée par une palette 2-7 en tôle découpée d'environ 4 mm d'épaisseur en moyenne, montée sur 1e bord supérieur .du battant et prolongée en formant un bras de levier de longueur telle qu'elle puisse être fixée par quatre tire-fonds 2,8' de dimensions, régu lières, étant mieux fixée et travaillant plus rationnellement que les: paumelles courantes.
Cette palette a la forme indiquée dans le dessin, c'est-à-dire une partie dissimulée dans le battant,et vissée et une extrémité saillante -et prolongée pour arriver jusqu'à l'autre par tie de la paumelle fixée au cadre, sur lequel elle est montée.
La pièce figée au cadre est un cylindre 28 divisé en deux parties coaxiales en prise l'une avec l'autre par deux rampes héli- c6ïdales. La partie supérieure 40 du cylin dre 28 glisse sur la partie inférieure qui est fiée au cadre. La partie supérieure 40 se termine par un tenon rectangulaire 30 .s'enga geant dans un logement de même dimension de la pièce 27, qui entraîne, lorsqu'on ouvre la porte, un axe 26, @solidaire de 1a partie supérieure 40 du cylindre et si'engageant avec un jeu minime dans la partie inférieure du cylindre.
Il en résulte que les deux rampes hélicoïdales des deux parties du cylindre 28 glissent l'une sur l'autre, et le battant exé cute, par conséquent, en plus .du mouvement de rotation, un mouvement ascendant. En abandonnant ensuite le battant, celui-ci par gravité et par glissement, tend à revenir, au tomatiquement, à sa position primitive, fermée.
Un cran 31, ménagé à l'extrémité infé rieure de la rampe hélicoïdale de la partie cylindre supérieure, -et un autre cran 32 à l'extrémité de la rampe hélicoïdale de la partie-cylindre inférieure sont disposés de fa- çon telle l'un par rapport à l'autre, que lors que le battant tourne de plus de 90 , ces deux crans s'engagent l'un avec l'autre, de sorte que les rampes ne font plus contact l'une avec l'autre, le battant restant alors en position d'ouverture;
en poussant de nouveau ce battant, les rampes hélicoïdales entrent de nouveau en contact -et le battant retourne à sa position, de fermeture.
A la partie inférieure du battant est montée une autre paumelle constituée par un cylindre 33, portant un tenon arrondi et saillant 34 qui sert d'axe à. la pièce pareille à celle 27 qui est mentionnée ci-dessus. La hauteur du tenon 34 est suffisamment grande pour que, lorsque la porte se soulève suivant la forme de la paumelle supérieure, ce tenon ne cesse pas de jouer le rôle de guide au quel il est destiné.
Dans la variante :suivant la fig. 4, la paumelle supérieure comporte un cylindre 37 à perforation conique. Un tenon 38, de pré férence en bronze, ayant la même conicité et se terminant par une tête de forme rectangu- laire qui s'introduit dans un logement cor respondant ménagé dans la palette 27 pour être entraîné par celle-ci. est introduit dans cette perforation conique.
Tout le' poids du battant porte sur le te non 3,8 qui présentera une résistance à la ro tation proportionnelle au poids du battant et à la conicité, du tenon assurant ainsi l'effet de freinage si important pour les portes, afin d'éviter des chocs contre des meubles ou pa rois, soit par suite d'une impulsion trop éner gique, :soit sous l'effet du vent.