CH208986A - Procédé de préparation d'acier possédant une facilité de travail améliorée. - Google Patents

Procédé de préparation d'acier possédant une facilité de travail améliorée.

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CH208986A
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    • C22METALLURGY; FERROUS OR NON-FERROUS ALLOYS; TREATMENT OF ALLOYS OR NON-FERROUS METALS
    • C22CALLOYS
    • C22C38/00Ferrous alloys, e.g. steel alloys
    • C22C38/60Ferrous alloys, e.g. steel alloys containing lead, selenium, tellurium, or antimony, or more than 0.04% by weight of sulfur

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Description


  Procédé de préparation d'acier possédant une facilité de travail améliorée.    Cette invention est relative à un procédé  d'introduction de plomb dans l'acier et con  cerne principalement la classe des aciers  d'usinage ou de filetage, ce par quoi on en  tend ici les aciers se prêtant particulièrement  aux opérations d'usinage. Elle n'est     toutefois     pas nécessairement limitée aux aciers de cette  classe et concerne tous les types d'aciers des  tinés à être soumis à des opération d'usinage.  



  Jusqu'à ce jour, les fabricants d'acier ont  généralement utilisé le soufre à titre d'agent  d'addition propre à améliorer la facilité avec    laquelle l'acier se laisse travailler. Par exem  ple, les aciers d'usinage, qui font l'objet d'une  classification bien établie et reconnue, conte  naient tous une proportion sensible de soufre  à titre d'élément d'alliage. C'est ainsi que  l'association américaine S. A. E. (Society of       Automotive        Engineers)    a établi des spécifica  tions normales pour les aciers d'usinage, en  spécifiant les compositions chimiques qui sont  considérées comme spécialement appropriées.

    La table     suivante    contient les spécifications  courantes:  
EMI0001.0005     
  
    <I>Table <SEP> I.</I>
<tb>  <I>Aciers</I> <SEP> S. <SEP> A. <SEP> E. <SEP> à <SEP> <I>coupe <SEP> libre, <SEP> c'est-à-dire <SEP> se <SEP> laissant <SEP> aisément <SEP> travailler <SEP> par <SEP> des <SEP> outils <SEP> à <SEP> couper.</I>
<tb>  S. <SEP> A. <SEP> E. <SEP> Teneur <SEP> en <SEP> Teneur <SEP> en <SEP> Teneur <SEP> en <SEP> Teneur <SEP> en
<tb>  N  <SEP> carbone <SEP> manganèse <SEP> phosphore <SEP> soufre
<tb>  1112 <SEP> 0,08-0,16 <SEP> 0,60-0,90 <SEP> 0,09-0,13 <SEP> 0,10-0,20
<tb>  X1112 <SEP> 0,08-0,16 <SEP> 0,60-0,90 <SEP> 0,09-0,13 <SEP> 0,20-0,30  1115 <SEP> 0,10-0,20 <SEP> 0,70-1- <SEP> 0,045 <SEP> max. <SEP> 0,075-0,15
<tb>  1120 <SEP> 0,15-0,25 <SEP> 0,60-0,90 <SEP> 0,045 <SEP> max.

   <SEP> 0,075-0,15
<tb>  X1314 <SEP> 0,10-0,20 <SEP> 1,00-1,30 <SEP> 0,045 <SEP> max. <SEP> 0;075-0,15       
EMI0002.0001     
  
    S. <SEP> A. <SEP> E. <SEP> Teneur <SEP> en <SEP> Teneur <SEP> en <SEP> Teneur <SEP> en <SEP> Teneur <SEP> en
<tb>  NO <SEP> carbone <SEP> manganèse <SEP> phosphore <SEP> soufre
<tb>  Y1315 <SEP> 0,10-0g0 <SEP> 1,311-1,6<B>0</B> <SEP> 0,045 <SEP> max. <SEP> <B>0</B>,075-0,15
<tb>  Y1330 <SEP> 0,5-0,35 <SEP> 1.,35-1,65 <SEP> (),045 <SEP> niax. <SEP> 0,075--0,'1-5
<tb>  11335 <SEP> 0,30-0,40 <SEP> <B>1</B>,35-1,65 <SEP> 0,045 <SEP> max. <SEP> (),l.)75-0,15
<tb>  Y134() <SEP> 0,35-0,45 <SEP> 1,35-1,65 <SEP> 0,045 <SEP> max.

   <SEP> 0,07<B>5</B>--0,15       On     remarquera    due ces     aciers    sont tous ca  ractérisés par     des        teneurs    en soufre plus éle  vées     (0,075-0,3()(%)    (lue celles habituelles  dans les aciers ne rentrant pas dans la classe  des aciers d'usinage.

   On peut dire (lue<B>le</B> fait       d*augmenter    ainsi la teneur en     soufre        con        ,sti-          tue    la méthode     couramment    adoptée pour  améliorer la facilité avec laquelle les aciers     s,@a     laissent     travailler    et les faire rentrer dans la  classe des aciers d'usinage.  



  L'utilisation du soufre sorts des teneurs  relativement élevées de ce genre en vue d'a  méliorer la facilité de     travail    des aciers     pré-          ..ente    certains inconvénients et limitations im  portants. Elle tend à provoquer des     ennuis          dans    le travail à chaud de l'acier, par exem  ple au cours du laminage du lingot.

   C'est       pourquoi    il est de     pratique    courante d'effec  tuer le travail à chaud de ces aciers à coupe  libre contenant des teneurs en soufre relative  ment élevées à des     températures    plus élevées       que    dans le cas des aciers de moindre teneur  en soufre.

   De même. il est de pratique cou  rante, dans la métallurgie, d'utiliser des te  neurs relativement élevées en manganèse, lors  qu'on     élève    la teneur en soufre, afin     d'éviter     ou réduire au minimum le     caractère        rouverin     (le l'acier, c'est-à-dire d'éviter le     caractère     cassant ou le manque de résistance     mécanique     de l'acier au rouge.

   De plus,     l'utilisation    d'une  trop grande quantité de soufre dans l'acier,  même si elle rentre dans les échelles données  ci-dessus, a tendance à     communiquer    à l'acier  des propriétés physiques préjudiciables,     telles          qu'une    faible ductilité.  



       Sous    certaines conditions, un accroisse  ment de la teneur en phosphore tend à amé  liorer la. facilité de travail des aciers. Ceci  s'applique     particulièrement    aux aciers     n'ayant     qu'une     faible    teneur en carbone, lesquels    ers sont     relativement    doux et     tendent.    à       #   <B>aci</B>  s'étirer pendant l'opération d'usinage.

   On a       reconnu        (lite        l'accroissement    de la teneur en  phosphore peut avoir pour effet de remédier       .'(    cet inconvénient.     Toutefois,    l'amélioration  susceptible d'être ainsi apportés, à la facilité  de travail des aciers par l'accroissement de  leur     teneur    en phosphore est limitée.

   Une  trop     grande    quantité de phosphore peut don  ner à l'acier une dureté exagérée et diminuer  la     (bzct:ilité    désirée.     Dans        certaines    classes  d'aciers, un     certain    degré     de        ductilité    est     tté-          cessaire,    et il n'est pratiquement pas possible       d'augmenter    la teneur en phosphore en vue de  l'obtention d'un acier d'usinage en     raison    (le       la,        tendance    qui en résulte à la diminution de  la ductilité.  



       Les        aciers        Wssener        donnent        normalement     de     meilleurs        aciers    d'usinage que les aciers  Martin.

   Toutefois, les aciers Bessemer sont  actuellement d'un prix de revient un peu     plus     élevé est sont     plus    difficiles à régler, en ce (lui  concerne<B>la</B>     composition,    que les aciers     Martin,     outre     que    certaines aciéries n'ont pas de fours       Bessemer.    Pour ces maisons, et d     auires.        1 < r        de-          tnandc    en aciers Martin, dans ces dernières     an-          nées,

      a augmenté aux dépens de la demande  e     n        aciers    Bessemer. TI     serait    par     conséquent     très intéressant de fabriquer des aciers Mar  tin ayant une aussi bonne facilité de travail  que les aciers     Bessemer.    Il n'a toutefois pas  été     possible    de réaliser ce     desideratum    en aug  mentant, la teneur en soufre sans nuire à des       propriétés    physiques importantes.  



  Bien due des progrès     considérables        aient     été     apportés    aux aciers en ce qui     concerne    leur  facilité de travail, principalement par l'ac  croissement. de la teneur en soufre et bien  qu'on dispose     maintenant    dans l'industrie      d'au moins neuf aciers qui sont énumérés  dans les spécifications de la S. A. E., de  sorte qu'on peut choisir dans     ces    types selon  la facilité de travail requise et les propriétés  mécaniques que doit posséder le produit fini,  il reste beaucoup à faire en ce qui concerne  l'amélioration désirable des caractéristiques  d'usinage des aciers.

   Ceci s'applique particu  lièrement dans le cas où une telle améliora  tion peut être obtenue     sans    sacrifier     d'autres     caractéristiques     désirables,    telles     qu'une     bonne caractéristique de travail à chaud, une  ductilité adéquate et d'autres propriétés phy  siques. On sait que des recherches approfon  dies ont été faites en vue d'améliorer les  aciers d'usinage en modifiant les composi  tions chimiques et que de nouveaux procédés  ont été étudiés qui consistent à     ajouter    des  éléments tels que le soufre, le phosphore, le  manganèse et le carbone et à, faire varier la  quantité d'oxygène retenue dans l'acier.  



  L'invention est basée principalement sur  cette découverte qu'on peut grandement amé  liorer la facilité avec     laquelle    l'acier se laisse  travailler en y incorporant du plomb, que  ce soit à, titre d'élément destiné à remplacer  une partie du soufre habituellement utilisé  dans les aciers d'usinage ou en addition à ce  soufre, ou en introduisant des proportions  convenables de ce métal dans des aciers qui ne  rentrent pas normalement dans la classe des  aciers d'usinage. Contrairement à ce qui était  généralement admis par les chercheurs dans  l'art en question, on a découvert qu'on peut  incorporer     le    plomb à l'acier fondu et que,  s'il est introduit en proportions convenables  et d'une manière convenable, il sera retenu  dans l'acier fini.

   De plus, on a découvert que  le plomb ainsi incorporé améliore grandement  la facilité avec laquelle l'acier se laisse tra  vailler sans que les propriétés mécaniques  de cet acier soient modifiées dans une mesure  appréciable et sana que     cette    incorporation  présente l'inconvénient qui résulte de l'utili  sation du soufre pour le but envisagé. La  nouveauté de cette découverte est accentuée  par le fait que de nombreux chercheurs ont  étudié les alliages de fer et de plomb et ont    publié dans la littérature technique que le  plomb est insoluble dans le fer.  



  La demanderesse     n'ignore    pas     que    certains       titulaires    de brevets antérieurs .ont proposé  l'utilisation du plomb dans les métaux fer  reux, mais les suggestions de     ce    genre ou  bien envisageaient l'utilisation du plomb dans  la fonte de fer ou un acier spécial, ou bien  étaient plus ou moins basées sur cette idée  générale que le plomb purifierait l'acier ou  en modifierait la nature, de manière à ré  duire au minimum les défauts que possèdent  les lingots faits de cet acier. Dans certains  cas, les quantités de plomb proposées étaient  si. grandes qu'elles indiquent un manque com  plet de compréhension des points de vue pra  tiques de la fabrication et de la     vente    de  l'acier.

   En tous. cas, aucun des brevets dont  la demanderesse ait eu connaissance n'a en  seigné ni même suggéré que l'introduction du  plomb dans les aciers     normaux    était suscep  tible d'en améliorer la facilité de travail, pas  plus qu'aucun chercheur ou inventeur n'avait  suggéré que, introduit dans l'acier en propor  tions appropriées, le plomb serait susceptible  de convertir l'acier traité en un acier d'usi  nage, soit seul, soit en combinaison avec le  soufre ou tout autre élément.  



  La présente invention a donc pour objet  un procédé de préparation d'acier possédant  une facilité de travail améliorée par addition  de plomb,- qui est     earactérisé    par le fait qu'on  introduit le plomb dans l'acier fondu sous une  forme telle     que    le plomb entre à l'état divisé  en contact avec la fonte, de façon qu'il y soit  retenu.  



  Cette adjonction peut s'effectuer de di  verses façons, qui seront décrites ci-après plus  en détail.  



  On a trouvé que le nouveau procédé d'in  troduction est si supérieur aux procédés an  térieurs qu'il     constitue    un progrès marqué sur  ces derniers. La forme     exacte    sous laquelle  le plomb existe dans l'acier fini, lorsqu'il est  introduit suivant l'invention, n'est pas connue  d'une façon précise à l'heure actuelle. On  sait toutefois que les aciers au plomb établis  par le procédé suivant     l'invention    possèdent      certaines microstructures caractéristiques  qu'on peut mettre en évidence par la techni  que métallographique et que ces structures  caractérisent ces aciers au plomb qui ont été  améliorés en ce qui concerne la facilité avec  laquelle ils se laissent travailler.  



  En     introduisant    du plomb dans de l'acier  fondu, on a. trouvé que, lorsqu'on place le  plomb sur la partie supérieure d'un bain d'a  cier fondu sous forme (le blocs assez gros, il  arrive fréquemment     qu'il    se dépose directe  ment au fond     dix    bain, de sorte que seule une  très petite proportion de ce métal se disperse  dans toutes les parties du bain et que la ma  jeure partie du plomb introduit se retrouve  finalement au fond du récipient. De même.  si l'on introduit le plomb sous forme de  tronçons ou     grains    relativement gros, ces  morceaux se déposent individuellement au  fond du récipient ou se combinent sous forme  d'une ou plusieurs masses qui se déposent  aussi au fond du récipient.

   Il semble que dès  que le plomb     s'est    déposé au fond du réci  pient, il reste à cet endroit sous forme d'une  couche métallique séparée et ne se répartit  pas notablement dans toutes les parties du  bain. II en résulte que dans le lingot d'acier  qui est finalement constitué à l'aide du bain.  la quantité de plomb qu'on retrouve à l'état  dispersé dans la masse du lingot est si faible       chie    l'effet avantageux du plomb dans l'a-         cier    est pour ainsi dire annihilé.

   En raison  de ces     inconvénients,    la demanderesse a ima  giné le procédé suivant l'invention pour in  troduire le plomb dans l'acier en vue d'amé  liorer la facilité avec laquelle l'acier se laisse  travailler et a     constaté    que ce procédé est  extrêmement     avantageux.    Par exemple, elle  a trouvé qu'il est très avantageux     d'introduire     le plomb dans l'acier fondu sous forme d'un  constituant de la galène minérale     (PbS    avec  environ 86,6 % de Pb et 13,4     %    de S) à l'état  finement divisé. La galène se décompose dans  la fonte et le plomb entre en contact avec elle  au moment de sa libération.

   De même, la de  manderesse a découvert qu'on peut ajouter  le plomb à l'acier fondu sous forme de plomb  à l'état divisé ou de particules relativement       petites    de plomb métallique. Le plomb peut  être sous forme de chevrotine ou de grenaille  de divers calibres. Il peut être sous forme  de cubes d'environ 2,5 cm de côté.     Toutefois,     il est préférable de l'introduire sous forme  de plomb finement divisé pour passer à tra  vers des tamis allant du no 10 au no 50.  



  En fait; on peut introduire le plomb sous  de nombreuses formes d'alliages ou composés  finement divisés dans un bain d'acier en vue  d'améliorer la facilité avec laquelle l'acier fi  nalement produit se laisse travailler. Quel  ques-unes de ces formes ont été essayées et  sont indiquées dans la table ci-dessous.

    
EMI0004.0016     
  
    Alliage <SEP> plomb-étain-antimoine, <SEP> rapport <SEP> 1 <SEP> : <SEP> 1 <SEP> :l
<tb>  Galène <SEP> (PbS)
<tb>  Plomb <SEP> pur
<tb>  Alliage <SEP> plomb-étain <SEP> Pb <SEP> <B>60%,</B> <SEP> Sn <SEP> 40
<tb>  Alliage <SEP> plomb-cuivre-étain <SEP> Pb <SEP> 3<B>2%,</B> <SEP> Cu <SEP> <B>66%,</B> <SEP> Sn <SEP> 2 <SEP> %
<tb>  Litharge <SEP> Pb0
<tb>  Phosphate <SEP> de <SEP> plomb <SEP> Pb3(P04)\
<tb>  Alliage <SEP> plomb-étain <SEP> (1,5% <SEP> Sn)
<tb>  Alliage <SEP> plomb-calcium <SEP> (0,6 <SEP> % <SEP> Ca)
<tb>  Alliage <SEP> plomb-bismuth <SEP> (3% <SEP> Bi)
<tb>  Alliage <SEP> plomb-arsenic <SEP> (1,1 <SEP> % <SEP> As)
<tb>  Alliages <SEP> plomb-cadmium <SEP> <B>(0,5%</B> <SEP> Cd <SEP> et <SEP> 1,6 <SEP> % <SEP> Cd)
<tb>  Alliage <SEP> plomb-tellure <SEP> <B>(0,1%</B> <SEP> Te)
<tb>  Alliage <SEP> plomb-antimoine <SEP> <B>(1,

  7%</B> <SEP> Sb)
<tb>  Alliage <SEP> plomb-lithium <SEP> (0,1 <SEP> % <SEP> Li)
<tb>  Alliages <SEP> plomb-zinc <SEP> <B>(0,3%</B> <SEP> Zn <SEP> et <SEP> 0,9 <SEP> % <SEP> Zn)       
EMI0005.0001     
  
    Alliage <SEP> plomb-sodium <SEP> (0,3 <SEP> % <SEP> Na)
<tb>  Alliage <SEP> plomb-magnésium <SEP> (0,3 <SEP> % <SEP> Mg)
<tb>  Alliage <SEP> plomb-manganèse-fer <SEP> (20 <SEP> % <SEP> Pb, <SEP> 46 <SEP> % <SEP> Mn, <SEP> 33 <SEP> % <SEP> Fe)
<tb>  PbS, <SEP> FeS <SEP> (64 <SEP> % <SEP> Pb-13 <SEP> % <SEP> Fe-17 <SEP> % <SEP> S)
<tb>  Alfiag <SEP> e <SEP> Pb-Fe-S       Il a été démontré que le plomb peut être  incorporé à l'acier par tous les agents d'addi  tion ci-dessus, et l'on a obtenu des rendements  allant de 15 à 64% du plomb employé. Ces  rendements dépendent. de plusieurs facteurs.

    Il semble qu'on augmente la. teneur de l'acier  en plomb, sous     certaines    conditions, en aug  mentant le temps qui s'écoule entre l'addition       chi    plomb et la coulée de l'acier surtout si  le métal est maintenu en agitation ou circu  lation. Le rendement obtenu a été meilleur  lorsqu'on a. effectué des additions relative  ment petites, telles que 0,4%, que lorsqu'on a  effectué des additions plus grandes, telles que  1,5%. La composition chimique de l'acier  peut avoir     quelque    influence sur le rende  ment en plomb, mais cette relation n'a pas été  déterminée d'une façon     nettement    définie.  Comme on le verra par ce qui suit, on a  ajouté du plomb à des aciers de compositions  très diverses.  



  La solubilité du plomb dans l'acier fondu  et l'acier solide n'est pas connue exactement,       mais    on a obtenu un acier contenant 0,53  de plomb et constaté que, jusqu'à     cette    va  leur, l'accroissement de la teneur en plomb  continue à améliorer la facilité de travail.       Ijorsqu'on    ajoute du plomb en quantités telles  que 0,8 à 1,5 %, on note qu'une partie du  plomb a tendance à se déposer au fond du  récipient en raison de sa densité élevée.

   Il est  toutefois probable que, par une longue durée  de maintien à la température de fabrication  de l'acier et par l'application du procédé le  plus favorable d'addition du plomb à l'acier,  la teneur de celui-ci en plomb peut être élevée  notablement au-dessus de<B>0,53%,</B> qui est la  valeur maximum ayant été obtenue jusqu'ici  dans les charges fondues pour les essais.  



  L'addition de plomb à un acier de teneur  en soufre relativement élevée (environ  0,2 % S), d'une part, et à un acier de teneur    en soufre relativement faible (environ  <B>0,03%</B> S), d'autre part, a aussi été étudiée,  et il ne semble pas qu'il y ait une différence  essentielle dans les quantités de plomb rete  nues dans     les    aciers ou dans les teneurs rela  tives en plomb des acier obtenus. On a trouvé  que l'addition de plomb tant à des aciers  contenant un faible pourcentage de soufre  qu'à des aciers contenant un     pourcentage     élevé de soufre améliore nettement la facilité  de travail de     ces    aciers.

   Lorsqu'on     ajoute    le  plomb sous forme de galène, on augmente la  teneur en soufre de l'acier en raison de la pré  sence de     soufre    dans la galène.  



  On a ajouté du plomb à des aciers ayant  des teneurs en     maganèse    de 0,8 et 1,35 % et  l'on a obtenu sensiblement les mêmes     teneurs     en plomb et apporté les mêmes améliorations  à la facilité de travail. De même, on a ajouté  du plomb à des aciers de 0,03 à 0,25 % de  silicium sans qu'on     constate    de différence  dans la quantité de plomb retenu et dans  l'effet de ce plomb sur la facilité avec la  quelle l'acier se laisse travailler.  



  Les recherches de la     demanderesse    ont  montré que le plomb peut être ajouté à diffé  rents stades de la fabrication de l'acier.  



  Le plomb sous des formes diverses fine  ment divisées, tel que le plomb métallique, le  sulfure de plomb et d'autres composés, a été  ajouté dans le four de fusion à la charge fon  due. Il a aussi été ajouté graduellement dans  la poche de coulée, au moment où l'on reti  rait l'acier du four ou d'une poche plus  grande. Bien qu'on puisse     introduire    le     plomb     avec la charge dans le four Martin, par  exemple, il est préférable de ne pas l'intro  duire de     cette    façon à     causer    du risque d'une  fusion prématurée du plomb et d'une attaque  des     réfractaires    du four par ce métal.  



  Lorsque l'acier a été fondu, on peut ajou  ter le plomb avec moins de risque     d'attaque         des réfractaires du four. Les façons préférées  d'ajouter le plomb consistent:  A l'ajouter, à. l'état finement divisé, à la  charge d'acier fondu avant la coulée.  



  A l'introduire, à l'état finement divisé,  dans la poche au moment où l'on coule l'acier  fondu du four dans la poche.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé de préparation d'acier possédant une facilité de travail améliorée, par addition de plomb, procédé selon 'lequel on introduit le plomb dans l'acier fondu sous une forme telle que le plomb entre à l'état divisé en con tact avec la fonte, de façon qu'il y soit. re tenu. SOUS-REVENDICATIONS 1 Procédé selon la revendication, caractérisé en ce qu'on introduit le plomb dans la fonte sous forme d'un composé chimique finement divisé. 2 Procédé selon la revendication, caractérisé en ce qu'on introduit le plomb dans la fonte sous forme d'un minerai, finement di visé qui le contient.
    3 Procédé selon la revendication, caractérisé en ce qu'on introduit le plomb dans la fonte sous forme d'un alliage finement di visé qui le contient. 4 Procédé selon la revendication, caractérisé en ce qu'on introduit le plomb dans la fonte en quantité supérieure à celle qui doit être retenue dans l'acier. 5 Procédé selon la revendication, caractérisé en ce que le bain fondu d'acier est agité au moins pendant l'introduction du plomb.
CH208986D 1937-11-30 1938-11-11 Procédé de préparation d'acier possédant une facilité de travail améliorée. CH208986A (fr)

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