Dispositif pour tendre et maintenir tendu un fil. La présente invention a pour objet un dispositif pour tendre et maintenir tendu un fil formant une boucle et passant sur une sur face d'appui. Ce dispositif est en particulier destiné à permettre de tendre ou de maintenir tendus les fils d'attache des coffrages pour l'étalissement de constructions en béton.
Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend, d'une part, un levier pour tendre le fil en agissant sur sa boucle et, d'autre part, un organe pour maintenir ce fil tendu, en ce que ledit levier-tendeur présente un lo gement pour ledit organe de maintien, s'éten dant au moins dans sa partie voisine de son point de résistance, et des moyens de prise du fil à ce point de résistance, et en ce que l'or gane de maintien présente une partie desti née à recevoir le fil une fois tendu et une au tre partie destinée à reposer contre ladite sur face d'appui.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du levier tendeur et une forme d'exécution de l'organe de maitien, ces deux pièces formant ensemble le dispositif selon l'invention La fig 1 est une élévation du levier ten deur, montrant en outre la manière dont ce levier coopère avec la surface du coffrage, avec le fil :à tendre et avec l'organe de main tien; La fig 2 est une vue en plan, partielle ment en coupe du levier tendeur; La fig 3 représente en élévation une forme d'exécution de l'organe -de maintien, et la fig 4 montre cet organe de profil.
Le levier tendeur représenté aux fig. 1 et 2 est constitué par un levier coudé à bras inégaux. Le point d'appui 10 de ce levier se trouve à la surface externe du coude arrondi de celui-ci. Le bras court 11 est constitué par deux joues 12 et 13 espacées, l'espace entre elles constituant un logement 14 pour l'organe de maintien Ce logement 14 s'étend dans le bras long 15 jusqu'en 16, le reste de ce bras long étant un manchon sur lequel est enfilé un tube 17. Le bras long est celui d'attaque du levier tendeur et le bras court celui de ré sistance. , Un pont 18 relie les deux joues 12 et 13 près de l'extrémité du bras 11.
Ce dernier se termine par un bec d'aigle 19, et une encoche 20 est prévue entre ce bec d'aigle et le pont 18. Ce bec d'aigle et l'encoche constituent les moyens de prise du fil 21. La forme de l'en coche 20 est telle qu'un cisaillement du fil 21 ne risque pas de se produire.
L'organe de maintien représenté aux fig. 3 et 4 est constitué par un coin 22 de forme générale triangulaire, en métal, et d'une épaisseur suffisante pour résister à la tension du fil. Ce coin forme en gros un trian gle rectangle dont le côté 23 constitue la par tie destinée à recevoir le fil et dont l'hypoté nuse 24 est la partie destinée à reposer contre la surface d'appui, c'est-à-dire contre le cof frage 25. Ce coin présente deux ergots 26 et 27 aux extrémités de l'hypoténuse 24, qui sont destinés à pénétrer dans la surface d'ap pui lorsque le coin est utilisé. Ces ergots peu vent être obtenus par écrasement du métal du coin. Ce dernier présente encore un trou 28 facilitant la liaison et le transport de plu sieurs coins à la fois.
On utilise le dispositif selon l'invention de la manière suivante: Lorsqu'il s'agit de tendre et de maintenir tendus des fils d'attache de coffrage, que ces fils soient horizontaux, verticaux ou dans n'importe quelle autre position, on saisit la boucle que forment ces fils à l'extérieur du coffrage avec les moyens de prise du levier, c'est-à-dire en faisant passer la boucle du fil 21 dans l'encoche 20. On place le levier de manière qu'il repose par son point d'appui 10 contre le coffrage 25 dont la surface constitue surface d'appui.
A ce moment, en imprimant au levier tendeur un mouvement de rotation dans le sens de la flèche 29, on provoque la tension de la boucle de fil 21, .laquelle vient occuper la position représentée à la fig. 1, c'est-à-dire n'est plus perpendiculaire à la sur face du coffrage, -du fait de son accrochage par le bec d'aigle 19 et de la rotation du le vier autour du point 10. Une fois. le fil 21 tendu, on glisse dans le logement 14 le coin 22, en plaçant l'hypoténuse 24 contre le coffrage 25.
Par cette opération, le coin \?2 pénètre ;dans la boucle formée par le brin de fil 21 jusqu'à ce que son côté 23 vienne buter contre le fil 21. A ce moment, en appliquant un ou deux coups de marteau sur le coin 2:2, en particulier sur son côté 30, on provoque la tension complète du fil 21 et ,l'enfoncement :des ergots 26 et 27 dans le bois du coffrage 25.
On peut alors faire osciller le levier tendu en sens inverse de la flèche 22 <B>9</B> et retirer le levier hors de la boucle du fil 21. Ce dernier restera tendu en prenant appui sur la partie 23.
Le coin 22 pourra rester ainsi en mainte nant le fil tendu, aussi longtemps que dési rable.
On répète les mêmes opérations pour cha que fil à tendre, le levier tendeur étant uti lisé à nouveau et chaque fois un coin diffé rent étant utilisé pour maintenir chaque fil tendu.
On voit donc qu'avec un levier tendeur et un jeu de coins en nombre aussi grand que né cessaire, on peut aisément et à peu de frais tendre tous les fils d'attache d'un coffrage. En effet, les .coins, grâce à .leurs ergots 26 et 27, peuvent tenir dans n'importe quelle position. Les coins, une fois le coffrage dé monté, peuvent être réutilisés.
Selon la traction exercée sur le bras long du levier tendeur, on règle la traction du fil d'attache et par conséquent l'épaisseur du coffrage lui-même. On remarquera que le fil 21 ne peut pas glisser sur la partie 23 du coin, .car sous l'effet du levier tendeur, ce fil est amené dans une position pratiquement perpendiculaire à cette partie 23.
Le dispositif selon l'invention est d'une utilisation beaucoup moins onéreuse que les dispositifs connus jusqu'à. ce jour remplissant les mêmes buts; il s'adapte indifféremment à des coffrages de n'importe quelle épaisseur.