Appareil pour indiquer la vitesse moyenne d'un véhieule. L'invention se rapporte à un appareil pour indiquer la vitesse moyenne d'un véhicule, comportant deux membres mobiles dont l'un est déplacé au moyen d'un mécanisme d'hor logerie, en dépendance du temps, tandis que l'autre est déplacé en dépendance du mou vement des roues du véhicule conformément au chemin parcouru, ces deux membres mo biles étant déplacés sur des trajets dont le rapport est visible sur une échelle ad hoc.
Cet appareil se caractérise, suivant l'in vention, en ce qu'il comporte un dispositif indicateur se basant sur les propriétés des triangles semblables et présentant une ligne subdivisée de longueur invariable, et en ce que les trajets, sur lesquels les deux membres mobiles sont déplacés et qui correspondent au chemin parcouru et au temps écoulé sont rapportés ensemble de telle manière sur un côté d'un système de triangles dont la base est formée par ladite ligne de longueur inva riable, à partir d'un point d'origine fige de ce côté,
que le plus grand de ces deux tra- jets corresponde à la longueur totale du côté de triangle respectif qui est subdivisé par le point final du trajet plus petit.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'objet de l'invention.
Les fig. 1 et 2 montrent deux graphiques en coordonnées rectilignes, destinés à illustrer le principe de l'invention; Les fig. 3 et 4 montrent, respectivement en élévation et en plan, portions arrachées, un compteur de moyennes établi suivant le principe illustré sur les fig. 1 et 2; La fig. 5 montre, en élévation, le même compteur disposé sur un tableau de bord de véhicule automobile;
La fig. 6 montre un graphique se ratta chant à celui de la fig. 1 et illustrant une autre forme d'exécution de l'objet de l'in vention; Les fig. 7 et 8 montrent, respectivement en plan et en vue de côté, un, compteur de moyennes établi conformément au principe illustré sur la fig. 6; La fig. 9 enfin montre en plan un sem blable appareil établi conformément à une autre forme d'exécution de l'objet de l'inven tion.
Le principe de l'invention est représenté sur la fig. 1, complétée par la fig. 6 qui se déduit de la première.
En supposant qu'une droite AA' com porte des graduations en regard desquelles on porte des chiffres représentant, les uns les heures, les autres les kilomètres, les chiffres des centaines de kilomètres correspondant par exemple aux heures (ceci seulement pour la simplicité du fonctionnement et aussi pour la clarté de l'exposé), et si l'on considère, à un instant déterminé t,; lorsqu'a été parcourue une distance e, deux longueurs<I>AB</I> et<I>AC</I> res pectivement proportionnelles à e et à t, on a évidemment la relation géométrique:
EMI0002.0011
c'est-à-dire la vitesse moyenne cherchée.
L'invention part de ce principe pour transporter ledit rapport, ou tout autre lié à celui-ci par une relation déterminée ne dé pendant que des dimensions de l'ensemble, sur une graduation appropriée, à l'aide de moyens appliquant les propriétés des triangles semblables.
Une première disposition consiste, pour obtenir le résultat cherché (fig. 1), à consi dérer le faisceau de droites passant, d'une part, par un point '0 situé sur une ordonnée OA (rectangulaire ou oblique) passant par l'origine A commune aux deux graduations et, d'autre part, par les divisions de l'une des- dites graduations, notamment de celle des temps, et à couper ce faisceau par une sécante BE que l'on déplace avec les distances par courues, parallèlement à l'ordonnée OA.
On voit que, dans ces conditions, pour la ligne du faisceau OC correspondant à un temps t et pour une sécante<I>BE</I> correspondant à un espace e et coupant ladite ligne au point D, 'on obtient la relation suivante, découlant de la similitude des triangles<I>ODE</I> et BDC:
EMI0002.0023
D'où il résulte évidemment, dans l'exem ple choisi pour lequel la division 10 heures correspond à la division 1.000 km, que, si on divise la droite<I>DE</I> en 100 parties égales, le point D indiquera sur cette graduation la vi tesse moyenne, étant entendu (comme repré senté sur la fig. 1), que cette propriété reste valable au delà du point B et permet d'in diquer également les moyennes supérieures à 100.
En outre, l'ensemble du graphique peut être coupé par une droite o'x' rencontrant la droite BE, par exemple en un point G' corres pondant à la division 30 et, si l'on décide qu'il est inutile d'indiquer des vitesses moyennesi inférieures à<B>30</B> km/heure, la partie qui est au-dessous de cette ligne o'x' peut être supprimée.
Mais on peut procéder de beaucoup d'au tres manières pour obtenir la vitesse moyenne à partir du rapport
EMI0002.0030
par exemple, ou bien, selon une deuxième disposition et ainsi que représenté sur la fig. 1, en pro ,jetant ledit rapport sur l'ordonnée rectangu laire ou oblique A0, de manière à réaliser des triangles semblables ABB' et ACO, la vitesse moyenne se lisant en B' sur une gra duation ménagée sur ladite ordonnée et ayant son zéro au point A, auquel cas il suffit donc, pour obtenir ledit point B', d'avoir re cours essentiellement à deux tiges matériali sant les droites<I>OC</I> et BB',
ces tiges étant as sujetties à demeurer parallèles, ou bien, selon une troisième disposition et ainsi que représenté sur la fig. 6, en proje tant les lignes AB et<I>AC</I> sur une droite pa rallèle<B>ON,</B> qui peut être arbitrairement choi sie et à l'aide de laquelle, en menant les droi- tes'OA et MC qui se rencontrent en S, on Ob tient deux triangles semblables (ASC et OSM ou ASB et OS'H, etc.), dans lesquels la droite SBN divise la base<I>OH,</I> en<I>N,
</I> dans le même rapport que la droite<I>AC</I> en<I>B,</I> donc dans le rapport cherché, l'ensemble pouvant être -matérialisé par deux tiges dont l'une, pi votant en M, est assujettie à passer par le point C, et dont l'autre est assujettie à passer par le point B et le point de rencontre S de la première avec la droite OS, la seconde tige rencontrant la droite OH, convenable ment graduée, au point cherché N.
Cette troisième disposition paraît parti culièrement intéressante, notamment parce qu'elle donne une grande précision dès l'ori gine des temps, la droite ou tige<I>SN</I> prenant dès le début une position bien déterminée.
En outre, cette disposition conduit à peu d'encombrement, surtout dans le cas où l'an gle<I>=</I> SAB est aigu, vu que, dans la maté rialisation mécanique, on peut supprimer ce qui se présente sur la figure à gauche d'une droite yy passant, par exemple, par la divi sion 30 de la droite<I>O</I>H<I>.</I>
Ce que l'on projetterait alors, ce serait en réalité, non plus le rapport
EMI0003.0010
mais un rap port tel que
EMI0003.0011
-lequel rapport se lit égale ment sur la fig. 1 où le point Cl est à l'a plomb du point F, de la droite OC, dont l'or donnée est la même que celle du point correspondant à la division 30.
Il est à noter d'ailleurs que, non seule ment le choix des droites 011I et OA est indif férent, mais encore la droite SM peut être choisie quelconque; on pourrait ainsi, concer nant cette dernière, la faire passer, non plus par la graduation 100, comme représenté, mais, par exemple, par la division 50, en C', ou même en CZ, le résultat demeurant le même.
Le susdit appareil, établi suivant l'une ou l'autre des dispositions précédentes, com prend des moyens cinématiques, pour mettre en évidence les points tels, que<I>D, B'</I> ou<I>N,</I> moyens que l'on réalise de toute manière ap propriée, par exemple de l'une des suivantes.
Tout d'abord une réalisation particulière ment simple consisterait à utiliser, ainsi que représenté sur la fig. 2 et en conformité avec la première des susdites dispositions, un gra phique tout préparé, comportant un faisceau de droites aboutissant aux divisions des temps: les moyens cinématiques se rédui iaient alors à un curseur G, gradué en moyennes, curseur que l'on pourrait déplacer à la main, ou qui pourrait être aussi déplacé relativement au graphique suivant une vi tesse proportionnelle aux distances.
On voit que, si par exemple après 5 heures on a par couru 300 kilomètres, et qu'on a amené le curseur devant la division 300 km, on lit, ù l'intersection<I>D</I> avec la droite <I>OC</I> correspon dant à 5 heures, la moyenne: 60 km/heure.
D'une façon générale, il y aura évidem ment intérêt à éviter toute commande ma nuelle, ce que l'on pourra généralement r6a- liser en matérialisant à chaque instant les points tels que B et C par deux organes ou ensembles se déplaçant respectivement en fonction des temps et des kilomètres.
L'appareil établi en conformité avec le principe de la fig. 1, est agencé de façon telle qu'il reçoive deux mouvements, savoir, d'une part, un mouvement matérialisant les lignes des temps,, ce de préférence de façon telle qu'il fasse apparaître à chaque instant une seule ligne<B>OC</B> correspondant à cet instant, ledit mouvement étant obtenu par un méca nisme d'horlogerie, et, d'autre, part, un mou vement qui déplace tout l'ensemble du gra phique à une vitesse proportionnelle aux dis tances parcourues, de sorte que le curseur C puisse être maintenu fixe,
la lecture étant ainsi facilitée puisque l'on n'observe à cha que instant qu'une seule ligne OC.
Il semble avantageux, pour matérialiser cette ligne, de l'enrouler sur un cylindre, sous forme d'une hélice déformable en fonction du temps, ce par exemple en la constituant par un certain nombre de points ou traits 1 - lesquels peuvent être en saillie ou en creux et être mis en évidence par des con trastes de couleurs, par exemple noir sur blanc, etc. -, ces points étant portés par des disques que l'on commande de façon telle, à l'aide du susdit mécanisme d'horlogerie et de liaisons cinématiques appropriées, que la loi de déformation soit toujours correctement observée.
L'appareil sera constitué, par exemple, à cet effet, par un ensemble mobile autour d'un axe XY (fig. 3 à 5) en étant susceptible d'être entraîné autour de cet axe, par un dispositif approprié, dans un mouvement proportionnel aux distances, prises par exemple sur le mé canisme 4 du compteur de vitesse du véhicule, ledit ensemble comprenant lui-même, d'une part, un bâti constitué, par exemple, par deux flasques 5 et 6 pouvant être reliées par des entretoises et solidaires:
d'un arbre 8 rece vant le mouvement dudit mécanisme 4, les dites flasques. étant circulaires et de même diamètre que le diamètre extérieur des an neaux 2, lesquels anneaux sont accolés les uns aux autres entre les flasques et suivant l'axe de l'arbre 8, d'autre part, le mécanisme d'hologerie 9, monté aussi sur l'arbre 8, donc ayant son carter entraîné avec cet arbre, et enfin les susdites liaisons cinématiques, agen cées de façon à communiquer aux anneaux un sens de rotation inverse de celui communiqué au susdit ensemble en fonction des distances, ces moyens pouvant, entre autres manières avantageuses, être réalisés de la façon sui vante.
Le mouvement du mécanisme d'horloge rie est transmis, à l'aide d'une roue dentée 10 montée folle sur l'arbre 8 et en prise avec un pignon 11,à un système de roues dentées 12 calées, par exemple, sur l'axe 13 dudit pi gnon 11, et engrenant avec des dentures in térieures 14 comportées par les anneaux 2.
Il suffit de calculer convenablement les modules et le nombre des dents des roues 12 et des dentures 14, pour obtenir la loi dési rée.
Pour maintenir en place les anneaux, c'est- à-dire les maintenir de façon telle qu'ils restent centrés sur l'axe de l'arbre 8, il est prévu en outre du jeu de roues dentées 12, au moins un autre jeu disposé symétrique ment par rapport à l'arbre 2, par exemple deux autres jeux 121, 122, dont les roues peu- vent, bien entendu, être montées folles. Le même résultat pourrait être obtenu soit en guidant convenablement les anneaux 2 les uns par rapport aux autres par des moyens appropriés, soit encore en guidant extérieu rement lesdits anneaux, par exemple à l'aide de plusieurs rangées de rouleaux d'axes pa rallèles à l'arbre 8 et disposés du même côté que l'axe 13 par rapport à cet arbre.
L'ensemble ainsi réalisé est monté, par exemple, derrière la planche de bord 15 du véhicule, dans laquelle est ménagée une fe nêtre sur l'un des bords longitudinaux de la quelle est prévue une échelle graduée en moyennes kilométriques.
On verra donc apparaître en marche, à chaque instant, derrière ladite fenêtre, une ligne discontinue venant rencontrer la gra duation en un certain point D.
Mais l'invention s'étendrait aussi au cas pour lequel, à l'aide de moyens appropriés, la ligne discontinue serait remplacée par une ligne continue. A cet effet, par exemple, on pourrait tendre entre les deux anneaux ex trêmes un lien élastique - soit un lien homo gène en caoutchouc, soit un lien composé à l'aide d'éléments ou maillons réunis par des ressorts, soit tout autre -, lequel lien serait guidé sur les anneaux intermédiaires par des saillies appropriées.
Enfin, la lecture de la moyenne pourrait se faire indirectement, auquel cas on pour rait avoir recours à un coulisseau assujetti à se déplacer, d'une part, le long de ladite graduation G et, d'autre part, le long de la dite ligne continue ou discontinue, celle-ci étant, par exemple, constituée par de petits galets d'axes normaux aux disques. Ledit coulisseau permettrait, par ses déplacements, d'actionner une aiguille.
Un appareil établi suivant la disposition de la fig. 6, comporte (voir fig. 7 et 8) un socle 30 sur lequel sont montés divers méca nismes propres à permettre de faire déplacer, suivant la trajectoire AA' et en fonction de e et de t, deux mobiles ou curseurs 31, 32, le dit mécanisme étant constitué par deux vis superposées 3â, 34 sur lesquelles sont enfi lés des écrous solidaires desdits curseurs, et que l'on entraîne, respectivement, la vis 33, par le mouvement de la voiture, à l'aide du flexible 35 du compteur kilométrique,
le quel peut être combiné à l'ensemble, à moins que l'on monte simplement, sur l'appareil, un petit compteur auxiliaire 36 totalisant les kilomètres parcourus depuis la mise en mar che de l'appareil, et la vis 34, par le méca nisme d'horlogerie 9, avec système de remon tage 59, mécanisme auquel est adjointe une montre 37 totalisant les heures depuis le dé part.
Auxdits curseurs sont combinés, d'une part, deux tiges de guidage 38 et 39 matéria lisant les lignes OAS et OH, d'autre part, une première tige mobile 40 montée de façon pivotante au point M, et de façon coulissante dans une douille 41 articulée sur le curseur des temps 32, ainsi que dans un organe de guidage similaire 43 monté de façon pivo tante au point S, c'est-à-dire sur un coulis- seau 44 déplaçable sur la tige 38, et, enfin, une seconde tige 45 montée de façon pivotante sur le coulisseau 44, et de façon coulissante, d'autre part, danse une douille 46 articulée sur le curseur 31 et,
d'autre part, dans un autre organe de guidage 47 articulé sur un coulisseau 48 déplaçable sur la tige 39, étant entendu que ces organes de guidage et de pi votement peuvent être disposés et réalisés de toute autre manière, étant faïts tels, dans chaque cas, qu'ils donnent lieu au minimum de frottement, ce pourquoi on pourrait éven tuellement utiliser des roulements à galets, ainsi que représenté en 49.
En outre, lesdits moyens seront faits tels qu'ils permettent, dans la position de départ de l'ensemble, que les éléments 31, 32 et 44 puissent se superposer au point A.
Un tel ensemble permettrait alors d'indi quer la vitesse moyenne, soit directement, le coulisseau 48 comportant par exemple, à cet effet, un index 50 se déplaçant devant une graduation 6, soit indirectement ce coulis- seau pouvant commander une aiguille. La fig. 9 montre un appareil pour indi quer la vitesse moyenne en B' (fig. 9). Cet appareil comporte deux curseurs 31, 32 por tant, y articulées, des glissières 51, 52 dans lesquelles coulissent deux tiges 53, 54.
La tige 54 est articulée au point 0 et solidaire d'un cadre rectangulaire sur les côtés 55 et 56 duquel coulisse la tige 53, ce de façon à demeurer parallèle à la tige 54.
La lecture peut également se faire, soit directement, soit indirectement; dans ce der nier cas par des moyens tels qu'un coincement soit évité dans la zone de départ, par exem ple par des moyens électriques ou électro magnétiques. La tige 53 pourrait notamment être aimantée et attirer constamment au point <I>B'</I> un index guidé suivant OA.
Il est à noter que le curseur des temps pourrait également être déplacé selon une ligne<I>TT'</I> parallèle à AA', mais ne se proje tant pas sur cette ligne AA'.
Dans une autre forme d'exécution, cer tains des moyens cinématiques pourraient être remplacés par des moyens optiques: par exemple, selon la disposition des fig. 6 à 8, la, tige 45 pourrait être remplacée par un rayon ou pinceau lumineux assujetti à passer par les points S et B, et à venir former un spot lumineux au point N.
L'appareil étant donc établi de l'une des manières qui viennent d'être indiquées, on peut encore lui combiner tous organes an nexes tels que, par exemple, ensemble ou en combinaison, les suivants.
Un dispositif de remise à zéro, compre nant dans un appareil tel que décrit sur les fig. 7 à 9, une commande 57 permettant de faire revenir les curseurs 31, 32 à leur posi ton de départ, ce ou bien en faisant tourner les vis en sens inverse, ou bien en transla- tant les curseurs composés de deux éléments susceptibles d'être écartés pour permettre de les désengager d'avec les vis, et dans un appareil tel que décrit sur les fig. 3 à 5, d'une part, des moyens pour amener l'ensemble de l'appareil à zéro,
ces moyens comprenant un disque moleté 16 traver sant la planche de bord dans une fente 17 et monté sur l'arbre 8, lequel est relié â son mécanisme d'entraînement 4 par un dis positif de roue libre 18, de telle façon que, pour la remise à zéro, il suffit d'actionner le disque 16, dans le sens de la flèche 19 cor respondant au sens dans lequel avait déjà été entraîné l'ensemble par le susdit mécanisme, un signe 20 étant prévu, par exemple, sur l'une des flasques 5, 6 pour repérer la position de remise à zéro, puis, d'autre part, pour la remise à zéro des anneaux 2,
un autre disque moleté 21 comportant une denture 22 engre- r.ant avec le pignon 11 (de sorte que le sens d'actionnement du disque pour la remise à zéro, suivant la flèche 23, est le même que le sens d'actionnement du disque 16), un sys tème de débrayage (non représenté) étant bien entendu prévu entre le pignon 11 et le mécanisme d'horlogerie 9, lequel système peut être actionné, soit automatiquement lors qu'on déplace le disque 21, soit à la main, par exemple à l'aide du remontoir 24 dudit mécanisme.
Et des moyens de sécurité propres à per mettre d'arrêter l'appareil lorsque la course totale des organes mobiles est déterminée, ces moyens étant propres, par exemple, à dé brayer ces organes, ce pourquoï, notamment à supposer qu'il s'agisse des curseurs 31, 32, on peut terminer le filetage des vis 33, 34 par une partie lisse, étant entendu qu'on peut éga lement avoir recours à des signaux lumineux ou acoustiques entrant en jeu par des contacts électriques appropriés, par exemple à un si gnal 58 actionné par un contact 60 entrant en jeu à fin de course du curseur des temps, et à un autre signal 61 restant allumé, par des moyens appropriés,
tant que le méca nisme d'horlogerie actionne ledit curseur ou autre organe mobile.
On pourrait également prévoir un disposi tif contacteur de sécurité entrant en jeu lors que le curseur des kilomètres tend à dépasser le curseur des temps, pour prévoir le cas d'un arrêt dans le mécanisme d'horlogerie.
Ensuite de quoi, on peut donc obtenir un appareil qui, notamment selon le mode de réa lisation des fig. 7 à 9, est particulièrement simple, précis et peu encombrant, et qui ne comporte que des graduations linéaires, à la différence des appareils jusqu'à présent ima ginés, à cames logarithmiques ou autres.
Device for indicating the average speed of a vehicle. The invention relates to an apparatus for indicating the average speed of a vehicle, comprising two movable members, one of which is moved by means of a clock mechanism, in dependence on time, while the other is moved in dependence on the movement of the wheels of the vehicle in accordance with the path traveled, these two movable members being moved on paths whose ratio is visible on an ad hoc scale.
This apparatus is characterized, according to the invention, in that it comprises an indicating device based on the properties of similar triangles and having a subdivided line of invariable length, and in that the paths, on which the two movable members are moved and which correspond to the path traveled and the time elapsed are brought together in such a way on one side of a system of triangles the base of which is formed by said line of invariable length, from a fixed point of origin this side,
that the larger of these two paths corresponds to the total length of the respective triangle side which is subdivided by the end point of the smaller path.
The appended drawing represents, by way of example, several embodiments of the object of the invention.
Figs. 1 and 2 show two graphs in rectilinear coordinates, intended to illustrate the principle of the invention; Figs. 3 and 4 show, respectively in elevation and in plan, portions broken away, an average counter established according to the principle illustrated in FIGS. 1 and 2; Fig. 5 shows, in elevation, the same meter arranged on a motor vehicle dashboard;
Fig. 6 shows a graph related to that of FIG. 1 and illustrating another embodiment of the object of the invention; Figs. 7 and 8 show, respectively in plan and in side view, an average counter established in accordance with the principle illustrated in FIG. 6; Fig. Finally, 9 shows in plan a similar apparatus established in accordance with another embodiment of the subject of the invention.
The principle of the invention is shown in FIG. 1, completed by fig. 6 which follows from the first.
Assuming that a straight line AA 'has graduations next to which there are figures representing, some for hours, others for kilometers, the figures for hundreds of kilometers corresponding for example to hours (this only for the simplicity of operation and also for the clarity of the exposition), and if we consider, at a given instant t ,; when a distance e has been traveled, two lengths <I> AB </I> and <I> AC </I> respectively proportional to e and t, we obviously have the geometric relation:
EMI0002.0011
that is to say the average speed sought.
The invention starts from this principle to transport said ratio, or any other linked to it by a determined relation depending only on the dimensions of the assembly, on an appropriate graduation, using means applying the properties of similar triangles.
A first arrangement consists, in order to obtain the desired result (fig. 1), in considering the bundle of straight lines passing, on the one hand, through a point '0 situated on an ordinate OA (rectangular or oblique) passing through the origin A common to the two graduations and, on the other hand, by the divisions of one of the said graduations, in particular of that of the times, and to cut this beam by a secant BE which is moved with the distances per run, parallel to the ordinate OA.
We see that, under these conditions, for the line of the beam OC corresponding to a time t and for a secant <I> BE </I> corresponding to a space e and intersecting said line at point D, we obtain the following relation , arising from the similarity of the triangles <I> ODE </I> and BDC:
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From which it obviously results, in the example chosen for which the 10 hour division corresponds to the 1,000 km division, that, if we divide the line <I> DE </I> into 100 equal parts, the point D will indicate on this graduation the average speed, it being understood (as represented in fig. 1), that this property remains valid beyond point B and makes it possible to also indicate averages greater than 100.
In addition, the whole graph can be cut by a line o'x 'meeting the line BE, for example at a point G' corresponding to division 30 and, if it is decided that it is unnecessary to indicate average speeds if less than <B> 30 </B> km / hour, the part which is below this o'x 'line may be deleted.
But there are many other ways to get the average speed from the ratio.
EMI0002.0030
for example, or else, according to a second arrangement and as shown in FIG. 1, by projecting said ratio on the rectangle or oblique ordinate A0, so as to produce similar triangles ABB 'and ACO, the mean speed being read at B' on a gradation on said ordinate and having its zero at point A, in which case it is therefore sufficient, to obtain said point B ', to use essentially two rods materializing the lines <I> OC </I> and BB',
these rods being as subject to remain parallel, or else, according to a third arrangement and as shown in FIG. 6, by projecting both lines AB and <I> AC </I> onto a parallel line <B> ON, </B> which can be arbitrarily chosen and with the help of which, by leading the lines tes'OA and MC which meet in S, one Ob holds two similar triangles (ASC and OSM or ASB and OS'H, etc.), in which the line SBN divides the base <I> OH, </I> into <I> N,
</I> in the same ratio as the line <I> AC </I> in <I> B, </I> therefore in the sought ratio, the set being able to be -materialized by two rods, one of which, pi voting at M, is subject to passing through point C, and the other of which is subject to passing through point B and the meeting point S of the first with the line OS, the second rod meeting the line OH, suitable ment graduated, at the desired point N.
This third arrangement seems particularly interesting, in particular because it gives great precision from the beginning of time, the line or rod <I> SN </I> taking from the start a well determined position.
In addition, this arrangement leads to little bulk, especially in the case where the angle <I> = </I> SAB is acute, since, in mechanical materialization, it is possible to eliminate what occurs on the figure to the left of a line yy passing, for example, through the division 30 of the line <I> O </I> H <I>. </I>
What we would then project would be in reality no longer the report
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but a report such as
EMI0003.0011
-which report is also read in FIG. 1 where point Cl is plumb with point F, line OC, whose gold given is the same as that of the point corresponding to division 30.
It should be noted moreover that, not only the choice of the lines 011I and OA is indifferent, but also the line SM can be chosen unspecified; one could thus, concerning the latter, make it pass, no longer through the graduation 100, as shown, but, for example, through the division 50, in C ', or even in CZ, the result remaining the same.
The aforesaid apparatus, established according to one or other of the preceding provisions, comprises kinematic means, to highlight points such as <I> D, B '</I> or <I> N, < / I> means which are carried out in any suitable manner, for example one of the following.
First of all, a particularly simple embodiment would consist in using, as shown in FIG. 2 and in accordance with the first of the aforesaid provisions, a fully prepared graph, comprising a bundle of straight lines leading to the divisions of the times: the kinematic means were then reduced to a cursor G, graduated in averages, a cursor that could be move by hand, or which could also be moved relative to the graph at a speed proportional to the distances.
We see that, if for example after 5 hours we have run 300 kilometers, and we brought the cursor in front of the 300 km division, we read, ù the intersection <I> D </I> with the line < I> OC </I> corresponding to 5 hours, the average: 60 km / hour.
In general, it will obviously be advantageous to avoid any manual control, which can generally be achieved by materializing at each instant the points such as B and C by two organs or sets moving respectively in according to time and kilometers.
The apparatus established in accordance with the principle of fig. 1, is arranged in such a way that it receives two movements, namely, on the one hand, a movement materializing the time lines, this preferably in such a way that it causes a single line to appear at each moment <B> OC </B> corresponding to this instant, said movement being obtained by a clockwork mechanism, and, on the other hand, a movement which moves the whole of the graph at a speed proportional to the distances traveled , so that the cursor C can be kept fixed,
the reading is thus facilitated since one observes at each instant only a single line OC.
It seems advantageous, to materialize this line, to wind it on a cylinder, in the form of a deformable helix as a function of time, this for example by constituting it by a certain number of points or lines 1 - which can be protruding. or recessed and be highlighted by color contrasts, for example black on white, etc. -, these points being carried by discs which are controlled in such a way, using the aforesaid clockwork mechanism and appropriate kinematic links, that the law of deformation is always correctly observed.
The apparatus will be constituted, for example, for this purpose, by a mobile assembly around an XY axis (fig. 3 to 5) while being capable of being driven around this axis, by an appropriate device, in a movement. proportional to the distances, taken for example on the mechanism 4 of the vehicle speedometer, said assembly itself comprising, on the one hand, a frame consisting, for example, of two flanges 5 and 6 which can be connected by spacers and solidarity:
of a shaft 8 receiving the movement of said mechanism 4, said flanges. being circular and of the same diameter as the external diameter of the rings 2, which rings are attached to each other between the flanges and along the axis of the shaft 8, on the other hand, the homologation mechanism 9, mounted also on the shaft 8, therefore having its housing driven with this shaft, and finally the aforesaid kinematic links, arranged so as to communicate to the rings a direction of rotation opposite to that communicated to the aforesaid assembly as a function of the distances, these means being able to , among other advantageous manners, be carried out as follows.
The movement of the clock mechanism is transmitted, with the aid of a toothed wheel 10 mounted loose on the shaft 8 and engaged with a pinion 11, to a system of toothed wheels 12 wedged, for example, on the 'axis 13 of said pin gnon 11, and meshing with internal teeth 14 formed by the rings 2.
It suffices to properly calculate the moduli and the number of teeth of the wheels 12 and of the toothings 14, to obtain the desired law.
In order to keep the rings in place, that is to say to keep them in such a way that they remain centered on the axis of the shaft 8, there is also provided the set of toothed wheels 12, at least one other set arranged symmetrically with respect to the shaft 2, for example two other sets 121, 122, the wheels of which can, of course, be mounted idle. The same result could be obtained either by suitably guiding the rings 2 with respect to each other by appropriate means, or else by guiding said rings externally, for example using several rows of rollers with axes parallel to each other. the shaft 8 and arranged on the same side as the axis 13 with respect to this shaft.
The assembly thus produced is mounted, for example, behind the dashboard 15 of the vehicle, in which a window is provided on one of the longitudinal edges of which a scale graduated in mileage averages is provided.
We will therefore see in motion, at every moment, behind said window, a broken line coming to meet the gradation at a certain point D.
But the invention would also extend to the case in which, using appropriate means, the broken line is replaced by a continuous line. For this purpose, for example, we could stretch an elastic link between the two extreme rings - either a homogeneous rubber link, or a link made up of elements or links joined by springs, or any other - , which link would be guided on the intermediate rings by appropriate projections.
Finally, the reading of the average could be done indirectly, in which case we could have recourse to a slide subject to move, on the one hand, along said graduation G and, on the other hand, along said continuous or discontinuous line, the latter being, for example, formed by small rollers with axes normal to the discs. Said slide would make it possible, by its movements, to actuate a needle.
An apparatus established according to the arrangement of FIG. 6, comprises (see fig. 7 and 8) a base 30 on which are mounted various mechanisms suitable for making it possible to move, along the trajectory AA 'and as a function of e and t, two mobiles or cursors 31, 32, said mechanism being constituted by two superimposed screws 3â, 34 on which are threaded nuts integral with said sliders, and which is driven, respectively, the screw 33, by the movement of the car, using the flexible 35 the odometer,
which can be combined with the whole, unless one simply assembles, on the device, a small auxiliary counter 36 totaling the kilometers traveled since the starting of the device, and the screw 34, by the clockwork mechanism 9, with a winding system 59, a mechanism to which is added a watch 37 totaling the hours since the start.
Said sliders are combined, on the one hand, two guide rods 38 and 39 materializing the lines OAS and OH, on the other hand, a first movable rod 40 pivotally mounted at the point M, and slidably in a socket 41 articulated on the time cursor 32, as well as in a similar guide member 43 pivotally mounted at point S, that is to say on a slide 44 movable on rod 38, and, finally, a second rod 45 pivotally mounted on the slide 44, and in a sliding manner, on the other hand, dances a sleeve 46 articulated on the slider 31 and,
on the other hand, in another guide member 47 articulated on a slide 48 movable on the rod 39, it being understood that these guide members and pi votement can be arranged and produced in any other way, being such, in each In this case, they give rise to a minimum of friction, which is why roller bearings could possibly be used, as shown at 49.
In addition, said means will be made such that they allow, in the starting position of the assembly, that the elements 31, 32 and 44 can be superimposed at point A.
Such an assembly would then make it possible to indicate the average speed, either directly, the slider 48 comprising, for example, for this purpose, an index 50 moving in front of a graduation 6, or indirectly this slider being able to control a needle. Fig. 9 shows an apparatus for indicating the average speed at B '(fig. 9). This device comprises two sliders 31, 32 carrying, hinged therein, slides 51, 52 in which two rods 53, 54 slide.
The rod 54 is articulated at point 0 and integral with a rectangular frame on the sides 55 and 56 of which the rod 53 slides, so as to remain parallel to the rod 54.
Reading can also be done, either directly or indirectly; in this last case by means such that jamming is avoided in the starting zone, for example by electric or electromagnetic means. The rod 53 could in particular be magnetized and constantly attract at the point <I> B '</I> a guided index along OA.
It should be noted that the time cursor could also be moved along a line <I> TT '</I> parallel to AA', but not so much project on this line AA '.
In another embodiment, some of the kinematic means could be replaced by optical means: for example, according to the arrangement of FIGS. 6 to 8, the rod 45 could be replaced by a ray or light brush subjected to pass through points S and B, and to form a light spot at point N.
The apparatus being therefore established in one of the ways which have just been indicated, it is also possible to combine all annexed organs such as, for example, together or in combination, the following.
A reset device, comprising in an apparatus as described in FIGS. 7 to 9, a command 57 making it possible to return the cursors 31, 32 to their starting position, this either by turning the screws in the opposite direction, or else by moving the cursors made up of two elements liable to change. be moved apart to allow them to be disengaged from the screws, and in an apparatus such as described in FIGS. 3 to 5, on the one hand, means for bringing the entire apparatus to zero,
these means comprising a knurled disc 16 passing through the dashboard in a slot 17 and mounted on the shaft 8, which is connected to its drive mechanism 4 by a positive freewheel device 18, so that, for resetting, it suffices to actuate the disc 16, in the direction of the arrow 19 corresponding to the direction in which the assembly had already been driven by the aforesaid mechanism, a sign 20 being provided, for example, on the '' one of the flanges 5, 6 to identify the reset position, then, on the other hand, for the reset of the rings 2,
another knurled disc 21 comprising a toothing 22 which engages with the pinion 11 (so that the direction of actuation of the disc for resetting, according to the arrow 23, is the same as the direction of actuation of the disc 16), a clutch system (not shown) being of course provided between the pinion 11 and the clockwork mechanism 9, which system can be actuated, either automatically when the disc 21 is moved, or by hand , for example using the winder 24 of said mechanism.
And safety means suitable for stopping the device when the total stroke of the moving parts is determined, these means being suitable, for example, to disengage these parts, this why, in particular assuming that it is sliders 31, 32, we can end the threading of screws 33, 34 with a smooth part, it being understood that we can also have recourse to light or acoustic signals coming into play by appropriate electrical contacts, for example to a signal 58 actuated by a contact 60 coming into play at the end of the travel time of the time slider, and on another signal 61 remaining on, by appropriate means,
as long as the clockwork mechanism actuates said cursor or other movable member.
It would also be possible to provide a safety contactor device that comes into play when the kilometers cursor tends to exceed the times cursor, to provide for the event of a stop in the clockwork mechanism.
Then from what, we can therefore obtain an apparatus which, in particular according to the embodiment of FIGS. 7 to 9, is particularly simple, precise and not cumbersome, and which comprises only linear graduations, unlike devices hitherto imagined, with logarithmic cams or others.