CH192155A - Pigment colorant et procédé pour sa fabrication. - Google Patents

Pigment colorant et procédé pour sa fabrication.

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CH192155A
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Inc The Calco Chemical Company
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Calco Chemical Co Inc
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  Pigment colorant et procédé pour sa     fabrication.       On obtient une importante classe de<B>pig-</B>  ments en faisant réagir des colorants basi  ques avec -des acides complexes tels que des  acides     phosphotungstique,        phosphomolybdi-          que,        phosphotungstomolybdique,        silicotungs-          i        ique,        silicomolybdique,        silicotungstomolyb-          clique,        ete...    Ces couleurs sont utilisées dans  une grande mesure pour colorer le papier,  (les matières plastiques, etc.

   On a également  fabriqué des pigments à. partir d'acides     mé-          ta.lliques    complexes réduits et, pour certaines       applications,    ces couleurs obtenues par ré  duction sont préférables, car leur fixité à la  lumière est légèrement augmentée. Bien que  la réaction du colorant se fasse indiscuta  blement avec l'acide métallique complexe  lui-même, normalement l'acide métallique  complexe est introduit dans la     réaction    sous  forme de ses sels des métaux alcalins, car  l'acide lui-même n'est, en général, pas so  luble dans l'eau et le colorant est utilisé sous  forme     d'hydrochlorure    ou forme analogue,  pour le rendre soluble.

      Les:     pigments    ci-dessus sont, évidemment,  insolubles dans l'eau et, jusqu'ici, il fallait  agiter beaucoup pour les disperser dans les  produits dans lesquels ils     .doivent    être uti  lisés. En général, la dispersion n'est pas non  plus complète du fait de la présence -de par  ticules de pigment agglomérées. Ceci se fait  sentir, en     particulier,    -lorsque les pigments  sont utilisés sous forme de poudres sèches  au lieu de l'être sous forme de pâtes, quoi  que, même sous forme de pâtes, la dispersion  ne soit pas normalement complète. Non seu  lement la dispersion incomplète pose le pro  blème de     taches    dues à des agrégats plus  grands,     mais    le pouvoir tinctorial du pig  ment est faible.

   Le pouvoir     tinctorial    d'un  pigment dépend, évidemment, de sa surface  et, aux endroits où il y a de grandes.     agg1o-          mérations,    au centre de     celles-ci,    le     pigment     ne contribue évidemment pas     à,    donner l'effet  tinctorial.  



  Un inconvénient encore plus sérieux des  pigments antérieurs tient à leur lenteur de      dispersion qui,     ¯soit    nécessite une agitation  déraisonnablement longue, soit donne une       dispersion    incomplète avec un faible pouvoir  tinctorial et, dans certains cas, un produit  taché ou marbré. On a proposé de faire les  pigments sous forme de pâtes avec différents  agents     défloculants,    mais alors que la     dis-          persibilité    du produit se trouve augmentée  dans une certaine mesure, les pâtes se dété  riorent fréquemment lorsqu'elles restent non  utilisées pendant un certain temps et elles  -sont difficiles à     manutentionner    et à expé  dier.

   Il est, par suite, préférable de mettre  les pigments, mélangés avec des diluants ap  propriés et,     -dans    certains cas,     des    agents pro  tecteurs, à l'état de poudres sèches. Toute  fois, les poudres     sèches    que l'on peut obte  nir actuellement ont une     dispersibilité    et un  pouvoir tinctorial même plus faibles que les  pâtes, et les avantages     :d'une    poudre sèche  sont, par     suite,    en     pratique,    au moins en       partie,    perdus.  



       Les    pigments pour couleurs, sous forme  de poudres, ne doivent pas avoir seulement  une     dis@persibilité    élevée. Il     est    également à  souhaiter que le produit ne soit que faible  ment hygroscopique, car, autrement, s'il était  emmagasiné au     contact    de l'atmosphère, il  absorberait de l'eau et la. poudre     tendrait    à  se mettre en boules ou,     dans    certains cas  extrêmes., pourrait revenir effectivement à  l'état de pâte.

   On a essayé d'augmenter la       dispersibilité,    par exemple, en utilisant des  agents de mouillage très efficaces, en grande       quantité,        mais:    alors on augmente     l'hygros-          copieité.    En général, les     produits    que l'on  peut obtenir actuellement, qui ont une faible       dispersibilité,    présentent également une fai  ble     hygroscopicité.    Un avantage obtenu  selon la     présente    invention est que     l'auto-          dispersibilité    extraordinairement élevée que  possèdent les,

   produits selon l'invention est       obtenue    sans     augmenter    dans une mesure  sensible     l'hygroscopicité    du produit.  



  Les     pigments    conformes à. la présente       invention,    obtenus à partir de colorants ba  siques et :d'acides métalliques complexes, ne  donnent pas lieu à la formation d'agglomé-    rations, un nombre suffisant ,des particules  individuelles étant enduites d'un agent pro  tecteur     hydrophile    et, si on le désire, en  outre, d'agents de dilution,     anti-poussière,    et  de mouillage.

   Ces     produits    sont presque com  plètement     dispersibles    et se dispersent avec  une grande vitesse, sans: agitation; ils ont  approximativement la     :dispersibilité    de so  lides très solubles.     Cette    propriété qu'ils ont  de se comporter comme si     la:    matière était  très soluble dans l'eau sera désignée dans ce  qui suit sous le nom     d'"auto-dispersibilité".     On donnera une mesure de cette propriété  dans la description des. :essais     d'"auto-disper-          sibilité"    qui suivront les exemples spécifi  ques..  



  La présente invention vise non seulement  le produit lui-même,     mais    encore un procédé  permettant -de le fabriquer.  



  Dans la mise en     oeuvre    .de ce procédé,  une couleur à pigment obtenue d'un colorant  basique et d'un acide métallique complexe       est        défloculée,    c'est-à-dire que les particules       individuelles:    :du pigment sont séparées. et  protégées contre leur tendance -de s'agglomé  rer de nouveau en le     pétrissant    sous     forme     d'une pâte compacte en présence d'un agent  protecteur hydrophile qui peut, en général,  être de nature colloïdale et qui sert à enduire  les particules minuscules de pigment, après       défloculation,    :

  d'une pellicule d'un agent pro  tecteur qui empêche l'agglomération des  particules au séchage et qui aide     .à    leur       ,.auto-dispersibilité"    rapide lors de leur uti  lisation. Lors :du pétrissage, la pâte doit être  si compacte qu'elle exerce une     action    :de dé  chirure sur les particules de pigment fine  ment -divisées, de sorte que toutes les agglo  mérations se trouvent brisées en particules       individuelles    qui, dans la plupart     des        cas,     sont de l'ordre d'un très petit nombre de  microns.

   Le pétrissage ou le travail de la  pâte s'effectue de     préférence    dans :des. pé  trins tels que les mélangeurs     ordinaires    pour  la pâte :à     pâtisserie,    par exemple du type  Werner  &      Pfleiderer    ou     Day.    On     peut    utili  ser d'autres     mélangeurs        susceptibles    de trai  ter une pâte compacte, par exemple un mé-      Jaugeur     Banbury.    La, présente invention ne  vise pas l'utilisation d'un type quelconque  particulier de mélangeur et l'on peut utili  ser n'importe quel mélangeur susceptible de  traiter mécaniquement une pâte compacte.  



  La pâte ainsi formée est déshydratée  avec soin par séchage à des     températures     modérées, de préférence ne     dépaesant    pas       6.5      C par exemple sous vide, ou en     utilisant     des substances déshydratantes appropriées, et  est broyée.     L',;auto-dispersibilité"    n'est pas  perdue, étant ,donné que les particules indi  viduelles de pigments sont     complètement    sé  parées et sont enduites d'une pellicule flexi  ble d'un agent protecteur, qui n'a pas ten  dance à craquer au séchage.  



  Pour la     plupart    des applications, le pig  ment nécessite également, outre l'agent pro  tecteur hydrophile, aussi un agent     déflocu-          la.nt    en présence ou non d'un agent diluant  et la poudre finale peut, de préférence, con  tenir des agents de mouillage qui servent à  modifier la tension superficielle au contact  de l'eau entre les faces des particules de  pigment et qui font que celles-ci sont rapi  dement     repoussées    et, par suite, se disper  sent rapidement dans l'eau ou autre milieu  dans lequel le pigment doit être incorporé.  Il est également avantageux, quoique non  essentiel, d'ajouter un agent     anti-poussière     approprié, qui facilite l'expédition et l'utili  sation de la poudre.

   Les agents     anti-poussière,     qui     -.-sont    généralement     hygroscopiques,    consti  tuent un perfectionnement récent dans. la  partie et ne sont pas incorporés à la plu  part des pigments en poudre commerciaux,  fabriqués antérieurement à la présente in  vention. Beaucoup de substances jouent plus  d'un rôle.

   Ainsi, par exemple, certains des  agents protecteurs. ordinaires sont également  de bons agents de     défloculation.    Dans     ce    qui  suit, on va énumérer brièvement     quelques-          uns    des exemples connus des différentes       classes;    on remarquera que la même matière  peut se retrouver dans plusieurs catégories.  <I>Agents de</I>     déf        loculation.     



  Ces matières ont pour but de faciliter  la séparation des     agglomérations    du pig-    ment en des particules     individuelles    par le  broyage.  



  La dextrine est un exemple d'un agent       défloculant    commercial. On peut     utiliser     différents types de     dextrine,    y compris la       dextrine    jaune, et ils présentent l'avantage,  par rapport à des agents     déflocul.ants    tels  que l'acide tannique, d'être également de     bons     agents protecteurs. Un     certain    nombre d'au  tres colloïdes à base d'hydrates de carbone  conviennent également.

   Une deuxième et  meilleure classe d'agents     défloculants    est  constituée par les adjuvants synthétiques de  tannage .du type     diarylméthane        sulfoné.     L'élément le plus commun est le sel de so  dium du     disulfodinaphtylméthane.    Cet agent       défloculant    présente un autre avantage qui  est qu'il est également un agent -de mouil  lage.  



       Agents   <I>protecteurs</I>     hydrophiles.     



  Ces agents ont pour but d'éviter que les  particules individuelles du pigment s'agglo  mèrent de nouveau en formant, pendant le       séchage,    des agglomérations de particules  difficilement séparables. Il s'agit surtout des       matières    colloïdales qui forment des pelli  cules     autour    -des     particules    minuscules de       pigment,    pellicules qui sont suffisamment  élastiques pour ne pas craquer au séchage  et qui sont, de préférence,

       solubles    dans l'eau  ou tout au moins absorbent l'eau en     gonflant.     La classe d'agents protecteurs la plus inté  ressante au point .de vue commercial est       constituée    par     les    colloïdes à base d'hydrate  de carbone,     tels    que     les        dextrines.    Ces agents  donnent des pellicules très satisfaisantes, ils  sont bon marché et ils ont à peu prés le  même caractère que les agents diluants qui  sont normalement utilisés pour la plupart des  applications et, par ,suite,

   ils n'introduisent  pas dans le pigment de composants qui se  raient nuisibles dans les produits qui doi  vent être     colorés    à l'aide du pigment. Un  autre exemple typique d'agent     protecteur    est  le sel alcalin     -des    acides     sulfoniques    de la  lignine qui sont obtenus à     partir    ,des liqueurs  résiduelles du procédé au     sulfite    de fabrica  tion de la pâte de bois.

   Bien que les deux      classes ci-dessus d'agents protecteurs soient  les exemples les meilleurs, la présente inven  tion vise l'utilisation de     n'importe    quel autre  agent protecteur     susceptible    de     former    une  pellicule satisfaisante autour des particules       individuelles    de pigment.  



  <I>Agents</I>     diluants.     



  Les     agents    diluants sont surtout des  hydrates de carbone tels que     le    sucre, la  dextrose, la     cérélose,    la     xylose,    etc. En fait,  l'un quelconque des hydrates de carbone so  lubles ordinaires convient. Toutefois, la pré  sente invention n'est pas limitée à l'utilisa  tion d'un diluant particulier déterminé et,  lorsque l'on désire avoir un     pigment    sous  forme non diluée, on peut évidemment sup  primer le diluant.

   Il est     particulièrement    à       souhaiter    de prendre la     cérélose,    car celle-ci  permet d'obtenir un produit ayant une très  faible     hygroscopicité.     



  <I>Agents de mouillage.</I>  



       On    peut     utiliser    n'importe lequel des  agents de mouillage habituels qui convien  nent pour les conditions particulières d'alca  linité ou d'acidité existant dans l'opération  de     coloration    dans laquelle on doit utiliser  les pigments.

       Parmi        les    meilleurs agents de  mouillage purs, on a les     sulfonates        d'alkyl-          naphtalènes,    et les produits que l'on peut  obtenir facilement dans le commerce, tels  que     l'isopropylnaphtalène        sulfonate    de so  dium et le     butylnaphtalène        sulfonate    -de so  dium     secondaire    sont     ceux    que l'on préfère.

         Les        agents    de tannage     synthétiques    du type       disulfodiarylméthane,        tels    que le     disulfodi-          naphtylméthane,    sont également très effi  caces -et présentent la     caractéristique    supplé  mentaire intéressante, mentionnée ci-dessus  dans le paragraphe des agents     .défloculants,     de servir à la fois comme agents de mouil  lage et .de     défloculation.    Les,

   sels     des    mé  taux alcalins et     alcalinoterreux    des     acides          sulfoniques    de la lignine     constituent    une  autre classe d'agents de mouillage qui pré  sentent l'avantage supplémentaire :d'être en  même temps. des agents protecteurs. Les sels    de sodium du     lauryl-cétyle    sulfoné et alcools  analogues, à poids moléculaire élevé, sont  également des agents de mouillage purs -et  excellents et on peut les utiliser avec avan  tage.

   Une autre classe d'agents d'humidifi  cation est constituée par les éthers des     poly-          glycols    tels que, par exemple, l'éther éthyli  que du     .diéthylène    glycol. Ces agents de  mouillage sont également ,des agents     anti-          pous.sière.     



  On peut utiliser n'importe quel autre  agent de mouillage qui n'introduit pas de  constituant indésirable dans le produit final.    <I>Agents</I>     anti-poussière.       Ces agents sont surtout     hygroscopiques    et  tendent à absorber suffisamment d'eau de  l'atmosphère pour empêcher le pigment fine  ment broyé de se mettre en poussière. L'agent       anti-poussière    le plus anciennement utilisé  est la glycérine et celle-ci est efficace. Tou  tefois,     lorsque    l'on désire avoir uniquement  une action     anti-poussière,    il     est    préférable  d'utiliser les esters des éthers alcools avec des  acides organiques à faible poids moléculaire.

    Ainsi, par exemple, les acétates ou les     for-          miates    des     éthyl,        méthyl,    ou     butyl    éthers de  l'éthylène glycol sont -des agents     anti-pous-          sière    ayant une grande efficacité.     On    peut       utiliser    -des esters analogues     d'autres.    éthers  alcools et d'autres acides organiques à faible  poids moléculaire.

   Les éthers qui sont des  alcools     polyhydriques    condensés tels que       l'éthyl    éther du     diéthylène    glycol, sont éga  lement très efficaces et présentent l'avantage  supplémentaire d'être également. des agents  de mouillage.  



  Il pourrait sembler que     l'utilisation    d'un  agent     anti-poussière,    qui agit du fait de ses  propriétés     hygroscopiques,    devrait donner an  pigment en poudre très     hygroscopique    et,  par suite, supprimerait l'un des principaux       avantagesi-de    la     présente    invention. Toutefois,  les agents     anti-poussière    sont présents en  quantité si faible que, quoiqu'ils empêchent  la mise en poussière -du fait de leur     hygros-          copicité,    ils     n'augmentent    pas sensiblement      la teinture et dans l'impression.

   D'autres  caractères ne sont     particulièrement    impor  tants que dans l'impression, et c'est dans  cette application que les présents produits  donnent les     avantages    les plus marqués. Il  est bien entendu, toutefois, que l'invention  n'est en aucune façon limitée à l'application  des colorants de cuve pour l'impression.  



  Un avantage -de la présente invention est  qu'on peut utiliser des agents     défloculants     protecteurs diluants et mouillants, et on a  trouvé que certains de ces agents sont spé  cialement avantageux. Quelques agents typi  ques susceptibles d'être utilisés sont les sui  vants  <I>Agents</I>     déf        loculants.     



  Ces matières ont pour but de faciliter la  séparation des agglomérations du pigment en  des particules individuelles par le pétrissage.  



  La     dextrine    est un exemple d'un agent     dé-          floculant        industriel.        Diverses        ,sortes    !de dex  trines, y compris la     dextrine    jaune, peuvent  être utilisées, -et elles ont     l'avantage,    sur les       défloculants    tels que l'acide     tannique,    d'être       aussi    de bons agents protecteurs. Il existe  aussi un grand nombre .d'autres     hydrates    de  carbone colloïdes appropriés.

   Une seconde  classe - préférée - de     défloculants    com  prend les adjuvants de tannage .synthétiques  du type -du     -diarylméthane    sulfoné. Le plus  commun des composés, -de cette classe est le  sel sodique :du     -disulfodinaphthylméthane.    Ce       défloculant    possède cet autre avantage qu'il  constitue aussi un agent de mouillage.    <I>Agents de</I>     protection        hydrophiles.     



  Ces agents. ont pour but d'éviter que les  particules individuelles du pigment s'agglo  mèrent de nouveau en formant le séchage des  agglomérations :de     particules    difficilement  séparables. Il s'agit     principalement    des ma  tières colloïdales, qui     constituent    autour des  particules ténues de pigment des pellicules  suffisamment élastiques pour ne pas se fen  diller et se détacher en séchant, et qui sont  de préférence solubles dans l'eau ou qui, au  moins, gonflent en absorbant de l'eau. La       classe    commercialement la plus en vogue    d'agents protecteurs comprend les hydrates  de carbone colloïdes tels que les dextrines.

         Ces    agents donnent -des pellicules très satis  faisantes, sont bon marché -et n'introduisent  pas     dans    le     pigment,des    composants     suscep-          tibles    de nuire aux produits     .qui    doivent être  colorés par le pigment. Un autre agent de       protection    typique est le sel alcalin des acides       lignine-sulfoniques,    qu'on obtient' à l'aide de  la liqueur résiduelle     @de    la fabrication de la  pâte de bois par le     procéds    au sulfite.

   Bien  que les deux     classes    ci-dessus     d'agents    pro  tecteurs soient les exemples préférés, l'inven  tion comprend l'application de     tous    autres  agents protecteurs parmi lesquels on citera,  à titre     -d'exemple,    la     gélatine,    les     albumi-          noïdes,    les silicates métalliques, la pectine,  les argiles colloïdales, etc. qui sont suscepti  bles de     constituer    une pellicule     satisfaisante     autour des particules     individuelles    du pig  ment.    <I>Agents de dilution.</I>  



  Les     diluants        préférés    sont     principalement     les hydrates de carbone tels que le .sucre,  la     dextrose,    la     cérélose,    la     xylose,    etc. En  fait, tous les     hydrates    de carbone solubles  ordinaires conviennent.

   D'autres diluants  communs, tels que des sels, peuvent aussi être       utilisés    dans     certains        cas.    L'invention ne con  cerne l'application d'aucun diluant particu  lier et, lorsqu'on     désire    un pigment sous une  forme non diluée, on peut évidemment sup  primer le diluant.     La        cérélose    est particu  lièrement désirable en ce qu'elle permet  d'obtenir un produit de très faible     hygros:          copicité.    _    <I>Agents de</I>     mouillage.     



  On peut utiliser     n'importe    lesquels des  agents de mouillage usuels: qui conviennent  pour les conditions particulières d'alcalinité  ou d'acidité appliquées dans le procédé de  coloration dans lequel le pigment est appelé  à être utilisé. Les     sulfonates        d'alkylnaphta-          lènes    sont parmi les meilleurs agents de  mouillage purs, et     les,    composés préférés de  cette classe sont les produits tels que le     sul-          fonate    sodique de     l'isopropylnaphtalène    et le           sulfonate    sadique du     butylnaphtalène    secon  daire,

   composés qu'il est facile de se procu  rer dans l'industrie. Les agents de tannage  synthétiques du type     disulfodiarylméthane,     tels que le     disulfodinaphthylméthane,    sont  aussi     très    efficaces et possèdent     l'avantage     supplémentaire, indiqué plus haut sous le  titre     "Agents        défloculants",

      -de se     comporter     à la façon d'agents de mouillage et de     déflo-          culation        combinés.        Les    sels -des métaux al  calins et alcalino-terreux des acides     lignine-          sulfoniques    constituent une autre classe       d'agents    de mouillage ayant l'avantage     6up-          plémentaire    d'être -en même temps des :agents  de protection.

   Les sels sodiques     des        sulfo-          natesd'alcools        laurilique,        cétylique,    et autres  alcools analogues de poids moléculaire élevé  sont aussi d'excellents: agents de mouillage  et peuvent être utilisés .avantageusement. Une  autre     classe    d'agents de mouillage comprend  les éthers des     polyglycols    tels que, par  exemple, l'éther éthylique du     diéthylène     glycol. Ces agents de mouillage sont aussi  des agents     auti-poussière.     



  Des exemples     d'autres    composés qui sont  à la     fois,    des agents de mouillage et des       agents        anti-pouss:iérants    sont certains esters  d'éthers d'alcools     polyvalents        simples    tels  que, par exemple, les     acétates    des éthers mé  thylique, éthylique ou butylique de l'éthy  lène glycol. Ces esters sont, en général, des  agents     anti-poussiérants    et mouillants com  binés lorsqu'ils sont partiellement miscibles à  l'eau.  



  On peut utiliser tout autre agent de mouil  lage qui n'introduit pas de composants indé  sirables dans le produit final.         Agents        anti-poussière       Ces agents sont, pour la plupart, hygros  copiques et tendent à absorber suffisamment  d'eau de l'atmosphère pour empêcher la for  mation en     poussière    du pigment finement  broyé. L'agent     anti-poussière    le plus ancien  est la glycérine et cet agent     est    satisfaisant.

    Toutefois, lorsqu'on désire un effet     -d'anti-          poussiérage    pur, les esters des     éthers-alcools     et d'acides organiques. de faible poids molé-         culaire    sont préférés. Ainsi, par exemple, les       acétates    ou formates des éthers éthylique,  méthylique ou butylique de     l'éthylène-glycol     sont -des agents     anti-poussière    extrêmement  efficaces. Les esters analogues d'autres  éthers-alcools et .d'autres     acides:    organiques  de faible poids moléculaire peuvent être uti  lisés.

   Les éthers des alcools polyvalents con  densés tels que l'éther éthylique du     -di6thy-          lène    glycol, sont aussi très     efficaces    et ont,  en outre, l'avantage de constituer en même  temps des agents de mouillage.  



  On aurait cru devoir craindre que l'utili  sation d'un     anti-poussière    qui agit en raison  de ses propriétés     hygroscopiques    ne     produise     une poudre de     pigment    très     hygroscopique     et, par conséquent, ne supprime un des avan  tages principaux -de la présente invention.

    Toutefois,     les    agents     anti-poussière    sont pré  sents en quantité si faible que, bien qu'ils  empêchent la     formation    -de poussière en rai  son de leur grande     hygroscopicité,    ils sont  présents dans une si petite quantité qu'ils  n'augmentent pas notablement le degré     d'hy-          groscopicité    du pigment considéré dans son  ensemble.  



       Adjuvants   <I>de</I>     l'impression.     



  Il est     courant        d'utiliser    des adjuvants  dans les gommes     d'impression.    Ce sont des  matières qui semblent assurer     l'obtention    de  meilleurs produits imprimés. La façon exacte  dont ils améliorent     les.    résultats n'est pas  entièrement élucidée.

   La préparation peut  contenir des adjuvants     d'impression    solides,  et     .des    exemples     d'adjuvants    solides de ce  genre sont les     chlorhydrates    des     alkylol     amines,     tels    que la     triéthanol    amine, ,son sel  d'argent,     l'anthrachinone-béta@sulfonate    de  sodium, des     oxalates    de métaux     telr    que le  cobalt ou le fer.  



  La présente invention permet     .d'utiliser     une quantité beaucoup plus petite d'adju  vants d'impression; par exemple, on obtient  des résultats     satisfaisants-    en en utilisant  jusqu'à<B>à%.</B>  



  <I>Colorants de cuve.</I>  



       Les    colorants de cuve qui peuvent être  utilisés suivant     l'invention    comprennent tous      les colorants insolubles ayant le pouvoir -de  colorer les. matières, par leur réduction en  le composé     leuco    et     réoxydat'on    subséquente.  On indiquera ci-après quelques classes typi  ques de colorants de cuve susceptibles d'être  utilisés suivant l'invention,     mais,    il est bien  entendu que     celle-ci    ne leur est     pas,    limitée.  L'abréviation I. C. est relative à l'indice de  couleur.    A.

   Colorants de cuve     anthraquinoniques:     1.     Anthraflavon    es,;  Comme exemple de cette classe, on  citera     l'anthraflavone    G, I. C.  1.095;  2.     Pyranthrones@;     Exemple: Orangé or     d'indanthrène     G., I. C. 1.096;  3.     Dibenzanthrones    et     Isodibenzan-          thrbnes;     Exemple: Bleu foncé B0, I. C.  1.099; cuve noire     BB,    1. C. 1.102;  vert jade, pas de I. C.; violet .d'in  thrène 2R, I. C. 1.104; bleu marine  de cuve, pas de I.

   C.;  4.     Azines,        anthraquinoniques;     Exemple: Bleu     d'indanthrène        GCD,     I. C. 1.113; bleu     d'indanthrène          BGS,    I. C. 1.114;       5.Flavanthrones;     Exemple: Jaune     d'indanthrène    G,  I. C. 1.118;  6.     Benzoyl-amino-anthraquinones;          Exemple:    Rouge     .d'algol    2B, I. C.       1.133;     7.     Di-anthraquinonylamines    et urées;  Exemple: Orangé d'algol R, I. C.  1.137; jaune d'algol 3G, I.

   C. 1.139;  8.     Anthrapyridones     Exemple: Orangé     d'indanthrène          RT,    I. C. 1.157;  9.     Acridones        anthraquinoniques;     Exemple :     \Violet        d'indanthrène          RRN,    I. C. 1.161;   10.     Thioxanthones        anthraquinoniques;     Exemple: Jaune     d'indanthrène        GN,     I. C. 1.165;    11. Colorants     anthraquinoniques    sulfu  rés de constitution inconnue;  Exemple: Jaune de cuve 5G.  



  B. Couleurs à base d'indigo et de     t1iio-          indigos    : .  



  1. Indigo I. C.<B>1.177;</B>  2. Bleu de     Ciba    B, I. C. 1.188;  3. Rose     d'hydron,    I. C. 1.211, dans  lequel les atomes de brome sont rem  placés par du chlore;  4. Orangé     d'hydron    I. C. 1.217;  5. Rouge écarlate     d'hydron    - mélange  de rose et d'orangé.

      Quoique les avantages de la présente in  vention soient particulièrement remarquables  en ce qui concerne les applications des colo  rants de cuve en poudre dans lesquelles le co  lorant est réduit et     réoxydé,    comme dans la  teinture de cuve ou l'impression, il est bien  entendu que les préparations suivant l'inven  tion     peuvent    aussi être utilisées comme pig  ments, c'est-à-dire sans réduction et sans     ré-          oxydation.    Ces applications sont, en grande  partie, relatives à la coloration de matières  pour lesquelles l'adsorption du composé     leuco     ne peut pas se produire ou n'a pas     besoin.    de  se produire,

       comme    par exemple     dans    la colo  ration de matières plastiques, certains procé  dés de coloration du papier et de matières  analogues qui utilisent les colorants de cuve  comme des pigments ordinaires, exactement  comme on     utilise,    par exemple, des pigments  inorganiques.

   Pour les applications de ce  genre, la dispersion totale et le pouvoir     auto-          dispersant    élevés, combinés avec la faible     hy-          groscopicité    des poudres faisant l'objet de  cette invention sont des avantages exactement  aussi réels que dans les procédés dans lesquels  le colorant est d'abord réduit, puis     réoxydé.     Il y a lieu de noter, toutefois, que la disper  sion parfaite des présents produits est encore  plus     importante    dans les procédés dans les  quels la réduction et la     réoxydation    se produi  sent, parce que la finesse de la dispersion in  fluence favorablement deux facteurs des pro  cédés de ce genre,

   savoir la     perfection    de la      réduction et la perfection de l'adsorption de  la matière réduite, de sorte que, bien que de  bons     résultats    puissent être obtenus avec cer  tains des meilleurs produits utilisés jusqu'à ce  jour comme     pigments,    les résultats améliorés  qu'on peut obtenir à l'aide des présents pro  duits sont     plus    fortement marqués dans les  procédés qui sont basés sur une réduction et  une     réoxydation.    Le pouvoir tinctorial plus  élevé de la dispersion colloïdale parfaite des       présents    produits est, bien entendu, également  important dans tous les procédés dans lesquels  on. utilise des colorants.  



  On décrira maintenant des exemples parti  culiers d'obtention de préparations selon la  présente invention.    <I>Exemple 1:</I>    On introduit<B>1500</B>     parties    en poids de bloc  pressé à base d'orangé     hydron    (I. C.<B>1.217)</B>  contenant 420 parties de colorant réel dans un  pétrisseur     Werner-Pfleiderer    à chemise de va  peur avec 10     parties    en poids     d'isopropyl-          naphtalène-sulfonate    de sodium. Le mélange  intime de la matière donne une bouillie fluide  à laquelle on ajoute     lentement    600     parties    en  poids de     dextrine    jaune.

   On malaxe le mé  lange entier jusqu'à ce qu'il soit devenu homo  gène et exempt de     grumeaux,    puis on intro  duit de la vapeur dans la chemise et chauffe  le pétrisseur pour évaporer la majeure partie  de l'eau. On refroidit alors la masse entière et  on pétrit le magma plastique épais pendant  6 heures, une     élévation    de température étant  observée dans le magma.

   A la fin de ce     traite-          ni        en        *        t,        on        verse        le        magma        dans        des        plateaux     en aluminium ou des plateaux émaillés et  on le sèche dans un four à vide à     une    tem  pérature de 65   C environ.

   Après séchage, on  broie le mélange sous forme d'une poudre  grossière que l'on place dans un moulin à  billes ou autre mélangeur convenable et, pour  <B>100</B> parties du mélange, on ajoute 135 parties  de     cérélose,    4,9 parties de chlorhydrate de       triéthanolamine,    4,9 parties     d'anthraquinone-          sulfonate    de sodium, 2,5 parties de l'éther       monoéthylique    du     diéthylène    glycol et 0,2  partie de     béta    naphtol;

   lorsque tout a été par-         faitement    mélangé, on obtient une poudre  orangé homogène qui possède une     hygrosco-          picité    inférieure à 25 % et un pouvoir     d'auto-          dispersion    supérieur à 85 %, est stable et se  disperse aisément dans les milieux tels que les  solutions de gomme d'impression, qu'elle co  lore en un orangé intensément rougeâtre.  



  <I>Exemple. 2:</I>  On place 510     parties    de bloc pressé à base  d'orangé     hydron    (I. C. 1.217) dans un pétris  seur     Werner-Pfleiderer    et ajoute 3,5     parties     du sel sodique du     disulfodinaphthylméthane,     puis 207 parties de dextrine jaune. On obtient  une bouillie fluide qu'on travaille pendant  environ 6 heures, verse alors dans des pla  teaux émaillés et sèche, de préférence dans un  séchoir à     vide,    bien qu'un four à air à basse  température soit suffisant. On broie grossiè  rement la matière sèche et on la réintroduit  dans le pétrisseur en y ajoutant en même  temps de 20 à 25 % d'eau en poids.

   On obtient  un magma plastique épais qu'on travaille pen  dant 4 à 8 heures, verse dans des     plateaux     émaillés et sèche dans le vide à une tempéra  ture de 65   C environ. On pulvérise le magma  sec, puis on le transfère dans un broyeur à  billes ou tout autre mélangeur     convenable.     Pour chaque portion de 250 parties de la cou  leur pulvérisée concentrée qu'on introduit  dans le moulin à billes, on ajoute aussi 83  parties de     cérélose    et 3,4 parties de l'éther       monoéthylique    du     diéthylène    glycol. Le mé  lange homogène donne une poudre orangé qui  est stable, possède une faible     hygroscopicité    et  se disperse facilement dans les milieux aqueux.

         Exemple   <I>3:</I>  On place 434 parties d'un bloc pressé à  base d'orangé     hydron    contenant 132 parties  de colorant réel et 3,5 parties     d'isopropyl-          naphtalène-sulfonate    de sodium dans un pé  trisseur     Day,    avec 175 parties du sel sodique  des acides     lignine-sulfoniques    dérivés des  liqueurs résiduelles- de la     fabrication    de la  pâte de bois de sapin. On obtient une bouillie  fluide qu'on travaille pendant     environ     6 heures, verse ensuite dans des plateaux et  sèche soit dans un séchoir à air à basse tem-           pérature,    soit dans un séchoir à vide.

   Après  séchage, on broie le mélange et on le     réintro-          duit    dans le pétrisseur. On ajoute 25 % envi  ron d'eau pour produire un magma plastique  épais après quoi l'on travaille pendant envi  ron 6 heures. On verse le magma épais dans  des plateaux et on le sèche dans un séchoir à  vide à 65   C, puis on le broie, on place la  poudre résultante dans un moulin à billes et  on la mélange avec de la     cérélose    et avec  )'éther éthylique du     diéthylène    glycol, comme  dans l'exemple 2.

   Le produit est une poudre  de faible     hygroscopicité,    de grand pouvoir  d'auto-dispersion et qui, lorsqu'il est ajouté en  quantité modérée, n'a guère d'effet sur la con  sistance des milieux aqueux auquel il est  ajouté.  



  <I>Exemple</I>     .4:     On place 1500<B>-</B>parties de bloc pressé à  base d'orangé     hydron    contenant $25 parties  de colorant réel dans un     pétrisseur        Werner-          Pfleiderer    avec 15 parties     d'isopropylnaphta-          lène-sulfonate    de sodium et 465 parties de       dextrine    et on malaxe le tout jusqu'à ce que  l'on ait obtenu une bouillie homogène et douce.  On place cette bouillie dans des plateaux, on  la sèche dans un séchoir à vide et on la pul  vérise.

   On place de nouveau cette poudre dans  le     pétrisseur    avec 22 à 28 % d'eau et pétrit  pendant 6 heures la masse plastique résul  tante. On place alors cette masse dans des  plateaux émaillés et on la sèche dans le vide  à. environ 65   C. Après broyage, on obtient  une poudre qui, lorsqu'elle a été entièrement  placée dans un moulin à billes avec 1490 par  ties d'eau et 2,5 parties de     bétanaphtol    et  broyée pendant une courte période de temps  jusqu'à ce que la matière soit devenue homo  gène, donne une pâte dans laquelle le colorant  est dispersé à un degré si élevé que, après  6 mois de repos, on ne constate qu'un très  faible ou aucun dépôt. Après le séchage au  vide et broyage, on obtient une poudre d'une       auto-dispersibilité    excellente.

    



  <I>Exemple 5:</I>  On place 1500     parties    d'un bloc pressé à       base    de rose     hydron    (I. C. 1.211) contenant    420 parties de colorant réel, 15 parties     d'iso-          propylnaphtalène-sulfonate    de sodium et  600 parties de dextrine dans un pétrisseur       Werner-Pfleiderer    et on pétrit le tout pen  dant     environ    10 heures. On verse la bouillie  fluide résultante dans des: plateaux conve  nables et on la sèche à une     température    mo  dérée, par exemple à 70   C.

   On     introduit     alors de nouveau -le produit broyé et séché  dans le     pétrisseur    en même temps que 25  environ d'eau et on pétrit le tout sous forme  d'une     masse    plastique épaisse pendant 8 heu  res. On transfère la masse plastique épaisse  à des plateaux convenables et on la sèche  dans un .séchoir là vide à 65   C. On broie  alors la matière séchée à toute grosseur de  particule désirée pour l'utiliser comme telle  ou après qu'elle a été mélangée dans un mé  langeur avec des agents de dilution, de  mouillage et d'autres agents, suivant qu'on  le désire.

   En prenant 150 parties -de la pou  dre concentrée séchée et les mélangeant avec  250 parties. de     cérélose,    0,4     parties    de     béta-          naphtol    et 4 parties -de l'éther éthylique -du       diéthylène    glycol, on obtient une poudre rose  qui possède une faible     hygroscopicité    et très  stable, se disperse facilement et effective  ment sans former de taches, dans une gomme  d'impression pour donner une pâte qui se  prête très avantageusement à l'impression des  produits     textiles.       <I>Exemple 6:

  </I>    On     introduit    dans un pétrisseur     Werner-          Pfleiderer    700     parties    de     tétrabromindigo     (poudre à<B>100%),</B> 17 parties -de     sulfonate          disodique    de     dinaphtyl    méthane, 1000 par  ties de dextrine et 400 parties d'eau.

   La  masse plastique épaisse résultante est pétrie  pendant 10 heures, versée dans -des plateaux,  séchée dans le vide     à,    65   C, broyée et     ré-          introduite    -dans le pétrisseur avec une addi  tion .de<B>25%</B> d'eau, pour produire l'état  plastique désiré pour     le    second traitement,       qui    exige 6     heures.    La masse plastique douce  obtenue est transférée à -des     plateaux    et sé  chée dans le vide à     environ    65   C.

   On pul  vérise la matière séchée et on la mélange à      sec dans un moulin à billes ou un autre ap  pareil mélangeur convenable avec 119 par  ties de     cérélose    et 18 parties de l'éther     mo-          noéthylique    du     diéthylène    glycol. On ob  tient une poudre -de faible     hygroscopicité    et  de grand pouvoir     d'auto-dispersion    qui, lors  qu'elle est ajoutée à. des milieux aqueux, s'y  disperse en colorant les milieux en bleu.  



       Exe7iaple   <I>7:</I>  On     dissout    700     parties    de poudre à 100  de vert-bleu de cuve     FFB    (I. C. 1173) dans  8400 parties d'acide sulfurique à 94%, en  l'ajoutant lentement et pendant qu'on agite  énergiquement. On verse alors très lentement       cette    pâte     assez    fluide dans 10000 parties  environ d'eau de façon à précipiter le colo  rant, en remuant énergiquement pendant la  précipitation.

   On filtre le précipité     résultant     par des     moyensi        convenables    et le lave pour  en éliminer l'acide et obtenir un bloc de  filtre contenant environ     25%    d'éléments so  lides. On     place    ce bloc dans un     pétrisseur,     on ajoute 17     parties    du sel     disodique    du     di-          sulfo-dinaphthyl-m6thane    et 1000 parties de       dextrine,    puis on convertit le tout en une  poudre     concentrée    sèche, comme décrit dans  l'exemple 5.

   On place     alors.    dans un moulin  à billes 300     parties    de la poudre concentrée  sèche     résultante,    75 parties de     cérélos-e    et 17  parties de chlorhydrate -de     triéthanolamine    et  on travaille le tout pour obtenir un mélange  homogène. Cette poudre mélangée finale pos  sède une faible     hygroscopicité    et un pouvoir  de dispersion élevé.  



  <I>Exemple 8:</I>  On introduit dans un pétrisseur     Werner-          Pfleiderer    700     parties    de poudre à 100  d'indigo (I. C. 1177), 17     parties        d'isopropyl-          naphtalène-sulfonate    de sodium, 1000 parties  de     dextrine    jaune     et,400        parties    d'eau, et on  pétrit le tout sous forme d'une masse plas  tique épaisse pendant 10 heures. On verse la  matière     douce        obtenue    dans des plateaux  d'aluminium et on la sèche     dans    le vide à  65-70   C.

   On broie la matière sèche et,  lorsque 150 parties de cette matière ont été    mélangées dans un mélangeur convenable  avec 150 parties de     xylose    et 3 parties de       sulfonate    sodique de     butyl    naphtalène secon  daire, on     obtient    une poudre qui se disperse  si aisément dans l'eau qu'il semblerait qu'elle  s'y dissout. Les solutions de ce     genre    sont  avantageusement applicables comme     bains    de       teinture    de cuve.

      <I>Exemple 9:</I>  On place 25 parties d'eau     -dans.    un pétris  seur     Werner-Pfleiderer,    on ajoute lentement  100 parties de     di-nitrodibenzanthrone    (noir       d'indanthrène        BB),    on ajoute 25     parties     d'eau     supplémentaires,    puis 100 parties de       dextrine.    Aussitôt qu'un mélange parfait a  été obtenu, on répète l'addition d'eau et de       dextrine    jusqu'à ce que 300 parties de     dex-          trine,    en tout, aient été     incorporées    à la  masse.

   On ajoute 50 parties     d'argile    colloïdale       en"    suspension dans de     l'eau.    - On-     mélange-          parfaitement,    puis on     ajoute    une quantité  suffisante de     dextrine    pour obtenir un mé  lange ayant la consistance d'une pâte à pain.  Lorsque cette consistance a été obtenue, on  continue à pétrir jusqu'à ce que la     masse          plastique    soit devenue douce et     exempte    de  grumeaux.

   On ajoute de l'eau et on mélange  le tout parfaitement     jusqu'à,    ce que la pâte       soit    devenue assez fluide pour pouvoir être  enlevée du pétrisseur. On transfère la pâte  à des.     plateaux    et on la sèche dans le vide.  Après séchage, on transfère le produit .à un  broyeur pour la réduire en une poudre fine:       Cette    poudre est     stable,    se disperse facile  ment -dans l'eau et est utile pour les appli  cations de la teinture en cuve ou les usages       similaires.     



  <I>Exemple 10:</I>  On place 1100 parties d'une pâte de bleu       d'indanthrène        BCS    (I. C. 1114) contenant  440 parties de colorant réel et 620 parties  de     dextrine    dans un pétrisseur     Werner-          Pfleiderer    dans lequel on travaille le tout  pendant 4 heures. On verse la bouillie fluide       darus    des     plateaux    et on la sèche soit dans  un séchoir à vide, soit dans un séchoir à air.  Après. un broyage grossier, on place de nou-           veau    le produit séché dans. le pétrisseur et  on l'additionne d'une quantité d'eau suffi  sante pour produire un magma plastique  épais.

   On pétrit ce magma pendant environ  4 heures, on le verse dans,     des    plateaux et  on le sèche dans le vide !à 60-70   C. On  pulvérise le produit sec et on ajoute à la  poudre obtenue, par un mélange là sec, du     sul-          fonate    sodique de     butyl    naphtalène secondaire  dans les proportions de 10 parties de     sul-          fonate    pour 200 parties, de poudre.     La    poudre  résultante ajoutée se disperse     .dans.    cette  gomme en ne modifiant que légèrement sa  consistance et en ne produisant pas de taches.

    <I>Exemple<B>11:</B></I>  On     place    1400 parties de jaune de cuve       GC    (I. C. 1118) contenant     466        parties    de  colorant réel et 6'50 parties de dextrine jaune  dans un pétrisseur     Werner-Pfleiderer    et on  malaxe le tout pendant 6 heures. On verse  la bouillie assez fluide dans des plateaux  émaillés et on la sèche soit     dans    un séchoir  à air, soit dans un séchoir à vide. Après  broyage, on réintroduit la matière dans le  pétrisseur en même temps que<B>25%</B> envi  ron d'eau, et on pétrit la masse plastique  résultante pendant 6 heures. On verse alors  le mélange épais dans des plateaux et on  le sèche dans un séchoir à vide à 65   C.

    On broie la matière séchée ,dans le vide et  on y ajoute:, par un mélange à -sec effectué  dans un appareil convenable, 10 parties de       chlorhydrate    de     triéthanolamine    pour 100       parties    de     poudre.    Le produit final est très  utile pour la teinture de cuve et l'impression.

      <I>Essais</I>     d'auto-dispersion.       Le pouvoir que     possède    le produit de se  disperser dans l'eau -à peu près instantané  ment est important lorsqu'il s'agit d'obtenir  facilement des dispersions uniformes.     sans     agitation     excessive.    Ceci est particulièrement  important lorsque les produits doivent être  utilisés comme pigments, mais l'est moins  dans les usages tels que la préparation de  gommes d'impression.

   Le pouvoir     d'auto-dis-          persion    est mesuré par un essai simple au-    quel a généralement recours la     demanderesse.     On découpe en carrés -de 10 cm de côté     un     tissu de coton tissé     grossièrement,    à 786  mailles par     cm@,    tel que celui qu'on utilise  pour les     sacs    de blanchissage ou les sacs ser  vant à passer le linge au bleu et on fixe un de  ces carrés de tissu sur l'orifice     d'un    diamètre  de 3,5 cm d'une bouteille d'un quart de litre  en le maintenant par une élastique.

   On place  sur le tissu un gramme de la poudre à essayer  et, à l'aide d'une pipette, on fait couler sur  la poudre 25 cm' d'eau à une vitesse telle que  le passage des 25     cm3    dure approximativement  80 secondes. On pèse la quantité de poudre  restant sur le tissu.

   et celle ayant pénétré dans  la bouteille, et la     portion    ayant traversé le  tissu est appelée     "pourcentage        d'auto-disper-          sion".    Cet essai est     une    opération pratique et,  en réalité, une mesure de la rapidité et du  degré plus ou moins complet de la dispersion,  étant donné qu'un solide     extrêmement    soluble  accuse un pouvoir d'auto-dispersion de<B>100%</B>  environ. Toutes les poudres de cuve obtenues  dans les exemples décrits accusent un pouvoir  d'auto-dispersion de 90 %     environ,    l'essai étant  usuellement exact à moins de 2 % près et l'er  reur n'excédant jamais 5 %.  



  On a trouvé,     dans    la pratique, qu'il n'est  pas possible de     constater    une différence d'ef  ficacité entre une matière ayant un pouvoir  d'auto-dispersion de 90 % et     une    matière ayant  un pouvoir     d'auto-dispersion    de 100 %. Toute  fois, lorsque ce pouvoir descend au-dessous de  75 %, le produit est     nettement    inférieur.         Hygroscopicité.          Certaines    poudres de cuve sont apparues  sur le marché qui possèdent un pouvoir     d'auto-          dispersion    élevé. Par exemple, certains oran  gés de cuve en poudre accusent un pouvoir  d'auto-dispersion compris entre 30 et 85 %.

    Ces grands pouvoirs     d'auto-dispersion    sont  toutefois     obtenus    aux dépens de     l'hygroscopi-          cité,    car ces produits sont extrêmement     hygros-          copiques    et il est impossible de les conserver  pendant un temps assez long exposés à l'atmo  sphère. On a trouvé qu'on réalise un essai     sûr         de     l'hygroseopicité    en exposant la poudre dans  un dessiccateur à la température ambiante, à  une atmosphère contenant 84,7 % d'humidité.

    celle-ci étant maintenue par la présence d'une  solution aqueuse     saturée    de chlorure de potas  sium     dans    le dessiccateur. La quantité d'hu  midité     absorbée    par un produit de faible     hy-          groscopicité    augmente assez rapidement pen  dant les deux premiers jours, puis très lente  ment, l'état d'équilibre complet étant prati  quement     atteint    au bout d'une semaine. Avec  une matière plus hygroscopique,     l'absorption     continue assez rapidement pendant toute la se  maine. Dans la pratique, une semaine d'expo  sition donne un indice     d'hygroscopicité    bien  déterminé.

   Les produits suivant l'invention  sont de faible     hygroscopicité,    de préférence  nettement inférieures à 25 %, mesurée par les  essais ci-dessus, leur     hygroscopicité    étant usu  ellement comprise entre 18 et 20 % et dépen  dant, dans une     certaine    mesure, de la nature de  l'agent de dilution ou de l'agent de protection  utilisé. Ainsi, des produits préparés avec un  agent de dilution préféré, la     cérélose,    accusent  des     hygroscopicités    remarquablement faibles.

    Les     orangés    de cuve en poudre qu'on     trouve     dans le commerce à l'heure actuelle ont des  pouvoirs     d'auto-dispersion    de 30 à 85 % et des       hygroscopicités    d'environ 40 %. Ils sont, par  conséquent, sans valeur, à moins qu'ils ne  soient constamment conservés dans des réci  pients absolument hermétiques. Pour les usa  ges de la pratique, un produit dont     l'hygros-          copicité    est supérieure à 25 % ne peut être  conservé exposé à l'atmosphère sans qu'il en  résulte une agglomération sérieuse ou même,  dans certains cas extrêmes, la     conversian    du  produit en une sorte de bouillie.

   Un des avan  tages remarquables de la présente<B>-</B> invention  est que, en dépit de leur pouvoir de disper  sion extrêmement élevé et de leur bon pouvoir  d'auto-dispersion, les présents produits n'ont  qu'une faible     hygroscopicité    et peuvent être  utilisés sans précautions spéciales pour leur  conservation. La faible     hygroscopicité    des  produits, suivant l'invention, est aussi dési  rable en vue de l'obtention d'impressions       nettes.            Cliangements   <I>de viscosité des gommes</I>  <I>d'impression.</I>  



  Un autre avantage des préparations de co  lorants de cuve selon l'invention est que, dans  la plupart des cas, ils ne provoquent pas de  grandes variations de la viscosité de la     gomme     d'impression et, en particulier, qu'ils n'épais  sissent pas cette gomme. Dans les teintures de  cuve,     comme    qu'elles soient, et en particulier  pour les pâtes - la poudre est fréquemment  convertie en pâte avant d'être     incorporée    à  une gomme - il est courant de diluer la  gomme d'impression temporairement, proba  blement en raison de la quantité d'eau supplé  mentaire présente.

   Toutefois, de     nombreux     produits antérieurs présentent le grave incon  vénient que, après     qu'on    les a laissés reposer  pendant un certain temps, la viscosité de la  pâte d'impression, qui diminue au début, aug  mente rapidement et devient grandement su  périeure à celle de la gomme d'impression     elle-          même.    Une faible variation n'a pas d'effets  sérieux et chacun des présents produits n'a,  sur la viscosité de la gomme d'impression,  qu'un effet si faible qu'il ne nuit pas à l'effi  cacité parfaite du procédé d'impression.

   En  général, les présents produits ne modifient pas  la viscosité de plus de 6 à 10     7o.    En temps  normal, la viscosité diminue, puis reprend ap  proximativement sa valeur initiale. Les pro  duits accusant un changement de viscosité su  périeur à 15 % sont normalement indésirables,  car l'imprimeur ne peut pas compter sur leur  consistance et obtenir des impressions uni  formes.  



  Les présents produits jouissent de tous les  avantages d'une dispersion colloïdale à peu  près parfaite, ainsi que de leur pouvoir tinc  torial élevé et de leur grande efficacité dans  l'impression, sans avoir d'effet     nuisible    sur  la, viscosité de la gomme d'impression, et un  avantage particulier de     cette        invention    est que  les caractéristiques désirables des produits qui  en font l'objet sont     obtenues    sans les inconvé  nients correspondants qui obligent si souvent  à adopter un compromis entre les diverses  qualités des colorants qui avaient été fabri  qués jusqu'à ce jour.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I Préparation de colorant de cuve en poudre dispersible, d'une faible hygroscopicité, comportant comme colorant principal un colorant de cuve, caractérisée par le fait qu'une partie suffisante des particules in dividuelles de la poudre sont enveloppées d'un agent protecteur hydrophile pour as surer une auto-dispersibilité du produit qui n'est pas inférieure à 75 %, c'est-à-dire telle que, en plaçant 1 gr du produit pul vérisé sur une pièce de coton d'une gran deur utile de 9,6 cm' et d'un nombre de mailles de 786 par cm' et en laissant cou ler dessus 25 ems d'eau en 80 secondes, le résidu restant sur le tissu ne dépasse pas 25 %,
    la préparation donnant dans des mi lieux aqueux ou dans des gommes d'im pression une dispersion dans laquelle 98 au moins des particules ont une grandeur inférieure à un micron. 1I Procédé de fabrication d'une préparation de colorant de cuve en poudre dispersible suivant la revendication I, caractérisé par le fait qu'on pétrit le colorant sous forme d'une pâte suffisamment épaisse pour que le pétrissage donne une déchirure des aggrégats du colorant, en présence d'un agent protecteur hydrophile, de sorte que les particules individuelles du colorant sont enveloppées de cet agent, assurant ainsi l'auto-dispersibilité du produit,
    après le séchage à basse température, qui est effectué subséquemment ainsi que la mise en poudre du produit. <B>SOUS-REVENDICATIONS:</B> 1 Préparation suivant la revendication I, caractérisée par le fait qu'elle contient en outre un agent défloculant autre que l'agent protecteur. 2 Préparation suivant la revendication I, caractérisée par le fait qu'elle contient eu outre un agent de mouillage autre que l'agent protecteur.
    3 Préparation suivant la revendication I, caractérisée par le fait qu'elle contient en outre un agent anti-poussière. 4 Préparation suivant la revendication I, caractérisée par le fait qu'elle possède une hygroscopicité inférieure à 25 %. 5 Préparation suivant la revendication I et la sous-revendication 2, caractérisée par le fait que l'agent de mouillage est un di- arylméthane sulfoné. 6 Procédé suivant la revendication II, ca ractérisé par le fait qu'on emploie à côté de l'agent protecteur un agent défloculant autre que l'agent protecteur.
    7 Procédé suivant la revendication II, ca ractérisé par le fait qu'on emploie à côté de l'agent protecteur un agent de mouil lage autre que l'agent protecteur. 8 Procédé suivant la revendication II et la sous-revendication 7, caractérisé par le fait que l'agent de mouillage est un di- arylméthane sulfoné.
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