Dispositif de changement de vitesse continu. La présente invention a pour objet un dispositif de changement de vitesse continu. Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il com prend deux différentiels dont les axes de sa tellites sont respectivement solidaires des arbres menant et mené et dont les planétaires agissant de part et d'autre des satellites sont solidaires deux à deux d'un différentiel à l'autre, les planétaires de l'un au moins des différentiels présentant, avec les satellites correspondants, des rapports de denture iné gaux.
On sait que, pour transmettre de l'énergie en réalisant une démultiplication de la vi tesse et une multiplication inverse du couple transmis, il est indispensable de créer, en dehors de l'alignement de l'arbre moteur, un appui fixe ou mobile capable de recevoir une réaction fonction de l'augmentation du cou ple: dans le cas d'un appui mobile, la réaction exercée sur ledit appui produit une certaine perte de travail. Si ce travail perdu n'était pas récupéré, il y aurait une perte d'énergie correspondante; il ne pourrait y avoir multi plication du couple, mais seulement démulti plication de la vitesse.
Pour qu'il y ait démultiplication, il faut que le planétaire destiné à servir d'organe moteur exerce une action supérieure à celle exercée par le planétaire point d'appui et que cette prépondérance d'action soit elle- même supérieure aux résistances provenant des frottements intérieurs du dispositif (en grenages, etc.).
Cette prépondérance sera obtenue soit par l'intervention d'un effort extérieur agissant sur l'un des planétaires, soit par une diffé renciation dans la transmission des efforts sur les deux planétaires.
Il est d'autre part indispensable que la récupération du travail se fasse avec démul tiplication de la vitesse.
Plusieurs formes d'exécution du dispositif selon l'invention sont décrites ci-dessous, à titre d'exemples, en référence au dessin annexé, dans lequel: Les fig. 1 et 2 sont des schémas destinés à justifier les principes utilisés; la fig. 3 représente une première forme d'exécution dont la démultiplication est ré glable à volonté;
les fig. 4 et 5 représentent deux formes d'exécution dont la démultiplication est ré glée automatiquement par la résistance elle- même; la fig. 6 montre, partiellement, une forme d'exécution à fonctionnement automatique, et la fig. 7 représente une forme d'exécution dont la démultiplication, réglée automatique ment par la résistance, est en outre modi fiable à volonté suivant les besoins.
La fig. 1 est un schéma justificatif re présentant l'accouplement de deux différen tiels parfaitement symétriques, mais ne possé dant aucun dispositif démultiplicateur.
Les axes porte-satellites sont respective ment solidaires des arbres moteur et résistant 1 et 2. Les planétaires 3 et 4 sont calés sur un arbre intermédiaire 5, tandis que les pla nétaires 6 et 7, solidaires entre eux, sont fous sur ledit arbre.
II est évident que, dans un tel dispositif, les efforts se transmettent également sur les deux planétaires 4 et 7 du différentiel relié à l'arbre mené 2 sans prépondérance d'action de l'un sur l'autre.
Si même on créait une prépondérance par une intervention extérieure (accélération, par exemple, de l'un des groupes de planétaires), l'absence de tout organe démultiplicateur empêcherait toute modification de vitesse de l'arbre mené 2 par rapport à l'arbre menant 1. L'augmentation de vitesse de l'un des plané taires serait compensée par suite de l'action du premier différentiel par une perte corres pondante de l'autre planétaire (point d'appui) et la moyenne des vitesses desdits planétaires resterait la même.
Un tel système se comportera donc dans tous les cas comme un bloc transmettant in tégralement couples et vitesses en prise di recte, sans permettre aucune démultiplication.
La fig. 2 est toujours un schéma justifi catif différant -du précédent par, l'addition d'un organe démultiplicateur constitué par la double denture des satellites menants 8.
Dans ce dispositif, donné à titre d'exem ple, la transmission des efforts par chacun des deux groupes de planétaires est identi que à celle de la fig. 1 (les planétaires 3 et 6 reçoivent toujours deux efforts égaux du fait que l'axe des satellites agissant sur le centre .de rotation des satellites menants est astreint à se déplacer dans un même plan).
Par suite, les planétaires 4 et 7, recevant toujours .deux efforts égaux, n'auront aucune prépondérance l'un sur l'autre. Il y aura donc normalement un entraînement en prise directe comme dans le cas de la fig. 1. Pareil résul tat sera atteint avec tous autres rapports de pignons créant .sur les satellites de l'arbre mené deux couples égaux.
Mais si, par une intervention extérieure, on crée en faveur du planétaire voulu 7 une prépondérance d'action (à condition qu'elle soit supérieure aux efforts de résistances in térieures du dispositif), cette prépondérance permettra -à l'axe 2 .des satellites menés de ralentir son mouvement. En effet, l'autre pla nétaire 4 servant de point d'appui ralentira son mouvement sous l'influence de l'effort de résistance de l'arbre mené 2. La perte de tra vail en résultant, transmise au planétaire 3, sera restituée au planétaire 6 et, par suite, à 7 grâce aux satellites de l'arbre menant 1. Tout le travail perdu sera donc récupéré sur le planétaire moteur 7.
Mais grâce à la double denture du satellite 8 relié à l'arbre menant 1, cette récupération se fera avec une diminu tion de la vitesse. Par suite, la moyenne des vitesses -des deux planétaires étant diminuée, la vitesse .de l'axe porte-satellite 2 sera ré, duite. On obtiendra une démultiplication.
Cette démultiplication de la vitesse sera, d'autre part, accompagnée d'une multiplica tion inverse du couple transmis. En effet, comme on l'a démontré, tout le travail perdu étant récupéré, il n'y a aucune perte de tra vail: le travail de l'arbre moteur est égal au travail de l'arbre résistant, et si on appelle P et P' les couples respectifs de l'arbre mo- teur et de l'arbre résistant, N et N' leurs vi tesses, on a:<I>P N = P' N'</I> = Constante. Couples et vitesses varient donc bien sur l'arbre mené en raison inverse l'un de l'autre.
En faisant varier l'action de la force extérieure (toujours d'un ordre très faible), on obtiendra toute la gamme des vitesses sur l'arbre mené et, par suite, celle des couples.
On a donc réalisé théoriquement un va riateur continu de vitesses et de couples. Les figures suivantes représentent .des formes d'exécution pratiques données à titre d'exemples.
La fig. 3 montre une forme d'exécution dans laquelle la démultiplication est réglable à. volonté (sans automaticité).
L'arbre moteur 11 entraîne les axes des satellites à double denture 12 en prise avec un planétaire 13 et un planétaire 14 dans des rapports de dentures inégaux. Le plané taire 1.3 est solidaire d'un axe 15 sur lequel est- calé un planétaire 16 d'un second diffé rentiel, tandis que le planétaire 14, fou sur l'arbre 15, est solidaire de l'autre planétaire 17 du second différentiel; les planétaires égaux 16 et 17 sont en prise avec des satel lites 18 dont les axes sont solidaires de l'ar bre conduit 19.
La prépondérance d'action d'un des pla nétaires 16, 17 est déterminée inductivement par un petit différentiel auxiliaire fonction nant .de la manière suivante: Les axes des satellites 12 sont solidaires d'une denture 20 en prise avec une denture analogue solidaire des axes des satellites 21 du différentiel auxiliaire dont un planétaire 22 porte une denture en prise avec une den ture 23 portée par le bloc des planétaires 14 et 17, tandis que l'autre planétaire 24 du différentiel auxiliaire peut être freiné par un dispositif quelconque, par exemple par un dispositif à friction 25 agissant sur une poulie 26 et commandé à distance par une tringlerie convenable;
cette action de frei nage est d'un ordre extrêmement faible, n'ayant à vaincre que les résistances inté rieures du dispositif. Le freinage de la poulie 2.6 du planétaire 24 détermine un effort correspondant sur le deuxième planétaire 22 et, par suite, sur le bloc 14, 17 auquel il est relié. Cet effort supplémentaire, déterminant la prépondé rance d'action recherchée, provoque la varia tion .de la .démultiplication suivant le pro cessus précédemment .décrit.
La fig. 4 est une forme .d'exécution dans laquelle la prépondérance d'action est obte nue, non par une action extérieure, mais par une différenciation des efforts transmis de l'arbre moteur aux deux planétaires du diffé rentiel qui entraîne l'arbre conduit, cette dif férenciation étant provoquée par une di6sy- métrie des organes transmettant lesdits efforts.
Dans le dispositif de cette fig. 4, l'arbre moteur 31 entraîne les axes des satellites 32 en prise avec deux planétaires 33 et 34 de même diamètre; le planétaire 33 est solidaire d'un. axe 35, analogue à l'axe 15 de la fig. 3, et sur lequel est calé un planétaire 36 d'un second différentiel, tandis que le planétaire 34, fou sur l'arbre 35, est solidaire de l'autre planétaire 37 du second différentiel; les pla nétaires 36 et 37, de diamètres différents, sont en prise avec des satellites à double den ture 38 dont les axes sont solidaires de l'arbre conduit 39, de sorte que les rapports des dentures du second différentiel sont inégaux.
La fig. 5 montre un autre dispositif avec deux différentiels dissymétriques, c'est-à-dire à rapports de dentures inégaux, les organes analogues à ceux de la fig. 4 étant indiqués par les mêmes chiffres de référence; les satel lites à double denture de deux diamètres dif férents du premier différentiel ont été indi qués en 40.
La transmission des efforts des satellites menants aux satellites menés doit être telle qu'elle crée sur ces derniers, et par rapport à leur axe, deux couples opposés et inégaux: cela est réalisé par la dissymétrie appropriée des divers éléments (planétaires, d'une part, satellites menés, d'autre part).
Cette différence des couples moteurs dé termine un couple de rotation. sur le satellite mené, couple qui est fonction de l'effort mo teur, d'une part, et des rapports des divers éléments, d'autre part (rapports constants pour un dispositif déterminé). On peut donc affirmer que, pour un dispositif donné, le couple de rotation est fonction uniquement de l'effort moteur.
A ce couple de rotation tendant à faire tourner le satellite autour de son axe et à déterminer, par suite, une prépondérance d'un des planétaires sur l'autre, s'opposent les forces de résistance intérieure du dispositif provenant des frottements des divers organes (engrenages-roulements, etc.). Le dispositif sera en équilibre et tournera à une vitesse uniforme lorsque couple de rotation et résis tance s'équilibreront.
Si la résistance exercée sur l'arbre mené est très faible, l'effort moteur, très faible également, créera un couple de rotation sur le satellite, inférieur aux résistances intérieures et, par suite, il n'y aura pas de rotation du satellite mené. Ce sera la prise directe. Si l'effort de résistance de l'arbre mené vient à. augmenter, il déterminera à un moment donné un couple de rotation qui équilibrera les résistances intérieures. A partir de cette valeur de la résistance, toute augmentation se traduira par une démultiplication correspon dante, le couple moteur gardant constamment la même valeur.
En effet, la résistance aug mentant, le couple moteur tend à augmenter et, par suite, le couple de rotation devenant supérieur aux résistances intérieures du dis positif entraînera la rotation du satellite mené et, par suite, la démultiplication sui vant le processus décrit. Cette démultiplica tion entraînant une augmentation du couple, il arrivera un instant où il y aura équilibre de couple sur l'arbre résistant.
L'équilibre ainsi obtenu sera stable, car, si l'on suppose que l'arbre mené ralentisse davantage, il y aurait alors diminution du travail sur l'arbre mené, ce qui se traduirait par une diminution du travail sur l'arbre menant et, par suite, une diminution de l'ef fort moteur. Le couple de rotation, fonction dudit effort, diminuerait également et pren- drait une valeur inférieure aux résistances intérieures du dispositif. ce qui provoquerait un ralentissement du satellite autour de son axe et tendance par suite à une remultiplica- tion de l'arbre mené. L'équilibre est donc bien stable.
Dans le cas où la résistance intérieure n'atteindrait pas exactement la valeur voulue, par suite d'imperfections de construction ou de montage, il est possible de fournir à cette résistance l'appoint nécessaire par un dispo sitif réglable.
La fig. 6 montre un dispositif de ce genre susceptible de donner, par une légère friction réglable, la résistance intérieure convenable et, par suite, de régler la valeur du couple moteur qui en détermine le fonctionnement. Un galet 41, porté par le tambour 42 solidaire de l'arbre mené 39, agit sur le planétaire 37 et son action peut être réglée par une vis 43. On peut ainsi réaliser un réglage précis de la valeur des résistances intérieures, de ma nière à obtenir exactement la valeur du cou ple moteur que l'on veut employer.
La fig. 7 représente un dispositif qui comporte deux différentiels dissymétriques comme le dispositif de la fig. 5 et est donc réglé automatiquement par la résistance, mais dans lequel, en plus, on peut modifier le réglage à volonté suivant les besoins au moyen d'un différentiel auxiliaire analogue à celui de la fig. 3;
le tambour qui porte les axes des satellites 44 de ce différentiel auxi liaire est muni d'une denture qui engrène avec une denture 45 portée par le tambour des satellites 40, tandis qu'une denture 46, soli daire du planétaire 47, engrène avec une den ture 48 du bloc des planétaires<B>34-37;</B> l'autre planétaire 49 du différentiel auxiliaire est solidaire d'un tambour 50 qu'on peut freiner par un dispositif quelconque, par exemple par un dispositif à vis 51.
On obtient ainsi un dispositif automatique en fonction de la résistance et dont on peut régler la démultiplication à volonté d'une façon progressive et continue. On pourra éga lement, suivant besoin, rendre ce réglage au tomatique en fonction d'un autre élémer_t que la résistance (vitesse, intensité du courant, température d'échauffement, par exemple), par l'adjonction d'un système régulateur (ré gulateur à boules, électromagnétique, thermo stat, par exemple), ou par l'action combinée d'un organe de commande du moteur (accélé rateur, rhéostat, etc.) agissant en même temps sur le système de liaison.
Dans l'application à un véhicule, il peut être intéressant de freiner par le moteur et le différentiel auxiliaire de la fig. 7 permet d'obtenir ce résultat. Cependant, on pourrait utiliser pour le même but tout autre dispositif imposant à un bloc de planétaires un mouve ment déterminé par rapport à l'arbre menant ou mené.
L'entraînement d'un planétaire par les axes de satellites, qui permet le freinage par le moteur, permet également, par variation de la vitesse ou du sens de rotation, d'obtenir soit le point mort, soit la marche arrière, soit enfin une utilisation du dispositif comme multiplicateur ou démultiplicateur.
Les dispositifs représentés et décrits peu vent être appliqués à tous usages et, en par ticulier aux automobiles, aux appareils de levage, aux machines-outils, ete.
Continuous gear change device. The present invention relates to a continuous speed change device. This device is characterized in that it comprises two differentials of which the axes of its tellites are respectively secured to the driving and driven shafts and of which the planetary gear acting on either side of the satellites are secured in pairs with a differential to the other, the planetary gear of at least one of the differentials having, with the corresponding satellites, unequal gear ratios.
We know that, in order to transmit energy by achieving a reduction in speed and an inverse multiplication of the transmitted torque, it is essential to create, apart from the alignment of the motor shaft, a fixed or mobile support capable of to receive a reaction according to the increase in the neck: in the case of a mobile support, the reaction exerted on said support produces a certain loss of work. If this lost work was not recovered, there would be a corresponding loss of energy; there could be no multiplication of the torque, but only demulti plication of the speed.
For there to be a reduction, the planetary gear intended to serve as a driving member must exert an action greater than that exerted by the planetary fulcrum and that this preponderance of action is itself greater than the resistances coming from the fulcrum. internal friction of the device (in graining, etc.).
This preponderance will be obtained either by the intervention of an external force acting on one of the planets, or by a differentiation in the transmission of forces on the two planets.
On the other hand, it is essential that the recovery of work be done with a reduction in speed.
Several embodiments of the device according to the invention are described below, by way of examples, with reference to the appended drawing, in which: FIGS. 1 and 2 are diagrams intended to justify the principles used; fig. 3 shows a first embodiment of which the gear ratio can be adjusted at will;
figs. 4 and 5 show two embodiments of which the reduction is automatically adjusted by the resistance itself; fig. 6 partially shows an embodiment with automatic operation, and FIG. 7 shows an embodiment of which the gear ratio, automatically adjusted by the resistance, is furthermore modi reliably at will according to requirements.
Fig. 1 is a supporting diagram showing the coupling of two perfectly symmetrical differentials, but not having any reduction device.
The planet-carrier axles are respectively integral with the motor and resistor shafts 1 and 2. The planetary 3 and 4 are wedged on an intermediate shaft 5, while the planetary 6 and 7, integral with each other, are idle on said shaft.
It is obvious that, in such a device, the forces are also transmitted to the two planetary 4 and 7 of the differential connected to the driven shaft 2 without preponderance of action of one on the other.
Even if we created a preponderance by an external intervention (acceleration, for example, of one of the planetary groups), the absence of any reduction member would prevent any change in speed of the driven shaft 2 relative to the shaft. leading 1. The increase in speed of one of the planets would be compensated by the action of the first differential by a corresponding loss of the other planetary (fulcrum) and the average speed of said planetary would remain the same.
Such a system will therefore behave in all cases like a unit fully transmitting torques and speeds in direct engagement, without allowing any reduction.
Fig. 2 is still a supporting diagram differing from the previous one by the addition of a gearbox consisting of the double teeth of the driving planets 8.
In this device, given by way of example, the transmission of forces by each of the two groups of planetary gear is identical to that of FIG. 1 (the planetary 3 and 6 always receive two equal forces due to the fact that the axis of the satellites acting on the center of rotation of the driving satellites is forced to move in the same plane).
Consequently, planets 4 and 7, always receiving two equal efforts, will have no preponderance one over the other. There will therefore normally be a direct drive as in the case of fig. 1. The same result will be achieved with all other pinion ratios creating two equal torques on the planet wheels of the driven shaft.
But if, by external intervention, a preponderance of action is created in favor of the desired planetary 7 (on condition that it is greater than the efforts of internal resistances of the device), this preponderance will allow axis 2. satellites led to slow its movement. Indeed, the other planetary 4 serving as a fulcrum will slow down its movement under the influence of the resistance force of the driven shaft 2. The resulting loss of work, transmitted to the planetary 3, will be restored. to the planetary 6 and, consequently, to 7 thanks to the planet wheels of the driving shaft 1. All the lost work will therefore be recovered on the planetary motor 7.
But thanks to the double toothing of the satellite 8 connected to the driving shaft 1, this recovery will take place with a reduction in speed. Consequently, the average of the speeds of the two planetary gear being reduced, the speed of the planet carrier axis 2 will be reduced. We will obtain a reduction.
This reduction in speed will, on the other hand, be accompanied by an inverse multiplication of the torque transmitted. Indeed, as we have shown, all the lost work being recovered, there is no loss of work: the work of the motor shaft is equal to the work of the resistant shaft, and if we call P and P 'the respective torques of the motor shaft and of the resistant shaft, N and N' their speeds, we have: <I> PN = P 'N' </I> = Constant. Torques and speeds therefore vary well on the driven shaft in inverse proportion to each other.
By varying the action of the external force (always of a very low order), the entire range of speeds on the driven shaft and, consequently, that of torques, will be obtained.
Theoretically, therefore, a continuous variator of speeds and torques has been produced. The following figures show practical embodiments given by way of example.
Fig. 3 shows an embodiment in which the reduction is adjustable to. will (without automaticity).
The motor shaft 11 drives the axes of the double-toothed planet wheels 12 in mesh with a sun gear 13 and a sun gear 14 in unequal gear ratios. The sun gear 1.3 is integral with an axis 15 on which is fixed a sun gear 16 of a second differential, while the sun gear 14, loose on the shaft 15, is integral with the other sun gear 17 of the second differential ; the equal planets 16 and 17 are engaged with satellites 18 whose axes are integral with the shaft drive 19.
The preponderance of action of one of the planetary 16, 17 is determined inductively by a small auxiliary differential operating in the following manner: The axes of the satellites 12 are integral with a toothing 20 engaged with a similar toothing integral with the axes of the planet gear 21 of the auxiliary differential, one sun gear 22 of which carries a toothing in mesh with a toothing 23 carried by the block of the sun gears 14 and 17, while the other sun gear 24 of the auxiliary differential can be braked by any device, by for example by a friction device 25 acting on a pulley 26 and remotely controlled by a suitable linkage;
this braking action is of an extremely low order, having only to overcome the internal resistances of the device. The braking of the pulley 2.6 of the sun gear 24 determines a corresponding force on the second sun gear 22 and, consequently, on the block 14, 17 to which it is connected. This additional effort, determining the preponderance of action sought, causes the variation .de .demultiplication according to the process previously .described.
Fig. 4 is a form of execution in which the preponderance of action is obtained, not by an external action, but by a differentiation of the forces transmitted from the motor shaft to the two planets of the differential which drives the driven shaft, this differentiation being caused by a diameter of the organs transmitting said forces.
In the device of this FIG. 4, the motor shaft 31 drives the axes of the planet wheels 32 in engagement with two planets 33 and 34 of the same diameter; the planetary 33 is integral with one. axis 35, similar to axis 15 of FIG. 3, and on which is wedged a sun gear 36 of a second differential, while the sun gear 34, loose on the shaft 35, is integral with the other sun gear 37 of the second differential; the planetary 36 and 37, of different diameters, are meshed with double-toothed planets 38 whose axes are integral with the driven shaft 39, so that the ratios of the teeth of the second differential are unequal.
Fig. 5 shows another device with two dissymmetrical differentials, that is to say with unequal tooth ratios, the members similar to those of FIG. 4 being indicated by the same reference numerals; the double-toothed satellites with two diameters different from the first differential have been indicated in 40.
The transmission of the forces from the leading satellites to the driven satellites must be such as to create on the latter, and with respect to their axis, two opposite and unequal couples: this is achieved by the appropriate dissymmetry of the various elements (planetary, of a on the one hand, led satellites, on the other hand).
This difference in motor torques determines a rotational torque. on the driven satellite, torque which is a function of the engine force, on the one hand, and the ratios of the various elements, on the other hand (constant ratios for a determined device). It can therefore be said that, for a given device, the torque is a function only of the motor effort.
To this torque of rotation tending to make the satellite turn around its axis and to determine, as a result, a preponderance of one of the planets over the other, oppose the internal resistance forces of the device coming from the friction of the various organs (gears-bearings, etc.). The device will be in equilibrium and will rotate at a uniform speed when the torque and resistance are balanced.
If the resistance exerted on the driven shaft is very low, the motor force, which is also very low, will create a torque on the satellite, lower than the internal resistances and, consequently, there will be no rotation of the satellite led. It will be the direct catch. If the resistance force of the driven shaft comes to. increase, it will determine at a given moment a torque which will balance the internal resistances. From this resistance value, any increase will result in a corresponding reduction, the engine torque constantly keeping the same value.
In fact, as the resistance increases, the engine torque tends to increase and, as a result, the rotational torque becoming greater than the internal resistances of the positive device will cause the rotation of the driven satellite and, consequently, the reduction following the process described. As this reduction leads to an increase in torque, there will be a moment when there will be torque equilibrium on the resistant shaft.
The balance thus obtained will be stable, because, if it is assumed that the driven shaft slows down more, then there would be a decrease in the work on the driven shaft, which would result in a decrease in the work on the driving shaft. and, consequently, a decrease in engine power. The torque, which is a function of said force, would also decrease and take a value lower than the internal resistances of the device. which would cause a slowing down of the satellite around its axis and tendency following a re-multiplication of the driven shaft. The equilibrium is therefore quite stable.
In the event that the internal resistance does not reach exactly the desired value, owing to construction or assembly imperfections, it is possible to provide this resistance with the necessary extra by an adjustable device.
Fig. 6 shows a device of this type capable of giving, by a slight adjustable friction, the suitable internal resistance and, consequently, of adjusting the value of the engine torque which determines its operation. A roller 41, carried by the drum 42 integral with the driven shaft 39, acts on the sun gear 37 and its action can be adjusted by a screw 43. It is thus possible to achieve a precise adjustment of the value of the internal resistances, in a manner to obtain exactly the value of the motor torque that we want to use.
Fig. 7 shows a device which comprises two dissymmetrical differentials like the device of FIG. 5 and is therefore automatically regulated by the resistance, but in which, in addition, the adjustment can be modified at will according to needs by means of an auxiliary differential similar to that of FIG. 3;
the drum which carries the axes of the planet wheels 44 of this auxiliary differential is provided with a toothing which meshes with a toothing 45 carried by the drum of the planet wheels 40, while a toothing 46, solid with the sun gear 47, meshes with a den ture 48 of the planetary block <B> 34-37; </B> the other planetary 49 of the auxiliary differential is integral with a drum 50 which can be braked by any device, for example by a screw device 51.
An automatic device is thus obtained as a function of the resistance and of which the reduction can be adjusted at will in a progressive and continuous manner. Depending on the need, this adjustment can also be made automatic as a function of an element other than resistance (speed, current intensity, heating temperature, for example), by adding a regulator system (re ball gulator, electromagnetic, thermostatic, for example), or by the combined action of a motor control member (accelerator, rheostat, etc.) acting at the same time on the connection system.
In the application to a vehicle, it may be advantageous to brake using the engine and the auxiliary differential of FIG. 7 achieves this result. However, one could use for the same purpose any other device imposing a determined movement on a block of planetary gear relative to the driving or driven shaft.
The drive of a sun gear by the planet axes, which allows braking by the motor, also allows, by varying the speed or direction of rotation, to obtain either neutral or reverse gear, or finally use of the device as a multiplier or demultiplier.
The devices shown and described can be applied to all uses and, in particular to automobiles, lifting devices, machine tools, ete.