Elément de signalisation destiné à être figé dans le sol. L'objet de l'invention est un élément de signalisation destiné à être fixé dans le sol, servant par exemple à indiquer des passages pour piétons, ' des sens de circulation, des limites de circulation ; il peut avoir par exemple la forme d'un clou, d'un plot, d'une dalle, d'un pavé.
Il comporte, comme d'autres éléments connus de signalisation, une partie supérieure visible destinée à dépasser le sol et au moins une partie inférieure constituant un organe c@e fixation se logeant au moins partielle ment dans le sol. Mais il s'en distingue par le fait que sa partie supérieure est au moins en majeure partie en caoutchouc élastique et résistant.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'élément selon l'invention.
La fig. 1 est une coupe verticale d'une première forme d'exécution; La fig. 2 est une coupe axiale verticale d'une seconde forme d'exécution, dont la fig. â est un plan après enlèvement de la partie supérieure; La fig. 4 est une coupe axiale verticale d'une troisième forme d'exécution, dont la fig. 5 montre un plan après enlèvement de la partie supérieure;
La fig. 6 est une coupe axiale verticale d'une quatrième forme d'exécution; La fig. 7 est une coupe verticale d'une cinquième forme d'exécution.
La première forme d'exécution (fig. <B>1)</B> comprend une partie supérieure qui dépas sera le sol et est constituée par une tête a, ainsi qu'une partie inférieure unique qui forme l'organe de fixation b, d et sera par tiellement logée dans le sol.
La tête a a la forme d'une calotte sphé rique c. Elle est faite en. caoutchouc élasti que, c'est-à-dire se déformant avec facilité sous un effort, mais reprenant ensuite sa forme originale, et résistant â l'usure.
Le pied b, d se compose d'un tronc de cône creux b dont la petite base est en haut et d'un plateau d portant la tête a. Le tronc de cône<I>b</I> et le plateau<I>d</I> sont également faits en caoutchouc, mais d'une nature autre que celle du caoutchouc de la tête, ferme, ne se déformant pas sous l'effort et telle que, le tronc de cône b étant noyé dans le sol, il ne puisse en ;être arraché. Cette nature diffé rente est obtenue par des moyens connus dans l'industrie du caoutchouc, tels que charges raffermissantes, fibres, etc.
La vulcanisation de cette forme d'exécution peut être faite dans des moules, simultanément pour la tête et le pied qui sont ainsi réunis de façon par faite, solide, durable.
La forme d'exécution décrite présente di vers avantages par rapport aux éléments connus de signalisation en métal. Sa tête n'est pas glissante, même par temps humide, et résiste aux intempéries, en particulier à l'humidité; cette tête ne donne pas lieu à des chocs brusques, par suite de son élasticité;
son coût est faible alors que les éléments en métal sont d'un prix élevé, parce qu'ils doi vent être faits en alliages inoxydables, de manière que leur visibilité ne puisse s'até- nuer; ladite tête tout au moins peut être co lorée dans sa masse en couleurs vives et claires, ne disparaissant pas à la longue, augmentant sa visibilité et permettant par la variation des coloris d'avoir toujours un élément de signalisation dont la couleur est en opposition violente avec celle du sol; par exemple, la couleur choisie sera de préfé rence le jaune clair pour des voies pavées en bois goudronné ou recouvertes de bitume et de couleur brun foncé par conséquent.
La tête a peut présenter des saillies et des creux, des stries, des quadrillages par exemple, obtenus sans frais supplémentaires lors de son moulage et empêchant encore plus qu'elle ne soit glissante.
La seconde forme d'exécution (fig. 2, 3) se compose d'une partie supérieure ou tête g, en forme de calotte sphérique faite en caout- chouc élastique et résistant, et d'une seule partie inférieure ou organe de fixation fait en métal et ayant la forme d'un champignon plat. Le plateau<I>i</I> du champignon h a à peu près le même diamètre que la base de la tête g et prolonge la calotte sphérique; sa face supérieure présente des rainures recti lignes j ou circulaires<I>le</I> ayant des sections verticales en queue d'aronde afin de bien maintenir le catoutchouc de la tête g.
La tige l de ce champignon est divisée à son extrémité inférieure en deux branches tor dues m, s'opposant à l'arrachement de l'élé ment de signalisation.
L'organe de fixation h peut être muni, suivant des procédés connus, de caoutchouc durci ou de toute autre substance adhésive propre à assurer l'union du métal au caout chouc.
Selon les fig. 4 et 5, l'organe de fixation a de nouveau la forme d'un champignon <I>i, 1.</I> Son plateau<I>i</I> présente des trous cylin driques n dans lesquels le caoutchouc de la tête g passe lors du moulage et au-dessous desquels il forme des champignons renversés o assurant une bonne liaison entre tête et organe de fixation. De plus, le bord du pla teau<I>i</I> est rabattu en<I>p</I> sur le bas de la tête.
Dans la forme d'exécution que montre la fig. 6, le plateau i de l'organe de fixation <I>i, 1</I> présente des trous q ayant une section axiale en forme de trapèze symétrique dont la petite base est en haut. Lors du moulage, le caoutchouc de la tête y les remplit, tout en s'arrêtant au niveau de la face inférieure du plateau ï, et assure ainsi la liaison entre celui-ci et cette tête.
La dernière forme d'exécution (fig. 7) est constituée par une dalle comportant une par tie supérieure rectangulaire r, faite en caout chouc élastique et résistant, et une partie inférieure -unique ou organe de fixations, t, u, w présentant des saillies dont diverses formes sont indiquées à titre d'exemple.
La saillie s a la forme d'un cône tronqué dans la surface conique duquel sont ménagés des redans v, la saillie<I>t</I> celle d'un champi gnon renversé dont le chapeau est convexe, la saillie 24 une forme analogue à celle du tronc de cône b de l'organe de fixation de la fig. 1. Cet organe est fait en un caout chouc d'une nature différant de celle du caout chouc de la partie supérieure r et telle que spécifiée au passage relatif à la fig. 1, ce caoutchouc ne se déformant pas sous l'effort et; s'opposant à l'arrachement de cet organe du sol.
La partie supérieure peut renfermer une armature intérieure, métallique par exemple, dont les dimensions sont telles toutefois que cette partie supérieure est en majeure partie en caoutchouc.
Il peut y avoir plusieurs parties infé rieures ou organes de fixation. Elles peuvent être faites en des matières autres que celles qui ont été indiquées, mais permettant d'as surer une bonne liaison entre elles et la partie supérieure de l'élément. Elles peuvent avoir des formes différentes de celles qui ont été décrites; il en est d'ailleurs de même des parties supérieures des éléments.